- Orgon
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Orgon
Les ruines du château du duc de Guise dominent la localité. Plus en avant, sur la gauche, se dresse l'église Notre-Dame de l'Assomption
DétailAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Bouches-du-Rhône Arrondissement Arles Canton Orgon Code commune 13067 Code postal 13660 Maire
Mandat en coursGuy Robert
2008-2014Intercommunalité sans Site web www.orgon.fr Démographie Population 3 005 hab. (2007) Densité 86 hab./km² Gentilé Orgonnaises, Orgonnais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 62 m — maxi. 298 m Superficie 34,78 km2 Orgon est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, ses habitants sont appelés les Orgonnais(es).
Sommaire
Géographie
Situation
Orgon est située au nord du département, à l'extrémité orientale du massif des Alpilles. La commune est distante d'environ 6 km de Cavaillon, 25 km d'Avignon, 40 km d'Aix-en-Provence, et 72 km de Marseille. Orgon se divise en 5 parties séparées par la route départementale 7n nord/sud, la route départementale 26 nord-Est/Nord-Ouest, et la route d'Eygalières Sud-Est/sud-Ouest et l'autoroute A7 qui coupe la commune au niveau de la rive de la Durance.
Lieux-dits, écarts, hameaux
- Le quartier de Freiresque (Mas-Blanc),
- Le quartier Malvoisin,
- Domaine de Valdition,
- Vieux quartier de Sénas,
- La Vallée-Heureuse.
Communes limitrophes
Transports
Orgon est située dans le passage séparant les Alpilles du Luberon. Elle est traversée par plusieurs grandes voies de circulation : l'autoroute A7, la Nationale 7, la voie ferrée du TGV (Les gares TGV les plus proches se situent à Avignon et Aix-en-Provence). Elle dispose d'une gare SNCF légèrement à l'extérieur du centre-ville, reliant les Gare d'Avignon-Centre et de Miramas[1], mais également de deux relais routiers, un en direction de Plan-d'Orgon et un autre en direction de Sénas. La ligne de bus 87 dessert également Orgon. L'aéroport le plus proche est celui de Marseille Provence à Marignane.
Relief et géologie
On trouve à l'ouest de la commune les contreforts des Alpilles, massif constitué de strates de roches sédimentaires plissées et formant un anticlinal. C'est sur cette partie que le relief est le plus élevé.
A l'est, le relief le plus bas, avec la plaine alluvionnaire de la Durance.
Hydrographie
La commune d'Orgon est divisée en deux dans toute sa longueur est-ouest par son canal, mais également séparée par la Durance du Vaucluse où elle possède une parcelle de terrain séparé du reste de la commune aux abords de Cheval-Blanc, Orgon dispose également de 2 lacs de grande taille au sud de son territoire.
Climat
Le climat dans les Alpilles est considéré comme méditerranéen. Les hivers y sont doux et secs et les étés chauds et secs. La température moyenne maximale est observée en juillet et août (+29 °C), la température moyenne minimale en décembre et janvier (+3 °C)[2]. Le mois le plus pluvieux est janvier avec 7 jours de pluie en moyenne, contre 2 jours en juillet[2]. La région des Alpilles reçoit davantage de précipitations que le littoral de la Méditerranée : 500 mm/an en Camargue contre 600 à 700 mm/an pour les Alpilles.
Les grandes gelées sont très rares, alors qu'elles étaient plus fréquentes au XIXe siècle, comme en témoignent le nombreux gels du Rhône, quasiment inconnus depuis le siècle dernier.
Le mistral
Le mistral y souffle violemment du nord ou du nord-ouest, particulièrement en hiver et au printemps. Le mistral souffle fortement 100 jours par an en moyenne et faiblement 83 jours, ce qui ne laisse que 182 jours sans vent par an[3].
On distingue deux types de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel en totalité et accentue la luminosité, et le « mistral noir », plus rare, qui est accompagné de pluie.
Données météorologiques
Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2000 :
Météo à Orgon : relevé météorologique de Salon de Provence mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 1,2 2 4 6,4 10,1 13,7 16,4 16,3 13,3 9,5 4,9 2,4 8,4 Température moyenne (°C) 6,1 7,2 9,7 12 16,1 19,8 22,9 22,7 19,2 14,7 9,6 7 13,9 Température maximale moyenne (°C) 10,9 12,3 15,3 17,5 22 25,8 29,4 29 25 19,9 14,2 11,6 19,4 Précipitations (mm) 59 47 44 63 42 31 16 37 64 98 58 54 623,4 Source : Météo France / Station de Salon de ProvenceDiagramme climatique J F M A M J J A S O N D 5910.91.24712.324415.346317.56.4422210.13125.813.71629.416.4372916.3642513.39819.99.55814.24.95411.62.4Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm) Flore et faune
Faune
De nombreuses espèces animales nichent dans les Alpilles et peuvent aléatoirement être observées sur le territoire de la commune d'Orgon. La plus réputée est l'aigle de Bonelli, espèce protégée, comme le vautour percnoptère, le faucon crécerellette et le hibou grand-duc[4].
Les rochers arides abritent une espèce de lézard emblématique des Alpilles, le lézard ocellé, lui aussi considéré comme menacé et protégé[4].
Des espèces végétales protégées, comme la nivéole d’été (Leucojum aestivum) ou l'hélianthème à feuilles de Marum (Helianthemum lavandulaefolium), s'y rencontrent au fond des vallons.
Espèces chassées
Le territoire d'Orgon, et notamment ses vallons, compte de nombreux mammifères. Le sanglier y abonde, sa population est en progression. Inversement, le nombre de lièvres et de lapins tend à décroître. La raison semble en être l'épidémie de myxomatose de 1953 qui a causé des ravages dans la population et, depuis la fin du XXe siècle, le VHD viral qui provoque la diminution de l'espèce. La raréfaction des rongeurs pourrait poser problème à terme pour la survie des espèces de rapaces qui s'en nourrissent.
Autres espèces animales
On ne peut évoquer la faune d'Orgon sans citer des espèces telles que le renard, le blaireau européen, la fouine, ou encore le campagnol ou la musaraigne. Quantité de chauves-souris y nichent.
Flore
La flore orgonnaise est, pour l'essentiel, xérique et méditerranéene. Le botaniste Bernard Girerd y a dénombré 800 espèces végétales en 1992[5]. Hormis l'olivier, caractéristique du paysage des Alpilles, on note la présence de micocouliers, de chênes kermès de petite taille, d'amélanchiers. Des espèces végétales protégées, comme la nivéole d’été (Leucojum aestivum) ou l'hélianthème à feuilles de Marum (Helianthemum lavandulaefolium), s'y rencontrent au fond des vallons.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
En Provence, à Orgon, Sénas, Trets, Lauris, Goult, L'Isle-sur-la-Sorgue et Avignon, des stèles anthropomorphes ont été datées entre - 3 000 et - 2 800 ans avant notre ère. Rattachées à la « civilisation de Lagozza », elles sont la preuve que l’agriculture était devenue prédominante dans les basses vallées du Rhône et de la Durance[6].
Les traces d'habitat sont très anciennes sur le territoire d'Orgon. On y a retrouvé des vestiges de la période néolithique, comme la Baume Rousse, considérée comme un abri du Néolithique final au Bronze ancien[7]. Cette grotte domine la vallée de la Durance. Lors du Bronze récent, la grotte s'effondre ce qui provoque son évacuation définitive[8]. Orgon possède aussi des sites perchés de la même période, comme Notre-Dame de Beauregard et les Calades – massifs du Crétacé inférieur de type urgonien, nom formé depuis le mot « Orgon » – qui sont des stations chasséennes. Mais d'autres sont situés sur le piémont des Alpilles, comme celui de Malvoisin, des Passadouires 2 et de Valdition[9]. Dans ce dernier site, des dépôts d'objets de bronze ont été découverts ; il s'agissait vraisemblablement de fragments destinés à être refondus[9].
Au premier âge du fer, les habitats préhistoriques continuent d'être habités pour la plupart, notamment au vallon Sous-le-Fort et au vallon de Lavau[10], qui sont des quartiers périphériques au castrum[11]. Lors de la seconde partie du premier âge du Fer (VIIe ‑ VIe siècles av. J.‑C.), la population, jusqu'alors essentiellement nomade, se sédentarise et se met à construire en dur. Le castrum se structure à la manière d'un village avec ses rues et ses maisons adossées[12]. Le processus d'installation permanente est à mettre en parallèle avec l'intensification des échanges économiques avec les commerçants méditerranéens[12]. En échange de produits de luxe, les habitants des Alpilles produisent des céréales et passent d'une état d'autarcie à une véritable économie d'échange[12].
Lors du second âge du fer, le territoire d'Orgon, comme l'ensemble des Alpilles, est peuplé de Ligures, de Celtes et de Celto-Ligures. Orgon fait alors partie du territoire des Caenicenses, qui vivent aussi à Eyguières[10]. Il s'agit d'un peuple largement tourné vers l'agriculture, à la différence des habitants de l'intérieur du massif, davantage tournés vers le pastoralisme et l'élevage. On trouve pourtant d'autres formes d'activité à Orgon, ainsi qu'en témoigne l'existence, vers 100 av. J.-C., d'une production artisanale de céramiques domestiques[11]. La présence du site de Notre-Dame de Beauregard s'explique par sa position privilégiée, à l'extrémité de la chaîne des Alpilles et dominant la vallée de la Durance. Le piémont est alors parcouru de voies protohistoriques, aménagées ultérieurement par l'armée romaine[13].
Au cours des siècles suivants, la population des Alpilles diminue de façon conséquente : le comptoir grec d'Arles attire de nombreux habitants venus de toute la région. Mais dès la fin de l'Âge du fer (IIe ‑ Ier siècles av. J.‑C.), plusieurs sites commencent à être occupés, comme l'oppidum de Sous-le-Fort. Le village se développe et des monuments sont construits dans un style tardo-hellénistique. On retrouve notamment sur place des dalles de toiture en calcaire tendre scié, preuve de cette influence grecque[12].
Les oppida des Alpilles, dont ceux d'Orgon, sont démantelés avec l'installation romaine en Provence. Certains subsistent et deviennent des lieux de culte : Notre-Dame de Beauregard évolue ainsi jusqu'à devenir un sanctuaire marial[14].
On trouve également des traces d'occupation romaine (statues, monnaies, sépultures...). De plus, la présence de juifs est attestée dès la fin du Ier siècle par des vestiges archéologiques tels qu'une lampe à huile ornée du chandelier à sept branches découverte en 1967 à Orgon[15],[16].
Moyen Âge
Le lieu Urgonum est attesté dès l'année 1183. Un bac permettant de traverser la Durance existait à l’époque gallo-romaine, puis au Moyen Âge, où il est attesté en 1171[17].
Son château joua un rôle important au XIIIe siècle, place forte et prison, alors résidence des Templiers. Puis au fil des siècles et des Seigneuries qui s'y succèdent, le château d'Orgon, puis l'église sont tour à tour démolis puis reconstruits, puis redémolis malgré les fortifications.
Renaissance
En 1562, le Baron des Adrets saccage l’église paroissiale, profane le Sanctuaire de Notre-Dame de Beauregard et précipite la Madone vénérée dans le vide. Elle sera retrouvée intacte.
En 1653, la communauté d’Orgon reçoit d’Henri de Guise « les îles, accréments et atterrissements » de la Durance, et le 15 janvier 1660, lors du passage de Louis XIV, bénéficie d’un allégement des impôts.
Période moderne
La période révolutionnaire est très agitée. Jean-Charles Soulier, président du club « La Liberté et l’Égalité » est assassiné le 16 février 1795.
Période contemporaine
Au début du XXe siècle le 27 juillet 1923 après 50 ans de démarches la commune de Plan-d'Orgon se détache d'Orgon car l'ensemble était trop important à gérer.
Toponymie
La forme la plus ancienne est de Orgono, attestée en 1114 qui représente Orgus, nom d'un homme gaulois, et le suffixe -onem[18].
Héraldique
Les armoiries de la ville évoquent la ferveur qui, au cours des siècles, animera les Orgonnais pour Notre-Dame de Beauregard. Le blason porte en exergue : « Castrum de Orgone virgini votum ».
Article détaillé : Armorial des communes des Bouches-du-Rhône.Les armes peuvent se blasonner ainsi :
D'azur, à une Notre-Dame d'argent, entourée d'un cercle ovale rayonnant, d'or.
Politique et administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1878 1888 Jacques Trinquier Mars 1977 Mars 1984 Paul Tell mars 1996 mars 2008 Jean-Louis Ollivier mars 2008 en cours Guy Robert Fiscalité
L'imposition des ménages et des entreprises à Orgon en 2009[19] Taxe part communale Part départementale Part régionale Taxe d'habitation (TH) 11,69 % 9,19 % 0,00 % Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 11,70 % 10,85 % 2,36 % Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 31,62 % 9,80 % 8,85 % Taxe professionnelle (TP) 10,63 % 7,08 % 3,84 % La Part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
Population et société
Démographie
Sociologie
La population défavorisée se trouve dans le quartier Saint Gervais mais également en centre ville, Le salaire annuel moyen de la population serait entre 13 000 € à 15 000 € par foyer avec une très forte disparité. On peut remarquer une population sans domicile fixe vivant dans des caravanes où des squatts dans le sud du territoire, mais également une très forte population de sans-papiers présente de partout qui représente une grande partie des habitants non-recensé.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 14 227 €, ce qui plaçait Orgon au 28 688e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[21].
Agriculture
Orgon dispose d'un grand nombre de cultures fruitières, avec une majorité de pommiers, poiriers, cerisiers et vigne. C'est la première source d'emplois de la commune, qui fait travailler aussi beaucoup d'étudiants l'été. Les zones de culture sont situées à l'extrémité sud et nord de la commune, sauf pour les cerisiers qui sont cultivés à l'est vers freiresque et à côté de Malvoisin et le raisin au nord, aux abords de l'autoroute A7 et de la Durance.
Le vin de pays des Alpilles est un vin de pays de zone, au nord des Bouches-du-Rhône qui a vocation à labelliser, après dégustation, les vins ne pouvant postuler à l'appellation d'origine. Jusqu'en 2000, il portait le nom de vin de pays de la Petite Crau. La production est d'environ 6 000 hectolitres par an. Son vignoble, installé sur un plateau caillouteux, est limité, au Nord, par la Durance et au Sud, par les Alpilles[22].
La commune produit de l'huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris par l'INAO, le 27 août 1997. Les variétés d'olives qui entrent dans son élaboration sont la salonenque, la beruguette, la grossane et la verdale des Bouches-du-Rhône[23]. Elle produit aussi des olives cassées et des des olives noires qui relèvent du même décret de l'INAO. Les variétés d'olives cassées proposées à la commercialisation sont la salonenque et la beruguette. Pour les olives noires la seule variété acceptée est la grossane[24] ,[25].
Industrie
L'industrie est également implantés à Orgon avec la carrière OMYA d'extraction de calcaire industriel, créée en 1955 par la reprise de carrières artisanales. Il s'agit d'un des établissements d'une société d'origine Suisse. Cet établissement a employé 150 personnes, mais depuis la mécanisation de ses installations ramené l'effectif à 63 personnes. L'usine d'Orgon extrait jusqu'à 900 000 tonnes de carbonate de calcium par an OMYA est une importante source de financement au budget communal.
Tourisme
Hormis l'agriculture, l'économie la plus facilement identifiable autour du massif des Alpilles est liée au tourisme. Même les producteurs viticoles et oléicoles semblent tenir compte du développement du tourisme et de plus en plus de domaines proposent de la dégustation, voir dans certains cas de véritables cours d'initiation à l'œnologie.
On peut considérer trois principales sortes de tourisme dans les Alpilles. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche (les Baux-de-Provence, Glanum, etc.) ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le massif et ses environs.
On trouve sur la commune d'Orgon un camping, divers gites et locations saisonnières.
Équipements et services
Éducation
La commune dispose d'une école maternelle et d'une école primaire, ainsi que d'un collège.
Sports
La commune dispose d'un skate-park, d'un city stade et prévoit la construction d'un gymnase[26]. Le club de football local, le FAVD Val-Durance, est une union sportive regroupant les communes d'Orgon et de Sénas. L'équipe Séniors première évolue en Promotion d'honneur A[27].
Santé
La commune dispose des services de plusieurs docteurs et d'une pharmacie. L'hôpital le plus proche est sur la commune de Cavaillon.
Culte
Catholique
Culture et patrimoine
Patrimoine civil
- Château de Malvoisin ;
- Ruines du château du duc de Guise.
- Plusieurs portes fortifiées :
- porte de l'Ange ;
- porte de l'Hortet ;
- porte Sainte-Anne.
- Pont ferroviaire traversant la Durance long de 335 mètres pour 9 700 tonnes, c'est le plus long et imposant pont ferroviaire de France. Depuis 1993, l'ancien pont qui reliait les Bouches-du-Rhône au Vaucluse, datant du XIXe siècle, était devenu insuffisant, et c'est une imposante construction en acier qui le remplace. Le chantier débute en avril 2007, puis, après une phase de préparation qui dure 18 mois, la véritable opération est achevée en avril 2009.
- L'entreprise OMYA, grand complexe minier visible de nombreux points de la commune.
Patrimoine religieux
- Église Notre-Dame de l'Assomption, datant du XIVe siècle.
- Statue en bois de la Vierge.
- Plusieurs chapelles :
- chapelle Notre-Dame de Beauregard (construite de juillet 1638 à avril 1660) qui, comme son nom l'indique, est un édifice perché en hauteur. Il est visible d'assez loin, notamment de l'autoroute A7 ;
- chapelle Saint-Gervais ;
- chapelle Saint-Roch ;
- chapelle Saint-Véran.
- Plusieurs oratoires :
- oratoires du XVIIe siècle ;
- oratoire de la Madeleine ;
- oratoire Saint-Michel
Patrimoine environnemental
- Le lac de la Vallée Heureuse.
- Le lac de la Durance.
- Falaise d'escalade de renommée internationale.
- Parc naturel régional des Alpilles.
Personnalités liées à la commune
- Antoine Pomme, poète en 1620.
- Louis Espérandieu 1787-1857, peintre.
- Madeleine Laugier 1801-1880, bienfaitrice des pauvres, prix de vertu de l'Académie française en 1862.
- Ancêtres d'Edmond Rostand, auteur de L'Aiglon et de Cyrano de Bergerac.
Notes et références
- Réseau des TER en région PACA
- Climat à Maussane-les-Alpilles, commune limitrophe, holidaycheck.fr.
- « Le climat », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, H. Bruneton, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, p. 23-24.
- La patrimoine naturel des Alpilles, parc-alpilles.fr.
- « La flore des Alpilles », in Les Alpilles..., op. cit., B. Girerd, p. 52.
- t. XIII, fasc. 6, 1961, et Catalogue raisonné des stèles anthropomorphes chalcolithiques du musée Calvet d'Avignon, Avignon, 1976. S. Gagnière et J. Granier, Stèle anthropomorphe trouvée à Avignon (Vaucluse), « Ogam »,
- G. Sauzade, « La Préhistoire des Alpilles », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, op. cit., p. 136.
- « Les Alpilles et la Montagnette », Carte archéologique de la Gaule, t. 13/2, 1999, p. 232, 233.
- G. Sauzade, « La Préhistoire des Alpilles », op. cit., p. 137.
- P. Arcelin, « Le peuplement des Alpilles durant l'âge du Fer », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, op. cit., p. 142.
- P. Arcelin, « Le peuplement des Alpilles durant l'âge du Fer », op. cit, p. 143.
- Y. Marcadal, « Les oppida des Alpilles », in Les Alpilles, op. cit, p. 146.
- Y. Marcadal, « À la périphérie de la chaîne », in Les Alpilles, op. cit., p. 145.
- Y. Marcadal, « À la périphérie de la chaîne », in Les Alpilles, op. cit., p. 147.
- Hirsch Graetz, Histoire des Juifs, éd. François-Dominique Fournier, éd. orig. parue de 1853 à 1875, 1re part., ch. 1
- Nos cousins les Juifs du Pape », Los Muestros, la voix des sépharades. Consulté le 28 octobre 2007 Michel Mayer-Crémieux, «
- ISBN 2-906162-71-X, p 55 Catherine Lonchambon, « D’une rive à l’autre de la Durance : d’étranges bateaux », in Guy Barruol, Denis Furestier, Catherine Lonchambon, Cécile Miramont, La Durance de long en large : bacs, barques et radeaux dans l’histoire d’une rivière capricieuse, Les Alpes de lumière no 149, Forcalquier 2005,
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1873.
- (fr)Impots locaux Orgon, Taxes.com
- http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=25705
- CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'Insee. Consulté le 6 novembre 2010
- ISBN 2908878151), p. 86. Louis Menjucq, président de l'ANIVIT (sous la direction de), Vins de pays de France, éd. Romain Pages, Saint-Cloud, 1991, (
- Huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence AOC
- Olives cassées de la vallée des Baux-de-Provence AOC
- Olives noires de la vallée des Baux-de-Provence AOC
- http://www.plandorgon.fr/sports-11-20-24
- Site Internet officiel du FAVD Val-Durance.
Voir aussi
Bibliographie
- Les Alpilles. Encyclopédie d'une montagne provençale, divers auteurs, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, (ISBN 978-2906162976).
- « Les Alpilles et la Montagnette », Carte archéologique de la Gaule, t. 13/2, 1999, p. 203-207, (ISBN 978-2877540599).
- Orgon, monographie de René Fagès et Louis Tertrian (parue en mars 1989)
Articles connexes
- Communes des Bouches-du-Rhône
- Calcaire urgonien
- Vin de pays des Alpilles
Liens externes
Catégories :- Commune des Bouches-du-Rhône
- Alpilles
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