- Jean-Antoine Injalbert
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Jean-Antoine Injalbert
Jean-Antoine Injalbert, né à Béziers le 23 février 1845 et mort à Paris le 20 janvier 1933, est un sculpteur français.
Fils d'un tailleur de pierres, il est orphelin de mère à la naissance. Sa première œuvre est le tympan de la chapelle du Bon-Pasteur à Béziers. Prix de Rome en 1874 pour La Douleur d'Orphée, il expose Le Christ à l'Exposition universelle de Paris de 1878. Il obtient un grand prix de l'Exposition universelle de 1889.
Sommaire
Œuvres
- les «Lions», statues à l'entrée du Peyrou (Montpellier) en 1883,
- Quatre statues de l'Opéra Comédie de Montpellier
- le fronton «Injalbert» place de la Comédie, aujourd'hui à l'entrée du Musée Fabre, à Montpellier,
- le fronton de l'hôpital Saint-Éloi, à Montpellier
- buste de Marianne (1889),
- les quatre statues qui ornent les piles du pont Mirabeau de Paris (La Ville de Paris, La Navigation, Le Commerce et L'Abondance),
- deux des bas-reliefs qui ornent le pont de Bir-Hakeim à Paris (L'Électricité et Le Commerce), ainsi que L'Amour préside à l'hymen.
- Crucifixion, à la Cathédrale de Reims, 1898
- Bordeaux et Toulouse, statues allégoriques pour la Gare de Tours, 1898, architecte Victor Laloux
- Figures allégoriques de la Loire et du Cher, pour l'Hôtel de ville à Tours, vers 1900, architecte Victor Laloux
- tympan représentant la ville Paris entourée de muses, Petit Palais Paris, vers 1900
- Monument à Auguste Comte, Place de la Sorbonne, Paris, 1902
- La ville de Pézenas (Hérault) lui commande le monument de Molière (1897). Le buste de Molière est entouré d'une soubrette, figurée par la Lucette de Monsieur de Pourceaugnac, représentant la comédie, et d'un satyre représentant la satire sur la face arrière, avec les masques des comédiens Coquelin cadet et Jeanne Ludwig (1867-1898) de la Comédie-Française.
- Ève après la chute, à Montpellier
- Hippomenes au Jardin du Luxembourg, Paris
- Sadi-Carnot à Sète
- Fontaine du Titan se trouve sur le Plateau des poètes de Béziers[1]
- L'Enfant au poisson, Béziers
- Monument aux morts de Béziers, dans la partie basse du jardin.
- statue de Mirabeau au Panthéon
- buste de Louis Gallet, à Valence
La plupart de ses œuvres se trouvent au musée Fayet à Béziers à la suite de la donation du fond de son atelier par sa veuve en 1934, et à la villa Antonine, où il avait son atelier.
Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1905 et il est commandeur de la Légion d'honneur.
Galerie
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La Ville de Paris descendant la Seine, guidée par la navigation, armée de sa francisque, symbole de la France
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La Navigation, représentant la batellerie parisienne
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L'Abondance, à la proue du bateau du commerce
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Le Commerce, maniant une gaffe, à l'arrière du bateau de l'abondance
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Monument à Auguste Comte, Place de la Sorbonne.
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Monument à Molière (Pézenas).
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Satyre - détail du monument à Molière.
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Soubrette, représentant la Lucette de Monsieur de Pourceaugnac.
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Mirabeau au Panthéon de Paris.
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Statue de Louis Gallet à Valence.
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Béziers - Monument aux Morts.
Voir aussi
Bibliographie
- Charles Ponsonailhe, Jean-Antonin Injalbert. L'artiste et l'œuvre
Notes et références
Liens externes
Catégories :- Sculpteur français du XIXe siècle
- Sculpteur français du XXe siècle
- Prix de Rome en sculpture
- Académie des beaux-arts (France)
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Naissance en 1845
- Naissance à Béziers
- Décès en 1933
- Personne inhumée au Panthéon de Paris
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