- James Brown
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James Brown James Brown en 2001Nom James Joseph Brown, Jr. Naissance 3 mai 1933
Barnwell, Caroline du Sud (États-Unis)Pays d’origine États-Unis Décès 25 décembre 2006
Atlanta, Géorgie (États-Unis) (73 ans)Activité principale Chanteur
Danseur
ProducteurGenre musical Rhythm and blues
Soul
Funk
jazzInstruments Guitare, harmonica, basse, claviers, batterie, Instruments de percussion Années d'activité 1956 - 2006 Labels Federal, King Records, Try Me, Smash, People, Polydor, Scotti Bros. Site officiel godfatherofsoul.com Entourage Maceo Parker, Bootsy Collins, Fred Wesley, Pee Wee Ellis, St. Clair Pinckney, Catfish Collins, Bobby Byrd, Jimmy Nolen, Waymon Reed, Alphonso Kellum, John Starks, Clyde Stubblefield, Bernie Worrell, Melvin Parker James Joseph Brown né le 3 mai 1933 à Barnwell en Caroline du Sud, et mort le 25 décembre 2006 à Atlanta, en Géorgie, alias The Godfather of Soul ou the hardest working man in show business, est un musicien, chanteur, auteur-compositeur, danseur et producteur américain. Initiateur du funk, il a eu une très grande influence sur la soul, le rhythm and blues, le gospel ainsi que le Hip-Hop. James Brown est reconnu comme l'une des figures les plus influentes de la musique populaire du XXe siècle et fut renommé pour ses performances scéniques.
Sommaire
Biographie
Jeunesse
Il existe une polémique autour de la date de naissance de James Brown. Bien qu'il prétende être né en 1933 à Barnwell (Caroline du Sud), certains pensent qu'il serait né en réalité en 1928. Il aurait menti sur son âge par coquetterie. Quoi qu'il en soit, ses parents déménagent peu de temps après sa naissance, à Augusta (Géorgie), et sa mère l'abandonne. Il sera confié à sa tante.
La famille étant pauvre, le jeune James les aide en ramassant du coton chez les propriétaires environnants ou en cirant les chaussures dans le centre-ville[1]. À cette même époque il commence à se produire dans les salles de danse de la région d'Augusta, mais il tombe petit à petit dans la délinquance. À 16 ans, il commet une attaque à main armée pour laquelle il est condamné et incarcéré dans un centre de détention juvénile[1]. Trois ans plus tard, sa peine est allégée et il est relâché à la condition de ne pas retourner à Augusta et de trouver un emploi stable.
The Famous Flames
En 1952, lors d'un match de baseball opposant l'équipe de la prison à une autre de l'extérieur, il rencontre le chanteur Bobby Byrd et se lie d'amitié avec lui, au point que sa famille l'aide à sortir de prison. Il intègre son groupe de rhythm and blues, The Avons, fait évoluer son style et le renomme rapidement The Famous Flames, puis James Brown with The Famous Flames[2]. Le groupe se produit principalement dans le sud des États-Unis, puis connaît le succès en 1956 avec le hit Please, Please, Please, qui s'écoule à 1 million d'exemplaires. James Brown s'y inspire déjà de la façon de chanter de Little Richard, suppliante, qui restera un des éléments caractéristiques de son style.
Malgré ce premier single à grand succès, les neuf suivants sont tous des échecs et le producteur du groupe est prêt à rompre leur contrat… pour y renoncer devant le succès du neuvième, Try Me (1958), qui se place directement numéro 1 des titres R&B. Ce nouveau hit est suivi d'autres succès, I'll Go Crazy (1959) et Bewildered (1960).
Night Train (1961) est considéré aujourd'hui comme le premier album caractéristique de James Brown, avec un son instrumental mis en avant, un rythme très présent et rapide, qui marque profondément dès sa sortie. La majorité des chansons du groupe étant écrites ou co-écrites par James, et son charisme surpassant tout, il s'impose naturellement au point que les autres membres du groupe deviennent de simples accompagnateurs du chanteur.
Vers la gloire
En 1963 sort l'excellent Live at the Apollo. James Brown et les Flames, évincés par leur manager qui voulait des spectacles conventionnels, donnent malgré tout ce concert et paient de leur poche l'enregistrement, ce qui ne s'était jamais vu alors et qui reste très rare aujourd'hui. La performance survitaminée du chanteur et des musiciens du Live at Apollo assurent la notoriété nationale. Des extraits témoignent de ce concert mémorable, notamment la chanson "There Was A Time"[3].
À partir de là James Brown sort une série de titres qui deviendront tous des numéros 1 dans les classements R&B: Out of sight et Night train en (1964) Papa's Got A Brand New Bag et I Got You (I Feel Good) en (1965)[2]. Ces titres représentent un important travail de la seconde période de sa discographie, car ils amorcent le ton funky, sans que ce soit encore du funk à proprement parler. Il convient également de signaler une poignante et grisante ballade, It's a Man's, Man's, Man's World (1965), apologie de la femme, chantée magistralement.
L'année 1967 marque alors une étape dans la musique populaire occidentale du XXe siècle : Cold Sweat pose le premier jalon du funk et fait l'effet d'une bombe. Les critiques musicales voient dans Cold Sweat un point d'orgue de la musique des années 1960 et 1970, considérant le titre comme une démarcation au niveau des paroles et de l'arrangement musical. Le nouveau son de James Brown, le funk, qui va atteindre l'apothéose entre 1969 et 1974, (à partir de 1974, le funk originel repris par d'autres artistes prendra des allures de disco commerciale) se caractérise par :
- une claire rupture avec le côté guilleret et mielleux, caractérisé par les contemporains de James Brown.
- un son brut et sans fioritures.
- les cuivres, la basse et la batterie, jusqu'à lors relégués en arrière plan, occupent le centre du mix stéréo.
- un chant moins mélodique, se glissant dans la pulsation rythmique de l’ensemble. (Après avoir initié le funk au milieu de années 1960, l'artiste sera un pionnier du rap à partir des années 70.)
À partir de Cold Sweat, toutes les chansons de James Brown jusqu'au début des années 1970 font place à l'affirmation de soi, à l'entraide communautaire et à la sexualité. Les batteurs Jabo Starks et surtout Clyde Stubblefield introduisent des rythmes de batterie complexes et accrocheurs, les cuivres (Fred Wesley au trombone, Maceo Parker et Sainclair Pinckney au saxophone) et la basse exécutent des lignes syncopées et efficacement complémentaires et très dansants. Pendant cette période Funk (1967-1974), James brown nomme Quatre chefs d'orchestre successifs :
- Nat Jones (batterie), en 1966-1967,
- Maceo Parker (sax alto), en 1967-1968,
- Pee Wee Ellis (sax ténor), de 1968 à 1970,
- Fred Wesley (trombone), de 1970 à 1974.
Les années 1960 : « Ain't It Funky Now »
James Brown employa des musiciens et des arrangeurs issus du jazz, mais en tant que leader et auteur, il privilégia la simplicité du rythme RnB à la complexité et la précision du jazz. Le groupe inclut le trompettiste Lewis Hamlin, le saxophoniste Alfred « Pee Wee » Ellis, le guitariste Jimmy Nolen (qui imposa des riffs simples pour chaque chanson) et le saxophoniste Maceo Parker.
D'autres formations temporaires ont inclus le chanteur Bobby Byrd, le batteur John « Jabo » Starks, Clyde Stubblefield, Melvin Parker (frère de Maceo), le saxophoniste St. Clair Pinckney, le trombone Fred Wesley, et le guitariste Alphonso Kellum.
À la fin des années 1960, Brown redéfinit encore son style avec I Got the Feelin, Licking Stick-Licking Stick (1968) et Funky Drummer (1969). Dans ces titres, il abandonne le chant traditionnel pour une approche plus rythmique calquée sur la musique (donc très rarement mélodique).
Régulièrement apparaissent des parties parlées, directement au public, à la façon des rappeurs (avant l'heure). Il introduit aussi beaucoup de ruptures de rythmes et de breaks, il déstructure.
Ses chansons se politisent, constituent une critique de la société, revendiquent, les meilleurs exemples étant Say It Loud (I'm Black and I'm Proud) (1968) et I Don't Want Nobody to Give Me Nothing (Open Up the Door I'll Get It Myself) 1970).
Ce nouveau style, le funk, influence beaucoup d'artistes comme Sly and The Family Stone, The Temptations, toute la Motown, jusqu'aux nouvelles générations, dont Michael Jackson ou Prince. James Brown est aussi l'artiste le plus samplé, que ce soit par des DJ ou d'autres artistes [réf. nécessaire].
Les années 1970: The JB's
En 1970, la majorité des membres du groupe de James Brown l'ont quitté pour de meilleures opportunités. Il crée donc un nouveau groupe avec Bobby Byrd incluant le bassiste Bootsy Collins, le guitariste Catfish Collins, le tromboniste Fred Wesley. Ce nouveau groupe fut baptisé The JB's et fit ses armes avec le titre « Get Up (Sex Machine) ».
Dans le désir de rester, Brown achète des stations de radio et crée son propre label chez Polydor, People, dans lequel il produira aussi certains de ses amis (dont Bobby Byrd, Lyn Collins, Myra Barnes, et Hank Ballard). Il s'est beaucoup investi dans les albums qu'il a produits, si bien qu'on reconnaît systématiquement son style derrière cette musique.
Ses productions personnelles à cette époque résument les innovations musicales des 20 années précédentes ; c'est l'époque de The Payback (1973), Papa Don't Take No Mess (1974), Funky President (1975), Get Up Offa That Thing (1976),… En 1973 il signe aussi la bande originale du film blaxploitation Black Caesar.
Miles Davis et d'autres musiciens de jazz citent alors James Brown comme une influence majeure sur leurs styles.
Les années 1980
À la fin des années 1970, Mr Dynamite a déjà définitivement assis son statut de star. Son groupe se sépare encore, chacun ayant ses propres ambitions (comme Bootsy Collins).
C'est alors l'avènement du disco, et le chanteur, qui avait anticipé le mouvement y participe un peu (dès 1976 certains titres sonnent disco !). L'autre musique dont il est certainement l'initiateur est le rap. Beaucoup contredisent ce fait ; mais on remarque dans certains albums comme I'm real que James Brown fait une musique beaucoup plus ressemblante au rap qu'au genre funk. C'est toutefois un rap très influencé par ses racines qui sont le funk. James Brown déclara dans une revue, au tournant du siècle : « tu écoutes le rap ? Eh bien 90 % du rap, c'est ma musique ». En effet, on remarque que tous les mix des rappeurs reprennent plus de 20 morceaux du godfather afin de produire des sons ou des effets caractéristiques de cette musique. M.C Hammer s'est beaucoup inspiré de James Brown, à la fois au niveau de la danse et au niveau de la musique. Il est venu chanter lors des funérailles du chanteur pour honorer son nom.
À partir de cette période, il est beaucoup moins prolifique et actif. Notons toutefois ce fabuleux concert à l'Apollo en 1983 durant lequel James Brown invite sur scène ses « successeurs » Michael Jackson et Prince qui faisaient partie des spectateurs. Jackson réalise alors des pas de danse rapides et précis plus proches du style de Brown que du sien, ainsi que son célèbre pas de danse le Moonwalk. Prince monte également sur scène pour jouer de la guitare et danser, lui aussi fera honneur à James Brown en exécutant le trick avec le micro caractéristique celui-ci. Le public est conquis.
Il adopte un style musical plus grand public, il obtient un rôle de prêtre déjanté dans le film The Blues Brothers et il interprète la bande originale. Il apparaît également dans Rocky IV avec le titre Living in America (1985)[1]. Il collabore aussi avec des groupes hip hop (Static en 1988). Il enregistre aussi en duo avec le rappeur Afrika Bambaataa, Unity en 1984. Selon Afrika Bambaataa, fondateur de la Zulu Nation, James Brown aurait à l'époque voulu se rapprocher du mouvement hip-hop, mais Afrika Bambaataa aurait voulu l'écarter un peu en considérant qu'il lui a ainsi permis de « rester une star du funk ».[non neutre][4]
Fin de carrière
À partir de la fin des années 1980, malgré un réel retour en haut des charts, the godfather of soul est beaucoup moins prolifique et se fait surtout remarquer pour ses démêlés judiciaires.
En 1988, il est arrêté pour excès de vitesse puis emprisonné pour détention d'armes et consommation de PCP (dont il n'y eut aucune preuve). Il est condamné à 6 ans de prison (peine commuée en 3 ans, il sort en 1991).
En 2003, il fait un duo avec Michael Jackson.
Jusqu'à sa mort, il alterne entre périodes de désintoxication, arrestations pour possession de drogue, et autres arrestations pour violences conjugales (aucune preuve non plus) … Mais aussi périodes où il continue à enregistrer et à se produire à travers le monde.
En 2005, il chante en duo sur une chanson avec les Black Eyed Peas sur leur album Monkey Business intitulée They don't want music.Son style jazz rétro mélangé demeure très reconnaissable, mêlé au rythme plus moderne des B.E.P.
Décès de James Brown et bataille judiciaire
Décès
Le 23 décembre 2006 , James Brown, malade, s'est rendu avec quelques heures de retard à un rendez-vous chez son dentiste à Atlanta (Géorgie) pour une implantation dentaire. Durant cette visite, le dentiste de James Brown s'est aperçu que le chanteur semblait « en mauvaise santé et très fatigué ». Plutôt que de réaliser l'implantation dentaire, le dentiste a conseillé à James Brown de consulter un médecin concernant son état de santé.
Le dimanche 24 décembre, il est admis à l'Emory Crawford Long Hospital d'Atlanta où les médecins diagnostiquent une pneumonie. Selon Charles Bobbit, manager et ami personnel du chanteur depuis de longues années, James Brown souffrait de sévères quintes de toux depuis qu'il était revenu d'un voyage en Europe en novembre 2006.
Bien que James Brown ait dû annuler des concerts imminents à Waterbury (Connecticut) et Englewood (New Jersey), le chanteur espérait que les médecins le laisseraient quitter l'hôpital à temps pour des concerts prévus lors du passage à l'année 2007. En effet, il était prévu qu'il chante au Count Basie Theatre (New Jersey) et au club de blues de B.B. King à New York. Il devait aussi chanter une chanson en direct sur la chaîne de télévision CNN. Au lieu de cela, Brown est resté hospitalisé et son état de santé s'est fortement dégradé tout au long de la journée.
Le 25 décembre 2006, James Brown décède à 1h45 (heure locale) d'une insuffisance cardiaque congestive, à l'âge de 73 ans, causée par une complication de sa pneumonie.
Commémorations, testament et funérailles
De nombreux invités célèbres et des milliers de fans ont participé à deux commémorations publiques en hommage au chanteur disparu, à l'Apollo Theater à New York le 28 décembre 2006 et au James Brown Arena à Augusta (Géorgie) le 30 décembre 2006. Une cérémonie privée a aussi eu lieu le 29 décembre 2006 à laquelle ont participé la famille et les amis proches de James Brown. Des extraits de ses concerts ont été diffusés.
Parmi les célébrités présentes se trouvaient entre autres Michael Jackson, Joe Frazier, Dick Gregory, MC Hammer, Jesse Jackson, Don King et Paul McCartney.
Le groupe de musiciens ayant accompagné James Brown durant sa carrière, The Soul Generals, ont joué quelques unes de ses chansons les plus célèbres.
Durant la lecture du testament de James Brown le 11 janvier 2007, l'avocat du chanteur a révélé que seulement ses six enfants adultes (Terry Brown, Larry Brown, Daryl Brown, Yamma Brown Lumar, Deanna Brown Thomas et Venisha Brown) y étaient cités. Sa femme Tomi Rae Hynie et son dernier fils âgé de cinq ans, James II, ne figurent pas dans la liste des héritiers possibles. Le testament de James Brown aurait été rédigé dix mois avant la naissance de James II et plus d'un an avant son mariage avec Tomi Rae Hynie.
Le 24 janvier 2007, les enfants de James Brown ont porté plainte contre les avocats personnels du chanteur. Dans leur requête, ils demandaient au tribunal de les révoquer et de nommer un administrateur chargé de régler les problèmes liés à l'héritage. Tomi Rae Hynie a également porté plainte le 31 janvier 2007 pour contester la validité du testament et pour qu'elle soit reconnue en tant que veuve de James Brown.
Après les commémorations de décembre 2006 et à cause des tergiversations entre les enfants et les avocats du défunt, le cercueil de James Brown est resté pendant de longues semaines dans une pièce à température contrôlée. Des échantillons ADN ont également été prélevés afin de vérifier des paternités supposées.
James Brown ne fut enterré que le 10 mars 2007, à Beech Island, en Caroline du Sud dans une crypte familiale sous la maison d'une de ses filles, Deanna Brown Thomas. Selon la famille, le corps du chanteur n'y reposerait que temporairement car un mausolée public avec musée (à la manière de Graceland pour Elvis Presley) est en cours de construction à Atlanta.
En décembre 2007[5], cinq des enfants de James Brown exigent l'invalidation de son testament, arguant que ses anciens conseillers ont usé de leur influence pour pousser le chanteur américain à établir des fonds caritatifs dont ils pourraient tirer un profit personnel. Les cinq enfants de Brown ont été largement écartés de la partie financière du testament, qui lègue la majeure part de ses avoirs à des fonds censés assurer l'éducation des petits-enfants du chanteur de soul et la scolarisation d'enfants défavorisés. Ils auraient découvert des testaments antérieurs qui remettent en question sa volonté de léguer son argent à ces œuvres caritatives. Les plaignants (Deanna Brown Thomas, Venisha Brown, Daryl Brown, Yamma Brown Lumar et Larry Brown) contestent la version finale du testament devant un tribunal d'Aiken, en Caroline du Sud, au motif que trois des conseillers de Brown auraient poussé le chanteur à créer les fonds pour pouvoir ensuite les gérer eux-mêmes. Un des conseillers visés, Buddy Dallas, a nié ces accusations, qualifiant la procédure judiciaire d'« acte de désespoir ». La plupart des avoirs de James Brown, décédé le jour de Noël 2006 à 73 ans, ont été légués au fonds « I Feel Good » pour la scolarisation d'enfants défavorisés en Caroline du Sud, ainsi qu'à un autre fonds destiné à l'éducation de ses petits-enfants âgés de moins de 35 ans.
Sur scène
Célèbre pour sa musique et son influence sur beaucoup d'artistes qui le suivirent, James Brown était aussi renommé pour ses performances sur scène et sa recherche de la perfection en tant que professionnel du spectacle, qui lui valut le surnom, probablement auto-attribué, de hardest working man in show business.
La danse
Brown avait un style de danse remarquable qu'il travaillait en permanence et qui fit de lui une influence marquante de ceux qui le suivirent. On retrouve notamment son influence par exemple dans le breakdance et chez pratiquement tous les artistes de funk. Son pas de danse glissant fait inévitablement penser au Moonwalk de Michael Jackson. Brown disait à ce sujet : « Je leur ai appris tout ce qu’ils savent, mais pas tout ce que je sais ! ».
La performance de Brown sur scène était un mélange de routines soigneusement répétées et d'improvisation. Il avait compris que le rythme était sa plus grande force, et capable de danser plus vite que n'importe qui, il adoptait toutes les danses qui naissaient dans les clubs de noirs et les adaptait pour en faire un style propre et créer notamment une danse qui porte son nom, la James Brown.
Encore peu avant son décès, chaque apparition de James Brown était l'occasion de découvrir un danseur qui dégageait une énergie extraordinaire, même s'il n'était plus capable de tenir le rythme aussi longtemps.
Les gimmicks
Article détaillé : gimmick.Depuis les années 1960, un concert de James Brown commençait invariablement par une mise en ambiance par l'orchestre et les choristes, tandis que Danny Ray, en maître de cérémonie généralement vêtu de blanc, harangue la foule. Alors que l'orchestre chauffait la salle, il énumérait quelques titres légendaires de James Brown et poussait la foule à appeler le maître pendant de longues minutes pour finalement annoncer « And now, ladies and gentlemen : the Godfather of Soul ! the hardest working man in show business ! Mister Dynamite ! Jaaaaaaaaaaaaames Brown !!! »
Autre passage obligé d'un concert de Brown, le moment où apparemment épuisé, il s'écroulait à genoux (souvent sur Please, please) et où un assistant (souvent Danny Ray) venait poser sur ses épaules une cape argentée, l'aidait à se lever et entreprenait de l'emmener vers les coulisses en le soutenant. Mais après quelques pas, Brown se redressait soudain, se débarrassait de la cape et revenait à l'avant scène pour satisfaire les appels de la foule en délire. Quelques minutes plus tard, la scène se répétait, parfois avec une cape d'une autre couleur (Brown ayant toujours soigné ses costumes), et pouvait se répéter trois ou quatre fois de suite.
Vie personnelle et hommages
James Brown vivait dans le comté d'Aiken (Caroline du Sud), dans une maison au bord du fleuve Savannah, juste en face de la ville d'Augusta (Géorgie).
Brown a été marié quatre fois. Son mariage avec sa dernière épouse, Tommie Raye Hynie, qui avait eu lieu en 2002, a été annulé peu de temps après. Ils se sont pourtant remariés en 2004 et ont eu un enfant. Brown a également eu deux enfants avec sa première femme, Velma Warren, et trois avec sa seconde, Deidre Jenkins. Adrienne Rodriegues, sa troisième épouse, avait fait arrêter Brown quatre fois pour violences conjugales.
En novembre 1993, la 9e rue d'Augusta fut rebaptisée "James Brown Boulevard" au cours d'une cérémonie présidée par le maire de la ville, Charles DeVaney.
En mai 2005, une statue de bronze de plus de deux mètres de haut représentant Brown fut inaugurée à Augusta. L'inauguration aurait dû avoir lieu un an plus tôt, mais elle a été reportée du fait d'une plainte à son encontre, pour violences conjugales.
En août 2006, le stade sportif local a aussi été rebaptisé en James Brown Arena. En 2007, dans leur tournée A bigger bang, les Rolling Stones lui rendent hommage avec la reprise de I'll go crazy.
Anecdotes
- James Brown apparaît dans le film Rocky IV de Sylvester Stallone, dont il chantera la bande originale.
- Il apparaît dans la série télévisée Deux flics à Miami, le film de Jackie Chan Le Smoking (The Tuxedo'), dans The Blues Brothers, dans Undercover Brother ainsi que dans The Hire: Beat the Devil de Tony Scott.
- Il a fait une voix dans la série Les Simpson en 1993, dans son propre rôle, dans l'épisode Bart enfant modèle.
- James Brown apparaît à plusieurs reprises dans Le Smoking, de Kevin Donovan, où il joue son propre rôle.
- En décembre 2004 on lui diagnostique un cancer de la prostate ; celui-ci a été totalement guéri suite à une intervention chirurgicale.
Discographie
Albums
RS500 = élu parmi les 500 meilleurs albums de tous les temps par le magazine RollingStone
Liste des albums- Please Please Please (1959)
- Try Me (1959)
- Think (1960)
- The Amazing James Brown (1961)
- James Brown Presents His Band/Night Train (1961)
- Shout And Shimmy (1962)
- James Brown and His Famous Flames Tour the USA (1962)
- Live at the Apollo - RS500 (1963)
- Prisoner of Love (1963)
- Pure Dynamite: Live at the Royal (1964)
- Showtime (1964)
- The Unbeatable James Brown (1964)
- Grits and Soul (1964)
- Out Of Sight (1964)
- Papa's Got A Brand New Bag (1965)
- I Got You (I Feel Good) (1966)
- James Brown Plays James Brown Today and Yesterday (1966)
- Mighty Instrumentals (1966)
- James Brown Plays New Breed (The Boo-Ga-Loo) (1966)
- Soul Brother No. 1: It's A Man's Man's Man's World (1966)
- James Brown Sings Christmas Songs (1966)
- Handful of Soul (1966)
- The James Brown Show (1967)
- Sings Raw Soul (1967)
- James Brown Plays The Real Thing (1967)
- Live At The Garden (1967)
- Cold Sweat (1967)
- James Brown Presents His Show of Tomorrow (1968)
- I Can't Stand Myself (1968)
- I Got The Feelin' (1968)
- Live At The Apollo, Volume 2 (1968)
- Jams Brown Sings Out Of Sight (1968)
- Thinking About Little Willie John and a Few Nice Things (1968)
- A Soulful Christmas (1968)
- Say It Loud, I'm Black and I'm Proud (1969)
- Gettin' Down To It (1969)
- The Popcorn (1969)
- It's A Mother (1969)
- Ain't It Funky (1970)
- Soul On Top (1970)
- It's A New Day - Let A Man Come In (1970)
- Sex Machine (1970)
- Hey America (1970)
- Super Bad (1971)
- Sho' Is Funky Down Here (1971)
- Hot Pants (1971)
- Revolution of the Mind/Live At The Apollo, Volume 3 (1971)
- There It Is (1972)
- Get On the Good Foot (1972)
- Soul Classics (1972)
- Soul Classics, Volume 2 (1973)
- Black Caesar (1973)
- Slaughter's Big Rip-Off (1973)
- The Payback (1974)
- Hell (1974)
- Reality (1975)
- Sex Machine Today (1975)
- Everybody's Doin' The Hustle and Dead on the Double Bump (1975)
- Hot (1976)
- Get Up Offa That Thing (1976)
- Bodyheat (1976)
- Mutha's Nature (1977)
- Solid Gold (1977)
- The Fabulous James Brown (1977)
- Jam 1980's (1978)
- Take A Look At Those Cakes (1979)
- The Original Disco Man (1979)
- People (1980)
- Hot On The One (1980)
- Soul Syndrome (1980)
- Can Your Heart Stand It? (1981)
- The Best of James Brown (1981)
- Nonstop! (1981)
- Live In New York (1981)
- Bring It On (1983)
- Roots of A Revolution (1984)
- The Federal Years, Part 1 (1984)
- The Federal Years, Part 2 (1984)
- Ain't That A Groove - The James Brown Story 1966-1969 (1984)
- Doing It To Death - The James Brown Story 1970-1973 (1984)
- Dead On The Heavy Funk 1974-1976 (1985)
- The CD of JB: Sex Machine and Other Soul Classics (1985)
- The LP of JB (1986)
- Gravity (1986)
- In The Jungle Groove - RS500 (1986)
- James Brown And Friends (1988)
- Motherlode (1988)
- I'm Real (1988)
- Star Time - RS500 (1991)
- Messin' With The Blues (1991)
- Greatest Hits - RS500 (1991)
- Love Over-Due (1991)
- Chronicles - Soul Pride (1993)
- Universal James (1993)
- Funky President (1993)
- Live At The Apollo (1995)
- JB40: 40th Anniversary Collection (1996)
- On Stage (1997)
- 20 All-Time Greatest Hits Compilation (a déterminer)
Singles
Liste des singles- 1956 : "Please, Please, Please" (R&B #5)
- 1959 : "I Want You So Bad" (R&B #20)
- 1959 : "Try Me" (R&B #1, US #48)
- 1960 : "I'll Go Crazy" (R&B #15)
- 1960 : "Think" (R&B #7, US #33)
- 1960 : "This Old Heart" (R&B #20, US #79)
- 1960 : "You've Got the Power" (R&B #14, US #86)
- 1960 : "The Bells" (US #68)
- 1961 : "Baby, You're Right" (R&B #2, US #49)
- 1961 : "Bewildered" (R&B #8, US #40)
- 1961 : "I Don't Mind" (R&B #4, US #47)
- 1961 : "Just You and Me, Darling" (R&B #17)
- 1962 : "Lost Someone" (R&B #2, US #48)
- 1962 : "Mashed Potatoes U.S.A." (R&B #21, US #82)
- 1962 : "Night Train" (R&B #5, US #35)
- 1962 : "Shout and Shimmy" (R&B #16, US #61)
- 1962 : "Three Hearts in a Tangle" (R&B #18, US #93)
- 1963 : "Every Beat of My Heart" (US #99)
- 1963 : "Like a Baby" (R&B #24)
- 1963 : "Prisoner of Love" (R&B #6, US #18)
- 1963 : "Signed, Sealed, and Delivered" (US #77)
- 1963 : "These Foolish Things" (US #55)
- 1964 : "Caldonia" (R&B #95, US #95)
- 1964 : "Oh Baby Don't You Weep" - Part 1 (US #23
- 1964 : "Out Of Sight" (R&B #24, US #24)
- 1964 : "Please, Please, Please" (ressortie, R&B #95, US #95)
- 1964 : "The Things That I Used To Do" (R&B #99, US #99)
- 1965 : "Have Mercy Baby" (R&B #92, US #92)
- 1965 : "I Got You (I Feel Good)" (R&B #1, US #3)
- 1965 : "Papa's Got A Brand New Bag" - Part I (R&B #1, US #8)
- 1965 : "Try Me" (reissue, R&B #34, US #63)
- 1966 : "Ain't That a Groove" Pts. 1 & 2 (R&B #6, US #42)
- 1966 : "Don't Be A Drop-Out" (R&B #4, US #50)
- 1966 : "I'll Go Crazy" (reissue, R&B #38, US #73)
- 1966 : "It's A Man's Man's Man's World" (R&B #1, US #8)
- 1966 : "Lost Someone" (reissue, US #94)
- 1966 : "Money Won't Change You" - Part 1(US #53
- 1966 : "Sweet Little Baby Boy" - Part 1 (US #8)
- 1967 : "Bring It Up" (US #29)
- 1967 : "Cold Sweat" - Part 1 (R&B #1, US #7)
- 1967 : "Get It Together" - Part 1 (US #40
- 1967 : "Kansas City" (R&B #21, US #55)
- 1967 : "Let Yourself Go" (R&B #5, US #46)
- 1967 : "Think" (reissue, US #100)
- 1968 : "America Is My Home, Pt. 1" (R&B #13, US #52)
- 1968 : "Goodbye My Love" (US #31)
- 1968 : "I Can't Stand Myself (When You Touch Me)" (R&B #4, US #28)
- 1968 : "I Got The Feelin'" (R&B #1, US #6)
- 1968 : "I Guess I'll Have To Cry, Cry, Cry" (R&B #15, US #55)
- 1968 : "Licking Stick - Licking Stick" - Part 1 (R&B #2, US #14)
- 1968 : "Say It Loud - I'm Black And I'm Proud" - Part 1 (R&B #1, US #10)
- 1968 : "There Was A Time" (R&B #3, US #36)
- 1968 : "Tit For Tat" (Ain't No Taking Back)" (US #86)
- 1968 : "You've Got To Change Your Mind" (R&B #47)
- 1969 : "Ain't It Funky Now" (R&B #3, US #24)
- 1969 : "Give It Up Or Turnit A Loose" (R&B #1, US #15)
- 1969 : "I Don't Want Nobody To Give Me Nothing (Open Up The Door, I'll Get It Myself)" (R&B #3, US #20)
- 1969 : "Let A Man Come In And Do The Popcorn" - Part One (R&B #2, US #21)
- 1969 : "Lowdown Popcorn" (R&B #16, US #41)
- 1969 : "Mother Popcorn (You Got To Have A Mother For Me)" Part 1(R&B #1, US #11)
- 1969 : "The Popcorn" (R&B #11, US #30)
- 1970 : "Ain't It Funky Now" (US #24)
- 1970 : "Brother Rapp" - Part 1 &" (Part 2)" (US #32)
- 1970 : "Funky Drummer" - Part 1 (US #51)
- 1970 : "Get Up (I Feel Like Being Like A Sex Machine)" (Part 1)" (R&B #2, US #15)
- 1970 : "It's A New Day" - Part 1 & Part 2 (US #32
- 1970 : "Santa Claus Is Definitely Here To Stay" (US #7)
- 1970 : "Super Bad" - Part 1 & Part 2 (R&B #1, US #13)
- 1971 : "Escape-ism" - Part 1 (R&B #6, US #35)
- 1971 : "Get Up, Get Into It, Get Involved" - Pt. 1 (R&B #4, US #34)
- 1971 : "Hot Pants (She Got To Use What She Got To Get What She Wants)" – Part 1 (R&B #1, US #15)
- 1971 : "I Cried" (R&B #15, US #50)
- 1971 : "I'm A Greedy Man" - Part I (R&B #7, US #35)
- 1971 : "Make It Funky" - Part 1 (R&B #1, US #22)
- 1971 : "Soul Power" - Pt. 1 (R&B #3, US #29)
- 1971 : Spinning Wheel - Pt. 1 (US #90)
- 1972 : "Get On The Good Foot" - Part 1 (R&B #1, US #18)
- 1972 : "I Got A Bag Of My Own" (US #44
- 1972 : "King Heroin" (R&B #6, US #40)
- 1972 : "Talking Loud And Saying Nothing" - Part I (R&B #1, US #27)
- 1973 : "Down And Out In New York City" (R&B #13, US #50)
- 1973 : "I Got A Bag Of My Own" (R&B #3)
- 1973 : "I Got Ants In My Pants (and I Want to Dance)" - Part 1 (US #27)
- 1973 : "Sexy, Sexy, Sexy" (R&B #6, US #50)
- 1973 : "Think" (R&B #15, US #77)
- 1974 : "Coldblooded" (US #44)
- 1974 : "Funky President" (People It's Bad)" (R&B #4, US #44)
- 1974 : "My Thang" (R&B #1, US #29)
- 1974 : "Papa Don't Take No Mess" - Part I (R&B #1, US #31)
- 1974 : "Stoned To The Bone" - Part 1 (R&B #4, US #58)
- 1974 : "The Payback" - Part I (R&B #1, US #26)
- 1975 : "Hustle!!!" (Dead On It)" (R&B #11)
- 1975 : "Reality" (R&B #19, US #80)
- 1975 : "Sex Machine" (US #61)
- 1975 : "Superbad, Superslick" - Part I (R&B #28)
- 1976 : "Get Up Offa That Thing" (R&B #4, US #45)
- 1976 : "Hot" (I Need To Be Loved, Loved, Loved, Loved)" (R&B #31)
- 1976 : "I Refuse To Lose" (R&B #47)
- 1977 : "Give Me Some Skin" (R&B #20)
- 1978 : "Eyesight" (R&B #38)
- 1978 : "The Spank" (R&B #26)
- 1979 : "For Goodness Sakes, Look At Those Cakes" - Part I (R&B #52)
- 1979 : "It's Too Funky In Here" (R&B #15)
- 1979 : "Star Generation" (R&B #63)
- 1980 : "Rapp Payback" (Where iz Moses)" (R&B #46)
- 1980 : "Regrets" (R&B #63)
- 1981 : "Stay With Me" (R&B #80)
- 1983 : "The Night Time Is The Right Time" (To Be With The One That You Love)" (R&B #73)
- 1985 : "Living in America (R&B #10, US #4)
- 1986 : "Gravity" (R&B #26, US #93)
- 1987 : "How Do You Stop" (R&B #10)
- 1988 : "I'm Real" (full force)
- 1988 : "Static, Pts. 1 & 2" (full force)
- 1991 : "(So Tired of Standing Still We Got to) Move On" (R&B #48)
- 1993 : "Can't Get Any Harder" (R&B #76)
- 2005 : "They don't wan't music" featuring Black Eyed Peas
Voir aussi
Notes et référenes
- (fr)James Brown sur www.stars-celebrites.com. Consulté le 5 octobre 2010.
- (fr)James Brown : biographie sur www.ramdam.com. Consulté le 5 octobre 2010.
- (fr)la chanson "zizi poil chate" sur www.youtube.com. Consulté le 5 octobre 2010.
- Scratch de Doug Pray Interview d'Afrika Bambaataa, dans le film
- Les enfants de James Brown contestent son testament, HERITAGE
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