Les Baux-de-Provence

Les Baux-de-Provence
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43° 44′ 38″ N 4° 47′ 43″ E / 43.7438888889, 4.79527777778

Les Baux-de-Provence
Les Baux-de-Provence
Les Baux-de-Provence
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Arrondissement d'Arles
Canton Canton de Saint-Rémy-de-Provence
Code commune 13011
Code postal 13520
Maire
Mandat en cours
Michel Fenard
2009-2014
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée des Baux
Site web http://www.lesbauxdeprovence.com
Démographie
Population 369 hab. (2007)
Densité 20 hab./km²
Gentilé Baussenques, Baussencs
Géographie
Coordonnées 43° 44′ 38″ Nord
       4° 47′ 43″ Est
/ 43.7438888889, 4.79527777778
Altitudes mini. 52 m — maxi. 310 m
Superficie 18,07 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Les Baux-de-Provence sont une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Les Baux sont aujourd'hui principalement un site touristique avant d'être un lieu de vie. Ils sont un des plus beaux villages de France et accueillent plus d'un million et demi de visiteurs par an[1]. 22 habitants vivent encore dans l'enceinte des Baux — la partie haute du village — et 381 habitants pour toute la commune.

Sommaire

Géographie

Situation

La commune est centrée autour d'un village situé sur un éperon rocheux, début d'un plateau — premier contrefort de la chaîne des Alpilles — qui surplombe de 200 m la campagne. La commune est dominée par une vaste forteresse, aujourd'hui en ruines, ouvrant une large vue sur les plaines du sud, vers Arles et la Camargue proche.

Les Baux-de-Provence se situent à deux kilomètres au nord de Maussane-les-Alpilles et à trois kilomètres au nord-est de Paradou. Les principales agglomérations voisines sont Saint-Martin-de-Crau (11 600 habitants) au sud (9 kilomètres), Saint-Rémy-de-Provence (10 200 habitants) au nord (8 kilomètres) et Arles (52 600 habitants) au sud-ouest (16 kilomètres).

Voies de communication et transports

Les Baux se situent au cœur des Alpilles.

La commune est desservie par :

  • Autoroute A 7 (sortie n°25) et route départementale RD 99
  • Autoroute A 54 (sortie n°12) et route départementale RD 27

La gare d'Arles est à 17 km à l'ouest de la commune et la gare d'Avignon TGV à 28 km au nord.

A une trentaine de kilomètres au nord, on trouve l'aéroport d'Avignon - Caumont. En allant vers le sud, c'est l'aéroport de Marseille Provence.

Sismicité

Suite au décret du 14 mai 1991 définissant le zonage sismique de la France, les Bouches-du-Rhône ont été découpés de la manière suivante[2] :

Hydrographie

De par son relief, le massif des Alpilles est parcouru de nombreux ruisseaux que l'on nomme des « gaudres ». Un gaudre (du provençal gaudre : « petit ruisseau ») désigne un cours d'eau souvent à sec en été et à faible débit le reste de l'année. Les principaux gaudres de la commune sont le gaudre du Trible, dont la source se situe au nord du village, le gaudre du mas de Chevrier qui se jète dans le gaudre d'Auge, lui aussi sur la commune, à l'ouest du bourg, et les gaudres de verpetières et d'entreconque à l'est du bourg.

Climat

Le climat aux Baux-de-Provence, comme dans les Alpilles, est considéré comme méditerranéen. Les hivers y sont doux et secs et les étés chauds et secs. La température moyenne maximale est observée en juillet et août (+29°C), la température moyenne minimale en décembre et janvier (+3°C)[3]. Le mois le plus pluvieux est janvier avec 7 jours de pluie en moyenne, contre 2 jours en juillet[3]. La région des Alpilles reçoit davantage de précipitations que le littoral de la Méditerranée : 500 mm/an en Camargue contre 600 à 700 mm/an aux Baux.

Les grandes gelées sont très rares, alors qu'elles étaient plus fréquentes au XIXe siècle, comme en témoignent le nombreux gels du Rhône, quasiment inconnus depuis le siècle dernier.

Le mistral

Le mistral y souffle violemment du nord ou du nord-ouest, particulièrement en hiver et au printemps. Les Alpilles dévient le vent, mais le vent souffle aux Baux pratiquement aussi fort que dans le nord de la chaîne. Le mistral souffle fortement 100 jours par an en moyenne et faiblement 83 jours, ce qui ne laisse que 182 jours sans vent par an[4].

On distingue deux types de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel en totalité et accentue la luminosité, et le « mistral noir », plus rare, qui est accompagné de pluie.

Données météorologiques

Climat de la région de Salon-de-Provence 1960-1991
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 2,1 3,9 6,6 9,9 13,6 16,2 15,7 13,2 9,5 4,9 1,9 8,2
Température moyenne (°C) 5,7 7 9,2 12 15,7 19,5 22,5 21,9 19 14,8 9,5 6,3 13,6
Température maximale moyenne (°C) 10,3 11,8 14,5 17,5 21,6 25,5 28,8 28,1 24,8 20,1 14,1 10,8 19
Humidité relative (%) 75 73 68 67 67 65 61 64 72 76 77 77 70
Source : Infoclimat [5]


Flore et faune

Faune

De nombreuses espèces animales nichent dans les Alpilles et peuvent aléatoirement être observées sur le territoire de la commune des Baux-de-Provence. La plus réputée est l'aigle de Bonelli, espèce protégée, comme le vautour percnoptère, le faucon crécerellette et le hibou grand-duc[6].

Les rochers arides abritent une espèce de lézard emblématique des Alpilles, le lézard ocellé, lui aussi considéré comme menacé et protégé[6].

Des espèces végétales protégées, comme la nivéole d’été (Leucojum aestivum) ou l'hélianthème à feuilles de Marum (Helianthemum lavandulaefolium), s'y rencontrent au fond des vallons.

Espèces chassées

Le territoire des Baux, et notamment ses vallons, compte de nombreux mammifères. Le sanglier y abonde, sa population est en progression. Inversement, le nombre de lièvres et de lapins tend à décroître. La raison semble en être l'épidémie de myxomatose de 1953 qui a causé des ravages dans la population et, depuis la fin du XXe siècle, le VHD viral qui provoque la diminution de l'espèce. La raréfaction des rongeurs pourrait poser problème à terme pour la survie des espèces de rapaces qui s'en nourrissent.

Autres espèces animales

On ne peut évoquer la faune des Baux sans citer des espèces telles que le renard, le blaireau européen, la fouine, ou encore le campagnol ou la musaraigne. Quantité de chauves-souris y nichent.

Flore

La flore baussenque est, pour l'essentiel, xérique et méditerranéene. Le botaniste Bernard Girerd y a dénombré 800 espèces végétales en 1992[7]. Hormis l'olivier, caractéristique du paysage maussanais, on note la présence de micocouliers, de chênes kermès de petite taille, d'amélanchiers. Des espèces végétales protégées, comme la nivéole d’été (Leucojum aestivum) ou l'hélianthème à feuilles de Marum (Helianthemum lavandulaefolium), s'y rencontrent au fond des vallons.

Histoire

Toponymie

Le nom de Baux-de-Provence provient de l'occitan baus ('baws en provençal de norme mistralienne) qui signifie « en aplomb », « falaise » ou « escarpement rocheux ». Cette racine se retrouve dans d'autres toponymes, comme le Baou de Saint-Jeannet.

Par le décret du 7 août 1958, journal officiel du 12 août 1958 avec effet au 13 août 1958, Les Baux deviennent Les Baux-de-Provence. La commune se nomme en occitan provençal Lei Bauç de Provènça selon la norme classique ou Li Baus de Prouvènço selon la norme mistralienne.

C'est dans cette commune qui lui a donné son nom, que fut exploité pour la première fois le minerai d'aluminium, la bauxite.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Machine de guerre.
Machine de guerre.

Les capacités défensives des Baux en font depuis toujours un site attrayant pour l'habitat humain. Des traces d'habitat ont été retrouvées et datées de 6000 av. J.-C., comme à la grotte de Costapéra, découverte en 1928, qui abrite un sépulture collective du Bronze ancien[8]. La place fut utilisée par les Celtes comme un fort ou un oppidum autour du IIe siècle av. J.‑C. Pourtant des quartiers périphériques au castrum se développent très tôt, comme celui des Trémaïé[9]. Le passage depuis l'oppidum des Baux jusqu'à la plaine au nord des Alpilles se fait par un chemin protohistorique rejoignant, par le vallon de Laval, la ville de Glanon, qui prendra ultérieurement le nom de Glanum[10].

Alors que la Protohistoire est fortement marquée par le pastoralisme et l'agriculture dans les Alpilles, on extrait de la pierre calcaire dans des carrières aux alentours des Baux où a été mis au jour un atelier de la fin du IIe et du début du Ier siècle[9]. Lors de la seconde partie du premier âge du Fer (VIIe ‑ VIe siècles av. J.‑C.), la population se sédentarise et se met à construire en dur. Le castrum se structure à la manière d'un village avec ses rues et ses maisons adossées[10]. Le processus d'installation permanente est à mettre en parallèle avec l'intensification des échanges économiques avec les commerçants méditerranéens[10]. En échange de produits de luxe, les habitants des Alpilles produisent des céréales et passent d'une état d'autarcie à une véritable économie d'échange[10]. Au cours des siècles suivants, la population des Alpilles diminue de façon conséquente : le comptoir grec d'Arles attire de nombreux habitants venus de toute la région[10].

Moyen Âge

Au Moyen Âge, il devint la place forte d'un domaine féodal contrôlant 79 villes et villages des alentours. La forteresse fut construite du XIe au XIIIe siècle sur une vaste étendue de sept hectares. Les princes de Baux contrôlèrent la Provence pendant de nombreuses années et y gagnèrent une forte réputation. Ils disaient descendre du roi mage Balthazar, ajoutant à leurs armoiries, une étoile d'argent à seize branches, pour rappeler celle qui, selon l'Évangile, guida les trois mages vers Bethléem. Leur devise était : « Au hasard, Balthazar. »

Article détaillé : Liste des seigneurs des Baux.

Place-forte médiévale située aux confins du Languedoc, du Comtat Venaissin et de la Provence, la forteresse a connu une histoire militaire mouvementée et été l'objet de nombreux assauts. Le solide donjon qui domine encore aujourd'hui rappelle l'importance de ce château, objet de toutes les convoitises au Moyen Âge.

Au XIIe siècle, les princes des Baux durent se soumettre à l'issue des guerres baussenques. Le grand château commença à être renommé pour sa cour fortement cultivée et chevaleresque. Le domaine s'éteint finalement au XVe siècle à la mort de la dernière princesse des Baux.

Ancien Régime

Les Baux, ainsi que la Provence, sont alors rattachés à la couronne de France sous la férule de la famille Manville. Le village devient un centre du protestantisme et tente même une révolte contre la couronne ce qui amène le cardinal de Richelieu, en 1632, à ordonner que le château et ses murs soient rasés.

En 1642, la ville est offerte à la famille Grimaldi en tant que marquisat. Le titre de marquis des Baux leur est d'ailleurs encore rattaché. Administrativement, la ville est entièrement française et le titre de marquis des Baux est traditionnellement donné à l'héritier du trône monégasque. L'actuel prince de Monaco, Albert II, porte parmi ses nombreux titres celui de marquis des Baux.

Période moderne

En 1822, de la bauxite est découverte dans le secteur par le géologue Pierre Berthier. Le minerai est alors intensément exploité jusqu'à épuisement à la fin du XXe siècle.

Héraldique

Blason des Seigneurs des Baux, portant l'étoile de la Nativité

Blason des Seigneurs des Baux, portant l'étoile de la Nativité.

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

de gueules à une étoile à seize rais d'argent.

Politique et administration

Liste des maires

Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie des Baux-de-Provence :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
1995 7 août 2009 Gérard Jouve ... ...
13 août 2009 13 septembre 2009 Michel Fenard[11] ... Intérim
13 septembre 2009 en cours Michel Fenard[12] ... ...
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Intercommunalité

Les Baux-de-Provence est une des dix communes de la Communauté de communes de la Vallée des Baux.

Jumelage

La commune des Baux-de-Provence n'est jumelée avec aucune autre commune[13].

Population et société

Démographie

Évolution démographique
(Sources : CASSINI[14])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 531 394 575 506 510 498   484 431
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
412 404 415 395 360 350 367 337 338
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
355 301 300 216 220 204 198 151 180
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007  
253 295 367 433 457 434 381 369  

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Personnalités liées à la commune

De nombreux artistes ont été séduits par ce lieu, parmi lesquels les peintres Mario Prassinos et Yves Brayer, dont le musée porte le nom, le graveur Louis Jou, qui a légué à la commune une collection de livres rares ou encore Anti Lemarin. Dans le Val-d'Enfer, Jean Cocteau a tourné son film « Le Testament d'Orphée ».

Économie

La vie économique des Baux est basée sur le tourisme lié :

  • aux petites rues pavées de la Cité et au château ;
  • à la culture de la vigne ;
  • à un petit artisanat et quelques commerces.

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 794 €, ce qui plaçait les Baux-de-Provence au 4 513e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[15].

Oléiculture

La commune produit de l'huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris par l'INAO, le 27 août 1997. Les variétés d'olives qui entrent dans son élaboration sont la salonenque, la beruguette, la grossane et la verdale des Bouches-du-Rhône[16]. Elle produit aussi des olives cassées et des des olives noires qui relèvent du même décret de l'INAO. Les variétés d'olives cassées proposées à la commercialisation sont la salonenque et la beruguette. Pour les olives noires la seule variété acceptée est la grossane[17] ,[18].

Vignoble

La commune a son terroir classé en AOC et produit des vins Coteaux-des-baux-en-provence[19]. Cette AOC a été reconnue par un décret du 20 avril 1995 pour les vins rouges et rosés. D'abord classé VDQS par un arrêté du 23 janvier 1956 dans le cadre des Coteaux-d'aix-en-provence, un second décret daté du 24 décembre 1985 permit l’utilisation de la dénomination générique « Les Baux de Provence » reconnaissant l’identité spécifique de ce vignoble de la région des Baux concernant sept communes du massif des Alpilles. Sa production est de 15 500 hectolitres par an dont 75% en rouge et 25% en rosé[20].

Le vin de pays des Alpilles est un vin de pays de zone, au nord des Bouches-du-Rhône qui a vocation à labelliser, après dégustation, les vins ne pouvant postuler à l'appellation d'origine coteaux-des-baux-de-provence. Jusqu'en 2000, il portait le nom de vin de pays de la Petite Crau. La production est d'environ 6 000 hectolitres par an. Son vignoble, installé sur un plateau caillouteux, est limité, au Nord, par la Durance et au Sud, par les Alpilles[21].

Culture et patrimoine

Le château.

Monuments et lieux touristiques

La commune compte 22 monuments historiques, mais la plupart des bâtiments qui composent le château sont aujourd'hui à l'état de ruines.

Monuments laïques

  • Musée des Santons : collections de santons du XVIIe siècle à nos jours, situé dans l'ancien corps de garde du XVIe siècle.
  • Château des Baux et ses remparts, propriété de la commune des Baux ;
  • Musée du château des Baux, situé dans l'ancien hôtel de la tour de Brau, un édifice du XVe siècle, retraçant l'histoire des Baux-de-Provence. Ce musée a été remplacé par une boutique, il n'en subsiste qu'une maquette du château au Moyen Âge.
  • Machines de guerre reconstituées : plusieurs trébuchets, une baliste et un bélier. Depuis le 1er avril 2007, trois nouvelles catapultes capables d'effectuer des tirs les ont rejoints : le plus grand trébuchet de France (16 mètres de haut), une bricole et un couillard. Ces trois machines effectuent des démonstrations de tirs tous les jours avec de véritables projectiles.
  • Hôtel de Manville : l’Hôtel de Manville abrite la mairie depuis 1960. L'édifice fut construit en 1571 par Flayelle, architecte du Vivarais pour le compte de Claude II de Manville. C’est le neveu de Claude Ier de Manville issu d’une famille toulousaine, capitaine des galères royales, chevalier du Saint-Sépulcre, nommé ensuite capitaine viguier des Baux. Cette propriété a été offerte par le prince Bianchi de Médicis de Manville à la municipalité pour accueillir la mairie.
  • Fenêtre Post Tenebras Lux surmontée de l’inscription Post tenebras lux 1571 (« Après les ténèbres, la lumière – 1571 »), devise calviniste ; cette maison fut la propriété de Brisson Peyre (ou Jean de Manville), laboureur, en 1571, et a été cédée en 1584 à Charles Laugier, lieutenant du viguier des Baux. Maison de Claude II, sa femme est enterrée à Saint-Vincent.
  • Porte Eyguières (« Porte de l'eau »), unique porte charretière du village.
  • Hôtel des Porcelets, à l'élégante façade du XVIe siècle, abritant aujourd'hui le musée Yves-Brayer.

Monuments religieux

Culture

Festival des Alpilles

Le festival des Alpilles[22] présente les « Musiques de la terre », musiques issues des travaux des champs de la planète, à travers le Parc Naturel Régional des Alpilles. Ainsi retrouve-t-on le blues des champs de coton à Lamanon avec « Lam' du Blues », le son cubain des champs de tabac aux Baux avec « Baux Mambo » ou la country des vastes espaces à Tarascon avec « Tarascountry ». Cet événement a présenté des personnalités telles que Tony Joe White ou John Illsley de Dire Straits. Mais il œuvre surtout à faire connaître des artistes.

Grâce à ses compétences de diffusion géante de vidéo, le Festival a reçu la mission de créer un spectacle consistant à projeter chaque soir sur les rochers des Baux-de-Provence des œuvres de 80 mètres du base du typographe Louis Jou. Depuis le 29 juillet 2009, la mairie des Baux a décidé d'encourager cette initiative en confiant au réalisateur multimédia Vincent Bertomeu huit vidéoprojecteurs supplémentaires installés à travers le village. Dès la tombée de la nuit, de centaines d'autres images sont projetées sur la falaise, mais aussi sur les rochers et les façades des Baux[réf. nécessaire].

Noël aux Baux

Le « Noël aux Baux » de l'église Saint-Vincent des Baux a lieu le soir de Noël, au cours de la messe de minuit. C'est d'abord une crèche vivante, devant laquelle se déroule le pastarage, rituel développé dans le monde pastoral et remontant au XVIe siècle. Cette cérémonie traditionnelle, abandonnée au cours du XIXe siècle, a été reprise et est jouée depuis 1902 : une charrette, tirée par un bélier, décorée de feuillage et de bougies, apporte un agneau nouveau-né. Chaque berger, à tour de rôle, baise les pieds de l'enfant Jésus, puis passe l'agneau de bras en bras avant de le donner en offrande.

Cathédrale d'Images

Article détaillé : Cathédrale d'Images.

Cathédrale d'Images est un spectacle permanent remportant un immense succès, créé en 1976, lors duquel sont projetées de grandes images lumineuses sur les parois de pierre des immenses galeries creusées dans le roc du Val-d'Enfer, sur la route de Maillane[23]. La surface des parois ainsi transformées s'étend sur 4 000 m². Dans les carrières de pierre des Baux, Cathédrale d'images a été inventée par Albert Plécy qui a trouvé là un espace pour sa recherche de « l'image totale ». Cathédrale d'Images propose dans la pénombre, sur les parois calcaires immaculées des hautes salles et des piliers des carrières viabilisées du Val d'enfer, servant d'écran à trois dimensions, une projection féerique et géante de diapositives où le spectateur est immergé dans un univers visuel et musical se rapportant à un programme précis. Malgré un succès retentissant, Cathédrale d'images a dû arrêté son activité aux Baux de Provence à la fin de l'année 2010, le maire Michel Fenard ayant exigé son expulsion. Plusieurs procédures judiciaires ont été engagées par Cathédrale d'images contre cette "spoliation".

Tournages

Galerie de photos


Le village des Baux-de-Provence, vu depuis la D27, au nord-ouest.

Notes et références

  1. « Les Baux de Provence  », provenceweb.
  2. La sismicité des Bouches-du-Rhône
  3. a et b Climat aux Baux-de-Provence, holidaycheck.fr.
  4. « Le climat », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, H. Bruneton, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, p. 23-24.
  5. Infoclimat
  6. a et b La patrimoine naturel des Alpilles, parc-alpilles.fr.
  7. « La flore des Alpilles », in Les Alpilles..., op. cit., B. Girerd, p. 52.
  8. « Les Alpilles et la Montagnette », Carte archéologique de la Gaule, t. 13/2, 1999, p. 118.
  9. a et b « Le peuplement des Alpilles durant l'âge du Fer », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, P. Arcelin, op. cit, p. 143.
  10. a, b, c, d et e Y. Marcadal, « Les oppida des Alpilles », in Les Alpilles, op. cit, p. 146.
  11. Gérard Jouve, maire des Baux, rassembleur jusque dans la mort, La Provence, 13 août 2009.
  12. Michel Fenard élu maire des Baux, La Provence, 13 août 2009.
  13. « Mairie des Baux-de-Provence », annuaire-mairie.fr.
  14. Notice communale : Les Baux-de-Provence
  15. CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'Insee. Consulté le 6 novembre 2010
  16. Huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence AOC
  17. Olives cassées de la vallée des Baux-de-Provence AOC
  18. Olives noires de la vallée des Baux-de-Provence AOC
  19. Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine
  20. Coteaux-des-baux-de-provence (AOC) sur le site de l'Institut National des Appellations d'Origine
  21. Louis Menjucq, président de l'ANIVIT (sous la direction de), Vins de pays de France,  éd. Romain Pages, Saint-Cloud, 1991, (ISBN 2908878151), p. 86.
  22. Site du festival des Alpilles
  23. La cathédrale d'images, historique

Bibliographie

  • L.Barthélemy, Inventaire du château des Baux, Revue des sociétés savantes, 8ème série, T. VI, 1877
  • L. Barthélemy, Inventaire chronologique et analytique des chartes de la maison des Baux, Marseille, 1882
  • L. Paulet, Les Baux et Castillon : Histoire des communes des Baux, du Paradou, de Maussane et de Mouriès, Saint-Rémy de Provence, 1902
  • P. Destandau, Documents inédits sur la ville des Baux, T. III, Mémoires de l’Académie du Vaucluse, 1903
  • G. Noblemaire, Histoire de la Maison des Baux, Paris, 1913
  • Fernand Benoit, Les Baux, Paris, 1928
  • O. Maufras, Le castrum des Baux de Provence : histoire d’un site fortifié médiéval, Provence Historique, 40, fasc. 159, 1990

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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