- Carleton-sur-Mer
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Carleton-sur-Mer Administration Pays Canada Province Québec Région Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine Comté ou équivalent MRC d'Avignon Statut municipal Ville Constitution 4 octobre 2000 Maire
Mandat en coursDenis Henry
2009 - 2013Démographie Population 4 077 hab. (2006) Densité 18,8 hab./km2 Géographie Coordonnées
géographiquesAltitude mini. 0 m — maxi. 555 m Superficie 214,78 km2 Fuseau horaire -5 Indicatif +1 418 Code géographique 06013 Géolocalisation sur la carte : Québec
modifier Carleton-sur-Mer est une ville du Québec située dans la MRC d'Avignon sur la rive sud de la Gaspésie[1]. Elle est depuis longtemps une destination touristique importante de par ses belles plages donnant sur la baie des Chaleurs, ses eaux baignables et le mont Saint-Joseph avec son oratoire, destination historique de pèlerinages. La partie riveraine du centre de Carleton est caractérisée par deux bancs de sable se rejoignant pour créer un barachois où l'on retrouve de nombreux hérons.
Ce barachois est le site d'un des plus beaux campings municipaux du Québec, de par sa situation.Sommaire
Toponyme
« En 2005, la ville de Carleton–Saint-Omer est devenue la ville de Carleton-sur-Mer. La nouvelle ville de Carleton–Saint-Omer avait été créée le 4 octobre 2000. Elle était issue du regroupement de la ville de Carleton et de la municipalité de la paroisse de Saint-Omer. »[2]
« Les municipalités des cantons de Carleton (1855) et de Carleton-sur-Mer (1927) ont d'abord existé comme entités distinctes avant de fusionner en 1972 pour former la ville de Carleton. »[3]
« La paroisse [de Saint-Omer], qui a donné son nom à la municipalité (1904) – identifié comme Carleton West entre 1887 et 1903 –, a été détachée de Saint-Joseph-de-Carleton en 1899 par suite de son érection canonique. »[4]
Histoire
L'histoire de Tracadièche/Carleton
C'est vers 1756 qu'arrivèrent à Tracadièche (francisation du terme Mi'gmag Tracadigache) les sept premières familles Acadiennes[5] de Bonaventure et Restigouche qui avaient été déportées en 1755 de Beaubassin en Nouvelle-Écosse. Charles Dugas et Benjamin LeBlanc (tous deux de Grand-Pré), en seraient les fondateurs. Entre 1772 et 1774 arriva de Québec l’abbé Mathurin Bourg[6], premier prêtre Acadien. Le tout premier «recensement Tracadigache 1777» qu'il fit indique la présence des patronymes suivants[7] : Allard, Allain, Arseneau, Aubertin, Barriot, Bergeron, Berthelot, Boudreau, Bujold, Comeau, Cormier, Dugas, Francis, Landry, Leblanc, Poirier et Richard. Un total de 177 personnes sont dénombrées. Une correspondance de trois pages de l'abbé Bourg au gouverneur, intitulée « Tracadigache 7 avril 1784 », indique les terrains cultivés par les habitants : « Endorsed: A list of the inhabitants of Tracadigache and the quantity of land each inhabitant has improved » soit de 3 à 12 arpents par homme.
En 1787 l'arrivée de loyalistes des États-Unis fit qu'on changea le nom de Saint-Joseph de Tracadièche pour Saint-Joseph de Carleton en l'honneur du général Guy Carleton.
Le 4 octobre 2000 les municipalités de Carleton et de la paroisse de Saint-Omer furent regroupées sous le nom de Carleton–Saint-Omer. Le 7 mai 2005 le nom fut changé officiellement pour Carleton-sur-Mer.
Les 100 ans d'histoire distincte de Saint-Omer
Après l'arrivée des Acadiens en 1756 le territoire de Saint-Omer faisait partie de la Paroisse Saint-Joseph de Tracadièche et avait donc un vécu commun avec Carleton. Au fil des années des familles se sont installées plus loin à l'ouest de Tracadièche (devenu Carleton), et en 1899 la taille de la population justifiait la création d'une nouvelle Paroisse de Saint-Omer, qui fut approuvée par le gouvernement en 1902.
Pendant 100 ans, Saint-Omer fonctionna en tant que paroisse et ensuite en tant que municipalité. Son économie dépendait largement de la pêche, de l'agriculture et de la forêt. Saint-Omer avait ses propres écoles primaires et les étudiants du secondaire venaient à l'École Polyvalente de Carleton (renommée École Antoine-Bernard en 1983).
Le 4 octobre 2000, la municipalité de Saint-Omer a été réunifiée à Carleton.
Saint-Louis de Gonzague, 1930 à 1972
Saint-Louis de Gonzague est un petit village agricole et forestier situé à 8 kilomètres au nord de Saint-Omer, établi par le gouvernement pour encourager l'économie et fermé par ce même gouvernement en 1972. Quelques personnes y habitent encore et font de l'agriculture. En 2002 s'y est tenue la Fête de l'union paysanne gaspésienne[8]. Les nuits d'été, le chemin y menant est parfois un lieu de divertissement automobile. Lieu d'origine du chanteur country Honoré Godbout.
Géographie
Hameaux
Démographie
Le recensement canadien de 2006 indique une augmentation de 1,7 % de la population par rapport au recensement de 2001[9].
Données de recensement[10] Année Population Densité h/km2 Population Densité h/km2 2006 4 077 18,4 2001 4 010 18,1 1996 2 886 18,4 1 381 22,1 1991 2 749 17,5 1986 2 663 16,9 Carleton Saint-Omer Activité économique
Historiquement, l'économie de Carleton était surtout basée sur l'agriculture, la pêche et la forêt. Le quai en eau profonde permet l'allée et venue de navires marchands étrangers venant chercher le bois. Le tourisme fait aussi partie depuis longtemps de l'économie locale à cause des plages et de la température de l'eau.
Aujourd'hui, le tourisme a augmenté grandement et l'économie s'est transformée au point que les emplois du secteur tertiaire représentent maintenant 74 % du marché de l'emploi.
Un parc éolien d'une capacité installée de 109,5 MW a été mis en service le 22 novembre 2008 par la société Cartier Énergie. L'ensemble de la production de ce parc de la société Cartier Énergie est vendue en vertu d'un contrat de 20 ans à Hydro-Québec[11].
Culture
Personnalités
- Joseph-Théophile Allard (Carleton-sur-Mer, 1842 - Caraquet, 1912), prêtre, fondateur du Collège Sacré-Cœur.
Événements
- En août, le Festival International Maximum Blues[12] attire des foules nombreuses.
- Le chanteur Kevin Parent a fait ses études secondaires à l'école Antoine-Bernard.
- Le Quai des Arts.
- Le festival de musique traditionnelle La Virée.
Éducation
La Commission scolaire René-Lévesque[13] gère les écoles de Carleton. Elle s'appelait anciennement Commission scolaire Tracadièche, nom venant du Micmac « Lieu où se tiennent les hérons ».
- Primaire: École Bourg, École des Audomarois.
- Secondaire: École Antoine-Bernard de Carleton.
Au niveau collégial, Centre d'études collégiales de Carleton[14] du Cégep de la Gaspésie et des Îles.
Histoire des autres édifices d'enseignement
- École Saint-Joseph. 1ère à 3e années du primaire (dates à confimer)
- École Normale. 3e à 6e années du primaire (dates à confimer), logeant aujourd'hui des locaux d'éducation collégiale et universitaire.
- École maternelle (1965-1978), petit bâtiment aujourd'hui démoli situé derrière l'École Bourg.
Références
- Répertoire des municipalités : Carleton-sur-Mer, page consultée le 10 janvier 2011
- Toponymie : Carleton-sur-Mer
- Toponomie : Carleton
- Toponymie : Saint-Omer
- Documents 1755 de l'Université de Moncton
- Biographie de Mathurin Bourg
- Page du recensement acadien
- Radio Canada, Fête de l'union paysanne à Saint-Louis de Gonzague
- Profil des communautés canadiennes, Carleton-sur-Mer, Statistique Canada (2007). Page consultée le 17 juin 2007.
- Institut de la statistique du Québec et Statistique Canada Sources:
- L'énergie de la croissance - Rapport annuel 2008 », Innergex énergie renouvelable, avril 2008. Consulté le 14 avril 2009 Innergex énergie renouvelable, «
- Festival International Maximum Blues
- Commission Scolaire René-Lévesque; index - Quoi de neuf?
- Site du Centre d'études collégiales
Liens externes
- MARTIN, Paul-Louis (1944-) ; ROUSSEAU, Gilles
- La Mémoire du Québec en ligne: dictionnaire des noms propres du Québec
- Cartier Énergie Le Parc Éolien de Carleton-sur-Mer.
Municipalités limitrophes
Voir aussi
Liens externes
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