Céret

Céret

42° 29′ 21″ N 2° 45′ 08″ E / 42.4891666667, 2.75222222222

Céret
Image illustrative de l'article Céret
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Languedoc-Roussillon
Département Pyrénées-Orientales (sous-préfecture)
Arrondissement Céret (Chef-lieu)
Canton Céret (chef-lieu)
Code commune 66049
Code postal 66400
Maire
Mandat en cours
Alain Torrent
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Vallespir
Site web Ville de Céret
Démographie
Population 7 620 hab. (2007)
Densité 201 hab./km²
Gentilé Cérétans, Cérétanes
Géographie
Coordonnées 42° 29′ 21″ Nord
       2° 45′ 08″ Est
/ 42.4891666667, 2.75222222222
Altitudes mini. 107 m — maxi. 1440 m
Superficie 37,86 km2

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Voir la carte administrative

Céret est une commune française d'environ 7 500 habitants dans le sud de la France. C'est une des sous-préfectures du département des Pyrénées-Orientales. Ses habitants sont appelés les Cérétans.

Connue pour son musée d'art moderne, ses cerises et sa tradition tauromachique, la ville dont les premières mentions remontent à 866 fut un lieu de négociation du traité des Pyrénées.

Sommaire

Géographie

Situation

Col du Puits de la Neige depuis l'Espagne.

Céret est une commune française sous-préfecture du département des Pyrénées-Orientales appartenant à la communauté des communes du Vallespir. La ville est le chef-lieu du canton et de l'arrondissement de même nom.

La ville est située dans le Vallespir dans la vallée du Tech qui borde la ville. Elle s'appuie sur le versant nord des Pyrénées, est dominée au sud par le Pic de Garces et Font frede et est frontalière de l'Espagne au sud. La Méditerranée est situé à 24 km à l'est et le massif du Canigou à 20 km à l'ouest. Les principales villes environnantes sont Perpignan au nord-est, et Figueres au sud-est.

La commune est frontalière avec l'Espagne avec celle de Maçanet de Cabrenys dont il est possible d'y accéder en voiture grêce à une piste de 8 kilomètres menant au Col du Puits de la Neige, vers les Salines. Celle-ci passe à côté du têton des Salines.

Voies de communication et transports

Céret se situe à l'entrée du Vallespir et de la haute-vallée du Tech. La ville est traversée par la route départementale 115, ancienne route nationale 115, qui relie Le Boulou à l'Espagne par le col d'Ares en suivant le cours du Tech jusqu'à Prats-de-Mollo. Depuis juin 2010 et la mise en service de la déviation ouest du Boulou sur la route départementale 900 (ancienne route nationale 9), l'accès à Céret depuis la plaine roussillonnaise et notamment depuis Perpignan a été grandement facilité. Le conseil général a pour projet de relier cette déviation à Céret par une route à deux fois deux voies, déviant ainsi Saint-Jean-Pla-de-Corts[1].

Céret était de plus desservie par la ligne de chemin de fer reliant Elne à Arles-sur-Tech, qui appartenait au réseau de la Compagnie des Chemins de fer du Midi. Suite aux inondations de 1940 ayant endommagé l'infrastructure, puis à une série de fermetures après-guerre, la ligne n'est plus desservie que par des trains de fret entre Elne et Le Boulou. Néanmoins, les rails sont toujours en place jusqu'en gare de Céret.

Topographie

Hydrographie

Si aujourd'hui le Tech traverse Céret, il est situé à près de 2 kilomètres du centre historique de la ville, à plus de 50 mètres en contrebas. Cette situation a empêché pendant longtemps tout pompage direct dans le fleuve. L'accès à l'eau se faisait par des forages et par la captation des nombreuses sources drainées par des canaux.

La construction d'un canal d'arrosage en 1866[2] permet d'irriguer largement les cultures. L'eau du Tech est détournée largement en amont de la ville et le canal suit les courbes de niveau. Ainsi, Céret se trouve à la fois en contrebas du point de captation et du canal et peut être irrigué.

Aujourd'hui, l'alimentation en eau potable se fait en pompant dans le Tech en amont de la ville, indépendamment du canal d'arrosage.

Climat

Céret bénéficie d'un climat méditerranéen. Elle est connue pour ses étés chauds et secs, ses hivers doux et est modérément soumise à la Tramontane.

Histoire

Toponymie

Céret est une francisation du nom catalan de la ville : Ceret.

Le toponyme, comme Cerdagne, Puigcerdà, Saint-Laurent-de-Cerdans, etc, pourrait avoir pour origine le peuple des Kerretes, Ibères ou pré-Ibères habitant la région. Ce mot lui-même étant construit sur le radical pré-indo-européen *Ker-Kar suivi du suffixe ibère -ete, le tout signifiant habitants des montagnes[3]. Les romains ont latinisé ce nom et créé le pagus des Ceretani dans ce qui est aujourd'hui le haut-Vallespir et la Cerdagne[3].

De nombreuses formes anciennes coexistent au moyen âge, plusieurs basées sur le latin Ceresetum désignant un lieu planté de cerisiers. D'autres s'appuyent sur Quercus suggérant plutôt des bois de chênes[4].

Les hypothèses se basant sur *Ker (rocher) et celles sur le cerisier ne sont pas incompatibles, car le mot latin Cerasus (cerisier) provient lui-même du nom de la cité antique de Kerasos en Asie Mineure[5].

Vico Cereto est attesté en 866, Cered dès le Xe siècle. Aux XIe siècle et XIIe siècle, Ceret est utilisé, mais la forme la plus courante est Cersed (de la famille de Quercus). Ceret supplante les autres formes au XVIe siècle[6].

Préhistoire et Antiquité

Aucune trace archéologique ni historique n'a été mise en évidence à Céret avant le IXe siècle[7].

Les divers occupants de la région Ibères, Romains, Wisigoth, et sarrazins ont choisi d'autres lieux pour s'établir. Les Romains construisent un pont sur le Tech pour relier la plaine à Arles-sur-Tech de l'autre côté du Tech. L'ouvrage à deux arches fut détruit en 522 par une crue du fleuve[8]. Les piles, des éléments de la route romaine, et d'un poste de garde ad Centurionem peuvent être observés à 150m en amont des ponts actuels[9].

Royaumes de Majorque et d'Aragon

L'histoire de Céret commence lors de la formation de l'Empire carolingien. Le Vallespir fait alors partie des marches d'Espagne. C'est un pagus dépendant du comté de Roussillon.

Les premières mentions de Céret apparaissent au IXe siècle. La ville apparaît d'abord comme un fief des comtes d’Empuries sous contrôle de Pons de Vernet. Le Castellas, ancien château seigneurial de la ville, date de cette époque[10].

En 1172, Alphonse II, comte de Barcelone et roi d'Aragon hérite du Roussillon et ses pagus dont le Vallespir. Jaume Ier d'Aragon partage en 1262 ses possessions entre ses fils. Jaume II de Majorque hérite du royaume de Majorque, du Roussillon et de Céret.

Cette époque voit la protection de la ville par des remparts et des douves[11] et la construction de l'abbaye bénédictine de Saint-Ferréol.

La rupture politique entre les héritiers de Jaume Ier entraîne la prise des possessions du royaume de Majorque par la couronne d'Aragon. Pierre IV d'Aragon envahit et annexe le Roussillon en 1344.

En 1268[12], Guillaume V, vicomte de Castelnou obtient Céret en dot lors de son mariage avec Ava. Sa fille en hérite en 1312. L'année suivante, en 1313, la fontaine des neuf jets est construite, sous le règne de Sanç Ier de Majorque [13].

Comme le veut la mode de l'époque et un certain calcul politique, une forme d'autonomie est offerte par le vicomte dans la gestion de la ville. Quatre consuls sont élus annuellement par la population. Vers 1321, la ville fait construire le Pont du Diable. Les frais sont partagés entre Céret et les villages en amont du Tech qui en tirent parti.

Période espagnole

À la suite du mariage d'Isabelle de Castille et de Ferdinand d'Aragon, et l'union des deux royaumes qui s'en suivit, Céret dépend du royaume d'Espagne. À cette occasion, la fontaine des neuf Jets est alors surmontée d'un lion, emblème de l'Espagne.

Fontaine des neuf jets, vers 1935. E. Erre

En 1641, en pleine guerre franco-espagnole, la cité privilégiée reçoit des droits spéciaux, à l'égal de Ille. Un second privilège lui fut accordé lorsque les représentant des royaumes de France et d'Espagne négocièrent en 1660 la nouvelle frontière entre les deux pays[7], ouvrant la voie à la signature du Traité des Pyrénées. L'annexion du Roussillon à la France mit fin aux droits spéciaux accordés à la ville[7]. À cette occasion, la tête du lion surmontant la fontaine des neuf jets, initialement tournée vers l'Espagne, est tournée vers la France, et la phrase suivante est gravée : «Venite Ceretens, leo factus est gallus» (Venez Cérétans, le lion s'est fait coq)[13]

Période française

Le couvent des capucins est construit en 1581[7]. Un couvent des carmes est construit en 1648[7] sur le site occupé aujourd'hui par le musée, la mairie, et l'office du tourisme. La rivalité entre les capucins et les carmélites vire en un conflit[7], dont le point final n’est posé que par la destruction des deux édifices pendant la Révolution française[7]. La ville est occupée par l'Espagne de 1793 à 1794 durant la guerre des Pyrénées[7]. Les remparts fraichement reconstruits au sortir de cette guerre sont démolis par Napoléon I [précision nécessaire]auxquels les Ceretans ferment les portes. Devant l'inutilité de ce type d'ouvrage face aux canons, les remparts sont transformés en arcades.

Le Second Empire donna lieu à la construction du canal d'arrosage[7].

L'installation au début du XXe siècle de nombreux peintres cubistes[14] (Juan Gris, Pablo Picasso ...) vaut au village le surnom de Mecque du cubisme, même si ce n'est pas la seule école représentée à Céret (Chaïm Soutine, Marc Chagall... ). Cette richesse permet à Pierre Brune, Franck Haviland la construction d'un Musée d'art moderne en 1950[15].

En 1922, l'œuvre commandée en 1919 à Aristide Maillol pour le monument aux morts est installée[16].

La même année, des familles cérétanes réunies en société font construire des arènes[17]. Une statue «Torero du Monde» est érigée près des arènes. Cette œuvre est la copie d'une statue de Manolo Hugué sculptée alors qu'il est installé dans le village et exposée au musée. Pablo Picasso, fait à son tour don en 1953 de 35 coupelles sur le thème de la tauromachie au Musée d'Art Moderne, créant une relation entre la vie artistique cérétane et le monde tauromachique.

Lors de la guerre d'Espagne et de la retirada le village accueille un grand nombre de réfugiés[18]. Durant la Seconde Guerre mondiale Céret est un point de passage de la Résistance de la France vers l'Espagne. En 1946 une stèle des évadés est érigée près du pic de font frede qui domine le village qui reçoit la croix de guerre[19].

Politique et administration

Administration municipale

Liste des maires

La liste des maires de la commune est connue à partir de 1826. Elle est disponible dans la boite déroulante ci-dessous :

Jumelage

Population et société

Démographie

Évolution démographique
(Source : CASSINI[21] et INSEE[22])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 754 2 181 2 517 2 692 3 251 3 302 3 313 3 519 3 586
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 488 3 585 3 737 3 708 3 629 3 777 3 818 3 828 3 766
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 840 3 841 3 921 4 472 4 918 5 052 5 118 5 148 5 091
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006    
5 421 5 438 5 987 6 798 7 285 7 291 7 568    

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Enseignement

La commune compte deux école maternelles (école Joan Miro et école maternelle du Pont de Céret) et deux écoles élémentaires (école Pablo Picasso et école Marc Chagall). Céret compte aussi un collège (collège Jean Amade), un lycée (lycée Déodat de Séverac) et un lycée professionnel et technologique (lycée Beau Soleil).

Santé

La commune possède une clinique privée (clinique du Vallespir) ouverte en 1971, et faisant partie d'un groupement de 11 cliniques du Languedoc-Roussillon.

On compte aussi 3 officines de pharmacie.

Peintres

Les peintres Picasso à gauche, Pierre Brune au centre et Eudaldo, au second plan à droite, avec Consuelo Araoz à ses côtés, Céret dans les années 1950

La ville a attiré de nombreux peintres et sculpteurs. En 1910 arrive Manolo Hugué, ami de Pablo Picasso, qui le rejoindra en 1911[14]. Ce sera au tour du poète Max Jacob et du peintre Georges Braque de venir quelques années plus tard[14]. Braque travaillera avec Picasso entre 1911 et 1914 à l'élaboration de plusieurs œuvres cubistes. Chaïm Soutine y peindra plusieurs paysages dans les années 1920[14]. Le peintre André Eulry a vécu à Céret de 1955 à 1980. Le Musée d'art moderne de Céret lui a dédié une exposition en 2004.

Corrida

Les arènes ont été inaugurées en 1922[17] mais la tradition taurine est présente dans le village depuis au moins 1577[17]. Chaque année depuis 1988[23], l'ADAC, Association des aficionados cérétans, organise dans ces arènes des corridas pendant la feria. Cette association est connue dans le monde taurin pour être torista, c'est-à-dire, qui fait du taureau l'élément central de la corrida. La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises.

Festivités

Céret est communément appelée « capitale de la cerise primeur » du fait de la culture de ce fruit. Une fête de la cerise est organisée chaque année, au début du mois de juin. C'est à cette occasion qu'a lieu un concours de cracher de noyaux.

Sardanes

Une feria a lieu le week end le plus proche du 14 juillet, suivie par un festival international de sardane.

Ceret comme la ville de Banyoles en Catalogne sud sont considérées comme de hauts lieux « sardaniste ». Les deux villes coopèrent autour du concours de composition pour cobla « Ceret-Banyoles ».

Personnalités liées à la commune

Les personnes listées dans la boîte déroulante ci-dessous sont nées ou ont résidé à Céret. Pour les peintres et sculpteurs voir la catégorie Peintre à Céret en bas de page.

Économie

De la fin du XIXe siècle jusque dans les années 1980[7], Céret est un village agricole assez important. Dans les années 1960, le village de 5000 personnes produit 3000 tonnes de cerises primeurs. De nombreuses activités industrielles sont également implantées : espadrilles et souliers, bouchons, tonneaux, meubles, pipes, fouets, lacets[7], etc.

En 2009, la production de cerise a été divisée par 11[7], l'essentiel de la production industrielle a disparu et n'a pas été remplacée par de nouvelles activités. Le tourisme est la première ressource de la ville.

La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Perpignan et des Pyrénées-Orientales.

Culture et patrimoine

Jusqu'au début du XXe siècle, le village est construit autour de l'église Saint-Pierre et d'un rempart circulaire. C'est un village construit en pente douce sur piémont pyrénéen. Les constructions sont caractéristiques de la région à base de pierres roulées en granite. On note la présence de marbre rose sur certains édifices (église, fontaines). Limité par les Pyrénées au sud, par des ravins à l'Est et à l'ouest, la ville se développe au cours du XXe siècle vers le nord, jusqu'à atteindre le Tech en contrebas. Les fossés bordant les remparts sont comblés et transformés en boulevards ombragés par de hauts platanes. Après d'important travaux de terrassement pour combler partiellement le ravin de Tins, la ville se développe au début du XXIe siècle à l'ouest.

Monuments religieux

L'église de Céret est le résultat de la superposition et reconstructions de 4 édifices. Une église préromane signalée en 814[24]; une deuxième église romane avec son clocher à bandes lombardes du XIe siècle, une troisième église de style gothique. Divers éléments de cet édifice subsistent. L'élément le plus important est sans doute un portail en marbre gris du mas Carol, où est inscrit «L'any del nostre senyor 1398 va ser fet aquesta porta» ainsi qu'un clocheton ouvert sur les points cardinaux appelé conjurador[24]. Enfin, l'église du XVIIIe siècle construite sur le modèle de la Basilique Saint-Pierre de 1722 à 1779[24].

Outre son église, la ville possède deux autres édifices religieux notables. Le couvent des capucin fut construit en 1584, sa fonction religieuse est abandonnée après les ravages qu'il subit lors de la révolution française. Après un siècle d'abandon, il servit de demeure du peintre Franck Haviland de 1913 à 1972. l'ermitage Saint Ferreol, sur la rive opposé du Tech est un lieu de sérénité.

Monuments laïques

Au XXe siècle, la présence de nombreux peintres et de sculpteurs dans la ville favorise la diffusion d'œuvres d'arts dans les rues de Céret. On trouve ainsi la statue de la fille de Déodat de Séverac, Magalie de Severac, par Manolo Hugué ; le monument aux morts humaniste est une pleureuse œuvre d'Aristide Maillol.

La fontaine des neuf jets est la principale fontaine de la ville. Elle est construite en 1313 sur la place de même nom et remodelée au gré des souverains. La première modification fut réalisée après l'Union des royaumes de Castille et d'Aragon en 1479 par Ferdinand II d'Aragon. Un lion regardant vers l'Espagne et surmontant la fontaine fut ajouté. Après le traité des Pyrénées en 1660, la France de Louis XIV procède au retournement vers la France de la tête de ce lion et appose l'inscription «Venite Ceretens, leo factus est gallus» (Venez Cérétans, le lion s'est fait coq). La tête du lion réparée à la suite d'un accident au XXIe siècle sera reposée vers son orientation initiale vers l'Espagne. C'est l'une des principales fontaines de la ville. L'ouvrage d'abord situé au centre d'une petite place, se trouva excentré lors de l'agrandissement de la Place des Neuf jets. Elle fut alors recentrée au XXe siècle. Au cours de ces travaux des éléments appartenant à une autre fontaine antérieure furent retrouvés sous la fontaine des neuf jets. Ceux-ci ont été assemblés en une autre fontaine située derrière l'église. Au cours de ces travaux de déplacement, la vasque principale circulaire étroite fut changée par une vasque en marbre plus large et octogonale, configuration curieuse pour une fontaine à neuf jets.

Un monument de 1937 édifié en hommage aux constructeurs du canal d'arrosage est l'œuvre de Gustave Violet[2].

Enfin, le monument le plus important est sans doute le pont du Diable. Son unique unique arche de pierre de 45,45 mètres d'ouverture résiste depuis le XIVe aux crues du Tech[25]. Cet ouvrage haut de 22,30m et renforcé au XVIIIe siècle fait aujourd'hui partie d'un ensemble de 3 ouvrages d'art traversant le Tech. En 1883, l'ingénieur général Paul Séjourné[26] réalise le pont de chemin de fer. En 1939, le pont routier est mis en service[26].

Patrimoine culturel

Le Musée d'art moderne de Céret fondé par Pierre Brune et Franck Haviland, est situé au centre de la ville. Le bâtiment actuel, englobe les locaux de l'ancienne gendarmerie, de la bibliothèque ainsi que du musée d'origine, lui même construit sur un ancien couvent carmélite. C'est un bâtiment résolument moderne, à l'image des œuvres qu'il abrite.

Patrimoine naturel

Le pic et le col de Fontfrède dominent la ville. Ce col fut un des hauts lieux de passages entre la France occupée et l'Espagne. Une stèle dite « des évadés » y est dressée.

Notes et références

Sources

Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya nord : ...noms de lloc de la nostra terra, Revista Terra Nostra/CREC, 1990, 796 p.

Volumes 73 à 80 de la revue Terra nostra.

 

Notes

  1. Conseil Général des Pyrénées-Orientales, « Les grands projets routiers » sur www.cg66.fr. Consulté le 1er août 2010
  2. a et b Office du tourisme, Canal d'arrosage
  3. a et b Basseda 1990, p. 386.
  4. Basseda 1990, p. 388.
  5. Basseda 1990, p. 388-389.
  6. Basseda 1990, p. 387-388.
  7. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k et l Source pour l'ensemble du paragraphe histoire : Céret
  8. Paroisse du vallespir
  9. Reynes
  10. Office du tourisme de Céret, Castellas
  11. Office du Tourisme de Céret, Porte de France
  12. Famille Castelnou
  13. a et b Office du tourisme de Cret, Place des 9 jets
  14. a, b, c et d Musée de Ceret, historique
  15. Musée de Ceret
  16. Office du tourisme de Céret, monument aux morts
  17. a, b et c Panoramas de Céret
  18. Ressources Céret [1]
  19. Office du Tourisme de Ceret, Fontfrede
  20. Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
  21. Cassini. Population par commune avant 1962
  22. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  23. Association Des Aficionados Cérétans
  24. a, b et c Eglise Saint Pierre
  25. Pont du diable sur structuræ
  26. a et b Ponts de Céret

Annexes

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