- Mentone
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Menton (Alpes-Maritimes)
Pour les articles homonymes, voir Menton.Menton Administration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Alpes-Maritimes Arrondissement Nice Canton Chef-lieu de deux cantons :
Menton-Est et -OuestCode Insee abr. 06083 Code postal 06500 Maire
Mandat en coursJean-Claude Guibal
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Riviera française Démographie Population 27 655 hab. (2006) Densité 1 627 hab./km² Gentilé Mentonnais ou Mentonasques Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 774 m Superficie 17 km² Menton est une commune française du département des Alpes-Maritimes, située à la frontière franco-italienne.
Ses habitants sont appelés les Mentonnais, ou bien Mentonasques qui est l’appellation traditionnelle et littéraire (Guillaume Apollinaire l’emploie).
Sommaire
Origine du nom
Selon Ernest Nègre, le nom de la commune vient du nom propre romain Mento[1]. Il est également possible, mais non certain, que le nom de la ville vienne de Mons Ottonis (reconstitué) du nom d'Otton II, comte de Vintimille de 1162 à 1200[2].
La ville est appelée, en mentonasque, [meⁿˈtaⁿ], que l'on écrit localement Mentan (occitan : Menton en norme classique ou Mentan en norme mistralienne). Le gentilé (singulier) est ou mentounasc (norme mistralienne, la seule utilisée localement[3]).
En italien, le nom s’écrit Mentone (prononcé [menˈtone]).
Mentona est une forme attestée en russe (de l’italien). Une église orthodoxe témoigne de la présence russe dans la région au tournant de 1900.
Géographie
Menton est située à la frontière italienne (la ville frontière du côté italien est Vintimille) et elle est surnommée « Perle de la France » (cette appellation est due au géographe Élisée Reclus dans sa Géographie universelle). La ville est ouverte sur la mer Méditerranée et possède un campanile. Le citron est un des symboles de la ville de Menton où, grâce à un climat méditerranéen très doux, des citronniers fructifient ; depuis soixante-quinze ans, la fête du citron a ainsi lieu dans la ville. Elle se déroule entre les trois derniers week-ends de février.
Climat de Menton :
Menton dispose d'un climat méditerranéen execptionnel avec des hivers doux et ensoleillés et des étés chauds et secs. Variant de 13degres en Janvier à 29 en aout , Menton dispose d'un micro climat qui la protège des vents froids venus des Alpes. On dit souvent que Menton dispose d'un climat quasi topical avec des températures élevées , un taux d'humidité fort et des orages assez rares mais violents.
Températures moyennes : Janvier : 14 Février : 15 Mars : 17 Avril : 20 Mai : 23 Juin : 26 Juillet : 28 Aout : 30 Septembre: 26 Octobre : 21 Novembre : 17 Décembre : 15
Histoire
Article détaillé : Histoire de Menton.Le site de Menton date du paléolithique et a été régulièrement habité depuis.
La via Julia Augusta, (ancienne voie romaine qui reliait Vintimille à Nice-Cimiez) et à Rome, devait traverser Mento. On n'a jamais pu identifier de traces archéologique dans la ville, même si l'on a pensé qu'elle pouvait suivre la rue Longue.
C’est sur la colline de Pépin, à l’ouest de la ville actuelle, que se groupait sans doute l’agglomération primitive, autour de son château fondé sous l’impulsion du comte de Vintimille. La seigneurie de Puypin (Podium Pinum) échut avec celle de Menton au XIIIe siècle aux Vento, famille génoise qui y construisit un autre château : celui-ci donna naissance à la ville actuelle. La première mention de la ville date du 21 juillet 1262, dans le traité de paix entre Charles d'Anjou et Gênes. Sa position à la limite du comté provençal angevin et de la république de Gênes - qui revendiquait alors Monaco comme sa limite occidentale - en fait une position relativement convoitée.
Acquise en 1346 par Charles Grimaldi de Monaco, Menton resta sous la suzeraineté des princes monégasques (cf. la liste des souverains de Monaco) pendant cinq siècles, jusqu’en 1848, époque où elle se proclama Ville Libre avec sa voisine Roquebrune, en se plaçant sous la protection du roi de Sardaigne. Menton n’a jamais fait partie du comté de Nice historique.
Menton fut rattachée à la France durant la Révolution et le Premier Empire et fit alors partie du département des Alpes-Maritimes (qui incluait alors Monaco et Sanremo). Elle faisait partie de l’arrondissement de Sanremo.
La principauté de Monaco fut reconstituée en 1814, mais passa en 1815 sous le protectorat des rois de Sardaigne et les princes durent rendre l’hommage féodal pour Menton à ces rois — de façon anachronique (mais non pour Monaco proprement dit).
1848 fut l’année des révolutions en Europe et Menton (tout comme Roquebrune) fit sécession de la principauté de Monaco avec sa voisine. Il est vrai que le prince Florestan Ier de Monaco s’obstinait à percevoir une taxe sur l'exportation des citrons, principale ressource de la ville... Les deux cités se constituèrent alors en Villes libres, demandèrent la protection du Royaume de Sardaigne et furent administrées de fait par la maison de Savoie. Ces deux villes libres devinrent françaises un an après le rattachement du comté de Nice en 1861. Au plébiscite organisé cette année-là, Menton se prononça massivement en faveur du rattachement à la France. Consultation qui fut clairement pilotée par les Français et par la Maison Royale italienne (Savoie). Napoléon III paya un dédommagement d’un montant de 4 millions de francs au prince Charles III de Monaco pour le préjudice territorial causé à la principauté.
Suite à l’armistice du 24 juin 1940, les deux tiers du territoire de la commune furent annexés à l’Italie de l’été 1940 jusqu’au 8 septembre 1943 (armistice de Cassibile) — où elle fut alors entièrement occupée par les Allemands jusqu’à la libération le 8 septembre 1944.
Héraldique
Blasonnement des armes traditionnelles de la ville de Menton :
« Parti : Au 1er d’azur au saint Michel archange le bras dextre levé tenant un glaive, la pointe en bas, la senestre tenant une balance, terrassant le démon armé de sa fourche, le tout d’or ; au 2e d’argent au citronnier au naturel fruité d’or posé entre deux monts de sinople, le tout soutenu d’une mer d’azur mouvant de la pointe, au comble du même chargé de trois étoiles d’argent. »
Langue: la classification du mentonnais ou mentonasque
On considère généralement, mais sans base scientifique, le mentounasc (nom du parler local) comme un parler de l’occitan, appelé vivaro-alpin ou, plus communément, gavot. En réalité, il fait la transition entre l'intémélien (qui relève du génois) et le nissart. Décrit pour la première fois de façon scientifique par James Bruyn Andrews à la fin du XIXe siècle[4], il fait l'objet d'études plus récentes notamment par Jean-Philippe Dalbera[5] et surtout par Werner Forner de l'université de Siegen[6], dont les recherches sont bien résumées dans « Le mentonnais entre toutes les chaises ? », in Lexique Français-Mentonnais (Caserio & al. 2001). Dans ces différentes études, il appert un caractère nettement intermédiaire de ces parlers entre le provençal (et donc l'occitan) et le ligurien (dans sa variante intémélienne). Il est néanmoins enseigné, en fonction des règles françaises en vigueur dans l'Éducation nationale, comme une variété du provençal niçois — ce qui n'empêche pas d'en respecter les traits spécifiques. D'un point de vue génétique, malgré des influences certaines et massives dues au niçois et au provençal maritime (réalisation diphtonguée de ò = [wa] notamment), « la position du mentonnais est donc celle de dernier avant-poste méditerranéen, témoin de l'ancienne étendue du type linguistique royasque-pignasque jusqu'au bord de la mer » (Werner Forner).
Les parlers voisins royasques et pignasques sont nettement de type ligure — assez différents cependant du génois tel qu'il est parlé à Gênes.
Des traits centraux du sud occitan oriental (provençal maritime, niçard) ont influencé partiellement le parler mentounasc (apocope généralisée, diphtongaison, vocabulaire) — ce qui fait qu’à l’oreille des traits occitans manifestes caractérisent ce parler.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1953 -1977 Francis Palmero DVD Sénateur des Alpes-Maritimes 1977 1989 Général Emmanuel Aubert RPR Député des Alpes-Maritimes 1989 réélu en 2008[7] Jean-Claude Guibal UMP Député des Alpes-Maritimes Démographie
Évolution démographique
(Source : Ehess[8] et INSEE[9])1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866 3 060 3 289 3 336 - - - 4 837 4 904 5 699 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 6 644 7 819 11 000 9 387 9 050 9 044 9 944 13 029 18 001 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 18 645 22 604 23 417 21 703 13 864 17 109 19 904 25 040 25 143 1982 1990 1999 2006 - - - - - 25 086 29 141 28 812 27 655 - - - - - Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes Lieux et monuments
Menton est classée ville d'art et d'histoire.
- Monuments
- Le site de la basilique Saint-Michel-Archange est un joyau de l'art baroque du pays mentonnais. Construite en 1619, elle est l'œuvre du génois Lorenzo Lavagna.
- Le Bastion situé sur le port de Menton est construit en pleine mer, par les Princes de Monaco, alors comme défense avancée du port en 1636. Aujourd’hui il accueille le musée Jean Cocteau.
- Mairie : la salle des mariages a été décorée dans les années 1950 par Jean Cocteau, ce qui la transforma en une gigantesque œuvre d’art.
- Le palais de l’Europe, construit en 1909 par l’architecte Hans-Georg Tersling, est l’ancien casino kursal de la ville. Avec son imposante façade, il est un des principaux édifices du centre ville.
- Le marché couvert édifié, en 1898, par Adrien Rey est remarquable par sa polychromie de brique et de céramique commandée au fabriquant mentonnais Saïssi.[10]
- Le Riviera est un ancien hôtel érigé en 1898 par Abel Gléna et Alfred Auguste Marsang. Le bâtiment de style éclectique et sa conception monumentale représentent l’architecture type d’un palace de la Belle Époque.
- L'église russe-orthodoxe de Menton, construite en 1892, dans un style russe du XVIIe siècle, nous rappelle que la colonie aristocratique russe était nombreuse au XIXe siècle dans la région. Elle deservait aussi la base marine russe de Villefranche.
- Parcs et jardins
- Palais de Carnolès : ancienne demeure d'Antoine Ier de Monaco, aujourd'hui musée des beaux-arts et dont le jardin abrite la principale collection d'agrumes de France.
- Les jardins Biovès: magnifiques jardins situés sur une grande allée (remontant le Carei) où se déroulent chaque année la fête du citron.
Article détaillé : Parcs et jardins de Menton.- Plages
- Garavan
- Les Sablettes
- Casino
- Borrigo
- Santana
- Quartiers
- Faubourg de Garavan, vieux bourg plaqué en corniche jusqu’à la frontière. Il est surtout remarquable par les belles propriétés et les jardins somptueux qui les entourent. Les fruits tropicaux y parviennent à maturité grâce à son climat, le plus tempéré de France.
- Monti, hameau de Menton auquel on accède par l’une des plus jolies routes de l’arrière-pays vers Sospel.
- Vallées
- Vallée du Borrigo
- Vallée du Careï
- Val de Menton
- Val de Gorbio
- Vallée du Fossan
- Villages de l'arrière-pays mentonnais
Personnalités liées à la commune
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Menton :
- Charles Trenca (1801-1853), né à Menton, chef du gouvernement des Villes Libres de Menton et Roquebrune en 1848.
- William Webb Ellis (1806-1872), l'inventeur du rugby moderne, y a terminé sa vie et est enterré dans le vieux cimetière de la ville.
- Ferdinand Bac (1859-1952), dessinateur, lithographe et écrivain français, entreprend d'aménager les jardins de la villa des Colombières à Menton. Il transforme cette ancienne bâtisse en somptueuse résidence méditerranéenne au milieu d'un jardin où chaque parterre est inspiré d'un pays de la Méditerranée.
- Blasco Ibanez (1867-1928), écrivain espagnol, y séjourna longtemps dans sa propriété de Fontana Rosa.
- Jean Cocteau (1889-1963) a longtemps fréquenté Menton, il y a d'ailleurs laissé son mémorial et décoré la salle des mariages de l'hôtel de ville.
- André Boyer-Mas (1904-1972), né à Carcassone, il a été conseiller du Pape Pie XII, il a fait ses classes au 25eme BCA de Menton.
- Louis Caperan-Moreno (1948-) est un historien mentonnais. Il a publié une Histoire de la population mentonnaise (1981), et une Histoire de Menton (SAHM 1986). Il écrit également en mentonnais (A Madarena, publié dans l'Armana prouvençau 1999), et il est auteur d'un manuel de cette langue : Ou Mentounasc a scora : parlema mentounasc : manuel de langue mentonnaise (Société d'art et d'histoire du Mentonnais : Scora felibrenca mentounasca, 1987).
- Richard Anconina (1953-) avant de connaitre la carrière cinématographique qu'on lui connait, a été pendant plusieurs années animateur d'un centre de vacances pour personnes âgées à Menton.
- Guy Lecluyse (1962-) : acteur, comédien. Il fait également la voix off de certains jeux télévisés.
- Jérôme Alonzo (1972-), gardien de but de football de 1re division française, est né à Menton le 20 novembre 1972. Formé à l'OGC Nice, il a successivement gardé les buts de l'Olympique de Marseille, de l'AS Saint-Étienne, et du PSG.
- Cédric Varrault (1980-), arrière latéral et capitaine de l'OGC Nice, a effectué ses débuts au Rapid de Menton.* Olivier Echouafni, milieu de terrain de football de 1re division française, est né à Menton le 13 septembre 1972. Formé à l'AS Monaco qu'il quitte pour rejoindre les rangs amateurs de l'AS Roquebrune Cap Martin, il est ensuite recruté par l'Olympique de Marseille, puis évolue au RC Strasbourg, au Stade rennais et actuellement à l'OGC Nice.
- Gérald Ariano,(1974-) né à Menton, avant d'être le rédacteur en chef adjoint et l'animateur d'Ushuaia, la Terre et Nous à TF1, il a animé de nombreuses émissions de télé (Disney Channel, RTL9, Les coulisses de la Star Academy pour TF1...)
- Hans-Georg Tersling (1857-1920), né au Danemark, mort à Menton. Il est enterré au vieux cimetière de Menton. Architecte spécialisé dans les édifices de la villégiature, il dessina et édifia de nombreux hôtels, casinos et villas entre Nice et Menton, dont l'Hôtel Bristol de Beaulieu-sur-Mer, l'Impérial de Menton, le Casino Kursaal de Menton (actuel Palais de l'Europe), ou encore le Palais Carnolès.
Divers
- Spécialités culinaires
- Le célèbre citron de Menton célébré chaque année avec la fête du citron, les barbajuans, la socca et la fougasse mentonnaise , les farcis
- La pichade
- Ville fleurie
Menton est classée 4 fleurs depuis 15 ans et est lauréate du Grand prix national du fleurissement depuis 1995.
- Jumelages
Créée en 1975, la Société d’art et d’histoire du Mentonnais est présidée par Jean Louis Caserio et comptait 987 adhérents en 2009. Ses objectifs sont les suivants : créer un lien entre ceux qui s’intéressent au passé et à la vie du pays mentonnais, faire connaître le patrimoine culturel régional, promouvoir le parler du terroir; publier des ouvrages sur la région et une revue trimestrielle "ou Pais Mentounasc"
- ouvrages et périodiques publiés par la SAHM :
- Ou Païs Mentounasc - trimestriel
- Les autres publications de la SAHM
- Ou Mentounasc per ou Bachelerà, le mentonasque au baccalauréat, choix de textes, par JL Caserio, 5e éd., 35 p., 2008
- Lexique Français-Mentonnais, Jean-Louis Caserio et la Commission du vocabulaire mentonnais, 239 p. SAHM, 2001
- Lexique Mentonnais-Français, Hubert et Marc Barberis, Jean-Louis Caserio, 238 p. SAHM, 2006
- Collections "u scriche dou pais mentounasc" (les écrits dialectaux du pays mentonnais), 13 titres parus.
- "La cuisine mentonnaise" (dir. G. Olivesi-Lorenzi), 6e édition, 2007, 136p.
- "Menton dans la tourmente 1939-45", Panicacci-Molinari, 3e édition, 2005, 293p.
- "Menton sous la Révolution et l'Empire, 1793-1814", JL Caserio, 1989, 336p.
- Films présentant des séquences de Menton
- Le film Le corniaud comporte une longue scène tournée à l'ancienne douane de Menton. C'est celle où les douaniers fouillent les voitures à la recherche de drogue ou d'objets volés. On a une vue rapide sur Menton avant la construction du port de Garavan.
Notes et références
- ↑ Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes, § 11 118, p 664
- ↑ [1]
- ↑ Comme dans la revue mensuelle, Ou païs mentounasc.
- ↑ « Il dialetto di Mentone, in quanto egli tramezzi ideologicamente tra il provenzale e il ligure » (le dialecte de Menton, en ce qu'il est intermédiaire idéologique entre le provençal et le ligurien) in Archivio Glottologico Italiano XII, 1890/92, pp. 97-106.
- ↑ « Interférences entre provençal et ligurien dans la génèse du […] mentonnais » in Bulletin du Centre de romanistique et de latinité tardive 4-5, Nice, 1989, pp. 89-97.
- ↑ « L'Intemelia linguistica », in Intemelion 1, Sanremo, 1995, pp. 67-82.
- ↑ Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- ↑ Michel Steve, L'Architecture Belle Époque à Menton, Édition demaistre, 1998, p.34 (ISBN 284194008)
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes des Alpes-Maritimes
- Vintimille
- Roquebrune-Cap-Martin
- Italie
- Sospel
- Gare de Menton
- Marathon de Monaco et des Riviera
Liens externes
- (mul) Site officiel
- Catégorie Menton de l’annuaire dmoz
- La Fête du Citron à Menton
- Le Festival de Musique de Menton
- Le Festival de Tango de Menton
- Centrale de réservation Hôtelière de l'Office de Tourisme de Menton
- Culture et histoire du païs mentounasc
- mentonnais.org Histoire et politique opposition
- Politique locale et élections municipales 2008
- jeune chambre économique de menton roquebrune cap Martin
Bibliographie
- Thierry Martin, Menton pendant la grande guerre, Alandis Editions, 1999.
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