- Saint-Suliac
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Saint-Suliac
La grève de Saint-SuliacAdministration Pays France Région Bretagne Département Ille-et-Vilaine Arrondissement Saint-Malo Canton Châteauneuf-d'Ille-et-Vilaine Code commune 35314 Code postal 35430 Maire
Mandat en coursPascal Bianco
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Malo Démographie Population 930 hab. (2007[1]) Densité 170 hab./km² Aire urbaine 81 962 hab. () Gentilé Suliaçais, Suliaçaise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 73 m Superficie 5,46 km2 Saint-Suliac est une commune française, située dans le département d'Ille-et-Vilaine et la région Bretagne.
Ses habitants sont des Suliaçais et Suliaçaises.
Sommaire
Géographie
Saint-Suliac se situe au nord de l'Ille-et-Vilaine à 10 km de Saint-Malo, 20 km de Cancale, 15 km de Dinan et de Dinard, 20 km de Dol-de-Bretagne, 25 km de Combourg, 40 km du cap Fréhel et du Mont-Saint-Michel, 45 km de Bécherel, 60 km de Rennes.
Saint-Suliac est classé parmi les plus beaux villages de France depuis 1999 : village portuaire typiquement breton, il est organisé autour de son église et de son port, en de multiples petites rues tortueuses et charmantes. C'est pratiquement une presqu'île. Ses très nombreux sentiers côtiers de randonnées vont à la rencontre de sites naturels : au moulin à marée de Beauchet, aux anciennes salines des Guettes (fondées en 1736), à la Pointe du Puits, à la Pointe de Grainfollet, au Mont-Garrot, qui offrent de magnifiques belvédères sur l'estuaire de la Rance, sur les pays de Saint-Malo, Dol-de-Bretagne, Dinan et du Mont-Saint-Michel.
Saint-Suliac, village portuaire de pêcheurs sur la rive droite de la Rance, est l'un des rares villages véritablement maritimes de cet estuaire, entre Saint-Malo et Dinan.
Communes limitrophes
Administration
Municipalité
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1790 1792 Julien Harrington 1793 1795 Joseph Besnard 1795 1797 Guillaume Ollivier 1797 1815 Malo Gaultier 1815 1830 Jean Moyzon 1830 1834 Malo Gaultier, fils 1834 1844 Etienne Brulé 1844 1846 Jean Hélot 1846 1848 Joseph Raoul 1848 1851 Etienne Brulé, fils 1850 1871 Suliac Raoul 1871 1873 Ernest Gandu 1873 1876 Jean-Marie Bénic 1876 1900 Félix Delacroix 1900 1926 Louis Mérel 1926 1929 Ange Cos 1929 1944 Malo Lemeilleur 1944 Ange Jambon Pierre Deléage Jean Mordrel mars 2001 Gilbert Pondemer mars 2001 mars 2008 Roger Dufresne mars 2008 en cours Pascal Bianco Toutes les données ne sont pas encore connues. Intercommunalité
La commune fait partie de la Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Malo[2]. Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) créé le 1er janvier 2001 regroupe 18 communes où vivent près de 83 000 habitants (2009).
Aménagement et projets de territoire
Un projet de Parc naturel régional est à l'étude sur l'ensemble Rance - Côte d'Émeraude, soit 66 communes, du Cap Fréhel à la Pointe du Grouin (Cancale), d'Ouest en Est, et de Saint-Malo à Guitté, 20 km au Sud de Dinan, du Nord au Sud. La Rance et le secteur breton de la fameuse Mer des Faluns sont inclus dans ce périmètre. L'idée est née vers 2003-2005, la Région Bretagne a lancé officiellement le projet en 2008. Sa conduite a été confiée à l'association COEUR Emeraude[3], présidée par Charles Josselin.
Démographie
Histoire
À l'origine
La région de Saint-Suliac a été habitée depuis la Préhistoire :
- De l'époque paléolithique, la découverte en 1951, d'un gisement exceptionnel de 6000 objets archéologiques, disposés autour d'un foyer : des silex taillés (pointes, racloirs, grattoirs, burins, percoirs, ...) nous prouve l'intense activité de cette industrie installée sous le vaste abri sous roche de Grainfolet. Des restes d'animaux, (os et dents), révèlent également la présence sur le territoire, de mamouths, de chevaux et de cerfs.
- La présence d'un menhir du néolithique, "La dent de Gargantua", et autrefois de trois menhirs, d'un dolmen et d'une allée couverte de 13 m sur le versant sud du Mont-Garrot, témoignent de l'importance du site.
- A l'époque gallo-romaine, des villas sont construites proches du bourg actuel de Saint-Suliac, ainsi qu'au sud de Garrot.
- En 560, un moine gallois nommé Tysilio ou Suliau (dénommé plus tard Suliac) a vécu sur les hauteurs du Mont-Garrot, il y a fondé un monastère dont la chapelle abbatiale Saint-Laurent, fut la première église du village. De cette lointaine époque (VIe siècle) subsistent quelques pierres sculptées récupérées sur les ruines de l'ancien monastère et maintenant intégrées à l'appareillage de certaines maisons. Les vignes plantées autour du monastère produiront, dès le Moyen Âge, des vins assez réputés.
Xe-XVIIe siècle
Durant le premier tiers du Xe siècle, les Vikings s'installent à Saint-Suliac sur l'estuaire de la Rance et sur le site d'une enceinte plus ancienne, reconstruisent une cité portuaire fortifiée au sud du Mont-Garrot, dénommée "Gardaine". Ils abandonneront ce site stratégique après leur défaite de 939, à l'origine de leur repli vers la Normandie.
Une nouvelle église romane est construite au centre du bourg actuel, dont il ne subsiste que la porte principale du pignon ouest. En 1136, la paroisse de Saint-Suliac qui dépendait de l'évêché de Saint-Malo, passe sous la dépendance de la très puissante Abbaye Saint-Florent de Saumur, en Anjou. A la fin du XIIIe siècle, on reconstruit l'église, ce qui va lui donner sa belle stylistique gothique du XIIIe siècle. A cette époque, la paroisse compte ainsi sur son territoire deux autres prieurés, Saint-Laurent de Garrot fondé par saint Suliac, qu'elle conserve et Sainte-Marie-des-Stablons en La Ville-es-Nonais, qui dépend de l'abbaye de Saint-Sulpice.
Les Chevaliers hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem possédaient un fief, un hôpital et la chapelle Saint-Gilles au village antique et bailliage de Doslet. Ils construisent à la fin du XIe siècle sur les bords de la Rance un autre hôpital, une aumonerie et une chapelle Saint-Jean-Baptiste, à Port-Stablon (Port-Saint-Jean), où ils assurent le passage en bateau sur la Rance, vers l'autre rive, Port Saint-Hubert en Plouër.
Au sud du Mont-Garrot, la motte féodale de la Haute-Motte, (parfois dénommée, motte castrale ou médiévale), est construite, comme ouvrage de défense, château fortifié médiéval, du XIe siècle ou XIIe siècle.
En 1246, les dîmes de Saint-Suliac sont échangées au profit de l'Abbaye Notre-Dame du Tronchet par Thomas de Rochefort contre la terre de Val-Hervelin. Dans les Déclarations de 1685 et de 1790, elles sont toujours au bénéfice de cette abbaye.
En 1597, lors des guerres de Religion, l'église est fortifiée et occupée militairement. Le 29 août, Saint-Suliac est bombardé violemment par deux galères embossées sur la plage, alors que le bourg est attaqué par l'arrière par plusieurs régiments. L'attaque est fatale : 250 morts autour de l'église en feu, au soir du 29 août 1597.
Les habitants du village portuaire de Saint-Suliac sont en grande partie des marins. Ils pratiquent la pêche aux lançons sur des chippes, la pêche côtière sur des maquereautiers et embarquent pour la grande pêche sur les Bancs ou à Terre-Neuve. Ils naviguent également sur les navires de commerce armés au cabotage ou au long cours. Ils sont enfin présents sur les navires corsaires pratiquant la course lors des guerres.
La chapelle Sainte-Marie-des-Stablons, devint frairienne, en 1621, pour le village de La Ville-es-Nonais, désormais dédiée à Sainte-Anne.
En 1693, les Anglais, ne pouvant vaincre les corsaires malouins, décident de détruire Saint-Malo. Ils lancent contre les remparts un brûlot de quatre cents tonneaux bourré de poudre, de matières inflammables, de bombes, de vieux canons. Heureusement, le feu est mis trop vite à la machine infernale qui ne cause que des dégâts matériels et un fracas épouvantable. L'oscillation du sol est senti jusqu'à Saint-Suliac, Port Saint-Jean et Doslet.
XVIIIe siècle
Lors des nombreuses guerres du XVIIIe siècle, les corsaires effectuent de véritables exploits et le suliaçais Thomas-Auguste Miniac de La Moinerie se distingue particulièrement avec la prise du vaisseau anglais de 56 canons "HMS Ruby" en 1707 et au siège de Rio de Janeiro en 1711, comme le précise lui-même Duguay-Trouin, dans ses Mémoires.
En 1758, les Anglais ravagent à nouveau les bords de la Rance.
Lors de la Révolution, Saint-Suliac s'appelle désormais Port-Suliac[6] et Port Saint-Jean reprend son ancien nom Port-Stablon. En octobre 1792, le prieur doit se cacher et le vicaire s'exiler et un curé constitutionnel est installé à Port-Suliac. Le 20 octobre a lieu l'inventaire des objets du culte dans les chapelles de La Ville-ès-Nonais, Port-Stablon et Doslet. Ces chapelles et les biens appartenant aux religieuses de Saint-Sulpice : la Métairie-aux-Abbesses, la Moinerie, ... sont déclarés biens nationaux. Le 5 janvier 1793, le Directoire de Saint-Malo décide de fermer l'église, parce que des cérémonies religieuses y sont célébrées malgré leur interdiction. L'église de Port-Suliac sert alors de Temple de la déesse Raison. Le conseil municipal au complet doit assister aux fêtes de la Décade, avec le Comité de Surveillance et la Société Populaire. En septembre 1795, on enlève le pavage de l'église pour récupérer le salpêtre (poudre à canon), mais les odeurs fétides qui se dégagent des tombeaux découverts entraîne le déplacement des fêtes de la Décade au presbytère.
XIXe siècle
Le Consulat rétablit le culte catholique à l'église, avec le nom de "Saint-Suliac" et rends au clergé la chapelle romane de Saint-Gilles de Dolet, celles de Saint-Anne de la Viile-es-Nonais et de Saint-Jean-Baptiste à Port-Saint-Jean.
En 1813, les chapelles de Dolet et de Port-Saint-Jean, pillées sous la Révolution, en mauvais états, sont désaffectées et vendues. En 1831, les ruines de la chapelle abbatiale Saint-Laurent, de Garot, sont enlévées.
Le XIXe siècle voit le tourisme se développer lentement avec quelques constructions de villas balnéaires.
En 1846, l'antique chapelle Sainte-Anne des moniales de La Ville-ès-Nonais est démolie, pour faire place à une chapelle beaucoup plus grande, construite par l'architecte Eugène Hawke[7], en forme de croix latine.
En juin 1846, une épidémie de choléra se déclare à Saint-Suliac et fait 13 victimes en quelques jours.
En 1850, Saint-Suliac va perdre de son importance, avec l'érection en commune, de la section de La Ville-ès-Nonais, par démembrement de 434 hectares distraits du territoire de la commune de Saint-Suliac au sud et la perte de 945 habitants des villages et hameaux de La Ville-ès-Nonais, Port-Saint-Jean, Panlivard, la Baguais, Dolet, ...
La "Société des Régates de Saint-Suliac" est fondée en 1865 et organise tous les ans une grande fête nautique et villageoise.
En 1872, une cale d'embarquement est construite, sur la grève, dans l'axe de la rue principale.
En 1873, la commune est particulièrement éprouvée, 18 marins de Saint-Suliac, sont portés " péris en mer " sur les Bancs de Terre-Neuve.
XXe siècle
Pour la loi de séparation de l'Église et de l'État, l'Inventaire du 8 mars 1906 fut l'objet d'affrontements sérieux entre les marins qui défendaient l'accès à l'église et le 47ème régiment d'infanterie, qui dut battre en retraite.
La construction du pont de Beauchet en 1903, puis de la gare pour l'arrivée du train TIV en 1909, vont désenclaver la presqu'île de Saint-Suliac, par de nouveaux accès, au détriment de la traditionnelle voie maritime.
En 1911, sur la grève, le quai de Vinouse est construit pour désenclaver le hameau de La Villeneuve et va offrir une promenade aux touristes.
Saint-Suliac est l'un des rares villages portuaire de l'estuaire de la Rance à être tourné vers la mer et non pas vers l'intérieur des terres. Ses habitants essentiellement des marins, pratiquent la pêche aux lançons (un petit poisson filiforme, dont la taille n'excède pas 20 cm) à bord des Chippes (canot creux à arrière pointu, grée au tiers) qu'ils vendaient à Saint-Malo comme appât pour la pêche aux bars, aux maquereaux… Les pêcheurs suliaçais pratiquaient également la pêche aux seiches, (dites margates en breton), qu'ils utilisaient comme engrais dans les champs, ce qui a donné aux suliaçais, le surnom de "Margatier". Ils embarquent aussi pour la grande pêche sur les Bancs ou à Terre-Neuve. Ils naviguent également sur les navires de commerce armés au cabotage ou au long cours.
Tous les ans, le Pardon du 15 août, avec sa bénédiction des bateaux et son hommage aux marins disparus, est très suivi par les marins et la population.
Avec la fin de la marine à voile, la population maritime de Saint-Suliac disparait petit à petit, au profit d'une population plus rurale ou urbaine.
Le train TIV est abandonné en 1950 et remplacé par des autocars.
Les années 1960-70 voient un développement du village avec la construction du quai vers les Clos de Brons et d'un terre-plein sur enrochements. Des lotissements étendent le village sur Grainfolet et plus tardivement, vers les marais et vers Garrot. Son évolution est celle d'une station balnéaire, avec la construction de nombreuses villas secondaires.
Les régates et les fêtes nautiques inter-villages ponctuent la saison estivale.
En 1965, avec le développement de la plaisance et du port, une école de voile est créée, pour former les jeunes à la voile, comme derniers héritiers de cette tradition maritime.
La construction en 1963-1966 du Barrage de la Rance, en aval de Saint-Suliac, a profondément modifié l'écosystème, les fonds marins, les marnages et les courants de l'estuaire de la Rance. Le Marégraphe de Saint-Suliac, construit à cette occasion, donne les hauteurs d'eau pour l'ensemble de l'estuaire, en amont du Barrage.
La chippe "Maria" construite en 1992, est la réplique à l'identique de plusieurs bateaux de pêche: les "Chippes de Saint-Suliac" réalisées d'après des plans de 1910 du chantier Lemarchand de La Landriais. Ce bateau a été primée à Brest en 1992. Son lancement a été l'occasion d'une grande fête nautique et villageoise à Saint-Suliac. Cette fête est reprise par le Comité des fêtes, qui organise tous les ans, le festival "Saint-Suliac il y a cent ans"
En 2008, la part des résidences secondaires, représente 25%, de l'habitat suliaçais.
Héraldique
La commune ne possède pas d'héraldique en propre. Il a été cependant relevé au cours de travaux[8] que le vitrail principal était orné au début du XVIIIe siècle d'un écusson en alliance dont la 1re partie représentait les armes de Pierre Jean de la Motte de Lesnage, seigneur fondateur (De sable fretté d'or de 6 pièces) et la 2de celles de sa femme, Anne Thérèse du Fresne, demoiselle du Colombier (De sinople au chef denché d'or, chargé de 3 tourteaux de gueules). Il est à remarquer que le témoignage concernant le blasonnement de Mme de la Motte est fautif. Le tout était surmonté d'une couronne comtale.
Lieux et monuments
La commune compte trois monuments historiques :
- Église de Saint-Suliac du XIIIe-XIVe siècle, classée à partir de 1912 au titre des Monuments historiques[9], remarquable par sa tour fortifiée, entourée d'un enclos paroissial, une construction devenue rare dans cette partie de la Bretagne ;
- Vestige du camp viking du Xe siècle, dite « l'Huitrière de Garrot», classée en 1986 au titre des Monuments historiques[10], enceinte médiévale fortifiée quadrangulaire visible surtout par mer pleine dans l'anse de Vigneux au sud du Mont-Garrot.
- Menhir, dit « Dent de Gargentua », menhir sur le lieu dit Chablé, classé par la liste de 1889 au titre des Monuments historiques[11]
Autres sites et monuments :
- Nombreuses maisons datant des XIVe et XVe siècles, elles présentent des façades de granit d'une grande unité de couleur.
- Oratoire de Grainfolet (1894), belvédère sur l'estuaire de la Rance;
- Le moulin à marée de Beauchet ;
- Les vignes de Garrot, 1250 pieds de chenin plantés en échalas sur les coteaux sud du Mont-Garrot.
- L'estuaire de la Rance, site classé[12] et protégé pour son environnement marin : Site d'Intérêt Communautaire Natura 2000.
Les sites classés[13], sentiers côtiers de randonnée GR 34 C, en bordure de l'estuaire de la Rance :
- pointe du Mont-Garrot ;
- pointe de Grainfollet ;
- pointe de Garel ;
- pointe du Puits ;
- anciennes salines des Guettes ;
- marais de la Goutte, où poussent dans les parties les plus salées les phragmitaies (Phragmites australis) [14]
Équipements ou services
Station de sauvetage SNSM
La station de Saint-Suliac, de la Société nationale de sauvetage en mer, intervient sur toute la Rance maritime, des écluses de La Hisse jusqu'au barrage de la Rance. Elle met en œuvre une vedette et un canot pneumatique semi rigide, armés par des sauveteurs bénévoles, prêts à intervenir dans les plus brefs délais.
La station de sauvetage de Saint-Suliac est aussi un centre de formation pour les jeunes sauveteurs de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM).
Sports
- Le CNR, "Centre Nautique de Rance, Club Nautique de Rennes", association de pratique de loisir et sportive des activités de voile - planche à voile, optimist, laser, catamaran et habitable - et d'activités de voile scolaire et de découverte du milieu marin sous forme de journées scolaires ou de classes de mer, exerce ses activités tout au long de l'année. Situé sur le front de mer à Saint-Suliac, sur l'estuaire de la Rance et à Rennes, aux Landes et étangs d'Apigné. Le club a formé plusieurs champions de France de planche à voile. Il propose une formule originale d'accompagnement des jeunes à la formation de : moniteur de voile. Le CNR est affilié à la Fédération française de voile, agréé par le Ministère de la Jeunesse et des Sports et adhérent au réseau " École française de voile", il s'astreint au respect de sa Charte de qualité.
- L'association "Maria" La chippe de Saint-Suliac, entretient le bateau traditionnel de pêche aux lançons, avec sa voile au tiers et ses gros avirons (4 hamblons). Elle navigue sur l'estuaire de la Rance, participe à des fêtes nautiques et rassemblements de vieux gréements, en France et à l'étranger.
- L'Ommisport de Saint-Suliac, à son terrain de foot et son club de football amateur, de jeunes et de moins jeunes, deux équipes, au niveau départemental, en district 2 et district 4. Entraînements et initiations aux plus jeunes, débutants et poussins.
- Terrain Multisports : installé, près de l'emplacement d'un court de tennis, situé derrière le camping, cet équipement permet aussi aux écoles de disposer d'un outil pédagogique, où il est possible de pratiquer huit sports différents en libre accès et de nombreuses activités encadrées. L'ensemble comprends un terrain d'environ 360 m2 revetu d'une pelouse synthétique souple bordé par une solide main courante.
Personnalités liées à la commune
- Saint Suliac, Tysilio ap Brochfael, (548? – 640)
- Guillaume, comte de Marbœuf, sgr de La Baguais, (1648-1712), président de Parlement de Bretagne 1691-1712.
- Claude Toussaint Marot, comte de La Garaye (1674-1755), bienfaiteur et promoteur des salines de Saint-Suliac, en 1736.
- Joseph & Thomas Miniac, sr de La Villeneuve, capitaines corsaires de 1705 à 1711.
- Thomas-Auguste Miniac, sr de la Moinerie, capitaine corsaire de 1702 à 1707, lieutenant de vaisseau des escadres Duguay-Trouin.
- Louis Thomas Marie Harrington, sr de La Villeneuve (1723-1813), négociant armateur, d'origine irlandaise, premier maire de Saint-Suliac en 1789.
- Jean & Thomas Herbert, sr de La Porte-Barrée, capitaines corsaires aux XVIIe siècle & XVIIIe siècle.
- Léonard Victor Charner, amiral (1797-1869)
- Elvire comtesse de Cerny, (1818-1899), folkloriste, écrivain de contes, légendes et traditions populaires.
- Alfred Adophe Caravaniez (1855-1917), sculpteur, artiste renommé.
- Joseph Huet (1875-1917), capitaine au long-cours.
- Hyacinthe Perrin (1877-1965), architecte DPLG.
- Roger-Edgar Gillet, (1924-2004), un peintre de renommée mondiale
Notes et références
- données officielles sur le site de l’INSEE
- Site de Saint-Malo Agglomération. Consulté le 29 décembre 2007
- Site de l'association de préfiguration du PNR Rance Côte d'Emeraude
- Saint-Suliac sur le site de l'Insee
- 1850, Saint-Suliac perd 946 habitants, avec l'érection en commune de l'ancienne section de La Ville-ès-Nonais. En
- Notice communale », École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) Source : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «
- Notice no IA00130809, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Procès-verbal manuscrit du 3 juin 1774 (Archives d'Ille-et-Vilaine cote 4B1281-1292)
- Notice no PA00090880, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00090881, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00090882, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- L'estuaire de la Rance, soit 3127 hectares, arrêté du 6/05/1995, n° 811.
- L'ensemble formé sur la commune de Saint-Suliac par la Pointe du Puits, au Mont Garrot, soit 249 hectares, décret du 8/12/1983, n° 804.
- Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, p. 40.
Pour approfondir
Bibliographie
- (fr) Elvire Cerny (de), Saint-Suliac et ses traditions, Rue des Scribes, Rennes, 1987 (réédition) (ISBN 2906064033)
- (fr) Abbé Auffret, La Ville-es-Nonais, histoire de Sainte-Anne-sur-Rance, Montsouris, Paris, 1957
- (fr) Aimé Lefeuvre, Julien Pétry, La vie à Saint-Suliac avant 1914, Danclau, Dinard, novembre 1989 (ISBN 2907019015)
- (fr) François X. Perrin, Yves Perrin, Saint-Suliac à travers son église, étude historique et archéologique, Ed° Patrimoine Saint-Suliac, (réédité en 2004), 4 juillet 1993 (ISBN 2950775500)
- (fr) Henri Battas, Saint-Suliac, Précis historique, imp. Bretonne, Rennes, 1956
- (fr) Aimé Lefeuvre, Julien Pétry, La Chippe de Saint-Suliac, Danclau, Dinard, 1990 (ISBN 2-907019-03-1)
- (fr) Aimé Lefeuvre, Julien Pétry, Généalogie de Cent familles suliaçaises, Le vocabulaire de Saint-Suliac, Danclau, Dinard, 1990 (ISBN 2-907019-05-8)
- Loïc Langouët Un retranchement normand insulaire : Gardaine à Saint-Suliac. Bulletin d'information de l'AMARAI , 1991, n°4., p. 55-63.
- Alain Droguet, La culture de la vigne à Saint-Suliac au Moyen Âge, dans Le Pays de Dinan, 1992, p. 183-194. (ISSN 07526199)
Liens internes
- Liste des communes d'Ille-et-Vilaine
- La vigne ancienne de Saint-Suliac Magdeleine noire des Charentes
- La Ville-es-Nonais
Liens externes
- Site officiel
- Saint-Suliac sur le site de l'Institut géographique national
- Inventaire préliminaire du patrimoine
Catégories :- Commune d'Ille-et-Vilaine
- Localité adhérant à l'association Les Plus Beaux Villages de France
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