- Lettonie
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Latvijas Republika (lv) République de Lettonie (fr) (Drapeau de la Lettonie) (Armoiries de la Lettonie) Langue officielle Letton Capitale Rīga
Plus grande ville Rīga Forme de l’État République parlementaire - Président
- Premier ministreAndris Bērziņš
Valdis DombrovskisSuperficie
- Totale
- Eau (%)Classé 121e
64 597 km2
1,5%Population
- Totale (2011)
- DensitéClassé 137e
2 204 708[1] hab.
35 hab./km2Indépendance
- DateDe la Russie
De l'URSS
18 novembre 1918
8 novembre 1991Gentilé Lettons, Lettonnes IDH (2005) 0,855 (élevé) (45e) Monnaie Lats letton ( LVL
)Fuseau horaire UTC +2 Hymne national Dievs, Sveti Latviju (Dieu, bénis la Lettonie) Code ISO 3166-1 LVA, LV Domaine internet .lv Indicatif
téléphonique+371
La Lettonie, en forme longue la République de Lettonie, en letton Latvija et Latvijas Republika, est un pays d’Europe du Nord situé sur la rive orientale de la mer Baltique. C’est l’un des trois pays baltes, le pays est bordé par la Lituanie au sud et par l’Estonie au nord. La Lettonie a aussi des frontières terrestres à l’est avec la Russie et au sud-est avec la Biélorussie. La Lettonie est un État membre de l'Union européenne depuis le 1er mai 2004, son entrée dans la zone Euro reste encore incertaine.
Sommaire
Histoire
À partir du XIIIe jusqu’au XVIe siècle, la Lettonie, qui s'étendait en Livonie et en Courlande, était la possession des chevaliers prussiens de l'ordre de Livonie. Au XVIIe siècle, elle faisait partie de la Pologne et la Suède depuis 1625. Le roi suédois Gustave II Adolphe fondait en 1632 l'université de Tartu (en allemand : Dorpat). Il a aussi fondé une cour d'appel à Tartu. Le journal officiel du gouvernement suédois était publié en letton à Riga. Au début de 1655, le roi suédois a lancé une réduction des propriétés des barons balto-allemands à la couronne suédoise.
Au XVIIIe siècle, la Livonie et la Courlande font partie de l’Empire russe par le traité de Nystad : la Lettonie est composée du gouvernement de Courlande et d'une partie du gouvernement de Livonie. La domination traditionnelle des grands propriétaires germano-baltes et la langue allemande (langue administrative avec le russe jusqu'en 1917) ont cependant été conservées dans le pays.
Au cours de la guerre civile en Russie (1917-1922), la plupart des divisions militaires lettonnes (créées pendant la Première Guerre mondiale) luttaient du côté des bolcheviks contre l’Allemagne. Elle acquiert alors une première fois son indépendance, reconnue internationalement, en 1922 (la date officielle de 1918 correspond à une déclaration unilatérale d'un groupe nationaliste) qui aboutit dès 1934 à une dictature.
En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, elle est d’abord envahie, comme le prévoyaient les clauses secrètes du Pacte germano-soviétique (en même temps que les deux autres pays baltes), par l’Union des républiques socialistes soviétiques. 15 500 Lettons furent déportés par les Soviétiques. Seule une minorité survécut des camps du Goulag. Beaucoup de Lettons se réfugièrent dans la campagne ou en formant un « maquis » letton. En 1941, elle est occupée par l’armée de l'Allemagne nazie, accueillie par une très large majorité de la population (il en sera de même sur tous les territoires soviétiques envahis durant les premières semaines de l'opération Barberousse) comme une libératrice après la régime de terreur du NKVD. Les maquisards lettons sont alors organisés en milices paysannes pour a priori se défendre contre les partisans des soviétiques. Une minorité de policiers au service des Allemands se charge directement de faire disparaître des juifs, accusés de soutenir le régime soviétique (cf. Shoah par balles). Environ 75 000 juifs lettons furent tués durant la seconde guerre mondiale, en partie par des unités paramilitaires lettones et les forces de police lettones[2]. Un petit nombre de Lettons ont pu rejoindre l'Armée Rouge (cf. affaire Kononov).
À la fin de la guerre, un grand nombre de familles lettonnes trouvent refuge en Suède puis en Allemagne, aux États-Unis, au Canada et en Australie. L'Armée Rouge a réoccupé à partir de 1944 la Lettonie, que l’URSS annexe sous le statut de république socialiste soviétique. Cette occupation ne fut jamais approuvée de jure par les États-Unis et le Royaume-Uni.
Après l'occupation soviétique, la lutte armée par les maquisards lettons continua jusqu'à le mort de Staline en mars 1953. Pour détruire la résistance lettonne, les Soviétiques ont lancé un programme de collectivisation des fermes. En 1949, une seconde vague de déportations avait lieu : 42 133 personnes furent déportées à Krasnoïarsk, Amur, Irkoutsk, Omsk, Tomsk et Novosibirsk en Sibérie (soit 2% de la population lettonne avant la guerre). En même temps, les autorités soviétiques transférèrent des milliers de Russes en Lettonie, dans le cadre d'un programme de russification du pays.
Par la répression soviétique, la culture lettone était après-guerre plus diffusée en dehors de Lettonie qu'en Lettonie-même.
Article détaillé : Invasion des Pays baltes (1991).Redevenue indépendante en 1991, comme la Lituanie et l'Estonie avant même l'effondrement total de l'Union Soviétique, la Lettonie n'adhère pas à la CEI. La Lettonie accorde la nationalité et des passeports à la minorité russophone, qui constitue alors un tiers de la population, selon des lois qui étaient examinées par une délégation du Conseil européen[3]. Le pays a opté pour une alliance euro-atlantique et a finalement adhéré à l'OTAN en avril 2004, puis à l'Union européenne le 1er mai 2004.
Politique
Article détaillé : Politique de la Lettonie.Organisations des pouvoirs
La Constitution date de 1922 et est restaurée en 1993, instaurant une République parlementaire. Le Parlement letton, la Saeima, est unicamérale et comporte cent sièges : il est élu au suffrage universel direct tous les quatre ans.
Le président de la République est élu par les députés de la Saeima pour un mandat de quatre ans. Le vote se déroule à bulletin secret et à la majorité absolue (soit cinquante-et-une voix minimum sur cent). Son mandat est renouvelable une fois. Le président nomme un Premier ministre, qui forme avec son cabinet l’exécutif du gouvernement.
Enfin depuis 1996 une Cour constitutionnelle chargée de contrôler la constitutionnalité des lois a été mise en place.
État membre de l'Union européenne
La Lettonie compte parmi les États membres de l'Union européenne depuis le 1er mars 2004. Le pays dépose officiellement sa candidature pour l'adhésion aux Communautés européennes le 13 octobre 1995 et les négociations débutent en janvier 2000 suite au feu vert donné par le Conseil européen d'Helsinki de décembre 1999.
Riga signe à Athènes le 16 avril 2003 le traité d'adhésion à l'Union européenne aux côtés des autres pays candidats à l'adhésion (Chypre, l'Estonie, la Hongrie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie et la Slovénie). Le 20 septembre 2003, un référendum sur la ratification par la Lettonie du traité d'adhésion à l'Union européenne donne 67% de votes favorables contre 32,3% d'opinions négatives, avec un taux de participation de 72,53%[4]. Le 1er mars 2004, la Lettonie entre dans l'Union et offre à son peuple la citoyenneté européenne.
Incertitudes sur l'entrée dans la zone euro
Aucune date ne prévoit aujourd'hui l'entrée de la Lettonie dans l'Eurozone. Elle était prévue initialement pour l'année 2008 mais Riga y a renoncé en raison de la crise financière de 2008 et de la trop forte inflation. Un nouvel objectif a été fixé pour 2014 mais les estimations négatives du FMI sur l'évolution de la situation économique lettone remettent en cause le bon déroulement de cette nouvelle étape[5],[6].
Divisions administratives
Article détaillé : Divisions administratives de la Lettonie.La Lettonie est divisée en quatre régions historiques qui ont aussi une valeur administrative secondaire :
À compter du 1er juillet 2009, la Lettonie est divisée en 109 communes (novads en letton) et 9 villes au statut spécial (en letton : republikas pilsētas). Les novadi peuvent être composées de villes et d'un ou plusieurs pagasti[7].
Jusqu'à cette réforme, la Lettonie était divisée en 7 villes (en letton: lielpilsētas) et 26 districts (en letton: rajons), lesquels étaient subdivisés en pagasti.
Chaque subdivision a une sphère d’influence sur les différents aspects du service public et perçoit une partie des impôts sur le revenu payés par les personnes enregistrées dans la subdivision.
Villes
Article détaillé : Villes de Lettonie.Principales villes de Lettonie N° Nom Rajons Pop. N° Nom Rajons Pop. 1 Riga Riga 764 329 11 Tukums Tukuma rajons 18 886 2 Daugavpils Daugavpils 115 265 12 Cēsis Cēsu rajons 18 732 3 Liepāja Liepāja 89 448 13 Salaspils Rīgas rajons 18 121 4 Jelgava Jelgava 63 652 14 Kuldīga Kuldigas rajons 13 678 5 Jūrmala Jūrmala 55 718 15 Olaine Rīgas rajons 12 952 6 Ventspils Ventspils 43 928 16 Saldus Saldus rajons 12 581 7 Rēzekne Rēzekne 39 233 17 Talsi Talsu rajons 12 374 8 Jēkabpils Jēkabpils rajons 27 871 18 Dobele Dobeles rajons 11 553 9 Valmiera Valmieras rajons 27 752 19 Krāslava Krāslavas rajons 11 412 10 Ogre Ogres rajons 26 573 20 Bauska Bauskas rajons 10 840 Recensement de 2000 Géographie
Article détaillé : Géographie de la Lettonie.Démographie
Article détaillé : Démographie de la Lettonie.Économie
Article détaillé : Économie de la Lettonie.Sa devise, le lats, est liée à l’euro dans le cadre du mécanisme de taux de change européen (MCE II), depuis le 2 mai 2005.
En 2009, la prévision de récession économique causée par la crise financière de 2008 est de 12 à 15 %. L’Union européenne et le FMI lui ont apporté une aide de 7,5 milliards d’euros, conditionnée à une réduction draconienne des dépenses de l’État[8].
Culture
Articles détaillés : Culture de la Lettonie et Musique lettone.Langues
Langues couramment utilisées en Lettonie sont le letton (officiel) et le russe.
En septembre 2006, la Saeima a approuvé le projet de loi visant à faire adhérer le pays à l’Organisation internationale de la francophonie. Seul 1 % de la population maîtrise déjà le français, mais les personnes haut placées (dont l'ancienne présidente, longtemps professeur à l'Université de Montréal au Canada, Vaira Vike-Freiberga) l’utilisent fréquemment, et une évolution grâce à l’enseignement reste donc prévue. La Lettonie est donc devenue observateur de l’organisme en 2008 lors du sommet qui se tint à Québec (Canada) [9].Fêtes et jours fériés
Fêtes et jours fériés Date Nom français Nom local Remarques 1er janvier 1er de l’an Jaungada diena vendredi saint vendredi saint Lielā piektdiena Vendredi Saint se dit Lielā piektdiena: "le grand vendredi" lundi de Pâques lundi de Pâques Otrās Lieldienas Pâques se dit Lieldienas : « les grands jours » 1er mai Fête du travail Darba svētki 4 mai Indépendance de 1990 Neatkarības deklarācijas pasludināšana diena 23 juin Fête de Ligo Līgo svētki 24 juin St-Jean Jāņu diena 18 novembre Fête nationale (proclamation de la république) Latvijas Republikas proklamēšana diena 25 décembre Noël Ziemassvētki : « fête de l’hiver » 26 décembre Lendemain de Noël Otrie Ziemassvētki 31 décembre Saint-Sylvestre Vecgada diena Les noms de Lieldienas et Ziemassvētki sont originaires de la mythologie lettonne et repris par les missionnaires allemands lors de la christianisation.
Autres jours importants :
- 8 mars : Journée internationale des droits de la femme
- 25 mars : Jour de la déportation de 43000 lettons vers les goulags de Sibérie
- 14 juin : Génocide soviétique dans la nuit du 13 au 14 juin 1941
- 17 juin : Journée d'occupation soviétique 1940
- 4 juillet : Journée du massacre juif dans la synagogue de la rue Gogol en 1941
- 11 août : Traité de paix de 1920 avec la Russie bolchévique
- 6 septembre : Jour de la reconnaissance par Moscou de la république de Lettonie en 1991
- 23 août : Journée de commémoration du Pacte germano-soviétique
- 10 novembre : Mārtiņdiena (Saint Martin) qui marque le début de l’hiver et la fin de la saison laborieuse
Sports
- En football, l'équipe nationale lettonne a réussi le plus grand exploit de son histoire lors de sa qualification pour la phase finale de l'Euro 2004 où elle élimina en barrages la Turquie qui était largement favorite et qui restait sur une troisième place lors de la Coupe du monde 2002. Lors de la phase finale, la Lettonie s'est inclinée face aux Pays-Bas et la République tchèque et a tenu en échec l'Allemagne (0-0). Toutefois, la Lettonie n'a depuis pas confirmé les espoirs entrevus. La Lettonie compte dans ses rangs, Igor Stepanovs (Esbjerg fB) qui est passé du côté d'Arsenal, Vitālijs Astafjevs (Skonto Riga) qui détient le record de sélections dans son pays (142), Marian Pahars (Skonto Riga) qui a passé 7 ans en Angleterre à Southampton ou encore Maris Verpakovskis (Hajduk Split), meilleur buteur de l'histoire du pays avec 23 buts et qui a notamment évolué au Dynamo Kiev et au club espagnol de Getafe.
- Depuis l'indépendance du pays en 1990, la Lettonie a connu deux cyclistes de haut niveau, avec tout d'abord au milieu des années 1990, Piotr Ugrumov qui termina deuxième du Tour de France 1994 avec 2 étapes remportées, mais surtout, Romāns Vainšteins au début des années 2000, qui fut champion du monde sur route en 2000 à Plouay et qui termina sur le podium de nombreuses grandes classiques tels Milan-San Remo, Paris-Roubaix, le Tour des Flandres, la Classique de San Sebastian ou encore la Vattenfall Cyclassics. Aujourd'hui, le cyclisme letton est représenté au haut niveau par Raivis Belohvosciks, excellent rouleur qui termina notamment quatrième du championnat du monde du contre-la-montre en 1999 et est sept fois champion national de la discipline.
- Le pays est également fier de la performance de Māris Štrombergs aux jeux olympiques de Pékin où il a décroché une médaille d'or en BMX.
- La Lettonie possède en hockey sur glace une équipe nationale de bon niveau qui est classé 12e au classement IIFH en 2010 et qui a pour meilleur résultat en championnat du monde un quart de finale en 2000 et 2004. Les joueurs vedette de l'équipe sont notamment Georgijs Pujacs (Lada Togliatti) et Herberts Vasiljevs (Krefeld Pinguine), qui a évolué dans la LNH.
- Les athlètes les mieux placés au niveau mondial sont Ainars Kovals (javelot), vice-champion olympique à Pékin et Stanislavs Olijars sur 110m haies (5e de la finale des JO d'Athènes en 2004 et champion d'Europe à Goteborg en 2006).
- Le tennis est quant à lui devenu en un an un sport populaire en Lettonie grâce au jeune prodige Ernests Gulbis. Ce dernier a réussi sa première grosse performance en se qualifiant pour les 8e de finale de l'US Open 2007, avant de récidiver quelques mois plus tard lors de Roland-Garros 2008 en atteignant cette fois-ci les quarts de finale, où il a été battu par Novak Đoković, tête de série n°3. Ernests Gulbis est un grand espoir du tennis mondial, bien qu'il lui reste depuis à confirmer en tournois majeurs. En février 2011, il est classé 21e à l'ATP.
Galerie de sportifs lettons
Codes
La Lettonie a pour codes :
- LAT, selon la liste des codes pays du CIO,
- LG, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, alpha-2,
- LV, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2,
- LV, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques,
- .lv, selon la liste des Internet TLD (Top level domain),
- LVA, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3,
- LVA, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3,
- YL, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs,
Notes et références
- Central Intelligence Agency, The World Factbook, 2011
- Chronologie de la Lettonie, site de la BBC
- ISBN 2-03-740067-5 Roger Caratini, Dictionnaire des nationalités et des minorités de l'U.R.S.S., Larousse "Essentiels", 1990,
- (en) Latvian yes completes EU sweep, The Guardian. Mis en ligne le 22 septembre 2003
- http://socio13.wordpress.com/2010/05/02/le-chemin-de-la-ruine-du-fmi-de-la-lettonie-a-la-grece-par-max-weisbrot/
- http://www.monde-diplomatique.fr/2009/09/REKACEWICZ/18051
- (lv) Réforme territoriale de 2009, Parlement de Lettonie - Saiema. Mis en ligne le 25 septembre 2009
- 40 % », Le Monde, 29 avril 2009, p 9 Olivier Truc, « La Lettonie prépare des coupes budgétaires de 20 à
- Aux prémices des Journées de la Francophonie, le ministre letton des Affaires étrangères adresse ses vœux à l’Organisation internationale de la Francophonie pour son 40e anniversaire. » sur Ambassade de France en Lettonie. Consulté le 5 juillet 2010 Ministère des Affaires étrangères de Lettonie, «
Voir aussi
Bibliographie
- Suzanne Champonnois, François de Labriolle, Dictionnaire historique de la Lettonie, Crozon, Éditions Armeline, 2001. ISBN 2-910878-25-2
- Suzanne Champonnois, François de Labriolle, Estoniens, Lettons, Lituaniens. Histoire et destins, Crozon, Éditions Armeline, 2004. ISBN 2-910878-26-0
- Jean Meuvret, Histoire des pays baltiques, Paris, Armand Colin, 1934.
- Yves Plasseraud, Les États baltiques. Des sociétés gigognes. La dialectique majorités-minorités, 2e éd., Brest, Éditions Armeline, 2006. ISBN 2-910878-23-6
Articles connexes
Liens externes
- Catégorie Lettonie de l’annuaire dmoz
- [http://www.pays-baltes.fr Site d'informations sur les pays baltes
- Chancellerie de la présidence lettonne
- Portail de l’administration lettonne
- L’Institut letton
- L’office national du tourisme de Lettonie
- Traités et documents de base de l’État letton
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