- Aigues Mortes
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Aigues-Mortes
Aigues-Mortes Administration Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Gard Arrondissement Nîmes Canton Aigues-Mortes Code Insee abr. 30003 Code postal 30220 Maire
Mandat en coursCédric Bonato
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Terre de Camargue Démographie Population 7 115 hab. (2006) Densité 123 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 3 m Superficie 57,78 km² Aigues-Mortes (Aigas Mòrtas en occitan) est une commune française, située dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon.
Étymologie : Aquoe Mortuoe (1248) "eaux mortes" (stagnantes).
Géographie
Par le réseau routier, Aigues-Mortes est située à 35 Km environ de Nîmes (Préfecture du Gard) et 30 Km de Montpellier (Préfecture de l'Hérault). À vol d'oiseau : 32,5 Km de Nîmes et 26 Km de Montpellier.
Le territoire communal est composé d'une partie de la plaine humide et des étangs de Petite Camargue. Il est séparé du golfe du Lion (mer Méditerranée) par la commune du Grau-du-Roi. Aigues-Mortes est cependant reliée à la mer par le canal du Grau-du-Roi.
Ainsi les communes de Saint-Laurent-d'Aigouze et Le Grau-du-Roi sont limitrophes à la commune d'Aigues-Mortes. Ses habitants s'appellent les Aigues-Mortais et Aigues-Mortaises.
Aigues-Mortes est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard et fait également partie d'une des 34 communes du Pays Vidourle Camargue (voir liens). Aigues-Mortes est l'une des 4 communes Loi Littoral du S.CO.T. du Sud du Gard.
Histoire
Antiquité : Rhodanusia
Le site d’Aigues-Mortes est occupé depuis l’antiquité. Une colonie grecque de l’île de Rhodes serait venue au V° siècle AC se fixer à une embouchure du Rhône et fonde la colonie de Rhodanusia. De nombreux vestiges tels que des poteries, lampes, amphores, pièces de monnaies à l’effigie des différents empereurs romains, tuiles et lingots de plomb en attestent.
Moyen Âge : Aquae Mortuae et l’abbaye de Psalmody
Au Ve siècle, des moines de l’abbaye bénédictine de St Victor de Marseille s’installent au milieu des marais, sur l’emplacement d’une ancienne villa gallo-romaine. La première abbaye sera faite de bois et de roseaux. Au Ve siècle, une grande partie du territoire appartient aux religieux, lesquels y font bâtir leur première église. Maintes fois dispersés par les invasions sarrasines, ils reconstruisent leur abbaye avec la participation de Charlemagne, qui renforcera la protection de la côte. Il fait ériger en 791 la Tour Matafère pour la sûreté des pêcheurs et des ouvriers des salins, ainsi que pour la transmission des nouvelles : elle devait donner l’alerte à la Tour Magne de Nîmes en cas de danger.
Des écrits du VIIIe siècle mentionnent ce lieu, alors connu sous le nom d’Aquae Mortuae, en référence aux eaux mortes qui baignent le territoire.
XIII° siècle : Saint Louis
En 1229, le traité de Paris rattache le Languedoc à la couronne. Aux environs de 1240, les possessions franques d’Orient sont mises en péril. Surviennent coup sur coup l’annonce de la prise de Jérusalem et l’appel du Pape à la Croisade. Louis IX, que la maladie a mené aux portes de la mort fait vœu d’aller délivrer le tombeau du Christ. Or, à cette époque, Montpellier et Lattes appartiennent aux rois de Majorque et Marseille appartient au Comte de Provence. Le port de Saint Gilles existe déjà mais il est ensablé, trop petit en profondeur et ne peut donc pas accueillir de trop gros navires, de plus il se situe à la frontière entre le Languedoc et la Provence, elle-même en conflit avec le Saint Empire Germanique depuis plus de 150 ans.
Sur les terres d’Aquae Mortuae, les templiers possèdent de vastes pâturages sur les marais de L’Istel, parfois à moins de 500 m. de la mer. De plus, ils ont creusé un nouveau port, afin de remplacer celui de St Gilles, qui s’ensable. Aquae Mortuae est donc le seul territoire négociable.
Les moines de l’abbaye de Psalmody acceptent d’échanger ce territoire contre des terres arables aux environs de Sommières. Saint Louis devient donc le premier roi de France à disposer d’un port d’accès sur la Méditerranée.
Dès 1242, il commence par la construction d’un puissant ouvrage fortifié destiné à la protection des pèlerins et des marchands en partance pour la Terre Sainte. La Tour de Constance permet de protéger le port et la cité. Dès 1244, l’architecte Eudes de Montreuil dresse les premiers plans du port et de la cité.
Malgré les conditions climatiques et sanitaires difficiles, l’endroit est habité par une population clairsemée de sauniers et de pêcheurs vivant dans des cabanes en roseaux. Pour attirer de futurs habitants et commerçants, Saint Louis met en place en 1246 une charte de coutumes exemptant les habitants d’emprunts forcés, d’impôts directs (les tailles), de péage et de taxe portuaire. Dès lors, des gens de toute provenance affluent : catalans, provinciaux, génois, pisans… On estime alors la population à plus de 15000 habitants.
Saint Louis et les croisades
Début juillet 1244, Louis IX vient s’installer à Aigues-Mortes, parmi les troupes de croisés qui arrivent chaque jour. Il s’installe dans une vaste demeure que les templiers ont mise à disposition du roi et de sa suite. De la ville et des remparts, on ne trouve que les deux premiers niveaux de la « Grosse Forte Tour » (appelée plus tard Tour de Constance). Quelques jours avant le départ pour la croisade, on évalue les troupes à environ 70000 hommes et 20000 chevaux. Le 28 août 1248, Saint Louis et l’armée des croisés s’embarquent pour la 7ème croisade depuis le port d’Aigues-Mortes. Le roi est fait prisonnier à Damiette en avril 1250 et libéré contre rançon payée par l’ordre du Temple. Saint Louis reste en Egypte où il renforce les défenses de ce qu’il reste du Royaume de Jérusalem.
Lorsque Saint Louis revient à Aigues-Mortes, en 1254, après six ans d’absence, la tour de Constance est achevée. Le Port d’Aigues-Mortes devient un grand centre d’exportation des draps teints de Montpellier ; il reçoit épices, soieries et produits de luxe en provenance d’Orient. C’est l’un des principaux relais commerciaux de la République maritime de Gènes. La richesse du port d’Aigues-Mortes est mise à contribution pour fournir les ressources nécessaires à l’achèvement des travaux : une taxe d’un denier par livre de marchandise qui transite par le port d’Aigues-Mortes est mise en place en 1268.
Saint Louis partira une seconde fois depuis le port d’Aigues-Mortes pour la 8ème croisade en 1270. Il mourra peu après du Typhus au large de Tunis.
Les remparts d’Aigues-Mortes
A la mort de Saint Louis, les fondations des remparts ne sont encore qu’en partie tracées. Son fils Philippe le Hardi fait reprendre les travaux en 1272 puis entre en guerre contre le Royaume d’Aragon. La flotte catalane en profite pour prendre le contrôle de l’ensemble du littoral languedocien. Interrompus durant les conflits, les travaux reprennent en 1285 selon la volonté de Philippe le Bel, petit fils de St Louis. Au début du XIV° siècle, l’enceinte est achevée. Il s’agit d’un quadrilatère quasiment parfait, hérissé de tours et percé de portes. Les plans sont établis par Louis IX et son architecte Eudes de Montreuil. Celui-ci meurt en 1289 et Cominelli termine l’ouvrage. Le sol étant marécageux les fondations reposent généralement sur une plate-forme de bois prenant appui sur des pieux de chêne enfoncés jusqu’au sol dur. Amenée par bateau, la pierre calcaire provient des carrières de Beaucaire et des Baux.
Les remparts se déroulent sur 1634 m. Ils sont dans un état de conservation remarquable et n'ont pratiquement pas subits de restaurations contrairement à ceux de Carcassonne ou d'Avignon ... Leur classement à l'UNESCO , tout comme l'exceptionnelle tour de Constance , serait tout à fait mérité ...
Héraldique
Article connexe : armorial des communes du Gard.Les armes d'Aigues-Mortes se blasonnent ainsi :
D'or à un Saint Martin de carnation, vêtu d'azur et chaussé du champ, monté sur un cheval de gueules sellé et harnaché aussi d'or, coupant son manteau aussi de gueules pour en remettre la moitié à un pauvre boiteux de carnation vêtu aussi d'azur, à la béquille au naturel, le tout sur une terrasse de sinople[1].
Le port
Le port d’Aigues-Mortes entame son déclin à partir du XIV° siècle. Il devient une charge très lourde, en effet les alluvionnements du Rhône, l’ensablement, le colmatage des graus entraînent des travaux très coûteux. Il est condamné par la concurrence du port de Marseille lors du rattachement de la Provence au royaume de France en 1481.
L’économie à Aigues-Mortes Les activités économiques d’Aigues-Mortes restent liées aux ressources naturelles de la Camargue. Le vin et l’asperge des sables renommés pour leur saveur ensoleillée, la pêche et l’élevage traditionnels, les produits maraîchers, la récolte du roseau à « l’ancienne », la culture du sel autant de produits majeurs et traditionnels qui contribuent à l’identité de notre région. Aujourd’hui, l’économie de la ville repose sur l’Industrie Touristique. Aigues-Mortes vit d’activités agricoles respectueuses de la flore et de la faune qui l’entourent.
L’Industrie Touristique
Estimation de fréquentation globale de la cité en 2007: 1105 000 visiteurs Statistiques de fréquentation de l’Office de Tourisme en 2007: 287 236 visiteurs Total annuel des véhicules dans les parkings en 2007: 251 137 véhicules Total annuel des camping-cars dans l’aire en 2007: 3 348 véhicules
L'Asperge
Environ 50 hectares d’asperges sur toute la zone. Production : Entre 200 et 250 tonnes d’asperges récoltées par an
Le Vin des Sables Superficie du Vignoble : 3200 hectares de vignes sur la zone Production : environ 180 000 hectolitres de vin Nombre de producteurs : 12 producteurs sur la commune d’Aigues-Mortes
Le Salin d’Aigues-Mortes
Superficie : 10 800 hectares Production : 500 000 tonnes/an
Autres productions maraîchères
Superficie : environ 60 hectares Production : essentiellement carottes et pommes de terre
Agriculture
- Culture de la vigne et de l'asperge.
- L'élevage de taureaux et de chevaux de Camargue. Les deux sont élevés pratiquement à l'état sauvage dans les marais environnants.
- Le taureau camarguais est plus petit que les taureaux de combat espagnol, trapu, les cornes et la tête hautes. Il mesure environ 1,40 m au garrot. Il est principalement destiné à la course à la cocarde qui est très populaire dans la région.
- Le cheval de Camargue est le compagnon indispensable des gardians pour se déplacer dans les marais et trier les taureaux. D'après certaines découvertes d'ossements, il semblerait que le cheval de Solutré de l'ère quaternaire soit son ancêtre. De ce fait, le cheval de Camargue n'est pas très grand, 1,50 m environ. Il possède une énorme résistance adaptée au terrain. Sa robe est marron à la naissance pour progressivement devenir blanche après quelques années.
Industries
- Production du sel par l'exploitation salinière du groupe Salins
Tourisme
- Grâce à son exceptionnel patrimoine médiéval qui fut florissant jusqu'au XIVe siècle et à son emplacement à proximité de la mer, la ville attire non seulement de nombreux touristes, mais encore des personnes de tout âge à la recherche d'un climat doux et ensoleillé.
Transports
Fluvial
La ville d'Aigues-Mortes est à un carrefour de canaux :
- canal du Rhône à Sète venant du nord-est et repartant vers l'ouest,
- canal de Bourgidou vers le sud-est, et qui rejoint le Petit Rhône par l'intermédiaire d'autres canaux aux limites du Gard et des Bouches-du-Rhône,
- et le grau du roi, entretenu depuis le Moyen Âge et reliant Aigues-Mortes à la partie centrale du Grau-du-Roi.
Ferroviaire
La Ligne Nîmes - Le Grau-du-Roi dessert les villes et villages des Costières de Nîmes et du littoral, avec terminus au Grau-du-Roi. Elle est également utilisée pour le transport du sel fabriqué par une des exploitations salinières du groupe Salins (voir le lien ci-dessous).
Routier
Le développement du tourisme balnéaire depuis les années 1960 a été marqué par la construction de nouvelles stations balnéaires (La Grande-Motte) ou l'extension des existantes (Le Grau-du-Roi-Port-Camargue). Pour faciliter leur accès aux touristes, le réseau routier littoral a été densifié et relié à l'autoroute A9. Aigues-Mortes bénéficie ainsi de ces axes :
- à l'est, la départementale D 58 relie la ville aux Saintes-Maries-de-la-Mer et à la commune d'Arles. Cette route serpente à travers les rizières et les différents étangs qui composent la Camargue.
- à l'ouest, la départementale D 62 a été élargie en 2x2 voies pour permettre une jonction rapide vers Montpellier.
- au nord, la départementale D 979 relie directement la ville à l'autoroute au niveau de Gallargues-le-Montueux.
La ligne de bus 106 permet aussi de rallier Montpellier ainsi que les Saintes-Maries-de-la-Mer.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2008 2014 Cédric Bonato PS mars 1989 2006 René Jeannot DVD 1977 1989 Sodol Colombini PCF 1965 1977 Maurice Fontaine 1965 Fabre Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Jumelages et partenariats
Culture
La fougasse d'Aigues-Mortes
Appelée fougasse dans le midi et fouasse dans le centre. On peut la classer dans la lignée des premières pâtisseries à base levée (la pâtisserie telle que nous la consommons aujourd'hui est un « art » assez récent, voir Traité sur la Pâtisserie de 1653 par La Varenne). On en trouve de la sucrée (dénommé tarte au sucre par endroit) ou encore salée (avec ou sans gratillons). Rabelais a évoqué « les Fouassiers » dans son roman Gargantua (voir Larousse pour fouace).
Il n'y a pas si longtemps encore à Aigues-Mortes, on fabriquait la fougasse au sucre uniquement pour Noël. Sa recette : pâte à brioche, sucre, beurre et fleur d'oranger. Le travail incombait au boulanger, le client amenait les ingrédients de base.
La fougasse trônait (et trône toujours) sur les tables locales en compagnie des treize desserts provençaux.
À présent, la fougasse se vend toute l'année. Souvent imitée, rarement égalée, elle se complaît à Aigues-Mortes.
Il est regrettable de retrouver une imitation de la fougasse d’Aigues-Mortes un peu n'importe où et qui n'a rien de comparable à l'originale, issue du canton.
Lieux communaux et culturels
Monuments et curiosités
La tour de Constance et les remparts
La tour de Constance, fut érigée en 1242 par Saint Louis sur l’ancien emplacement de la tour Matafère, construite par Charlemagne vers 790, pour abriter la garnison du roi. Les travaux se terminèrent en 1254.
Son diamètre est de 22 mètres, sa hauteur au sommet de la lanterne est de 33 mètres. L’épaisseur des murs à la base est de 6 mètres.
Au rez-de-chaussée, on trouve la salle des gardes avec son accès protégé par une herse. Au centre de la pièce, une ouverture circulaire permet d’accéder aux sous-sols qui servaient de garde-manger, de réserve de munitions et aussi de cachots. Ce lieu s’appelait les « culs de basse fosse ».
Au premier étage, on accède à la salle des chevaliers. Elle ressemble de par sa structure à la salle des gardes. C’est dans cette salle que furent emprisonnées au XVIIIe siècle des protestantes dont la plus connue fut Marie Durand qui grava sur la margelle du puits le mot « résister ». Ce mot est toujours visible de nos jours. Elle fut emprisonnée à l’âge de 15 ans et libérée 38 ans plus tard, avec des prisonniers politiques (Abraham Mazel, chef camisard).
Entre ces deux salles, un étroit chemin de ronde, fut construit dans l'épaisseur du mur pour surveiller la salle basse.
Après la salle des chevaliers, on accède à la terrasse qui offre un large panorama sur la région, représentant ainsi un poste idéal de surveillance. Les prisonnières étaient quelques fois autorisées à venir y respirer l’air pur.
La tour Carbonnière
Située sur la commune de Saint-Laurent-d'Aigouze, la tour Carbonnière est citée pour la première fois dans un texte daté de 1346 qui donne des précisions sur la fonction de l’ouvrage. Il y est dit .. que cette forteresse est la clé du royaume en cette contrée. En effet, située au milieu des marais, elle était le passage obligé pour accéder à Aigues-Mortes. Elle était tenue par une garnison composée d’un châtelain et de plusieurs gardes. Depuis sa terrasse qui pouvait supporter jusqu’à quatre pièces d’artillerie, on a une vue panoramique sur la Petite Camargue. Comme constaté fin avril 2009, l'escalier étroit et dangereux qui débouche dans la tourelle est actuellement inaccessible pour cause de travaux, comme le mentionne une affichette apposée sur la porte qui le condamne jusqu'à une date non précisée -
L’église Notre-Dame-des-Sablons
Elle a vraisemblablement été construite avant les remparts, vers le milieu du XIIIe siècle. Collégiale en 1537, elle fut saccagée par les protestants en 1575. Après la reconstruction du clocher en 1634 elle devint successivement sous la Révolution, temple de la Raison, caserne, magasin à grains et entrepôt de sel. Elle fut rendue au culte en 1804 et restaurée de 1964 à 1967. Depuis 1991, des vitraux crées par Claude Viallat,artiste contemporain appartenant au mouvement artistique Supports/Surfaces, donnent à l'édifice une lumière et une couleur extraordinaires. Le mobilier 18ème et 19ème a disparu à cette occasion .
La chapelle des Pénitents Gris
Créée aux environs de 1400 sur l’emplacement d’un ancien couvent de Moines Cordeliers, la chapelle est détruite lors des Guerres de Religion en 1575, et reconstruite aux alentours de 1607. En 1687, la confrérie s’agrandit, ils firent alors construire un retable représentant : « la passion de Notre Seigneur Jésus Christ », réalisé par Jean Sabatier en 1688. Sous la Révolution en 1789, les chapelles sont transformées en magasin à fourrage, le maître autel et le retable sont préservés grâce à la vigilance d’un pénitent qui empile des ballots de paille devant. Elle appartient toujours aux frères pénitents qui est une congrégation à caractère laïque composée de Gens du Pays connus pour leur vertu chrétienne. Leur but est non seulement de célébrer des cérémonies avec les services d’un prêtre, de maintenir les traditions liturgiques et les chants grégoriens, mais également d’aider les malades et les miséreux.
La chapelle des Pénitents Blancs
Située à l'angle de la rue de la République et de la rue Louis-Blanc, elle appartient à la confrérie des Pénitents Blancs crée en 1622.
Au-dessus du chœur, sur la voûte, on peut voir une copie du retable de Jérusalem où le Christ a célébré la Pâque et le jeudi Saint avec ses apôtres. Autour du maître-autel, une peinture sur toile retrace la descente du Saint Esprit le jour de la Pentecôte. On l'attribue à Xavier Sigalon, peintre né à Uzès en 1778. De chaque côté du chœur se dressent deux statues : à gauche saint Félix pour la rédemption des captifs, à droite saint Jacques le Mineur, premier évêque de Jérusalem.
La place Saint-Louis
Elle est le cœur touristique de la cité. Au centre, face à l'entrée principale de La porte de la Gardette, est érigée la statue de Saint Louis, œuvre de James Pradier en 1849. C'est ici que ce trouvaient les toilettes de la famille Daiguemorte
Personnages célèbres
- Emmanuel Théaulon : auteur dramatique, né à Aigues-Mortes le 14 août 1787.
- Léon Dombre : ingénieur hydraulicien, né à Nîmes le 25 octobre 1804.
- Ferdinand Gaillard : artiste lyrique, né à Aigues-Mortes le 11 janvier 1876, décédé à Bargemon dans le Var le 25 août 1936.
- Michel Mézy : ancien footballeur, né à Aigues-Mortes le 15 août 1948.
- Henri Severin : ancien instituteur unanimement respecté et apprécié puis directeur de l'École de garçons de la ville entre les deux guerres. Il a donné son nom au groupe scolaire d'Aigues-Mortes.
- Le peintre Frédéric Bazille, un des initiateurs de l'impressionnisme, représenta Aigues-Mortes dans l'un de ses tableaux.
Galerie d’images
Aigues-Mortes
Anecdote
- louis XX est citoyen d'honneur de la ville
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Office de Tourisme d'Aigues-Mortes
- Aigues-Mortes sur le site de l'Institut géographique national
- Centre social d'Aigues-Mortes
- Galeries photos
- Médiathèque d'Aigues-Mortes
- Office du tourisme d'Aigues-Mortes
- Risques majeurs à Aigues-Mortes
- Site officiel de la Communauté de communes Terre de Camargue
- Site officiel de la Ville d'Aigues-Mortes
- Villages du Gard, l'encyclopédie de nos communes
- Site officiel du Conseil Municipal d'Enfants et de Jeunes (CMEJ)
- Site officiel du Pays Vidourle Camargue
- Site officiel du SCOT Sud Gard
- Maurice Barrès dans le "Jardin de Bérénice" en Camargue, promenade littéraire sur le site Mistral et noroît dont le cadre est principalement la ville d'Aigues-Mortes
Bibliographie
- Simien Frédéric, Aigues-Mortes, éditions Alan Sutton, 2006. http://www.editions-sutton.com (ISBN 2-84910-389-6)
- Simien Frédéric, Aigues-Mortes, tome II, éditions Alan Sutton, 2007.http://www.editions-sutton.com (ISBN 2-84910-561-0)
- Sur les événements de 1893, Enzo Barnabà, Le Sang des marais, Marseille, 1993 [1]
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