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Béziers
L'Orb, le Pont Vieux et la cathédrale Saint-Nazaire
Détail
DétailAdministration Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Hérault
(sous-préfecture)Arrondissement Arrondissement de Béziers
(chef-lieu)Canton chef-lieu de 4 cantons Code commune 34032 Code postal 34500 Maire
Mandat en coursRaymond Couderc
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Béziers Méditerranée Site web www.ville-beziers.fr Démographie Population 71 672 hab. (2008[1]) Densité 751 hab./km² Aire urbaine 124 967 hab. () Gentilé Biterrois, Biterroises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 4 m — maxi. 120 m Superficie 95,48 km2 Béziers (en occitan Besièrs) est une commune française située dans le département de l'Hérault et la région Languedoc-Roussillon. Par sa population, Béziers est la seconde ville de l'Hérault, la quatrième du Languedoc-Roussillon et la 64e de France. Ses habitants sont appelés les Biterrois et Biterroises.
Sommaire
Géographie
Climat
Béziers jouit d'un climat méditerranéen. Les étés sont très chauds et très secs et les hivers doux ou frais et humides. Béziers est sous l'influence de 2 vents principaux : la tramontane venant du nord-ouest est un vent froid et sec et qui souffle sous forme de fortes rafales et dégage le ciel ; mais le marin, lui, est un vent venant de l'est, il est doux ou chaud et humide et apporte un ciel chargé, de la pluie ou des orages. Le marin peut aussi accompagner des épisodes cévenols, souvent en automne.
Toponymie
Béziers est une ville du sud de la France dont le nom en orthographe occitane classique est Besièrs ([beˈzjɛs]) et qui a été francisée en « Béziers ».
Géographie physique
La ville est située dans la plaine héraultaise, dominant l'Orb et le canal du Midi dans un site pittoresque au sein du plus grand vignoble du monde.
Dernier contrefort du Massif central dans la plaine du Bas-Languedoc, Béziers est située à 10 km de la mer Méditerranée et à 50 km des montagnes moyennement élevées du Haut-Languedoc telles que le massif abrupt du Caroux (1 090 mètres d'altitude), l'Espinouse (1 124 m) et les monts de Lacaune, dans le Tarn (1 267 m).
Bénéficiant d'une superficie communale importante (9 548 hectares), Béziers est la commune la plus étendue du département de l'Hérault. Moins de la moitié de la superficie communale est urbanisée, le reste du territoire est composé d'espaces verts, de zones naturelles protégées et de zones agricoles (environ 2 000 hectares) principalement plantées en vignes.
Topographie urbaine
Du point de vue de l'aménagement urbain, Béziers se développe sur un plateau surplombant à l'est l'Orb, du fait du caractère inondable de la rive ouest de l'Orb, le « Faubourg » situé dans la plaine alluviale.
À la bordure orientale de la vieille ville, les allées Paul-Riquet forment une vaste esplanade à l'emplacement des anciens fossés puis du jeu de Mail. Au nord, elles débouchent sur le théâtre, édifice inauguré en 1844, typique du style des théâtres dits "à l'italienne"; au sud, sur le parc dit plateau des Poètes. Ce parc de 5 hectares aménagé en 1867, est planté de nombreuses essences en provenance du monde entier. Béziers possède en outre sur son territoire, l'œuvre maîtresse du Canal du Midi voulu par Pierre-Paul Riquet, son inventeur, à savoir les neuf écluses de Fonserannes, site classé patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO, tout comme le canal et le Pont-canal de l'Orb. Le domaine de Rayssac, près de l'Orb, au nord-ouest de la ville, a une belle collection de faïences et céramiques et se trouve à la tête d'un domaine viticole de 108 ha.
Les quartiers bourgeois du XIXe siècle aux beaux immeubles haussmanniens se sont développés dans le centre ville avec notamment la rue de la République, l'avenue Alphonse Mas, la place de la Victoire, les allées Paul Riquet ou l'avenue Georges Clemenceau. Sur les allées Paul Riquet sont situées les Galeries Lafayette dans un immeuble des années 1930, divers cafés et brasseries ainsi que de nombreux magasins qui longent cette esplanade longue de 600 mètres. Les halles de style Baltard qui sont situées dans le centre ville près de l'église de la Madeleine ont été restaurées en 1986 ; elles ont échappé de peu à la destruction dans les années 1970/80. Au-delà des boulevards se situent les quartiers plus modernes et résidentiels, hôpitaux, arènes et piscine, lycées, cave coopérative. L'ancienne caserne des hussards implantée sur le Champ-de-Mars a été rasée en 2005, à la place a été construite la médiathèque André Malraux dont l'architecture a été réalisée par le cabinet Wilmotte. La place du Champ-de-Mars (de son vrai nom "du 14 juillet") a été entièrement repensée, réaménagée, plantée de palmiers, pavée de dalles de granit et agrémentée de jets d'eau. Sur cette place se tient tous les vendredis le marché du même nom. L'expansion vers le nord a été plus tardive tandis qu'au sud la gare et l'Orb formaient barrière. La croissance récente a occupé de vastes espaces au sud-est, au-delà de la voie ferrée Béziers - Neussargues et jusqu'à l'autoroute A 9, sur près de 4 km : grands ensembles de la Devèze, vaste zone industrielle (Capiscol), hypermarchés avec centres commerciaux (Montimaran, Gayonne), parc des expositions, marché de gros, nouveau stade de la Méditerranée.
La construction est restée modérée sur la rive occidentale bien que le "Faubourg" y ait accueilli quelques ateliers et une distillerie, des jardins, une plaine de jeux. Côté sud-ouest, la RN113 est accompagnée d'ateliers et entrepôts jusqu'à Colombiers dont la zone d'activités de Fontvieille.
Béziers est aussi un « nœud » de voies de communication : au-delà des voies fluviales (Orb et canal du Midi), Béziers est située au carrefour des routes RD612 (de Saint-Pons-de-Thomières, en provenance d'Albi et de Castres, vers Agde), RD613 (de Narbonne à Pézenas) mais aussi le CD11 (vers Capestang et Carcassonne) et le CD909 (vers Bédarieux) ainsi que des autoroutes A9 (vallée du Rhône-Espagne) et A75 (l'autoroute du Massif Central).
Histoire
Béziers est une très vieille ville : 2700 ans d'histoire qui commencent avec l'installation d'une population exogène au début du VIe siècle av. J.‑C. sur une acropole très anciennement fréquentée (industries du Paléolithique, occupations de la période chasséenne au Bosquet et au Crès, occupations du Néolithique final / Chalcolithique, occupations de l'âge du bronze moyen et final, ainsi que du premier âge du fer).
Durant l'âge du fer (VIIIe ‑ IIe siècle avant J.-C.), Béziers constitue l'un des principaux oppida de la Celtique méditerranéenne[2]. Dès la première moitié du VIe siècle av. J.‑C. l'occupation se densifie et se structure selon une trame pérenne. Les productions locales de céramiques, déjà nombreuses, sont quasi exclusivement tournées et l'influence très hellénisante. Ce noyau ancien connaît à la fin du VIe siècle avant notre ère, un important développement aboutissant à l'urbanisation dense de plus de 35 hectares. Tant par les productions locales de céramiques tournées dont plusieurs ateliers de potiers ont été déjà fouillés, que par l'urbanisme, l'architecture publique et privée, les matériaux (dont les tuiles de couverture de type corinthien, fréquentes dès le Ve siècle avant notre ère, les artisanats, les commerces, les consommations (dont l'alimentaire), la ville s'avère très singulière. Cette problématique, excessivement passionnante et passionnée devrait alimenter encore pour de nombreuses années, au gré des opportunités de fouilles, les débats scientifiques dont les implications dépassent largement le seul cadre régional. Après un hiatus au IIIe siècle avant notre ère (ou une très forte récession de l'espace urbain, encore non localisée pour cette période), la ville est réoccupée par une population volque sur les ruines de la précédente.
Antiquité
Les Romains chassent les Celtibères dès le Ier siècle av. J.‑C. pour s'y installer et y créer une colonie, la Civitas urbs baeterrensis. Située à quelques kilomètres de la mer Méditerranée sur le fleuve Orb, traversée par la Via Domitia qui relie l'Italie à l'Espagne, Baeterrae, nom antique de Béziers, prospère jusqu'au IIIe siècle où l'insécurité ambiante amène la cité à construire des murailles.
Moyen Âge
Les invasions barbares touchent de plein fouet Béziers, au centre d'une Narbonnaise très disputée : d'abord aux mains des Wisigoths au VIe siècle, elle est bientôt conquise par les musulmans au début du VIIIe siècle, puis par les Francs qui, menés par Charles Martel la ruinent en 737.
Siège d'un évêché puis bientôt, grâce à Charlemagne, d'un comté, Béziers continue à se fortifier, notamment au début du XIIe siècle, au moment de la grande guerre méridionale entre la maison d'Aragon et la maison de Toulouse, et son enceinte, englobant les bourgs de Capnau, Saint-Aphrodise et Saint-Jacques, prend sa forme définitive.
En 1209, le vicomte de Béziers, Raimond-Roger Trencavel, ne peut résister aux assauts des croisés du Nord venus châtier les seigneurs soutenant les hérétiques « Albigeois » : une partie des habitants de Béziers est passée par les armes suite à un assaut non-prémédité par les chefs de la croisade puisque mené au départ par des soldats de base.
Il exista aussi un massacre bien moins connu des habitants de Béziers en 1169 par les troupes catalanes et aragonaises du roi d'Aragon et comte de Barcelone Alphonse II, allié au vicomte de Béziers Roger II Trencavel. Le vicomte de Béziers Roger II Trencavel, pour venger l'assassinat de son père le vicomte Raimond Ier Trencavel par les habitants de Béziers en 1167 en l'Église de la Madeleine, s'allia avec Alphonse II, roi d'Aragon et comte de Barcelone et ils assiégèrent ensemble la ville (1168). Les Biterrois, après une fière résistance, réussirent à obtenir leur pardon sous certaines conditions. Mais l'année suivante (1169), sous prétexte de les protéger contre le comte de Toulouse, Roger II Trencavel et le roi Alphonse II firent héberger des troupes catalanes et aragonaises chez les habitants de la ville. À un moment défini à l'avance, ces soldats passèrent au fil de l'épée ou bien pendirent tous les habitants de la ville à l'exception des Juifs qui, eux, n'avaient pas été impliqués dans le meurtre du vicomte Raymond Ier Trencavel. La ville fut ensuite repeuplée par l'installation de populations originaires de la région.
La cathédrale de Béziers est reconstruite, Béziers intégrée au domaine royal en 1247.
La ville est alors aux mains de trois pouvoirs : l'évêché, qui connaît son apogée au XVIe et au XVIIe siècle quand il est occupé par la famille des Bonsi, alliée aux Médicis, le consulat, créé à la fin du XIIe siècle, et enfin le roi, représenté par un viguier pour les affaires judiciaires, puis par un subdélégué de l'intendant à partir du XVIIe siècle.
Béziers n'est pas inquiétée pendant la guerre de Cent Ans.
Renaissance
Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[3]. En 1551, Béziers devient le siège d'une sénéchaussée par distraction de la sénéchaussée de Carcassonne.
Du XVIIe siècle à la Révolution industrielle
Elle sert de base arrière pendant toutes les guerres de l'époque moderne : surtout contre les Habsbourg. Elle n’est réellement en danger qu'en 1710 quand les Britanniques, au cours de la guerre de succession d'Espagne (1701-1714), débarquent à Sète et poussent jusqu'à quelques kilomètres de Béziers avant d'être repoussés par le duc de Roquelaure. Béziers est par ailleurs au cœur de la révolte de Montmorency en 1632 : c'est là que se retrouvent Gaston d'Orléans et le gouverneur de la province au début de la rébellion, c'est là aussi que le roi, par l'édit de Béziers, en octobre 1632, supprime les privilèges de la province, rétablis en 1649.
Au cours du XVIIIe siècle, Béziers prospère, notamment grâce à la culture de la vigne qui lui permet d'être un important centre de négoce d'alcool.
Au moment de la Révolution, la ville ne prend pas part au mouvement des fédéralistes. De 1790 à 1800, Béziers est le chef-lieu du district de Béziers.
En 1851, Béziers est une des seules villes à se révolter contre le coup d’État du prince-président Louis-Napoléon Bonaparte.
À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, Béziers connaît son âge d'or, compromis par la crise de mévente du vin qui survient au début du XXe siècle. La région, touchée plus tard que les autres par le phylloxéra, n'a pas eu trop à en souffrir car l'on sait déjà comment y remédier. Au cours du XIXe, la population passe de 15 000 à 50 000 habitants, la ville s'étend, des arènes sont construites, de grandes artères sont percées, de nombreux immeubles de style haussmannien élevés partout dans la ville, les allées Paul-Riquet dotées de luxueuses façades, d'un riche théâtre, sont fermées au sud par un étonnant parc à l'anglaise réalisé par les frères Bullher, paysagistes (le plateau des Poètes) aux essences peu communes sous des latitudes méditerranéennes.
Alors que partout ailleurs, en France, la surface plantée en vignes est en régression, elle augmente dans les départements de l'Aude, du Gard, de l'Hérault et des Pyrénées-Orientales[4]. À eux quatre, ils fournissent 40 % de la production française de vin.
Le Haut Languedoc, et plus particulièrement le Biterrois et Béziers, autoproclamée Capitale mondiale du vin, s'enrichissent rapidement. De grandes fortunes se forment. De grands propriétaires terriens, issus de l'industrie, de la finance ou des professions libérales, possèdent d'immenses domaines de plusieurs dizaines d'hectares.
Pour faire face à la concurrence étrangère, des vins trafiqués apparaissent sur le marché. Les fraudeurs dénoncés restent impunis. En 1892, les viticulteurs du Midi réclament « la suppression du sucrage officiel et le rétablissement des droits de douanes[5] ».
Mais le marché reste en partie occupé par des vins élaborés à partir de raisins séchés importés (type raisins de Corinthe), de vins dits « mouillés » (allongés d’eau), chaptalisés ou même élaborés sans raisin. Si les vignerons accordent une grande importance à cette concurrence déloyale, qui existe, elle ne représente pas plus de 5 % du marché[6]
XXe siècle
Le 12 mai 1907, le rassemblement de Béziers pour défendre la viticulture méridionale voit 150 000 manifestants envahir les allées Paul Riquet et le Champ-de-Mars. Les slogans des banderoles affirment : La victoire ou la mort !, Assez de parole, des actes, Mort aux fraudeurs, Du pain ou la mort, Vivre en travaillant ou mourir en combattant[7],[8]. Les manifestants, qui venaient de plus de 200 communes, ont été rejoints par de nombreux employés et commerçants biterrois. La manifestation est clôturée par les discours prononcés sur la place de la Citadelle, aujourd'hui Jean-Jaurès. Prennent la parole Marcelin Albert qui lance un ultimatum au gouvernement en lui demandant de relever le cours du vin, Ernest Ferroul qui prône la grève de l’impôt et le maire de Béziers, Émile Suchon, proche de Clemenceau, qui prend position pour les viticulteurs en lutte. Il y eut quelques incidents légers lors de l'appel à la dispersion des manifestants[7].
Le 16 mai, le conseil municipal de Béziers, de tendance radicale socialiste, démissionne. La pression de la rue continue. Le poste de Police et la façade de la mairie sont incendiés. Alerté, Georges Clemenceau décide de contre attaquer[7]. Le 17e régiment d'infanterie de ligne composé de réservistes et de conscrits du pays, est muté sur ses ordres de Béziers à Agde le 18 juin 1907.
Le soir du 20 juin, apprenant la fusillade de Narbonne, environ 500 soldats de la 6e compagnie du 17e régiment se mutinent, pillent l’armurerie et prennent la direction de Béziers[7].
Ils parcourent une vingtaine de kilomètres en marche de nuit. Le 21 juin, en début de matinée, ils arrivent en ville. Accueillis chaleureusement par les Biterrois, « ils fraternisent avec les manifestants, occupent les allés Paul Riquet et s'opposent pacifiquement aux forces armées en place ». Les soldats s'installent alors sur les Allées Paul Riquet, mettent crosse en l’air. La population leur offre vin et nourriture[9].
Le Midi est au bord de l'insurrection. À Paulhan, la voie ferrée est mise hors service par des manifestants qui stoppent ainsi un convoi militaire chargé de mater les mutins. À Lodève, le sous-préfet est pris en otage[7]. Les autorités militaires ne peuvent accepter cette mutinerie. L'exemple du 17e régiment peut donner des idées similaires à d'autres régiments de la région[9].
À Paris, la République tremble, Clemenceau doit faire face à un vote de défiance. Il joue son va-tout en intimant au commandement militaire de chasser les mutins dans la journée. Il y a négociation, et dans l’après-midi, après avoir obtenu la garantie qu’aucune sanction ne leur sera infligée, les soldats du 17e déposent les armes et se dirigent vers la gare sous bonne escorte et sans aucun incident majeur. Le 22 juin, par train, ils regagnent leur caserne agathoise. Clemenceau annonce la fin de la mutinerie et obtient la confiance au gouvernement par 327 voix contre 223. Le 23 juin une loi est enfin votée, qui réprime la chaptalisation massive des vins[9],[7].
La négociation et l’ampleur du mouvement permettent d’éviter une punition collective : les mutins du 17e sont affectés à Gafsa (Tunisie)[4], lieu de cantonnement de compagnies disciplinaires; mais ils restent en dehors de ce cadre, sous un statut militaire ordinaire. Il n'y eut donc pas de sanctions pénales à la révolte du 17e, contrairement à la légende qui courut à ce sujet. Cependant, durant la Première Guerre mondiale, poursuivis par leur réputation de déserteurs, ils furent nombreux à être envoyés en première ligne notamment dans les assauts sanglants de 1914[10]. C'est à la suite de ces événements que, désormais, les conscrits effectueront leur service militaire loin de chez eux.
La mutinerie des soldats du 17e est restée célèbre notamment par les paroles de la chanson de Montéhus Gloire au 17e, dont le refrain clame : Salut, salut à vous, / Braves soldats du dix-septième....
Article détaillé : Révolte des vignerons du Languedoc en 1907.Le 5 juillet 1944, la ville est bombardée par la 15th USAAF et des appareils de la mission Shuttle, avant d’être libérée par la 1re DFL (division française libre)[11].
Après la Seconde Guerre mondiale sonne l'heure du déclin pour Béziers. D'abord la chute des prix du vin, puis la crise des industries classiques. Transformée par la construction de grands ensembles d'HLM (La Devèze, L'Iranget, La Dullague) après l'arrivée des rapatriés d'Algérie, Béziers est alors tristement célèbre pour son taux de chômage. À partir du recensement de 1975 et jusqu'en 1990, la population décline et passe de 84 000 à 70 000 habitants.
Pour autant, Béziers a bénéficié depuis les années 1960 de l'essor touristique du golfe du Lion. Les Biterrois peuvent poursuivre leurs études à Béziers depuis la création de l'IUT en 1992 et du centre universitaire en 1996. La ville connaît actuellement une nouvelle phase de développement associé à un nouvel essor démographique qui profite à l'ensemble de l'agglomération de Béziers grâce notamment à l'arrivée de l'A75 (Clermont-Ferrand - Béziers) et une répercussion par ricochet de l'effervescence montpelliéraine. En 2008 l'artiste plasticien Guillaume Bottazzi peint sur les Mûriers Blancs une œuvre contemporaine de 3 000 m² environ TV FR3[12]. La réhabilitation du centre historique et les grands projets d'aménagement urbanistique sont les signes d'un nouveau départ. Depuis 2005, la municipalité, dans le cadre de l'ANRU, a lancé un grand chantier de restructuration du quartier populaire de la Devèze. Le 27 janvier 2008, la "barre Capendeguy", barre HLM de 500 logements construite en 1972, a été dynamitée. De nos jours subsistent encore de nombreux quartiers délabrés au centre-ville, le nombre de logements vacants demeure important malgré un important programme de restauration entrepris.
Administration
Les maires de Béziers
Liste des maires successifs depuis 1953 Période Identité Parti Qualité Depuis 1995 Raymond Couderc UDF puis DL puis UMP Sénateur, Professeur d'université 1989-1995 Alain Barrau PS Député, Économiste 1983-1989 Georges Fontès PS puis RPR Député, Directeur de la CPAM et URSSAF 1977-1983 Paul Balmigère PCF Ouvrier agricole, Député (1962-1968 et 1972-1986) 1967-1977 Pierre Brousse UDF-RAD Chargé de mission 1953-1967 Émile Claparède RAD Commerçant - Pour voir la liste complète : liste des maires de Béziers
Le Conseil municipal
Conseil municipal de Béziers (mandature 2008-2014)[13]. Liste Tendance Président Effectif Statut « Vive Béziers ! » UMP Raymond Couderc 39 Majorité « Béziers pour tous » PS Jean-Michel Du Plaa 6 Opposition « Béziers fait front » EXD Alain Ricard 3 Opposition « Béziers : Liste unitaire, communiste, 100 % à gauche et solidaire » PCF Aimé Couquet 1 Opposition Les cantons
Béziers est chef-lieu de quatre cantons :
Les cantons de Béziers Canton de Béziers-1 Canton de Béziers-2 Canton de Béziers-3 Canton de Béziers-4 Autres cantons de l'Hérault Justice
Béziers est le siège d'un tribunal d'instance et d'un tribunal de grande instance.
- 2009 : construction d'un Centre Pénitentiaire de 810 places.
- 2012 : construction d'une Cité Judiciaire au quartier Wilson Liberté L'Hours à « Rive Gauche ».
Démographie
Évolution démographique du XXe siècle à nos jours
La démographie de Béziers est de nouveau en plein essor grâce notamment à sa qualité de vie reconnue, son climat ensoleillé et doux en hiver, à l'arrivée du TGV et du carrefour autoroutier A75/A9 en 2010 qui induira l'installation de nouvelles entreprises. Tout cela fera que la ville devrait gagner encore de nombreux habitants dans les années à venir, pour arriver très rapidement d'ici 10 ans à une population autour des 85 000-90 000 habitants.
Éducation
Enseignement primaire
Près de 4 000 enfants sont inscrits dans les écoles primaires de la ville. (27 écoles maternelles dont 6 privées, 28 écoles élémentaires dont 6 privées)
Enseignement secondaire
La ville compte 9 collèges, 5 lycées d'enseignement général et technologique, et 2 lycées professionnels.
Collèges publics
- Collège Henri IV
- Collège Paul Riquet
- Collège La Dullague
- Collège Lucie Aubrac
- Collège Katia et Maurice Krafft
- Collège Jean Perrin
Collèges privés
- Collège PIC-La Salle
- Collège Fénelon
- Collège Sainte Madeleine
Lycées d'enseignement général et technologique publics
- Lycée Jean Moulin
- Lycée Henri IV
Lycées d'enseignement général et technologique privés
- Lycée La Trinité
Lycées professionnels publics
- Lycée Jean Mermoz
Lycées professionnels privés
- Lycée Sacré-Coeur
Enseignement supérieur
Le CIRDOC-Mediatèca occitana (Centre inter-régional de développement de l'occitan), est le plus important centre de ressources sur la langue et civilisation occitanes. Avec l’IUT de Béziers (université Montpellier 2) et plusieurs STS/BTS (lycées Jean-Moulin et La Trinité et Henri-IV), et le développement du site universitaire Du Guesclin (université Paul-Valéry, Montpellier-3), Béziers compte aujourd'hui plus de 1 500 étudiants mais ne bénéficie pas encore de toutes les infrastructures d'une ville étudiante : restaurant universitaire privé, pas de cité universitaire, absence de nombreux services universitaires de vie étudiante (SCUIO, SCAC, etc.), absence palliée en partie par les activités du service jeunesse de l'agora.
SUP'EXUP - Écoles privées supérieures d'immobilier et de commerce[17] : Immobilier (école de la FNAIM) Commerce (commerce international, management, ressources humaines)s'implante au centre de Béziers en 2009.
Économie
Béziers est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Béziers - Saint-Pons.
Dans une situation géographique privilégiée - 10 km des plages de sable fin de la Méditerranée, 30 km du Haut Languedoc et les massifs montagneux du Caroux et de l'Espinouse – Béziers est une ville d’un peu plus de 74 000 habitants. Installée au cœur d’une région éminemment touristique, elle trouve sa propre place dans ce domaine. Béziers se tourne vers l’avenir à sa manière : en développant très fortement la diversification du tissu économique et les infrastructures d’accès, A 75, TGV vers l’Espagne, et l’agrandissement de l’aéroport…. Il semble que l'ouverture de la ligne régulière Ryanair Béziers/Bristol, depuis le 31 mars dernier, porte très vite ses fruits. Le chiffre est on ne peut plus clair : + 131% de touristes britanniques sur le territoire biterrois en avril 2008, par rapport à la même période de 2007. D'où le calcul de Ryanair et l'enthousiasme de la région biterroise, à l'annonce de l'ouverture, du 19 juillet à fin août 2008 d'une nouvelle ligne test entre Londres/Stansted et Béziers. Les visiteurs britanniques de l'Office de Tourisme sont encore majoritairement originaires du bassin londonien, mais Gallois et habitants de la région de Bristol font une entrée en force. Le chômage demeure toujours très fort dans la commune, en particulier celui des jeunes (environ 30%)
Nouveaux quartiers
- Quartier Hours-Wilson[18] (au sud de la ville) : Le 15 septembre 2010, un centre commercial nommé le "Polygone Rive-Gauche" a ouvert ses portes. Il fut construit par la société SOCRI qui a réalisé également le Polygone de Montpellier. Initialement baptisé "Béziers Rive-Gauche", il a la particularité d'être à ciel ouvert (dans le même style qu'Odysseum à Montpellier). On y trouve environ 120 commerces (dont H&M, ESPRIT, Cultura...), un multiplexe cinématographique de 9 salles, un bowling de 20 pistes ainsi que de nombreux restaurants, logements et bureaux. À proximité sera construite la nouvelle Cité judiciaire qui quittera le palais des Évêques, près de la cathédrale Saint-Nazaire, trop à l'étroit dans ses murs. Ce nouveau centre commercial devrait intéresser un bassin de clientèle d'environ 400 000 personnes et attirer vers Béziers des chalands en provenance de villes voisines.
- ZAC de La Courondelle (au nord de la ville, route de Bédarieux) : 450 logements sont en construction et 300 autres vont suivre dans les trois ans à venir.
- Quartier Le Gasquinoy (à l'ouest de la ville) : route de Capestang. C'est dans ce quartier que la nouvelle prison de Béziers a été inaugurée, fin novembre 2009. D'une capacité de 810 places, elle devrait accueillir plus de 1 000 détenus et devenir l'une des plus importantes prisons de France.
- Quartier Montflourès avec notamment la construction en 2007 de la salle de spectacle "Zinga Zanga" (2 300 places, troisième lieu régional en capacité d'accueil après les salles Arena et Zénith Sud de Montpellier).
- Site universitaire Du Guesclin : Créé dès 1996 avec la construction de l'antenne universitaire de l'Université Paul Valéry, puis du CIRDOC en 1998. Une médiathèque a été inaugurée sur le site en 2009 : la médiathèque d'agglomération André Malraux. À partir de la rentrée 2011, l'IUT de Béziers sera transféré sur le site pour la création d'un véritable campus universitaire d'environ 1 500 étudiants. En décembre 2010, la médiathèque André Malraux gagne le premier grand prix national des bibliothèques "Livres Hebdo"[19]
- Dans le cadre de la rénovation urbaine et le plan de rénovation urbaine :
- Restructuration de l’îlot Saint-Vincent de Paul (construction de 129 logements sociaux, d’une école maternelle et création d’un parc de stationnement public)
- Restructuration du quartier de la Devèze[20] (démolition de 820 logements dont les barres "Capendeguy" dynamitées en janvier 2008, construction de 840 logements, réhabilitation de 631 logements, équipements publics, commerces ...)
- Rénovation des Mûriers blancs, l'artiste Guillaume Bottazzi réalise une peinture contemporaine de 3 000 m2 sur deux immeubles [21],[22],[23]
Transports
- Béziers est desservi par l'aéroport de Béziers - Cap d'Agde en Languedoc.
- Gare de Béziers.
- Les Bus Occitan desservent la communauté d'agglomération Béziers Méditerranée (CABM).
Une possible gare TGV pourrait être construite à Béziers Est...
Culture et patrimoine
Architecture sacrée
- La cathédrale Saint-Nazaire : située sur les hauteurs de la ville, elle occupe un site des plus pittoresques, visible de loin lorsqu'on arrive à Béziers par la route de Narbonne. Exemple remarquable du gothique « méridional » du XIVe siècle, les voûtes de sa nef, large de 14 mètres, s'élèvent à 32 mètres. La longueur totale du vaisseau est de 50 mètres. La rose ouest est d'un diamètre remarquable de 10 mètres, exceptionnel travail de ferronnerie des grilles de protection extérieures des vitraux (XIVe) du chœur ; maître-autel imposant surmonté d'une gloire et magnifique buffet d'orgues (XVIIe et XVIIIe siècles). Le clocher, quant à lui s'élève à 46 m ; sa terrasse est surmontée d'un campanile en fer forgé abritant une cloche de la toute fin du XVIIIe siècle. Cloître attenant et charmant jardin des évêques surplombant le faubourg. À voir aussi de nombreuses façades des XVIe au XVIIIe siècles et hôtels particuliers dans le centre historique.
- L'église Saint-Jacques romane.
- La basilique Saint-Aphrodise.
- L'église de la Madeleine.
- L'église Saint-Jude,19e
- L'église de l'Immaculée Conception et sa toiture de tuiles vernissées à la bourguignonne .
- L'église de la Sainte Famille
- L'église Saint-Félix de Bayssan
- L'église ou chapelle néogothique Bon Pasteur
- La Chapelle du Jardin Notre-Dame (XVIIIe).
- La Chapelle des Pénitents Bleus (XVIIIe).
- La Chapelle Saint-Jean d'Aureilhan (XIIe).
Quelques églises de Béziers
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La cathédrale Saint-Nazaire et en contrebas, l'église Saint-Jude
Patrimoine environnemental
- Le plateau des poètes XIXe 1867 : ce vaste parc à l'anglaise aménagé par les frères Bullher paysagistes, contenant de nombreuses statues de poètes et la monumentale "statue-cascade" du Titan par Injalbert, relie la gare aux allées Paul Riquet où se trouve la grande statue en bronze du génial créateur du canal du Midi (Pierre-Paul Riquet) par le sculpteur David d'Angers. David d'Angers qui a également réalisé les bas reliefs qui ornent la façade néo-classique du théâtre municipal à l'italienne en haut de ces mêmes allées (1844).
- Le jardin-promenade de la Plantade.
- Le jardin médiéval de Saint-Jean-des-Anneaux.
- L'île de Tabarka, sur l'Orb.
- Le domaine de Saint-Jean-d'Aureilhan.
- Le Domaine de Bayssan (sortie Ouest).
Architecture civile
- Les arènes : Béziers compte deux arènes : l'une datant de l'époque romaine, dont les structures et soubassements sont réhabilitées après de longs travaux, située dans le quartier Saint-Jacques (voir Arènes romaines de Béziers), et l'autre construite en 1905 sur le modèle des arènes espagnoles par Fernand Castelbon de Beauxhostes mécène féru de théâtre et d'art lyrique (voir Arènes modernes de Béziers). Il s'agit des plus grandes arènes de France (13 100 places). Des artistes de passage dans la ville y produisent des concerts et des corridas sont organisées pendant les festivités de la Féria d'août.
- Le pont Vieux sur l'Orb (Moyen Âge).
- Le Cimetière Vieux, cimetière créé au XVIIIe siècle, véritable musée à ciel ouvert avec de nombreuses tombes, œuvres de sculpteurs biterrois tels que Jean Magrou ou Injalbert.
- Le canal du Midi XVIIe
- Le pont-canal,milieu 19e
- Les écluses de Fonserannes,milieu 17e
- Le moulin de Cordier, ou moulin de Bagnols.
- Les grandes halles (fin XIXe).
Lieux de culture
Musées
- Le musée des Beaux-Arts, situé dans les hôtels particuliers Fabrégat et Fayet et fondé en 1859, il reçoit en 1934 la donation de la veuve de Jean-Antoine Injalbert, sculpteur connu pour son œuvre monumentale (nombreuses réalisations en ville et dans toute la région), et de Laure Moulin, en 1975, des dessins et la collection d'art de Jean Moulin. Il expose également des toiles de Hans Holbein, Sébastien Bourdon, Théodore Géricault, Vincent van Gogh, Chaïm Soutine, Henri Goetz…
- Le musée Saint-Jacques, installé dans une ancienne caserne, présente des collections sur la vie biterroise.
Théâtres, salles de spectacles et de concerts
- La salle de spectacle Zinga Zanga (quartier Montflourès)
- Le théâtre municipal (XIXe) (allées Paul Riquet)
- Le Palais des congrès (avenue Saint-Saëns)
- Le théâtre des Franciscains (boulevard Du Guesclin)
- L'ancien théâtre Art nouveau des Variétés
Biterrois célèbres
Marguerite Gourdan, mère maquerelle
- Artistes
Camille Saint-Saëns, compositeur, a créé de nombreux opéras interprétés dans les arènes, notamment Déjanire.
Max Cabanes, dessinateur de BD
Gustave Fayet, mécène, collectionneur d'art, achète et restaure l'abbaye de Fontfroide en 1908
André Oulié, auteur de bandes dessinées (1898-1996), dessinateur français de Zorro.
Paul Ambille, (1930-…) peintre
Armand Gonzalez, musicien (Sloy, 69, Corleone)
Gabriel Bacquier, baryton.
Élisabeth Daynes, sculptrice Michel Piquemal, écrivain.
Marie Rouanet, écrivain.
Mario Cazes, violoniste, compositeur.- Politiques
Jean Moulin, administrateur, préfet d'Eure-et-Loir (1899- en déportation 1943).
La famille des Comtes Trencavel
Auguste Albertini, ancien maire. Député et sénateur de l'Hérault.
Paul Balmigère, ancien maire de Béziers.
Pierre Brousse, ancien maire de Béziers.
Émile Claparède, ancien maire de Béziers. Ancien sénateur de l'Hérault.
Raymond Couderc, sénateur maire de Béziers.
Paul Devès, ancien maire (1873-1874).
Edgar Faure, homme politique (1908-1988) Joseph-Henri de Jessé, Président de l'Assemblée Constituante (1755–1794).
Alphonse Mas, ancien maire de Béziers.- Scientifiques
Jean Bouillet, (1690-1777), médecin français, proche de Mairan.
Jean-Jacques Dortous de Mairan, (1678, 1771) mathématicien, astronome, membre de l'Académie des Sciences.
Pierre-Paul Riquet, ingénieur et entrepreneur français qui a permis la réalisation du canal du Midi.
Edmond Reboul, médecin et écrivain.- Sportifs
Jérémy Clément, joueur de football.
Yvan Buonomo, cinq fois champion de France de rugby.
Henri Cabrol, joueur de rugby.
Jack Cantoni, joueur de rugby.
Alain Carminati, joueur de rugby.
Richard Castel, joueur de rugby.
Pierre Danos, ancien joueur de rugby, champion de France avec l'ASB.
Alain Estève, joueur de rugby.
Pierre Lacans, joueur de rugby. Un rond-point situé face au stade de la Méditerranée porte son nom.
André Lubrano, quatre fois champion de France de rugby avec l'ASB
Olivier Saïsset, joueur de rugby.
René Séguier, ancien joueur de rugby, 6 fois champion de France avec l'ASB.
Georges Senal, joueur de rugby, champion de France.
Armand Vaquerin, joueur de rugby. Il a été 10 fois champion de France de rugby, ce qui constitue un record.
Damien Vidal, joueur de rugby.
Louis Viennet, ancien président de l'ASB rugby.
Richard Gasquet, joueur de tennis
Julien Rodriguez, footballeur.
Jean-Pierre Escalettes, président de la Fédération Française de Football (2005-2010).
Samuel Honrubia, joueur de handball . Médaillé d'or aux championnats du monde en Suède.- Militaires
Capitaine Laurent Casties, Chevalier de la Légion d'honneur, capitaine des sapeurs-pompiers de Paris, né à Béziers le 24 août 1857, mort au feu le 27 août 1907.
- People
Alexandra Rosenfeld, Miss France et Miss Europe (2006)
Laeticia Hallyday, de son nom de jeune fille Laeticia Marie Christine Boudou, épouse du chanteur Johnny HallydaySport
Rugby
L'AS Béziers
La ville de Béziers fut pendant de nombreuses années la capitale française du rugby à XV. En effet, l'ASBH remporta 11 titres de champion de France entre 1961 et 1984 et joua 15 finales. Les joueurs aux couleurs "Rouge et Bleu" faisaient trembler les équipes du rugby français de cette fameuse époque.
En 1968, sous la houlette de Raoul Barrière, l’équipe décroche le titre de champion de France Juniors. À partir de cette ossature, Raoul Barrière, le « sorcier de Sauclières », construit l'équipe qui rentre dans la légende comme « les Invincibles » et qui collectionne les Brennus en 1971, 1972, 1974, 1975, (finaliste en 1976), 1977 et 1978, avec Richard Astre comme capitaine et des joueurs mythiques comme Jean-Louis Martin, Alain Paco, Armand Vaquerin, Alain Estève, Georges Senal, Olivier Saïsset, Jack Cantoni, Henri Cabrol et une longue liste d'internationaux.
Le départ de Barrière et d'Astre, suite a un crise du club, n'empêche pas le succès dans la course au titre en 1980, 1981, 1983 et 1984.
Béziers détient aussi 4 challenges Yves du Manoir (1964, 1972, 1975 et 1977) et une Coupe de France (1986).
La fin de l'hégémonie coïncide avec le tragique décès du capitaine Pierre Lacans en 1985. Depuis, et avec le passage obligé du rugby au professionnalisme, le club connaît des succès divers, naviguant entre le Top 14 et la Pro D2, avec le passage entre autres de joueurs français de renom comme Richard Dourthe, Pierre Mignoni, Thibaut Privat, Sébastien Bruno ou bien Richard Castel et même d'étrangers comme l'international australien Warwick Waugh, le fabuleux flanker néo-zélandais Angus Gardiner, sans parler du buteur argentin Diego Giannantonio. Actuellement, le club évolue au stade de la Méditerranée. Malgré cette perte de domination, l'ASBH a pu bénéficier pendant plusieurs années d'un excellent centre de formation, produisant de très bons joueurs de qualité tel que Yannick Nyanga ou Dimitri Szarzewski voire, plus récemment, Damien Vidal.
Autres clubs
En rugby à XV Béziers a également eu comme clubs :
- Béziers Riquet :
- Fraîcheur Béziers [24] :
- AS Cheminots de Béziers
Rugby à XIII
La ville de Béziers compte également un club de rugby à XIII, Béziers XIII (en), créé en 2007, actuellement en National Division 2 (en) .
Autres sports
Mais Béziers est aussi présent dans d'autres sports, comme :
- le volley-ball,
avec l'équipe féminine du Béziers Volley qui fut championne de France de N1 en 2010 et qui est maintenant en Ligue AF.
- le football
le club de football créé en 2007 (par le rapprochement entre les équipes de l'AS Saint-Chinian, du FC Béziers-Méditerranée et du Béziers-Cheminots), l'Avenir Sportif Béziers, qui évolue en Championnat de France amateur pour la saison 2010-2011.
- le tennis
avec Richard Gasquet, originaire de Sérignan.
- le baseball
avec le Baseball Club Biterrois, surnommé les Pirates, qui évolue pour la saison 2011 en Régional.
- le catch
avec l'Association biterroise de catch, seule école de catch du sud de la France.
Galerie
Jumelages
- Chiclana de la Frontera (Espagne) depuis 1993
- Heilbronn (Allemagne) depuis 1965
- Stavropol (Russie) depuis 1982
- Stockport (Royaume-Uni) depuis 1972
Notes et références
- Populations légales 2008 de la commune : Béziers sur le site de l'Insee
- Dominique Garcia, La Celtique méditerranéenne. Habitats et sociétés en Languedoc et en Provence. VIIIe-IIe siècles av. J.-C., éditions Errance, Paris, 2004, (ISBN 2-87772-286-4) référence,
- Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980 (ISBN 978-2-7242-0785-9), p 255
- Emmanuel Le Roy Ladurie, 1907, le millésime de la colère. L’Histoire no 320, mai 2007, p 64
- 1907 La Révolte des Vignerons
- Emmanuel Le Roy Ladurie, 1907, le millésime de la colère. L’Histoire no 320, mai 2007, p. 65.
- Midi 1907, l'histoire d'une révolte vigneronne
- La crise viticole de 1907 sur le site histoireduroussillon.free.fr
- Révoltes vigneronnes 1907, Languedoc, 1911, Champagne
- Jules Maurin et Rémy Pech, 1907, les mutins de la République : la révolte du Midi viticole, Toulouse, Privat, 2007, 329 p
- ISBN 2-7467-0495-1) , p 32 Stéphane Simonnet, Atlas de la Libération de la France, éd. Autrement, Paris, 1994, réimp. 2004 (
- YouTube - Guillaume Bottazzi -TV Beziers 2009
- Composition du conseil municipal de la ville de Béziers sur le site de la mairie Consulté le 1/11/2011.
- Insee - Populations légales 2008 - 34032-Béziers
- Evolution de la population d'une commune avant le recensement de 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales
- INSEE: Évolution de la population d'une commune depuis le recensement de 1962 : population sans double comptes et nombre de résidences principales
- Supexup publie tous ses résultats aux examens : voir supexup.fr et sites "rectorat de Montpellier" et "fédération européenne des écoles".
- Plan d'aménagement du quartier de l'Hours-Quartier Wilson sur le site de la SEBLI
- André-Malraux rafle le Grand prix
- Béziers, le renouvellement urbain du quartier de la Devèze
- YouTube - TV- Guillaume Bottazzi - TV studio - FR3
- [Ole.com.fr, le site du magazine Olé !
- Guillaume Bottazzi - Wikipédia
- Souvenir de Fraicheur Béziers
Voir aussi
Articles connexes
- Sac de Béziers
- Liste des évêques de Béziers
- Liste des communes de l'Hérault
- Animaux totémiques de l'Hérault
- La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises.
Liens externes
Catégories :- Commune de l'Hérault
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- Sous-préfecture française
- Ancien chef-lieu de district
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