Madelinot

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Îles de la Madeleine

Page d'aide sur l'homonymie Cet article concerne l'archipel. Pour pour la municipalité, voir Les Îles-de-la-Madeleine. Pour les autres significations, voir Îles de la Madeleine (homonymie).
Îles de la Madeleine
Les îles de la Madeleine
Les îles de la Madeleine
Géographie
Pays Canada Canada
Localisation Golfe du Saint-Laurent
Coordonnées 47° 25′ 11″ N 61° 53′ 44″ W / 47.419747, -61.89544947° 25′ 11″ N 61° 53′ 44″ W / 47.419747, -61.895449
Superficie 205,40 km2
Administration
Canada Canada
Province Québec Québec
Agglomération Les Îles-de-la-Madeleine
Démographie
Population 13 091 hab. (2006)
Densité 63,73 hab./km2
Autres informations
Canada location map.svg
Îles de la Madeleine

Les îles de la Madeleine[1] sont un archipel canadien du golfe du Saint-Laurent appartenant au Québec. Elles représentent l'une de six municipalités régionales de comté (MRC) de la région administrative Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. Ses habitants sont les Madelinots et les Madeliniennes.

Sommaire

Géographie

Cap au trou, sur l'île du Cap aux Meules

L'archipel est situé environ au centre du golfe du Saint-Laurent, trônant sur les hauts fonds entre la péninsule gaspésienne et l'île du Cap-Breton (Nouvelle-Écosse) et à mi-chemin entre l'Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve.

Le territoire, anciennement très boisé, est maintenant l'objet de reboisement continu et est recouvert de forêts à près de 25 %. Il est aussi très dunaire, offrant près de 300 km de plages. Au sud de l'archipel se trouvent deux îles très différentes l'une de l'autre : l'île du Havre Aubert est la plus grande, la plus boisée et est habitée par des francophones. La seconde, l'île d'Entrée, habitée par des anglophones, est une petite île non reliée par les dunes, dominée par les plus hautes collines (Big Hill) de l'archipel et dotée de quelques arbres seulement, réunis en un petit boisé.

Les îles de l'archipel sont principalement reliées par quatre longues dunes et deux ponts :

L'archipel comprend aussi, détachés du groupe principal,

Le territoire de l'archipel est divisé en deux municipalités, soit Les Îles-de-la-Madeleine qui regroupe la grande majorité du territoire et de la population, et Grosse-Île, qui est redevenue une municipalité distincte le 1er janvier 2006.

Les habitants vivent à l'heure normale de l'Atlantique (HNA), comme ceux de l'extrême est de la basse Côte-Nord, c'est-à-dire une heure plus tard que dans le reste du Québec, qui vit à l'heure normale de l'Est (HNE).

713 naufrages ont été comptabilisés sur ces îles, dus à de fortes tempêtes, ce qui donne aux Îles-de-la-Madeleine le triste titre de plus grand cimetière marin en Amérique du Nord. Le dernier naufrage à ce jour est celui du Nadine, qui coula le 16 décembre 1990, à quelques kilomètres des côtes.

Géologie

Berge de Fatima

L'archipel des Îles-de-la-Madeleine est sur le site d'une mer datant de l'époque où les continents étaient réunis (pangée). La mer était alors vis-à-vis l'équateur et elle s'est asséchée laissant une épaisse couche de sel, sur laquelle s'est ensuite entassée une succession de sédiments de roches volcaniques. La compression des nouvelles couches les a rendues plus denses que le sel qui les précédait et ce dernier a tendance à remonter sous formes de bulles, ou colonnes, qu'on appelle dômes salins ou diapirs. Plusieurs diapirs de sel entourent l'archipel et trois gros diapirs supportent les îles : vis-à-vis l'île du Havre Aubert, l'île du Cap aux Meules et Grosse-Île, où la mine Seleine exploite le sel pour le déglaçage des routes. Ce phénomène de diapirs déformant les couches géologiques supérieures est appelé relèvement isostatique et est dû aux pressions lithostatiques de ces couches.

Une bonne partie du territoire est de formation dunaire, où l'ammophile joue un rôle important dans la fixation du sol. Les nombreuses et colorées falaises nous montrent aussi différentes structures. Par exemple, lorsqu'elles sont rouges et sculptées en grottes, ce sont des formations sableuses, dont l'effritement fournit les dunes en sable. On y voit aussi des siltites, des argiles, du grès, de l'albâtre, diverses roches volcaniques et du gypse, présent aussi sous forme de diapirs.

Faune et flore

Mammifères

Renard roux chassant à Fatima, non loin du quai de Cap-aux-Meules.

Plusieurs espèces de phoques côtoient les îles, comme le phoque gris ou le phoque commun; le phoque du Groenland et le phoque à capuchon sont deux espèces qui viennent mettre bas en hiver sur les eaux du golfe Saint-Laurent. La faune du golfe contient également quelques rorquals et dauphins.

L'archipel compte peu de mammifères terrestres, comparativement aux autres régions du Québec. Les principales espèces indigènes tels que le renard roux, la souris sylvestre, le rat surmulot et le campagnol des champs. Tout semble indiquer qu'il y a aussi des coyotes, du moins sur l'île du Havre Aubert.

L'écureuil roux a été introduit sur l'archipel à la fin des années 1970 et s'y est très bien adapté. Une étude de densité de population a révélé qu'une densité d'écureuils plus élevée qu'ailleurs au kilomètre carré, cela est dû en grande partie à la quasi absence de prédateurs. Notez que cette espèce se retrouve seulement sur les îles de Havre-Aubert, Cap-aux-Meules et Havre-aux-Maisons. Le lièvre d'Amérique était présent sur les îles dans le passé et la population a été décimée. En 1994, un projet de réintroduction du lièvre a eu lieu sur l'île du Havre Aubert. Aujourd'hui, on retrouve ce dernier sur cette île et sur l'île du Cap aux Meules, et la population se porte bien. Par le passé, un élevage de vison d'Amérique a eu cours sur l'île du Havre Aubert. Quelques individus se sont échappés de leur lieu de captivité et on retrouve maintenant une petite population dans les étangs bordant la lagune du Havre-aux-Basques.

Oiseaux

Il y a un peu plus de 300 espèces qui ont été répertoriées aux Îles de la Madeleine, mais c'est approximativement 200 espèces d'oiseaux qui fréquentent annuellement l'archipel. Ces oiseaux possèdent différents statuts : nicheurs, migrateurs, résidents, espèces hivernantes et visiteurs. Les oiseaux marins, de rivage et la sauvagine représentent la majorité des espèces qui compose l'avifaune des Îles de la Madeleine. On peut également observer des rapaces et des passereaux.

Écologie

Le milieu de l'archipel est constamment balayé par le vent et subit l'influence de différents courants du golfe. Ce qui y vit y demeure fragile et vulnérable devant l'érosion. Ce processus est accéléré par les changements climatiques et la diminution des glaces hivernales et de la banquise qu'ils provoquent. La destruction des glaces agit d'ailleurs directement sur la disponibilité des aires de reproduction pour les phoques.

Eau

Environnement Canada surveille constamment la qualité bactériologique des eaux coquillières; des secteurs de plage sont ainsi fermés à la cueillette de mollusques parce qu'ils sont contaminés par les eaux usées des maisons environnantes. La qualité des secteurs est déterminée par la présence, dans les échantillons d'eau, de coliformes fécaux, qui sont causés par les pollutions résidentielle et agricole. En 2007[2], 1700 maisons des îles ne seraient pas encore équipées adéquatement pour gérer leurs eaux usées; cette pollution menace également la nappe phréatique. L'eau potable est une autre ressource qui subit de fortes pressions sur le petit territoire des Îles : plus elle est drainée de sa nappe naturelle, plus cette dernière est vulnérable à l'invasion de l'eau salée, qui est définitive.

Les déversements accidentels ou volontaires d'hydrocarbures dans le golfe Saint-Laurent sont une autre source importante de pollution dans la région. Les oiseaux en sont les principales victimes, l'engluage les condamnant souvent à la mort par hypothermie. Une grosse partie de ces déversements sont dus aux navires qui se débarrassent illégalement de leurs huiles usées dans les eaux côtières du Canada. La région a subi aussi plusieurs déversements accidentels, dont celui, en mars 1970, de la barge Irving Whale, qui a libéré 30 tonnes de combustible de soute entre l'Île-du-Prince-Édouard et les îles de la Madeleine, après qu’un de ses panneaux se soit détaché pendant une tempête. La nappe a dérivé jusque dans une aire d’alimentation d'eiders, contaminant environ 5 000 oiseaux. Ce déversement a fait presque autant de dégâts que celui de l’Arrow, dont il ne représentait que 1 % de l’ampleur. Encore en 2006, on en retrouve des résidus qui ont été enfouis dans les dunes des Îles-de-la-Madeleine.

Sources d'énergie

L'archipel est plutôt polluant quant à sa production d'électricité; le réseau est branché sur la deuxième plus grosse centrale thermique d'Hydro-Québec, qui subventionne d'ailleurs l'achat de mazout aux résidents des îles, afin de répondre à leurs besoins d'énergie. Plusieurs éoliennes expérimentales sont installées aux îles, mais peu de projets se sont réalisés en tout : une tentative d'introduction à l'île d'Entrée a échoué en 2006. Le vent est une ressource considérable sur l'archipel, mais peut-être le territoire n'offre-t-il pas tous les atouts requis à son exploitation.

Histoire

Les Îles-de-la-Madeleine furent initialement appelé par le peuple Micmac "Memquit", puis furent rebaptisées les "Araynes" par Jacques Cartier, puis les Îles Madeleine, et finalement, les Îles-de-la-Madeleine, par Honfleur, en l'honneur de sa femme, Madeleine Fontaine.

Chronologie[3]

Portrait factice de Jacques Cartier
  • De 1534 à 1536, Jacques Cartier, baptise les Îles « les Araynes », du latin arena, signifiant sable. Il aborde d'abord le Rocher aux Oiseaux, qu'il nomme alors « Isle aux Margeaux » à cause des nombreux volatiles qui s'y trouvent, puis l'Île Brion, qu'il nomme ainsi en l'honneur de son protecteur, Philippe Chabot de Brion.
  • En 1544, Sébastien Cabot, fait référence aux « Îles Saint-Jean » pour parler des Îles-de-la-Madeleine.
  • En 1591, les marins du Bonaventure de l'armateur français « La Court de Pré-Ravillon et Grand Pré » découvrent les troupeaux de morses aux abords des îles « Ramea ».
Portrait factice de Champlain, d'après une gravure de Moncornet.
Voir la section Portrait
  • En 1593, dans le récit du Marigold, un navire anglais, on fait référence au nom autochtone Menquit, servant à désigner les Îles.
  • En 1597, Charles Leigh, un marin anglais, déclenchera la première bataille entre Anglais et Français (Bretons) le long des côtes des Araynes pour obtenir la suprématie de la chasse aux morses. Aidés des Micmacs, les Français résistèrent.
  • En 1629, Samuel de Champlain inscrit sur une carte «La Magdeleine» à l'endroit de l'île du Havre Aubert.
  • En 1653, Nicolas Denys reçoit une concession qui inclut les Iles-de-la-Madeleine, pour la somme de 15000 livres qu'il doit payer à la Compagnie des Cent-Associés. Il en négligera cependant la colonisation.
  • En 1663, la Compagnie des Cent-Associés accorde la concession des Iles-de-la-Madeleine à François Doublet de Honfleur. Il y installera des hommes qui y passeront un premier hiver; cette entreprise sera cependant considérée un échec. La même année, la Compagnie des Cent-Associés est abolie par Louis XIV et le territoire du Canada redevient de ce fait possession directe de la Couronne de France. S'ensuivra la valse des concessions, sans projets de colonisation véritables cependant… tout au plus, une guérilla entre les divers prétendants au droit exclusif sur la chasse aux phoques et aux « vaches marines ». Honfleur aurait attribué le nom des « Îles de la Madeleine » à l'archipel, en voulant ainsi honorer son épouse Madeleine Fontaine.

On dit qu'entre 1706 et 1754, des citoyens de la région de Québec (Beauport et l'île d'Orléans) viendront régulièrement passer l'hiver aux Îles pour y faire la chasse aux morses et aux otaries.

De suite aux diverses misères et injustices auxquelles ils sont alors soumis, les Madelinots se mettent à émigrer continuellement vers des terres nouvelles. Ils vont ainsi fonder plusieurs villages de la basse Côte-Nord dont

Les galets de Natashquan

Dans les décennies qui suivirent, la propriété des Îles changea de mains plusieurs fois.

  • En 1895 est formé le comté des Îles-de-la-Madeleine au provincial le gouvernement provincial permet aux Madelinots de racheter leurs terres du concessionnaire. Débarrassés des tracasseries colonialistes, ils mettront dès lors leurs efforts à surmonter leurs difficultés et à viser l'autosuffisance.
  • En 1896, une vingtaine de familles vont s'établir comme colons à Lac-au-Saumon, dans la Matapédia. Dix ans auparavant, une trentaine de familles originaires des Îles et vivant sur la Côte-Nord étaient allées fonder Saint-Théophile en Beauce.
  • En 1912 et 1913, de nombreux Madelinots émigrent à Kénogami. En 1925, on y dénombre 140 familles originaires des Îles.
  • En octobre 1946, les Îles sont rattachées au Diocèse de Gaspé.
  • En 1947, le Canada accorde aux Îles-de-la-Madeleine le statut d'une circonscription électorale fédérale; ce sera cependant une situation éphémère.
  • En 1970, la barge Irving Whale fait un accident entre l'archipel et l'Île-du-Prince-Édouard et déverse 300 tonnes d'hydrocarbures dans les eaux du golfe.
  • Le 1er janvier 2002, les municipalités des Îles-de-la-Madeleine ont été fusionnées pour créer une seule municipalité.
  • En juin 2004, Grosse-Île et Cap-aux-Meules ont voté en faveur de la « défusion », leur restituant leur ancien statut.
  • Le 1er janvier 2006 à la suite d'un autre référendum, la municipalité centrale de Cap-aux-Meules réintègre la municipalité des Îles-de-la-Madeleine : l'archipel comprend alors la municipalité des Îles-de-la-Madeleine et celle de Grosse-Île.
  • Au début de 2007, pendant l'hiver, deux incendies majeurs frappent les usines de transformation des produits marins, près des installations portuaires : Madelipêche, à Cap-aux-Meules, et Madelimer, à Grande-Entrée.

Économie

Pour la plupart des descendants des Acadiens, les Madelinots ont vécu surtout de l'agriculture et de la pêche, et, surtout, aujourd'hui, de celle du homard. Le déclin de la pêche du poisson a favorisé à faire du tourisme une activité économique aussi importante, qui a transformé la vie économique des Îles particulièrement rapidement dans les années 1990 et 2000. On retrouve quelques grosses compagnies engagées dans la transformation : Gros-Cap, Norpro 2000, Madelipêche et Madelimer. Les incendies des deux dernières auront des conséquences certaines sur l'économie des Îles pendant la saison 2007.

L'exploitation minière du sel, à la mine Seleine et la chasse aux phoques sont d'importantes source de revenus pour les Madelinots, cette dernière se déroulant au mois de mars, profitant de la mise bas des phoque du Groenland et à capuchon sur la banquise.

Aujourd'hui, bien que l'industrie de la pêche (exploitation et transformation) demeure la première activité économique de l'archipel, l'industrie touristique s'est quant à elle hissée au deuxième rang avec des retombées évaluées à quelque 50 millions $ par année.

Pêche au maquereau (2006)

Pêche et mariculture

  • Les crustacés : les pêches au homard et au crabe (crabe des neiges) constituent une grosse part des revenus liés à la pêche, leurs marchés s'étant fort développés ces dernières années et les populations s'étant bien maintenues.
Plage du Havre-aux-Basques
Paysage maritime, Îles-de-la-Madeleine (Québec, Canada)

Tourisme

Les Îles sont un espace exceptionnel au milieu du golfe, offrant aux visiteurs leur nature sculptée par les vagues et le vent et également leur patrimoine culturel original :

La saison estivale est le rendez-vous de plusieurs festivals :

  • La Fête aux saveurs de la Mer
  • Concours des Châteaux de Sable des Îles de la Madeleine, se déroulant depuis 1986,
  • Festival de contes Contes en îles,
  • Festival de courts métrages Images en Vues.

Recherche

Nombreux chercheurs de diverses universités et centres de recherches gouvernementaux visitent l’archipel chaque année afin d’y mener leurs recherches. En effet, les Îles-de-la-Madeleine présentent des particularités très intéressantes sur le plan des habitats naturels marins et terrestres, ainsi que sur le plan historique.

Un centre de recherche sur la mariculture du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec y est présent depuis les années 1970.

En 2004, on y a fondé le Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes (CERMIM), affilié à l'Université du Québec à Rimouski (UQAR).

Démographie

On compte près de 13 000 habitants aux Îles, dont l'origine est acadienne à 85 %, le reste de la population est soit québécoise, gaélique (écossaise, irlandaise) ou anglaise. 94 % des habitants ont le français comme langue maternelle et pour environ 6 % c'est l'anglais. Les membres de la communauté de langue anglaise se concentrent à Grosse-Île, Old Harry et l'île d'Entrée. De façon générale, la population anglophone a commencé à décliner après la Seconde Guerre mondiale, surtout à l'île d'Entrée. Étant restée homogène et relativement isolée pendant longtemps, la population s'est vue intégrer de plus en plus de personnes d'origines ethniques diverses, qui restent néanmoins peu nombreuses, et ce, surtout depuis le boum touristique, au tournant du siècle.

Villages

Église Saint-François-Xavier de Bassin. (2005)
Église Saint-Pierre de Lavernière (Étang-du-Nord). (2007)

Les habitants des Îles-de-la-Madeleine, se regroupent en 11 localités ou « autour de 11 clochers » :

Personnalités

Voir aussi

Lectures suggérées

  • Deux cents ans d'histoire - Album souvenir, Musée de la Mer, Îles-de-la-Madeleine, 1993. 212 pages, nombreuses photos en n&b.
  • Azade Harvey - Auguste LeBourdais, naufragé en 1871 aux Îles-de-la-Madeleine, Éditions Intrinsèque, Montréal, 1979. 80 pages, photos en n&b.

Articles connexes

Liens externes

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Note

  1. On ne met pas de traits d'union quand on parle de l'archipel, mais on en met quand on parle de la municipalité ou de la région. Voir la notice de la Commission de toponymie
  2. Article de la Semaine Verte
  3. Condensé à partir de Îles-de-la-Madeleine, 1793-1993, Deux siècles d'Histoire, de Chantal Naud, Les Éditions Vignaud 1993, C.P. 1169, Étang-du-Nord, Îles-de-la-Madeleine, QC.
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