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Rio de Janeiro
Blason de Rio de Janeiro
Drapeau de Rio de JaneiroSurnom : Cidade Maravilhosa (Cité Merveilleuse) Administration Pays Brésil Région Sud-Est État Rio de Janeiro Maire Eduardo Paes (PMDB) Code postal 20000-000 Site web Site officiel de Rio de Janeiro Démographie Population 6 093 472 hab. (IBGE 04/2007) Densité 4 836 hab./km² Aire urbaine 12 620 000 hab. Gentilé Carioca, Carioque Géographie Coordonnées Altitude 380 m Superficie 1 260 km2 Informations Fondateur Date de fondation Estácio de Sá 31 mars 1565 Fuseau horaire UTC-3 Indicatif téléphonique 021 Centres d'intérêts Statue du Christ Rédempteur, Plages de Copacabana et d'Ipanema, Pedra da Gavea, Carnaval de Rio Localisation de Rio de Janeiro Rio de Janeiro, capitale de l'État de Rio de Janeiro, est une mégapole située dans le sud-est du Brésil. Avec ses 6,1 millions d'habitants intra-muros (communément appelés les Cariocas, la variante « Carioques » existant en français) et 11,35 millions dans l'aire urbaine, Rio de Janeiro est la deuxième plus grande ville du pays derrière São Paulo.
Elle est mondialement connue pour son carnaval, ses plages (Copacabana et Ipanema) ainsi que sa statue du Christ Rédempteur au sommet du Corcovado. Elle fut capitale du Royaume du Portugal, suite à la fuite de la cour portugaise lors de l'invasion des troupes napoléoniennes (1808-1821), puis de l'Empire du Brésil (1822-1889), de la República Velha (1889-1930), de l’Estado Novo (1937—1945) et du début de la Deuxième République jusqu'en 1960.
En 2013, la ville accueillera les Journées mondiales de la jeunesse, puis en 2014, le match d'ouverture ainsi que la finale de la Coupe du monde de football et enfin, en 2016, les Jeux olympiques d'été.
Toponymie
Le nom de la ville vient de l'ancien nom de la baie de Guanabara, choisi en 1502 par l'un des capitaines de la flotte de l'explorateur portugais Pedro Álvares Cabral, découvreur du Brésil. Selon certains historiens[1], ce nom était à l'origine Ria de Janeiro « baie de janvier », puis une confusion se produisit entre le mot ria, qui à l'époque pouvait désigner une baie ou un bras de mer, et rio « rivière ». Quoi qu'il en soit, peu après, le nom de la baie était fixé sous la forme Rio de Janeiro « fleuve de janvier ».
Le mot « carioca » quant à lui vient du tupi[2] et signifie maison des hommes blancs. Le mot est une contraction des mots « kara’iwa » (qui signifie hommes blancs en tupi et oka signifie maison. Il est important de rappeler que le terme « carioca » désigne une personne qui est née dans la ville de Rio. Pour désigner une personne qui est née dans l'État de Rio, on utilise le terme « fluminense ».
Histoire
Avant le XVIe siècle
Les Amérindiens furent les premiers habitants de la Baie de Guanabara. La tribu Tamoyos vivait autour de ce lieu hautement prolifique.
Les navigateurs de l'Ancien monde ont-ils volontairement ou par dérive atteint cet endroit ? La réponse n'est pas simple et demande à être étayée.Au début du XIXe siècle on interpréta la roche au sommet de la montagne Pedra da Gavea ceinturant et dominant la ville de Rio de Janeiro comme une immense sculpture représentant un visage de type européen portant une longue barbe. D'autres éléments de cette tête rocheuse visible à des dizaines de kilomètres à la ronde auraient été mis au jour. Par la suite, on a prétendu avoir découvert des inscriptions phéniciennes sur la falaise surplombant cette sculpture: Badezir, Phénicien de Tyr, Fils aîné de JethBaal. Un roi phénicien du nom de Badezir ou Badezor, plus connu sous son nom phénicien de Baal-Ezer II fils aîné du roi de Tyr Eth Baal ou Ithobaal Ier régna effectivement sur la ville de Tyr vers 850 avant Jésus-Christ. D'autres découvertes prétendument phéniciennes ont été avancées au Brésil, mais leur « authenticité n'a jamais pu être démontrée »[3]. L'origine initiale de ces falsifications archéologiques est à rechercher dans le climat particulier de la cour de Pedro II empereur « lettré particulièrement passionné de langues sémitiques » en un moment où les études phéniciennes se développaient considérablement en Europe[4].
Les premiers européens (1502-1555)
Le site actuel de la ville de Rio de Janeiro fut découvert le 1er janvier 1502 par un des explorateurs portugais Gaspar de Lemos et Gonçalo Coelho[5], accompagné par Amerigo Vespucci qui donne lui-même le nom du lieu[6].
À cette époque, le site était habité par des Indiens Tamoyos qui commencèrent bientôt à établir un commerce de troc avec les européens. Grâce à la profusion d'arbres « couleur de braise », le « Pau Brasil » ou « brasa » (le brésil en français), un important commerce se développa. Les relations entre Indiens et Portugais n'étaient toutefois pas toujours pacifiques, les portugais ayant la coutume de prendre les indiens pour en faire des esclaves. En outre, certaines tribus organisaient souvent des rites anthropophagiques. De plus, les Indiens commerçaient également avec les Français qui portaient des visées coloniales au Brésil.
Rivalités et essor économique (1555-1763)
La page « France antarctique » contient une description détaillée des rivalités entre Français et Portugais entre 1555 et 1567, jusqu'à la fondation de la ville de Rio de Janeiro.Durant le XVIe siècle, de fréquentes attaques menées par les pirates et les corsaires français ravagèrent une partie de la région. En 1555, l'amiral Villegagnon reçut le commandement de la flotte mise à la disposition de Gaspard de Coligny par Henri II pour installer une colonie protestante au Brésil où les protestants français pourraient exercer librement leur religion. Villegagnon construisit le Fort Coligny et s'installa sur une île, dans la baie de Guanabara, qu'il appela la France antarctique. De nos jours, cette île, où se situe le bâtiment de l'École de la Marine de Guerre brésilienne, s'appelle encore « ilha de Vileganhon ».
Toutefois, les Portugais voulant à tout prix empêcher des établissements étrangers sur son territoire, le roi portugais envoya un chevalier, Mem de Sá, afin d'expatrier les Français. Ils détruisent le Fort-Coligny et les Français sont expulsés de la baie de Guanabara — mais restent dans la région. Seulement en 1565, après deux années de luttes entre les flottes des deux pays, Estácio de Sá, un neveu de Mem, fonda la ville telle qu'on la connaît aujourd'hui. Les Français resteront dans la région de Rio de Janeiro jusqu'en 1572, date des derniers combats qui eurent lieu à Cabo Frio.
La victoire du chevalier portugais Estácio de Sá, le 1er mars 1565, marque la fondation de la ville de « São Sebastião do Rio de Janeiro » (Saint Sébastien du fleuve de janvier) en l'honneur du roi Sébastien Ier de Portugal et du saint fêté le jour de sa naissance. Saint Sébastien qui reste le patron de la ville est fêté chaque année.
Vers la fin du XVIe siècle, la couronne portugaise traita le village comme une position stratégique pour le transit atlantique des navires entre le Brésil, les colonies africaines et l'Europe. Plusieurs forteresses furent construites et une alliance fut convenue avec les tribus indigènes pour défendre les colonies des invasions. On fonda, par exemple, dans le voisinage de Rio, Niterói, afin de veiller à la défense de la cité. Les quais de Rio et le Morro do Castello (colline du château, en français), dont le château imitait les châteaux fortifiés médiévaux, formèrent les premières grandes défenses de la ville. Rio de Janeiro était réellement menacé par les nombreuses invasions des flibustiers français et hollandais.
En effet le 21 septembre 1711, René Duguay-Trouin, à la tête d'une expédition de quinze navires et 6000 hommes, s'empare de la ville de Rio de Janeiro (On était alors en pleine guerre de Succession d'Espagne). Les fortifications de cette place paraissaient inexpugnables: en effet, la ville était défendue par sept vaisseaux de guerre, sept forts et 12000 hommes. Il forcera la ville à payer de lourdes rançons et à libérer 1 000 prisonniers français.
La ville connut son essor pendant le XVIIIe siècle avec la découverte d'or et de diamants dans la région voisine du Minas Gerais vers 1700, devenant un site portuaire plus utile pour l'exportation des richesses que Salvador de Bahia. C'est donc pour des raisons logistiques que l'administration coloniale portugaise en Amérique s'établit en 1763 à Rio qui devint la capitale du Brésil à la place de Salvador de Bahia.
Une capitale européenne (1763-1821)
La ville demeura une capitale coloniale jusqu'en 1808. En raison de l'invasion des troupes de Napoléon au Portugal, la famille royale portugaise (la reine Marie Ire, le prince Jean et son fils Pierre) et la plupart des nobles de Lisbonne fuirent au Brésil et s'installèrent à Rio de Janeiro. La capitale du royaume portugais fut donc transférée de Lisbonne à Rio de Janeiro, qui devint ainsi l'unique capitale européenne située à l'extérieur du continent de l'histoire. Le manque d'espace physique et de structure urbaine, permettant aux centaines de nobles portugais soudainement arrivés de se loger, fut comblé au départ par le renvoi des habitants de leur propre logement. Bien qu'ils retournèrent au Portugal en 1821, l'époque passée au Brésil ouvrit les ports commerciaux au marché britannique et éleva le Brésil au statut de royaume uni à la couronne du Portugal.
La capitale de l'Empire du Brésil (1822-1888)
Le 7 septembre 1822, le prince régent Pierre Ier (qui deviendra plus tard Pierre IV du Portugal) proclama l'indépendance de l'Empire du Brésil et garda Rio de Janeiro comme capitale. La couronne restant entre les mains de la maison royale des Bragance, cet événement tenait plus du partage en deux de l'empire portugais que d'un véritable mouvement indépendant comme on pouvait en voir en Amérique du Sud à la même époque. La monarchie, s'appuyant sur le peuple pour contrebalancer les riches latifundiaires brésiliens, devint constitutionnelle en 1824. En 1831, sous la pression des élites propriétaires, l'Empereur Pierre Ier abdique en faveur de son fils, alors âgé de cinq ans. Pierre II s'engagea dès les années 1850 à lutter contre l'esclavage, dont il interdit l'importation. La culture du café prit de l'ampleur et augmenta l'importance des propriétaires terriens, notamment ceux de São Paulo. Sous son règne, Rio profita de développements majeurs en matière de gaz, de plomberie, de barrages hydroélectriques, de téléphone et de télégraphe. Continuant à lutter contre l'esclavagisme, l'Empire proclama en 1871 que les enfants d'esclaves seraient désormais libres à la naissance. L'esclavage brésilien fut donc condamné à long terme. Cependant, la loi dite « Áurea » (loi d'or) de 1888 de la Princesse Isabelle, la fille de Pierre II, abolissant totalement l'esclavage au Brésil, souleva la résistance des propriétaires qui s'engagèrent alors dans une lutte armée pour renverser le régime. La libération des esclaves entraîna une importante migration depuis les campagnes vers les villes. La première favela (bidonville en français) de Rio fut construite sur les hauteurs du Morro da Providencia (colline de la Providence). Ses habitants étaient pour la plupart des militaires noirs qui s'étaient battus pour leur liberté à Salvador de Bahia et qui tentèrent de profiter des opportunités qu'offrait Rio.
Capitale de la République Brésilienne (1889-1960)
Les propriétaires terriens renversent l'empereur Pierre II et son empire en 1889. Après ce coup d'État, la République, sous la présidence du Maréchal Deodoro da Fonseca, fut aux mains des classes dirigeantes détenant le pouvoir économiques et qui refusaient l'organisation d'élections libres et maintenaient par la force leur emprise politique. Ils gardèrent Rio de Janeiro comme capitale. Cette république qui perdura de 1889 à 1930, est communément appelée République « Café com leite » (Café au lait en français) puisqu'elle s'appuyait sur les industries cafetières de São Paulo et laitières-bovines du Minas Gerais, la fin de l'esclavage ayant entraîné une diminution du pouvoir de l'industrie sucrière du Nord-Est au profit de l'industrie cafetière du Sud-Est et de l'État de São Paulo. D'ailleurs celui-ci monopolisa le pouvoir central oligarchique, mené par les grands propritétaires, dans laquelle la classe moyenne grandissante poussa au changement. En 1917, le Brésil s'allia aux puissances de la Triple-Entente lors de la Première Guerre mondiale. L'accroissement du commerce permit l'agrandissement d'une classe moyenne mais qui resta soumise à l'oligarchie cafetière, mais s'y opposant sur les questions sociales et politiques. Le renouveau économique d'après guerre ne dura pas longtemps au Brésil. La crise économique éclata en 1922 et des grèves populaires eurent lieu en 1924 ainsi que des manifestations dans la ville de Rio. La République Café au lait répondit par l'établissement de la loi martiale. La crise de 1929, ruinant ses marchés extérieurs, dévasta le pays et sema le discrédit sur l'oligarchie propriétaire et son gouvernement.
La République fut renversée par le coup d'État du 4 octobre 1930 qui intronisa Getúlio Vargas en tant que président de la nouvelle République brésilienne dès 1934. Cet événement permit la montée de la classe moyenne. Vargas établit un État et exécutif fort, plus centralisé, engagea le pays dans le droit de vote universel, le vote des femmes, et le vote à bulletin secret. Il devint dictateur en 1937 et, après avoir soutenu les puissances de l'Axe durant la Seconde Guerre mondiale, le Brésil cèdera à la pression des États Unis et s'engagera au côté des alliés en envoyant un Corps Expéditionnaire durant la reconquête de l'Italie (Bataille du mont Cassin). Il abandonna le pouvoir en 1945. Cependant, plusieurs dirigeants nazis trouvèrent refuges au Brésil, et dans la ville de Rio plus précisément, afin d'éviter le procès de Nuremberg. Vargas parvint à revenir au pouvoir de 1951 à 1954. Accusé, discrédité et acculé, il se suicida à Rio de Janeiro.
Kubitschek et le projet Brasilia (1955 à nos jours)
En 1955, Juscelino Kubitschek fut élu président du Brésil. Une de ses promesses électorales était de bâtir une nouvelle capitale, projet qui avait été maintes fois proposé mais qui avait toujours été rejeté. Il lança donc le projet de Brasilia comme capitale qu'il voulait être une vitrine moderne de la destinée du Brésil. Kubitschek fit construire cette nouvelle ville mais son coût en fut énorme. Le 21 avril 1960, la capitale du Brésil fut officiellement transférée de Rio de Janeiro à Brasilia. En 1960, la ville de Rio devint la capitale de l'État de Guanabara. Cependant, pour des raisons à la fois administratives et politiques, un décret présidentiel d'Ernesto Geisel, connu sous le nom de « fusão » (fusion en français), remplaça le statut fédératif de la ville et l'intégra à l'État de Rio de Janeiro en 1975. Encore aujourd'hui, certains Cariocas réclament un retour à l'autonomie municipale.
Durant la période où elle était la capitale de la fédération brésilienne, Rio de Janeiro attira touristes, immigrants, travailleurs ainsi que de nombreux hommes d'affaires et de diplomates. Même si elle a perdu, de nos jours, la place que jadis elle a occupé en matière économique, Rio demeure une des villes les plus intéressantes à visiter au Brésil.
Géographie
Géologie
La majeure partie de la ville fait partie d'une structure géologique appelée le « cristal brésilien ». Les nombreux rochers et granites, formant la base de ce cristal, sont les plus vieux du territoire brésilien. Cette structure a subi plusieurs bouleversements tectoniques qui ont résulté en collines, montagnes et vallées qui caractérisent la côte de Rio. Le « Pão de açucar » (le Pain de Sucre) et le « Corcovado » sont de bons exemples du résultat de ces mouvements tectoniques. En effet, l'État de Rio de Janeiro tout entier propose un paysage de montagnes et de dépressions.
Quartiers
- Centre : Centro, Catumbi, Estácio, Praça Quinze, Santo Cristo, Gamboa, Saúde, Bairro de Fátima, Cidade Nova, Praça Mauá ;
- Zone Sud : Arpoador, Bairro Peixoto, Botafogo, Catete, Copacabana, Cosme Velho, Flamengo, Gávea, Glória, Humaitá, Ipanema, Jardim Botânico, Lagoa, Laranjeiras, Leblon, Leme, Rocinha, São Conrado, Santa Teresa, Urca, Vidigal ;
- Zone Nord : Abolição, Acari, Água Santa, Alto da Boa Vista, Anchieta, Andaraí, Barros Filho, Bento Ribeiro, Cachambi, Campinho, Cascadura, Cavalcante, Coelho Neto, Cordovil, Costa Barros, Encantado, Engenheiro Leal, Engenho de Dentro, Engenho Novo, Fundão, Grajaú, Guadalupe, Honório Gurgel, Irajá, Colégio, Jacaré, Jacarezinho, Jardim América, Lins de Vasconcelos, Madureira, Mangueira, Maracanã, Méier, Del Castilho, Oswaldo Cruz, Parada de Lucas, Pavuna, Piedade, Pilares, Praça Seca, Quintino Bocaiúva, Riachuelo, Ricardo de Albuquerque, Rocha, Rocha Miranda, Sampaio, São Francisco Xavier, Tijuca, Todos os Santos, Turiaçu, Vaz Lobo, Vicente de Carvalho, Vigário Geral, Vila da Penha, Vila Isabel, Vista Alegre, Vasco da Gama ;
- Zone Ouest : Bangu, Barra de Guaratiba, Barra da Tijuca, Camorim, Campo Grande, Cosmos, Curicica, Deodoro, Freguesia, Gericinó, Grumari, Guaratiba, Inhoaíba, Itanhangá, Jacarepaguá, Joá, Magalhães Bastos, Marechal Hermes, Paciência, Padre Miguel, Pedra de Guaratiba, Realengo, Recreio dos Bandeirantes, Santa Cruz, Santíssimo, Senador Camará, Sepetiba, Sulacap, Taquara, Vargem Grande, Vargem Pequena, Vila Militar, Vila Valqueire, Vila Kosmos.
Favelas
Plus de 20% de la population carioca vit dans des bidonvilles, appelés favelas au Brésil. Les favelas poussent à un rythme soutenu car elles regroupent la population la plus pauvre composée des nouveaux arrivants, de familles sans-travail, de marginaux mais aussi et surtout de travailleurs pauvres. C'est donc le point de chute de tous ceux qui n'ont pas accès aux logements sociaux.
Leurs habitats, souvent concentrés sur pentes escarpées des collines, est un amalgame de matériaux de fortune récupérés sur les dépôts d'ordures au fur et à mesure des besoins. Cette situation engendre de nombreux accidents lors des glissements de terrains faisant suite la plupart du temps à de fortes précipitations. Celles-ci minent les fondations et font alors glisser des blocs entiers de maisons.
Leur apparence chaotique cache pourtant une organisation précise et très hiérarchisée de l'espace, des règles et des usages. Le pouvoir étant souvent entre les mains des gangs et des narcotrafiquants qui y ont élus domicile. De ce fait, les favelas sont aussi le théâtre de violences, souvent dues au trafic de drogue et à des guerres de gangs. Ville dans la ville, la favela fait peur à qui ne l'habite pas.
Des 968 favelas de Rio[7] dont Dona Marta, Ladeira dos Tabajaras, Santa Marta, Mangueira, Morro do Borel, Cidade de Deus, Vidigal, Rocinha et bien sur Bento Ribeiro sont les plus connues.
Même si les situations entre favelas sont très inégales, depuis quelques années, la municipalité effectue un travail important de « viabilisation », en construisant « en dur », en apportant l'eau, l'électricité et le téléphone. Mais le problème de fond qu'était l'insécurité qui y régnait persistait.
Cependant, depuis que le Brésil s'est vu offrir l'organisation de la Coupe du monde de football de 2014 et celui des Jeux olympiques d'été de 2016 pour la ville de Rio, les pouvoirs publics brésiliens ont décidé d'utiliser des moyens militaires pour déloger les narcotrafiquants avec un certains succès, comme notamment à Vila Cruzeiro à Rio en novembre 2010[8].
Néanmoins, les favelas restent sans aucun doute le plus grave problème de Rio en tous cas du point de vue urbanistique.Climat
La ville de Rio est située dans la zone tropicale. En effet, le Tropique du Capricorne se situe seulement à quelques degrés au sud de Rio. Le climat y est donc tropical avec certains changements locaux dus à l'altitude. La température annuelle moyenne est de 24 °C et les précipitations sont d'environ 1 200 mm par an. La ville se situant dans l'hémisphère sud, la saison estivale dure de décembre à mars et est plus humide que la saison hivernale qui, elle, dure de juin à septembre.
Relevé météorologique de Rio de janeiro mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 24 25 24 21 18 16 14 17 19 21 22 23 21,5 Température moyenne (°C) 28,5 29,5 28,5 26,5 25 24 23 24 25 26 26,5 27,5 26,5 Température maximale moyenne (°C) 33 30 28 25 23 21 20 22 24 26 28 31 32 Précipitations (mm) 130 120 130 100 70 50 40 40 60 80 90 130 1 090 Record de froid (°C) 15 16 14 13 12 9 8 10 11 13 14 14 8 Record de chaleur (°C) 43 44 43 42 40 39 40 41 42 43 43 42 44 Source : INMETVégétation
Les forêts tropicales recouvrent plus de 90% du territoire de Rio. Une grande proportion de ce territoire fut dévastée par l'urbanisation et les plantations (café, sucre). Les rares sites préservés de toute trace humaine se trouvent en général sur les pics des chaînes de montagnes. La ville de Rio jouit également de la plus grande forêt urbaine du monde[réf. nécessaire]. La « Floresta da Tijuca », un vestige de la forêt atlantique fut préservé à l'intérieur même de la ville. La rivière la plus importante de Rio est la « Paraíba do Sul » qui provient de São Paulo et qui marque la frontière entre l'État de Rio de Janeiro et celui du Minas Gerais.
Démographie
Rio est la plus grande ville du Brésil après São Paulo. Elle est la capitale de l'État de Rio de Janeiro qui se situe au sud-est du pays. La population de la ville de Rio (appelée Cariocas) comprend environ 6 100 000 habitants (selon les chiffres de 2005) occupant un territoire de 1 256 km². La région métropolitaine de Rio est estimée entre 10 et 12 millions de personnes.
Évolution démographique à Rio de Janeiro 1991 2000 2005 5 480 768 5 857 904 6 094 200 Référence:www.citypopulation.de Répartition ethnique
Comme dans le reste du Brésil, les différentes ethnies composant la population brésilienne sont classifiées selon une codification qui se prétend précise mais est pour la plupart ouverte à diverses interprétations :
- Blancs,
- Noirs,
- Indigènes,
- Asiatiques,
- Pardos ou mulatos (métissage blanc et noir),
- Caboclos ou Mamelucos (métissage blanc et indien),
- Cafuzos (métissage indien et noir).
Bien que la plupart des cariocas soient de descendance portugaise ou africaine, plusieurs vagues d'immigration ont contribué à constituer la population de l'ancienne capitale du Brésil. Ainsi, des communautés italiennes, libanaises, allemandes, espagnoles, juives ou encore japonaises coexistent dans les différents quartiers de la ville.
Il n'existe pas de racisme officiel au Brésil, et ce d’autant plus que cette pratique est rigoureusement prohibée. En effet, la Constitution interdit et condamne la discrimination raciale sous toutes ses formes. L’article 1er de la Constitution de 1988 précise que le Brésil « constitue un État démocratique de droit [qui] a pour fondements [...] la dignité de la personne humaine ». De plus, l’article 5 de la Constitution précise même que la pratique du racisme constitue une infraction pour laquelle il ne sera autorisé aucune libération sous caution et entraînera une peine de réclusion.
Économie
Même si son poids économique ne surpasse pas celui de São Paulo, la ville de Rio demeure la seconde ville économique en importance du Brésil. Elle collabore pour un peu plus de 10% du PIB brésilien. Elle représente donc le moteur de l'économie de l'État de Rio de Janeiro dont elle est la capitale.
Le tourisme est une grande force économique, grâce aux plages de la ville de Rio mais aussi de l'État de Rio — à la « Região dos Lagos » (Cabo Frio, Búzios), au nord de la capitale; ou à « Côte Verte » (Angra dos Reis, Paraty), au sud. À l'intérieur, à la montagne, les villes de Petrópolis, Nova Friburgo et Teresópolis sont les plus connues. Les villes de l'État de Rio ne sont pas plus loin qu'à 300 km de la capitale.
Jouissant d'un grand potentiel touristique, l'État de Rio dispose également de parcs industriels performants. C'est également à quelques kilomètres de la capitale que se concentrent les plus grandes réserves pétrolières du pays (les villes de Campos et Macaé). De plus, la ville s'est spécialisée dans la métallurgie, la sidérurgie, la mécanique, la chimie, l'agroalimentaire, le papier, l'extraction minérale et la construction navale. Mais ce sont vraiment les activités touristiques (la ville est la première destination en Amérique du Sud), bancaires et audiovisuelles (troisième producteur mondial après les États-Unis et le Japon dans le domaine du télévisuel) qui sont le fer de lance de l'économie carioca.
Industrie
La plupart des activités industrielles de l'État de Rio se concentrent dans la sidérurgie (Companhia Siderúrgica Nacional — à Volta Redonda), la métallurgie (Álcalis — à Arraial do Cabo), le raffinage du pétrole (raffinerie de Duque de Caxias ou celle de Petrobrás) ainsi que l'automobile (les usines de Volkswagen, à Resende et du groupe PSA, à Porto Real). En plus de ses grandes entreprises, implantées sur le territoire de l'État de Rio (on y dit territoire fluminense), d'autres sociétés de moindre importance, mais essentielles au développement de la région se sont implantées à Rio. Ainsi, les entreprises pharmaceutiques, des transports, de presse et d'imprimerie (Globo), du ciment, de verre ou encore de textile sont les plus compétitives non seulement dans la région mais également à l'échelle nationale.
Agriculture
De nos jours, l'agriculture est une activité peu développée à Rio, tant en termes de quantité qu'en termes de valeurs de production. Le phénomène de modernisation agricole à partir des années 1970 dans le pays modifia la nécessité du développement de l'économie primaire. Toutefois, la principale activité agricole est la culture de la canne à sucre, au Nord du État du Rio, à la ville de Campos. La culture de la tomate, du riz, de la fève, du maïs, de la pomme de terre, de l'orange et de la banane contribuent également à l'économie locale. Pour des raisons stratégiques, la ville de Rio semble avoir misé sur le développement du tourisme et des industries secondaires.
Pétrole
Les principaux produits minéraux extraits sont les sels marins, le calcaire et le marbre. En 1974, du pétrole fut découvert sur le littoral et dans les eaux profondes au large de la baie de Guanabara. D'importantes installations de plate-formes off-shore pétrolières ont été aménagées alors dans la région. Aujourd'hui, la grande région métropolitaine carioca est la région la plus productive en matière de pétrole au pays, représentant ainsi environ 65% de la production nationale de pétrole exploité par la compagnie nationale Petrobras. Avec ses 52 600m³ et ses techniques de forage en profondeur détenant des records (près de 2 km), sa capacité de plus de 330 000 barils par jour, ce site est le plus compétitif du pays.
Éducation
La ville de Rio de Janeiro, ainsi que celle de São Paulo, sont parmi les plus avancées dans le domaine de l'éducation. De nombreuses grandes écoles et universités nationales ont choisi de s'implanter à Rio telles que l’université fédérale de Rio de Janeiro, la plus grande du pays[9].
Religion
La population brésilienne dans son ensemble est sans doute la plus fervente du continent américain, 90% de ses habitants déclarent pratiquer activement une religion et plus de 97% qu'ils croient en un Dieu et une religion[10].
Le catholicisme a été la principale religion du pays dès le 16e siècle avec l'arrivée des Portugais et beaucoup d'églises ont construites par les colons existe toujours. Aujourd'hui, alors que les catholiques forment environ 74% de la population du pays, seulement 50% des habitants de Rio de Janeiro se réclament catholiques[10].
En 2011, la ville a été choisie par le pape Benoît XVI aux JMJ de Madrid pour accueillir les Journées mondiales de la jeunesse en 2013[11].
Sites touristiques
Le Pain de Sucre (O Pão de Açúcar)
Le Pain de Sucre est un pic rocheux de 395 mètres à la forme si singulière qui a toujours été le symbole de Rio. Les Indiens l'appelaient autrefois Pau-nd-Acuqua, ce qui signifie « haut promontoire pointu et isolé ». Pour les Portugais cela sonnait comme pão de açúcar, et le pic lui-même leur rappelait la forme de ces moules d'argile utilisés pour faire des pains de sucre. Le nom portugais est resté. À l'ouest, on peut découvrir des panoramas de toute beauté, où s'étendent les plages de Leme, Copacabana, Ipanema et Leblon, bordées par les montagnes. À vos pieds, vous apercevrez les quartiers de Botafogo et de Flamengo avec le Corcovado surmonté du Christ Rédempteur. Quelle que soit l'heure, la vue depuis le Pain de Sucre est splendide.
Corcovado
La célèbre statue du Christ Rédempteur (O cristo redentor), bras en croix, se dresse sur le pic du Corcovado d'une hauteur de 710 mètres et que l'on peut apercevoir de tous les quartiers de Rio. La statue mesure 38 mètres de haut. L'œuvre, datant de 1931, est due à la collaboration du sculpteur français Paul Landowski et de l'architecte brésilien Heitor da Silva Costa. En 2007, la statue du Christ Rédempteur a été choisie comme l'une des Sept nouvelles merveilles du monde[12] par des internautes allant voter sur un site web indépendant et par téléphone; le soutien à la candidature brésilienne à cette élection avait fait l'objet d'une campagne de soutien privée puis publique[13],[14]. Autour du Corcovado s'étend la magnifique forêt de Tijuca qui s'avance presque jusqu'au cœur même de la ville.
Copacabana et Ipanema
Copacabana et son prolongement au nord, le Leme, avec ses six kilomètres de longueur qui décrivent une courbe parfaite reste certainement la plage préférée des étrangers. C'est dans les années 1920 qu'elle acquit sa notoriété, avec la construction, en 1923 du prestigieux Copacabana Palace, le seul hôtel de luxe de toute l'Amérique latine à l'époque. En été, sa population se compte par centaine de milliers. Les vendeurs de boissons, de lotions solaires, de chapeaux, de sandales et de cerfs-volants arpentent la plage à longueur de journée.
La plage d'Ipanema se situe dans le quartier résidentiel le plus sélect de la ville. Aujourd'hui, Ipanema est le centre de la mode et de la sophistication. Les plus luxueuses boutiques de Rio bordent les rues d'Ipanema et de Leblon. La plage d'Ipanema, moins étendue que celle de Copacabana, est le lieu de rendez-vous de la jeunesse dorée de Rio (Poste 9) et de la communauté homosexuelle. Moins animée et moins bruyante que Copacabana, Ipanema est sans doute la plus romantique des vingt-cinq plages que compte Rio.
Au sud d'Ipanema, s'étendent des plages plus isolées et donc mieux préservées que les autres. São Conrado s'y situe dans une anse cernée de toutes parts par des montagnes recouvertes d'une dense végétation. C'est là que s'élève le Morro da Gávea, un énorme bloc de granit bien plus impressionnant par sa forme et par sa taille, avec ses 842 mètres que le célèbre Pain de Sucre. La plage jouit d'une certaine popularité auprès de la jeunesse de Rio, les jeunes des favelas et les intellectuels s'y retrouvant sur un territoire où la police ne venait jamais avant la création des Unite de Police Pacificatrice. Avec ses dix-huit kilomètres de long, la plage de Barra da Tijuca est à la fois la plus longue, mais aussi la moins fréquentée de Rio pendant la semaine. À l'extrémité de Barra, la petite plage de Recreio dos Bandeirantes s'étire à l'abri d'une jetée naturelle qui forme une véritable baie miniature. De Recreio, une route grimpe dans la montagne avant de redescendre vers la plage de Prainha, fréquentée par les surfeurs, puis celle de ''Grumari, merveilleusement isolée.
Baie de Guanabara (Baía de Guanabara)
La baie de Guanabara, profonde de trente kilomètres, reste un véritable plaisir pour l'œil avec ses deux forts des XVIIe et XIXe siècles qui en gardent l'entrée. Il est facile de traverser la baie de Guanabara pour se rendre à Niterói ou dans les îles, d'où l'on découvre une vue magnifique de la ville de Rio et des montagnes luxuriantes qui la sertissent. L'étape la plus intéressante est l'Ilha de Paquetá, une des 84 îles de la baie, où le paysage n'a pas changé depuis le XIXe siècle. Dans cette île, les voitures ne sont pas autorisées. La plus grande des îles est l'Île du Gouverneur (Ilha do Governador en portugais), où est situé l`Aéroport international Antônio Carlos Jobim.
Pedra da Gavea (la montagne au visage énigmatique)
La montagne de Pedra da Gavea culmine à près de 900 mètres d'altitude. Elle surplombe les longues plages de sable fin. On y accède après le Jardin botanique de Rio de Janeiro. On y pratique des sports aériens tels que le parapente depuis le sommet dénudé.
Pedra da gavea est célèbre pour la forme particulière de sa falaise qui ressemble à une immense tête sculptée à même la roche.
Santa Teresa
Le quartier de Santa Teresa, aux ruelles pavées et tortueuses, avec ses vues spectaculaires sur la baie, est certainement l'un des plus pittoresques de Rio. La manière la plus attrayante d'y accéder est de prendre le célèbre bonde elétrico (tramways) construit en 1896. Santa Teresa offre de nombreux points de vue de toute beauté. Au deuxième arrêt du tramway, par exemple, on découvrira un panorama splendide sur la baie de Guanabara.
Colline de l'Urca (O morro da Urca)
Cette petite formation montagneuse de 220 mètres d'altitude se situe à l'entrée de la Baie de Guanabara. On peut y admirer d'anciens forts et établissements coloniaux du XVIe et XVIIe siècle, devenus des musées. La colline offre également une vue formidable sur la Baie de Guanabara et propose un téléphérique qui permet de se rendre jusqu'au Pain de Sucre.
Forêt de la Tijuca (Floresta da Tijuca)
La plus grande forêt urbaine du monde, avec une superficie d’environ 3 200 hectares, regroupe des centaines d’espèces de la faune et de la flore que l’on ne trouve que dans la « Mata Atlantica » et dont plusieurs sont en voie de disparition. Située dans le cœur de la ville, à quelques minutes de la plupart des quartiers de Rio, ses nombreux sites historiques méritent une visite: la cascatinha (petite cascade), la chapelle Mayrink, le Mirador Excelsior, le Baracão, la grotte Paulo et Virginia, le lac des fées et l’étang des solitudes. La forêt, qui se trouve à une altitude variant de 100 à 1020 mètres, est le réservoir de fraîcheur de Rio. La température y oscille de 7 °C en hiver à 25 °C au plus fort de la canicule. Au XIXe siècle il y avait une plantation de café qui assécha pratiquement les ruisseaux qui alimentaient la ville. Alors, l'Empereur Pedro II chargea un officier de l'armée, le major Manuel Gomes Archer, de refaire la forêt primaire. Ce travail, commencé en 1861, lui a pris 13 années. 100.000 arbres de variétés typiques y ont été plantés. Avec le temps, la forêt a été restaurée dans ce qui est l'un des plus anciens et brillants faits de conservation de terrain du monde et une bonne partie de Rio dépend de ses cours d'eau aujourd'hui. Elle est Parc National depuis 1961.
Le Jardin botanique (O Jardim botânico)
Chacun des 141 hectares du jardin botanique héberge des spécimens de la flore brésilienne et mondiale. Les Palmiers Impériaux, principale attraction du jardin, ont été semés sous les ordres du prince régent Joâo VI en 1809. Des arbres séculaires se mélangent à des orchidées, des victoria, des broméliacées, des flamboyants et à une végétation tropicale exubérante avec plus de 235 000 plantes et 5 000 espèces d'arbres. On peut y voir une collection de cactus américains, une serre de plantes carnivores, un pavillon de quatre cents fougères, une forêt de bambous... C’est naturellement qu’il est devenu l‘endroit préféré des amoureux.
Le sambodrome Marquês de Sapucaí (O sambódromo Marquês de Sapucaí)
Le sambodrome, bordée de gradins en béton, fut construit en 1984 pour accueillir le prestigieux carnaval de Rio, qui avait lieu auparavant dans les rues de la ville, le plus souvent sur l'avenue Presidente Vargas. Dessinée par l'architecte Oscar Niemeyer, l'Avenida Marquês de Sapucaí, d'habitude ouverte à la circulation, se transforme pour quelques jours en la passarela do samba et voit défiler les plus prestigieuses écoles de samba de Rio de Janeiro.
Cathédrale métropolitaine
La cathédrale métropolitaine St Sébastien de Rio se situe dans le centre de la ville, dans le quartier de Lapa. Dans ce quartier passe aussi le bondinho, petit tramway et les Arcos da Lapa.
Plages de Rio
Rio possède trente-six kilomètres de plages.
- Ramos
- Flamengo (1km)
- Botafogo (800m)
- Urca (100m)
- Fora (100m)
- Dentro (170)
- Vermelha
- Leme
- Copacabana (5 km)
- Forte
- Diabo
- Arpoador (500m)
- Ipanema (2,2km)
- Leblon (1,3km)
- Vidigal (600)
- Sao corrado
- Barra da Tijuca (18km)
- Joao
- Recreio dos Bandeirantes
- Prainha
- Grumari (2,4km)
- Pedra de Guaratiba
- Barra de Guaratiba (base militaire)
- Sepetiba
Transport
Les déplacements urbains sont principalement réalisés en voiture, en taxi et en bus. La ville est dotée de deux lignes de métro totalisant 38 km ainsi qu'un réseau de train urbain, SuperVia, avec un réseau de plus de 264 km. Elle est desservie par les aéroports internationaux Santos-Dumont et Galeão ayant des liaisons quotidiennes avec les grandes capitales mondiales ainsi que l'important pont aérien entre Rio de Janeiro et São Paulo et les nombreux vols intérieurs (Brasilia, Belo Horizonte, Manaus, Salvador de Bahia, Porto Alegre).
Métro
Le métro de Rio fut ouvert au public en 1979. Ses deux lignes qui desservent 33 stations totalisent 38 kilomètres, dont dix kilomètres ne sont pas souterrains. Les infrastructures de ce métro sont inadéquates pour une aussi grande région métropolitaine de plus de 10 millions d'habitants. Aujourd'hui, un projet de développement du métro par la construction de cinq nouvelles lignes est à l'étude.
- Ligne 1 (General Osório — Saens Peña)
- Ligne 2 (Estácio — Pavuna)
Transports maritimes
- CONERJ (Companhia de Navegação do Estado do Rio de Janeiro)
- Transtur
- Ferryboat
Sports
Football
Les plus importants clubs de football de la ville sont:
La première association de football date de 1902. C'est le Fluminense Football Club. Importé d'Angleterre par un étudiant brésilien, Oscar Cox, ce sport va déchaîner les passions. Témoin les 1 280 buts du « roi Pelé », véritable artiste du ballon rond, meilleur joueur mondial du siècle. La ville abrite également le célèbre stade du Maracanã, qui est en cours de modernisation.
Coupes du monde de football
Coupe du monde de football de 1950
Article détaillé : Coupe du monde de football de 1950.Le Brésil est le pays accueillant la quatrième coupe du monde de football du 24 juin au 16 juillet 1950, bien que ne comportant pas de finale à proprement parlé - un mini championnat à quatre termine en effet l'épreuve - le match décisif qui fait office de finale voit s'opposer le Brésil et l'Uruguay au stade du Maracanã de Rio.
Coupe du monde de football de 2014
Article détaillé : Coupe du monde de football de 2014.Le Brésil sera le pays organisateur de la coupe du monde de football de 2014, douze villes du pays accueilleront les différentes rencontre , dont Rio où les matchs auront lieu au Maracanã. La ville va également recevoir les équipes souhaitant se qualifier pour le mondial entre 2011 et 2013.
Jeux Panaméricains
Article détaillé : Jeux Panaméricains 2007.La ville de Rio de Janeiro a accueilli en 2007 les quinzièmes jeux panaméricains, et s'est donc dotée de nouvelles infrastructures sportives qui seront réutilisées pour les futurs jeux olympiques.
Jeux Olympiques
Article détaillé : Jeux olympiques d'été de 2016.Après s'être portée candidate comme ville hôte pour les jeux olympiques de 2012, la ville a décroché l'organisation des jeux olympiques d'été de 2016, lors d'un vote le 2 octobre 2009 à Copenhague. Les jeux olympiques auront lieu à Rio du 5 au 21 août 2016 sur les différents sites proposés au comité olympique.
Musées
Il en existe plus de trente, dont certains ne présentent que des collections très spécialisées, comme le musée de la Pharmacie, du Port, de la Presse ou encore de la Carpologia (science des fruits comestibles).
Musée historique national: ce palais peint en rose, couleur emblématique des constructions impériales, est l'un des plus vieux édifices de Rio. Tour à tour forteresse (ses souterrains servirent de prison aux esclaves noirs au XVIIe et XVIIIe siècles), arsenal, fabrique d'armement, siège de l'académie militaire, il ne fut transformé en musée qu'en 1922. Ses collections, réparties sur quatorze salles, retracent l'histoire du Brésil impérial (XIXe siècle). Il dispose d'une bibliothèque de 70 000 volumes.
Musée national: situé dans le parc de Quinta de Boa Vista, promenade dominicale des cariocas des faubourgs, cet ancien palais fut autrefois la demeure de Joao VI et de la famille impériale, jusqu'à la proclamation de la république en 1889. Il renferme la plus grande collection scientifique du Brésil: zoologie, minéralogie, archéologie, ethnologie. On y verra la fameuse météorite tombée dans l'État de Bahia en 1888, le Bendego, qui pèse 5 300 kilos et une curieuse momie de femme égyptienne: ses jambes sont recouvertes séparément de bandelettes au lieu que son corps soit enveloppé d'une seule pièce. Autour d'elle, une foule marmonne constamment des prières; la momie suscite chez les adeptes du rite umbanda beaucoup de dévotion. Collections remarquables aussi, celles qui se rapportent à la flore et à la faune amazoniennes et aux tribus indiennes, plus de cent quarante dont beaucoup ont disparu.
Musée des beaux-arts: la plus grande collection d'art de Rio. Tableaux des écoles italienne, flamande, espagnole, portugaise, anglaise et péruvienne des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Mais c'est surtout la galerie brésilienne, avec des peintures de l'époque coloniale, du XIXe et du XXe siècles: Portinari, Di Cavalcanti, Pancetti, Anita Malfati, Alfredo Volpi, Manubu Mabe et Djanira qui valent la visite.
Monuments
Bien que Rio ait été, de 1763 à 1960, la capitale du plus grand pays catholique du monde, il n'y subsiste, hélas, que peu d'églises baroques. Quelques rares et beaux exemples à signaler, cependant:
Nossa Senhora da Gloria: blanche et gracieuse, l'église de Gloria domine de sa hauteur la baie de Guanabara. Construite en 1739, cette ravissante chapelle fut intimement liée à la vie de la famille impériale. Joao VI y porta dans ses bras sa petite-fille, la princesse Maria da Gloria, pour la présenter à l'autel et Don Pedro Ier en fit de même avec le futur empereur Pedro II. On peut y admirer des proportions harmonieuses et une décoration élégante, faite de bois sculptés et d'azulejos.
Monastère de Sao Bento: on peut y écouter tous jours des chants grégoriens à 11h et 17h30. Construit en 1641 par deux moines qui voulaient y fonder leur ordre, ce monastère est un très bel exemple de baroque colonial. Il faut voir dans l'église, l'étonnant travail de bois sculpté, recouvert de feuilles d'or.
Église Sao Francisco da Penitencia : très baroque, entièrement sculptée à la main et livrée, selon l'expression du sociologue Roger Batiste, « au tam-tam de l'or ». Mobilier de jacaranda et lustres d'argent massif qui illuminent, à la tombée du jour, le panneau peint dans le toit de la nef par José de Oliveira, représentant saint François d'Assise en extase recevant les stigmates.
Cathédrale Sao Sebastiao: tout en verre et en béton armé, de forme conique, ultramoderne, elle a été inaugurée en 1976. Au rez-de-chaussée, une crypte surprenante. Ses hautes cloisons sont percées d'orifices permettant d'y glisser des cercueils: c'est le nouveau cimetière de Rio. Au bout de deux ans, on retire les corps enterrés au cimetière pour les installer dans la cathédrale.
Cariocas célèbres
Les Cariocas, résidents ou natifs de la ville de Rio de Janeiro, ont participé activement au développement de l'histoire, de la culture, de la musique, de la littérature, de l'éducation, de la science ou encore des technologie du Brésil. Une panoplie d'innovations culturelles et scientifiques, surtout à l'époque où la ville était la capitale fédérale brésilienne, ont été possible grâce à l'apport de ces Cariocas:
- Adolpho Lutz, physicien et scientifique,
- Adriano, footballeur natif de bento ribeiro,
- Antonio Carlos Jobim, (alias, Tom Jobim), musicien et compositeur,
- Baden Powell, musicien (guitariste) et compositeur,
- Bernardino Machado, deux fois président du Portugal (1915-1917 et 1925-1926),
- Bruno Barreto, cinéaste,
- Bruno Campos, acteur,
- Candeia, sambiste, chanteur et compositeur
- Carlos Chagas Filho, médecin et scientifique,
- Carlos Lacerda, politicien, gouverneur de Rio,
- Carlos Lyra, auteur, compositeur et interprète,
- Carolina Solberg Salgado, joueuse de beach-volley,
- Cecília Benevides Meireles, journaliste,
- Chico Buarque de Holanda, compositeur, auteur et interprète,
- Cristina Cordula, mannequin et styliste,
- Edu Lobo, compositeur et interprète,
- Fernanda Montenegro, actrice,
- Fernando Collor de Mello, président du Brésil (1990-1992),
- Fernando Henrique Cardoso, sociologue et deux fois président du Brésil (1995-1999 et 1999-2003),
- Heitor Villa-Lobos, compositeur classique,
- Ivo Pitanguy, chirurgien esthétique,
- Ivan Lins, compositeur et interprète,
- Jaime Montestrela, écrivain et poète portugais exilé (1925-1975),
- Jorge Ben Jor, auteur, compositeur et interprète,
- João Baptista de Oliveira Figueiredo, président du Brésil (1979-1985),
- Joaquim Maria Machado de Assis, écrivain et poète (1839-1908),
- Jô Soares, écrivain et présentateur de télévision,
- Maria II, reine de Portugal,
- Milton Nascimento, compositeur, auteur et interprète,
- Nelson Piquet, pilote automobile,
- Oscar Niemeyer, architecte,
- Paulo Coelho, écrivain,
- Pedro II, empereur du Brésil,
- Roberto Carlos, auteur, compositeur et interprète résidant à Urca,
- Romário, joueur de football,
- Ronaldo, joueur de football,
- Sérgio Vieira de Mello, diplomate,
- Sergio Mendes, auteur et compositeur,
- Silvio Santos, entrepreneur et présentateur de télévision,
- Vinícius de Moraes, poète, écrivain, musicien et diplomate,
- Walter Salles, cinéaste,
- Zico, ancien joueur de football, et en 2008 entraîneur de Fenerbahce,
- Royce Gracie, champion de combat libre.
Divers
Saint Sébastien est le Saint patron de Rio de Janeiro.
Photos de Rio
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Vue de la lagoa Rodrigo de Freitas
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Le stade Maracanã vu d'hélicoptère
-
Le Christ Rédempteur, sur le mont Corcovado
Bibliographie
- Algranti, Leila Mezan, O feitor ausente: estudo sobre a escravidão urbana no Rio de Janeiro, Petrópolis, Vozes, 1988.
- Alvim, Sandra (1940-1997), Arquitetura religiosa colonial no Rio de Janeiro. 2, plantas, fachadas e volumes, Rio de Janeiro, IPHAN, 1999.
- Alvim, Sandra, Arquitetura religiosa colonial no Rio de Janeiro. 1: revestimentos, retábulos e talha, Rio de Janeiro, IPHAN, 1997.
- Berenstein-Jacques, Paola, Les favelas de Rio: un défi culturel, Paris, l'Harmattan, 2001.
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- Revue Incognita n° 4, Retratos (Portraits) do Rio de Janeiro, février 2009.
Jumelages
- Barcelone (Espagne)
- Buenos Aires (Argentine)
- La Havane (Cuba)
- Le Cap (Afrique du Sud)
- Durban (Afrique du Sud)
- Lisbonne (Portugal)
- Los Angeles (États-Unis)
- Miami (États-Unis)
- Montréal (Canada)
- Niterói (Brésil)
- Nice (France)
- Santos (Brésil)
- Séoul (Corée du Sud)
- Sydney (Australie)
- Tunis (Tunisie)
- Bogotá (Colombie)
- Djeddah (Arabie saoudite)
- Vancouver (Canada)
- Montpellier (France) depuis Janvier 2011
Références
- (pt)Vasco Mariz, 2006, "Os Fundadores do Rio de Janeiro: Vespucci, Villegagnon ou Estácio de Sá?", in Brasil-França. Relações históricas no periodo colonial, Rio de Janeiro : Biblioteca do Exército, p. 80.
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- Maria Giulia Amadasi Guzzo, Les Phéniciens en Amérique ?, dans S. Moscati dir., Les Phéniciens, Stock, Paris, 1997, p. 657
- idem, p. 660
- (pt)Jorge Couto, 1995, A Construção do Brasil, Lisbonne : Cosmos.
- Marianne Mulon (Le Robert, 1994) (ISBN 285036195X) Dictionnaire des noms de lieux – Louis Deroy et
- Le Monde du 23-01-2009, [lire en ligne], mis en ligne le 22-01-2009 Jean-Pierre Langellier, « A Rio, un mur "écologique" pour contenir une favela » dans
- Article RFI du 28 novembre 2010
- (en)Éducation à Rio ed Janeiro.
- (en)Religions à Rio ed Janeiro.
- Les JMJ 2013 à Rio de Janeiro, La Croix, le 21 août 2011.
- lire en ligne O Público, 7 juin 2007. Mais de cem milhões escolheram as Sete Maravilhas do Mundo,
- (pt) lire en ligne. La campagne « Vote no Cristo, ele é uma maravilha », d'initiative privée, a reçu le soutien du Secrétariat brésilien aux transports le 24 mai 2007.
- Lula da Silva, le ministre Gilberto Gil ont par la suite apporté le soutien officiel à la campagne. Voir par exemple: Ministère brésilien de la Culture, 15 juin 2007 : « Acompanhado de autoridades e personalidades, o presidente da República, Luiz Inácio Lula da Silva, participou na manhã desta quinta-feira, 14 de junho, da solenidade de apoio à campanha para fazer do monumento uma das sete novas maravilhas do mundo. », lire en ligne Le Président
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Liens internes
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- Histoire du Brésil
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Liens externes
- (pt) Site officiel de la ville de Rio de Janeiro
- (en) Site officiel touristique de Rio de Janeiro
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