Calesium

Calesium

Calais

50°56′53″N 1°51′23″E / 50.94806, 1.85639

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Calais

Hôtel-de-ville
Hôtel-de-ville

Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Pas-de-Calais
(sous-préfecture)
Arrondissement Calais
(chef-lieu)
Canton chef-lieu de 4 cantons
Calais-Centre
Calais-Est
Calais-Nord-Ouest
Calais-Sud-Est
Code Insee abr. 62193
Code postal 62100
Maire
Mandat en cours
Natacha Bouchart (UMP)
2008-2014
Intercommunalité communauté d'agglomération du Calaisis
Site internet http://www.mairie-calais.fr
Démographie
Population 74 888 hab. (2006)
Densité 2 235 hab./km²
Gentilé Calaisiens
Géographie
Coordonnées 50° 56′ 53″ Nord
       1° 51′ 23″ Est
/ 50.9480555555556, 1.8563888888889
Altitudes mini. 0 m — maxi. 18 m
Superficie 33,5 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Calais (en néerlandais : Kales, en flamand occidental : Cales) est une commune française, sous-préfecture du département du Pas-de-Calais dans la région Nord-Pas-de-Calais.
Les habitants de Calais sont appelés les Calaisiens.

Sommaire

Géographie

Plan publié en 1888

Calais est située sur le pas de Calais qui marque la limite entre la Manche et la mer du Nord.

Bénéficiant depuis très longtemps d'une situation privilégiée, comme port(e) vers l'Angleterre, elle fut protégée par de nombreux forts au cœur de la ville même et dans les environs immédiats, au Nord et à l'Ouest.
Elle draine aujourd'hui l'activité des réseaux ferroviaires et autoroutiers. Dans l'alignement de l'autoroute venant d'Arras, de Lens, Béthune et Saint-Omer, elle voisine le point d'embarquement trans-Manche (à Coquelles, au sud-ouest), mis en service depuis le percement du tunnel.

Histoire

Armoiries

Armes de Calais

Blasonnement : de gueules à l’écusson d’azur chargé d’une fleur de lis d’or soutenue d’un croissant d’argent, l’écusson sommé d’une couronne fermée de France d’or et accosté de deux croix de Lorraine d’argent, et accompagné en pointe d’un besant d’argent chargé de la croix de Jérusalem d’or.

Les armoiries de Calais furent accordées par le roi Henri II en 1558. La croix de Jérusalem et le croissant évoquent le passage, dans cette ville, des croisés français et anglais. La fleur de lys et la couronne marquent la satisfaction du roi de France de recouvrer Calais après plus de deux siècles d'occupation anglaise. Les croix de Lorraine font référence au libérateur de la ville, le duc de Lorraine, François de Guise. Elles furent confirmées par lettres patentes de Louis XVIII, le 19 avril 1817.
Armes de Calais avec ornements extérieurs

Les débuts de Calais

Calesium en latin, ou Kaleis en vieux français était un village de pêcheurs et de marins, attesté dès le VIIIe siècle.
Le premier document officiel mentionnant l'existence de cette communauté est la charte de commune octroyée par Mathieu d'Alsace au XIIe siècle, charte connue par la confirmation qu'en fait, en 1181, Gérard de Gueldre, comte de Boulogne.
D'autres auteurs[1] citent des titres mentionnant Calesium à partir du IXe siècle mais sans les mentionner.
En 997, Baudouin VI fait améliorer le port en le faisant défendre par deux grosses tours (qui semblaient déjà exister puisqu'attribuées à Caligula, l'une située au milieu des sables au nord de la ville, et l'autre protégeant l'embouchure de la rivière de Guignes[2], alimentée par le marais de Guînes à l'époque situé sur le littoral qui était plus en arrière des terres qu'aujourd'hui (Cf Transgression maritime dite « Dunkerke II »)[réf. nécessaire]
En 1224, Philippe Hurepel (aussi dit Philippe de France), comte de Boulogne et fils de Philippe Auguste, fait fortifier la ville, « d'un mur flanqué de petites tours de distance en distance » signe de l'importance stratégique de cette dernière.
Trois ans après, il y fait élever un « vaste donjon », qui sera démoli en 1560 pour être remplacé par une citadelle. La ville actuelle est la réunion de l'ancienne ville de Saint-Pierre, cité industrielle, et du courghain, la cité de Calais originelle, cité de pêcheurs.

Le siège anglais (1346-1347)

Statue des bourgeois de Calais par Rodin.
Article détaillé : Siège de Calais (1346).

Lors de la guerre de Cent Ans, le roi Édouard III d'Angleterre, issu de la maison angevine des Plantagenêts, revendiquait la couronne de France. Après avoir remporté la victoire à la bataille de Crécy-en-Ponthieu en 1346, recherchant une ville portuaire qui serait la clef pour le débarquement de ses troupes en France, il se pressa d’aller faire le siège de Calais et commença, le 4 septembre 1346, l’investissement de la place pour un siège qui devait durer onze mois.
Début septembre 1346, la ville protégée par les marais qui l'entourent et qui sont envahis par les eaux à chaque marée, était défendue par une garnison placée sous le commandement d’un chevalier originaire de Bourgogne, Jean de Vienne secondé par un certain nombre de chevaliers d’Artois dont Jean Froissart nous a transmis les noms : Ernoulz d’Audrehem, Jehans de Surie (ou, de Sury), Baudouins de Belleborne (ou, de Bellebrune), Joffroy de le Motte, Pépin de Were (ou, de Wiere, ou, de Werie), auxquels la chronique normande ajoute les sires de Beaulo, de Grigny.
Voyant l’armée anglaise définitivement établie (pour un siège au finish), Jean de Vienne, craignant avec raison d’être contraint par la famine à se rendre, résolut de se défaire de bouches inutiles et d’expulser de la ville les personnes dépourvues de biens et de provisions (entre 500 et 1700 personnes selon les chroniqueurs)…
Il y eut peu de bataille sur terre autour de Calais, mais en mer, le roi anglais fit placer 25 bateaux devant Calais…
Des navires génois, au service de la France, réussirent cependant à forcer le blocus, ainsi que des navires normands et des marins d’Abbeville, pour ravitailler Calais et ses assiégés…
Le roi Édouard III résolut de bloquer l’entrée du chenal avec des obstacles de toute nature et à partir de juin 1347, il fut impossible pour les Français de ravitailler Calais[3]
En désespoir de cause, le capitaine Jean de Vienne écrivit une lettre au roi de France, Philippe VI de Valois, lui demandant de venir lui porter secours « …la garnison n’avait d’autres alternatives que de tenter une sortie désespérée : nous aimons mieux mourir aux champs honorablement que de nous manger l’un l’autre !.. ».
Cette lettre transmise par l’intermédiaire d’un bateau génois fut interceptée par la marine anglaise et ne parvint donc jamais à Philippe VI.
Le 27 juin 1347, l’armée française parut néanmoins à hauteur de Sangatte.
Des Flamands et des Teutons se portèrent du côté anglais, et des Hennuyers du côté français.
Deux légats du pape furent expédiés à Calais et une trêve de trois jours fut conclue.
Le blocage de tous les passages menant à Calais par les Anglais empêchant le roi de France d’intervenir, Jean de Vienne, pressé par la population de Calais assiégée depuis onze mois, demanda alors à parlementer avec le roi anglais sur la reddition de Calais à condition d’épargner la population et la garnison.
Furieux de la résistance de Calais, Édouard III voulait en massacrer la population, mais il accepta néanmoins, aux termes de cette négociation, de l’épargner à la condition que six notables viennent à lui, tête et pieds nus, avec une corde autour du cou pour être pendus : ce furent Eustache de Saint Pierre, Jehan d’Aire, Jacques de Wissant et son frère Pierre, Jean de Fiennes, et Andrieux d’Andres.
À leur arrivée auprès d’Édouard III, ces six bourgeois de Calais furent toutefois épargnés grâce à l’intervention de l’épouse du roi anglais, Philippa de Hainaut, qui, fondant en larmes, implora son mari de les épargner.
Édouard III accepta encore de faire grâce, mais exila tous les Calaisiens qui lui ne faisaient pas serment d’allégeance pour les remplacer par des citoyens anglais.
Face à l'hôtel de ville de Calais, l’original des neuf copies du monument exécuté par Auguste Rodin, les Bourgeois de Calais, est érigé en commémoration de cet évènement.

L’occupation anglaise (1347-1558)

Le drapeau à croix décentrée de Calais.

La ville fut occupée par les Anglais, fin août 1347, et le roi rembarqua pour l’Angleterre, laissant des troupes à la garde de Calais sous les ordres de Jean de Montgomery au service du roi anglais, avec les chevaliers français prisonniers – parmi lesquels les précités Jehan de Vienne, Jehan de Sury et Ernoul d'Audrehem.
Philippe VI racheta ces nobles prisonniers lorsqu’ils furent mis à rançon en 1348 après être demeurés six mois en Angleterre.
Pendant trois ans, à partir de 1347, Édouard III étant satisfait de maintenir Calais, des trêves furent conclues entre la France et l’Angleterre[4].
La charte municipale de Calais précédemment accordée par la comtesse d’Artois fut confirmée la même année par Édouard.
En 1360, le traité de Brétigny soumit Guînes, Marck et Calais - collectivement dénommés « Pale of Calais » ( «Calaisis» en Français ) - à la domination anglaise à perpétuité, mais cette soumission fut informelle et n’a été appliquée qu’en partie.
En 1363, Calais devient port douanier.
Devenue division administrative parlementaire, elle envoie, à partir de 1372, des représentants à la Chambre des Communes du Parlement d'Angleterre gardant toutefois un lien avec la France en continuant de faire partie du diocèse ecclésiastique de Thérouanne.
Pendant ces années, Calais fut considérée comme faisant partie intégrante du royaume d’Angleterre.
Au-dessus de la porte principale, une inscription (When shall the Frenchmen Calais win When iron and lead like cork shall swim) proclamait qu’elle ne serait française que lorsque le fer et le plomb flotteraient comme le liège.
La grande importance de Calais comme lieu d’accès au commerce de l’étain, du plomb, du tissu et des laines – de loin, l’élément le plus important – lui vaut d’être qualifiée de « joyau le plus brillant de la couronne anglaise ».
Ses recettes douanières s’élevaient parfois à un tiers du revenu du gouvernement anglais.
Sur une population d’environ 12 000 habitants, 5 400 étaient liés au commerce de la laine.
Le gouvernorat de Calais était une charge publique lucrative fort prisée ; ainsi, Richard Whittington fut simultanément seigneur-maire de Londres et de Calais en 1407.

Année 1436 : Siège de Calais anglaise par Philippe le Bon duc de Bourgogne

Article détaillé : Siège de Calais (1436).

Entre juin et juillet 1436, fut mené un nouveau siège de Calais par Philippe le Bon duc de Bourgogne avec les flamands, contre les anglais.
Précédemment, en 1435, une rencontre fut proposée à Arras entre bourguignons, français et anglais en vue de faire cesser les hostilités : les anglais refusèrent cependant de participer aux négociations.
Le roi Charles VII de France et Philippe le Bon duc de Bourgogne conclurent une alliance commune défensive (Le traité de paix d'Arras – 21 septembre 1435) ce qui mécontenta les anglais.
En réaction, la population de Londres fut « autorisée » à piller les maisons des hollandais, flamands et picards (tous sujets bourguignons) établis dans la capitale anglo-saxonne.
Les anglais avaient même courus sur les terres du duc et il y avait eu un combat dans le Boulonnais entre 2.000 anglais et 1.500 flamands menés par Jean de Croÿ, où ce seigneur avait été défait.
Les flamands irrités contre l’Angleterre qui maltraitait leurs marchands se soulevèrent et le duc de Bourgogne, furieux d’apprendre que ses ambassadeurs avaient été malmenés à Londres, déclara dès lors, la guerre à l'Angleterre : il prit quelques possessions anglaises telles, le château d’Oye dont il fit pendre une partie de la garnison, Sangatte, Vaucliguen et diverses autres forteresses des environs.
Puis, il vint faire le siège de Calais en juin 1436 (qui était une possession anglaise à cette époque) avec des milices flamandes (des gantois au nombre de 17.000 hommes d’armes et d’autres villes flamandes à proportion) ainsi qu’avec des troupes levées en Picardie et en Bourgogne et un grand nombre de ribauldequins, portans canons, coulevrines, arbalestres, et plusieurs aultres gros engins : environ 30.000 hommes aux ordres de Philippe le Bon se trouvèrent ainsi devant la ville de Calais.
Le duc de Bourgogne ordonna aussi, au seigneur de Croÿ d’aller de son côté, faire le siège de Guînes aux mains des anglais.
Les milices flamandes, qui avaient pris le siège de Calais à cœur, en faisaient une croisade populaire en y allant en corps de peuple, bannières par bannières, apportant avec eux quantité de bagages, meubles et, jusqu’à leurs coqs comme pour indiquer qu’ils y élisaient domicile jusqu’à la prise de la place. Après quelques temps, les assaillants flamands mirent cependant peu de zèle à continuer le siège, car la ville était trop bien pourvue en hommes d’armes anglais, en armes, en munitions et en vivres pour soutenir des assauts à longs termes.
Les flamands, ennuyés par la lenteur du siège, alléguèrent pour excuses qu’ils n’étaient pas soutenus par d’autres sujets du duc, ni soutenus en mer par les Hollandais (la flotte menée par Jean de Hornes, sénéchal de Brabant, ne put bloquer le port de Calais au moyen de 5 à 6 gros vaisseaux), ni soutenus sur terre par la noblesse wallonne et, reprochant même au duc d'en faire une affaire trop personnelle (Le duc de Bourgogne avait accepté précédemment le défi, proposé par l’intermédiaire d’un héraut anglais, d’une prochaine bataille contre 10.000 anglais menés par le duke of Gloucester dont les troupes se mettaient en marche.) Philippe le Bon, devant la débandade des milices flamandes inconstantes et turbulentes, ne put retenir celles-ci et fut forcer de faire lever le siège en juillet 1436.
Il fit stopper également le siège de Guînes et s’en retourna dans ses États, outré de l’indocilité de ses sujets et n’ayant pas même eu l’occasion de combattre les troupes du duke of Gloucester arrivées en renfort aux assiégés de Calais quelques jours plus tard après la levée du siège[5].

La reconquête française (1558)

La prise de Calais par les Français
François-Edouard Picot, 1558
Article détaillé : Siège de Calais (1558).

En l’absence de toute défense naturelle, le maintien de la mainmise anglaise sur Calais dépendait néanmoins de fortifications entretenues et améliorées à prix d’or.
La proximité de Calais avec la frontière franco-bourguignonne mettait fréquemment la domination anglaise à l’épreuve des forces de France et du duché de Bourgogne.
La domination anglaise sur Calais a largement dû sa longévité à cette rivalité entre la Bourgogne et la France, tous deux convoitant la ville mais préférant la voir aux mains des Anglais plutôt que de leur rivale.
La victoire de la couronne française sur le duché de Bourgogne et son incorporation subséquente au territoire de la couronne de France marqua la fin de ce statu quo.
Ayant enfin les mains libres pour reprendre Calais, Henri II nomme, à son retour d’Italie en 1557, le duc François de Guise, dit « le Balafré », lieutenant général du royaume.
Le 7 janvier 1558, ce dernier profite de l’affaiblissement de la garnison et du délabrement des fortifications pour reconquérir Calais.
Cette perte fut considérée par la reine Marie Tudor comme un affreux malheur.
Elle aurait, à l’annonce de cette nouvelle, dit : « Après ma mort, si vous ouvrez mon coeur, vous y trouverez, les noms de Philippe (son mari) et Calais[6]

Lord Wentworth, gouverneur de la ville et les habitants anglais de Calais et de Guînes furent alors renvoyés en Angleterre et le Calaisis fut renommé « Pays reconquis » pour commémorer le rétablissement de la domination française.
En 1740 on reconstruit l'hôtel de ville qui datait de 1231.
En 1595 ou 1596, Calais fut, lors d’une invasion montée par la ligue à partir des Pays-Bas espagnols voisins, capturée par les Espagnols, mais l’Espagne la rendit en 1598 à la France selon les termes du traité de Vervins.

Calais « place de guerre de 1ère classe » fut à nouveau sur les lignes de front, lors du lors des guerres napoléoniennes opposant la France au Royaume-Uni.
Après la révolution française elle possédait une « école d'Hydrographie ».
En 1805, il a accueilli l’armée de Napoléon et la flotte d’invasion pour son invasion avortée de la Grande-Bretagne.

La Première Guerre mondiale

Lors de la Première Guerre mondiale, Calais sera la première ville française à subir une attaque de dirigeables.
Le 23 février 1915, le zeppelin ZX survole la ville de nuit. À 4 h 20, une dizaine d’explosions réveille les Calaisiens, la gare des Fontinettes et les voies ferrées sont visées mais elles ne subissent que de légers dégâts. Toutefois, au 8 de la rue Dognin, il y a cinq morts.
Un couvre-feu est établi, mais un autre raid du zeppelin ZX II a lieu le 18 mars 1915, frappant le Fort-Nieulay, les voies de chemin de fer, le boulevard Gambetta ainsi que la cathédrale Notre-Dame dont les vitraux sont pulvérisés.
Un troisième raid suit, le 17 mai 1915, lorsqu’un autre zeppelin lâche ses bombes sur le Fort Nieulay, faisant des victimes. Il est cependant atteint par les avions et regagne péniblement sa base de Maubeuge.
D’autres raids suivront le 28 juillet 1915, le 22 septembre 1916 et le dernier le 17 février 1917.

La Deuxième Guerre mondiale

Après l’invasion de la France par les forces allemandes, la région fut administrativement rattachée par le Reich à la Belgique.
À la fin de la guerre, craignant un débarquement des forces alliées à proximité, ils avaient instauré une zone interdite autour du port.
On trouve encore aujourd’hui, à proximité de l’hôtel de ville, un vestige du mur délimitant cette zone. Il faut également préciser que, suite a la conquête allemande et a la reconquête canadienne, la ville était détruite à 73 pour cent a la fin de la seconde guerre mondiale.

En février 1945, alors que la ville est déjà libérée « par les Canadiens », Calais va subir un tragique bombardement dû à une erreur d'appréciation des Britanniques pensant survoler… Dunkerque[7] ! L’incendie de la vieille ville, qui en résulta, détruisit une grande partie de son passé. On dénombra 106 morts parmi les civils.

Sous-préfecture

Calais, dont le toponyme est étroitement associé au nom de son département, n’occupa, jusqu’au 9 janvier 1962, que le modeste rang de chef-lieu de canton. La sous-préfecture de Calais devient opérante le 10 janvier.

Économie

Le port de Calais est le premier port câblier d’Europe. Les câbles sous-marins pour le transport d'énergie ou les fibres optiques pour les télécommunications sont fabriqués à Calais par l'usine d'Alcatel-Lucent Submarine Networks, filiale d'Alcatel-Lucent.

Au plan économique le port représente en activités directes et induites plus du tiers de l'activité économique de l'agglomération calaisienne.

Calais est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Calais. Elle gère le port de Calais ainsi que l'aéroport (aérodrome Louis Blériot).

Tunnel sous la Manche

Le Tunnel sous la Manche a été inauguré le 6 mai 1994. (plus d'information)

Géographiquement le tunnel sous la Manche débouche dans la ville de Coquelles, très proche de Calais.

Industrie

Textile

Calais est connu pour "la dentelle de Calais", que l'on trouve dans la haute couture.

Commerce

  • 4B : le nouveau centre des 4 boulevards inauguré le 27 février 2006.

Port

En 2015, le port de Calais devrait avoir gagné cent hectares sur la mer, avec la construction d'une nouvelle jetée protégeant un bassin de 700 mètres de long. Ainsi quasiment tous les types de navires pourront s’arrêter à Calais.

Le coût du projet, pris en charge par la région, est de environ 400 millions d’euros.

Le trafic fret a triplé ces 2 dernières décennies. Les prévisions dans le domaine pour les années et décennies à venir sont plus qu’optimistes. En 2007 plus de 41,5 millions de tonnes de trafic sont passées par Calais qui, par la même occasion s'est hissé au quatrième rang des ports Français. Le port de Douvres, l’équivalent de Calais de l'autre côté de la Manche, a déjà entrepris son agrandissement qui devrait être achevé d'ici 2012.

Une nouvelle génération de ferries devrait apparaître sur Calais-Douvres afin de pouvoir répondre à cette augmentation du fret.Les compagnies SeaFrance et P&O qui assurent les rotations entre les 2 ports, opéreront à l’avenir avec des navires d’environ 230 mètres. Actuellement, le plus long ferries naviguant entre Calais et Douvres est le SeaFrance Molière (203 mètres).

Le futur port de Calais se veut polyvalent. Il pourra accueillir des navires de croisière, commerce et de type RO RO en partance pour d’autres pays européens que l’Angleterre et ce afin de compléter l’activité transmanche (presque la principale activité portuaire calaisienne actuelle).

Les débuts des travaux devraient être pour 2010.

La question du devenir du bassin ouest, qui accueille les bateaux de plaisance, est posée. Cet espace pourrait par exemple se transformer en un centre touristique grâce à son agrandissement et le développement de son potentiel urbain.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
16 mars 2008 Natacha Bouchart UMP
18 mars 2001 16 mars 2008 Jacky Hénin PCF
14 mars 1971 18 mars 2001 Jean-Jacques Barthe PCF
15 mars 1969 14 mars 1971 Charles Beaugrand UDR
15 mars 1959 15 mars 1969 Jacques Vendroux[8] Gaulliste
28 mars 1952 15 mars 1959 André Parmentier SFIO
février 1950 28 mars 1952 Gaston Berthe [9] SFIO
février 1950 février 1950 Henri Joseph Mullard
19 octobre 1947 février 1950 Gaston Berthe SFIO
30 octobre 1945 19 octobre 1947 Hubert Défachelles Communiste
1944 30 octobre 1945 Jacques Vendroux [10]
1944 1944 Georges François [11]
1940 1944 Edgar Verschoore [12]
1939 1940 André Gerschel [13] SFIO
19 mai 1935 2 septembre 1939 Lucien Vadez [14] Front Populaire
11 mars 1934 19 mai 1935 Jules Lefebvre
31 octobre 1933 11 mars 1934 Léon Vincent Radical-socialiste
7 septembre 1933 31 octobre 1933 Victor Mussel
17 mai 1925 7 septembre 1933 Léon Vincent Radical-socialiste
1923 1925 Hans Apeness
1919 1923 Joseph Duquenoy-Martel
1912 1919 Charles Morieux
1908 1912 Emile Salembier
1901 1908 Edmond Basset
1900 1901 Pierre Noyon
1898 1900 Alfred Delcluze
1896 1898 Emile Salembier
1892 1896 Omer Julien Dewavrin
1889 1892 Emile Paclot
1888 1889 Georges Wintrebert
1885 1888 Paul Gustave Van Grutten
1882 1885 Omer Julien Dewavrin
1882 1882 Antoine Louis Debette
1879 1882 Marie Pierre Darnel
1878 1879 Jean François Mussel
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini[15] et INSEE[16])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6 549 6 996 8 102 8 854 10 437 10 865 12 508 11 444 10 993
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
11 969 12 934 12 727 12 843 12 573 13 529 58 969 56 867 56 940
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
59 743 66 627 72 322 73 001 71 629 70 213 67 568 50 048 60 340
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
70 372 74 624 78 820 76 527 75 309 77 333 74 888 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


En 1885 Calais a absorbé Saint-Pierre-lès-Calais qui comptait 33 290 habitants en 1881.

Ces 74 888 habitants (en 2006)[17] font de Calais la 1ére ville du Pas de Calais.

Culture

Lieux et Monuments[19]

La tour du Guet et la place d’Armes
Le Théâtre
Centre-ville
  • La Tour du Guet, datant du XIIIe siècle, est l'un des plus vieux monument de Calais. Elle a une hauteur de 38 mètres.
Fut classée monument historique par arrêté du 6 novembre 1931.
  • La Place d' Armes est l'une des plus grandes places de la ville de Calais, elle jouxte La Tour du Guet. Elle connue pour son marché qui se déroule chaque semaine, et ses deux foires annuelle (Eté & Hiver).
  • La Citadelle date du XVIe siècle.
    Construite à partir de 1560 sur les fondations d'un château médiéval lui-même édifié en 1229 par Philippe Hureprel, comte de Bourgogne. Elle fut renforcée par Errard, ingénieur d’Henri IV puis par les ingénieurs de Louis XIII et de Louis XIV.
    Vauban viendra également pour l’améliorer et en faire une cité militaire dans le style de Brest et de la Rochelle. Finalement le château sera définitivement rasé au XIXe siècle.
    Les ouvrages intérieurs seront détruits durant la Seconde Guerre mondiale. On peut encore y découvrir les remparts médiévaux, et parcourir les allées fleuries de la porte de Neptune. Elle abrite un stade omnisports. Le "Stade du Souvenir", qui est aussi le fief du S.O.C, "Stade Olympique de Calais ", auquel appartient Romain Barras, décathlonnien Français, 5ème au JO de Pékin.
Classement Monument historique :
- Porte de la Ville ou de l'Hermitage, dite aussi porte Royale ou porte Neptune (Inscription par arrêté du 15 février 1939) ;
- Porte de Boulogne, dite aussi Porte de secours (Inscription par arrêté du 15 février 1939) ;
- courtines et fossés, et la demi-lune défendant l’entrée vers la ville, au-delà du canal de la citadelle (cad. BD 7, 8, 13, 16, 17, 20) (Inscription par arrêté du 27 avril 1990).
  • Le Bassin du Paradis. Longitude Est 1°50'55.32" latitude Nord 50°57'40.68". Une échancrure formée au premier millénaire de notre ère au débouché de la rivière de Guines, donne naissance à un port où se regroupèrent marins et pêcheurs.
    Désenvasé sous l’occupation anglaise en 1397, il est approfondi, agrandi et modernisé au cours des siècles. Le bassin du paradis, qui abrita jusque 100 bateaux, est un vestige des anciennes installations. Son activité périclita à partir de 1900. Désormais, une vingtaine de bateaux maintient la tradition, des pêcheurs plaisanciers surtout, que ne rebutent pas son assèchement à marée basse.
    Auparavant, au 15 août, un lâcher de canards permettait à de courageux nageurs d’essayer de les y attraper. Depuis quelques année, cette tradition, suite à des plaintes déposées par des militants inquiétés par de "mauvais traitements envers les animaux" (les carnards précités)sont remplacées par des joutes navales.
  • À l’extrémité du quai d’Angoulême, un calvaire du marin a été érigé en 1988 avec du bois provenant de la jetée Est. [20]
  • Le Phare de Calais Nord construit en 1848, électrifié en 1963; il remplaça en 1848, La Tour du Guet.
  • Le Monument des Sauveteurs fut installé en 1899, boulevard des Alliés puis transféré en 1960 au Courgain. Il s’agit d’un bronze du sculpteur Édouard Lormier.
  • Monument Le Pluviôse, monument de bronze commémoratif, représentant Le Pluviôse au moment fatidique, est érigé au centre du rond point, qui se situe devant la plage de Calais.
    En 1910, la catastrophe du sous-marin le Pluviôse, coulé accidentellement devant la plage de Calais par le paquebot Pas-de-Calais, endeuille la France entière. Armand Fallières, président de la république, et son gouvernement viennent assister aux imposantes funérailles des 27 victimes. Parmi ces victimes, Auguste Delpierre, (1889-1910), seul Calaisien de l’équipage, meurt noyé à 21 ans devant la plage de Calais.
    Le long du bassin du Paradis, un quai porte le nom d' Auguste Delpierre.
  • Monument "Le Jacquard", édifié en 1910, sur la place Albert I, face à l'entrée du Théâtre. Ce monument commémore le lyonnais Joseph Marie Jacquard, dont l'invention a si bien contribué au développement de la dentelle, qui à longtemps fait la richesse et la renommé de Calais.
Église Notre-Dame
  • L'Église Notre-Dame (des XIIIe, XIVe et XVe), au style Tudor si particulier. Plan google Earth
    Le 18 mars 1915, ses vitraux furent détruits lors du bombardement par le Zeppelin Z XII. Le général De Gaulle s'y maria le 6 avril 1921 avec Yvonne Vendroux.
    L’édifice, ayant subi d'autres importants dégâts durant la Seconde Guerre mondiale, n'est pour l'instant que partiellement reconstruit. La partie correspondant au chœur, le retable et la Chapelle de la Vierge, depuis près de 60 ans toujours en attente d'une rénovation, est interdite au public. (Voir ci-dessous le lien externe proposant une visite virtuelle de cette partie non restaurée !)
Classement Monument historique par arrêté du 10 septembre 1913.
  • La Citerne Royale de l'église Notre-Dame, aux murs très épais (de 2 mètres à certains endroits à 4 mètres à la clé de voûte) et d'une contenance de 1 800 m. Sa construction fut ordonnée en 1691 par Louis XIV afin de recueillir les eaux de pluie de l'église Notre-Dame pour la garnison et de la population.
Inscription comme monument historique fut décidée par arrêté du 11 mai 1927.
  • La Bourse du Travail et son marché couvert (cad. AL 675)
Inscription par arrêté du 28 juin 2000.
  • La Colonne Louis XVIII. Colonne commémorative du débarquement de Louis XVIII à Calais.
Classement par arrêté du 11 avril 1933.
  • La Crypte souterraine sous le Beffroi
Inscription par arrêté du 23 mai 1951.
  • Le Fort Risban (cad. BD 6 à 8) Longitude est 1°50'49.32" latitude Nord 50°57'48". "Si l'on se perd en conjectures sur ses origines, peut-être liées au projet de conquête de l'Angleterre élaboré par l'empereur Caligula vers l'an 40 avant notre ère, la première mention attestée de son existence date de 1346 : les troupes d’Édouard III d'Angleterre découvrent des fortifications imprenables de Calais et décident d'élever ici un fortin destiné à empêcher tout ravitaillement par mer, dans le dessein de réduire la ville par la famine.
    Situé sur une langue de sable, il était isolé à marée haute : cette position lui valut son de Riskbank (hauteur périlleuse) transformé en Risban.
    Sous l'occupation anglaise, la tour de bois laisse place à un édifice en pierre, la New Tower, rebaptisée Lancaster Tower après 1400.
    Plusieurs fois remanié, ce fort maritime, déclassé en 1908 a repris du service lors de la Seconde Guerre mondiale"[21].
    Le fort Risban fut remanié par Vauban au XVIIe siècle après sa visite en 1677 avec le roi.
    En 1799, le fort Risban fut victime d’une explosion de son dépôt de poudre.
    Il est depuis la fin de la 2nde guerre mondiale le siège du Yacht Club de Calais[22].
Inscription par arrêté du 27 avril 1990.
  • L'Hôtel de ville. Monument classé pour les parties extérieures : l’ensemble des façades et toitures sur rue et le beffroi ; pour les parties intérieures : le hall d’honneur et sa verrière, l’escalier d’honneur (y compris la rampe et la verrière), le couloir de desserte du premier étage, les salles d’apparat du premier étage (y compris leur décor) : la salle des mariages, le salon d’honneur, le salon du conseil municipal et le cabinet d’apparat (cad. AB 33) .
Inscription par arrêté du 26 juin 2003.
Classement du Beffroi par l’UNESCO en 2005.
  • Immeuble 74 Boulevard Jacquard (ancien bureau annexe de l’Automobile Club du Nord de la France) 74 boulevard Jacquard : classé pous sa façade (cad. AB 415).
Inscription par arrêté du 28 juillet 2000.

Autres sites et monuments touristiques

Calais pier.jpg
  • Les Bourgeois de Calais, monument de bronze d'Auguste Rodin, inauguré en 1895.
  • La Plage.
  • Le Théâtre.
  • Le Stade de l'Épopée futur enceinte de 12.000 places pour l'équipe du CRUFC. (Innauguration 27/09/2008 Calais-Laval)
  • Le Port.
  • La Jetée Ouest, l'ancienne (voir photo).
  • La Jetée Ouest², la nouvelle fin des travaux mi-2009 (bientôt la photo).
  • Le Phare, servant aussi d’émetteur TV pour France 5 & M6 et surtout pour CalaisTV, seule TV locale hertzienne dans le Nord-Pas-de-Calais, avec Grande-Synthe. Plus d’infos.

Quartiers de Calais

Beau Marais
Cailloux
Calais-nord
Courgain Maritime
Fontinettes
Fort-Nieulay
Gambetta
Nouvelle-France
Mi-voix
Petit Courgain
Plage
Pont-du-Leu
Saint-Pierre

Espaces culturels

Personnages célèbres ou remarquables

Nés à Calais

Ayant vécu à Calais

  • George Brummell (1778 - 1840), dandy anglais, connu sous le nom de Beau Brummell, vécut en exil à Calais de 1817 à 1830.

Morts à Calais

Ayant séjourné à Calais

  • Charles Quint (1500 - 1558), deux fois entre 1520 et 1522.
  • Édouard III d'Angleterre (1312 - 1377), en 1347 (reddition de Calais) et en 1360, suite au traité de Brétigny.
  • Henri II (1519 - 1559), quelques semaines après la reprise de Calais.
  • Henri IV (1553 - 1610), douze jours en septembre 1601.
  • Henri V d'Angleterre (1387 - 1422), au retour d’Azincourt, puis l’année suivante : il y rencontre Jean sans Peur et l’empereur Sigismond.
  • Henri VI d'Angleterre (1421 - 1471), qui passe par Calais pour se faire sacrer à Paris (1431).
  • Henri VII d'Angleterre (1457 - 1509), en décembre 1491, puis, en 1500, à l’occasion d’une rencontre avec Philippe le Beau.
  • Henri VIII d'Angleterre (1491 - 1547), qui rencontre François Ier au Camp du Drap d’Or (1520), puis lors du raid sur Boulogne (1544).
  • Jean II, le Bon (1319 - 1364). Libéré contre rançon, Jean II y séjourne avant sa libération (du 8 juillet au 25 octobre 1360).
  • Louis XIII (1601 - 1643), qui séjourne à Calais en décembre 1620, et en mai 1632 avec Richelieu.
  • Louis XIV (1638 - 1715), deux mois en 1658 avec Mazarin ; en décembre 1662 ; en avril 1670 et 1677 avec Vauban ; en juillet 1679 et 1680.
  • Louis XV (1710 - 1774), en juillet 1744.
  • Louis XVIII (1755 - 1824). Rentrant en France après 23 ans d’exil, il passe deux nuits à l’hôtel Dessin en avril 1814.
  • Pierre Ier le Grand, tsar de Russie (1672 - 1725), une nuit à l’hôtel Dessin en 1717.
  • Richard II d'Angleterre (1367 - 1400), qui épouse en l’église Saint-Nicolas de Calais la petite Isabelle de France (1396).
  • Richelieu (1585 - 1642). Lors d'un séjour à Calais, il est responsable de la construction de la citadelle.
  • Rochambeau (1725 - 1807), qui séjourne fréquemment à Calais en tant que gouverneur de Picardie et d’Artois (1783).
  • Vauban (1633 - 1707), ingénieur militaire réputé de Louis XIV, qui transforme les fortifications de Calais, où il y séjourne à plusieurs reprises.

Sports

Jumelages

Annexes

Un timbre postal, d'une valeur de 0,85 franc, représentant la ville a été émis le 9 octobre 1961. [24]

Un autre timbre d'une valeur de 0,46€ montrant des monuments de la ville a été émis en 2001.

Galerie de photos

Sources et références

  • Histoire de Calais, Alain Derville et Albert Vion - Westhoek, 1985.
  • Le Siège de Calais - Édition : Desjonquieres.
  • Les Bourgeois de Calais. Essai sur un mythe historique - Éditions Albin Michel.
  • Calais et l' Histoire - Dépliant publicitaire de 1974, syndicat d'initiative de Calais.
  • Calais ville d'Histoire….
  • C'était de Gaulle, Alain Peyrefitte - Gallimard.
  • La Politique Culturelle de Calais 1959-1969, Hennequin Michael.
  • Calais à l' Heure Allemande de 1940 à 1943, Dauchard Georges.
  • Calais Réalités - Hebdomadaire d'information.
  1. Exemple : Dictionnaire encyclopédique de Philippe Le Bas
  2. Exemple : Dictionnaire encyclopédique de Philippe Le Bas, entrée "Calais"
  3. Georges Daumet, archiviste aux Archives Nationales, « Calais sous la domination anglaise », p. 4, d’après les Chroniques de Froissart (Imprimerie Repressé-Crépel et Fils, Arras 1902).
  4. Jean Froissart - « Œuvres de Froissart », publiées par le baron Kervyn de Lettenhove, Bruxelles, 1868-1876.
  5. NOTE : Lors de ce traité d’Arras de l’année 1435, des villes, telles Amiens et St.-Quentin, furent concédées au duc de Bourgogne par le roi de France. SOURCES : Ph. Le Bas, France, Dictionnaire encyclopédique, 1841, p. 5. ; Société française de numismatique, Revue numismatique, 1862, p. 119 ; A.D.N. Lille, Archives de la Chambre des Comptes des Ducs de Bourgogne à Lille, Registre des chartes, côté 10, fol 237 v°. ; J.Fr. Michaud et J.J.F. Poujoulat, Nouvelle collection de mémoires pour servir à l’histoire de France, 1ère série, vol. 3, 1837, p. 209 ; J. Michelet, Histoire de France jusqu’au XVIe siècle, Vol. 5, Edit. L. Hachette, Paris, 1852, p. 325 ; P.G. Daniel, Histoire de France, depuis l’établissement de la monarchie françoise dans les Gaules, 2de édition, t. 4, p. 114-115 ; J.C.F. De Hoefer, Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, F. Didot frères et fils éditeurs, 1862, p. 981 ; Académie d’Archéologie de Belgique, Annales de l’Académie d’Archéologie de Belgique, Anvers, 1856, p. 108. ; R. Brooke, Visits to fields of battle, in England, of the fifteenth century , Publ. J.R. Smith, 1857, pp. 230-231 ; J. Riddick Partingdon and Bert S. Hall, A history of Greek fire and Gunpowder, JHU Press, 1998, p. 115.
  6. Pays du Nord N°81 page 23
  7. Encore occupée par les forces allemandes, Dunkerque fut la dernière ville française à être libérée.
  8. Démissionnaire
  9. Succombe à un infarctus en cours de mandat il est remplacé par André Parmentier
  10. Maire provisoire de Calais
  11. Nommé maire de Calais par un arrêté du Préfet, en raison de la vacance du poste due à l’arrivée des Allemands
  12. La Kommandantur le désigne comme seul interlocuteur
  13. Chassé de la mairie en raison de ses ascendances juives
  14. Mandat interrompu pour mobilisation en août 1939, remplacé par André Gerschel
  15. http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  16. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  17. Insee, Population légale 2006
  18. Données : Préfecture du Pas-de-Calais
  19. Pour la mention du classement comme Monument historique, les renseignements sont issus des : Bases de données du ministère de la Culture
  20. Plaque n°10 - Histoire de la cité
  21. Plaque n°9 - Histoire de la cité
  22. a  et b Bienvenue sur le web officiel du YACHT CLUB DE CALAIS
  23. a , b  et c Source : Dictionnaire encyclopédique de Philippe Le Bas
  24. Le timbre

Voir aussi

Liens internes

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