- Le Tholonet
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Le Tholonet
DétailAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Bouches-du-Rhône Arrondissement Arrondissement d'Aix-en-Provence Canton Canton d'Aix-en-Provence-Nord-Est Code commune 13109 Code postal 13100 Maire
Mandat en coursMichel Legier
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays d'Aix Démographie Population 2 227 hab. (2008) Densité 206 hab./km² Gentilé Tholonétiens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 150 m — maxi. 350 m Superficie 10,82 km2 Le Tholonet (Lou Toulounet en provençal selon la norme mistralienne et Lo Tolonet selon la norme classique) est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Tholonétiens.
Sommaire
Géographie
La commune est caractérisée par l'importance des servitudes de protection qui la touchent : décret classant la Route Cézanne[1], dit décret Malraux, décrets de protection de la montagne Sainte-Victoire, classement du château et de ses abords . En outre, la présence de l'Arc et de la Cause engendre des zones inondables ; celles-ci ont été définies par des études hydrauliques effectuées par la commune en complément de l'Atlas départemental des zones inondables. Enfin, l'autoroute A8 et, dans une moindre mesure, la N7 génèrent des servitudes (zones non aedificandi, loi Barnier).
Situation
La commune est située aux portes d'Aix-en-Provence, ville de 140 000 habitants, et au pied de la montagne Sainte-Victoire. Elle est parcourue par l'Arc, et l'un de ses affluents la Cause qui longe la D64C. La commune est traversée par la N7 et l'autoroute A8 ; la desserte à partir de l'A8 est assurée par deux échangeurs proches qui encadrent la commune.
Parallèlement à ces voies, la D17, dite Route Cézanne, dessert à partir d'Aix, le nord de la commune et les sites touristiques de Sainte-Victoire.
Climat
Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2000 :
Mois J F M A M J J A S O N D année Températures maximales (°C) 11,2 12,6 15,3 17,7 22,2 26,1 29,5 29,2 25,3 20,3 14,7 12,0 19,7 Températures moyennes (°C) 7,1 8,3 10,7 13,1 17,4 21,1 24,1 24,0 20,4 16,0 10,8 8,1 15.1 Températures minimales (°C) 3,0 3,9 6,0 8,5 12,6 16,0 18,7 18,7 15,5 11,6 6,8 4,1 10,5 Précipitations (hauteur en mm) 54 44 40 58 41 25 13 31 61 85 51 52 554,5 Source: Météo France[2] / Station de Marignane Histoire
Faits historiques
Les plus anciennes traces d'occupation remontent à l'Âge du fer dans les massifs de l'Infernet et des Espinades[3].
Au lieu-dit de l'Infernet a été signalée au XIXe siècle la présence d'un petit oppidum, nommé « camp de Ragabom » ou « camp de Ratabom[3] », qui consiste en une vaste enceinte bâtie avec de gros blocs. Il n'en reste quasiment plus rien aujourd'hui. Des sondages réalisés en 1979-1980 ont permis la découverte de mobilier daté des Ier et IIe Âges du fer, jusqu'au IIe siècle av. J.-C., période où le site fut le plus peuplé[3].
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes des Bouches-du-Rhône.Les armes peuvent se blasonner ainsi :
D'azur, à une fasce d'or, coupé d'or à un ours d'azur.
Politique et administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité Mars 1971 Mars 1995 Jean Vincent Mars 1995 Mars 2001 Jean Ausset Mars 2001 2014 Michel Légier Toutes les données ne sont pas encore connues. Population et société
Près de 59% de la population a moins de 39 ans. La part des ménages de plus de 2 personnes approche les 53%. Cette jeunesse est due principalement à l'arrivée de nouveaux ménages sur la période 82/99 (56% de la population habitaient hors de la commune en 82).
Si 43% de la population sont « non actifs » (enfants, femmes au foyer) et 11 % sont retraités, ce qui représente 54 % d'inactifs, taux légèrement inférieur à la moyenne nationale de 57 %. On remarque des différences dans la répartition entre les CSP chez les actifs : 31 % de cadres et commerçants contre 20 % en moyenne en France, 28 % de professions intermédiaires contre 22 % au niveau national, et seulement 22 % d'employés et d'ouvrier contre 53 % . Les CPS supérieures sont donc sureprésentées sur la commune, tandis que les catégories populaires sont sous représentées. On peut également souligner la faiblesse de la représentation de la profession agricole.
Démographie
La population est estimée actuellement à 2267 habitantsElle se répartit entre trois centres urbains d'inégale importance et un habitat dispersé ; les trois centres urbains sont par ordre d'importance : Palette, qui accueille environ la moitié de la population de la commune ; le vieux village et le hameau des Artauds.
La démographie est caractérisée pour l'essentiel par : . Une évolution lente sur la période 60-80 (+20 habitants par an) . Une progression rapide dans la période 82-90 (+100 habitants par an) . qui s'est ralentie ensuite, estimée à +30 habitants par an.
Manifestations culturelles et festivités
La paroisse du Tholonet est placée sous la protection de la Sainte croix. La fête votive liée à cette commémoration était située le 3 mai. Ce jour là était autrefois chômé sur l'ensemble du territoire de la commune. Mais pour des raisons de commodités liées à l'instauration de la fête nationale du travail, la fête votive prit place le premier mai[6].
Personnalités liées à la commune
- Paul Cézanne qui venait peindre au Tholonet (Sainte-Victoire, le château noir), déjeunait fréquemment au restaurant Berne (aujourd'hui relais Cézanne).
- Georges Duby historien du Moyen Âge (ancien membre de l'Académie française) repose dans le petit cimetière du Tholonet.
- Jacqueline de Romilly membre de l'Académie française a écrit Sur les chemins de Sainte-Victoire, éditions de Fallois (2001).
- Michel Bernascolle a publié en 2006 aux éditions Cheminements Les Rapegons de Sainte-Victoire.
- Émile Zola (écrivain et ami d'enfance de Paul Cézanne) situe au hameau des Artauds l'action du roman La faute de l'abbé Mouret (l'un des épisodes de la saga romanesque des Rougon-Macquart).
- Francesco Zola (ingénieur des Travaux Publics et père du célèbre écrivain) a construit le barrage qui porte son nom sur la commune du Tholonet. Ce barrage était destiné à alimenter en eau la grande ville voisine d'Aix en Provence.
Économie
LE TISSU ECONOMIQUE
120 établissements en 1995
Spécificités économiques de la commune :
Un « pôle environnement » au village avec la présence de la Société du Canal de Provence, le CEMAGREF et la DIREN.
Le Tholonet « porte d'entrée » du tourisme lié à la Sainte-Victoire.
Les A.O.C « Palette » et « Côtes de Provence » éléments-clé de l'agriculture de la commune.
Commerces, services et entreprises artisanales à Palette. Les entreprises artisanales regroupées dans les zones d'activités communales. L'essentiel du commerce centré sur l'espace des « Lavandières ».
L'EMPLOILe Tholonet : à la fois commune résidentielle et pôle d'emplois.
La commune dans la mouvance économique d'Aix : 45% des actifs du Tholonet travaillent à Aix 25% au Tholonet
570 emplois en 1990 La société du Canal de Provence représente environ 60% des emplois Un taux de chômage moins élevé qu'en Pays d'Aix. De trois points inférieur à la zone d'emplois d'Aix soit un taux de l'ordre de 12% en 1995 (estimation AUPA)[réf. nécessaire]
Culture et patrimoine
- Le château du Tholonet a été construit par Alexandre de Galliffet dans les années 1640. Celui-ci, qui avait acheté le domaine à la famille Jarente, était président au Parlement d'Aix. Son petit-fils Louis-François fit rajouter un théâtre pour sa maîtresse Émilie de Marignane, la femme du célèbre orateur Mirabeau. Une scierie débitait le marbre du Tholonet, plus connu sous le nom de Brêche d'Alep. De nos jours, le domaine est la propriété de la Société du Canal de Provence.
- Vestiges de l'aqueduc romain chargé d'amener l'eau de Saint-Antonin à Aix-en-Provence. Cet aqueduc, situé dans le ravin de la Cause, d'une quinzaine de kilomètres, avait un débit proche de 80 litres par seconde et était l'un des quatre desservant Aquae Sextiae, l'Aix antique. Le peintre aixois Jean-Antoine Constantin en a fait des croquis conservés à la bibliothèque Méjanes d'Aix[3].
- Ancien moulin à vent, réhabilité et restauré. Aujourd'hui reconverti en lieu d'exposition, il reçoit des peintres ou des sculpteurs.
Notes et références
- Sur le site Association Patrimoine : « Par décret du 17 juillet 1959 une zone de protection est établie aux abords du chemin départemental n°17 dit Route Cézanne, classé parmi les sites pittoresques du département des Bouches-du-Rhône par arrêté du 30 mai 1959, sur une longueur de 4km690, entre les PK 75, 567 et 80, 257. » Ce classement a été fait à l'initiative d'André Malraux et empêche toute construction.
- http://france.meteofrance.com/france/climat_france?48043.path=climatstationn%252F13054001
- « Carte archéologique de la Gaule : Aix-en-Provence, pays d'Aix, val de Durance », 13/4, Fl. Mocci, N. Nin (dir.), Paris, 2006, Académie des inscriptions et belles-lettres, ministère de l'Éducation nationale, ministère de la Recherche, ministère de la Culture et de la Communication, maison des Sciences de l'homme, centre Camille-Jullian, ville d'Aix-en-Provence, communauté du pays d'Aix, p. 684-90.
- http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=37509
- http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/departement.asp?dep=13#dep_T
- Les rapegons de Sainte-victoire par Michel Bernascolle
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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