- Avallon
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Avallon
Devise et blason (Tour de l'Horloge)
DétailAdministration Pays France Région Bourgogne Département Yonne Arrondissement Avallon (chef-lieu) Canton Avallon (chef-lieu) Code commune 89025 Code postal 89200 Maire
Mandat en coursJean-Yves Caullet
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de l'Avallonnais Site web http://www.ville-avallon.fr/ Démographie Population 7 321 hab. (2008) Densité 274 hab./km² Gentilé Avallonnaise, Avallonnais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 163 m — maxi. 369 m Superficie 26,75 km2 Avallon est une commune française, située dans le sud du département de l’Yonne dans la région Bourgogne (sud-est de Paris).
La ville compte plus de 7 000 habitants[1] et est découpée en quatre quartiers. Ses habitants sont appelés les Avallonnais. L'aire urbaine d'Avallon compte près de 16 000 habitants.
Sommaire
Géographie
Situation
La ville, chef-lieu d’arrondissement, est située sur un plateau dominant la vallée du Cousin. Sa superficie est d’environ 2 673 hectares.
Selon l’historien Victor Petit :
« Avallon, ville d’origine extrêmement ancienne, est bâtie dans une situation remarquablement pittoresque. Aussi jugeons-nous utile de mettre sous les yeux de nos lecteurs une carte topographique des environs d’Avallon, un plan de l’ancienne ville et enfin une vue panoramique de la ville actuelle. La vue d’ensemble, prise du haut du parc des Alleux peut donner une idée générale de l’aspect agreste et charmant de la haute colline rocheuse sur le sommet de laquelle se développe la ville tout entière(…).
Vers le centre du dessin on remarque les deux principaux monuments d’Avallon : l’église de Saint-Lazare, et, un peu sur la gauche, la tour de l’Horloge. En avant du clocher de Saint-Lazare se trouvent les restes de l’église Saint-Pierre. Un peu à gauche est le tribunal donnant sur la rue Bocquillot et aboutissant à la Petite-Porte en avant de laquelle on voit la charmante promenade dite Terreau de la Petite-Porte. La tour Gaujard est à gauche ; l’Eperon fortifié, qui domine la route de Lormes, est à droite et domine les beaux escarpements de roches granitiques qui plongent jusqu’au fond de la vallée. Le chevet de l'église Saint-Lazare cache le vaste bâtiment des Ursulines. La tour qui est en face porte le nom de l’Escharguet.
Plus à droite se voit une autre tour s’élevant au-dessus d’une énorme muraille défensive très bien conservée ainsi que sa petite guérite en pierre. Un peu plus à droite, on voit l’église neuve de Saint-Martin. Plus à droite encore, et précédée de quelques arbres verts, on remarque la sous-préfecture. Enfin, à l’extrémité du dessin, on aperçoit l’ancienne église Saint-Martin. En avant s’étend un immense terrain rocheux et ondulé qu’on nomme Les Chaumes. Le versant rapide de cette colline forme, à gauche, le vallon profond qui isole et borde, à l’est, tout un côté de la ville. Le fond de ce vallon est occupé par un petit cours d’eau venant de l’étang des Minimes. Une route longe ce ruisseau, qui traverse un groupe de maisons formant le faubourg de Cousin-La-Roche.
A droite, on voit la route de Quarré-les-Tombes, aboutissant au Pont-Claireau. Le cours du Cousin, divisé par plusieurs îles, occupe le premier plan (…) Remontons à la tour de l’Horloge. Derrière la tour Gaujard, mais à 700 mètres au-delà, se trouve l’Hôpital (…) A gauche de la maison d’école, on voit le Terreau de la Porte-Neuve. Au-dessous on reconnaît la bordure de la route de Lormes, contournant, en écharpe, le flanc cultivé de la montagne, et descendant droit au grand pont du Cousin, par le fond du vallon de l’ouest, arrosé par le petit cours d’eau du Pautot ou de Touillon. On entrevoit ce pont à la base de beaux escarpements de roches de la colline dite La Morlande, au sommet de laquelle s’élève une maison bourgeoise, qui, en construction en 1830, a pris le nom de Maison-d’Alger.
En avant du pont du faubourg de Cousin-le-Pont, s’élance d’une rive à l’autre la belle arche construite pour le passage des tuyaux des fontaines remontant au niveau de la ville après être descendus d’un plateau un peu plus élevé. C’est à l’extrémité de ce plateau que s’élève la belle maison des Alleux, placée au sommet de magnifiques escarpements de roches (…) Le camp des Alleux se trouve tout-à-fait en dehors de notre panorama et ainsi l’étroite et tortueuse vallée du Cousin est oubliée. La vallée n’est belle que vue de la ville, et la ville n’est réellement belle que vue de la vallée[2]. »
Localisation
La ville se situe à une altitude comprise entre 163 et 369 mètres, la ville d’Avallon s’est établie à partir des collines surplombant la vallée du Cousin.
D’une superficie 26 75 km², Avallon est ville située encore en zone naturelle. Avallon est limitrophe au nord des communes d'Etaule, d'Annéot et d'Annay-la-Côte; à l’est de la communes de Magny ; au sud elle est bordée par Saint-Germain-des-Champs; et enfin à l’ouest par Pontaubert et Vault-de-Lugny[3].
Climat
Au cœur du Bassin parisien, son climat est tempéré, même si elle n’échappe pas aux rigueurs climatiques, froides ou chaudes.
Pour la ville d’Avallon (220 m), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 sont à peu près comparables à celles de la ville d'Auxerre (où se situe la station météorologique du département de l'Yonne):
Relevés Avallon 1961-1990 mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 0,1 0,7 2,5 4,7 8,2 11,4 13,3 13,1 10,7 7,5 3,2 0,8 6,4 Température moyenne (°C) 2,9 4,2 6,7 9,7 13,4 16,7 19,1 18,7 16 11,9 6,4 3,5 10,8 Température maximale moyenne (°C) 5,6 7,7 10,9 14,7 18,6 22,1 24,9 24,3 21,4 16,3 9,7 6,2 15,2 Précipitations (mm) 54,2 50,1 49 43,4 74,9 62,5 47,2 54,9 52,1 58,1 52,8 57,3 656,6 Source : Infoclimat : Auxerre (1961-1990)[4]Relevés Auxerre Saint-Georges (Météo France) 1961-2007[5] Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année Ensoleillement (heure) 63 87 142 166 212 206 236 244 171 111 68 51 1757 Les records climatiques qu’a connus Avallon sont de -20,2 °C le 16 janvier 1985 pour la température la plus froide, et de 41,1 °C le 6 août 2003 pour la température la plus chaude. C’est une ville qui est généralement synonyme de record de températures et climatiques.
Histoire
Les origines
Le site était déjà occupé avant l'arrivée des romains, ainsi qu'en témoigne la présence d'un oppidum du peuple éduen. C'est sur une monnaie celte qu'apparait le nom d'Aballo, nom celtique de « la pomme » (cf. breton aval) et suffixe -o/one.
L’Itinéraire d’Antonin parle d'Aballone et dans la Table de Peutinger figure Aballo. Il semble que la ville dépendait de la province d’Autun. Le Morvan avallonnais a dû jouer un rôle attractif pour les riches familles gallo-romaines venues d’Autun : facilement accessible grâce à la Via Agrippa, avec ses sources nombreuses et ses immenses forêts. Elles firent construire un temple, un tribunal et un théâtre.
Du Bas-Empire au Moyen Âge
Au VIIe siècle, le moine Jonas mentionne un Cabalonem Castrum. Mais ce château n'empêche pas les grandes invasions de déferler sur la cité : les Sarrasins venus d'Espagne en 731, puis en 843 les terribles incursions des Normands. Les habitants se décident à entourer Avallon d'une muraille.
Avallon est alors le chef-lieu du pagus Avalensis. Le sort du bourg est lié à celui de la Bourgogne : tantôt royaume indépendant, tantôt réuni au royaume d’Austrasie (jusqu’au IXe siècle). En 806 Charlemagne, dans un capitulaire, fait don d’Avallon et de l’Auxois à son fils Louis le Débonnaire. En 817 celui-ci le transmet à son fils Pépin.
En 931 le duc de Bourgogne, Gislebert, part en guerre contre le roi des francs, Raoul, son beau-frère qui s’est emparé d’Avallon et l’a annexé au comté d’Auxerre. En 1005, le roi Robert veut reprendre le duché de Bourgogne à Otte-Guillaume : Avallon - place forte bien défendue - est assiégé pendant trois mois, mais la famine oblige finalement à livrer la ville. Elle est alors dévastée et la plupart des habitants massacrés ou exilés, il ne reste que 300 survivants.
Les habitants, serfs, appartiennent alors à trois maîtres différents : le duc de Bourgogne, l’abbé de Saint-Martin, les chanoines de Saint-Lazare. En 1200, le duc de Bourgogne Eudes III affranchit les habitants d’Avallon et leur octroie une charte de commune. C'est ensuite l’abbé de Saint-Martin qui imite le duc. Par contre les chanoines ne cèdent que beaucoup plus tard et sous la contrainte. Ils obtiennent « le droit de nommer quatre échevins pour régir, gouverner, manier, administrer la ville et subvenir à ses affaires et négoces, celui de présenter au choix du roi un capitaine ou lieutenant pour leur défense, et, quand le tiers état fut admis aux Etats de Bourgogne, aux alentours du XIVe siècle, ils y envoyèrent deux députés[6] ». En 1232 est passée une transaction entre les maîtres et frères de la léproserie d'Avallon et l'abbé de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun[7].
Malgré ses fortifications, Avallon n'échappe pas aux violences engendrées par la guerre de Cent Ans. En 1359, le roi Édouard III d'Angleterre, après avoir bousculé les troupes bourguignonnes à Montréal, s'installe dans l'ancien château de Guillon, d'où il ravage l'Avallonnais. Malgré le traité de Guillon et le départ des anglais, des bandes de mercenaires continuent à piller la région.
Au commencement du XVe siècle les tours et les remparts sont en ruines. En 1419 et 1421, une aide financière accordée par les ducs Jean sans Peur et Philippe le Bon permet de les relever. Pourtant en 1433, Jean d'Espailly dit Fort-Épice, mercenaire et capitaine au service du roi de France, s'empare de la ville par surprise et la garde pendant huit mois. Il faudra six semaine d'un siège mené par le duc Philippe en personne, pour reprendre Avallon. La cité, avec ses faubourgs brulés et détruits, a perdu la moitié de sa population - une ruine qu'elle doit autant aux troupes ducales qu'aux bandes de Fort-Épice.
Il faut vingt ans à la ville pour se relever de cette épreuve. On reconstruit les remparts, en partie abattus par le sape et le bélier des assiégeants. On élève en 1453 une tour carrée au point le plus haut d'Avallon, pour y établir le guet et y placer une horloge. Les rues se pavent.
L'époque moderne
En 1543, la population a presque triplé. Mais les guerres de religion ne vont pas épargner la ville, ainsi les ligueurs, en 1590, causent de grands dommages. La foudre endommage aussi le grand clocher de Saint-Lazare et le petit clocher, respectivement en 1589 et 1595. Il faut ajouter à ce sombre tableau, la peste en 1531, et 1587.
Le XVIIe siècle est le temps des embellissements : en 1713 l’hôpital est reconstruit (dotation du président Odebert), en 1770 c’est la construction de l’Hôtel-de-Ville et en 1791 la démolition de l’église de Saint-Julien
Rappelons quelques traditions de la ville : le guetteur de nuit, criant l’heure et demandant de prier pour les trépassés, le fantôme de "carême-prenant" qui parcourait la ville en procession, la messe de Pâques fleurie où l’on faisait pleuvoir sur l’assistance des oublies et où on libérait des oiseaux au sein de la nef.
L'époque contemporaine
Héraldique
Blasonnement D'azur à une tour d'argent maçonnée de sable.Commentaires : La devise d'Avallon est Esto nobis, Domine, turris fortitudinis (Soyez pour nous, Seigneur, une tour de force)Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 2001 en cours Jean-Yves Caullet PS Maire - Conseiller Régional jusqu'en 2011 - Ancien Député de 2000 à 2002 1995 2001 Yves Vanhaecke RPR Député-maire 1989 1995 Léo Grézard PS - MRG Maire 1983 1989 Léon Laurent RPR Maire 1976 1983 Jean Chamant RPR Avocat, député puis sénateur 1965 1976 Jules Mathe Maire Toutes les données ne sont pas encore connues. - Jumelages
- Cadre de vie
Avallon bénéficie du label « ville fleurie » avec deux fleurs attribuées depuis 2004 par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris ainsi que du statut de Station Verte de France[8].
Démographie
Économie
- Antenne économique de l’Avallonnais, partagée entre la Chambre de commerce et d'industrie de l'Yonne et la Chambre des Métiers.
Principales entreprises :
- le Groupe Schiever - dont le siège est situé à Avallon - est une entreprise de distribution qui exploite des hypermarchés et supermarchés dans le nord-est de la France, ainsi qu’en Pologne.
- la société Pneu Laurent, filiale du fabricant de pneumatiques Michelin, est spécialisée dans le rechapage de pneumatiques poids lourds, camionnettes et génie civil.
- SKF Roulements d’orientation (RKS SA) est une entreprise de SKF France, filiale du groupe suédois SKF. 85% de sa production est destinée à l’exportation.
Monuments
L'Office de Tourisme d'Avallon, situé au 6 rue Bocquillot, dans le Quartier Historique, vous accueillera pour plus de renseignements dans une charmante maison à colombage.
Édifices religieux
- La Collégiale Saint-Lazare
La Collégiale fut fondée au XIIe siècle, afin d’accueillir les nombreux pèlerins qu’attiraient à Avallon les reliques de Saint Lazare.
De l’édifice bâti au IVe siècle, seule subsiste une crypte sous le chœur actuel.
Les deux portails de la façade sont datés du XIIe siècle. L’historien Victor Petit les qualifiait en 1870 de "chefs d’œuvre de la sculpture décorative[2]".
Le clocher, incendié puis ruiné plusieurs fois, s’effondra en 1633 et fut remplacé en 1670 par la tour actuelle.
Article détaillé : Église Saint-Lazare d'Avallon.- L’église neuve de Saint-Martin
Elle est construite vers 1650 et faisait partie du couvent des Visitandines. Sa façade est d’ordre dorique et le petit portail, d’ordre ionique. Elle fut restaurée et agrandie en 1848.
- L’église Saint-Julien
C’était une petite église qui s’élevait là où se trouve la place du marché. Au XIe siècle, au moment de sa construction, elle se situait hors les murs. On pense qu’elle fut la deuxième église construite à Avallon. En 1520, elle fut reconstruite en partie. Les intempéries l’endommagèrent de nombreuses fois. En 1793, elle fut rasée
- Les Capucins
En 1653, grâce aux subsides de Pierre Odebert, le couvent fut construit sur le terrain de la promenade allant de la rue de Lyon à la rue des Jardins. L’élaboration de ce bâtiment donna lieu pendant trois ans à des querelles assez vives entre les opposants et les partisans du nouveau couvent
- Les Minimes
En 1615, un couvent fut construit à l’angle de la rue du faubourg de Saint-Martin et de la rue des Jardins. Auparavant à cet endroit la famille Odebert possédait une maison forte. " Les bâtiments étaient fort simples. La chapelle n’avait pas non plus d’ornementation architecturale[2]."
- Les Ursulines
Ce couvent, construit en 1629 à côté de la tour de l’Horloge, dépendait des Ursulines de Dijon. La cour intérieure, carrée et bordée d’une galerie voutée rappelle le cloitre moyen-âgeux. Les bâtiments, vastes, ont été divisés par lots et mis en vente comme biens nationaux le 12 fructidor de l’an IV.
- Les Visitandines
Les dames de la Visitation établirent leur couvent en 1646. Le terrain appartenait à l’abbaye de Saint-Martin et était situé entre la voie romaine et le vallon de l’Etang-des-Minimes. La répartition des bâtiments respecte les traditions monacales du Moyen Âge.
En 1848 l’église du couvent fut restaurée, agrandie, et devint l’église Saint-Martin.
- La Léproserie, déjà existante en 1232, où elle fait l'objet d'une transaction entre les maîtres et frères de celle-ci et l'abbé de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun[10].
Monuments civils
- Château de Champien
- Château des Alleux
- Château de l'Hospice
- Château des Pannats
- Château d'Avallon
De ce qui fut la demeure des ducs de Bourgogne il ne reste rien. Les archives sont d’autre part assez évasives quant au sujet. L’emplacement "englobait les terrains occupés actuellement par le collège et le couvent des Ursulines au nord, le tribunal et la maison de détention à l’ouest, et par les églises de Saint-Lazare et Saint-Pierre à l’est. Le côté sud, c’est-à-dire celui qui touche à la Petite-Porte pouvait, selon toutes les probabilités, être occupé par le donjon[2]"
Cette forteresse est mentionnée dès le VIIe siècle.
- L’hôpital
En 1659, le futur établissement reçoit 30 000 livres du président Pierre Odebert. Le bâtiment est construit aux frais de la ville entre 1715 et 1728 : il est situé vers l’extrémité de la promenade du Grand-Cours. En 1820, le curé d'Island, fait un don de six mille francs, pour fonder à l'hôpital, un lit pour un pauvre malade d'Island[11].
En 1843, le bâtiment s’agrandit d’un corps de logis pour les hommes du côté ouest. En 1867 nouvelle construction pour les femmes, en parallèle au bâtiment précédent.
- L’Hôtel-de-Ville
Il est sis dans la grande rue et face à la place Saint-Julien. L’édifice a été construit en 1770 et ressemble à une maison particulière. "Deux culasses de canons de fer forgé, munies de leurs anneaux, sont placées en guise de borne aux côtés de l’entrée. Ces deux gardiens semblent dater du XVe siècle ; ils sont mentionnés comme étant hors de service dès le milieu du XVIe siècle[2]."
- La place Saint-Julien
Cette place "a été agrandie de tout l’emplacement qu’occupait l’église de Saint-Julien. On y remarquait, il y a quelques années, la façade d’un très vieil édifice désigné comme étant la résidence des anciens ducs de Bourgogne. Les dépendances de cette demeure portent le nom de Cour-Catin qui est celui de " Nicolas Catin, chevalier et capitaine de cent hommes d’armes qui l’occupa sous les ordres des ducs de Bourgogne". Il ne subsiste de l’ancien bâtiment qu’une tourelle d’escalier et quelques pans de murs, datant du XVe siècle, enclavés dans des constructions récentes[2]. "
- Les ponts
En 1775 un pont en pierre fut construit pour le passage de la route de Lormes. Il faut remarquer les deux piles centrales qui sont obliques : cela permettait d’être dans le fil de l’eau.
Un ancien pont en bois, rénové en pierre en 1457, n’avait plus qu’une arche en 1870. Il était non loin du premier pont cité.
Le Pont-Claireau, à l’extrémité du faubourg de Cousin-la-Roche, doit être mentionné pour la beauté du point de vue : barrière naturelle de roches et cascade du Cousin.
Une grande arche de 27 mètres d’ouverture permet, en enjambant le Cousin, d’alimenter en eau les fontaines d’Avallon à partir des trois cours d’eau de l’Etang-du-Chapitre, de Montmain, et d’Aillon : elle a été construite en 1847.
- Les maisons anciennes
Deux maisons remarquables du XVe siècle : une non loin de la Tour de l’Horloge et portant le no 7 de la rue Bocquillot, l’autre sur le côté de la place Saint-Lazare, avec une tourelle d’escalier.
Cette dernière - appelée la « Maison des sires de Domecy » - était au XVe siècle la maison de ville des seigneurs de Domecy, Jean et Antoine de Salins. En 1633, une tempête renverse le clocher de Saint Lazare sur la maison, devenue propriété du Chapitre de la Collégiale. Elle sera ensuite détenue jusqu’au XIXe siècle par la famille Minard. La façade est classée à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1925.
Propriétaire du bâtiment depuis 1996, la ville d’Avallon a lancé en 2003 un projet de restauration. Une souscription publique ouverte en 2007 est destinée à rassembler les fonds nécessaires. L’objectif est d’ouvrir un espace culturel, abritant un fond de livres anciens et consacré à l’art de la reliure.
- La bibliothèque
En 1889, le conseil d’administration de la Caisse d’Épargne d’Avallon, établissement fondé en 1836 sous tutelle municipale, décide la construction d’un siège à Avallon. L’ancienne halle aux grains, qui avait été construite en 1772 non loin de la Porte Auxerroise, est démolie et la nouvelle Caisse d’Epargne inaugurée en 1893.
En 1986, la ville d’Avallon achète le bâtiment qui n’était plus occupé. En 1989, la bibliothèque municipale s’y installe. Elle prend le nom de Bibliothèque Gaston Chaissac.
- Les portes et murailles fortifiées
Les murs furent presque entièrement reconstruits de 1460 à 1470. Le but a été de solidifier des fortifications appuyées sur des bancs de roche. Les tours sont massives et de forme semi-circulaire : la partie creuse servant de corps de garde. La tour la mieux conservée est celle dénommée de l’Escharguet, au bout de la rue de la Vachère.
En 1590, on ajouta des angles saillants aux anciennes fortifications et l’on installa une petite guérite au sommet, en encorbellement.
Les vieilles portes " aussi obscures que massives(…)" ont été abattues par les magistrats pour "rendre la ville plus commode et plus agréable(…)" : telle était l’opinion de Courtépée vers 1777. La plus importante était construite vers l’entrée de la Grande-Rue ; la route de Dijon y aboutissait et elle était nommée la Bastille. L’autre porte, dite Porte-Auxerroise donnait sur le grand chemin d’Auxerre ;
La Porte-Neuve s’ouvrait du côté de l’ouest.
La Petite-Porte se trouve au bout de la rue Bocquillot : c’était la direction de Lormes et du Nivernais. De là on domine de plus de cent mètres l’étroite vallée creusée par le Cousin
- La sous-préfecture
La sous-préfecture est installée dans une belle demeure bâtie en 1845.
- La Tour de l’Horloge
Article détaillé : Tour de l'Horloge (Avallon).Tour de guet construite en 1456 à l'endroit le plus haut de la ville. Elle figure sur les armes d'Avallon.
- Le Tribunal
Il se situait en 1870 face aux portails de l’église Saint-Lazare. On admet que l’immeuble a été construit sur l’emplacement du prétoire antique. Sa façade a été remaniée à diverses époques. La cave fort rustique qui s’étend sous le bâtiment, est intéressante : elle permet de dater l’édifice du XIIIe siècle. De la même époque : une cheminée et une tourelle carrée percée d’une fenêtre à croisillons.
Panorama
Culture
- Musée de l’Avallonnais
- Musée du Costume
- Grenier à Sel
- Atelier de Verrerie d’Art
- Salles Saint-Pierre et La Fabrique
- Les Abattoirs
- Galerie du Mouton Bleu
Sport
La ville d'Avallon marque le départ de la grande traversée du Morvan1 (GTM1) en VTT. Ce circuit de 98 kilomètres jusqu'à Saulieu nécessite de deux à trois jours d'efforts. En chemin, les contemplatifs s'émerveilleront devant les paysages de bocage et les univers boisés, comme la forêt au Duc, qui abrite de mystérieuses accumulation de mégalithes. Les plus sportifs seront comblés par le GMT2 de Saulieu à Autun : des sentiers au sol pierreux et surtout la montée tortueuse jusqu'au point culminant, le Haut Folin (901 mètres).
La ville d'Avallon compte trois 3 clubs de football : Avallon Football Club (AFC), Club Olympique Avallonnais (COA), et l'Association des Franco Migrants (AFM). Les 2 clubs les plus importants sont le Club Olympique (Evoluant en Division honneur régionale) et le Avallon Football Club, évoluant en 1D de District mais qui compte paradoxalement plus de licenciés séniors que le Club Olympique et surtout est le club de coeur de la ville.Personnalités liées à la commune
- Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban, maréchal de France
- Louis Nicolas Davout, maréchal d’Empire
- François Louis Boudin de Roville (1772-1838), général d'Empire né à Avallon
- Pierre Joseph Habert, général d’Empire
- Paul Baudoin, architecte, restaurateur de l’Église Saint-Lazare, fondateur du Musée historique
- Jean-Claude Blandin, curé d'Island, bienfaiteur de l'hôpital en 1820
- Alain Lipietz, économiste, député européen, a passé son enfance à Avallon
- Étienne Balibar, philosophe, né à Avallon
- Lazare-André Bocquillot, chanoine, auteur de travaux sur l’histoire de l’Avallonnais
- Elise Mazella, peintre qui a trouvé une partie de son inspiration à Avallon
- François Moreau, fondateur de la Société d’Études d’Avallon
- Prévost de Vernois, général de division de l’Empire
- Simon Vallambert, médecin de Marguerite de France
- Jean Chamant, ministre des transports
- Gaston Chaissac, peintre, écrivain et poète
- Ernest Cœurderoy, docteur, écrivain et anarchiste
- Auguste Caristie, architecte prix de Rome, né à Avallon en 1783
- Jean-Marie Caristie ingénieur en chef des Ponts-et-chaussées qui a participé à l’expédition d'Égypte avec Napoléon Bonaparte, né et mort à Avallon
- Charles-Yves Cousin d'Avallon, homme de lettres, polygraphe satirique, auteur d’anas, né à Avallon en 1769, mort à Paris en 1840
- Jean-Edme Michel Auguste Raudot, (Avallon. 1775- Avallon. 1832), député de l'Yonne de 1815 à 1816 et de 1824 à 1831. Maire d'Avallon.
Bibliographie
- Abbé Jacques-François Baudiau: " Le Morvand ", 3e Ed:Guénégaud¨. Paris 1965. t.III. p. 3 à 51.
Notes et références
- Populations légales 2007 de la commune d’Avallon INSEE
- Victor Petit, Description des villes et campagnes du département de l’Yonne, librairie Voillot, Avallon, 1870 (réimpr. 2001)
- Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée
- Archives climatologiques mensuelles - Auxerre (1961-1990)
- Relevés Auxerre Saint-Georges 1961-2007
- 1433 M.Challe: le siège d’Avallon en
- Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, Charte n°XLVIII. Texte en ligne.
- Palmarès 2004 du 45e concours des villes et villages fleuris. Consultéle 23 septembre 2009.
- http://cassini.ehess.fr/ : notices communales avec tous les recensements
- Abbaye de Saint-Martin d'Autun, Charte n°XLVIII. Texte en ligne. Cartulaire de l'
- Abbé Jacques-François Baudiau: " Le Morvand ", 3e Edt Guénégaud, Paris 1965, t.III.p.53.
Voir aussi
Liens externes
Catégories :- Commune membre du Parc naturel régional du Morvan
- Avallon
- Commune de l'Yonne
- Commune du Morvan
- Ancien chef-lieu de district
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