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La Queue-en-Brie
La Queue-en-Brie
DétailAdministration Pays France Région Île-de-France Département Val-de-Marne Arrondissement Arrondissement de Nogent-sur-Marne Canton Canton d'Ormesson-sur-Marne Code Insee abr. 94060 Code postal 94510 Maire
Mandat en coursJean Jacques Darves (PCF)
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération du Haut Val-de-Marne Démographie Population 11 388 hab. (2006) Densité 1 243 hab./km² Gentilé Caudaciens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 69 m m — maxi. 107 m m Superficie 9,16 km² La Queue-en-Brie est une commune française située dans le département du Val-de-Marne et la région Île-de-France.
Sommaire
Géographie
La Queue-en-Brie est une commune du Val-de-Marne se trouvant à la limite du tissu urbain de l'est parisien, à 20km de Paris.
La commune, qui compte 10 852 habitants en 1999 est arrosée par le Morbras.
Quartiers, lieux-dits et écarts
- Vieux village
- Pierre Laie
- Ormoies (1, 2 et 3)
- Bois des friches
- Violettes
- Marnières
- Val fleuri
- Mairie - Centre Ville
- Bordes
Communes limitrophes
Transports
La route nationale 4, axe routier historique traverse la ville au sud.
Le réseau de transports en commun caudacien repose sur trois lignes de bus :
- La ligne de Bus RATP 207 offre accès aux lignes RER suivantes :
- La ligne de Bus CEAT 10.03 offre accès aux lignes RER suivantes :
- La ligne de bus CEAT 201.014.
Histoire
Préhistoire
Antiquité
Divers objets d'époque ont été trouvés lors de fouilles archéologiques à la Queue-en-Brie. Certains de ces objets sont d'ailleurs exposés dans la salle du conseil de l'hôtel de Ville[1].
Moyen Âge
Pour comprendre l'histoire de la Queue en Brie nous sommes obligés de faire un détour par l'historique de Gournay-sur-Marne dont la châtellenie de la Queue dépendait.
Vers 1100 Guy II de Montlehery dit "le rouge", époux d'Élisabeth de Crecy est Comte de Rochefort (en Yvelines), seigneur de Châteaufort, de Gournay-sur-Marne et de Crecy en Brie du fait de sa femme. Sénéchal de France (avant 1095), il est fondateur du prieuré de Gournay. [2]
Il a 6 enfants dont Agnès de Rochefort qui succède à son frère Gui II de Rochefort et gagne l'ensemble de ses biens incluant le comté de Rochefort et la seigneurie de St. Arnoult. Elle épouse Anseau de Garlande.
Anseau de Garlande (ou Ansel), Comte de Rochefort en Yvelines est Sénéchal de France (1108). Il épouse en secondes noces Agnès de Rochefort dont il a une fille Agnès. Il reçoit en 1107 du prince Louis, futur roi Louis VI la châtellenie de Gournay-sur-Marne relevant depuis 988 du comté de Melun. et devient seigneur de Pontault et de Berchères [2]. Il meurt en 1118 lors de l'assaut contre le château d'Hugues du Puiset, La châtellenie de Gournay revient à son frère cadet Étienne de Garlande, en sa qualité de tuteur de sa nièce Agnès de Garlande.
Agnès de Garlande, (1122-1143) est Comtesse de Rochefort, Dame de Gournay-sur-Marne et de Gomets. Elle épouse en premières noces en 1120 Amaury III de Montfort (†1136) qui devient comte de Gournay de par sa femme.
Amaury III de Montfort et Agnès de Garlande ont quatre enfants dont Agnès de Montfort, née en 1123 à Montfort l'Amaury (78), décédée le 22 décembre 1181. Elle est Dame de Rochefort, Baronne de Gournay.
En 1139, Agnès de Garlande se remarie avec Robert Ier de Dreux (frère du roi Louis VII de France) qui devient de ce fait suzerain de la châtellenie de Gournay dont dépend la Queue-en-Brie.
Agnès de Montfort épouse en 1141 Valéran Ier de Meulan né vers 1104 à Leicester (Angleterre), décédé le 9/4/1166 à Préaux (76).
Valéran Ier de Meulan est aussi Galéran IV de Beaumont le Roger car il est le fils de Robert Ier de Meulan (dit le Prud'homme) et d'Isabeau de Crépy (Isabelle de Vermandois (1085-1131)-Valois), petit fils de Roger 1er de Beaumont le Roger (Roger de Beaumont (le Barbu)) et d'Adeline de Meulan, ce qui explique le changement de nom. Il est appelé Galéran II de Meulan dans le Cartulaire de Notre Dame des Champs. Marié en premières noces à Bienne d'Angleterre. Il reconnaît en 1157 tenir Gournay du roi.
En 1143, le Chevalier Harcherus de Cauda (Archer de la Queue - on trouve sa trace de 1127 à 1183) vend la terre de la Queue-en-Brie à Constance de France, fille de Louis VI de France dit Le Gros (1108-1137) et d'Adèle de Savoie. [3]
Elle épouse en 1140 Eustache IV de Boulogne (1127-1153), dit Eustache de Blois, comte de Boulogne.qui fut couronné roi d'Angleterre en 1152. Décédé sans enfant, le roi Louis le Jeune, frère de Constance, la remarie en 1154 à Raymond V de Toulouse (1134-1194), comte de Toulouse dont elle a quatre enfants. En 1165, ils se séparent. Dans une lettre qu'elle écrit à son frère Louis VII de France après sa répudiation, elle dit : « J'ai quitté ma demeure et me suis rendue dans un village (? la Queue-en-Brie) en la maison d'un certain chevalier (?Harchérus) car je n'avais ni de quoi manger ni de quoi donner à mes serviteurs. Le comte n'a aucun soin de moi et ne fournit rien de ses domaines pour mes besoins. »
Elle porta toujours la qualité de reine à cause de son premier mari. Il semble qu'elle soit morte dans un couvent le 16 août 1176.
Selon certains auteurs, elle aurait été dame de Montreuil-sous-Bois (93) et à l'initiative de la construction de la tour féodale de La Queue-en-Brie.
1157 Galeran II, comte de Meulan, et sa femme Agnès sont seigneurs de Gournay, de la Queue-en-Brie, de Pontault et de Roissy. [3] Ils ont 9 enfants dont Amaury Ier de Meulan qui épouse en secondes noces Adèle de Luzarches (1130-?) Dame de la Queue-en-Brie. Celle-ci était veuve de Mathieu II de Beaumont-sur-Oise, comte de Beaumont-sur-Oise, (#1110 - >1174) Chambrier de France, fils de Mathieu Ier de Beaumont-sur-Oise et d'Emme de Clermont [4]
1166 Décès de Galeran II- Agnès de Montfort, comtesse de Meulan, est la seule seigneur de la Queue-en-Brie.
Ici subsiste une ambiguité. Soit Mathieu II et Adèle ont eu une fille aussi prénommée Adèle née vers 1165 qui épousa Amaury Ier de Meulan, soit Adèle (née en 1130) épousa en secondes noces Amaury Ier de Meulan.
1182 Une Adèle, Dame de la Queue-en-Brie [veuve du comte Mathieu II de Beaumont-sur-Oise épouse Amaury Ier de Meulan (1150-†1196), Seigneur de Beaumont, de Gournay s/Marne, de la Queue-en-Brie par alliance. Il est le fils de Galéran IV de Meulan et d'Agnès de Montfort.[5]
Ainsi se trouvent réunies en une seule main les châtellenies de Gournay et de la Queue-en-Brie qui resteront dans la famille de Meulan durant plusieurs générations.
1189 Roger de Meulan [troisième fils du comte Galeran IV] Comte d’Evreux, seigneur d’Aubergenville (du fait de sa femme Elisabeth d'Aubergenville) est attesté comme seigneur de la Queue-en-Brie, Gournay, Chennevières et Sucy. [3]
1200 Début XIII - La Queue-en-Brie dépend de l’évêque de Paris, du Chapitre de Notre dame et du monastère de Saint-Maur. La châtellenie caudacienne relève de Robert, comte de Bretagne (père d’Alix). Il rend hommage à l’évêque de Paris dont il tient les châteaux et châtellenie de Gournay et la Queue.
1200 Achèvement de la construction du château de la Queue-en-Brie [2]
1202 A la mort d’Agnès de Baudement, Robert II de Dreux, fils de Robert Ier de Dreux, devient suzerain de la Queue-en-Brie qui dépend de la Châtellenie de Gournay s/Marne.
Il existe ici deux théories. Amauri II de Meulan, fils de Roger de Meulan époux de Marguerite de Neufbourg aurait eu un fils Amauri époux d'une Harcourt. Ou, et c'est plus probable, Amauri II, fils d'Amaury Ier de Meulan et d'Adèle de Luzarches, époux de Marguerite de Neufbourg a deux fils, Amauri IV et Valéran époux de Jeanne de Bouville, tous deux seigneurs de la Queue-en-Brie
1210 Amauri II de Beaumont-Meulan-Gournay, (1210 - 1295) est seigneur de la Queue-en-Brie, Noyon-sur-Andèle et Neufbourg, du fait de sa femme Marguerite de Beaumont-Meulan-Neufbourg (1223-1277) S’il est né en 1210 il ne peut pas être le fils d'Amauri II mort en 1196)
1218 Robert III de Dreux succède à Robert II et devient suzerain de la Queue-en-Brie qui dépend de la Châtellenie de Gournay s/Marne.
1221 Roger II de Meulan, époux de Jeanne de Ferrières,fils de Roger de Meulan et d'Elisabeth d'Aubergenville, est seigneur de La Queue-en-Brie.[3] Il échange le comté d’Evreux (hérité de son père) contre des fiefs à Quittebeuf.
1231 Amauri IV de Meulan est seigneur de la Queue-en-brie. Il prend cette qualité en approuvant avec A. sa femme la donation faite au Prieuré de Cormier par Jean de Beaumont et Isabelle Bouteille (Isabelle de Garlande veuve de Guy le Bouteilller?) son épouse des biens situés à Gournay, Ferrières et Croissy.[6]
1236 Agnès de la Queue épouse Erard de Trainel
1236 Amauri III de Meulan est seigneur de La Queue et de Gournay, (frère de Guillaume Ier de Meulan) [3]
1238 Raoul de la Queue- “Armiger” Alias Raoul de Meulan (fils d'Amaury III ) se fit prêtre.
1258 Amaury IV de Meulan fils d'Amaury III et de Marguerite de Beaumont-Meulan-Neufbourg se fait appeler “Alamaric de Meulan, seigneur de la Queue”. Il est seigneur de la Queue-en-Brie jusqu'en 1295. [6]
1269 Le titre de Seigneur de la Queue-en-Brie passe à Alix de Bretagne, dame de Pontarcy et Brie-comte-Robert née le 6 juin 1243, fille de de Jean Ier de Bretagne "le Roux", duc de Bretagne et de Blanche de Navarre. Elle est mariée en 1254 (à lâge de 11 ans) à Jean Ier de Châtillon, comte de Blois et de Chartres, fils de Hugues de Châtillon. Le comte de Blois (Jean de Chatillon) fait hommage à l’Evêque de Paris“ de Castro et Castellania de Cauda” à raison de sa femme. [6]
1269 Alix de Bretagne fait fortifier la place.
1277 La fille de Jean Ier de Chatillon, (Jeanne de Blois-Châtillon) ayant porté en mariage la Seigneurie de la Queue à Pierre Ier d'Alençon († 1283), comte d' Alençon, Blois, et Chartres, frère du Roi Philippe III de France dit le Hardi, fils de Louis IX "le Saint", roi de France et de Marguerite de Provence, ce prince en fait hommage à Étienne Tempier Evêque de Paris. [6]
1295 Galérand (Valéran) de Meulan, (1265 - 1340) (fils d'Amauri II et de Marguerite de Neufbourg) est seigneur de la Queue, baron de Neufbourg. Il se marie à Jeanne de Bouville, dame de Milly en Gatinais.
1318 Une Dame de Meulan possède seule la Queue-en-Brie.
1327 Jeanne d’Evreux, reine de France et de Navarre fait dresser le jour de la Chandeleur "le Compte des recettes et des mises de la terre de Braye Comte Robert et des appartenances d’icelle. Recettes du fié de la terre de la Queue-en-Brie mouvant du chastel de Braye et la dépense à la Queue." [7]
1330 Guillaume de Sainte-Maure (ou de Sainte-Mesme) est Seigneur de la moitié de la Queue-en-Brie, la famille de Meulan de l'autre.
1343 Jeanne de Bourgogne (v. 1293-1349) - la boiteuse- Reine de France fille du duc de Bourgogne Robert II de Bourgogne (1248-1306) et d'Agnès de France (1260-1325).épouse en 1313 le futur Philippe VI, alors Philippe de Valois (1293-1350). Elle céde au Chapitre de Paris dix livres sur le péage de la Queue. [8]
1352 Jean de Meulan (1353-1363) évêque de Meaux, Noyon puis de Paris, comte et pair de France, seigneur de Milly (fils de Galéran et de Jeanne de Bouville) devient seigneur de la Queue-en-Brie pour partie.
1357 Isabelle de Meulan , Dame de Neufbourg, Dame de Beaumont- Meulan-Gournay, de Milly en Gâtinais, de Maule s/Mandre et de la Queue-en-Brie, femme d'Olivier Paynel succède à Jean de Meulan, son frère.
1357 Pierre Blanchet, premier secrétaire du roi conteste la propriété de la châtellenie de la Queue-en-Brie à Olivier Paynel, époux d’Isabelle de Meulan. Le procès dure jusqu'en 1365.
1364 Pierre Blanchet reçoit de Charles V la seigneurie de la Queue-en-Brie et toutes les terres attenantes: Pontault, Pontillault, Berchères, Noiseau, Sucy, Amboile (Ormesson), Créteil, Valenton, les Bordes, Bonneuil et en partie, Roissy, Ferrières, Champigny, Torcy.[2]
1367 Pierre Blanchet marié à Isabeau Pelletier a trois enfants: Louis, Hugues et Regnaude
1372 Regnaude Blanchet épouse en 1372 François de Chanteprime (vers1330 - 1418) Receveur Général des Aides, Conseiller et Maître des Comptes. Elle héritera d’une partie des biens de son frère Louis. [9]
1390 Loys (Louis) Blanchet, secrétaire du Roy est seigneur de Pontault, seigneur de la Queue-en-Brie de 1390 à 1410. Il possède Pontault, Pontillaut et Berchères.
1395 La Queue-en-Brie dépend de Gournay sur Marne qui relève du duc Louis Ier d'Orléans (1372-1407), comte de Valois, de Blois et de Beaumont, fils du roi Charles V de France, dit le Sage, frère du roi Charles VI de France.
1397 Transaction entre Louis Blanchet et Hugues Blanchet son frère. Louis cède à son frère “ une maison avec ses appartements, sise au village de la Queue, appelée le petit Hôtel de la Queue." [10]
1408 Emprise anglaise totale sur l'étendue de la seigneurie de Louis Blanchet (fils de Pierre).
1408 Un arrêt du parlement de Paris met un terme à une procédure d’héritage dont la seigneurie de la Queue-en-Brie est l’enjeu. Les Blanchets reçoivent le lot par devers l’Hôpital et Jeanne Gencien dite "La Gentienne" celui devers le Moustier.[11]
1412 Loys (Louis) Blanchet sans enfant lègue à sa sœur Regnaude une partie de son patrimoine. [2]
1412 Regnaude Blanchet est mariée à François de Chanteprime. Son héritage échoit à sa fille Marguerite de Chanteprime.
1423 Le Roy d’Angleterre s’empare de l’ensemble des biens de la Queue-en-Brie (1423-1427)
1429 - 4 aout - Libération du château fort de la Queue-en-Brie par Jeanne d’Arc ?
1430 Siège de la forteresse de la Queue-en-Brie par les anglais.
1430 “Le 9 octobre 1430, ce jour après le recouvrement et démolition de la Ville et Forteresse de la Queue-en-Brie, retourne et entre à Paris le Comte de Suffolc(k) à grande compagnie de gens d’armes de la nation d’Angleterre.” [12]
1436 La Queue-en-Brie est définitivement débarrassée des anglais qui abandonnent Paris.
1466 Jean Ier de Reilhac (1430 -1505) épouse vers 1466 Marguerite de Chanteprime, Dame de la Queue-en-Brie, et devient le seigneur, baron des terres de la Queue, Pontault, les Bordes et Bonneuil.
1490 Loys (Louis) Blanchet (fils de Pierre) Escuyer est Seigneur en partie de la Queue. Jean II de Reilhac (fils de Jean Ier et de Marguerite de Chanteprime) l’est de l’autre partie. (1490-1510)
Époque moderne
1499 Les deux seigneurs de la Châtellenie de la Queue en Brie rendent hommage à leur suzerain de Brie Comte Robert. Jean de Reilhac conseiller en la Chambre des comptes, Denis de Bidant, Chevalier.
1502 Maître Christophe Picot (Notaire et secrétaire du Roi) a épousé Isabelle de Mallenfant qui devenue veuve se remaria avec Jean II de Reilhac, conseiller du Roi et lieutenant civil au Châtelet.[11]
1502 Christophe Picot, notaire, secrétaire du roi, rend hommage à Louis XII de la moitié indivise de la seigneurie de la Queue.1505 Décès de Jean Ier de Reilhac son fils Jean II ( †1527) devient Baron de la Queue en Brie, Seigneur des Bordes et de Bonneuil-sur-Marne.
1507 Tristan de Reilhac, seigneur de Pontault, frère de Jean II de Reilhac rend foi et hommage au seigneur d’Yerres (S et O), Dreux Budé, qui avait été mis en possession du domaine par saisie féodale “faute d’hommes, droits et devoirs non-payés” pour Pontault et la Queue ainsi que pour la seigneurie de Romaine (Lésigny).[2]
1511 Le troisième frère Pierre de Reilhac, docteur en théologie, abandonne sa part à Tristan et à Jean II.
1511 Séparation des deux seigneuries, Pontault revient à Tristan de Reilhac, la Queue en Brie à Jean II.
1512 Isabelle de Mallenfant est Dame de la Queue en Brie dans sa totalité. Veuve de Christophe Picot, puis de Jean de Rueil, elle rend hommage à Louis XII pour cette seigneurie.[13]
1525 Louise de Reilhac (fille de Jean II) est dame de La Queue-en-Brie, mariée à Mathieu de Vielzchastel, seigneur de Vertilly, Lailly, Licencié-es-lois, avocat au Parlementt (1490, † v 1517).
1533 Gabriel de Masparault, second fils de Pierre Ier de Masparault, Chambellan de François, duc d’Alençon, Lieutenant général des Armées du Roy, Chevalier de l’Ordre du pape, est seigneur du Buy (fief de la Queue en Brie).[11]
1533 Pierre de Masparault est dit seigneur de Chenevière sans restriction, de Granval, du Buy et de la Queue en partie dans des titres de 1533, 14 février 1555 et 7 novembre 1558. [14]
1538 Guillaume de Reilhac, écuyer, frère et héritier de Jean II de Reilhac fait serment de vassalité pour la moitié indivise de la terre de la châtellenie de la Queue en Brie et de la Seigneurerie des Bordes.[11]
1543 Jean de Baterne, époux de Jacqueline de Chaumont, est seigneur de la Queue en Brie.[15]
1543 Denis Picot, clerc et auditeur à la Chambre des Comptes hérite de demoiselle Isabelle Mallenfant (sa mère). Il rend hommage à François Ier des 5/6 de la moitié de la terre et seigneurie de la Queue, la dite moitié appelée le lot devers le moustier.[11]
1547 Charles de Pierrevive, chevalier, seigneur de Lésigny rend hommage à François Ier pour le quart de terre et seigneurie de la Queue. Il vient de l’acheter à Denis et Michel Picot, neveux d’Isabelle Malenfant.
1547 Messire Pierre de Masparault, Seigneur de Chennevières sans restriction, du Granval, du Buy et de la Queue en partie. Achète les Marmousets (Maisoncelle) Vente par Jean Girard 23/9/1547.[14]
1550 Antoine Bureau, Référendaire en la Chancellerie avocat au Parlement. est seigneur de la Houssaye (77) et de la Queue-en-Brie.1551 Pierre Bureau, conseiller au Parlement, bailly de Montfort-l'Amaury, était également seigneur de la Queue en Brie lorsqu'il acquit des terres à Neauphles-le-Château (78).
1554 Anne Clausse (seconde femme de Charles de Pierrevive), Dame de Lésigny et Macé Picot, Seigneur d’Amboile se disent Seigneurs en partie de la Queue en Brie. [16]1563 Huguenots et Allemands pillent et brûlent le village.
1572 Catherine, Anne, Corneille, Agnès, Marie, sont filles et héritières de Guillaume de Reilhac.
1577 Catherine de Reilhac et Antoine de Bréhan, son époux (écuyer, gentilhomme ordinaire de la Reine-mère Catherine de Médicis) possèdent à cette date la moitié de la châtellenie de la Queue en Brie. [17]
1578 Le Cardinal René de Birague, Chancelier de France, qui a acquis la seigneurie d'Amboile (Ormesson) de la famille Picot de Santeny, est Seigneur (baron et châtelain) en partie de la Queue en Brie. Il partage ce titre avec Corneille de Reilhac.
1580 La seigneurerie des Bordes (Les Bordes sont un écart de la paroisse de la Queue.) appartient à Dame Corneille de Reilhac avec la moitié des terres de la Queue.[18]
1593 Jean (Baptiste) Bureau, dit "le jeune ", prêtre, est dit Seigneur (baron et châtelain) de la Queue en Brie jusqu’en juillet 1593 (date de sa mort).[19]
1597 Claude des Chapelles (écuyer, lieutenant) rend hommage à cause de sa femme, Corneille de Reilhac, de la baronnerie, terre et seigneurerie de la Queue et des Bordes. [11]
1598 Louis II Picot de Santeny rend hommage à Henri IV du quart de la châtellenie de la Queue en Brie.[11]
1613 Une partie de Berchères (le fief de la Porte Jaune), de la Queue en Brie (moitié du fief des Reilhac) et le village de Pontault ayant appartenu à Mme la Maréchale d’Ancre (Léonora Dori) dite Galigaï, Dame de Lésigny, sont confisqués et vendus, ainsi que le tiers de la moitié de la quatrième partie du fief du Buy près de la Queue. [2]
1620 Charles de Lameth épouse Anne des Chapelles (fille de Claude des Chapelles et de Corneille de Reilhac).[11]
1649 Hommage de la moitiè de la baronnie et châtellenie de la Queue en Brie, seigneuries “des Bordes et Mauplavé” et appartenances, mouvant du comté de Brye Comte Robert est rendu par Augustin de Lameth, chevalier, capitaine des chevaux légers entretenus pour le service du roi et maréchal de bataille des armées du roi, seigneur de Beaupas et autres lieux, baron de “Baulle” et la Queue en Brie, des Bordes et Mauplavé, fils aîné et héritier principal de Charles de Lameth, chevalier, seigneur desdits lieux, et d’Anne des Chapelles, pour lui et pour ses frères et sœurs.[20]
1652 Les Frondeurs du duc de Lorraine commettent de terribles exactions.
1655 Octavien de Masparault est seigneur du Buy (Fief de la Queue en Brie).
1689 Damoiselle Claude de Boislève est marraine d’une cloche. Elle est fille de Claude de Boislève Conseiller du Roi en ses conseils, intendant des finances de Louis XIV, comte de Gonnor, baron de Lésigny, la Queue en partie du côté du moustier, de Pontault, Ferroles, Chevry et autres lieux. Le parrain de cette cloche est Messire Augustin de Lameth, (fils de Anne des Chapelles et de Charles de Lameth) chevalier, Seigneur de Beaurepaire et autres lieux, baron de la Queue en Brie, lieutenant général pour le Roy dans ses armées et gouverneur de Doublins en Picardie.[21]
1691 Catherine de Lameth, fille d'Augustin de Lameth hérite de son père de “la moitié de la terre, baronnie et châtellenie de la Queue”, plus la ferme des Halles, la ferme de Tréhet, et cent soixante-quinze arpents de bois.[11]
1693 Hommage de la moitié de la baronnie de la Queue en Brie et du total de la seigneurie de des Bordes Montlavé (Maulavées) et appartenances, mouvant en plein du fief du comté de Brie-Comte-Robert, est rendu aux mains du Chancelier Arnaud de Béthune, à cause de sa femme Catherine de Lameth.
1706 (17/8) Arnaud de Béthune vend son domaine à Henry-François de Paule Lefèvre d’Ormesson (1681-1756) [11]
1706 Hommage de la moitié de la terre et châtellenie de la Queue en Brie et du total de la seigneurie des Bordes “Montlavé" (Maulavées) rendu aux mains du chancelier par Henri François de Paule Lefèvre d’Ormesson, chevalier, seigneur d’Ormesson et autres lieux, Conseiller au Parlement de Paris.
1709 Dénombrement de l’Election de Paris: La Queue en Brie a 50 feux.
1710 Aveu de dénombrement par Nicolas de Frémont, seigneur du Buy à Florent de Masparault, chevalier, seigneur de Chennevières.
1711 Baptême d’une cloche où figure le nom de Gabrielle de Boislève, veuve de Messire Pierre de la Forest d’Armaillé, marquise d’Arroué, Comtesse de Gouard, baronne de Lésigny et Dame de la Queue en partie.[21]
1716 Louis de Pontchartrain, chancelier de Louis XIV, et en son nom, reçoit foi et hommage d’Henri d'Ormesson pour ses possessions dont celles de la Queue en Brie et des Bordes.
1720 Baptême d'une cloche. "L’an 1720 j’ai été bénite par Messire Louis de la Bruière, curé de la Queue en Brie, et j’ai été nommée Catherine Louise par Honorable Messire Louis Tissier (ou Tessier) Bourgeois de Paris, par Dame Catherine de la Bourdonnage, épouse de Messire Henri François de Paule Le Fèvre d’Ormesson, Seigneur d’Ormesson, Amboile, Noiseau, des Bordes, Montlaret et de la Queue en partie, Conseiller du Roi en ses conseils, Maître des requêtes ordinaires en son hôtel." [21]
1735 Nicolas André est seigneur de la Queue en Brie.
1747 Jean Antoine Dauvergne est bailli de la Queue en Brie, il représente le seigneur d’Ormesson.
1750 La Queue en Brie appartient à Louis Auguste II de Bourbon, Prince de Dombes (1700-1755).[14]
1758 La Queue en Brie a deux Seigneurs Hauts Justiciers, M. le Comte d’Armaillé, seigneur de Lésigny et M. d’Ormesson seigneur d’Amboile.[12] [14]1758 -8 oct. Des lettres patentes de Louis XV accordent, à la famille d'Ormesson, (au profit de Marie François de Paule le Fèvre d’Ormesson 1710-1775) un marquisat englobant Amboile, La Queue en Brie (en partie), les Bordes.
1761 Un acte laisse à penser que son altesse le Comte d’Eu habitait la paroisse de la Queue en Brie de 1760 à 1773.[14]
1767 Louis Charles de Bourbon, comte d’Eu acquiert la moitié de la terre de la Queue en Brie et du fief du Buy des sieurs et dame d’Armaillé. (cousin du petit fils de François Pierre: René Charles) ainsi que Berchères (échange contre les terres des vicomtés d’Argentan et Exmes).[2] [10]
1775 Louis Jean Marie de Bourbon, Duc de Penthièvre - Comte d'Eu est propriétaire jusqu’en juillet 1775 de la moitié de la terre de la Queue en Brie et du fief du Buy, plus Berchères[2][11]
1789 La seigneurie de la Queue en Brie passe aux mains de Monsieur Armand Jacques René de Maistre, époux de mademoiselle Anne Caroline Léontine d’Ormesson.
Époque contemporaine
1793 - 28 sept. La Queue-en-Brie devient "La Queue Le Peltier ci-devant Brie"[22] (du nom du conventionnel Lepeletier de Saint-Fargeau assassiné la veille de l’exécution de Louis XVI).
1793 Françoise Marie de Bourbon (?Adélaïde) hérite de la seigneurie de Berchères de son père.
1798 Confiscation des biens de Françoise Marie de Bourbon [23].
1812-1822 Armand Jacques René de Maistre, Maire de la Queue-en-Brie.
1822-1830 Adolphe Edouard Casimir Joseph Mortier, duc de Trévise, est Maire de la Queue-en-Brie.
Le 11 Juillet 1866, le donjon s'écroule.
Le 27 août 1944, la Queue-en-Brie est libérée de l'occupant allemand[24].
En décembre 1999, la ville est victime de la tempête Tempête Lothar. Le collège Jean-Moulin et la Halle des Violettes ont notamment été touchés, et on du faire l'objet de réparations.
Héraldique
D'argent à la rivière du champ en fasce, à la tour de gueules maçonnée de sable de sable brochante, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[25].
"De Brie, toujours fidèle à la France."
Devise
La commune partage avec le Plessis-Trévise la devise "La ville à la campagne".
Administration
Jumelages
La Queue-en-Brie n'est actuellement jumelée avec aucune commune.
Intercommunalité
La Queue-en-Brie appartient à la Communauté d'agglomération du Haut Val-de-Marne.
Éducation
- École maternelle Pauline Kergomard
- École maternelle Jean Zay
- École maternelle Gournay
- École maternelle Lamartine 1
- École maternelle Lamartine 2
- École élémentaire Pauline Kergomard
- École élémentaire Jean Zay
- École élémentaire Jean Jaures
- Collège Jean Moulin
Maires
Liste des maires successifs[26] Dates de mandat Identité Parti Qualité 1791 Nicolas Larbalestrier 1791-1792 Jean-Baptiste Grangeon 1793-1796 Pierre-Thomas Desvignes 1796-1800 Jacques Troisvallet 1800-1804 Étienne Baudrier 1804-1808 Michel François Pillon 1808-1812 Henry Dorisy 1812-1822 Armand de Maistre 1830-1848 Michel Chartier 1848-1850 Felix-Josué Descemery 1850-1865 Jean Alexis Anselme 1865-1870 Alphonse Burette 1871-1871 Joseph Hugueville 1871-1878 Jules Neffier 1878-1884 Jules Pasquier 1884-1891 Antoine Jacquier 1891-1912 Henri Rouart 1912-1914 Anaïs Schmitt 1914-1917 François Maximilien Boulinier 1917-1919 François Hudier 1919-1922 Jules Pasquier 1922-1925 Lucien Morel d’Arleux 1925-1931 Remy Carre 1931-1934 Jean Chrétien 1934-1936 Auguste Forestier 1936-1944 Jean Lafenêtre 1944-1945 Jacques Morel d’Arleux 1945-1947 Edmond Forestier 1947-1959 Jacques Morel d’Arleux 1959-1965 Raymond Martin 1965-1977 Roger Fontanille UNR 1977-1983 Claude Roméo PCF 1983-1994 Roger Fontanille RPR 1995-2001 Jacques Aubry UDF Depuis 2001 Jean-Jacques Darves PCF Démographie
La population communale ne cesse donc de croître. Ces dernières années, de nombreux projets immobiliers ont vu le jour. (Plaine de bordes, Rue de Stockholm, Résidences près du vieux village...). Ces projets immobiliers sont surtout de nature pavillonaire.Économie
L'activité économique de la commune est répartie sur plusieurs zones d'activités :
- La zone industrielle de la Croix Saint-Nicolas,
- La zone d'activités de la RN4,
- La zone du Chemin de la Montagne,
- Le centre commercial Pince-Vent.
Culture
- Maison pour tous Henri Rouart : Lieu d'expositions, de concert, de représentations diverses. Il s'agit de la seule salle à proprement parler capable d'accueillir du public pour des évènements culturels.
- Un complexe hospitalier (hôpital psychiatrique, institut de formation en soins infirmiers, établissement pour personnes agées dépendantes) qui occupe une large partie du territoire
- Des expositions ont régulièrement lieu dans le hall de la mairie.
Patrimoine Historique et religieux
- Une église du XIe siècle - XIIe siècle
- Un vieux village briard typique
- Un ancien lavoir du XIXe siècle
- Les restes d'une ancienne tour médiévale
- Sites archéologiques
Patrimoine Environnemental
- Forêt de Notre-Dame, l'une des plus grandes forêts de l'est francilien. Elle se trouve en partie sur le territoire de la commune.
Personnalités liées à la commune
- Cathy Fleury, judokate, de son vrai nom Catherine Fleury-Vachon, a résidé à la Queue-en-Brie. Le Dojo du gymnase Pierre de Coubertin porte son nom. Celui-ci est situé près du quartier des Marnières, où se trouve son ancienne résidence.
- Philippe Rombi, pianiste, compositeur français, a résidé lui aussi à la Queue-en-Brie en 2000 à mi-janvier 2003. L'école municipale de Musique (rebaptisée Lionel André en 2005) a porté son nom. Elle est située dans l'avenue Jean Jaurès, où se trouve également la salle Claude Debussy.
Galerie
Divers
Port Saint Nicolas
Port Saint Nicolas[27], est un site Web réalisé à l'origine (6 décembre 1995[28]) par des paroissiens de La Queue-en-Brie comme premier site Web catholique francophone[29]. Depuis 1998, il n'y a plus de lien direct entre le site et La Queue-en-Brie.
Selon le journal La Croix, ce site est « une référence de l'Internet catholique francophone »[30].
Notes et références
- ↑ http://www.laqueueenbrie.fr/article/ficheassoview/276
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h et i Trois paroisses de la Brie française:Pontault, Berchere, Combault Edouard Lebeau Librairie Pallier 1954
- ↑ a , b , c , d et e Cartulaire de St Martin des Champs
- ↑ Père Anselme, Histoire généalogique de la maison royale de la France et des grands officiers de la couronne
- ↑ Père Anselme T. VIII p. 405
- ↑ a , b , c et d Histoire du diocèse de Paris Abbé Lebeuf
- ↑ Histoire de Brie Comte Robert de E. Michel
- ↑ Liv. rouge du Châtelet
- ↑ Édition partielle, DELISLE, Mandements et actes divers de Charles V, Paris, 1874, n° 1463.
- ↑ a et b Arch. d’Ormesson
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i , j et k Chroniques Caudaciennes Jean Roblin
- ↑ a et b Hist. de St Maur des Fossés... par Z.J. Piérart 1876
- ↑ Titre de l’église de Chennevières
- ↑ a , b , c , d et e Et. de 1890 de l’abbé Contant, curé de la Queue en Brie
- ↑ Père Anselme T.VIII p.893
- ↑ Père Anselme Hist. des Gr.Offi. T. VIII p. 139
- ↑ A.N. L 614, n° 57 bis.
- ↑ Père Anselme Hist. des Gr. Off. T. 9 p. 139
- ↑ Cont. Edit.1678 p. 639
- ↑ Prévôté et vicomté de Paris - Nouveaux hommages - A.D. 94 -B 3199 (AN-P 18.2, n°233) 50
- ↑ a , b et c Registres Paroissiaux A.D. 94
- ↑ http://www.laqueueenbrie.fr/article/fichedescview/87?PrintableVersion=enabled
- ↑ B. Huchet
- ↑ http://www.laqueueenbrie.fr/filemanager/download/58/Chronologie.pdf
- ↑ Banque du Blason
- ↑ Site municipal- Liste des maires
- ↑ Site Web, page d'accueil
- ↑ Petite histoire des débuts du port
- ↑ Église réformée de France
- ↑ Guillaume Barou, « Port-Saint-Nicolas.org fête ses dix ans », La Croix, 26 décembre 2005
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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