- Eaubonne
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Eaubonne
Avenue de l'Europe
DétailAdministration Pays France Région Île-de-France Département Val-d'Oise Arrondissement Pontoise Canton Eaubonne (chef-lieu) Code commune 95203 Code postal 95600 Maire
Mandat en coursFrançois Balageas
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Val-et-Forêt Site web www.eaubonne.fr Démographie Population 23 541 hab. (2007) Densité 5 326 hab./km² Gentilé Eaubonnais, Eaubonnaises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 41 m — maxi. 83 m Superficie 4,42 km2 Eaubonne est une commune du Val-d'Oise, dans la région Île-de-France, en France. Ses habitants sont appelés les Eaubonnais(es).
Sommaire
Géographie
La commune est située au cœur de la vallée de Montmorency, à environ 15 km au nord-ouest de Paris. Elle jouxte les communes d'Ermont, Saint-Prix, Montlignon, Margency, Andilly, Soisy-sous-Montmorency, Saint-Gratien et Sannois.
La ville est officiellement divisée en cinq quartiers : Flammarion au nord-ouest, J-J. Rousseau au nord-est, Mont-d'Eaubonne au centre-est, Paul Bert au sud (quartier de la gare) et Cerisaie - Jean Macé à l'ouest (limitrophe d'Ermont).
Hydrographie
Le territoire communal est traversé sur toute sa longueur du nord au sud-est par un petit cours d'eau : le ru d'Enghien, qui constitue également en partie au nord sa limite orientale avec Margency.
D'une longueur de 14,2 kilomètres, il prend sa source en forêt de Montmorency au nord de la commune et se jette dans la Seine après avoir traversé, canalisé pour l'essentiel, les territoires de Montlignon, Margency, Enghien-les-Bains et Épinay-sur-Seine et alimenté l'étang de la chasse, en amont en forêt, puis les étangs du parc de Maugarny (en limite de Montlignon et Margency), ceux du parc de Bury à Margency et le bassin de retenue des Moulinets à Eaubonne. Il se dirige ensuite vers le lac d'Enghien en aval[1].La commune est alimentée en eau par la station de traitement de Méry-sur-Oise, gérée par la société Veolia Environnement. L'eau potable à Eaubonne est de très bonne qualité bactériologique, contenant peu de nitrates, étant peu fluorée et devenue relativement peu calcaire depuis la mise en place de la nanofiltration en 1999 à l'usine de distribution[2]. L'eau distribuée est d'origine superficielle, provenant de la filtration des eaux de l'Oise[3],[4].
Le logement
Les logements à Eaubonne sont en moyenne plus récents et plus vastes par rapport à la moyenne régionale. La ville comptait 9 723 logements dont 9 135 résidences principales en 1999. En 1999, 94,0 % des résidences eaubonnaises étaient des résidences principales et seulement 0,5 % des résidences secondaires. L’âge moyen du parc immobilier est plus faible que la tendance régionale, une forte majorité des logements datant des années 1950 et après : 55,0 % des résidences principales dataient de 1949 à 1974, contre 37,8 % en Île-de-France. Les constructions récentes (de 1990 à 1999) sont très légèrement moins présentes que la moyenne de la région, et ce malgré le lancement de quelques programmes immobiliers : le territoire communal est en effet presque entièrement urbanisé et les constructions récentes ne peuvent être réalisées qu'après des démolitions. En 1999, 8,6 % des résidences principales dataient de 1990 ou après contre 9,1% en Île-de-France. A contrario, les constructions antérieures à 1949 ne représentaient que 22,5 % du parc contre 33,7% pour la moyenne régionale francilienne. La mise en œuvre de la ZAC de la gare d'Ermont - Eaubonne avec un vaste programme de constructions neuves devrait néanmoins abaisser encore l'âge moyen du parc immobilier de la ville.
Eaubonne est une ville constituée majoritairement de logements collectifs, mais comptant néanmoins un parc pavillonnaire non négligeable, et surtout constituée de propriétaires. Les résidences principales étaient réparties à 41,8 % en maisons individuelles et à 58,2 % en appartements (respectivement 26,9 % et 73,1 % dans la région). 64,9 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 31,6 % qui ne sont que locataires (respectivement 44,3 % et 51,1 % dans la région)[5],[6].
La commune est soumise à l'obligation législative de construction de 20 % de logements sociaux en vertu de la loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains. Avec 1 508 logements HLM soit 16,5 % du parc en 1999 (23,4 % également dans la région), la ville ne respecte pas les dispositions de la loi. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants était très faible en 1999 avec 4,9 % du parc contre 8,1 % en moyenne régionale.
Les habitations se caractérisent par leur surface importante : une forte majorité compte quatre pièces et plus (56,4 %). Suivent les logements de trois pièces (29,7 %), puis 2 pièces (9,2 %). Les petits logements restent très minoritaires (studios : 4,7 %).
La ville possède ainsi des logements assez conformes aux tendances franciliennes avec un parc globalement plus jeune mais néanmoins une nette sous-représentation des petites surfaces[7],[8].Climat
Eaubonne comme toute l'Île-de-France est soumis à un climat océanique dégradé. Il se différencie du climat de Paris intra-muros par un écart de température de quelques degrés, particulièrement notable au lever du jour, et qui a tendance à s'accentuer au fil des années. Cet écart, de 2° en moyenne mais qui peut atteindre 8° par une nuit claire et un vent faible, s'explique par la densité urbaine qui augmente la température au cœur de l'agglomération. La température moyenne annuelle est de 11 °C, le mois le plus le froid est janvier avec +4 °C ; les mois les plus chauds sont juillet et août avec +19 °C (moyenne journalière)[9].
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année Températures maximales moyennes (°C) 6 7 11 14 18 21 24 24 21 15 9 7 14,8 Températures minimales moyennes (°C) 1 1 3 6 9 12 14 14 11 8 4 2 7,1 Températures moyennes (°C) 4 4 7 10 14 17 19 19 16 12 7 5 11,2 Source : Climatologie mensuelle - Aéroport de Roissy, France[10] Héraldique
Les armes d'Eaubonne se blasonnent ainsi :
D'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur ordonnés 2 et 2, au lambel d'argent brochant sur le tout
Histoire
Eaubonne était autrefois dénommée en bas latin « Aqua Bona », eau bonne, en raison de la qualité de son eau qui était appréciée des légions romaines.
Occupé dès la période celtique, le lieu entre dans l'histoire avec la conquête romaine du pays en 54 av. J.-C.. À cette période, plusieurs routes militaires sont construites, dont celle qu'on surnommera plus tard la « chaussée Jules-César » qui relie Lutèce (Paris) à Lillebonne (près du Havre) et qui traverse le territoire de la commune.
Le nom actuel de la ville apparaît pour la première fois dans l'histoire dans une charte du roi Dagobert en 635.
Propriété de l'abbaye de Saint-Denis, le fief devient une seigneurie des Montmorency à partir du XIe siècle puis des Condés au XVIIe siècle.
Le village reste essentiellement rural et compte à peine 200 habitants au milieu du XVIIIe siècle. C'est alors que Joseph-Florent Le Normand de Mézières 1719-1793), commissaire aux guerres et promoteur, en devient le seigneur en 1762 et change en profondeur la physionomie du village. Il fait édifier un véritable ensemble urbain comprenant des châteaux, des pavillons des gardes, des rues, des maisons vigneronnes, le tout caractérisé par la régularité et la symétrie. Eaubonne devient alors un lieu de villégiature recherché.
Comme on le voit par ses Confessions, Jean-Jacques Rousseau venait souvent à Eaubonne pour y visiter Madame d'Houtetot, dont il était amoureux sans pouvoir le lui dire.
Le village compte au XIXe siècle pas moins de 15 châteaux. La population ne cesse de croître à partir de cette époque, mais c'est surtout l'arrivée du chemin de fer en 1846 qui provoquera une urbanisation rapide. En 1900, la plupart des champs et marécages au sud de la commune (entre le centre et la gare) sont déjà lotis. C'est alors que les différents domaines d'Eaubonne seront à leur tour touchés par la pression urbaine. Un premier lotissement, bâti sur le parc de la Grille Dorée apparaît dès 1903. Puis c'est le tour du parc Goguel (ou de la Cour Charles) au centre du village. De nombreuses voies sont tracées, dont l'actuel Boulevard de la République marque l'axe principal.
Puis un autre parc est loti, celui du Petit-Château en 1926, puis c'est progressivement tous les parcs d'Eaubonne qui seront lotis. Les derniers espaces libres à la fin des années 1950 et durant les années 1960, vers les Bussys et le Mont d'Eaubonne (à la limite de Soisy-sous-Montmorency), sont à leur tour occupés par des ensembles d'immeubles à l'architecture caractéristique de l'époque. L'arrivée de la ligne C du RER en septembre 1988 provoque également une vague d'urbanisation remplaçant de nombreux pavillons par des immeubles. L'arrivée de la liaison ferroviaire directe Gare Saint-Lazare-Ermont-Eaubonne est effective depuis fin août 2006. Elle fait d'Eaubonne une des rares villes d'Île-de-France accessible à partir de trois réseaux ferrés différents.
Démographie
Tableau démographique du XXe siècle
Administration
Eaubonne est le chef-lieu d'un canton ne concernant que la seule commune.
La ville compte deux bureaux de poste (dont un nouveau avenue de Paris depuis décembre 2006), un commissariat, une police municipale, un centre de sécurité sociale. Elle fait partie de la juridiction d’instance de Montmorency, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[11],[12].
Les cinq quartiers de la ville possèdent des conseils de quartier particulièrement actifs.
En 2003, la commune a reçu le label « Ville Internet @@ »[13].
Tendances politiques
Le maire de la ville est socialiste depuis 2001, mais celui-ci a été élu au cours d'une triangulaire, grâce au maintien de la liste dissidente de l'ancien maire André Petit. Néanmoins, François Balageas a été élu conseiller général du Val-d'Oise lors des élections cantonales de 2004 dans le cadre d'un affrontement droite-gauche. En 2008 lors de l'élection municipale, François Balageas, à la tête de la liste de la majorité sortante de gauche, remporte son deuxième tête-à-tête avec la droite en battant au second tour avec 52% la liste de Claude Bodin (UMP), député de la 4e circonscription du Val-d'Oise. Cette élection est marquée par une abstention de près de 40%.
Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005, les Eaubonnais ont approuvé à une nette majorité la Constitution Européenne, avec 54,05 % de Oui contre 45,95 % de Non avec un taux d’abstention de 29,03 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont contraires à la tendance départementale du Val-d'Oise (Non à 53,47 % ; Oui à 46,53 %) mais presque conformes aux résultats franciliens (Oui 53,99 % ; Non 46,01 %)[14].
À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 35,27%, suivi par Ségolène Royal avec 24,07%, François Bayrou avec 22,12%, Jean-Marie Le Pen avec 8,32%, enfin Olivier Besancenot avec 3,00%, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2%. Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 56,55% (résultat national : 53,06%) contre 43,45% pour Ségolène Royal (national : 46,94%)[15].
Liste des maires
Liste des maires successifs Date d'élection Identité Parti Qualité 1865 - 1871 Edmond-Joseph-Louis Tarbé des Sablons - Journaliste 1956 - 1965 André Mignot - Conseiller d'Etat) 1965 - 2001 André Petit UDF Député du 95 (1978 - 1981) 2001- 2014 François Balageas PS Conseiller général du 95 Les données antérieures ne sont pas encore connues. François Balageas
Né à Eaubonne en 1942, François Balageas (Parti socialiste, ancien membre du PSU), artisan peintre-décorateur puis professeur en lycée professionnel, y est conseiller municipal depuis 1983, maire depuis 2001 et conseiller général depuis 2004. Il a été réélu maire d'Eaubonne en mai 2008.
Budget et fiscalité
Avec un taux de taxe d’habitation de 13,75 % en 2005, la pression fiscale pour les particuliers à Eaubonne est dans la moyenne du département. Il faut y ajouter 0,82 % pour la part syndicale, soit 14,57 % au total. Le taux départemental du Val-d'Oise était fixé la même année à 5,88 % de la valeur locative. À titre de comparaison, ce taux (part syndicale incluse) était de 15,17 % à Ermont, 15,60 % à Soisy-sous-Montmorency ou de 17,11 % à Montmorency, communes voisines de population équivalente[16].
Sécurité
Le taux de criminalité de la circonscription de police d'Ermont (incluant Franconville, Le Plessis-Bouchard, Saint-Prix, Montlignon et Eaubonne[17]) est de 66,26 actes pour 1000 habitants (crimes et délits, chiffres 2005) ce qui le situe parmi les plus faibles du Val-d'Oise, très largement inférieur aux moyennes nationale (83/1000) et départementale (88,15/1000). Le taux de résolution des affaires par les services de police n'est en revanche que de 27,93%, sous la moyenne du département de 28,83%[18].
Jumelages
La ville est jumelée à :
- Matlock (Angleterre)
- Budenheim (Allemagne)
- Vălenii de Munte (Roumanie).
Transports
Eaubonne possède 2 gares : la gare d'Ermont - Eaubonne et celle du Champ de courses d'Enghien.
La gare d'Ermont - Eaubonne est exceptionnellement bien desservie. Trois lignes ferroviaires y convergent : le Transilien Paris-Nord, le Transilien Paris Saint-Lazare et la ligne C du RER.
La gare est desservie à raison :
- d'un train omnibus au quart d'heure en heures creuses et par 12 trains à l'heure en heures de pointes en provenance ou en direction de la gare du Nord. Il faut de 12 à 21 min de trajet vers Paris.
- d'un train omnibus au quart d'heure en heures creuses et par 8 trains à l'heure en heures de pointes sur la ligne C du RER.
- d'un train omnibus au quart d'heure en heures creuses et par 6 trains à l'heure en moyenne en heures de pointes en provenance ou en direction de la gare Saint-Lazare.
Elle possède également une importante gare routière, qui en fait un point de convergence dans la vallée de Montmorency. Elle est desservie par le RATP 138 de la RATP ainsi que par les réseaux TVO (Transports du Val-d'Oise) « Valmy », lignes 10, 12, 14 et les cars Rose, ligne 38-01.01, 38.01.02, 38.01.14 et 38.04 (Eaubonne bus).
La gare du Champ de courses d'Enghien, située au sud-est de la commune en limite de Soisy-sous-Montmorency, est desservie à raison d'un train omnibus au quart d'heure toute la journée (1 par demi-heure en fin de soirée) desservant également en direction de Paris les gares d'Enghien-les-Bains, La Barre - Ormesson, Épinay — Villetaneuse et Saint-Denis. Les trains sont directs entre Paris et la gare de La Barre - Ormesson aux heures de pointes.
La commune est facilement accessible à partir de l'autoroute A 15, située à trois kilomètres et accessible directement grâce au Boulevard intercommunal du Parisis, et se situe à environ quinze minutes des portes de Paris par la route.
Parcs et espaces verts
Le Potager de la Chesnaie (Boulevard de la mairie) est entretenu par les jardiniers de la ville qui y cultivent divers légumes : citrouilles, coloquintes, poireaux, rhubarbes... (Accès libre du 1er mars au 31 octobre de 8h à 19h et du 1er novembre au 28 février de 9h à 17h).
Le parc du Val Joli (route de Saint-Leu) a été acquis par la commune et est depuis ouvert au public. En limite de Margency, le bassin de retenue des Moulinets (rue des Moulinets) a été aménagé en petit parc, la pièce d'eau étant dotée de jets d'eau.
Monuments et lieux touristiques
L'église Sainte-Marie est un édifice du XIIe siècle très remanié durant les siècles suivants. Elle inspira le peintre Maurice Utrillo.
L'Hôtel de Mézières (avenue de l'Europe) fut édifié vers 1762. Quand le parc qui l'entourait fut loti à partir de 1913, il devint mairie du village par une délibération municipale du 31 janvier 1913, puis bibliothèque municipale et enfin lieu d'exposition.
Le château du Clos-de-l'Olive tient son nom d'Henry de l'Olive, propriétaire de la terre au XVe siècle. Il fut édifié de 1767 à 1776. Son parc loti, le château resta longtemps à l'abandon avant d'être restauré en 1975. Il est devenu la maison des arts de la commune.
Le château de la Chesnaie (monument historique) édifié en 1766 est un beau château de style Louis XV. C'est dans une maison du parc de ce domaine, dit parc de la Grille Dorée, que résida Madame d'Houdetot en 1757 et où elle recevait Jean-Jacques Rousseau qui l'évoque dans Les Confessions. Ce pavillon fut détruit à la fin du XIXe siècle et le parc fut loti en 1903.
Le Petit-Château (boulevard du Petit-Château) est le seul à Eaubonne que l'on peut attribuer avec certitude à l'architecte Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806). Édifié de 1772 à 1776, seule sa façade subsiste de nos jours. Il abrite les locaux de la sécurité sociale.
Le château des Cèdres (avenue de Paris) de style troubadour, fut bâti sous la Restauration. Son parc fut également loti en 1911 sous forme de tombola. Il abrite de nos jours les services sociaux de la ville.
La maison de Paul Éluard (4 rue Hennocque), vaste demeure du XIXe siècle de style classique a accueilli l'écrivain surréaliste ainsi que Max Ernst qui fut son hôte en 1923.
La ville possédait un petit lavoir qui a été restauré dans les années 1990.
Personnalités
- Claude-Martin Goupy (v. 1720-1793), architecte parisien, acquéreur en 1769 du fief de Meaux et du château de la Chesnaie.
- Madame d'Houdetot y vécut dans une maison (disparue) du parc de la grille dorée et y reçut le poète Saint-Lambert et Jean-Jacques Rousseau qui s'éprit d'elle.
- Jean-François de Saint-Lambert, militaire, philosophe ,poète et académicien (1761-1803)[19].
- Paul Éluard (1895-1952) y séjourna également.
- Alain Grée, illustrateur, est né à Eaubonne en 1932.
- Michel Zévaco (1869-1918), écrivain.
- Paul Kenny
- Roger Mas, dessinateur de Pif le chien, résidait à Eaubonne.
- Camille Maurane (1911-2010), chanteur classique, a fini ses jours à Eaubonne.
Culture
La médiathèque Maurice Genevoix est une des plus riches du Val-d'Oise. Elle possède en particulier un important fonds patrimonial qui fait sa spécificité (archives de la région, cartes anciennes, fond généalogique).
Depuis le samedi 4 octobre 2008 Eaubonne dispose également d'un centre culturel nommé « l'Orange Bleue* », d'après un poème de Paul Éluard. L'astérisque attachée au mot « bleue » est présente dans toute la communication écrite.
Eaubonne au cinéma
Quelques films ou feuilletons ont été tournés à Eaubonne, dont l'un a rencontré un succès mondial. On peut citer[20] :
- Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain (2001) de Jean-Pierre Jeunet avec Audrey Tautou et Mathieu Kassovitz ;
- Marie Humbert, le combat d'une mère (2006) de Marc Angelo avec Florence Pernel.
Enseignement
Quatorze établissements scolaires publics dispensent l'enseignement à Eaubonne :
cinq écoles maternelles, cinq écoles primaires, deux collèges et un lycée. La commune accueille également une école privée catholique et un Centre de Formation des Apprentis de la Chambre de Métiers[21].
Eaubonne relève de l'académie de Versailles. Les écoles de la commune sont gérées par l’inspection générale de l'inspection départementale de l’Education nationale d'Eaubonne (4, rue de Soisy). La circonscription fait partie du bassin d'éducation et de formation d'Enghien-les-Bains[22].
Sport
C'est à Eaubonne que se passe la coupe du monde de baby-foot. Eaubonne possède un club de Tennis qui est le premier du Val-d'Oise.
Notes et références
- SANDRE - Cours d'eau : ru d'Enghien
- Site de la DDASS95
- l'Atlas de l'eau en Val-d'Oise Voir
- SEDIF - Méry-sur-Oise
- INSEE - Logements à Eaubonne : les occupants
- INSEE - Logements en Île-de-France : les occupants
- INSEE - Logements à Eaubonne : le parc
- INSEE - Logements en Île-de-France : le parc
- Météo France - Climatologie
- aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle distant de 15 kilomètres à l'est en plaine constitue la station de référence pour le département du Val-d'Oise. L'
- Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
- Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
- Palmarès des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 01/10/2009.
- Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Eaubonne
- Scrutin présidentiel de 2007 - Eaubonne
- Site officiel de la direction générale des Impôts
- Préfecture et services de l'État dans le Val-d'Oise
- Le Figaro - Délinquance : Palmarès 2005 du Val-d'Oise
- Pendant la Révolution française, il se retira à Eaubonne auprès de Sophie d'Houdetot. On l'appela dès lors « le sage d'Eaubonne ».
- Lieux de tournage à Eaubonne
- Site municipal - Les établissements scolaires
- Inspection académique du Val-d'Oise
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
- Site officiel
- Eaubonne vu du ciel sur Google Maps
- Horaires de la nouvelle liaison ferroviaire Ermont-Eaubonne - Paris-St-Lazare [PDF]
- Eaubonne sur le site de l'Insee
Bibliographie
- Renée Thomas, Au village d'Eaubonne : 1590-1815, Éd. Tardy Quercy, 1988, 303 p.
- Hervé Collet, Eaubonne au XVIIIe siècle, Publications du Cercle historique et archéologique d'Eaubonne et de la vallée de Montmorency, 1972, 124 p.
- Hubert Lamant-Duhart, Eaubonne en 1900, Publications du Cercle historique et archéologique d'Eaubonne et de la vallée de Montmorency, 1981, 149 p.
- Jean Veillon, Souvenirs d'Eaubonne au XXe siècle, Publication du Cercle historique et archéologique d'Eaubonne et de la vallée de Montmorency, 2007, 110 p.
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