- France-Télécom
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France Télécom
Logo de France Télécom SACréation 1988 Dates clés 1988 Séparation des PTT
1990 Transformation en exploitant de droit public
1996 Transformation en SA
1997 Ouverture du capital
2000 Acquisition d'Orange
2004 Privatisation
2005 Mise en place du plan NExT
2007 Fin de la minorité de blocage de l'État français
2009 Lancement du plan Orange
2012 France Telecom devient OrangePersonnages clés Marcel Roulet, Michel Bon, Thierry Breton Forme juridique Société anonyme avec PDG et Conseil d'administration Action Euronext : FTE
NYSE : FTESlogan(s) « Depuis juillet 2008 : Plus loin ensemble
2006-2007 : Le futur et toutes les raisons d'y croire »Siège social Paris
FranceDirection Didier Lombard Actionnaires Actionnaires institutionnels : 64,3 %
État Français (dont ERAP) : 26,7 %
Actionnaires individuels : 5,0 %
Salariés : 3,7 %
Auto-détention : 0,4 % [1]Activité(s) opérateur de télécommunications Produit(s) Commercialisation d'équipements et de services de télécommunication pour les particuliers, les professionnels et les entreprises (via Orange Business Services) : téléphonie fixe, téléphonie mobile, services sur internet, télévision, services de téléconférence, etc. Filiale(s) Globecast, Viaccess, Orange, France Telecom e-commerce, Studio 37, IT&L@bs, Innovacom, NordNet, Sofrecom, Etrali, FT Marine, FranceTel, Telekomunikacja Polska, w-HA Effectif 187 331 (2008) Site Web www.orange.com Capitalisation 49,078 milliards d'euros (26 Aout 2009)[2] Dette 37,9 milliards d'euros (2007) Chiffre d'affaires 53.5 milliards d'euros (2008) (+2.9%)[3] Résultat net 4.07 milliards d'euros (2008) (-35%)[4] modifier France Télécom[5] est la principale entreprise française de télécommunications et la 71e entreprise mondiale. Elle emploie près de 187 000 personnes, environ 100 000 en France[6], et sert près de 174 millions de clients dans le monde. Son Président directeur général (PDG) est actuellement Didier Lombard. Sa marque commerciale phare est Orange.
Sommaire
L'entreprise aujourd'hui
France Télécom développe et commercialise trois grandes familles de services sous la marque Orange :
- les services de communication résidentiels (SCR), qui restent sous leur marque historique dans les pays où France Télécom est l'opérateur historique (France, Pologne, Jordanie, Sénégal, etc.) ;
- les services de communication personnels (SCP), c'est-à-dire mobiles ;
- les services de communication d'entreprise (SCE).
Elle fonde son avenir sur une stratégie de services convergents, dont Unik aura été la première manifestation la plus visible.
Les services résidentiels
Ils utilisent principalement la traditionnelle ligne fixe, éventuellement équipée en ADSL, et sont commercialisés sous les marques France Télécom ou Orange (49 millions de clients en téléphonie fixe, 12 millions en internet haut débit) :
- téléphonie classique ;
- Internet bas ou haut débit ;
- téléphonie IP ;
- visiophonie ;
- télévision numérique (La TV d'Orange) ;
- contenus multimédias.
France Télécom Orange a annoncé déployer un réseau de fibre optique FTTH dans plusieurs villes de France qui permettra de passer à la génération suivante de services résidentiels.
Les services personnels
Ils utilisent principalement les réseaux mobiles de 2e et 3e générations et sont commercialisés sous la marque Orange (98 millions de clients) :
- téléphonie mobile ;
- multimédia mobile.
Les services aux entreprises
Ils sont plus spécialement destinés aux activités professionnelles et sont principalement commercialisés sous la marque Orange Business Services :
- téléphonie fixe et mobile ;
- transmission de données ;
- Internet ;
- réseaux locaux d'entreprises.
Les services 'publics'
France Télécom possède et gère également :
- des agences ouvertes au public, réparties à travers tout le territoire, avec mise à disposition de téléphones, annuaires, minitel, et de plus en plus de postes internet ;
- des cabines téléphoniques : les premières cabines téléphoniques sont apparues à Paris en 1884, et sont progressivement répandues sur le territoire, jusque dans les années 1990, date de développement puis d'explosion de la téléphonie mobile qui a entraîné le déclin pour cause de rentabilité de ces cabines : ainsi en 1996, il y en avait 290 000 en France ; en 2009, il y en a 153 000[7]. Au début des années 1990, certains TGV ont même été équipés de cabines.
Afin de s'assurer une politique de croissance durable, le groupe France Télécom élargit ses activités à la vente de contenus (musique, cinéma, téléchargement…), au e-commerce, à la publicité en ligne, aux solutions M2M, domotique, et de téléassistance aux malades. Elle développe également fortement le périmètre géographique de ses activités, en investissant massivement dans les pays dit émergents.
Dans le domaine concurrentiel des télécommunications, France Télécom, à travers son plan NExT, a initié une politique commerciale et marketing de convergence (accès aux services depuis le téléphone fixe, mobile, internet ; facturation unique…). Politique qui tend à s'étendre à l'ensemble des opérateurs téléphoniques.
Historique
Les télécoms, service administratif de l'État
Sous la Révolution française, en 1792, le premier réseau de communication voit le jour pour permettre d'acheminer rapidement les informations dans un pays en guerre et peu sûr. Il s'agit du réseau de télégraphie optique de Chappe.
Après l'invention du télégraphe électrique et ensuite du téléphone l'État Français crée en 1878 un ministère des Postes et Télégraphes, ce dernier annexe bientôt les services du téléphone, qui sont nationalisés en 1889. Pourtant ce n'est qu'en 1923, que le second « T » apparaît, le ministère des P & T devenant celui des PTT.
En 1941, une Direction générale des Télécommunications est créée au sein de ce ministère et en 1944 le CNET, Centre National d'Études des Télécommunications, a pour mission de développer l'industrie des télécommunications en France.
Période 1950-1965 : Les abonnés au téléphone sont peu nombreux ! Qui ne se souvient de Balzac 00 01 ou Jean-Mineur… En fait, les P&T vendent leur numéro pour la somme de 10 000 Francs de l'époque.
Dans les années 1970, la France met les bouchées doubles pour rattraper son retard sur plusieurs autres nations avec le programme « delta LP » (accroissement des lignes principales). C'est à cette époque que fut construite la plus grande partie de la boucle locale. De plus, avec le concours des industriels français, sont mis au point par les ingénieurs et chercheurs du CNET, la commutation numérique, le minitel, la norme GSM.
Création de la société France Télécom
Pour répondre à une directive européenne de mise en concurrence des services publics, la Direction générale des télécommunications devient France Télécom le 1er janvier 1988.
La loi du 2 juillet 1990 transforme France Télécom en un exploitant de droit public, dont Marcel Roulet est le premier Président ; elle est dotée d'une personnalité morale distincte de l'État et, acquiert une autonomie financière. Auparavant, le budget des Télécommunications était inscrit au sein du budget annexe des PTT voté chaque année par l'Assemblée nationale.
En septembre 1995, Michel Bon est nommé à la tête du Groupe France Télécom.
Pour préparer l'ouverture à la concurrence au 1er janvier 1998, une loi est votée en juillet 1996 transformant l'exploitant public en société anonyme dont l'État français est le seul actionnaire.
Les années folles
En 1997, le capital de la nouvelle société anonyme a été ouvert avec succès dans le cadre d'une bourse euphorique due au phénomène de la bulle Internet, une seconde ouverture eut lieu en 1998.
Partie en retard dans le train de l'internationalisation lancé par des concurrents internationaux tels Vodafone, France Télécom se met à chercher des cibles au plus fort de la valorisation des années de la bulle Internet. Ceci d'autant plus que son alliance avec Deutsche Telekom a éclaté lorsque cette dernière a annoncé un projet de rapprochement avec Telecom Italia sans avertir les français.
Le groupe a racheté la grande majorité d'Orange plc en 2000 et l'intégralité en 2003 ; ensuite il l'a fusionné avec ses activités mobiles (Itinéris, OLA, Mobicarte) en une filiale nommée Orange. France Telecom a également procédé à de nombreuses autres acquisitions de sociétés (revendues pour certaines) dans le monde devenant le quatrième opérateur de la planète par sa taille (GlobalOne, Equant, Internet Telecom, Freeserve, EresMas, participation dans Wind, NTL, Mobilcom…).
Les années noires
À la suite de changement de qualification d'une partie de la dette de « long terme » à « court terme » en vue d'obtenir un meilleur taux d'intérêt, les actionnaires s'aperçoivent que, de 2002 à 2005, France Télécom doit rembourser chaque année entre cinq et quinze milliards d'euros de dette.
Le cours de l'action s'effondre à 6,94 euros le 30 septembre 2002, alors qu'il était à 219 euros le 2 mars 2000.
Le 2 octobre 2002, le président-directeur général est Thierry Breton. Il a été appelé pour redresser l'entreprise qui était à ce moment là, la deuxième entreprise la plus endettée du monde (en termes de dette à court terme). Il a obtenu quinze milliards de réaménagement de la dette à prendre en charge par les banques et les investisseurs, quinze milliards d'augmentation de capital réclamés à l'État alors actionnaire majoritaire, et quinze milliards de trésorerie à dégager grâce à des économies en interne. Nommé au gouvernement, il démissionne de France Télécom fin février 2005.
Les fusions opérées en mars 2004 par France Télécom avec sa filiale de téléphonie mobile Orange, achetée au prix fort lors de la bulle Internet de 2000, et avec sa filiale spécialisée dans l’accès à Internet Wanadoo, rebaptisée Orange, ont amené Colette Neuville, la présidente de l'Association de défense des actionnaires minoritaires (Adam), à écrire à l'Autorité des marchés financiers (AMF) pour souligner qu’une action Wanadoo valait 19 euros au moment de son introduction en bourse au printemps 2000, et que France Télécom en a proposé 8,86 euros, seulement 4 ans plus tard[8].
La période actuelle
En septembre 2004, l'État français cède une partie de ses actions pour passer en-dessous de la barre des 50 %. France Télécom devient alors une entreprise privée. Cent-quinze ans après sa nationalisation, le téléphone redevient privé en France.
Le 27 juillet 2005, France Télécom annonce le rachat de 80 % de l'opérateur de téléphonie mobile Amena, détenteur de 24 % de parts de marché en Espagne, pour la somme de 6,4 milliards d'euros dont trois par augmentation de capital.
France Télécom a aussi annoncé le déploiement du plan NExT dont l'objectif est de fournir à ses clients, de façon intégrée, l'ensemble des services de télécommunications dont ils ont besoin.
Le plan NExT est le plan de redressement de la société France Télécom qui vise entre autres à réduire les coûts de la société, à mener une politique de produits et services convergents, et à regrouper toutes les enseignes du groupe sous une marque unique, (Orange), sauf pour les activités téléphonies fixes qui restent sous la dénomination France Télécom. Ceci entraîne donc la disparition de nombreuses marques (Wanadoo, Equant, …)
Selon la société Dataxis, France Télécom serait en 2005 le deuxième opérateur ADSL mondial derrière China Telecom et devant l'américain SBC Communications. Il serait le premier opérateur ADSL européen.
Depuis le 1er juin 2006, France Télécom tend à commercialiser l'ensemble de ses produits dans le monde sous la seule marque commerciale Orange. Le logo (esperluette) de la marque France Télécom est devenu plus arrondi, la charte (couleur et police) a été modifiée.
En juin 2007, l'État français cède à nouveau 5 % de sa participation dans France Télécom. La participation publique (État Français et ERAP) est portée à 27 %. À cette même date, France Télécom revend Orange Pays Bas et acquiert le fournisseur d'accès espagnol Ya, ainsi que l'opérateur mobile autrichien One.
En mars 2008, les médias prêtent à France Télécom l'intention de racheter la société scandinave TeliaSonera[9]. Le nouvel ensemble deviendrait le premier opérateur européen. Cette opération sera abandonnée.
Entente anti-concurentielle entre opérateurs mobiles
Le 1er décembre 2005, la société France Telecom / Orange France a été condamné par le Conseil de la Concurrence à une amende de 256 Millions d'Euros dans l'Affaire de l'entente entre trois opérateurs de téléphonie mobile en France[10].
Pratiques anti-concurentielles dans les DOM
Le 28 juillet 2009 l'Autorité de la concurrence a sanctionné France Télécom / Orange à hauteur de 27,6 millions d'euros pour avoir entravé abusivement le développement de nouveaux opérateurs concurrents dans les DOM (principalement à la Réunion).[11] France Télécom / Orange a utilisé sa position dominante résultant notamment de son ancien monopole pour s'octroyer, de manière déloyale, des avantages sur ses concurrents. Les pratiques relevées par l'Autorité sont :
- un niveau excessif des tarifs ;
- du « winback » ;
- un ciseau tarifaire sur les offres internet haut débit ;
- le maintien de services de restriction d'appel incompatibles avec la présélection d'un opérateur alternatif.
Direction du groupe
directeurs généraux des Télécommunications :
- 1941-1951 : Charles Lange
- 1951-1957 : Jean Rouvière
- 1957-1967 : Raymond Croze
- 1967-1971 : Pierre Marzin
- 1971-1974 : Louis-Joseph Libois
- 1974-1981 : Gérard Théry
- 1981-1986 : Jacques Dondoux
- 1986-1990 : Marcel Roulet
Après la réforme de 1990, présidents du groupe :
- Avant septembre 1995 : Marcel Roulet
- De septembre 1995 au 12 septembre 2002 : Michel Bon
- Du 12 septembre 2002 au 27 février 2005 : Thierry Breton
- Du 27 février 2005 jusqu'en 2012: Didier Lombard
Logos
Ouverture à la concurrence
La transformation de son métier de fournisseur de services publics en situation de monopole à celui de prestataire de services aux consommateurs sur un marché concurrentiel s'est faite progressivement et avec certaines difficultés. Depuis 1998 le marché des télécommunications est en concurrence totale en France conformément aux directives européennes. Toutefois, le coût de l'installation d'une infrastructure de desserte des abonnés étant très élevé, la concurrence n'a pas choisi en dehors du câble et de la fibre optique de construire sa propre infrastructure de terminaison.
Par conséquent, l'ouverture de son marché a reposé en partie sur la mise de son infrastructure à la disposition de ses propres concurrents. Autrement dit, France Télécom a été conduit à laisser ses concurrents utiliser son réseau pour leur permettre de lui prendre ses clients, et a offrir des offres d'accès à ses infrastructures (offres de gros, dégroupage, …).
La contrainte a été pour l'essentiel législative et réglementaire. Le système reposait et repose encore sur l'imposition d'une règle par l'État français ou l'Union européenne. Des encadrements économiques lourds ont été mis en place par le réglementeur (validation des tarifs d'interconnexion, validation des offres tarifaires proposées par France Télécom pour s'assurer que la société ne bénéficie pas d'avantage lié à sa position dominante sur le marché). Un contrôle du strict respect de la règle (entre autres par dénonciation des concurrents) est en place et a conduit France Télécom à être condamnée à plusieurs reprises à de lourdes amendes pour entrave à la libre concurrence.
Dans le cadre de cette réglementation visant à permettre l'essor d'une forte concurrence sur les marchés des télécommunications de l'ensemble des pays européens, la France est le pays où l'ADSL s'est développé le plus rapidement avec un marché très concurrentiel et des tarifs très bas en comparaison avec nos voisins européens.
Actionnaires
France Télécom est une société anonyme dont le capital de 10 457 395 644 euros (au 30 juin 2008) est réparti de la façon suivante[1] :
- Actionnaires institutionnels : 64,3 %
- État français (dont ERAP) : 26,7 %
- Actionnaires individuels : 5,0 %
- Salariés : 3,7 %
- Auto-détention : 0,4 %
Filiales et participations
Principales filiales et participations du groupe France Télécom :
- Orange, opérateur mobile anglais racheté en 2000 au groupe Vodafone. Orange est devenue la holding des activités mobiles de l'opérateur. La plupart des opérateurs mobiles détenus par le groupe France Télécom dans le monde ont adopté la marque unique Orange, tout comme les services aux entreprises et les services d'accès à internet et à la télévision numérique ;
- Orange Business Services,(abrégé officieusement sous le sigle OBS) est la nouvelle identité commerciale (depuis le 1er juin 2006) qui regroupe les solutions et services de télécommunication et de services informatiques dédiées aux entreprises et au secteur public précédemment commercialisés par Orange, Equant, Transpac et France Télécom, ainsi que Etrali, Almerys, EGT, Expertel Consulting, France Télécom Intelmatique, SETIB, Silicomp et Solicia ;
- TP Group, opérateur téléphonique leader en Pologne (opérateur historique) détenue majoritairement par France Télécom et commercialisant des offres de téléphonie fixe, mobile et internet ;
- W-HA, filiale détenue à 100 % par France Télécom qui développe des services d'achats sur internet et internet mobile débités directement sur la facture du client abonné à un fournisseur d'accès (Internet Plus) ;
- NordNet, racheté en 1998 par France Télécom, commercialise des produits et services téléphonie et internet haut débit dans le nord de la France ainsi qu'au niveau national des services d'hébergement et de noms de domaines sous la marque « Le Relais Internet » et des produits sécurité avec « Securitoo » ;
- Etrali, intégrateur de systèmes de vente (trading) et de services réseaux pour la communauté financière, principalement pour les salles de marché ;
- Expertel Consulting, filiale à 100 %, est le pôle conseil aux grandes entreprises et administrations. Les missions de conseil portent sur l'impact des technologies et des innovations pour accroître la performance des entreprises. Les domaines majeurs sont la gestion de la relation client, les processus internes de l'entreprise (Machine to Machine, travail collaboratif), la transformation IP, la performance applicative ;
- IT&L@bs (ex Silicomp-AQL), société de service innovante et technologique cotée en bourse et possédant plusieurs filiales (réseau, ingénierie logicielle, labs). Orange Business Services est devenu actionnaire majoritaire de ce groupe début 2007 ;
- Globecast, filiale détenue à 100 % par France Télécom, est l'un des principaux fournisseurs mondiaux de services de numérisation, d’agrégation, de transmission et de reformatage de contenus audiovisuels destinés à alimenter des plates-formes de télévision par satellite, Télévision Numérique Terrestre, réseaux câblés, TV sur IP, TV sur PC, TV sur mobiles ou encore des réseaux d’Affichage Audiovisuel Dynamique. GlobeCast est présent en Amérique, en Europe, en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient et en Australie au travers dix-neuf points de présence dont quinze téléports et centres techniques ;
- Viaccess, filiale détenue à 100 % par France Télécom qui développe un système de cryptage d'offre télévisuelles numériques ;
- Studio 37, filiale dédiée à la production et l'acquisition de droits cinématographiques, en vue de leur exploitation sur les différents terminaux du groupe (téléphone mobile, internet, télévision) ;
- France Télécom e-commerce, filiale dédiée à la vente en ligne de produits et services téléphoniques (boutiques en ligne de France Télécom et d'Orange) et de produits culturels et technologiques (Alapage, Clust, TopAchat…) ;
- Innovacom, société de capital risque détenue par France Télécom, et finançant des sociétés innovantes dans le domaine de l'informatique, de l'internet et des télécommunications ;
- Sofrecom, société de conseil et d'assistance globale aux opérateurs de télécommunications étrangers dans leurs projets en matière de systèmes d'informations et de télécommunications ;
- France Télécom Marine, réalisation et exploitation des réseaux maritimes de France Télécom (pose de cables et liaisons fibres optiques sous-marine…) ;
- FranceTel, société anonyme, spécialisée dans le crédit. Cette filiale est destinée à proposer des solutions de crédit aux salariés mais également pour les offres de financement de matériel Orange (location PC + accès internet).
Cessions d'actifs
France Télécom a procédé à de nombreuses cessions d'actifs depuis l'année 2003 :
- 2003 : Eutelsat, Telecom Argentina, Wind Telecomunicazioni pour 1,5Mds d'€ environ ;
- 2004 : Noos, BITCO, Orange Danemark, ST Microelectronics ;
- 2005 : Tower Participations/TDF France, Intelsat, France Télécom Câble, MobilCom ;
- 2006 : Pages Jaunes Groupe, France Télécom Mobile Satellite Communications ;
- 2007 : Orange Pays Bas.
Recherche & développement
Article détaillé : France Télécom R&D.Organisation du groupe
Divisions commerciales et métiers
Le groupe est organisé autour de divisions opérationnelles (découpages géographiques), de secteurs d'activités et divisions/fonctions métiers (activités et fonctions support pour le groupe)
- Divisions opérationnelles
- France
- Royaume-Uni
- Espagne
- Pologne
- Europe, Moyen-Orient et Caraïbes
- Afrique, Moyen-Orient et Asie
- Entreprises (monde)
- Secteurs d'activités
- Services de communication résidentiels
- Services de communication personnels
- Services de communication entreprises (Orange Business Services)
- Contenus
- Orange Healthcare (Division Santé)
- Divisions métier/Fonctions transverses
- Secrétariat général
- Marketing stratégique
- Finances
- Réseaux, opérateurs et systèmes d'information
- Ressources humaines
- Transformation du groupe et achats
- Communication et marque
Conseil d'administration (mars 2006)[12]
Administrateurs élus par l'Assemblée générale :
- Didier Lombard, PDG
- Bernard Dufau, ancien PDG d'IBM France
- José-Luis Durán, ancien directeur général du groupe Carrefour
- Charles-Henri Filippi, Président d'Alfina ; ancien Président d'HSBC France
- Claudie Haigneré, Présidente de la Cité des Sciences et de l'Industrie
- Henri Martre, Président d'Honneur de la Société Aérospatiale
- Marcel Roulet, Président d'Honneur de France Télécom
Administrateurs représentant l'État :
- Bruno Bézard, directeur général de l'Agence des participations de l'État
- Jacques de Larosière, conseiller à BNP Paribas
- Henri Serres, vice-Président du Conseil général des technologies de l'information
Administrateurs représentant les membres du personnel :
- Hélène Adam
- René Bernardi
- Jean-Michel Gaveau
Administrateur représentant les membres du personnel actionnaires :
- Stéphane Tierce
Représentant du Comité Central d'Entreprise :
- Jean-Paul Gristi
Secrétaire du Conseil d'Administration
- Henri de Joux
Réorganisations de la partie opérationnelle de France Télécom
En 1980, deux types de directions existent en France : les directions régionales et les directions opérationnelles (DOT) qui sont sous la coupe des premières et supervisent un département. Toutes ces directions dépendent de la Direction générale des télécommunications (DGT). Les établissements opérationnels sont organisés selon le schéma « CCL/Agence/CPE/ » qui va persister une quinzaine d'années. Ce schéma correspond à une vision du cycle de vie de la ligne téléphonique : création en CCL, vente en agence, service après-vente et comptage en CPE. Chacun de ces établissements comprend environ cent-cinquante personnes. À cela s'ajoute des fonctions en back-office : renseignements téléphoniques, centre de facturation.
En 1984, se rajoutent les délégations de zone, échelon intermédiaire entre les directions régionales et la DGT. Ces délégations de zones sont cependant supprimées au bout d'un an d'existence environ. Vers 1987, l'informatisation supprime environ un tiers des postes de travail en back-office. Les personnels ainsi libérés sont affectés aux agences commerciales ou à de nouvelles fonctions (vendeurs) pour vendre des abonnements téléphoniques, des terminaux ou des fax. L'introduction de la TVA et de la première libéralisation, celle des services à valeur ajoutés pour laquelle il n'y aura jamais de concurrents à se déclarer.
En 1992, France Télécom doit mener deux réformes de front. La réforme des classifications remplace sept-cents grades de fonctionnaires par quatre classes et trois niveaux dans chaque classe. Cela engendre une certaine grogne même si la masse salariale augmentera largement plus que ce qui était anticipé. Les directions régionales sont supprimées, les deux à trois-milles personnes qui y travaillaient sont reversées dans des Organismes nationaux de soutien (ONS). En 1998, la quasi-totalité de ces ONS est supprimée.
Une nouvelle réorganisation, en 1995, structure l'entreprise selon trois marchés (résidentiel, petits professionnels et grandes entreprises) pour faire face aux besoins croissants des différents clients, et l'arrivée de la concurrence (SFR). L'organisation est désormais conçue autour des usages des clients et non plus des produits. Les personnels sont donc réaffectés avec changement de métier. En 2000, le marché « petits professionnels », créé en 1995, est supprimé. Il ne semble pas avoir eu de motivation commerciale, organisationnelle ou économique à cette restructuration. Des établissements techniques de taille régionales sont créés. Les agences sont réorganisées doublement sous l'angle géographique (doublement de la surface).
1998 voit le début de la généralisation des intranets au sein de l'entreprise, ainsi que l'explosion d'internet et des offres dans ce domaine. France Télécom fonde Wanadoo et rachète plus d'une centaine de sociétés.
En 2003, les agences sont divisées en deux spécialités (agences spécialisées dans la vente à distance et les agences spécialisées en vente physique). Les tailles géographiques doublent aussi (et le nombre d'agences est divisé par deux).
En 2006 les directions régionales sont réduites à la relation institutionnelle régionale avec un effectif divisé approximativement par dix. Le pouvoir d'organisation de l'activité opérationnelle de l'entreprise est transféré aux directions territoriales. Il y a deux fois moins de directions territoriales que de directions régionales. La taille des établissements gérés par les DT atteint couramment mille personnes.
Les effectifs
Les effectifs passent de 140 000 personnes en 1993 à quelque 190 000 personnes en 2007 après un pic à 220 000 en 2001, cette croissance étant due aux effectifs à l'international.
106 000 employés (56 %) sont en France, 16 % en Pologne, 12 % au Royaume Uni, 2 % en Espagne.
Une modification progressive
Les 140 000 personnes en 1993 sont essentiellement des fonctionnaires français. Il reste moins de 80 000 fonctionnaires en 2006. Les personnes qui ne sont pas sous statut de fonctionnaire, sont en CDI dans le droit de leur pays. La moitié du personnel travaille hors de France.
Le turn over est plus important à compter de 2005. Il s'agit de mouvements entrant d'ingénieurs confirmés qui sont séduits par la relative stabilité de FT par rapport aux SSII. Les départs existent, soit par un système de préretraite pour les fonctionnaires, soit vers des sociétés de haute technologie. Les mouvements internes sont nombreux.
Les métiers
Les fonctions sont :
- La vente pour près d'un emploi sur deux
- Le réseau et les systèmes d'informations, environ 40 000 personnes
- Le marketing
- La recherche et développement
Les rémunérations
En 2006, selon le bilan social officiel de l'entreprise, environ trois employés sur quatre ont perçu une rémunération brute comprise entre 2 150 et 4 150 Euros par mois[13]. La rémunération mensuelle moyenne brute est 2 924 Euros.
Le climat social
Le changement de culture de l’entreprise, tournée désormais vers la rentabilité alors qu’elle compte encore de nombreux employés au statut de fonctionnaire, induit des tensions. Les changements de postes à l’intérieur de l’entreprise sont nombreux (14 000 entre 2006 et 2008). Les suicides liés au travail[14], 6 pendant l’été 2009, posent la question de cette gestion du personnel[15].
Suicides chez France Télécom - Sources[16][17][18] Années 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008/2009 nombre suicidés 28 29 24 taux pour dix mille 2,15 2,49 1,60 taux pour dix mille (moyenne française) 1,78 1,60 Le taux de suicide en 1998 en France est de 2,13 pour dix mille[19]. Le taux dans l'entreprise au début des années 2000 est plutôt élevé, mais il a été très peu médiatisé. Le taux observé en 2008-2009 est faible, comparé aux autres. Il n'en signale pas moins un problème réel, lorsque le suicide est directement lié aux conditions de travail. Le suicidé du 14 juillet 2009 de Marseille notait dans sa dernière lettre : « Je me suicide à cause de mon travail à France Télécom. C’est la seule cause. Urgence permanente, surcharge de travail, absence de formation, désorganisation totale de l’entreprise. Management par la terreur ! »[20] Les témoignages rassemblés depuis la sortie du silence de ce phénomène montre un malaise profond dans de nombreuses équipes[21]. Certains au contraire veulent défendre leur cadre de travail.[22]
Données financières
En millions d'euros - Source : rapports financiers Années 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Chiffre d'affaires 43 026 46 630 46 121 47 157 49 038 51 700 52 960 53 490 Résultat net part du Groupe -8 280 -20 736 3 206 2 784 5 709 4 100 6 300 4 070 La période d'expansion euphorique tous azimuts de la fin du XXe siècle connut le revers de la médaille en 2002. France Télécom fut obligée d'afficher pour la première fois depuis plusieurs décennies un déficit abyssal suite à des investissements hasardeux à l'étranger en vue d'en faire un groupe de taille européenne en préparation de l'ouverture à la concurrence. L'endettement financier net de France Télécom au 30 juin 2008, en normes IFRS s'élève à 38,2 milliards d'euros, soit un ratio dette nette sur marge brute opérationnelle juste inférieur à 2.
Un dividende de 1,40 euro par action au titre de l’exercice 2008 sera versé en juin 2009.
Voir aussi
Liens internes
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Liens externes
- France Télécom - Site institutionnel du groupe
- Orange - Le portail de la marque
- À propos d'Orange - À propos d'Orange
- Vue aérienne du siège de France Télécom, place d'Alleray (Paris XVe) sur Wikimapia
- Article sur les innovations de France Telecom à Sophia Antipolis - Sept 2009
Sources
Notes
- ↑ a et b http://www.orange.com/fr_FR/finance/action-capital/repartition/index.html
- ↑ http://www.boursier.com/vals/FR/FR0000133308-fondamentaux-france+telecom.html
- ↑ La rédaction 01net avec Reuters, « France Télécom : résultats 2008 et changement de nom » sur 01net.com, 2009, 01net. Consulté le jeudi 5 mars 2009
- ↑ La rédaction 01net avec Reuters, « France Télécom : résultats 2008 et changement de nom » sur 01net.com, 2009, 01net. Consulté le jeudi 5 mars 2009
- ↑ Toujours écrit France Telecom, sans accent et/ou sans majuscules, dans le logo et les textes en anglais et hors de la France et DOM/TOM.
- ↑ http://www.lematin.ch/flash-info/france-telecom-100000-salaries-france-etat-actionnaire-quart lematin.ch
- ↑ France Télécom ne veut plus gérer ses cabines téléphoniques
- ↑ Colette Neuville part en croisade contre France Télécom (Article sur Novethic.fr du 23 mars 2004)
- ↑ France Télécom étudie l'acquisition du scandinave Teliasonera (Dépêche AFP)
- ↑ [1]
- ↑ http://www.autoritedelaconcurrence.fr/user/standard.php?id_rub=305&id_article=1190
- ↑ Conseil d'Administration
- ↑ Bilan social[pdf] Les données exactes selon ce document sont : 74,5 % de salariés entre 2 150 et 4 150 euros.
- ↑ Selon le quotidien 20 minutes
- ↑ Bertrand Bissuel, Cécile Ducourtieux, « France Télécom : syndicats et direction n’arrivent pas à enrayer le climat social », Le Monde, 9 septembre 2009, p 13
- ↑ Le Monde du 11 septembre 2009
- ↑ Etudes Drees septembre 2009
- ↑ Calcul utilisé pour le taux 2008-2009 : Nb suicidés sur 18 mois, divisé par 1,5 années, divisé par 100000 (nb personnel), puis multiplié par 10.000
- ↑ Etudes Drees août 2002
- ↑ La Provence du 29 juillet 2009
- ↑ Le Monde du 11 septembre 2009
- ↑ Le Monde du 11 septembre 2009
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