- Genesis (groupe)
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Genesis Concert à Pittsburgh, lors de la tournée de 2007Pays d’origine Londres, Royaume-Uni Genre musical Rock progressif
Pop rockAnnées d'activité 1967-1999
Depuis 2006Labels Charisma, Atlantic Site officiel genesis-music.com Membres Phil Collins
Tony Banks
Mike RutherfordAnciens membres Peter Gabriel
Anthony Phillips
Chris Stewart
Jonathan Silver
John Mayhew
Steve Hackett
Ray WilsonGenesis est un groupe de rock britannique à classer parmi les créateurs du genre progressif, qui a connu un succès important durant les années 1970, mais surtout dans les décennies 1980 et 1990. Peter Gabriel jusqu'en 1975, le batteur du groupe Phil Collins après son départ, puis Ray Wilson ont été les chanteurs successifs du groupe. Peter Gabriel, Phil Collins, Tony Banks, Michael Rutherford et Steve Hackett ont également connu un grand succès en tant qu'artistes indépendamment du groupe.
Avec environ 150 millions d'albums vendus de par le monde, Genesis se classe dans les trente artistes et groupes ayant vendu le plus d'albums de tous les temps[1].
Histoire
Les débuts
Le groupe est formé en 1967 par de jeunes étudiants du collège Charterhouse (situé au sud-ouest de Londres) issus de deux jeunes groupes distincts, Peter Gabriel et Tony Banks, originaires de Garden Wall. Ils sont rapidement rejoints par Michael Rutherford, de Anon et Anthony Phillips.
Genesis enregistre son premier album en 1969, From Genesis to Revelation, suite à un accord conclu avec Jonathan King, compositeur et producteur, lui aussi ancien élève de Charterhouse et qui jouit à cette époque du succès de son 45 tours, Everyone's Gone to the Moon. King trouve le nom du groupe et leur fait enregistrer une série de chansons reflétant le style pop des Bee Gees notamment, qu'il affectionne particulièrement ; Gabriel et Banks sont, pour leur part, plutôt influencés par les Beatles. King rassemble le tout sur une sorte de concept album, ajoutant des arrangements de violons de son cru. Ce fut un échec commercial complet. Le disque fut même classé par méconnaissance en musique religieuse chez certains disquaires[2]. Le groupe, se sentant manipulé par King, choisit de rompre son contrat. Par la suite, King tentera de profiter au mieux de ses droits sur ses seuls titres de Genesis à travers de multiples rééditions.
Libérés de cet engagement, les membres de Genesis jouent la musique qu'ils veulent et signent avec le nouveau label Charisma Records. Anthony Phillips quitte toutefois le groupe en 1970 après la sortie de Trespass, en raison de désaccords sur la direction musicale du groupe, de problèmes de santé et d'excès de trac sur scène. Le départ de ce membre fondateur est un traumatisme pour Banks et Rutherford. Le groupe s'interroge un temps sur son avenir sans lui. Finalement, chacun renouvelle son engagement, mais le batteur John Mayhew (en) fait les frais de cette reprise en main et, jugé techniquement trop faible pour les ambitions musicales du groupe, disparaît de la formation.
1970-1974 : recrutement de Phil Collins et de Steve Hackett
Phil Collins répond bientôt à une annonce passée par Genesis dans le journal Melody Maker ; le groupe est à la recherche d'un batteur « sensible à la guitare douze cordes ». Il se voit convié à passer une audition dans la maison de Gabriel. Selon certains documentaires traitant de cette audition, Collins est choisi car, contrairement aux autres prétendants, il n'essaie pas d'impressionner les membres du groupe par sa technique. Pendant que les premiers batteurs auditionnent, il fait quelques longueurs de piscine tout en écoutant les morceaux. Pour sa part, il avouera en entretien qu'il a juste eu à se relaxer dans la piscine en écoutant les autres, retenant ainsi les morceaux à jouer[3]. Volontiers boute-en-train, Collins fait preuve d'une tranquille assurance à la batterie qu'il pratique depuis l'âge de 5 ans.
Peter Gabriel appelle ensuite Steve Hackett, à la lecture de l'annonce que ce dernier a posté dans le Melody, il recherche des « musiciens décidés à s'émanciper des formes musicales en place ». Il est enthousiasmé par un concert du groupe auquel il est invité, et impressionne par son sérieux et sa technique lors de son audition. Il est donc retenu. Genesis sort l'album Nursery Cryme en 1971, contenant notamment The Musical Box et The Fountain of Salmacis.
En 1972, l'album Foxtrot, dans lequel on trouve le morceau de vingt-trois minutes intitulé Supper's Ready ainsi que le titre Watcher of the Skies inspiré par Arthur C. Clarke, assoit la réputation de Genesis en tant qu'auteur-compositeur et interprète. La présence théâtrale exubérante de Peter Gabriel sur scène, qui change de nombreuses fois de costume et raconte des histoires surréalistes en introduction à certaines chansons, fait rapidement du groupe l'un des plus populaires de la scène britannique des années 1970.
1973 marque la parution d'un album désormais classique de Genesis : Selling England by the Pound. Très abouti, avec leur premier single à succès I Know What I Like (In Your Wardrobe), dix-septième dans les charts britanniques en 1974, l'album est quant à lui troisième ; il perce aux États-Unis pour la première fois (soixante-dixième). Il contient en outre Firth of Fifth, chanson dans laquelle on retrouve un célèbre solo de guitare de Hackett sur une mélodie de Tony Banks.
1975 : départ de Peter Gabriel
Peter Gabriel quitte le groupe en 1975, après la tournée et le lancement du concept-album The Lamb Lies Down on Broadway paru en 1974. Il se sent de plus en plus rejeté par le groupe et son mariage ainsi que la naissance de son premier enfant n'ont fait qu'ajouter à son inconfort personnel. Les autres membres écrivent pratiquement toutes les musiques de ce double album sans la participation de Gabriel. Hackett se sent par ailleurs à l'étroit et sort son premier album solo, Voyage of the Acolyte, en 1975. Peter Gabriel écrit seul, de son côté, l'histoire et les paroles tenant lieu de fil conducteur. Le premier album solo de Gabriel (Peter Gabriel) sort en 1977, et inclut le titre Solsbury Hill, une allégorie de son départ du groupe et de la période sombre qui l'a précédé.
Après avoir entendu plusieurs remplaçants du chanteur principal, « Nous avons eu énormément d'excentriques, à cause de Peter et de ses accoutrements » déclarera Rutherford à ce sujet lors d'un entretien, Genesis se tourne finalement vers Phil Collins, qui officiait déjà au chant sur les chœurs et en seconde voix, et passe ainsi de quintette à quatuor. Bill Bruford intègre le groupe lors de la tournée A Trick Of The Tail en 1976 en tant que batteur, remplacé plus tard par Chester Thompson, un ancien de la jazz fusion ayant joué avec Weather Report et Frank Zappa. Thompson prend en charge les percussions, laissant ainsi Collins sous les projecteurs. Un certain nombre de titres dont le morceau d'ouverture Dance on a Volcano ou l'instrumental Los Endos deviendront des classiques du groupe. Par ailleurs la voix de Phil Collins sera vite adoptée par les fans. Sur scène, le batteur-chanteur adopte une attitude beaucoup moins théâtrale que son prédécesseur, plaisantant et jouant avec le public.
1977-1986 : départ de Hackett et consécration mondiale
Lorsque Steve Hackett quitte le groupe en 1977, Mike Rutherford se concentre sur les guitares et le groupe devient alors un trio (Collins, Banks, Rutherford), fait reflété par le titre de leur album … And Then There Were Three[4] sorti en 1978. Cet album marque une nouvelle orientation musicale, avec des morceaux courts, bien éloignés de leur épopée progressive avec des morceaux de dix minutes et plus. C'est à ce moment-là qu'apparaissent leurs premiers succès sur les radios américaines, avec entre autres Follow You Follow Me.
L'album Duke leur fournit ensuite deux gros succès avec Turn It On Again et Misunderstanding, devenus disques de platine et la réussite commerciale du groupe se confirme ainsi d'album en album tout au long des années 1980, alimentée par le propre succès de Collins en tant qu'artiste solo jusqu'à son départ du groupe en 1996. Néanmoins le groupe continue de faire, à l'occasion, des chansons plus complexes comme en témoigne l'instrumental Duke's Travel - Duke's End qui clôt l'album.
En 1981 sort l'album Abacab dans lequel le groupe explore de nouvelles voies musicales. C'est le premier album du groupe enregistré dans leur ferme de Fisher Lane, à Chiddingfold, Surrey. Le morceau homonyme, Abacab, en est l'illustration avec un usage immodéré de sons synthétiques nouveaux, principalement sur les claviers et les percussions. Rutherford explique, lors du passage du groupe à l'émission de radio américaine In the Studio with Redbeard, à l'occasion de la sortie de l'album, que le nom provient des trois sections distinctes du morceau homonyme, dénommées A, B et C, et de l'ordre dans lequel celles-ci se répétaient à un moment de la composition, formant le mot « abacab »[5].
Deux ans plus tard sort l'album Genesis (parfois appelé Shapes[6]), qui rencontre un grand succès international. Cet album est jalonné de titres qui, à l'heure actuelle, sont rarement oubliés sur scène ; le célèbre Mama, un des plus grands succès commerciaux et critiques du groupe, et Home By the Sea/Second Home By the Sea, qui renoue avec la tradition des longs morceaux mais interprétés à la « sauce » des années 1980. That's All sera aussi un succès à la sortie de cet album pour son côté décalé.
En 1986 sort Invisible Touch, album au succès commercial phénoménal (plus de dix millions d'albums vendus à travers le monde) comprenant des succès radio comme Land Of Confusion écrit par Mike Rutherford, Invisible Touch, Throwing It All Away, mais aussi des morceaux plus progressifs comme Domino en deux parties In the Glow of the Night et The Last Domino ou The Brazilian, un instrumental composé par Tony Banks.
1992 : We Can't Dance et le départ de Phil Collins
Un nouvel album de Genesis, We Can't Dance connaît aussi un grand succès international à sa sortie, en 1991. On trouve sur cet album le morceau I Can't Dance qui vise la montée importante de la musique techno, d'où son nom, qui signifie « je ne sais pas danser » en anglais, et les différents mimiques et gestes de Phil Collins durant les concerts. Sur ce disque est aussi présent le succès Jesus He Knows Me critiquant violemment le télévangélisme. Cet album propose aussi des titres plus longs et plus proches du rock progressif des premières années, comme Driving The Last Spike, écrite par Phil Collins (qui signe également No Son Of Mine), morceau traitant des dures conditions des ouvriers qui construisirent les chemins de fer britanniques au début du XXe siècle. Le dernier titre, Fading Lights, est l'œuvre du claviériste Tony Banks.
Phil Collins décide de quitter Genesis peu de temps après la sortie de We Can't Dance, se jugeant trop pris par sa carrière solo pour gérer en parallèle les productions et concerts avec le groupe. Sa popularité est alors au plus haut, Collins enchaînant de nombreux albums (studio, en concert ou compilations de succès) et écrivant plusieurs titres pour des musiques de films.
1997 : sortie de l'album Calling All Stations
Rutherford et Banks choisissent de continuer l'aventure Genesis et remplacent Phil Collins par Ray Wilson, l'ex-chanteur du groupe Stiltskin. L'album Calling All Stations se vend bien en Europe, mais ne trouve pas son public aux États-Unis, où le hip-hop, le rock alternatif et la pop pour adolescents (teen pop) ont supplanté le rock classique dans les ventes.
Les membres du groupe se séparent après cet album, mais ces derniers (incluant Phillips et Hackett, mais sans Gabriel) se retrouvent de temps en temps. Tony Banks dit que Genesis se « repose » et Collins exprime l'espoir que les membres du groupe originel, incluant Peter Gabriel, jouent de nouveau ensemble.
Depuis 2005 : reformation, tournée mondiale
Au cours de l'automne 2005, Steve Hackett, Peter Gabriel et Phil Collins indiquent tour à tour à la presse qu'une réunion est envisagée. Selon eux, la question d'une réunion formelle des cinq membres de la formation « classique » de Genesis, Peter Gabriel, Tony Banks, Phil Collins, Steve Hackett et Mike Rutherford, est sérieusement envisagée et que seules des objections liées aux engagements de chacun pourraient y faire obstacle.
En octobre 2006, Tony Banks, Phil Collins et Mike Rutherford réservent des studios pour une jam session. Phil Collins annonce qu'il s'agit de « voir ce que cela donne », mais que si ces répétitions devaient déboucher sur un album, il n'y aurait pas de grosse tournée mais quelques dates choisies[7].
En novembre 2006, Phil Collins confirme finalement la reformation de Genesis avec Tony Banks et Michael Rutherford. De ces retrouvailles naît le Turn it on Again Tour organisé en deux parties : tout d'abord une tournée européenne en juin et juillet 2007 puis une tournée nord-américaine en septembre et octobre 2007.
Le groupe décide pendant la tournée de produire une compilation de la tournée européenne, Live Over Europe, qui sort le 3 décembre 2007. Ce CD reprend la meilleure version de chaque morceau de la liste préparée pour la tournée.
De plus, un triple DVD sort le 26 mai 2008. Il s'agit d'un concert filmé à Rome - d'où son nom, When in Rome -, le dernier de la tournée européenne. Les premier et deuxième DVD comportent respectivement les première et seconde parties du concert avec chacun des bonus ; le troisième est un documentaire de cent cinq minutes, Come Rain or Shine, qui résume la reformation du groupe jusqu'au premier concert d'Helsinki puis le dernier, à Rome.
Des passages de ce documentaire laissaient espérer une reformation à cinq, lors d'une tournée concernant l'album The Lamb Lies Down on Broadway. Cependant, lors d'une entrevue à l'émission Tout le monde en parle le 3 octobre 2010, Phil Collins a affirmé qu'il ne croyait plus en une réunion.
Le 10 novembre 2008 sort le dernier coffret (vert) regroupant les premiers albums du groupe excepté From Genesis to Revelation. Une rumeur fait état de la sortie prochaine d'un coffret comportant les live enregistrés : Genesis Live, Seconds Out, Three Sides Live, The Way We Walk et Live Over Europe. La maison de disques annonce la commercialisation de ce coffret pour le 29 septembre 2009[8] : il comporte finalement tous les albums publics du groupe à l'exception du dernier, Live Over Europe. Cependant, une place lui est réservée dans le boîtier. Chaque album est remasterisé, et certains comportent des bonus - par exemple, cinq morceaux issus de la tournée de The Lamb en 1975 sont ajoutés à Genesis Live. Le double live The Way We Walk est remis dans l'ordre de la playlist du concert, contrairement à sa première édition sortie sur deux CD, un pour les chansons courtes et un pour les longues.
Les membres de Genesis
Chronologie de la composition de GENESIS 1967 Gabriel, Banks, Phillips, Rutherford, Stewart 1968 Gabriel, Banks, Phillips, Rutherford, Silver 1969 Gabriel, Banks, Phillips, Rutherford, Mayhew 1 1971 Gabriel, Banks, Hackett, Rutherford, Collins 2 1975 Collins, Banks, Hackett, Rutherford 3 1977 Collins, Banks, Rutherford 4 1997 Wilson, Banks, Rutherford 5 2007 Collins, Banks, Rutherford 4 MUSICIENS ADDITIONNELS
1 David Thomas
2 Mick Barnard
3 Bill Bruford
4 Chester Thompson, Daryl Stuermer
5 Nick D'Virgillio, Nir ZidhyakuMembres (anciens et actuels)
- Peter Gabriel (Chant, flûte, hautbois, percussions) 1967-1975
- Tony Banks (Claviers, guitare acoustique 12 cordes, chœurs) 1967-2007
- Mike Rutherford (Basse, guitare, chœurs) 1967-2007
- Chris Stewart (Batterie) 1967-1968
- Anthony Phillips (Guitare, chœurs) 1967-1970
- Jonathan Silver (Batterie) 1968-1969
- John Mayhew (Batterie, percussions, chœurs) 1969-1970
- Phil Collins (Batterie, chant, chœurs) 1970-1996 puis retour en 2007
- Steve Hackett (Guitare) 1971-1977
- Ray Wilson (Chant) 1997-1998
Musiciens additionnels (en concerts)
- Bill Bruford (Batterie) 1976
- Chester Thompson (Batterie) 1977-1992 et 2007
- Daryl Stuermer (Guitare, Basse) 1978-1992 et 2007
- Anthony Drennan (Guitare, Basse) 1998
- Nir Zidkyahu (Batterie) 1997-1998 (participations en studio également)
- Nick D'Virgilio (Batterie) 1997 (participations en studio uniquement)
Discographie
Article détaillé : Discographie de Genesis.Albums studio
- 1969 : From Genesis to Revelation (Gabriel, Banks, Rutherford, Phillips, Silver)
- Réédité en 1974 sous le titre In The Beginning
- Réédité en 1980 sous le titre Where The Sour Turns To Sweet
- Réédité en 1987 sous le titre And The Word Was
- Réédité dans les années 1990 sous le titre Genesis in Wonderland
- Réédité en 2005 en « Edition Deluxe » agrémentée d'un CD bonus 13 titres composé principalement de démos.
- 1970 : Trespass (Gabriel, Banks, Rutherford, Phillips, Mayhew)
- 1971 : Nursery Cryme (Gabriel, Banks, Rutherford, Hackett, Collins)
- 1972 : Foxtrot (Gabriel, Banks, Rutherford, Hackett, Collins)
- 1973 : Selling England by the Pound (Gabriel, Banks, Rutherford, Hackett, Collins)
- 1974 : The Lamb Lies Down on Broadway (Gabriel, Banks, Rutherford, Hackett, Collins)
- 1976 : A Trick of the Tail (Banks, Rutherford, Hackett, Collins)
- 1976 : Wind and Wuthering (Banks, Rutherford, Hackett, Collins)
- 1977 : Spot the Pigeon (maxi 45T - 3 titres) (Banks, Rutherford, Hackett, Collins)
- 1978 : ... And Then There Were Three... (Banks, Rutherford, Collins)
- 1980 : Duke (Banks, Rutherford, Collins)
- 1981 : Abacab (Banks, Rutherford, Collins)
- 1983 : Genesis (Banks, Rutherford, Collins)
- 1986 : Invisible Touch (Banks, Rutherford, Collins)
- 1991 : We Can't Dance (Banks, Rutherford, Collins)
- 1997 : Calling All Stations (Banks, Rutherford, Wilson)
- 2007 & 2008 : Discographie complète en 2007 et 2008 remixée en 5.1 sur supports SACD et DVD-Audio, albums disponibles individuellement ou sous forme de trois coffrets avec bonus et inédits classés par période.
Enregistrements en public et compilations
- 1973 : Genesis Live
- 1976 : Genesis in Concert (concert filmé)
- 1977 : Seconds Out Live in Paris
- 1982 : Three Sides Live (La face 4 des éditions française et américaine comporte des enregistrements studio, mais l'édition britannique inclut des enregistrements en public de la tournée de 1981 et un morceau enregistré lors de la tournée de 1976. À la sortie de la Definitive Edition Remaster de cet album en CD à la fin des années 1990, toutes les éditions ont incorporé les enregistrements en public, et l'on peut désormais trouver les enregistrements studio dans le coffret Archive #2 — 1976-1992.)
- 1982 : Three Sides Live (Vidéo)
- En octobre 1982, Gabriel et Hackett ont joué avec Genesis dans un concert unique, Six of the Best, qui a été largement piraté. Ce concert en plein air, au bénéfice de la fondation WOMAD de Peter Gabriel, fut un immense succès malgré une pluie torrentielle.
- 1984 : The Mama Tour (Vidéo)
- 1992 : The Way We Walk — Live in Concert (Vidéo)
- 1992 : The Way We Walk, Vol. 1: The Shorts (en) et Vol. 2: The Longs (en)
- 1998 : Genesis Archive — 1967-1975 (coffret de 4 CD, compilation d'enregistrements en public et rares)
- 1999 : Turn It on Again: The Hits (compilation comportant 2 titres live inédits en CD)
- 2000 : Archive #2 — 1976-1992 (coffret de 3 CD, compilation d'enregistrements en public et de faces B)
- 2003 : Live at Wembley Stadium (DVD, édition britannique du concert de 1987)
- 2004 : Platinum Collection (coffret de 3 CD, titres remixés)
- 2005 : Genesis: The Video Show (DVD de tous les vidéoclips de Genesis de 1976 à 1999)
- 2007 : Live Over Europe (Compilation de la tournée européenne à partir de la plupart des villes traversées dont Paris)
Albums solos
- 1975 : Voyage of the Acolyte, le premier album solo de Steve Hackett, possède des sonorités proches des albums de Genesis, car Rutherford et Collins y apparaissent comme musiciens invités.
- 1977 : Peter Gabriel (album), premier album solo de Peter Gabriel où l'on retrouve le très célèbre Solsbury Hill.
- 1977 : The Geese & the ghost, le premier album solo d'Anthony Phillips, aurait dû être un album duo Rutherford - Phillips. Finalement, seuls quelques morceaux sont composés en duo. Phil Collins chante deux chansons et John Hackett, le frère de Steve, y joue de la flûte. On y trouve également, dans un remarquable duo avec Phil Collins, la chanteuse Vivienne « Viv » McAuliffe, qui participa aussi plus tard à un album de Camel (« I can see your house from here »). Une grande voix féminine trop vite disparue : Viv McAuliffe est décédée en 1998.
- 1979 : A Curious Feeling, le premier album solo de Tony Banks, est très proche de ce que faisait Genesis à cette époque - Tony Banks composait une bonne partie du matériel de Genesis.
- 1980 : Smallcreep's Day, le premier album solo de Mike Rutherford, avec la présence aux claviers d'Anthony Phillips et aux percussions de Morris Pert, celui-là même qui accompagne Phil Collins au sein du groupe Brand X entre 1977 et 1979.
- 1981 : Face Value, le premier album solo de Phil Collins où l'on retrouve le célèbre In the Air Tonight, mais également I Missed Again ou encore une reprise de Behind The Lines (morceau de l'album Duke de Genesis).
Vidéographie
- 1981 : Three Sides Live Tour (tournée Abacab en VHS)
- 1991 : Genesis: A History (documentaire vidéo)
- 2001 : The Genesis Songbook (documentaire DVD)
- 2001 : The Way We Walk (DVD de la tournée We Can't Dance)
- 2003 : Genesis Live at Wembley Stadium (concert filmé à Wembley en juillet 1987 pendant la tournée Invisible Touch)
- 2008 : When in Rome (concert filmé à Rome lors de la tournée Turn It On Again)
Bibliographie
- 1980 : I Know What I Like, photos d'Armando Gallo (Omnibus Press) - introduction de Mike Rutherford
- 1987 : Genesis, Alain Bayeulle, Laurence Berrouet (Albin Michel)
- 2007 : Genesis - Toute l'Aventure, autobiographie du groupe
- 2007 : Genesis, La Boîte à Musique... turn it on again, Frédéric Delâge (Éditions de La Lauze) - préface de Christian Décamps
- 2007 : Genesis - L'éternelle révélation, Abécé (Éditions de la Lagune)
Accords commerciaux, produits dérivés
1992 : Partenariat commercial avec Volkswagen
En 1992, Volkswagen parrainait la tournée européenne du groupe Genesis, comportant vingt-cinq concerts en trente-quatre jours dans quatorze pays. À cette occasion, le constructeur lance deux séries spéciales Genesis des Polo et Golf cabriolet, équipées d'une sonorisation particulière mais également de sièges, volant et autocollants de carrosserie griffés Genesis, plus feux antibrouillard, vitres teintées et autres options[9].
Notes et références
- Atlantic Records. Source : site du label
- Apocalypse selon saint Jean), a entretenu la confusion. Le nom du groupe signifie en effet « Genèse » et le titre de l'album, « de la Genèse à la Révélation » (autre nom de l'
- Genesis, film documentaire de la BBC, 1990.
- Lit. « et ainsi y en eut-il trois », extrait d'une comptine anglaise.
- (en) There were three bits of music in Abacab, and we referred to them as 'section a', 'section b', and 'section c'... and at different times, they were in different order. We'd start with 'section a' and then have 'section c'... and at one point in time, it spelled Abacab. On the final version, it's not that at all, it's like 'Accaabbaac'.
- (en) shapes) en plastique visibles sur la couverture, représentant une étoile, un carré, etc. En référence aux formes (
- Belgique. Source : radio Classic 21,
- (en) annonce officielle sur Billboard.com.
- Polo et de la Golf cabriolet. Voir ces photos de la
Liens externes
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