- Sainte-Foy-lès-Lyon
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Sainte Foy-lès-Lyon Administration Pays France Région Rhône-Alpes Département Rhône Arrondissement Lyon Canton Sainte-Foy-lès-Lyon
(chef-lieu)Code commune 69202 Code postal 69110 Maire
Mandat en coursMichel Chapas
2008 - 2014Intercommunalité Grand Lyon Démographie Population 22 151 hab. (2007) Densité 3 243 hab./km² Gentilé Fidésiens[1] Géographie Coordonnées Altitudes mini. 170 m — maxi. 322 m Superficie 6,83 km2 Sainte-Foy-lès-Lyon est une commune française, limitrophe de Lyon, située dans le département du Rhône et la région Rhône-Alpes. Ses habitants s'appellent les fidésiens.
Sommaire
Étymologie
Le nom de la commune est constitué de Foy, martyre qui serait morte à Agen au IIIe siècle, et d'une référence à sa proximité avec Lyon, différenciant ainsi la ville de ses homonymes .
Géographie
Sainte-Foy-lès-Lyon surplombe Lyon par l'ouest, juste au sud de la basilique Notre-Dame de Fourvière, au-dessus du confluent du Rhône et de la Saône à l'est et de la vallée de l'Yzeron à l'ouest et au sud, en limite des communes de Francheville et Oullins. Elle se distingue par son cadre de vie agréable, très vert, voire champêtre, et le centre-ville de Sainte-Foy est à 15 minutes en voiture de la presqu'île lyonnaise. La ville est mitoyenne, au Nord, du 5e arrondissement de Lyon, à l'Est, de La Mulatière, à l'Ouest, de Francheville, au Sud d'Oullins, de Saint-Genis-Laval et de Chaponost.
Transports et communication
Transports en commun
La ville est desservie par plusieurs bus du réseau des transports en commun lyonnais[2].
Histoire
Époque romaine
Le site, proche de la capitale des Gaules Lugdunum, connaît une activité intense à l'époque romaine[3]. Le territoire situé dans le prolongement sud de la ville antique est traversé par deux voies romaines au moins : celle reliant Lugdunum à Vienne par la rive droite du Rhône, située sous l'actuel chemin des Fontanières[4], et une autre voie supposée en direction de Saint-Symphorien-sur-Coise qui emprunterait le chemin de Chantegrillet[5]. L'aqueduc romain du Gier a laissé des vestiges en sept points différents du territoire actuel : le siphon de l'Yzeron et son réservoir terminal[6], la tranchée dite « de Narcel »[7], les arches du chemin de Narcel[8], le tunnel du Vingtain, entièrement détruit, la tranchée du Fort, les arches de la rue Georges Clemenceau et la tranchée de Chavril[9]. D'autres vestiges ont été observés, notamment des fosses datant de l'Antiquité tardive ou du haut Moyen Âge, des tegulae et céramiques antiques, un fragment de sarcophage, des traces de bâtiments dont la fonction est inconnue[10] et une habitation gallo-romaine[11].
Sainte-Foy en 1170
C'est en 1170 qu'apparaît la plus ancienne mention connue de Sainte-Foy qui appartient aux chanoines de Saint-Just[réf. nécessaire]. En 1189, elle passe sous la dépendance du chapître de Saint-Jean jusqu'à la Révolution.
XIXe siècle
Dès 1834, une mairie-école est construite et, l'année suivante, est créé un service d'omnibus à chevaux. En 1840 un marché hebdomadaire voit le jour tandis que, en 1843, l'église paroissiale est reconstruite après démolition complète de l'ancien édifice. L'année suivante est marquée par la mort de Laurent Mourguet, le créateur de Guignol, époux d'une Fidésienne, Jeanne-Marie Trigon, dont la maison natale est devenue un cinéma d'art et d'essai portant son nom d'épouse (Cinéma Jeanne Mourguet).
En 1871, on perce l'avenue Valioud. En 1880, la viticulture, ruinée par le phylloxera, laisse peu à peu place à l'arboriculture et aux propriétés résidentielles. En 1885, La Mulatière devient indépendante.
En 1893 un hôpital est créé par le Dr Barral et l'année suivante est installé l'éclairage des rues.
XXe siècle et époque moderne
En 1968, la ville est jumelée avec Limburg an der Lahn (RFA). La vie économique est marquée par l'installation des Laboratoires Boiron en 1974 et la vie religieuse par la visite du pape Jean-Paul II en 1986.
En 2006 est inauguré le 3e gymnase en présence de Jean-François Lamour.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1995 Michel Chapas UDF puis UMP 1983 1995 Jean Salles UDF 1977 1983 Maurice Moulin 1965 1977 Raymond Barlet Parti Radical 1947 1965 Maurice Jarrosson 1944 1947 Adrien Replumaz PCF Population et société
Démographie
Le bourg agricole qui ne compte que 5 335 habitants en 1936 a laissé place à une cité de 22 151 habitants en 2007, forte de 130 associations et de 350 entreprises. Sa population ne cesse de s'accroître du fait du cadre de vie attractif et de la proximité de Lyon.
- Autres données (2005)
- - 24,8 % de la population a moins de 20 ans
- - 23,3 % de la population a plus de 60 ans
- - 5,1 % d'étrangers
- - 3 Fidésiens sur 5 habitent la commune depuis 1990
- - 73,5 % de la population vit en immeuble collectif
- - 86,2 % des immeubles ont été construits après 1945
Enseignement
Sainte-Foy-lès-Lyon est située dans l'académie de Lyon. La ville est pourvue de 10 écoles primaires, dont 2 sont privées, la plupart accueillant également un cycle pré-élémentaire (maternelle). La ville n'accueille en revanche qu'un seul seul établissement de cycle secondaire, le collège du Plan du Loup, les plus proches étant le collège Saint-Marc, le collège Charcot, le collège-lycée La Favorite Sainte-Thérèse, le lycée Saint-Just. Le séminaire Saint-Irénée accueillant l'École supérieure de Philosophie et de Théologie est également basé à Sainte-Foy-lès-Lyon.
La ville possède une École municipale de musique et de danse qui compte 19 disciplines musicales et des cours de danse classique, 24 professeurs et 500 élèves[14]. L'école fait des échanges avec les villes de Limburg an der Lahn (Allemagne) et Doncaster et Lichfield (Angleterre). L'école dépend de la mairie mais son administration et une partie importante de ses cours sont 92, chemin des Fonts). Les lieux suivants sont également utilisés pour les cours : la danse (École Robert Schumann - 24 rue de Chavril), les répétitions des orchestres et des percussions (Salle communale du Centre - 48, boulevard Baron du Marais).
Manifestations culturelles et festivités
L'école municipale de musique produit une trentaine de concerts par an. Plusieurs chorales résidant à Sainte Foy produisent également des concerts. La bibliothèque Léopold Sédar Senghor, œuvre de l'architecte Grange-Chavanis,située au 20 de la rue du Chatelain, est un bâtiment de 1500 m2, fédérant, en plus de sa fonction de bibliothèque de nombreuses manifestations et expositions[15].
Santé
Sainte-Foy-lès-Lyon possède un hôpital au 78 chemin de Montray, et une clinique privée, la clinique Charcot, au 51-53 avenue du commandant Charcot.
L’hôpital[16] possède 170 lits répartis en
- 33 lits de maternité et chirurgie gynécologique
- 16 lits de médecine gériatrique
- 16 lits de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR)
- 105 lits de maison de retraite médicalisée
La clinique Charcot[17] possède 94 lits avec
- un service ambulatoire
- deux unités de chirurgie
- un service de médecine
- une unité de chimiothérapie ambulatoire
- un service de soins continus
Dix pharmacies sont réparties dans les différents quartiers de Sainte Foy.
Deux vétérinaires dont une clinique vétérinaire existent également sur le territoire de la commune.
Sports
A Sainte Foy, l'activité sportive est dynamique avec un office municipal des sports, et 35 associations sportives y possèdent leurs sièges[18]. Elles totalisent 7 000 adhérents. L'une d'elle (basket) se distingue par son appartenance à la division nationale 2.
La commune accueille un club de tir a l'arc[note 1] depuis 1989, affilié aux fédérations FFTA et FFH ainsi qu'un club de pétanque[note 2].
Le club Club Sportif Charcot compte plus de 800 adhérents dont plus de 200 pour le tennis de table. En Juin 2011, le club a fêté ses cinquante ans d'existence ainsi que le jubilé de Christophe Durand plusieurs fois médailles d'or en tennis de table aux jeux paralympiques. Guy Tisserand ancien président du club de tennis de table CS Charcot a été aussi plusieurs fois médaillés d'or aux jeux paralympiques. Il compte 28 titres nationaux et 14 titres internationaux.
La municipalité entretient une piscine[19] située 6, avenue du 11 novembre.
Environnement
Sainte Foy offre un cadre vie nature remarquable avec 20% de son territoire (46 hectares) en espaces verts. Des jeux d'enfants et des agrès sportifs y sont entretenus.
La commune est particulièrement fleurie sur 18 sites où se répartissent 45 massifs de fleurs répartis entre les parcs, squares et jardins, les ronds points et autres îlots de voirie, avec 214 jardinières. Plus de 40 000 plantes sont ainsi entretenus chaque année dont certaines demandent deux arrosages par semaine[20].
Tous les 8 mai, le vallon du chemin des prés se transforme en marché aux fleurs et produits du terroir[21]. Cet endroit constitue toute l'année un espace de promenade verdoyant pour les vélos et les rollers. Il se prolonge par le chemin des Hauts du Bois dominant le domaine forestier plus sauvage du Vallon des Sources, bordé d'un pré où paissent des chevaux.
Cadre de vie
La proportion de logements sociaux est faible : 8,4% de HLM en 2006[réf. nécessaire]. La proximité du centre-ville de Lyon, accessible en moins de 20 minutes grâce aux lignes 29 et 49 des transports en commun de Lyon notamment et le nombre important de demeures « de prestige » explique l'attrait des hauts-revenus lyonnais pour cette ville. La ville révèle plusieurs facettes : des quartiers populaires de Saint-Luc aux quartiers résidentiels de Châtelain ou du Vallon, du Centre ou de l'Hormet, la ville est une mosaïque sociale assez restreinte néanmoins car l'image « d'un havre pour les riches lyonnais en recherche d'un peu d'espace et de verdure »[réf. nécessaire] persiste, aussi bien dans les faits que dans les esprits.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine architectural
- L'aqueduc du Gier : il traverse toute la commune de Sainte-Foy-lès-Lyon du sud-ouest au lieu-dit Beaunant, au nord-est dans le quartier du Petit Sainte-Foy, sur une longueur de 4 170 m, et traverse la vallée de l'Yzeron par 72 arches dont certaines sont conservées. La partie la plus intéressante de ces vestiges comporte un pont-siphon, destiné à faire remonter l'eau à partir du pied de la colline. Une autre partie importante de l'aqueduc est visible sur la commune de Chaponost.
- La tour du Télégraphe : le relais de Sainte-Foy-lès-Lyon est le vestige du réseau de télécommunications élaboré par Claude Chappe à la fin du XVIIIe siècle. Il est situé sur la ligne Paris-Lyon-Toulon, entre le relais de Lyon Saint-Just, à 2,4 km au nord, et celui du clocher d'Irigny, à 7,4 km au sud. Elle est l'une des rares tours encore en état sur l'ensemble du réseau, parce que restaurée et fonctionnelle avec son mécanisme.
- Le Séminaire Saint-Irénée : construit en 1902-1903, sur les plans du deuxième architecte de la basilique Notre-Dame de Fourvière Sainte-Marie Perrin, le bâtiment abrite d'abord le Séminaire de philosophie et il devint École supérieure de théologie à la suite de la séparation de l’Église et de l’État en 1905. En 1928, un nouveau séminaire de philosophie, la Maison Saint-Joseph, est construit à proximité du séminaire Saint-Irénée sur la commune de Francheville. Placé sous la direction de la compagnie de Saint-Sulpice, le séminaire interdiocésain Saint-Irénée regroupe, depuis 1972, l’enseignement de la philosophie et de la théologie. C'est en ce lieu que se sont formés jusqu'en 2007 la plupart des prêtres de la région apostolique centre-est, regroupant les diocèses de Lyon, Autun, Clermont-Ferrand, Le Puy-en-Velay, Saint-Étienne, Viviers, Valence, Grenoble, Chambéry, Annecy et de quatre diocèses associés, Dijon, Besançon, Belfort et Saint-Claude. Le pape Jean-Paul II y a résidé lors de son séjour à Lyon, en octobre 1986. Le séminaire Saint-Irénée a déménagé vers Fourvière en 2010.
- la pagode Thien Minh
- Le château de la Bachasse.
Personnalités liées à la commune
- Marcel Achard (1899-1974), académicien et homme de théâtre (maison natale place Xavier Ricard)
- Ferdinand Arnodin, ingénieur et industriel français, né le 9 octobre 1845 à Sainte-Foy-lès-Lyon et décédé le 24 avril 1924 à Châteauneuf-sur-Loire. Constructeur de très nombreux ponts suspendus et ponts transbordeurs en France et à l'étranger.
- Alexis Carrel, (28 juin 1873-5 novembre 1944), Prix Nobel de médecine en 1912.
- Frédéric Kanouté, footballeur franco-malien, né le 2 septembre 1977 à Sainte-Foy-lès-Lyon (international malien et vainqueur de 2 coupes d'Europe (Coupe de l'UEFA 2006, 2007) avec le FC Séville)
- Florent Balmont, footballeur, né le 2 février 1980 à Sainte-Foy-lès-Lyon, joue au LOSC
- Jean-Baptiste Maunier, acteur français né en 1990. A tenu le premier rôle de Pierre Morhange dans le film Les Choristes.
- Florian Maurice, ex-joueur de football, consultant à Canal+ pour la Ligue 1.
- Clair Tisseur, (inhumé dans le cimetière de la commune), architecte, fondateur de l'Académie du Gourguillon, auteur du Littré de la Grand'Côte.
- Alban Vistel, (inhumé dans le cimetière de la commune), Compagnon de la Libération, écrivain, auteur de La Nuit sans ombre.
- Éric-Emmanuel Schmitt, natif de la commune.
- Frédéric Dard, alias San-Antonio, écrivain a vécu dans le quartier de la Plaine[réf. nécessaire]
Économie
Entreprise fidésienne de réputation internationale, les Laboratoire Boiron, leader mondial de l'homéopathie, sont installés sur la commune depuis 1974 et y emploient 550 salariés.
En 2005, 44,4 % de la population est active, 21,5 % des Fidésiens travaillent dans la commune, 4 Fidésiennes (25 à 59 ans) sur 5 travaillent (3 sur 4 en 1990) et le taux de chômage s'élève à 7 %, inférieur à la moyenne du Grand Lyon (11,4 %) et du département (13 %).
Jumelages
Notes et références
Notes
- Club des Archers de l'ouest
- Sainte-Foy-Pétanque
Références
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
- 8, 14, 29, 49, 103)
- Walker St., L'habitat rural dans la région Rhône-Alpes (Ier s. av. J. C.-Ve s. ap. J. C.), 1981, p.102
- ISBN 2-87754-096-0), pp. 366 et 367 Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (
- ISBN 2-87754-096-0), p. 367 Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (
- Au 194, boulevard Baron-du-Marais
- En parallèle du boulevard de Narcel
- il y aurait eu au moins 28 arches dont les vestiges peuvent être observés dans les murs bordant la rue de Narcel
- ISBN 2-87754-096-0), pp. 365 et 366 Détail des vestiges et de leur emplacement exact dans Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (
- ISBN 2-87754-096-0), pp. 367 et 368 Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (
- ISBN 2-87754-096-0), p. 11 (bibliographie) et pp. 367 et 368 (détails) J. F Artaud, Lyon souterrain ou observations archéologiques et géologiques faites dans cette ville depuis 1794 jusqu'en 1836, Lyon, 1846, cité dans Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 3 février 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur INSEE. Consulté le 3 février 2010
- http://www.saintefoyleslyon.fr/index.php?rubrique=58
- http://www.saintefoyleslyon.fr/index.php?rubrique=46
- http://www.hopital-ste-foy.fr/
- http://www.clinique-charcot.fr/
- http://www.saintefoyleslyon.fr/index.php?rubrique=82
- http://www.saintefoyleslyon.fr/index.php?rubrique=337
- http://www.saintefoyleslyon.fr/index.php?rubrique=13
- http://www.saintefoyleslyon.fr/index.php?rubrique=318
Liens externes
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