- Theatre national de Bretagne
-
Théâtre national de Bretagne
Pour les articles homonymes, voir TNB.Théâtre Personnalités Acteur - Actrice
Metteur en scène
Décorateur
DramaturgeVoir aussi Pièce - Salle
Histoire - Genres
Festivals - Récompenses
TechniquesLe portail du théâtre Le Théâtre national de Bretagne (TNB) est une institution culturelle créé à Rennes en 1990 par la réunion du Centre dramatique de l'Ouest et de la Maison de la Culture de Rennes.
Il fut un temps appelé le Grand Huit[1], du fait de la forme du bâtiment qui abrite le TNB.
Sa mission est articulée autour de la création, la diffusion et la formation, et s'exerce au niveau régional, national et international. En 2002, il a accédé au statut de Centre européen de production théâtrale et chorégraphique. L'école de ce théâtre est dirigée par Stanislas Nordey, et son directeur est François Le Pillouër.
Sommaire
Architecture
Le bâtiment de Maison de la Culture qui accueille le théâtre national de Bretagne, a été édifié en 1968 par les architectes Jacques Carlu, Michel Joly et Patrick Coué.
Il a rouvert en février 2008 après trois ans de travaux de rénovation confiés à l’architecte Antoine Stinco[2]. Depuis sa rénovation le bâtiment compte trois salles de théâtre et deux salles de cinéma.
Pour le théâtre, la salle Jean Vilar, la plus grande, compte 924 places, la salle Jean-Marie Serreau 260 places. En sous-sol, une troisième salle de 120 places, qui porte le nom de salle Guy Parigot, abrite les répétitions des jeunes comédiens de l'école de théâtre du TNB, elle est parfois ouverte au public à l'occasion de festivals. Au troisième étage, deux salles sont dédiées au cinéma Art et Essai : une grande de 480 places, et une plus petite de 92 places[3].
On retrouve également au premier étage du bâtiment un bar restaurant, l'entracte, qui peut accueillir jusqu'à 250 personnes[4].
Historique
La genèse du Théâtre national de Bretagne remonte à 1940, date de la fondation de la troupe des Jeunes comédiens par Georges Goubert et Guy Parigot. Vainqueur en 1948 du premier prix du Concours des jeunes compagnies, la compagnie part en tournée à travers la Bretagne et rédige un rapport sur le théâtre en Bretagne. Hubert Gignoux propose alors à Jeanne Laurent le projet d'en faire un centre dramatique national (CDN). Avec une subvention de 8 millions de Francs par le ministère de l'Éducation nationale, et de 2 millions par la ville de Rennes, le Centre dramatique de l'Ouest naît le 2 novembre 1949, quatrième CDN à voir le jour, après le Centre dramatique de l'Est en 1946, la Comédie de Saint-Étienne en 1947, le Grenier de Toulouse en 1949[5].
Inauguré avec Un chapeau de paille d'Italie de Labiche, le Centre dramatique de l'Ouest est dirigé par Hubert Gignoux jusqu'en 1957. Se met ensuite en place une co-direction assuré par Georges Goubert et Guy Parigot pour le Centre dramatique qui change de nom et devient la Comédie de l'Ouest[6].
En 1968 est créé la Maison de la Culture de Rennes qui rapidement après sa création fonctionne grâce à une direction commune avec le Centre dramatique et ce jusqu'au 31 décembre 1973. Entre 1974 et 1980 la direction de la Maison de la Culture de Rennes est confié à Chérif Khaznadar qui développe en parallèle des actions théâtrales. À partir du 1er janvier 1975, Guy Parigot occupe seule la direction de la Comédie de l’Ouest renommé « Théâtre du Bout du Monde – Centre dramatique national »[6]. Il est accueilli en fin 1979 au sein de nouveau théâtre de la Parcheminerie. Prenant le nom de Comédie de Rennes, la compagnie retrouve en 1981 une direction bicéphale, Dominique Quéhec rejoignant Guy Parigot, tandis que Pierre-Jean Valentin prend la direction de la Maison de la culture en 1982.
En 1990, la décision de fusionner la Maison de la Culture et le Centre dramatique est actée. Le Théâtre national de Bretagne est né, sa direction confiée à Emmanuel de Véricourt.
Gestion
Doté d'un statut de Société d'économie mixte, le Théâtre national de Bretagne dispose d'un budget annuel de 11 millions d'euros, financé à hauteur de 3,1 millions par l'État, 2,9 millions par la ville de Rennes, et 3 millions issus des recettes propres[7].
En 2005, il a accueilli 95 000 spectateurs avec 10 000 abonnés. Son public est plutôt jeune, avec une moyenne d'âge de 26 ans[7].
Notes et références
- ↑ Le Grand Huit Centre dramatique national, Les Archives du Spectacle. Consulté le 26 novembre 2008
- ↑ « R.S. « Rennes retrouve sa scène » », dans Libération, vendredi 8 février 2008 (ISSN 1298-0463)
- ↑ Benoit Le Breton, « Le TNB rénové, pilier d'un théâtre européen », 9 février 2008, Ouest France/maville.com. Consulté le 26 novembre 2008
- ↑ BAR-RESTAURANT / L'ENTRACTE. Consulté le 26 novembre 2008
- ↑ Blanche Le Bihan-Youinou, « La naissance du Centre dramatique de l'Ouest en 1949. Professionnalisation artistique et intervention politique », in, revue ATALA no9, mars 2006
- ↑ a et b Historique du TNB. Consulté le 25 novembre 2008
- ↑ a et b Benoit Le Breton, « Le TNB rénové, pilier d'un théâtre européen », Ouest-France, 9 février 2008
Voir aussi
Articles connexes
- Culture à Rennes
- Théâtre du Vieux Saint-Étienne
- Centre dramatique national
- Décentralisation théâtrale
Bibliographie
- Guy Parigot, En Scène ! 50 ans de théâtre dans l'Ouest, Ouest-France, Rennes, 1989
- Léon Métayer, La CDO, un exemple de décentralisation artistique, thèse de doctorat en psychologie et sciences sociales, faculté des Lettres et Sciences Humaines de l'université de Rennes, Rennes, 1970
- Roger Guillo, Rideau ! Grandeurs et misères du Centre dramatique de l'Ouest, Parhélie, Rennes, 1985
Liens externes
- Portail du théâtre
- Portail de Rennes
Catégories : Centre dramatique national | Salle de spectacle de Rennes | Cours d'art dramatique
Wikimedia Foundation. 2010.