Saint-Suliac

Saint-Suliac

48° 34′ 15″ N 1° 58′ 17″ W / 48.5708333333, -1.97138888889

Saint-Suliac
La grève de Saint-Suliac
La grève de Saint-Suliac
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Saint-Malo
Canton Châteauneuf-d'Ille-et-Vilaine
Code commune 35314
Code postal 35430
Maire
Mandat en cours
Pascal Bianco
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Malo
Démographie
Population 930 hab. (2007[1])
Densité 170 hab./km²
Aire urbaine 81 962 hab. ()
Gentilé Suliaçais, Suliaçaise
Géographie
Coordonnées 48° 34′ 15″ Nord
       1° 58′ 17″ Ouest
/ 48.5708333333, -1.97138888889
Altitudes mini. 0 m — maxi. 73 m
Superficie 5,46 km2

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Saint-Suliac est une commune française, située dans le département d'Ille-et-Vilaine et la région Bretagne.

Ses habitants sont des Suliaçais et Suliaçaises.

Sommaire

Géographie

Saint-Suliac se situe au nord de l'Ille-et-Vilaine à 10 km de Saint-Malo, 20 km de Cancale, 15 km de Dinan et de Dinard, 20 km de Dol-de-Bretagne, 25 km de Combourg, 40 km du cap Fréhel et du Mont-Saint-Michel, 45 km de Bécherel, 60 km de Rennes.

Saint-Suliac est classé parmi les plus beaux villages de France depuis 1999 : village portuaire typiquement breton, il est organisé autour de son église et de son port, en de multiples petites rues tortueuses et charmantes. C'est pratiquement une presqu'île. Ses très nombreux sentiers côtiers de randonnées vont à la rencontre de sites naturels : au moulin à marée de Beauchet, aux anciennes salines des Guettes (fondées en 1736), à la Pointe du Puits, à la Pointe de Grainfollet, au Mont-Garrot, qui offrent de magnifiques belvédères sur l'estuaire de la Rance, sur les pays de Saint-Malo, Dol-de-Bretagne, Dinan et du Mont-Saint-Michel.

Saint-Suliac, village portuaire de pêcheurs sur la rive droite de la Rance, est l'un des rares villages véritablement maritimes de cet estuaire, entre Saint-Malo et Dinan.

Communes limitrophes

Administration

Municipalité

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1792 Julien Harrington    
1793 1795 Joseph Besnard    
1795 1797 Guillaume Ollivier    
1797 1815 Malo Gaultier    
1815 1830 Jean Moyzon    
1830 1834 Malo Gaultier, fils    
1834 1844 Etienne Brulé    
1844 1846 Jean Hélot    
1846 1848 Joseph Raoul    
1848 1851 Etienne Brulé, fils    
1850 1871 Suliac Raoul    
1871 1873 Ernest Gandu    
1873 1876 Jean-Marie Bénic    
1876 1900 Félix Delacroix    
1900 1926 Louis Mérel    
1926 1929 Ange Cos    
1929 1944 Malo Lemeilleur    
1944   Ange Jambon    
    Pierre Deléage    
    Jean Mordrel    
  mars 2001 Gilbert Pondemer    
mars 2001 mars 2008 Roger Dufresne    
mars 2008 en cours Pascal Bianco    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Intercommunalité

La commune fait partie de la Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Malo[2]. Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) créé le 1er janvier 2001 regroupe 18 communes où vivent près de 83 000 habitants (2009).

Aménagement et projets de territoire

Un projet de Parc naturel régional est à l'étude sur l'ensemble Rance - Côte d'Émeraude, soit 66 communes, du Cap Fréhel à la Pointe du Grouin (Cancale), d'Ouest en Est, et de Saint-Malo à Guitté, 20 km au Sud de Dinan, du Nord au Sud. La Rance et le secteur breton de la fameuse Mer des Faluns sont inclus dans ce périmètre. L'idée est née vers 2003-2005, la Région Bretagne a lancé officiellement le projet en 2008. Sa conduite a été confiée à l'association COEUR Emeraude[3], présidée par Charles Josselin.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[4])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1437 1614 1384 1577 1753 1884 1970 1990 1025[5]
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
967 1023 1050 879 975 918 945 909 881
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
858 829 802 792 807 751 722 684 555
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
545 610 614 768 802 853 901 930 970

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Histoire

Vue sur la Rance depuis le clocher de l’église de Saint-Suliac.

À l'origine

La région de Saint-Suliac a été habitée depuis la Préhistoire :

  • De l'époque paléolithique, la découverte en 1951, d'un gisement exceptionnel de 6000 objets archéologiques, disposés autour d'un foyer : des silex taillés (pointes, racloirs, grattoirs, burins, percoirs, ...) nous prouve l'intense activité de cette industrie installée sous le vaste abri sous roche de Grainfolet. Des restes d'animaux, (os et dents), révèlent également la présence sur le territoire, de mamouths, de chevaux et de cerfs.
  • A l'époque gallo-romaine, des villas sont construites proches du bourg actuel de Saint-Suliac, ainsi qu'au sud de Garrot.
  • En 560, un moine gallois nommé Tysilio ou Suliau (dénommé plus tard Suliac) a vécu sur les hauteurs du Mont-Garrot, il y a fondé un monastère dont la chapelle abbatiale Saint-Laurent, fut la première église du village. De cette lointaine époque (VIe siècle) subsistent quelques pierres sculptées récupérées sur les ruines de l'ancien monastère et maintenant intégrées à l'appareillage de certaines maisons. Les vignes plantées autour du monastère produiront, dès le Moyen Âge, des vins assez réputés.

Xe-XVIIe siècle

Durant le premier tiers du Xe siècle, les Vikings s'installent à Saint-Suliac sur l'estuaire de la Rance et sur le site d'une enceinte plus ancienne, reconstruisent une cité portuaire fortifiée au sud du Mont-Garrot, dénommée "Gardaine". Ils abandonneront ce site stratégique après leur défaite de 939, à l'origine de leur repli vers la Normandie.

Une nouvelle église romane est construite au centre du bourg actuel, dont il ne subsiste que la porte principale du pignon ouest. En 1136, la paroisse de Saint-Suliac qui dépendait de l'évêché de Saint-Malo, passe sous la dépendance de la très puissante Abbaye Saint-Florent de Saumur, en Anjou. A la fin du XIIIe siècle, on reconstruit l'église, ce qui va lui donner sa belle stylistique gothique du XIIIe siècle. A cette époque, la paroisse compte ainsi sur son territoire deux autres prieurés, Saint-Laurent de Garrot fondé par saint Suliac, qu'elle conserve et Sainte-Marie-des-Stablons en La Ville-es-Nonais, qui dépend de l'abbaye de Saint-Sulpice.

Les Chevaliers hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem possédaient un fief, un hôpital et la chapelle Saint-Gilles au village antique et bailliage de Doslet. Ils construisent à la fin du XIe siècle sur les bords de la Rance un autre hôpital, une aumonerie et une chapelle Saint-Jean-Baptiste, à Port-Stablon (Port-Saint-Jean), où ils assurent le passage en bateau sur la Rance, vers l'autre rive, Port Saint-Hubert en Plouër.

Au sud du Mont-Garrot, la motte féodale de la Haute-Motte, (parfois dénommée, motte castrale ou médiévale), est construite, comme ouvrage de défense, château fortifié médiéval, du XIe siècle ou XIIe siècle.

En 1246, les dîmes de Saint-Suliac sont échangées au profit de l'Abbaye Notre-Dame du Tronchet par Thomas de Rochefort contre la terre de Val-Hervelin. Dans les Déclarations de 1685 et de 1790, elles sont toujours au bénéfice de cette abbaye.

En 1597, lors des guerres de Religion, l'église est fortifiée et occupée militairement. Le 29 août, Saint-Suliac est bombardé violemment par deux galères embossées sur la plage, alors que le bourg est attaqué par l'arrière par plusieurs régiments. L'attaque est fatale : 250 morts autour de l'église en feu, au soir du 29 août 1597.

Les habitants du village portuaire de Saint-Suliac sont en grande partie des marins. Ils pratiquent la pêche aux lançons sur des chippes, la pêche côtière sur des maquereautiers et embarquent pour la grande pêche sur les Bancs ou à Terre-Neuve. Ils naviguent également sur les navires de commerce armés au cabotage ou au long cours. Ils sont enfin présents sur les navires corsaires pratiquant la course lors des guerres.

La chapelle Sainte-Marie-des-Stablons, devint frairienne, en 1621, pour le village de La Ville-es-Nonais, désormais dédiée à Sainte-Anne.

En 1693, les Anglais, ne pouvant vaincre les corsaires malouins, décident de détruire Saint-Malo. Ils lancent contre les remparts un brûlot de quatre cents tonneaux bourré de poudre, de matières inflammables, de bombes, de vieux canons. Heureusement, le feu est mis trop vite à la machine infernale qui ne cause que des dégâts matériels et un fracas épouvantable. L'oscillation du sol est senti jusqu'à Saint-Suliac, Port Saint-Jean et Doslet.

XVIIIe siècle

Lors des nombreuses guerres du XVIIIe siècle, les corsaires effectuent de véritables exploits et le suliaçais Thomas-Auguste Miniac de La Moinerie se distingue particulièrement avec la prise du vaisseau anglais de 56 canons "HMS Ruby" en 1707 et au siège de Rio de Janeiro en 1711, comme le précise lui-même Duguay-Trouin, dans ses Mémoires.

En 1758, les Anglais ravagent à nouveau les bords de la Rance.

Lors de la Révolution, Saint-Suliac s'appelle désormais Port-Suliac[6] et Port Saint-Jean reprend son ancien nom Port-Stablon. En octobre 1792, le prieur doit se cacher et le vicaire s'exiler et un curé constitutionnel est installé à Port-Suliac. Le 20 octobre a lieu l'inventaire des objets du culte dans les chapelles de La Ville-ès-Nonais, Port-Stablon et Doslet. Ces chapelles et les biens appartenant aux religieuses de Saint-Sulpice : la Métairie-aux-Abbesses, la Moinerie, ... sont déclarés biens nationaux. Le 5 janvier 1793, le Directoire de Saint-Malo décide de fermer l'église, parce que des cérémonies religieuses y sont célébrées malgré leur interdiction. L'église de Port-Suliac sert alors de Temple de la déesse Raison. Le conseil municipal au complet doit assister aux fêtes de la Décade, avec le Comité de Surveillance et la Société Populaire. En septembre 1795, on enlève le pavage de l'église pour récupérer le salpêtre (poudre à canon), mais les odeurs fétides qui se dégagent des tombeaux découverts entraîne le déplacement des fêtes de la Décade au presbytère.

XIXe siècle

Le Consulat rétablit le culte catholique à l'église, avec le nom de "Saint-Suliac" et rends au clergé la chapelle romane de Saint-Gilles de Dolet, celles de Saint-Anne de la Viile-es-Nonais et de Saint-Jean-Baptiste à Port-Saint-Jean.

En 1813, les chapelles de Dolet et de Port-Saint-Jean, pillées sous la Révolution, en mauvais états, sont désaffectées et vendues. En 1831, les ruines de la chapelle abbatiale Saint-Laurent, de Garot, sont enlévées.

Le XIXe siècle voit le tourisme se développer lentement avec quelques constructions de villas balnéaires.

En 1846, l'antique chapelle Sainte-Anne des moniales de La Ville-ès-Nonais est démolie, pour faire place à une chapelle beaucoup plus grande, construite par l'architecte Eugène Hawke[7], en forme de croix latine.

En juin 1846, une épidémie de choléra se déclare à Saint-Suliac et fait 13 victimes en quelques jours.

En 1850, Saint-Suliac va perdre de son importance, avec l'érection en commune, de la section de La Ville-ès-Nonais, par démembrement de 434 hectares distraits du territoire de la commune de Saint-Suliac au sud et la perte de 945 habitants des villages et hameaux de La Ville-ès-Nonais, Port-Saint-Jean, Panlivard, la Baguais, Dolet, ...

La "Société des Régates de Saint-Suliac" est fondée en 1865 et organise tous les ans une grande fête nautique et villageoise.

En 1872, une cale d'embarquement est construite, sur la grève, dans l'axe de la rue principale.

En 1873, la commune est particulièrement éprouvée, 18 marins de Saint-Suliac, sont portés " péris en mer " sur les Bancs de Terre-Neuve.

XXe siècle

Pour la loi de séparation de l'Église et de l'État, l'Inventaire du 8 mars 1906 fut l'objet d'affrontements sérieux entre les marins qui défendaient l'accès à l'église et le 47ème régiment d'infanterie, qui dut battre en retraite.

La construction du pont de Beauchet en 1903, puis de la gare pour l'arrivée du train TIV en 1909, vont désenclaver la presqu'île de Saint-Suliac, par de nouveaux accès, au détriment de la traditionnelle voie maritime.

En 1911, sur la grève, le quai de Vinouse est construit pour désenclaver le hameau de La Villeneuve et va offrir une promenade aux touristes.

Saint-Suliac est l'un des rares villages portuaire de l'estuaire de la Rance à être tourné vers la mer et non pas vers l'intérieur des terres. Ses habitants essentiellement des marins, pratiquent la pêche aux lançons (un petit poisson filiforme, dont la taille n'excède pas 20 cm) à bord des Chippes (canot creux à arrière pointu, grée au tiers) qu'ils vendaient à Saint-Malo comme appât pour la pêche aux bars, aux maquereaux… Les pêcheurs suliaçais pratiquaient également la pêche aux seiches, (dites margates en breton), qu'ils utilisaient comme engrais dans les champs, ce qui a donné aux suliaçais, le surnom de "Margatier". Ils embarquent aussi pour la grande pêche sur les Bancs ou à Terre-Neuve. Ils naviguent également sur les navires de commerce armés au cabotage ou au long cours.

Tous les ans, le Pardon du 15 août, avec sa bénédiction des bateaux et son hommage aux marins disparus, est très suivi par les marins et la population.

Avec la fin de la marine à voile, la population maritime de Saint-Suliac disparait petit à petit, au profit d'une population plus rurale ou urbaine.

Le train TIV est abandonné en 1950 et remplacé par des autocars.

Les années 1960-70 voient un développement du village avec la construction du quai vers les Clos de Brons et d'un terre-plein sur enrochements. Des lotissements étendent le village sur Grainfolet et plus tardivement, vers les marais et vers Garrot. Son évolution est celle d'une station balnéaire, avec la construction de nombreuses villas secondaires.

Les régates et les fêtes nautiques inter-villages ponctuent la saison estivale.

En 1965, avec le développement de la plaisance et du port, une école de voile est créée, pour former les jeunes à la voile, comme derniers héritiers de cette tradition maritime.

La construction en 1963-1966 du Barrage de la Rance, en aval de Saint-Suliac, a profondément modifié l'écosystème, les fonds marins, les marnages et les courants de l'estuaire de la Rance. Le Marégraphe de Saint-Suliac, construit à cette occasion, donne les hauteurs d'eau pour l'ensemble de l'estuaire, en amont du Barrage.

La chippe "Maria" construite en 1992, est la réplique à l'identique de plusieurs bateaux de pêche: les "Chippes de Saint-Suliac" réalisées d'après des plans de 1910 du chantier Lemarchand de La Landriais. Ce bateau a été primée à Brest en 1992. Son lancement a été l'occasion d'une grande fête nautique et villageoise à Saint-Suliac. Cette fête est reprise par le Comité des fêtes, qui organise tous les ans, le festival "Saint-Suliac il y a cent ans"

En 2008, la part des résidences secondaires, représente 25%, de l'habitat suliaçais.

Héraldique

Vitrail visible au XVIIIe siècle

La commune ne possède pas d'héraldique en propre. Il a été cependant relevé au cours de travaux[8] que le vitrail principal était orné au début du XVIIIe siècle d'un écusson en alliance dont la 1re partie représentait les armes de Pierre Jean de la Motte de Lesnage, seigneur fondateur (De sable fretté d'or de 6 pièces) et la 2de celles de sa femme, Anne Thérèse du Fresne, demoiselle du Colombier (De sinople au chef denché d'or, chargé de 3 tourteaux de gueules). Il est à remarquer que le témoignage concernant le blasonnement de Mme de la Motte est fautif. Le tout était surmonté d'une couronne comtale.

Lieux et monuments

La commune compte trois monuments historiques :

Autres sites et monuments :

  • Nombreuses maisons datant des XIVe et XVe siècles, elles présentent des façades de granit d'une grande unité de couleur.
  • Oratoire de Grainfolet (1894), belvédère sur l'estuaire de la Rance;
  • Le moulin à marée de Beauchet ;
  • Les vignes de Garrot, 1250 pieds de chenin plantés en échalas sur les coteaux sud du Mont-Garrot.
  • L'estuaire de la Rance, site classé[12] et protégé pour son environnement marin : Site d'Intérêt Communautaire Natura 2000.

Les sites classés[13], sentiers côtiers de randonnée GR 34 C, en bordure de l'estuaire de la Rance :

  • pointe du Mont-Garrot ;
  • pointe de Grainfollet ;
  • pointe de Garel ;
  • pointe du Puits ;
  • anciennes salines des Guettes ;
  • marais de la Goutte, où poussent dans les parties les plus salées les phragmitaies (Phragmites australis) [14]

Équipements ou services

Station de sauvetage SNSM

La station de Saint-Suliac, de la Société nationale de sauvetage en mer, intervient sur toute la Rance maritime, des écluses de La Hisse jusqu'au barrage de la Rance. Elle met en œuvre une vedette et un canot pneumatique semi rigide, armés par des sauveteurs bénévoles, prêts à intervenir dans les plus brefs délais.

La station de sauvetage de Saint-Suliac est aussi un centre de formation pour les jeunes sauveteurs de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM).

Sports

  • L'association "Maria" La chippe de Saint-Suliac, entretient le bateau traditionnel de pêche aux lançons, avec sa voile au tiers et ses gros avirons (4 hamblons). Elle navigue sur l'estuaire de la Rance, participe à des fêtes nautiques et rassemblements de vieux gréements, en France et à l'étranger.
  • L'Ommisport de Saint-Suliac, à son terrain de foot et son club de football amateur, de jeunes et de moins jeunes, deux équipes, au niveau départemental, en district 2 et district 4. Entraînements et initiations aux plus jeunes, débutants et poussins.
  • Terrain Multisports : installé, près de l'emplacement d'un court de tennis, situé derrière le camping, cet équipement permet aussi aux écoles de disposer d'un outil pédagogique, où il est possible de pratiquer huit sports différents en libre accès et de nombreuses activités encadrées. L'ensemble comprends un terrain d'environ 360 m2 revetu d'une pelouse synthétique souple bordé par une solide main courante.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

  1. données officielles sur le site de l’INSEE
  2. Site de Saint-Malo Agglomération. Consulté le 29 décembre 2007
  3. Site de l'association de préfiguration du PNR Rance Côte d'Emeraude
  4. Saint-Suliac sur le site de l'Insee
  5. En 1850, Saint-Suliac perd 946 habitants, avec l'érection en commune de l'ancienne section de La Ville-ès-Nonais.
  6. Source : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale », École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
  7. Notice no IA00130809, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  8. Procès-verbal manuscrit du 3 juin 1774 (Archives d'Ille-et-Vilaine cote 4B1281-1292)
  9. Notice no PA00090880, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  10. Notice no PA00090881, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  11. Notice no PA00090882, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  12. L'estuaire de la Rance, soit 3127 hectares, arrêté du 6/05/1995, n° 811.
  13. L'ensemble formé sur la commune de Saint-Suliac par la Pointe du Puits, au Mont Garrot, soit 249 hectares, décret du 8/12/1983, n° 804.
  14. Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, p. 40.

Pour approfondir

Bibliographie

  • (fr) Elvire Cerny (de), Saint-Suliac et ses traditions, Rue des Scribes, Rennes, 1987 (réédition) (ISBN 2906064033) 
  • (fr) Abbé Auffret, La Ville-es-Nonais, histoire de Sainte-Anne-sur-Rance, Montsouris, Paris, 1957 
  • (fr) Aimé Lefeuvre, Julien Pétry, La vie à Saint-Suliac avant 1914, Danclau, Dinard, novembre 1989 (ISBN 2907019015) 
  • (fr) François X. Perrin, Yves Perrin, Saint-Suliac à travers son église, étude historique et archéologique, Ed° Patrimoine Saint-Suliac, (réédité en 2004), 4 juillet 1993 (ISBN 2950775500) 
  • (fr) Henri Battas, Saint-Suliac, Précis historique, imp. Bretonne, Rennes, 1956 
  • (fr) Aimé Lefeuvre, Julien Pétry, La Chippe de Saint-Suliac, Danclau, Dinard, 1990 (ISBN 2-907019-03-1) 
  • (fr) Aimé Lefeuvre, Julien Pétry, Généalogie de Cent familles suliaçaises, Le vocabulaire de Saint-Suliac, Danclau, Dinard, 1990 (ISBN 2-907019-05-8) 
  • Loïc Langouët Un retranchement normand insulaire : Gardaine à Saint-Suliac. Bulletin d'information de l'AMARAI , 1991, n°4., p. 55-63.
  • Alain Droguet, La culture de la vigne à Saint-Suliac au Moyen Âge, dans Le Pays de Dinan, 1992, p. 183-194. (ISSN 07526199)

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