Vendôme

Vendôme
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47° 47′ 37″ N 1° 03′ 59″ E / 47.7936111111, 1.06638888889

Vendôme
Image illustrative de l'article Vendôme
Armoiries
Administration
Pays France
Région Centre
Département Loir-et-Cher
(sous-préfecture)
Arrondissement Vendôme
(chef-lieu)
Canton chef-lieu de Vendôme-1 et Vendôme-2
Code commune 41269
Code postal 41100
Maire
Mandat en cours
Catherine Lockhart
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Vendôme
Démographie
Population 16 807 hab. (2007 INSEE)
Densité 704 hab./km²
Géographie
Coordonnées 47° 47′ 37″ Nord
       1° 03′ 59″ Est
/ 47.7936111111, 1.06638888889
Altitudes mini. 76 mmaxi. 141 m
Superficie 23,89 km2

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Vendôme est une commune française, située dans le département de Loir-et-Cher et la région Centre. Ses habitants s'appellent les Vendômoises et les Vendômois.

Sommaire

Héraldique

Blason de Vendôme

Les armes de Vendôme se blasonnent ainsi : d'argent au chef de gueules, au lion d'azur, armé, lampassé et couronné d'or, brochant sur le tout.

Vue panoramique de Vendôme, vue depuis le château

Géographie

Située sur le Loir, elle est aussi traversée par la ligne SNCF. Grâce au TGV, elle se trouve à seulement 42 minutes de Paris.

Communes limitrophes

Histoire

Vendôme était la capitale du comté de Vendôme, dont l'existence est attestée dès le IXe siècle, et qui deviendra duché au XVIe siècle, puis élection au XVIIIe siècle. À partir de la fin du XIVe siècle, le comté de Vendôme, puis le duché jusqu'à l'accession d'Henri IV au trône, vont appartenir à une branche de la famille royale : les Bourbon-Vendôme. En 1790, la ville devient simple arrondissement et sous-préfecture du Loir-et-Cher, sous la tutelle de Blois. A partir du XIXe siècle, l'arrondissement de Vendôme sera regardé, sous l'influence des travaux d'érudition locale et bientôt de la promotion du tourisme dans la vallée du loir, comme un pays traditionnel : le Vendômois.

On ne peut connaître à quelle époque fut établi le comté de Vendôme. On sait seulement que son territoire comprenait à peu près lancien Pagus vindocinensis ou pays Vendômois, lui-même division de la Civitas Carnutarum ou cité des Carnutes, dont Autricum, qui devint la ville de Chartres[1].

Toponymie

Gaulois vindos = blanc et 2d élément obscur, terme de nom propre, ou suffixe superlatif gaulois samo = le plus.
Pagus Vindocinensis, Ve s. (Fortunat, ) ; Vindocinense oppidum, Ve s. (Vita Sancti Beati) ; Vindocino, vers 590 (Grégoire de Tours, Histoire des Francs, Liv. IX, ch. 20) ; Vindis, Vidocinus, VIe s. (monnaie mérovingienne) ; Vindusnisus pagus, VIIIe s. (Capitulaire Carolingien) ; Vindocinum, 833 (Cartulaire Vendômois de Marmoutier, charte 1A, don du comte Troanus) ; Vindocinum, Xe-XVIIIe s. (Cartulaire de Vendôme, passim) ; Vendosme, XIIIe-XVIIe s. (Archives Nationales-P 601 et ss) ; Vendome, 1254 (Bibliothèque nationale de France-Manuscrit Français 18648, Rôle dArmes Bigot, fol. 39) ; Vendosme, vers 1300 (Bibliothèque nationale de France-Manuscrit Français, Baluze 59, fol. 21, n° 639) ; Vendome, vers 1300 (Bibliothèque nationale de France-Manuscrit Français, Baluze 59, fol. 21, n° 641) ; Vendosme, 1311 (Archives Nationales-P 1311, fol. 134) ; Vendôme, ville, 1740 (Bibliothèque Municipale dOrléans, Manuscrit 995, fol. 256) ; Vendome, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; Vendosme Régénéré, pluviôse an 2 (Délibération du Conseil Général de la Commune, application du décret du 16 octobre 1793 = 25 vendémiaire an 2) ; Vendôme, 1811 (Cadastre).
Vendôme possédait 4 paroisses ; 2 intra-muros : Saint-Martin et La Madeleine, et 2 extra-muros : Saint-Bié ou Bienheuré, et Saint-Lubin.
La collégiale Saint-Georges était considérée comme paroissiale pour les habitants du château elle était établie.
Le 5 mars 1791, la paroisse de La Trinité est formée par la réunion de celles de Saint-Bié et de Saint-Lubin, supprimées ; le décret du 19 mai 1791 supprime les 4 paroisses ayant existé jusqualors et la paroisse de La Trinité devient léglise paroissiale.

Au creux de la vallée du Loir

À la préhistoire, le Loir divisé en plusieurs bras favorise limplantation humaine, bientôt suivie dun habitat troglodyte creusé dans le coteau, rive gauche. Toutefois, peu dinformations viennent préciser la forme du peuplement originel vendômois. La première mention écrite de « Vendôme » (« ...cum castellis Duno vel Vindocino... ») remonte au traité dAndelot signé en 587.

La Trinité de Vendôme, une abbaye puissante dès le XIe siècle

Sur le promontoire rocheux méridional se situe le donjon primitif du château de Vendôme. Il a probablement succédé au XIe siècle à un castrum romain lui-même précédé par un oppidum gaulois. Labbaye de la Trinité fondée en 1032 et léglise primitive Saint-Martin concentrent autour delles un premier groupement dhabitations.

En 1032, lavènement de Geoffroy Martel, fils de Foulque Nerra, comte dAnjou, marque le début de linfluence politique angevine sur le comté de Vendôme. Au cours de la seconde moitié du XIIe siècle, la ville passe tour à tour aux mains dHenri II Plantagenêt et de Philippe Auguste. Lenjeu territorial de luttes incessantes amène, sans aucun doute, au cours du XIVe siècle, les comtes de Vendôme et de Blois à délimiter leurs domaines respectifs.

Vendôme prend part à lhistoire nationale, pendant les deux mois de procès dun des pairs de France. En effet, en 1458, au château, Charles VII fait dresser un « lit de justice ». Le duc dAlençon Jean II de Valois y est condamné pour collusion avec les Anglais. En accueillant ce tribunal, le comte Jean VIII marque ainsi sa fidélité et son soutien au roi.

Labbé Odéric est le premier, en 1066, à obtenir le titre de cardinal. Ce lien direct et privilégié de labbaye envers la papauté demeure jusquà la Révolution. Labbé Geoffroy Ier (abbé de 1093 à 1132) affirme le rayonnement de labbaye, notamment par son action décisive lors de la querelle des investitures. Il permet au pape Urbain II de reprendre sa position. Cette puissance nest pas sans créer régulièrement des tensions avec les comtes de Vendôme, qui sont réglées par un accord en 1185.

Au XIIIe siècle, les fortifications

Une enceinte fortifiée vient doubler la protection du Loir, fossé naturel plus ou moins canalisé. La tradition situe cette édification après 1227, sur décision de Blanche de Castille et de son jeune fils Louis IX, venus chercher aide et protection auprès du comte Jean IV. Vendôme compte alors trois paroisses : Saint-Martin ainsi que Saint-Bienheuré et Saint-Lubin dans les faubourgs sud de la ville.

Du XIVe siècle au XVIe siècle, la famille des Bourbon-Vendôme

En 1371, après la mort du comte Bouchard VII et de sa fille Jeanne de Vendôme, Catherine de Vendôme, leur sœur et tante, hérite du comté de Vendôme. Son mariage avec Jean de Bourbon-la-Marche donne naissance à la Maison de Bourbon-Vendôme.

Cette dynastie marque lhistoire du comté puis duché à partir de 1515. Ainsi, la comtesse Marie de Luxembourg (1462-1546), fille de Pierre de Luxembourg et de Marguerite de Savoie, après la mort de son époux François de Bourbon, joue un rôle de mécène durant un demi-siècle. Elle préside à lembellissement de la chapelle Saint-Jacques, la porte Saint-Georges, la collégiale du château et la reconstruction de léglise Saint-Martin.

Le 20 octobre 1548, Jeanne dAlbret (1528-1572) épouse Antoine de Bourbon (1518-1562), deuxième duc de Vendôme. Protestante, elle marque ses courts séjours en terre catholique vendômoise. En 1562, des huguenots profanent et pillent la collégiale Saint-Georges. Saccagée en 1793, cette véritable nécropole des Bourbon-Vendôme, au cœur de leur château, nest aujourdhui plus que ruines. Henri IV va quant à lui faire le siège du château et de la ville alors aux mains des ligueurs catholiques en novembre 1589.

En 1623, César de Bourbon, duc de Vendôme, fonde le collège des Oratoriens qui deviendra plus tard le lycée Ronsard, et dont une partie des bâtiments hébergent l'hôtel de ville et l'office du tourisme actuels.

Au XVIIe siècle, la ville intra-muros souvre

Mal entretenues, malmenées par les crues du Loir, les fortifications perdent leur intérêt défensif. Peu à peu, les Vendômois « investissent » les rives extérieures de la ville close. Au sud, le château souvre lui aussi par le percement dune nouvelle porte dentrée principale (porte de Beauce) et laménagement dune rampe le reliant directement à la ville. Plusieurs congrégations religieuses installent leur enclos dans le centre (oratoriens) et le long du faubourg nord (capucins, ursulines, calvairiennes).

Au XVIIIe siècle au cœur de lhistoire révolutionnaire

Située à plus de 170 km de Paris, distance jugée nécessaire pour la sérénité dun tribunal en période révolutionnaire, Vendôme reçoit la Haute Cour de justice pour le procès de Gracchus Babeuf, Augustin Darthé et de leurs partisans. Finalement, les débats houleux qui animent, pendant plus de sept mois, les audiences (et la ville !) conduisent à lexécution des deux principaux accusés et à la déportation de la plupart de leurs sympathisants. 1796 signe larrêt des meneurs de "La Conjuration des Égaux" mais leurs idées trouveront un renouveau après la Révolution de 1830.

Les transformations du XIXe siècle

Au début du XIXe siècle, les bâtiments de lancienne abbaye bénédictine accueillent une caserne de cavalerie de 800 hommes. Trois nouveaux ponts (ponts du quartier de lAbbaye et de lIslette) et la rue de lAbbaye sont ainsi établis pour relier ce quartier Rochambeau qui occupe près dun quart de la superficie du centre historique. De 1858 à 1896, des rues sont progressivement alignées (façades reconstruites et voies élargies). La décision de détruire léglise Saint-Martin, en partie ruinée en 1857, dote le cœur de Vendôme dune place tandis que les faubourgs laissent encore la part belle aux petits maraîchages. La voie de chemin de fer réalisée de 1864 à 1867 marque, à lépoque, la limite nord de lurbanisation de Vendôme.

Le bombardement du 15 juin 1940

Un lourd bilan humain (89 morts et plus de 200 blessés) marque cet évènement violent. La physionomie du centre historique est bouleversée. Environ quatre hectares sont détruits par le bombardement et lincendie qui sen suivit. Le tribunal, le logis du gouverneur ainsi que de nombreuses maisons à colombages ont disparu. De nos jours, il reste encore une soixantaine de maisons à pans de bois bien souvent cachés derrière des enduits.

Reconstructions et développements au XXe siècle

Près dun quart du centre-ville de Vendôme doit être reconstruit après lincendie causé par le bombardement du 15 juin 1940. La forte demande en logements qui caractérise la France daprès-guerre est à Vendôme satisfaite par le développement dhabitations sur de vastes plaines agricoles au nord, entre la voie ferrée et le coteau. De 1959 à 1966, les Rottes (une rotte, ou rote, en vieux français, est un petit sentier tracé par le passage répété d'animaux sauvages) vont totaliser 1 442 logements collectifs et 477 logements individuels sur 83 hectares. Dans ce nouveau quartier, léglise Notre-Dame mérite lattention par son volume intérieur. De plan ovale, elle est surmontée dune coupole, mince voile de béton (7 cm dépaisseur) sur 800 m2.

De grandes artères sont percées pour gérer les flux de circulation : lavenue Gérard-Yvon (en direction du Mans) en 1967, le boulevard Kennedy de 1978 à 1980 et la déviation de la route nationale 10 (Bordeaux Paris) en 1976.

La ville aujourdhui

Depuis les années 1980 - 1990, le développement de la ville se poursuit en franchissant le coteau méridional qui constituait jadis une barrière naturelle. Des opérations durbanisation sont alors menées au sud, dans le quartier des Aigremonts (étymologiquement les « collines escarpées »). Elles équilibrent la répartition de la population et des activités sur la commune qui totalise 18 500 habitants, au cœur d'un bassin de vie de plus de 30 000 habitants.

Laménagement dune gare TGV en 1990, qui place Vendôme à 43 minutes de Paris, sest accompagné dune mutation importante du tissu économique. Elle sarticule autour de trois pôles industriels distincts : aéronautique, électroménager et automobile. Grâce à son offre de commerces et services diversifiée et son dynamisme culturel et associatif, Vendôme saffirme comme un pôle régional de développement rayonnant sur une aire de 70 000 habitants.

Saveurs et savoir-faire

Les Coteaux du Vendômois

Si la vigne est toujours présente en Vendômois, elle a progressivement perdu sa place dhonneur au profit des champs de céréales. Ce sont près de 90 % du vignoble qui ont été arrachés après la Seconde Guerre mondiale. Mais depuis lobtention de lAppellation d'origine contrôlée "Coteaux du Vendômois" en 2001, les viticulteurs peuvent désormais jouer la carte « terroir ». Le Pineau d'Aunis, sil est un cépage capricieux, nen donne pas moins un vin à la saveur poivrée caractéristique : le "gris" frais. Le terroir s'exprime aussi au travers des rouges, fruits de l'assemblage de Pineau d'Aunis, Pinot noir et Cabernet franc. Le Chenin blanc est lautre heureuse surprise de ce terroir le silex affleure. On en tire un vin sec, aux arômes dagrumes, à déguster avec un poisson ou un fromage de chèvre de pays. La meilleure façon de découvrir ce vignoble est encore de se rendre sur la pente des Coutis maison de vigne, jardin ampélographique (démontrant la science de la vigne), verger et table dorientation vous emmènent au cœur de cette mémoire locale. Avec, en prime, une vue imprenable sur Vendôme.

Ville-jardin et jardins en ville

Vendôme conserve depuis le XVIIe siècle un patrimoine unique despaces verts qui lui vaut d'être classée ville fleurie "4 fleurs" et qui lui a permis de remporter le "Grand Prix national du fleurissement" pendant 10 années consécutives.

Dans le parc Ronsard et le parc du château, de nombreux arbres, certains plus de deux fois centenaires, ont un intérêt botanique. Le platane planté en bord de Loir en 1759 et le cèdre du Liban, au château depuis 1807, sont les plus célèbres dentre eux.

La direction de lenvironnement et des espaces verts de la ville maîtrise depuis longtemps lart de la "mosaïculture". Ces véritables fresques florales renouvelées au fil des saisons peuvent être admirées près du square Belot, en bord du Loir et dans le jardin de la bibliothèque. Par ailleurs, plusieurs collections sont rassemblées (sauges et plantes odorantes dans la cour du cloître de la Trinité). Une leçon de botanique en plein air soffre ainsi aux amateurs, dans quelques-uns des jardins publics de Vendôme.

Les festivals et spectacles

Tout au long de lannée, vous avez le choix parmi un grand nombre de manifestations :

  • Au printemps, "Prokino" festival du cinéma germanophone et le festival international de guitares ; lété une saison de spectacles en plein air rythmée notamment par "Les Promenades photographiques", les rencontres de conteurs et "Les Promenades musicales en pays de Vendôme", nouveau festival organisé par lEnsemble orchestral de Paris, qui permet la formation de jeunes chefs dorchestre.
  • En juillet, les amateurs d'opéra peuvent écouter les jeunes chanteurs et jeunes chefs d'orchestre de L'Académie Lyrique.
  • En octobre, Vendôme vit au rythme des Rockomotives, festival de musiques actuelles reconnu pour son sens de la découverte. En décembre, retrouvez le "Festival du film" qui récompense les meilleurs courts et moyens métrages français et européens.
  • La saison culturelle de Vendôme bénéficie enfin des atouts techniques de la salle de théâtre "Le Minotaure" conçue par Gaëlle Péneau et inaugurée en 2002. Dune capacité de 760 fauteuils, ce lieu accueille chaque année plus de 10 000 spectateurs.
  • Tout au long de l'année, les mélomanes de Vendôme et du Vendômois peuvent rencontrer leurs compositeurs et interprètes favoris au cours des concerts organisés par les Amis de la Musique en Vendômois.

Les marchés

Chaque vendredi en centre-ville et chaque dimanche dans le quartier des Rottes. Au centre-ville, les producteurs et maraîchers sinstallent sous le marché couvert construit dans le pur style Baltard, ainsi que dans les rues et places adjacentes. Pour le marché des Rottes, ils s'installent avenue Georges-Clemenceau.

Le patrimoine

Lhôtel de ville

Le duc César de Vendôme fonde en 1623 un collège quil confie à des oratoriens (congrégation religieuse établie en France au XVIIe siècle). Cet édifice change plusieurs fois de nom ; école militaire royale à la fin du XVIIIe siècle, il devient le lycée Ronsard en 1930. En 1969-1970, un nouveau lycée est construit au nord de la ville. Les anciens locaux, inoccupés, sont aménagés en 1982 pour accueillir lhôtel de ville. De 1639 à 1777, briques et pierres sont assemblées selon lesthétique polychrome de larchitecture classique française. Conçues dans laxe du portail dentrée, rue Saint-Jacques, les façades ordonnancées de la cour dhonneur, en sont le plus beau témoignage. Honoré de Balzac (1799-1850) fut élève durant sept années, au début du XIXe siècle au collège de Vendôme. La tradition veut quil effectue ses punitions, enfermé dans un réduit de lancien hôtel du Bellay, connu aujourdhui sous le nom dhôtel du Saillant, et qui abrite loffice de tourisme.

La chapelle Saint-Jacques

Dès le XIIe siècle, ce lieu accueille des pèlerins en chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Cette chapelle de style gothique flamboyant résulte de transformations entreprises aux XVe siècle et XVIe siècle. À partir de 1623, les Oratoriens, enseignants au collège situé à proximité, en font la chapelle de leur établissement. Désaffectée à la Révolution française, elle devient magasin militaire puis salle de spectacle. Elle est rendue au culte en 1826, pour le collège, puis lycée de Vendôme, devenu lycée Ronsard en 1930. Le lycée ayant été transféré dans le quartier des Rottes en 1972, la chapelle Saint-Jacques a été retransformée et aménagée, et elle accueille des expositions et des concerts depuis 1982.

La rue du Change doit son nom au bureau de change attesté en 1354. Élargie au XIXe siècle, la rue devient piétonnière en 1978. La poste centrale actuelle sest installée en 1956 dans un ancien grand magasin « Les Nouvelles Galeries » construit au début du XXe siècle.

La tour de lIslette

La tour de lIslette fait partie des fortifications, construites au XIIIe siècle en bord du Loir. À partir du XVIIIe siècle, la tour comme les autres ouvrages défensifs sont délaissés, en partie abattus et réutilisés par les Vendômois.

Au fil des siècles, les nombreuses crues du Loir endommagent les murs denceinte et les ponts alors en bois. Près de la tour de lIslette, le pont Chartrain est ainsi reconstruit en pierre en 1691.

Lancien couvent des Cordeliers

Cest au XIIIe siècle, après le départ des moines templiers, que ce couvent devient un des plus importants établissements de lordre des Cordeliers.

En 1589, lors du siège de la ville par Henri IV, le couvent est pillé en représailles à lesprit de résistance envers les huguenots instigué par les Cordeliers.

Après la Révolution, des religieuses bénédictines du Calvaire achètent et agrandissent le couvent pour y installer une maison déducation. À partir de 1971, lhôpital de Vendôme, propriétaire des lieux depuis 1964, y gère une maison de retraite.

Lactuelle place de la Liberté, prend son nom en 1913. Cette ancienne petite île cultivée est supprimée par la déviation du Loir pour accueillir un champ de foire.

La pente des petits jardins

Ces prairies humides au Moyen Âge vont recevoir au XIXe siècle les décombres de la ville. Finalement ce terrain en bord du Loir est réhabilité et devient le square Belot en 1898. Les militaires, installés dans labbaye de la Trinité, construisent les ponts de lIslette et du Quartier pour désenclaver leur caserne.

Sur la pente des petits jardins, chaque année, de nouvelles scènes florales sont composées en mosaïculture. Tous ces parcs et jardins participent à la recherche de qualité et de diversité du fleurissement de Vendôme.

La porte deau

Cette porte, fortifiée au cours de la fin du XIIIe siècle et au XVe siècle, est aussi appelée arche des Grands Prés, du nom des terrains qui lenvironnent. Dès le Moyen Âge, la quantité deau du Loir est contrôlée pour alimenter les moulins de la ville. Ainsi, un barrage a été maçonné par les moines de la Trinité pour assurer le débit nécessaire à leur moulin dénommé « moulin Perrin ». Pierre de Ronsard (1524-1585) cite la vallée du Loir et le Vendômois dans ses écrits. Ce poète de la cour est au manoir de la Possonière, sur la commune de Couture-sur-Loir, à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Vendôme.

Le chevet de la Trinité

Abbaye de la Trinité, chevet vu depuis le Loir

Labbaye bénédictine de la Trinité possède une église dès lépoque romane. En 1271, cet édifice est jugé délabré par les moines qui décident de le reconstruire. Un nouveau chœur est édifié vers 1308. Lharmonie des proportions et les larges baies ornées de motifs en trèfles sont représentatives de larchitecture gothique rayonnante.

Il semble que, dès le XIIe siècle, labbé cardinal ait eu une demeure séparée des dortoirs communs des moines. Lédifice actuel correspond à une partie de lensemble des logis construits au XVe siècle dans le style gothique flamboyant.

La rue de lAbbaye nexiste que depuis le début du XIXe siècle après le démantèlement du monastère. Le pont de labbaye terminé en 1859 va fixer le tracé de cette ancienne impasse.

Le quartier Rochambeau

En 1791, les bâtiments de labbaye de la Trinité sont mis en vente. Les locaux abritent un tribunal, des prisons et la sous-préfecture. Cest en 1802 que sétablit un quartier de cavalerie prenant le nom de quartier Rochambeau en 1886. Près de trente bâtiments (écuries, manèges, magasins...) vont être progressivement construits. Le 20e Chasseurs à cheval, décimé en 1914, termine la liste des régiments stationnés à Vendôme. La gendarmerie, dernier occupant des lieux, est réinstallée à proximité immédiate, depuis 1996.

La chapelle primitive est construite dès la fondation de labbaye au XIe siècle. Les larges baies de sa façade sud ont été percées à la Révolution pour mieux éclairer le réfectoire créé pour des prisonniers. La salle garde dailleurs cette fonction de cantine au XIXe siècle au sein du quartier de cavalerie. Cest à larrière de lédifice que lon peut voir les baies dorigine murées ainsi que des colonnes-contreforts.

La cour du Cloître

Le cloître (du latin claustrum : clôture) est un espace réservé à la méditation des moines. Il est au cœur du fonctionnement de cette abbaye bénédictine et comprend : le dortoir, le réfectoire et le logis des hôtes. La cuisine circulaire (comme à Fontevraud) et laile sud ont été remplacées par un bâtiment plus imposant, nécessaire à laccueil des moines bénédictins mauristes au XVIIIe siècle. Seule la partie nord de la galerie du cloître, le long de léglise, a survécu à la démolition décidée par larmée en 1907.

La salle capitulaire est le lieu de réunion quotidien des moines. Un des murs de la salle est orné de très belles fresques (fin XIe siècle début XIIe siècle) découvertes en 1972 derrière un mur du XIVe siècle. "La Pêche miraculeuse" (Jean 21, 1-14) demeure la plus belle de ces scènes illustrant des événements survenus après "La Résurrection du Christ".

La façade de la Trinité

En 1508, la virtuosité du maître dœuvre, Jean Texier dit Jean de Beauce, sallie à celle des sculpteurs pour réaliser la façade de labbatiale de la Trinité. Cet "embrasement sculpté" est un des chefs-dœuvre de lart gothique flamboyant. Le clocher de léglise constitue aussi un édifice exceptionnel construit au XIIe siècle. Il ressemble au clocher sud de la cathédrale de Chartres qui lui est contemporain.

Les maisons en pans de bois

De nombreuses maisons médiévales du centre de Vendôme sont en pans de bois, mode de construction économique encore utilisé aux XVIIIe siècle et XIXe siècle. Datée de la fin du XVe siècle, la maison Saint-Martin est constituée dun assemblage de poteaux de bois reposant sur des sablières (poutres horizontales). Au rez-de-chaussée, quatre sculptures représentent, de gauche à droite : saint Martin, saint Jacques, saint Jean-Baptiste et saint Louis.

Jean-Baptiste Donatien de Vimeur, futur maréchal de Rochambeau, est à Vendôme le 1er juillet 1725. Sur la place Saint-Martin, sa statue, érigée en 1900, témoigne dun des nombreux faits darmes de ce militaire de carrière. Aux côtés de George Washington, Rochambeau concourt à la victoire de Yorktown en 1781, pour la cause de lindépendance américaine.

Léglise Sainte-Marie-Madeleine

Le 2 juin 1474, Jean VIII, comte de Vendôme, fonde léglise Sainte-Marie-Madeleine avec le soutien de ses habitants et notamment des confréries de vignerons et jardiniers cultivant de nombreuses terres maraîchères alentour. Si lédifice est daté du XVe siècle, son intérieur a été restauré au XIXe siècle et présente un bel ensemble de vitraux de latelier Lobin de Tours. Lorigine de lhôpital qui jouxte la place de la Madeleine se situe vers 1620 - 1623 lorsque lhôtel-Dieu est transféré en ce lieu par César de Vendôme. Comme tous les autres, cet établissement religieux est laïcisé à partir de 1905, tout en continuant à être une église paroissiale.

La bibliothèque

Dessiné par larchitecte Édouard Marganne, cet édifice est construit, de 1866 à 1868, pour abriter la bibliothèque, le musée et la société archéologique. Épargné par le bombardement de juin 1940, le bâtiment va alors devenir lhôtel de ville. Les collections du musée rejoignent labbaye de la Trinité en 1953. Après aménagement, la bibliothèque occupe seule depuis 1986 les locaux tandis que lhôtel de ville trouve place dans lancien lycée Ronsard.

Gervais Launay (1804-1891), professeur de dessin au collège de Vendôme, passionné dhistoire et darchéologie, a réalisé des aquarelles qui sont reprises pour illustrer les pupitres de ces deux circuits. Ses œuvres originales sont conservées à la bibliothèque de Vendôme.

La chapelle Saint-Pierre-la-Motte

Cette chapelle du XIe siècle appartenait à un prieuré dirigé par des moines de Saint-Georges-des-Bois. Vendue en 1791 et transformée plusieurs fois, il ne subsiste semble-t-il quun tiers de lédifice. Lespace intérieur correspond à la sobriété extérieure de ce petit édifice roman qui constitue, de nos jours, un des plus anciens monuments de Vendôme.

Rochambeau.jpg

Lancienne église Saint-Martin

La tour Saint-Martin est lancien clocher dune église qui occupait presque tout lespace de la place actuelle. Après la Révolution, de nombreuses transformations ont affaibli la structure de lédifice et la voûte seffondre en 1854. Léglise est finalement démolie et son clocher (fin XVe siècle, début XVIe siècle) est converti en beffroi. Le carillon de la tour Saint-Martin évoque les seules villes détenues au XVe siècle par le dauphin Charles VII : "Orléans, Beaugency, Notre-Dame de Cléry et Vendôme…"

La place du marché

Autrefois place du Pilori, lieu dexécution publique supprimé au XVIe siècle, la place du Marché nest à lorigine quune rue élargie. Pour remédier aux problèmes de circulation causés par le marché, la ville achète et démolit des maisons. Lactuelle halle couverte est inaugurée en 1896 et vitrée en 1981.

Le quartier de la reconstruction : le 15 juin 1940, Vendôme est bombardée. Un incendie endommage la porte Saint-Georges et détruit les constructions sur près dun quart du centre-ville. La physionomie de ce quartier est redessinée par larchitecte Jean Dorian qui calibre les rues aux exigences du trafic automobile.

La porte du Pont neuf

Le pont de bois qui reliait la ville close à la basse-cour du château au XVIIIe siècle disparaît faute dentretien. La porte du Pont neuf commande cet accès. Elle est le seul témoin de ce point de passage entre les deux enceintes fortifiées.

Lors de la mise à sac de Vendôme le 19 novembre 1589, cest par cette porte que sengouffrent les troupes dHenri IV prenant la ville après leur assaut victorieux du château.

La porte Saint-Georges

Cette porte est la seule encore en place parmi les quatre qui contrôlaient laccès dans la ville. En 1467, le comte Jean VIII la concède à perpétuité aux échevins qui décident dy tenir leur assemblée.

La porte est ornée dun décor de médaillons au XVIe siècle. Les réunions du conseil municipal et les mariages sy déroulent de nouveau depuis sa restauration en 1959 suite à lincendie lié au bombardement de 1940.

La maison "Fisseau", à côté de la porte Saint-Georges, date de 1947. Albert Fisseau, charpentier compagnon du devoir, a réalisé cette maison à pans de bois dont une des lucarnes est très ouvragée.

Le château au XVIIe siècle

Une gravure du château au XVIIe siècle permet de visualiser lampleur des aménagements commandés par le duc César de Vendôme. Ce dernier fait réaliser une rampe daccès et une porte dentrée pour ouvrir le château vers lextérieur. Des vastes logis construits deux siècles plus tôt, il ne reste que la base des tours qui dominent la rampe.

En contrebas, la rue Ferme constitue lancienne basse-cour du château, sorte de couloir de sécurité contrôlé par des portes fortifiées. Les demeures de la rue sont pour la plupart danciennes maisons des chanoines de la collégiale du château.

Lancienne collégiale Saint-Georges

La collégiale du château abrite, de sa fondation au XIe siècle jusquau XVIIe siècle, les tombeaux des comtes et ducs de Vendôme, notamment ceux de Jeanne d'Albret et dAntoine de Bourbon, parents dHenri IV. Malheureusement, le démantèlement du château, après la Révolution, va de pair avec celui de ce sanctuaire des Bourbon Vendôme, déjà mis à mal par deux assauts (en 1562 par les huguenots et en 1793 par les révolutionnaires). Les haies difs (plantées en 1935) matérialisent in situ le plan de lédifice.

Lenceinte médiévale du château

Le premier point fortifié au XIe siècle est un donjon quadrangulaire situé à la pointe nord-ouest du promontoire rocheux (à lextérieur du parc actuel, dans une propriété privée appelée La Capitainerie). Lenceinte médiévale, dont les murs sont encore en partie visibles, date du XIIe siècle. La tour de Poitiers, tour maîtresse, domine toujours par sa taille cet ancien dispositif, renforcé au XIVe siècle. Délaissé par les ducs de Vendôme, le château est rattaché à la couronne en 1712 mais nen obtient pas plus dattention. En 1791, la ruine du château est confirmée par sa vente à divers propriétaires. Le cèdre majestueux, planté en 1807, témoigne de son renouveau en tant que parc dagrément. En mars2001, leffondrement dune tour et dune partie du mur denceinte explique de nos jours la position de vestiges à mi-pente du talus.

Personnages célèbres

Honoré de Balzac, peint par Maxime Dastugue d'après Louis Boulanger
  • Nominoë : alors qu'il est en campagne aux confins de l'Anjou, le premier Roi de Bretagne meurt à Vendôme le 7 mars 851. Une plaque apposée au château de Vendôme par l'association Dalc'homp Soñj commémore cet évènement.
  • Geoffroy (Gaufridus ou Goffredus) II, dit Martel (Geoffroy II d'Anjou: le 14 octobre 1006, mort le 14 novembre 1060, fut comte de Vendôme de 1032 à 1056, comte d'Anjou de 1040 à 1060 et comte de Tours de 1044 à 1060. Il était de la famille des Ingelgeriens et fils de Foulque III Nerra, comte d'Anjou, et d'Hildegarde.
  • Pierre de Ronsard : il est en 1524 au manoir de la Possonnière sur la commune de Couture-sur-Loir. Ce poète de la cour apprécie la vallée du Loir et le Vendômois, berceau cher à son cœur car théâtre de ses amours avec la belle Cassandre.
  • Honoré de Balzac : il évoque dans Louis Lambert ses sept années dinternat au collège de Vendôme (actuel hôtel de ville). Ce livre nous fait découvrir la rigueur de la discipline, sans doute héritée du statut passé décole militaire royale. Balzac est alors « lécolier le moins agissant, le plus paresseux, le plus contemplatif et partant le plus puni ». Les réprimandes sont alors plus ou moins sévères : férule, pensum recopié dans les « culottes de bois », surnom donné aux lits fermés des dortoirs.
  • Louis Ier de Bourbon-Condé : à Vendôme le 7 mai 1530 général huguenot à l'origine de la maison de Condé.
  • Henri IV : le troisième duc de Vendôme, fils de Jeanne d'Albret et dAntoine de Bourbon, attaque son château puis la ville pour soumettre les Ligueurs catholiques vendômois. Cet événement de novembre 1589 a marqué la mémoire collective locale. Le gouverneur Maillé de Bénéhart et un moine Cordelier sont dailleurs exécutés pour leur rébellion.
  • Le duc César de Vendôme : ce fils naturel de Gabrielle d'Estrées et d'Henri IV, est souvent au cœur de diverses intrigues d'état. Grand amiral de la Flotte et gouverneur de Bretagne, il partage son temps entre Paris et ses châteaux dAnet et de Vendôme. Il est à lorigine de grands travaux locaux tels que la fondation du collège des Oratoriens (actuel hôtel de ville) et laménagement du château. Il décède dans son hôtel particulier parisien, édifice qui donna plus tard, bien que détruit, son nom à la place Royale connue actuellement pour ses joailliers, la place Vendôme.
  • Jean-Baptiste Donatien de Vimeur : futur maréchal de Rochambeau (en 1791) est le 1er juillet 1725 à Vendôme. Militaire de carrière, il concourt à la victoire de Yorktown, en 1781, aux côtés de George Washington, décisive pour lindépendance américaine. Il est enterré au cimetière de Thoré-la-Rochette, non loin du château familial.
  • Pierre Honoré Robbé de Beauveset (1714-1794), poète libertin français qui naquit à Vendôme.
  • Dom Jacques Le Clerc, prieur à Vendôme à l'époque de Guillaume Bouzignac et de Mersenne.
  • Gracchus Babeuf, révolutionnaire français, guillotiné à Vendôme le 27 mai 1797 (8 prairial an V).
  • Charles Le Myre de Vilers, le 17 février 1833 à Vendôme, gouverneur de la Cochinchine française.
  • René Desvaux, le 8 septembre 1921 à Vendôme, Résistant et déporté le 16 avril 1943 par le transport I93 parti de Compiègne pour le K.L. de Mauthausen. Affecté au Kommando de Loibl PAss le 2 juin 1944. Transféré à Hartheim et assassiné par gaz le 27 septembre 1944.

Le musée de Vendôme

Les collections permanentes

Elles sont présentées dans une partie des bâtiments de lancienne abbaye de la Trinité. L'accès aux deux premiers étages se fait par un escalier en pierre du XVIIe siècle qui menait au dortoir des moines.

Les collections resituent Vendôme et ses environs, tant dans le domaine géologique qu'archéologique. Des métiers anciens, parfois disparus, sont évoqués dans la salle d'ethnologie à partir d'outils : tanneurs, gantiers, sabotiers. Dans le domaine des beaux-arts, le musée conserve quelques pièces remarquables : harpe de Marie-Antoinette, table du procès de Gracchus Babeuf.

  • Œuvres picturales :Décors peint par ou d'après[2] Nicolas Prévost provenant du château de Richelieu, tableau de Willem van der Aelst: Nature morte datée et signée de 1663, tableau de l'école de van der Meulen représentant Louis XIV, tableaux de Georges-Antoine Rochegrosse. par des peintres non identifiés du XVIII siècle: Portrait de Lady Charlotte, Portrait de Marie-Thérèse de Saulx.
  • La salle consacrée aux faïences révèle d'importantes productions de Rouen et Nevers.

La salle d'expositions temporaires

Elle permet d'organiser, de façon régulière, des manifestations abordant l'histoire, l'ethnologie, la modeUn espace, spécialement dédié à l'art contemporain, rend possible, chaque année, un nouvel accrochage consacré à des artistes de renommée internationale.

  • Mai -Septembre 2008: Antoni Tapies.
  • 2008-2009: L'abbaye de la Trinité, le temps de la splendeur.
  • 2008-2009: La forêt, l'arbre et la feuille.

Le sculpteur Louis Leygue

Titulaire d'un prix de Rome en 1931, il a fait don d'un grand nombre de sculptures, médailles et dessins, ces derniers présentés au public par alternance. Dans léglise Notre-Dame-des-Rottes, lautel, les fonts baptismaux et le lutrin ainsi que certains décors muraux ont été créés par Louis Leygue vers 1968.

Le service éducatif

Il propose des ateliers pédagogiques pendant le temps scolaire et des cours darts plastiques le mercredi.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
septembre 2008 mars 2014 Catherine Lockhart PS Maire & Conseiller général du canton de Vendôme-1
mars 2008 août 2008 Daniel Chanet PS Maire
mars 2001 mars 2008 Daniel Chanet PS Conseiller général du 1er canton de Vendôme
mai 1994 mars 2001 Daniel Chanet PS Conseiller général du 1er canton de Vendôme
mars 1989 mai 1994 Daniel Chanet PS -
1970 1989 Robert Lasneau DVD -
1953 1970 Gerard Yvon SFIO Député de 1962 à 1968 Conseiller Général de ? à 1970
- - Jean Collin - -
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique

Daprès le recensement Insee de 2007, Vendôme compte 16 807 habitants (soit une diminution de 5 % par rapport à 1999). La commune occupe le 540e rang au niveau national, alors qu'elle était au 503e en 1999, et le 3e au niveau départemental sur 291 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Vendôme depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 1975 avec 17 952 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 6 226 7 555 7 128 6 997 7 771 8 206 9 470 8 481 9 325
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 9 377 9 356 9 938 9 259 9 221 9 420 9 325 9 538 9 777
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 9 459 9 804 9 707 9 035 9 301 9 047 9 344 10 315 10 811
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 -
Population 13 556 16 157 17 952 17 593 17 525 17 709 17 029 16 807 -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[3], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[4],[5]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (32,6 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,6 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 46,4 % dhommes (0 à 14 ans = 15,1 %, 15 à 29 ans = 19,8 %, 30 à 44 ans = 17,7 %, 45 à 59 ans = 18,8 %, plus de 60 ans = 28,6 %) ;
  • 53,6 % de femmes (0 à 14 ans = 13,7 %, 15 à 29 ans = 16,1 %, 30 à 44 ans = 16,8 %, 45 à 59 ans = 17,4 %, plus de 60 ans = 36 %).
Pyramide des âges à Vendôme en 2007 en pourcentage[6]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,8 
90  ans ou +
1,8 
11,1 
75 à 89 ans
15,2 
16,7 
60 à 74 ans
19,0 
18,8 
45 à 59 ans
17,4 
17,7 
30 à 44 ans
16,8 
19,8 
15 à 29 ans
16,1 
15,1 
0 à 14 ans
13,7 
Pyramide des âges du département du Loir-et-Cher en 2007 en pourcentage[7]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,6 
90  ans ou +
1,6 
8,3 
75 à 89 ans
11,5 
14,8 
60 à 74 ans
15,7 
21,4 
45 à 59 ans
20,6 
20,3 
30 à 44 ans
19,2 
16,2 
15 à 29 ans
14,7 
18,5 
0 à 14 ans
16,7 

Économie

La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Loir-et-Cher. L'activité économique de la ville se concentre dans le secteur des services[8].

Culture

La Trinité et le clocher Saint-Martin

Patrimoine religieux

Vendôme est classée ville d'art et d'histoire.

Patrimoine civil

  • Mairie (ancien lycée Ronsard, précédemment collège des Oratoriens[9])
  • Porte Saint-Georges

Vie culturelle

  • Siège d'un festival de cinéma : « organisé par l'Agence régionale du Centre pour le cinéma et l'audiovisuel, le Festival du Film de Vendôme sinscrit comme le rendez-vous incontournable du public et des professionnels avec les formes émergentes de la jeune création cinématographique européenne en région » (16e édition du 30 novembre au 7 décembre 2007).
  • Le Conservatoire contemporain de littérature orale, dirigé par le conteur Bruno de La Salle a depuis 1994 une activité régulière autour du récit dans le Vendômois, dans son département et dans sa région. Le CLIO s'est donné pour mission de promouvoir et développer la connaissance et les pratiques artistiques de loralité, dans une volonté de transmission et dadaptation du patrimoine oral et narratif au monde daujourdhui.
  • Les Amis de la Musique en Vendômois proposent une saison de concerts classiques à Vendôme.
  • L'Académie Lyrique présente chaque été (en juillet) un stage d'opéra ouvert à des chanteurs et chefs d'orchestre professionnels s'achevant sur des représentations au château de Rochambeau, ainsi que des concerts symphoniques[10]. L'Académie Lyrique est aussi partenaire du projet Voix étouffées.
  • Livre au Centre, l'agence régionale du Centre pour le livre et la lecture, a son siège à Vendôme.

Jumelages

Jumelage scolaire :

  • Drapeau d'Allemagne Allemagne, collège-lycée Saint-Joseph jumelé avec la Realschule Saint-Élisabeth de Friedrichshafen depuis 42 ans (2008).

Vie militaire

Unités militaires ayant tenu garnison à Vendôme :

Cliquez sur une vignette pour lagrandir

Notes et références

  1. Source : Raoul de Saint-Venant (1854-1927), Dictionnaire topographique, historique du Vendômois et de larrondissement de Vendôme
  2. L'attribution de ses œuvres à Nicolas Prévost est contestée par l'historien d'art Sylvain Kespern, voir catalogue de l'exposition Les Maîtres retrouvés, Orléans, 2002, n° 126-132, elles sont présentées comme Ecole Française du XVII° siècle.
  3. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 11 octobre 2010
  4. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 11 octobre 2010
  5. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 11 octobre 2010
  6. Évolution et structure de la population à Vendôme en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 11 octobre 2010
  7. Résultats du recensement de la population du Loir-et-Cher en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 11 octobre 2010
  8. Fiche emploi de l'INSEE sur Vendôme
  9. * Voir sur l' histoire de l'ancien collège des Oratoriens devenu le lycée Ronsard
  10. Historique du projet, Académie Lyrique

Voir aussi

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Articles connexes

Transports

Bibliographie

  • Daniel Schweitz, L'Identité traditionnelle du Vendômois : des travaux dérudition locale à la reconnaissance dun pays de la Vieille France (XVIIIe-XXe siècle), Vendôme, Éditions du Cherche-Lune, 2008, 263 p., nbr ill., (ISBN 9 782 904 736 568).

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Vendôme de Wikipédia en français (auteurs)

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