Kino (mouvement)

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Kino est un mouvement de cinéastes et de vidéastes organisés en cellules dont la devise, que l'on doit à l'un de ses co-fondateurs Jéricho Jeudy est :

« Faire bien avec rien, faire mieux avec peu, mais le faire maintenant. »

Les membres des cellules se réunissent mensuellement pour diffuser publiquement leurs œuvres.

Kino est un rassemblement d'artistes de la vidéo et du cinéma qui ont le désir impérieux de produire (au sens de « faire ») des œuvres, de les faire, de les faire vite, de les faire bien. C'est un lieu de liberté et d'échange, de partage du savoir et de la technique, un endroit où chacun peut œuvrer à son art ou enrichir celui des autres, sans censure ou contraintes autres que matérielles.

L'une des inventions les plus originales du mouvement Kino, ce sont sans conteste les Kino-Kabarets, qui permettent à chacun, qui qu'il soit, amateur ou professionnel, comédien ou cadreur, simple rêveur, de trouver le cadre propice au « passage à l'acte », en se laissant succomber à l'effet d'entrainement d'une dynamique de groupe généreuse dans ses connaissances et bienveillante dans son regard. Le principe de ces Kino-Kabarets est simple : produire en 48 heures, avec les moyens du bord, un film d'une durée inférieure à 10 minutes.

Faire bien avec rien

Qu'on ne se laisse pas abuser par la locution péjorative « moyens du bords » utilisée dans la présentation ci-dessus. Outre le matériel audiovisuel et informatique permettant de réaliser — presque — tous les désirs (qui a dit « délires » ?) des réalisateurs chevronnés ou amateurs les plus inventifs, les Kino se trouvent forts des compétences que chacun des participants peut y amener.

Le terme « rien » désigne donc principalement ici le « sans argent ». Un film Kino n'étant produit qu'avec les idées, et le matériel se trouvant là. Un Kino-Kabaret, c'est une démonstration patente de la possibilité, avec un minimum de talent, de produire un film de qualité.

Au cours d'un Kino-Kabaret, il faut donc « faire avec… ». Faire avec les accessoires qui se trouvent là, faire avec les décors qu'on a sous les yeux, faire avec les comédiens et non-comédiens qui participent.

Faire mieux avec peu

Avec le temps, les kinoites prennent de l'expérience et les liens entre les différents réalisateurs s'enrichissent, ce qui mène vers le deuxième but ultime du mouvement, l'amélioration des cinéastes. "Mieux", comme l'amélioration, "Peu", comme dans les ressources grandissantes (par opposition à "rien" ) de chacun avec leur expérience dans le domaine (réseau de connaissance, matériel grandissant... ), qui mène presque inévitablement vers des œuvres plus complètes et porteuses d'intérêt.

Le mot "peu" est important ici, puisqu'il est nécessaire de comprendre que, même fort de quelques ressources, les courts-métrages "Kino" doivent rester dans le macro-cinéma; ils ne doivent pas être produits avec de grands moyens financiers.

(mais) Le faire maintenant

Que vous n'ayez "rien", que vous ayez "peu", créez ! Le premier but ultime de Kino, motiver la création !

Conclusion

(poursuivre…)

Kino, est finalement un groupe qui par la solidarité et l'écoute mutuelle, aide chacun à évoluer dans sa démarche personnelle et à la pousser au plus haut niveau de perfection et de raffinement.

L'histoire de Kino

Ce mouvement a commencé à Montréal, au Québec (Canada) en 1999 et il compte maintenant plus de quarante cellules à travers le monde.

Liens externes

• Kino 00, site de la cellule-mère de Montréal.
• Kino Rive-Sud, site de la cellule de la rive-sud de Montréal
• Kino 01, site de la cellule de Québec
• Kino Session, site de la cellule de Bordeaux
• Kino sur Archive.org, Une centaine de Kino sur le Web
• Kino Burkina, les vidéos sur Dailymotion
• KINO Montpellier, site de la cellule de Montpellier (34)
• "Kino Lugdunum, site de la cellule de Lyon

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