Montfaucon (Lot)

Montfaucon (Lot)
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44° 41′ 20″ N 1° 33′ 44″ E / 44.6888888889, 1.56222222222

Montfaucon
Photo de l'hôtel de ville.
Photo de l'hôtel de ville.
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Midi-Pyrénées
Département Lot
Arrondissement Gourdon
Canton Labastide-Murat
Code commune 46204
Code postal 46240
Maire
Mandat en cours
Christian Poujade
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Causse de Labastide-Murat
Démographie
Population 583 hab. (2006)
Densité 22 hab./km²
Géographie
Coordonnées 44° 41′ 20″ Nord
       1° 33′ 44″ Est
/ 44.6888888889, 1.56222222222
Altitudes mini. 260 m — maxi. 423 m
Superficie 26,18 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Montfaucon est une commune française, située dans le département du Lot et la région Midi-Pyrénées.

Ses habitants sont appelés les Montfauconnais, Montfauconnaises.

Sommaire

Toponymie

Le nom Montfaucon ou Montfalcon en occitan caractérise un lieu en hauteur (mont). Faucon peut venir soit du nom de l'oiseau Faucon, soit du nom d'homme germanique Falco complété par le suffixe -onis[1].

La commune est nommée Monfaucon sur la carte de Cassini.

Un lieu-dit porte le nom la Vitarelle. Cette appellation désigne un lieu de repos, une auberge située à un carrefour important[1].

Géographie

Centre géographique du Lot. La commune de Montfaucon fait partie du Parc naturel régional des Causses du Quercy.svg Parc naturel régional des Causses du Quercy.

Présentation

La commune de Montfaucon est constituée d'un bourg principal et de nombreux hameaux situés au centre et à l'ouest de son territoire sur les terrains les plus fertiles. La partie située à l'est sur le causse de Gramat est occupée par des bois, appelés fraux, et des pâturages à ovins. La végétation est adaptée aux terrains secs qui laissent l'eau s'infiltrer. Le sol est parsemé de quelques dolines plus fertiles.

À l'ouest, on trouve l'enclave fertile des hameaux de Roquedure, Goy, Ravissou et Jouanis. Elle est coincée entre les communes de Séniergues, Vaillac et Soucirac et n'est reliée au reste de la commune que par un seul point situé sur la D2 à la cote 270. Elle est due à la séparation de la commune de Séniergues en 1935.

Les zones de plus haute altitude se trouvent au sud de la commune avec un point culminant au sud du hameau de Rouquette, coté à 424 mètres. Les pentes ondulées sont creusées par les eaux du Céou. Sa vallée escarpée de Nougayrousse descend d'abord vers le nord puis contourne par un arc de cercle le Pech (colline) de Montfaucon où domine le bourg principal. Les eaux se dirigent ensuite en pente douce vers l'ouest et sortent de la commune après le hameau de Roquedure au point le plus bas à 257 mètres d'altitude[2].

Voies de communication

Le territoire de Montfaucon est traversé du nord au sud, à un kilomètre à l'est du bourg, par l'autoroute A20. La sortie sortie 56 Labastide-Murat et son péage sont sur le territoire de la commune.

La route départementale 2, qui relie les deux sous-préfectures de Figeac et Gourdon, traverse la commune d'est en ouest. Elle a été construite sous le règne de Louis-Philippe[3]. La Départementale 10 permet d'aller du bourg au chef-lieu de canton Labastide-Murat, situé à 5 kilomètres au Sud. Elle fut établie en 1853[3]. Enfin la D677, itinéraire Cahors - Gramat, passe à l'est du territoire[2].

Communes limitrophes

Géologie

Le causse de Gramat à l'est de Montfaucon.

Les terrains à l'est de la commune appartiennent au Causse de Gramat. Ils sont formés de calcaires karstifiés du jurassique. Ils sont délimités par une ligne orientée du sud-est au nord-ouest et bordée des hameaux de Larcher, les Roques, Pastrou. À l'est s'étendent les affleurements marno-calcaires du kimméridgiens. Le fond de la vallée du Céou est formé d'alluvions récentes datant du Quaternaire[4].

Hydrogéologie

Les eaux à l'est de la commune de Montfaucon, circulent en sous-sol. À l'Ouest du causse de Gramat, elles s'infiltrent sous terre et sont drainées par le vaste réseau souterrain dit "Goudou - Lacarrière" dont 16 kilomètres ont été explorés selon une liste de cavités de 2003[5], ou plus de 18 km selon une description du réseau[6]. Le point amont du réseau se trouve aux pertes de Bramarie puis il passe sous l'igue de Goudou (à l'ouest de la commune voisine de Labastide-Murat). Ensuite, sous le territoire de Montfaucon, il se dirige par une section noyée sous l'igue de Lacarrière, voisine du lieu-dit Larché.

L'igue de Lacarrière fut découverte en été 1981. Cette entrée du réseau a nécessité de grands travaux spéléologiques d'élargissement totalisant 600 heures de travail et 28 séances de dynamitage[7]. Les eaux circulent nord-nord-ouest par un parcours encore inconnu vers la résurgence de Saint-sauveur. Finalement, elles rejoignent l'Ouysse, qui se jette dans la Dordogne près de Lacave.

Il se pourrait que le réseau Goudou-Lacarrière passe sous l'igue d'Hermet située au nord-est de Montfaucon entre les lieux-dits de Vergnoulas et d'Hermet, à 3,7 km au nord de l'igue de Lacarrière. Cette cavité fut topographiée en 1895 par le chanoine Edmond Albe et publiée dans Spelunca en 1895 et 1896. Elle sert de perte par gros orage et s'ouvre au ras du sol par un orifice de 6 mètres de diamètre[8]. En 1992, elle s'enfonçait à 37 mètres de profondeur. Les spéléologues ont entrepris de vider l'éboulis encombrant le puits. Ils installèrent une machine électro-hydraulique constituée d'un câble sans fin auquel sont accrochés les seaux remplis de cailloux. Ils se découragèrent en 2003, après avoir retiré 440 m3 de déblais pour descendre à la cote 54 mètres de profondeur[9].

Climat

Article connexe : Climat du Lot.

Héraldique

Blason de Montfaucon

Les armoiries se décrivent :

  • « De sinople aux trois fleurs de lys d'argent mal ordonnées. » ;
  • selon Anne Gary, en 1822, le conseil municipal choisit pour les armoiries de la cité : « Un faucon juché sur son perchoir. »[3]

Histoire

Les temps anciens

Préhistoire

Lors de la construction de l'autoroute, un site préhistorique du Néolithique final fut découvert au lieu-dit les Bouriates situé à 750 mètres à l'est du bourg de Montfaucon. Une construction rectangulaire fut mise à jour. La datation au carbone 14 d'un fragment de poteau calciné a indiqué la plage 2853-2499 av. J.-C[10].

Plusieurs dolmens sont visibles à l'est de la commune de Montfaucon[11] dont :

  • le petit dolmen à vestibule de "Cambajou" dont la table mesure 1,95 par 1,6 mètre, il est situé près de la limite est avec Labastide-Murat, à 500 mètres du hameau du même nom, près de la cote 334;
  • le dolmen de "Pierre basse", situé un peu plus à l'ouest du précédent, lui aussi en limite de commune.

Protohistoire

Les travaux de construction de l'autoroute A20 ont mis au jour une ferme protohistorique au travers de Saint-Hilaire à 2,5 kilomètres au sud-sud-est de Montfaucon.

La fouille de sauvetage et le décapage du site ont permis la découverte de fondations d’un bâtiment sur poteaux de 11,30 m de longueur et de 5 m de largeur environ. Une fosse contenait des vestiges : des céramiques fines et une fibule en alliage cuivreux rattachée à la période de La Tène[12].

Moyen Âge

La paroisse de Saint-Vézian

Les templiers s'étaient établis en 1159 au Bastit. À l'est du territoire de la commune de Montfaucon, la population vit loin des églises. Les templiers créèrent la paroisse de Saint-Vézian non loin du hameau de Bonnet, à proximité d'une source qui ne tarissait pas. En 1279, le commandeur du Bastit, Raymond de Robert, achète à Pierre de Beaussac toutes les dîmes perçues dans de nombreux hameaux[13]. La paroisse de Saint-Viézian possédait la cayrousse de Campagnac où se trouvait une léproserie. Cette terre fit l'objet de procès, après la fondation de Montfaucon, entre le commandeur et les officiers du roi d'Angleterre. Les templiers eurent gain de cause devant le tribunal du sénéchal Hélie de Campène[14].

Après la dissolution de l'ordre du Temple en 1312, la paroisse de Saint-Vézian fut placée sous l'autorité de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Elle resta la principale paroisse de Montfaucon, la chapelle construite près du fort était une annexe de Séniergues.

L'église de Saint-Vézian fut abimée par des compagnies anglaises lors de la guerre de Cent Ans. Durant les siècles suivants, les habitants réclamèrent au commandeur du Bastit sa remise en état. En 1764, il ne subsiste qu'un tas de pierre. Le grand bassin de pierre disparut en 1949[14].

Fondation de Montfaucon

Le 18 mai 1152, lors de son second mariage, Aliénor d'Aquitaine apporta en dot à Henry de Plantagenet le duché d'Aquitaine. Devenu roi d'Angleterre en 1154, Henry envahit le Quercy. Après un siècle de querelles entre la France et l'Angleterre, en 1286, Philippe le Bel et Édouard Ier d'Angleterre conclurent un arrangement et Édouard Ier reçut avec haute et basse justice de nombreux territoires dont celui de Montfaucon et dut en rendre hommage à son suzerain le roi de France. Pour permettre à ses officiers de justice de se réunir, il fait acheter au seigneur Fortanier de Gourdon, des terres de la paroisse de Séniergues en promontoire sur le Céou. La bastide fut établie : une ville pour les activités économiques et un fort pour la défense, une source intarissable fut captée. L'ordre de paiement des dépenses fut donné le 21 juin 1291.

Un bayle fut nommé pour représenter le roi d'Angleterre[14]. Le sénéchal Hélie de de Campène rédigea une charte datée du 2 novembre 1292, confirmée par le roi le 23 juin 1293. Cette charte fixait les coutumes, droits et usages en vigueur à Montfaucon. Pour favoriser la venue de nouveaux habitants, elle leur accordait des droits particulièrement favorables comme avoir un four ou chasser, exploiter les herbages appelés hermites ou fraux, ce qui était habituellement réservé au seigneur[15].

Ces coutumes provoquèrent des heurts avec les seigneurs voisins. En 1298, après des problèmes entre les officiers anglais et le seigneur Fortanier de Gourdon, il fut décidé de nommer des gouverneurs parmi les familles nobles du pays. Certains le furent avec l'appui d'employés à la cour du pape Jean XXII. Malgré des conflits de juridiction, la bastide de Montfaucon devint prospère.

La guerre de Cent Ans

1365: La France après les traités de Brétigny et de Guérande.      Territoires cédés par la France à l'Angleterre par le traité de Brétigny

À partir de 1355, toute la région du Quercy devint un théâtre de luttes pendant la guerre de Cent Ans. Le Prince Noir et ses troupes anglaises envahissent le sud-ouest et le Quercy. Après la défaite française de la bataille de Poitiers, le traité de Brétigny donne à l'Angleterre la Guyenne et la Gascogne.

Le Prince Noir établit à Montfaucon une cour martiale. En 1367, la ville passe sous l'autorité de Charles V, mais est rapidement reprise par les Anglais. Une grande compagnie, avec à sa tête Bertucat d'Albret, s'y établit et ruina la région. Ils en partirent, en échange d'une forte rançon, au début du règne de Charles VII. Les Anglais revinrent en 1439, mais furent chassés par Rodrigue de Villandrando. C'est la fin de la présence des Anglais à Montfaucon[14].

À la fin de la guerre, beaucoup d'habitants de la région avaient fui vers le Languedoc. Montfaucon avait moins souffert que les autres villes et la peste noire y avait fait peu de victimes[14].

Époque moderne

Après la guerre de Cent Ans

La bastide de Montfaucon passa ensuite dans le domaine royal et y resta jusqu'au 8 juin 1514, date à laquelle elle revint à Jean Ricard, chevalier, baron de Gourdon, Genoilhac qui l'avait actée 250 livres. Les habitants s'y opposèrent et demandèrent en 1518 la confirmation de leur charte au roi qui annula la vente. Mais le litige dura car le 2 septembre 1693, le seigneur de Vaillac fut cité devant le Parlement de Toulouse pour avoir reculé ses bornes. C'est seulement deux ans plus tard, le 4 septembre 1605, que par un arrêt du roi, Louis de Ginolhac, seigneur de Vaillac, acquit le droit de justice sur la cité[15].

Cette période est aussi connue pour les nombreux procès et interdictions concernant l'accès aux herbages. En 1452, le village de Carlucet interdit le pâturage sur leur paroisse des animaux de leurs voisins de Séniergues et Montfaucon. En 1501, ce furent les habitants de Montfaucon qui interdirent l'accès au bétail de Carlucet[16].

Les guerres de religion

Après 1572, la région fut dévastée pendant les guerres de religion. Les capitaines protestants de Montauban occupèrent Montfaucon. En 1588, les ligueurs furent délogés de Montfaucon par l'armée royale d'Henri IV conduite par Matignon[14].

Après les guerres de religion, les soldats devinrent des pillards qui infestèrent la région. En 1609, selon les registres paroissiaux, la population aurait pu dépasser les 2000 personnes[14].

Les consuls et la communauté

Sous le règne de Louis XIV, le roi exerce toujours la justice et délègue son autorité aux consuls. Plus de deux mille consuls se succédèrent pendant 500 ans jusqu'à la révolution. Ils se rassemblaient de 8 à 10 fois par an, en présence des habitants qui possédaient une maison dans la juridiction. Un registre de délibération se trouve à la bibliothèque municipale de Cahors[14].

La communauté de Montfaucon possédait plus de 1500 hectares de communaux. Le 1er septembre 1772, le roi en autorisa le partage et la vente en 343 parcelles sous la direction de Marc Rigal. Le partage eut lieu le 11 décembre 1775[14].

Époque contemporaine

Période révolutionnaire

Joachim Murat représentant du canton de Montfaucon le 14 juillet 1790.

Pendant la révolution, un cahier de doléances fut ouvert pour Montfaucon le 10 mars 1779. La première municipalité fut élue dans l'église le 14 février 1790. Le maire fut M. Cambonie, avocat. Montfaucon devint chef-lieu de canton du district de Gourdon. Ce canton comportait sept communes : Montfaucon, Labastide-Fortunière, Soulomès, Caniac, Puyvalon, Soucirac et Vaillac. Séniergues fut une section rattachée à Montfaucon. Le canton choisit un délégué pour être représenté à la grande fête de la Fédération du 14 juillet 1790 : Joachim Murat de Labastide-Fortunière[14].

En 1790, François Vidal de Lapize, refusa de prêter serment à la constitution civile du clergé, mais continua à exercer ses fonctions jusqu'en 1792. Bien que défendu par la municipalité, il prit la fuite à Paris mais fut dénoncé par un compatriote de Montfaucon. Il fut arrêté, envoyé à la prison de l'Abbaye et exécuté le 2 septembre 1792 lors des massacres de Septembre[17]. Après sa mort, les objets religieux de l'église furent brulés sur le sol de la dîme, aujourd'hui la cour d'honneur de la Roseraie. Une jeune fille Jeannette, dite la Vierge rouge, fut choisie pour représenter la déesse de la raison. Des messes clandestines continuèrent d'être célébrées par l'abbé Rossignol, curé de Fontanes-du-Causse, puis par l'abbé Raynal[14].

En 1794, Antoine-Paul Lavaur, issu d'une famille noble de Saint-Céré, exerça la profession d'avocat à Cahors, Sarlat et Rodez. Opposant à la convention, il fut exécuté le 1er fructidor (18 août 1794) pour avoir "à Montauban, insulté l'arbre de la liberté en satisfaisant un besoin naturel"[14],[18].

Le consulat et l'empire

En 1802, Labastide-Fortunière gagna le titre de chef-lieu de canton à la place de Montfaucon. Joachim Murat de Labastide-Fortunière était le beau-frère de Napoléon Ier. Le conseil municipal de Montfaucon protesta en vain[3].

La commune connut une prospérité économique jusqu'en 1810. Dès 1806, les routes furent élargies et un relais de diligence fut établi sur la route de Gramat en bas de la côte de Larcher.

De 1813 à 1816, quinze jeunes de la commune sont tués au combat lors des guerres napoléoniennes.

Le petit séminaire

Projet et fondation

En 1814, une ordonnance autorisa le clergé à gérer les écoles secondaires. Monseigneur de Granville, évêque de Cahors, chargea Guy Larnaudie, vicaire de la paroisse Saint-Barthélémy, de trouver un lieu pour établir le futur petit séminaire. Cet habile négociateur, qui avait été marchand de bestiaux, se rendit à Montfaucon où il fut favorablement accueilli par le maire, M. Lauvel et par l'abbé Martin, qui offrit son petit pensionnat de 10 à 15 élèves. Ce lieu isolé inquiéta l'évêque qui n'accorda que 1500 francs au démarrage du projet[3].

Guy Larnaudie fut le premier supérieur du petit séminaire et la rentrée des 24 premiers pensionnaires et externes eut lieu le 1er janvier 1816. Les effectifs ne cessèrent de croître : près de 50 l'année suivante, 80 pour l'année scolaire 1817 - 1818, 100 à la rentrée 1818. Suite à ce succès, Guy Larnaudie fit agrandir et aménager les salles d'études et les logements des enseignants. Pour cela, il réalisa de nombreuses acquisitions de 1819 à 1821 : l'ancien prieuré, trois maisons, une partie de la rue del Claux. En 1828, le petit séminaire comptait 253 inscrits dont 150 externes. Épuisé par son travail, son fondateur s'éteignit dans son village natal de Saint-Simon le 9 août 1829 à l'âge de 56 ans[3].

Développement et rayonnement
Ancien four à pain dans une annexe du petit séminaire fabriqué par Léonce Dugay de Bordeaux.

Son successeur de 1829 à 1858 fut M. Derrupé, issu d'une famille aristocratique de Luzech. Ce dernier fixa les principes de l'enseignement à respecter par les professeurs[3] :

  • contribuer à l'avancement spirituel des élèves ;
  • exercer leur enseignement avec méthode : corriger soigneusement les devoirs, encourager l'émulation, ne pas tomber dans la routine ;
  • former les élèves aux bonnes manières, leur éviter les paroles offensantes, agir par la douceur plutôt que par la crainte.

En 1830, comme les élèves affluaient (plus de 200 externes), M. Derrupé choisit comme économe M. Bonhomme, professeur de rhétorique et fils de paysan de la région de Lacapelle-Marival. Ce dernier eut la tâche de construire un grand bâtiment tourné vers le sud qui fut terminé en 1837 et fut rapidement insuffisant. Une première aile fut ajoutée dès 1845 et suite à de nombreuses acquisitions le petit séminaire disposa d'un enclos de deux hectares[3].

Son effectif dépassa celui du lycée de Cahors. Son prestige s'étendit : "On sortait de Montfaucon comme aujourd'hui, en Angleterre, on sort d'Oxford" écrivit, après 1945, Jean Calvet, recteur émérite de l'institut catholique de Paris. L'enseignement préparait les élèves aux états ecclésiastiques et aussi aux carrières libérales[3].

En 1858, Émile Carayol, professeur de rhétorique natif de Livernon, pris la direction de l'établissement et rétablit l'équilibre financier. En 1867, il fit édifier une nouvelle chapelle et en 1871 débuta la construction de l'aile Sud-Ouest. En 1875, son successeur, M. Magne, fit agrandir la partie centrale vers l'est pour accueillir 267 éléves[3].

Le petit séminaire possède alors une ferme au lieu-dit Rouquette (2km au Sud de la commune), des vergers, une porcherie et de nombreux employés : boulanger, boucher, cuisinier...

Le déclin
Plan du petit séminaire en 1906
Le petit séminaire en 1906

À partir de 1881, les effectifs déclinèrent jusqu'à 200 élèves en 1899. En 1900 un épidémie de grippe provoque le décès de quatre élèves. Mais les travaux d'extension se poursuivirent par l'édification d'une grande aile au Sud-Est[3].

La loi de séparation des Églises et de l'État de 1905 sonna le glas pour le petit séminaire qui devait revenir à l'État en 1906. La rentrée 1906 ne vit que 83 élèves. Le 14 décembre l'établissement fut mis sous séquestre par la préfecture. Le 19 janvier 1907, le commissaire de police de Gourdon ordonna l'évacuation des lieux dans les 24 heures. Le 22 à 7 heures, 75 gendarmes expulsèrent les 4 ou 5 prêtres retranchés dans les bâtiments[3].

L'établissement fut transféré à Gourdon en 1907[19].

Le passé récent

Les établissements de santé

Du petit séminaire au sanatorium
Le camp de prisonnier
Le camp de prisonnier en 1916

Le 29 janvier 1907, le petit séminaire fut placé sous la garde d'un ancien gendarme qui reconvertit les lieux en un élevage de volailles. Le 29 mai 1911, la commune estima ne pas avoir les moyens d'entretenir les bâtiments. Ils furent attribués au département, en octobre 1914, ils servirent de casernement à 2 000 hommes et, début 1915, 40 prisonniers allemands y furent détenus. Ces derniers furent employés aux premiers travaux d'adduction d'eau et à la démolition de la chapelle située dans la cour[3].

En 1917 pendant la Première Guerre mondiale, les autorités émirent un avis favorable pour la transformation des locaux en station sanitaire pour soldats blessés aux poumons. Des travaux d'installation de l'eau courante aux étages et de l'électricité furent effectués et jusqu'à 290 malades furent soignés. Par peur de la contagion, les habitants de Montfaucon n'appréciaient pas la présence, dans les cabarets, de malades atteints de la tuberculose. Les provocations se multiplièrent. Les malades furent accusés de cracher dans les lieux publics, d'avoir souillé l'école et l'eau de la fontaine[3].

Le sanatorium des PTT
Plan du sanatorium en 1928.

Malgré la protestation du conseil municipal du 19 juin 1927, des travaux sont engagés pour transformer les bâtiments en sanatorium. La fédération des sociétés postales signe un bail de 18 ans 28 novembre 1928. L'inauguration a lieu le 29 septembre 1929. Plusieurs directeurs le dirigent : le docteur Mans nommé en octobre 1929, le docteur Auger en janvier 1931, le docteur Polack en 1932. Le nombre des malades croît d'abord lentement : 60 en 1929, 114 en 1931 (77 hommes et 37 femmes). Le sanatorium devient ensuite féminin car les hommes sont envoyés à Villiers-sur-Marne. Les effectifs augmentent alors rapidement pour atteindre 260 femmes en 1933. C'est un établissement performant utilisant les techniques de soin de la tuberculose des plus avancées de son époques. Les conditions matérielles et l'environnement des malades y sont optimales pour la nourriture, les loisirs (piano, TSF, activité théâtre, bibliothèque), la formation pour une réinsertion des malades (infirmière, coiffeuse, couturière).

La plaque à la mémoire du Dr Polack dans le hall d'entrée de l'hôpital de Montfaucon.

Pendant la période sombre de collaboration, lors de la Seconde Guerre mondiale, le docteur Lazare Polack, en raison de ses origines juives est rapidement interdit de l'exercice de ses fonctions de directeur. Françoise Lapeyre, une sage-femme de l'hôpital de Cahors, le cacha lors d'une rafle en 1943[20]. Mais le 15 décembre 1943, le docteur, son épouse, sa belle-fille et sa petite fille de 13 mois sont arrêtés à Montfaucon. Sa fille Gilberte, au lycée au moment de l'arrestation, fut sauvée par la secrétaire du docteur, Marinette Arjac-Toujas, qui se rendit à Cahors pour la cacher. Malgré le péril, Marinette Arjac-Toujas apporta des vêtements chauds et transmis des lettres à la famille Polack enfermée à la prison Saint-Michel de Toulouse[21]. Le docteur et sa famille furent envoyés au camp d'extermination d'Auschwitz, ils n'en revinrent pas.

Du 1er janvier 1954 au 1er janvier 1974, le sanatorium passe sous l'administration de la Mutuelle générale des PTT.

Fondation du centre hospitalier de la Roseraie
Plan de l'hôpital jusqu'en 2006.

Suite au recul constant de la tuberculose depuis 1945, le docteur David réoriente les activités du sanatorium vers le traitement d'autres pathologies. L'établissement prend le nom plus convivial de « la Roseraie » en référence aux rosiers qui ornent la cour intérieure. L'activité est orientée vers les maladies circulatoires, la rééducation fonctionnelle et les soins aux personnes âgées[3].

Les effectifs en personnel passent de 75 postes en 1964 à 128 en 1984. L'établissement est placé sous l'administration d'une union mutualiste : des PTT, de l'aviation civile, des douanes, de la justice, et de la police[3]. En 1984, l'hôpital comportait : 100 lits de maladie à évolution prolongée, 40 lits de rééducation fonctionnelle, 20 lits de pneumologie et 20 lits de maison de retraite[22].

L'établissement dépendra par la suite de l'Union Mutualiste la Roseraie qui regroupe les mutuelles des douanes, de l'aviation marine, du ministère de la Justice, de la police et la mutuelle générale[22].

La séparation de Séniergues

Après la révolution, Séniergues fut rattachée à Montfaucon comme une section cadastrale. Le 28 mai 1848, une réunion du conseil municipal écarte l'idée d'une séparation. Le 14 décembre 1848, M. Lauvel, représentant de la commission syndicale de Séniergues, envoie une nouvelle pétition au sous-préfet de Gourdon. Il fait valoir que la section de Séniergue s'étendait sur 200 hectares et qu'on y comptait 700 habitants. De plus, l'école de Montfaucon était jugée trop éloignée et les charges financières mal réparties. Le litige principal était cependant la ligne de division.

Le 11 août 1878, l'affaire est à nouveau présentée au sous-préfet de Gourdon. Il fut alors décidé de construire une école mixte à Séniergues et le 13 décembre 1883, mademoiselle Blanc y fut nommée institutrice.

Une nouvelle demande de séparation est rejetée le 30 novembre 1930, mais le 6 mars 1932, Séniergue est érigée à l'unanimité en commune indépendante. Le 5 mai 1935 Noël Poujade en est élu maire. La séparation se fit en respectant les limites paroissiale. À l'ouest, Montfaucon conserva les parcelles enclavées rattachée à la paroisse de Vaillac[3].

L'eau et l'électricité

Le plan d'eau des fontaines.

La pénurie d'eau surgissait lors de chaque grande sécheresse car les fontaines étaient à sec. Les habitants se ravitaillaient grâce à des charrettes à bœufs à la fontaine de Labastide-Murat. Plus tard, des camions citernes firent la navette à Font Polémie : une source du Vers située à plus de 16 kilomètres au sud, sur la commune de Cabrerets. C'est en 1954, que l'installation de l'eau courante commença avec l'adhésion au syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de la région de Payrac et le captage d'une source près du lieu-dit Pont de Rhodes (commune de Frayssinet). En 1976, les parties hautes de la commune furent finalement alimentées[3].

Le réseau d'assainissement fut étudié et réalisé à partir du 30 juin 1971. En 1970 et 1983, le plan d'eau sur le Céou fut aménagé[3].

L'électrification de la commune fut réalisée entre 1931 et 1948[3].

Les écoles communales

Les écoles de garçon

Jusqu'à la révolution, l'enseignement était assuré par les religieux, mais après la loi Guizot, les communes doivent avoir une école publique. Le 18 août 1833, la municipalité loue une maison pour servir d'école. Le 5 janvier 1834, Joseph Escapoulade, surnommé "le vieux", est désigné par la municipalité premier instituteur. À sa mort en 1836, son remplaçant Martin Gary, âgé de 21 ans est issu de l'école normale. La municipalité réalise ensuite l'acquisition de l'actuel bâtiment de la mairie pour le transfert de l'école. Martin Gary décède le 30 mai 1860[3].

Le 1er octobre 1860, l'école est confiée aux frères du Sacré-Cœur. Ces derniers obtiennent le titre d'instituteur. Le nombre d'élèves est de 110 en 1881. Le 14 avril 1903, les congrégations perdent le droit d'enseigner, mais au retour des vacances, le 20 avril 1903, Monsieur Lafont ouvre l'école habillé en civil. Un procès s'en suit, il sera acquitté le 26 juillet 1903[3].

Les écoles de filles

Un école de filles, gérée par les religieuses, est établie à Montfaucon le 4 octobre 1829. En 1881, on y compte 105 élèves. La fermeture de l'école et du couvent a lieu le 12 août 1925.

L'école mixte

L'école mixte débute avec l'arrivée des époux Carbonel en 1934. Suite à la diminution des effectifs, il n'y a plus qu'un seul poste à l'école primaire. Une école maternelle est créée en 1975.

Administration

Liste des maires successifs[3]
Période Identité Étiquette Qualité
30 novembre 1989 2014 Christian Poujade   agriculteur
28 mars 1965 1989 Maurice Défenin    
(Tableau version 11/11/2006)

Démographie

Chiffres

Évolution démographique
(Source : INSEE[23] et Anne Gary[3] pour la période 1876 à 1954)
1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
1765 1774 1694 1611 1541 1415 1156 928 866 801 823 785 590 590 331 354 433 472 404 403 583
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

Baisse du nombre d'habitants

Dépeuplement à partir de 1880

Vers 1880, à Montfaucon, la baisse du nombre d'habitant est dues à une combinaison de multiples facteurs[3] :

  • la natalité chute ;
  • les vignes sont détruites par le Phylloxéra ;
  • les campagnes sont surpeuplées et la majorité des propriétés sont très morcellées, beaucoup partent vers Paris où ils sont employés (lingère, gouvernante, vendeuse...). Les plus instruits y occupent des postes à responsabilité (administrateur des colonies, conservateur de bibliothèque, administrateur civil...);
  • les jeunes hommes sont attirés par les pays lointains et les colonies : Pérou, États-Unis, Algérie... et par les campagnes militaires coloniales.

Séparation de Séniergues

En 1936, la séparation de la section de Séniergues devient une commune indépendante. La population recensée à Montfaucon en est minorée de près de 200 habitants.

Économie

Montfaucon est une commune rurale comprenant encore une bonne quinzaine d'exploitations agricoles qui élevent principalement des ovins). Deux fromageries fabriquent des cabécous et un magasin vend les produits du terroir : conserves de canards.

Un petit tissu artisanal subsiste : plombier, électricien, menuisier, garagiste, carrossier et taxi.

Les commerces sont présents sur la commune : un restaurant "Le Cloître", le p'tit bouchon bar brasserie epicerie presse pain viennoiserie un restaurant ouvert toute la saison. ouvert à la saison : "Les 7 fermes" qui vendent les produits des producteurs locaux.

Un projet de création de la Zone d'Activité "Causse Energie" sur les communes de Séniergues et Montfaucon est soutenu par la Communauté de communes du Causse de Labastide-Murat.

Vie locale

Éducation

Les écoles maternelle et primaire de Montfaucon.

Aujourd'hui la commune compte toujours un groupe scolaire (avec les élèves des communes de Séniergues et de Ginouillac). L'école est composée d'une maternelle et deux classes primaires avec environ 50 enfants.

L'école dispose d'une cantine scolaire et d'une garderie péri-scolaire.

Milieu associatif

La salle des fêtes "Maurice Defenin".

Le milieu associatif couvre les domaines suivants : club du 3e age, chasse, pêche, pétanque, gymnastique volontaire, scrabble. Un comité des fêtes anime la cité.

Depuis 1991 la commune adhère à l'Association des Montfaucon de France qui regroupe dix communes en France et une en Suisse portant le nom Montfaucon ou Monfaucon.

Services publics

Une agence postale communale est située à la mairie. Elle est ouverte en matinée les jours de la semaine.

Santé

Hôpitaux les plus proches

Les hôpitaux les plus proches de Montfaucon sont situés : à Cahors (43 km, 35 minutes par l'A20 et la D801), à Gourdon (20 km environ, 20 minutes par la D801), à Figeac (45 km, 40 minutes par la D802).

Centre hospitalier de la Roseraie

Le centre hospitalier La Roseraie de Montfaucon est, en 2009, un établissement de santé privé à but non lucratif. Il a une capacité de 130 lits pour soigner les patients dans le cadre des soins de suite et de réadaptation[24]. Il comprend aussi une maison de retraite (EHPAD) de 21 lits en cours d'agrandissement à 65 lits[22].

En juillet 2009, le centre de rééducation fonctionnelle la Roseraie a été certifié sans réserve par la Haute Autorité de santé dans les domaines de la politique et du management, des ressources transversales (hôtellerie, logistiques, organisation de la qualité et de la gestion des risques, qualité et sécurité de l'environnement, système d'informations), de la prise en charge du patient, et de la dynamique d'amélioration[25],[24].

Le plateau technique de 700 m2 se compose[22] :

L'établissement est engagé dans un grand projet de rénovation : de 2005 à 2008, les 88 chambres ont été remises aux normes : mobilier, équipements facilitant les déplacements des patients, télévision, internet. Un gymnase et un parcours de rééducation pour les déplacements pédestres sont en construction dans la cour des rosiers. Le plateau technique déplacé et rénové passera à 1300 m2 en 2011[22].

L'établissement a mis en place un dispositif et un comité médical pour minimiser les infections nosocomiales ainsi qu'un comité de 12 membres chargé de la lutte contre la douleur[22].

Lieux et monuments

Le lavoir à côté du plan d'eau des fontaines.
  • L'église Saint-Barthélemy du XIIIe-XIVe siècles (Monument historique[26]).
  • La chapelle et sa statue de Notre-Dame de Montfaucon du XVIe siècle.
  • Le centre de rééducation fonctionnelle « La Roseraie ».
  • Le plan d'eau et son lavoir.

Personnalités liées à la commune

Léon Gambetta fut élève au petit séminaire en 1848.

Professeurs et élèves célèbres du Petit séminaire

Des Lotois célèbres y ont fait leurs études :

Voir aussi

Notes et références

  1. a et b Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, juin 2002, 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 18,117 
  2. a et b Carte IGN 2137 ouest 1/25000{e} Labastide-Murat.
  3. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p, q, r, s, t, u, v, w, x et y Anne Gary, Montfaucon en Quercy : À la découverte du passé, t. 2 : De l'empire à nos jours, Bayac, Éditions du Roc de Bourzac, 23 mai 1993, 127 p. (ISBN 2-87624-054-8) 
  4. Hydrogéologie du département du Lot et des Causses du Quercy - Carte au 1/100000e avec fond topographique de l'IGN - Dressée par J.C. Soulé, J. Astruc et R. Vernet - Editions BRGM
  5. « Spéléologie en Quercy », dans Spéléoc - Revue des spéléologues du Grand Sud-Ouest, no 101, 1er trimestre 2004, p. 12 (ISSN 0-241-4104)
    Liste des grandes cavités du Lot et développements comparés en 1981 et 2003.
     
  6. François Beluche et de terre et Eau, « Igue de Goudou » sur http://www.plongeesout.com, 2000. Consulté le 3 octobre 2009
  7. Michel Besson, « Igue de Lacarrière », dans Bulletin du Comité Départemental de Spéléologie du Lot (CDS46), no 6, 1981 (ISBN 2-9509260-2-9) 
  8. Jean Taisne, Contribution à un inventaire spéléologique du Département du Lot, Labastide-Murat, Comité Départemental de Spéléologie du Lot (CDS46), mars 2006, 363 p. (ISBN 2-9509260-1-0), p. 75 
  9. Patrick Rousseau et Michel Rouillé, « Nettoyage de l'igue d'Hermet - Lot », dans Spéléoscope, no 26, septembre 2005, p. 24,25 [texte intégral (page consultée le 29 novembre 2009)] 
  10. Pierre Chalard, « Le bâtiment néolithique final des Bouriates (Montfaucon, Lot) », dans Sociétés et espaces : actualités de la recherche, Archives d'écologie préhistorique, 5-7 novembre 1998, p. 349-364 (ISBN 2-9511526-2-0) [résumé (page consultée le 26 décembre 2009)] 
  11. Monique Mahenc, Promenade mégalithique en Quercy : Croyances ancestrales et énergie de la terre, Labège, Éditions Nestor, 2002, 350 p. (ISBN 2-9518674-0-9), p. 238-243 
  12. Jean-Michel Beausoleil, Pascal Bertran, Anne Bouchette et Christian Vallet, L’établissement rural de La Tène ancienne du Travers de Saint-Hilaire à Montfaucon (Lot), vol. 28, coll. « Documents d’archéologie méridionale », 2006 [présentation en ligne], p. 71-89 
  13. Les commanderies des Templiers de France et de Belgique sur http://www.templiers.net. Consulté le 8 octobre 2010
  14. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l et m Anne Gary, Montfaucon en Quercy : À la découverte du passé, t. 1 : Des origines à la révolution, Bayac, Éditions du Roc de Bourzac, 4 novembre 1992, 115 p. (ISBN 2-87624-047-5) 
  15. a et b M. A. Combes, La Charte de Montfaucon (2 novembre 1292), vol. 1, t. 20, Cahors, [d'Étude du Lot], 1895, 344 p. [lire en ligne (page consultée le 12 octobre 2009)], p. 209-234 :

    « Au nom du Seigneur, Ainsi soit-il. A tous et chacun de ceux qui les présentes lettres verront, nous Hélie, seigneur de Campane, sénéchal de Quercy, de Périgord et de Limousin pour le très-illustre prince roi d'Angleterre, duc d'Aquitaine, salut et vérité. Nous voulons qu'il soit connu à ceux qui verront et entendront les présentes lettres que, par le conseil, consentement et volonté expresse de vénérables maître Etienne de Fite, clerc dudit roi et duc, maître Arnaud de Codic, juge de Quercy pour le même roi et duc, sire Gasbert de Rainaupont, chevalier, maître Roger de Gaye, clerc du susdit roi, maître Foulques de Soyris, clerc, et de plusieurs autres hommes de bien, vu et considérant l'avantage du susdit seigneur notre roi et duc, nous agissant en son lieu et place, donnons et concédons à tous les manants et habitants présents et à venir de la bastide de Montfaucon, au diocèse de Cahors, les coutumes et libertés ci-dessous écrites... »

     
  16. Jean Lartigaut, Le Quercy après la guerre de Cent Ans : Aux origines du Quercy actuel, Toulouse, Quercy Rcherche (réimpr. 2001) (1re éd. 1978), 704 p. (ISBN 2-902422-55-5), p. 339 
  17. Louis Audiat, Deux victimes des septembriseurs : Pierre-Louis de la Rochefoucault - Dernier évêque de Saintes et son frère, évêque de Beauvais., Lille — Paris, Société de Saint-Augustin Desclée, de Brouwer et Cie., 1897 [lire en ligne (page consultée le 26 octobre 2009)], chap. 28 
  18. M. A. de Beauchesne, Madame Élisabeth et ses amies : Sœur de Louis XVI, vol. 8, t. 2 : Captivité de la famille royale au temple, Henry Plon, août 1870, 596 p. [lire en ligne (page consultée le 26 octobre 2009)], p. 408 :

    « Par jugement du 1er fructidor (18 août 1794), appert : Antoine-Paul Lavaur, âgé de 31 ans, natif de Montfaucon, département du Lot, homme de loi, y demeurant ; »

     
  19. Armand Viré, Le Lot : Padirac, Rocamadour, Lacave - Guide du touriste, du Naturaliste et de l'Archéologue, Édition du Bastion, 1907 (réimpr. 1999), 307 p. (ISBN 2 7455 0049 X), « Route D : Rocamadour à Cahors par Labastide-Murat et Vers », p. 282 
  20. AJPN, « Juste parmi les Nations - Françoise Lapeyre - Dossier Yad Vashem 6129 », http://www.ajpn.org,  1994. Consulté le 23 novembre 2009
  21. Comité français pour Yad Vashem, « Tous les Justes de France - Dossier n° 6427 - ARJAC-TOUJAS Marinette » sur http://www.yadvashem-france.org/, 1994. Consulté le 23 novembre 2009
  22. a, b, c, d, e et f Pierre Brayac, La Roseraie - Centre de rééducation fonctionnelle : livret d'accueil, janvier 2009, 28 p. 
  23. Montfaucon sur le site de l'Insee
  24. a et b Haute Autorité de santé, « Centre de Rééducation Fonctionnelle la Roseraie » sur http://www.has-sante.fr, 2009. Consulté le 23 novembre 2009
  25. La dépêche, « Montfaucon. Le centre de rééducation fonctionnelle certifié. » sur http://www.ladepeche.fr, 2009. Consulté le 23 novembre 2009
  26. Église classée monument historique le 11 février 1936 Notice no PA00095178, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  27. Poujade Noël 1939-1945 sur http://www.memorial-genweb.org/~memorial2, Mémorial-GenWeb, 2008. Consulté le 2 novembre 2009
  28. Quercy.net - Résistance en Quercy sur http://www.quercy.net, Quercy.net. Consulté le 4 novembre 2009
  • Abbé A. Vayssié, Histoire du petit séminaire de Monfaucon, Cahors, F. Plantade, 1889, 550 p. [lire en ligne (page consultée le 28 septembre 2009)] 

Liens externes


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