Equipe de France de football

Equipe de France de football

Équipe de France de football

Page d'aide sur l'homonymie Cet article traite de l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voir Équipe de France de football féminin.
Équipe de France Football pictogram white.png
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Généralités
Confédération UEFA
Emblème Le coq gaulois
Couleurs bleu, blanc, rouge
Surnom les Bleus
Stade principal Stade de France
Classement FIFA Diminution 10e (2 septembre 2009)[1]
Personnages
Sélectionneur France Raymond Domenech
Record de sélections Lilian Thuram : 142
Meilleur buteur Thierry Henry : 50
Matchs historiques
Premier match officiel 1er mai 1904
Belgique Belgique 3 - 3 France France
Plus large victoire 6 septembre 1995
France France 10 - 0 Azerbaïdjan Azerbaïdjan
Plus large défaite 22 octobre 1908
Danemark Danemark 17 - 1 France France
Palmarès
Coupe du monde Phases finales : 12
Gold medal world centered-2.svg Vainqueur en 1998
Championnat d’Europe Phases finales : 7
Gold medal europe.svg Gold medal europe.svg Vainqueur en 1984 et en 2000
Jeux olympiques Gold medal olympic.svg Médaille d'or en 1984
Maillots
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Domicile
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Extérieur
Actualités
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Pour les résultats en cours, voir :
Équipe de France de football en 2009

L'équipe de France de football est l’équipe de football nationale de la France, constituée par une sélection des meilleurs joueurs français sous l’égide de la Fédération française de football.

Actuellement vice-championne du monde, elle compte à son palmarès une coupe du monde (1998), deux championnats d’Europe des nations (1984 et 2000), une Coupe intercontinentale des nations (1985), deux coupes des Confédérations (2001 et 2003), et un titre olympique (1984). Elle possède le troisième plus beau palmarès européen derrière l'Allemagne et l'Italie.

La France est également la première sélection à avoir remporté toutes les compétitions internationales, coupe du Monde, Jeux olympiques, Coupe des confédérations et son tournoi continental (Championnat d'Europe en l'occurence). Depuis 2004, l'Argentine a réussi le même exploit.

Sommaire

Les Bleus de 1904 à aujourd'hui

La genèse

La création de l'équipe de France de football est liée à la fondation de la FIFA en 1904. Désormais, les matches internationaux se disputent sous l’autorité de cette fédération internationale. Ainsi, les matches des sélections françaises disputés entre 1895 (sélection de Paris ; joueurs britanniques résidants à Paris principalement) et 1904 ne sont pas pris en compte. Notons ainsi les cinq matches internationaux disputés par la sélection USFSA face à la Belgique et l’Angleterre amateurs entre 1900 et 1904 avec une victoire française en 1900 contre la Belgique (6-2) et quatre défaites contre l’Angleterre amateurs. D’autres fédérations n’ont pas suivi cet exemple, et considèrent leurs matches internationaux datant d’avant 1904 comme d’authentiques matches internationaux.

France Suisse en 1905, le deuxième match de l'histoire de l'équipe de France

L’équipe de France de football démarre donc son histoire officielle en 1904 par un honorable match nul en Belgique (3-3). Les trois premiers buteurs français se nommaient Louis Mesnier, Marius Royet et Gaston Cyprès. Les années qui suivirent furent peu glorieuses avec notamment deux cinglants revers contre le Danemark subi à trois jours d’intervalle (0-9 puis 1-17) lors des Jeux olympiques de Londres. Exclue de la FIFA le 7 juin 1908, l'USFSA est toutefois encore en charge des sélections olympiques de l'été 1908. Malgré cette position affaiblie, elle délègue deux équipes de France A et B pour représenter la France à Londres. Le règlement autorisait cette double sélection, mais la France était la seule à utiliser cette étrange possibilité. De plus, de nombreux forfaits furent enregistrés dans les rangs des joueurs de l'USFSA, et nombre des 44 joueurs français sélectionnés arrivèrent le matin même du match sur le lieu de compétition après un long voyage en train et bateau. C'est une véritable pantalonnade et ces deux rencontres olympiques furent rétroactivement comptabilisées comme matchs officiels de l'équipe de France A (matchs n°11 et 12). À partir du match contre la Belgique du 9 mai 1908, c'est le CFI qui procède aux sélections en tant que seule fédération reconnue par la FIFA. Le CFI ne parvint pas à se mettre d'accord avec l'USFA, membre fondateur du CIO, pour présenter une équipe de France aux JO de 1912. Un accord fut cherché jusqu'au dernier moment, puis en juin 1912, la France fut contrainte de déclarer forfait.

Malgré ces conflits entre les différentes fédérations qui coexistent dans l’hexagone rendant impossible la sélection des onze meilleurs joueurs du pays, quelques belles performances sont à signaler. La victoire en Italie en 1912 (3-4) notamment.

La Première Guerre mondiale interrompt les activités de l'équipe de France et provoque la mort de 17 de ses internationaux : Marius Royet (Union Sportive Parisienne), R. Gigot (Club Français Paris), André François (Racing Club de Roubaix), André Puget (Racing Club de Paris), Albert Jenicot (Racing Club de Roubaix), René Fenouillère (Red Star Amical Club de Paris), Pol G. Morel (Red Star Amical Club de Paris), Francis Vial (Club Athlétique de Vitry), Charles Dujardin (Union Sportive Tourquennoise), Émile Dusart (Racing Club de Roubaix), René Camard (Association Sportive Française), Julien Denis (Racing Club de Calais), Charles Géronimi (AF Garenne Colombes Paris), Ernest Guéguen (Union Sportive Servannaise et Malouine Saint-Malo), Jean Loubière (Gallia Club de Paris), Pierre Six (Olympique Lillois), J. Verbrugge (Association Sportive Française). Le gardien de but Zacharie Baton (Olympique Lillois) est quant à lui mutilé après avoir perdu une jambe en 1915.

La première victoire face aux Anglais (2-1) en 1921 marque les débuts réels d’une équipe de France sélectionnant désormais les meilleurs joueurs du pays suite à la création de la FFF en 1919. L’USFSA rejoint finalement la FFF en 1921, et les Bleus sont bien désormais l’équipe de France et plus seulement une sélection de joueurs évoluant dans telle ou telle fédération.

En juillet 1930, la France participe à la première Coupe du monde et y fait bonne figure (d'ailleurs Lucien Laurent inscrit le tout premier but de l'histoire de la coupe du monde contre le Mexique) malgré une poule relevée avec l’Argentine (finaliste des JO de 1928) mais ne parvient pas à passer le premier tour: victoire 4-1 contre le Mexique mais défaites 0-1 contre l'Argentine et le Chili.

En 1931, c’est l’Allemagne qui s’incline 1-0 face aux Bleus, puis l’Angleterre sombre corps et biens (5-2) le 14 mai face à une équipe de France survoltée. En juin 1932, l'équipe de France effectue une tournée dans les Balkans. Elle y affronte la Yougoslavie le 5 juin (défaite 2-1), la Bulgarie le 9 juin (victoire 5-3 avec un quadruplé de Jean Sécember) et enfin la Roumanie le 12 juin (défaite 6-3). Citons également le match gagné en Hollande (4-5) en 1934. Pour ce match de préparation en vue de la Coupe du monde 1934, seuls trois joueurs français (Mattler, Liétaer et Alcazar) évoluent en Division 1. Les huit autres joueurs évoluent en Division 2 Nord : Alexis Thépot, Jacques Mairesse, Alfred Aston au Red Star ; Jean Nicolas, Roger Rio à Rouen ; Jules Cottenier, Georges Verriest au RC Roubaix ; et Fritz Keller à Strasbourg. Thépot, Mairesse, Aston, Nicolas, Rio, Verriest et Keller seront même sélectionnés pour la Coupe du monde de football 1934 en Italie.

Le premier joueur noir sélectionné en équipe de France de football (Raoul Diagne) fêta sa première cape dès 1931. Il évoluera 18 fois chez les Bleus avant la Seconde Guerre mondiale. Le premier joueur d'origine nord-africaine sélectionné chez les Bleus fut le Marocain Larbi Ben Barek. Larbi détient toujours le record de longévité en équipe de France de football : 15 ans et 10 mois de 1938 à 1954. Raoul Diagne et Larbi Ben Barek disputent ensemble un fameux match en Italie le 4 décembre 1938 face aux champions du monde en titre. Outre l'attitude déplorable du public napolitain, l'équipe de France « black, blanc, beur » naît de fait ce soir-là.

La génération dorée des années 1950

Après la guerre, les Bleus signent quelques brillants résultats comme une victoire 0-4 en Tchécoslovaquie en 1948 ou un match nul 2-2 en 1951 contre l’Angleterre à Highbury. Il s’en faut de très peu que l'équipe de France des Vignal, Jonquet, Baratte et Flamion soit la première équipe du continent à battre les Anglais sur leurs terres ; les Hongrois réalisent cet exploit deux ans plus tard.

La génération dorée des Fontaine, Kopa, Piantoni, Vincent, Penverne, Wisnieski, Jonquet, Cisowski s'inscrit directement dans la suite de cette équipe de 1951. La France devient alors l’une des toutes meilleures équipes nationales, mais elle rate sa coupe du monde en 1954 (défaite 0-1 contre la Yougoslavie et succès 3-2 insuffisant contre le Mexique) suite à une phase de préparation bâclée[réf. nécessaire].

A la Coupe du monde 1958 disputée en Suède, l'équipe de France connaît son apogée, en atteignant la troisième place du tournoi. Just Fontaine marque 13 des 23 buts de l'équipe française, en laquelle personne ne croyait[réf. nécessaire] : cela commence le 8 juin par une victoire 7-3 (alors qu'elle était menée 2-3) contre le Paraguay. Le 11 juin, les Bleus perdent de peu 2-3 contre la Yougoslavie mais obtiennent la première place du groupe 2 après une victoire 2-1 contre l'Écosse. En quarts de finale, les Bleus ne font qu'une bouchée de l'Irlande du Nord 4-0. En demi-finale, disputée le 24 juin à Stockholm, la France affronte le Brésil de Pelé, et s'incline 2-5, handicapée par la blessure du défenseur central Jonquet. Elle termine toutefois sur le podium grâce à un succès 6-3 sur la République fédérale d'Allemagne (avec notamment un quadruplé de Fontaine). La France termine meilleure attaque de la compétition.

En 1960, la France organise le premier championnat d'Europe de football. Après avoir éliminé les Grecs (7-1,1-1) et les Autrichiens (5-2, 4-2), l'équipe de France se qualifie pour les demi-finales. La Yougoslavie arrête les Français 5 à 4 alors que la France menait 4-2 à quinze minutes de la fin. La Tchécoslovaquie bat la France pour la troisième marche du podium.

Les désillusions des années 1960

La France connaît nombre de désillusions au cours des années 1960.

Après avoir éliminé successivement l'Angleterre (1-1 puis 5-2) puis la Bulgarie (0-1, 3-1), l'équipe de France échoue au stade des quarts de finale de l'Euro 1964, battue par la Hongrie (1-3, 1-2).

Qualifiée pour la Coupe du monde 1966, la France tombe dans un groupe relevé et ne parvient pas à franchir le premier tour, malgré un effectif de premier plan ([Qui ?]) : match nul 1-1 contre le Mexique, défaites 2-1 contre l'Uruguay et 2-0 contre l'Angleterre, futur champion du monde.

L'Euro 1968 s'avère également décevant : la France, pourtant victorieuse de son groupe comprenant la Belgique, la Pologne et le Luxembourg, est arrêtée en quarts de finale par la Yougoslavie (1-1 au Vélodrome, 5-1 à Belgrade).

La France touche le fond quand elle est défaite à domicile 1-0 par les amateurs norvégiens le 6 novembre 1968 en match qualificatif pour la Coupe du monde 1970 et qu'elle sombre 5-0 face à l'Angleterre (triplé de Geoffrey Hurst) le 12 mars 1969 à Wembley. Elle ne se qualifie pas aux coupes du monde de 1970 (éliminé par la Suède) et 1974 (éliminé par l'Union soviétique).

Le renouveau

Sous la houlette de Georges Boulogne, la France du football se reconstruit, en mettant en place une politique centrée sur la formation, dont l’équipe de France profite par ricochet. Stefan Kovacs poursuit sur cette voie en donnant leur chance à de très nombreux jeunes joueurs. Les résultats ne sont pas vraiment encore au rendez-vous, mais la mentalité, le physique et l’approche tactique des joueurs français changent.

Le réveil de l’équipe de France sonne en 1977 avec la qualification pour le Mundial argentin au terme d'une victoire décisive 3-1 contre la Bulgarie, obtenue par la génération montante du football français dont les leaders sont Platini, Rocheteau, Trésor, Bossis, Bathenay ou encore Six. L'équipe de France obtient de bons résultats durant les matchs de préparation: 2-2 à Naples contre l'Italie, futur adversaire, victoires 2-0 contre le Portugal, 1-0 contre le Brésil, 2-1 contre l'Iran puis 2-0 contre la Tunisie.

En Argentine, les Français payent leur manque d’expérience du plus haut niveau par une élimination dès le premier tour. Tombés dans un groupe particulièrement relevé, les Français font pourtant bonne figure en ne concédant que de courtes défaites face à deux des favoris de la compétition, que sont l’Italie (1-2 malgré l’ouverture du score par Bernard Lacombe dès la première minute de jeu) et l’Argentine (1-2 dont un penalty très litigieux sifflé à l’encontre de Marius Trésor). Pour l’honneur, les Français viennent facilement à bout de la Hongrie (3-1) grâce à Lopez, Berdoll et Rocheteau, dans leur dernier match. Ce jour-là, à Mar del Plata, les Bleus arborent de curieux maillots rayés blanc et vert, conséquence d’un problème d’intendance... les Français avaient du se rabattre en urgence sur les tenues d’un club local.

Les « quatre glorieuses »

En s’appuyant sur la génération exceptionnelle des Platini, Rocheteau, Bossis, Giresse ou encore Tigana, les Bleus signent quatre épopées fabuleuses entre 1982 et 1986, avec une quatrième place à la Coupe du monde 1982, une victoire à l’Euro 1984 et à la Coupe intercontinentale des nations 1985, puis une troisième place à la Coupe du monde 1986.

Mondial 1982 : une quatrième place inattendue

L'année 1982 démarre sous les meilleures auspices. En effet, le 23 février à Paris, la France bat l'Italie 2-0 alors que les Bleus n'avaient plus battu la Squadra Azzura depuis 1920 ! Le 24 mars, la France affronte en amical l'Irlande du Nord, cette même équipe qu'elle va rencontrer au second tour du mondial et l'écrase 4-0. Par la suite, les matchs de préparation sont cependant bien moins probants : défaite 0-1 contre le Pérou, nul 0-0 contre la Bulgarie et revers 0-1 contre le Pays de Galles et à chaque fois à domicile. Les Français débarquent au Mondial espagnol en plein doute.

La compétition ne peut d’ailleurs pas plus mal commencer, avec une cuisante défaite face à l’Angleterre (1-3, dont un but de Bryan Robson dès l’engagement). La France redresse la tête grâce à une facile victoire 4-1 contre le Koweït, dans un match marqué par l’irruption sur la pelouse du cheikh Farid Al Ahmad al Sabah qui exige et parvient à obtenir de l’arbitre qu’il annule un but d’Alain Giresse, provoquant au passage la colère du sélectionneur Michel Hidalgo, puis arrache sa qualification pour le deuxième tour en faisant match nul contre la Tchécoslovaquie 1-1.

Au deuxième tour, les Français se défont sans grande difficulté de l’Autriche (1-0) puis de l’Irlande du Nord (4-1) grâce à deux doublés de Giresse et Rocheteau et accèdent aux demi-finales. C’est à l’occasion du match contre l’Irlande du Nord que Michel Hidalgo associe pour la première fois quatre joueurs à vocation offensive (Tigana, Genghini, Giresse et Platini) au milieu de terrain. Le « carré magique » est né.

Disputée à Séville, la demi-finale des Français contre la RFA est rentrée dans la légende du football. Qualité du jeu pratiqué, intensité, émotion, tout a contribué à rendre ce match légendaire. Les deux équipes se quittent sur le score 1-1 à l’issue du temps réglementaire, après un dernier tir de Manuel Amoros sur la barre transversale à la 88e minute. Les Français, survoltés par l’agression commise par le gardien allemand Harald Schumacher sur Patrick Battiston, inscrivent deux buts coup sur coup à l’entame des prolongations par l’intermédiaire de Marius Trésor et Alain Giresse. Continuant à jouer l’offensive et un football spectaculaire, les Français se font rejoindre au score en l’espace de quelques minutes. Ils ne peuvent éviter de jouer la qualification pour la finale sur la première séance de tirs au but de l'histoire de la coupe du monde, dont ils sortent perdants.

En l’absence des principaux titulaires, la France perd également le match pour la troisième place contre la Pologne (2-3).

Euro 1984 : le premier sacre européen

Deux ans plus tard, la France aborde avec le statut de favorite le Championnat d’Europe de football 1984 qu’elle dispute à domicile. Avec une génération arrivée au sommet de son art, et le renfort de l’accrocheur Luis Fernandez au sein du « carré magique », la France va répondre aux attentes. Après une entame délicate contre le Danemark et un but chanceux de Platini (1-0), la France écrase la Belgique (5-0) puis vient à bout de la Yougoslavie (3-2).

En demi-finale, la France affronte le Portugal à Marseille. Menée d’un but à cinq minutes de la fin des prolongations, les Bleus égalisent, avant de prendre l’avantage dans les derniers instants du match sur une frappe de Platini, consécutive à un rush héroïque de Jean Tigana.

En finale contre l’Espagne, un coup franc de Platini qui surprend le malheureux portier espagnol Luis Arconada débloque un match jusque là verrouillé. Grâce à l’estocade portée en fin de match par Bruno Bellone, l’équipe de France de football remporte le premier titre majeur de son histoire.

Elle se porte enfin au sommet du monde en battant l'Uruguay, détentrice de la Copa America, 2-0 à Paris en 1985 pour le compte de la Coupe intercontinentale des nations.

Mondial 1986 : l’exploit sur le podium

Pour la Coupe du monde 1986, la France fait à nouveau figure de favorite. Mais amoindris par les blessures récurrentes de leurs deux meneurs de jeu Platini et Giresse, les Bleus (désormais emmenés par Henri Michel) peinent à retrouver l’état de grâce de 1984. La France se sort sans grande difficulté mais sans panache d’un premier tour largement à sa portée (victoire 1-0 contre le Canada, nul 1-1 contre l’URSS et victoire 3-0 contre la Hongrie) avant d’affronter l’Italie en huitième de finale. Au terme d’un match remarquablement maîtrisé (victoire 2-0, grâce à des buts de Platini et Stopyra sur deux passes décisives de Rocheteau), la France sort victorieuse de ce duel au sommet entre les champions du monde et les champions d’Europe en titre.

En quart de finale, la France retrouve sur sa route le Brésil. Pour beaucoup, c’est un match entre les deux équipes qui pratiquent le plus beau football de la planète. À cette époque, les Français sont d’ailleurs souvent surnommés les « Brésiliens de l’Europe » en hommage à leur jeu spectaculaire et systématiquement tourné vers l’offensive. Le match tient toutes ses promesses, à tel point que Pelé le qualifiera de « match du siècle ». Dominateurs, les Brésiliens ouvrent rapidement la marque par Careca, avant que Platini ne ramène les deux équipes à égalité en reprenant un centre de Rocheteau. La prolongation spectaculaire au cours de laquelle les deux équipes se procurent chacune de franches occasions ne change pas le score, et les Bleus se qualifient à l’issue de l’épreuve des tirs au but et de la tentative réussie de Luis Fernandez.

En demi-finale, la France retrouve la RFA pour ce qui est considéré comme la « revanche de Séville » quatre ans plus tôt. Mais de revanche, il n’y en aura pas. Comme si elle avait tout donné contre le Brésil, la France, en panne d’imagination, privée de Rocheteau, blessé, qui avait distillé quatre passes décisives dans les trois matches précédents et sans doute diminuée physiquement par sa victoire aux tirs au but sur les Cariocas, bute sur la rigueur et le réalisme des Allemands, qui s’imposent sans grande difficulté (2-0), ceux-ci ayant joué contre le Maroc et le Mexique, qui sont des adversaires bien moins réputés que l'Italie et le Brésil. Les Français se consolent avec la troisième place, acquise par les "coiffeurs", aux dépens de la Belgique dans la « petite finale » (4-2 ap), leur meilleur résultat depuis la Coupe du monde 1958.

1986-1996 : une transition délicate

L’épopée de la Coupe du Monde mexicaine marque la fin d’une génération d’exception. Dès la fin de la compétition les cadres que sont Rocheteau, Bossis et Giresse annoncent leur retraite internationale. Un an plus tard, et alors que les éliminatoires pour l'Euro 88 sont déjà bien mal engagés pour l'équipe de France, Platini met lui un terme définitif à sa carrière.

La transition est trop brusque, et la nouvelle génération échoue successivement à se qualifier pour l’Euro 88 et le Mondial italien de 1990. Le match nul contre la sélection chypriote du 22 octobre 1988 propulse Claude Bez, l'influent président des Girondins de Bordeaux, au poste de superintendant de l'équipe de France, un poste spécialement crée pour lui. Claude Bez désigne alors Michel Platini à la tête de la sélection en novembre 1988. Si l'arrivée d'un nouveau sélectionneur emblématique comme Michel Platini n’empêche pas l'absence au Mondial italien, elle suscite pourtant de nombreux espoirs.

La copie parfaite rendue par l’équipe de France dans les éliminatoires de l’Euro 92 (8 victoires en 8 rencontres) laisse augurer un retour aux succès des années 1980 à défaut d’un retour au beau jeu. En effet, voyant sa marge de manœuvre limitée par la faiblesse des individualités dont il dispose, Platini a construit une équipe à vocation très défensive, sans véritable milieu créateur, et qui compte sur les deux grands joueurs français de l’époque (Éric Cantona et Jean-Pierre Papin) pour faire la différence en attaque. Alors que l'équipe de France a remporté tous ces matchs de qualification, les matchs de préparation à l'Euro 1992 sont bien moins convaincants : une défaite 0-2 à Wembley contre les Anglais (futurs adversaires à l'Euro) le 19 février, un nul 3-3 contre la Belgique (avec un des fameux retournés acrobatiques de Papin) le 25 mars où la France est menée trois fois au score, une défaite 1-2 le 27 mai à Lausanne contre la Suisse et un nul 1-1 le 5 juin contre les Pays-Bas quelques jours avant le début de la compétition.

En conséquence peut-être, lors de l’Euro 1992 en Suède, la France est incapable de confirmer son parcours des éliminatoires et tombe sans gloire dès le premier tour, après deux matchs nuls (contre la Suède 1-1 et l’Angleterre 0-0) et une défaite 1-2 (contre le Danemark, futur vainqueur du tournoi).

Dans les mois qui suivent, l’équipe de France, forte d’un effectif à la qualité en hausse, semble retrouver des couleurs (il faut tout de même attendre le 14 octobre pour que la France gagne un match en 1992, 2-0 contre l'Autriche en qualifications). Mais lors des éliminatoires de la Coupe du monde 1994, les Bleus, minés par des querelles d’ego et par la mauvaise rivalité entre « Marseillais » et « Parisiens »[réf. nécessaire], s’effondrent dans la dernière ligne droite : alors qu'il leur suffit pour se qualifier d’un match nul lors d'un seul de leurs deux derniers matchs, ils concèdent coup sur coup deux cuisantes défaites à domicile à l’automne 1993 (2-3 contre Israël, puis 1-2 contre la Bulgarie, avec à chaque fois un but encaissé à la dernière minute). Les français manquent une qualification qui leur semblait promise.

L’inauguration du centre d’entraînement de Clairefontaine et la montée en puissance de la formation à la française mise en place dès les années 1970 sous l’impulsion de Georges Boulogne permettent toutefois au football français d’espérer des jours meilleurs.

1996-2000 : l’apothéose

1996 : un Euro synonyme de reconquête

Au lendemain de la débâcle de l'automne 1993, le nouveau sélectionneur national Aimé Jacquet doit tout reconstruire. S’il peut s’appuyer sur un secteur défensif de qualité, il va tâtonner durant près de deux années pour trouver une bonne animation offensive. Les éliminatoires pour l’Euro 1996 sont laborieux et laissent craindre une nouvelle déconvenue. En effet, l'équipe de France multiplie les matchs nuls 0-0 contre ses adversaires pour la qualification. Sur les cinq premiers matchs éliminatoires, elle ne compte que 7 points (4 nuls et une seule victoire contre l'Azerbaïdjan). Mais, au pied du mur, ils font un retour presque fracassant en prenant 13 points sur les 5 matchs suivants. Symbole de ce retour, ils écrasent l'Azerbaïdjan 10-0 (ce qui reste, à ce jour, la plus large victoire des Bleus) et réalisent, à l’automne 1995, une spectaculaire et décisive victoire à l’extérieur contre la redoutable équipe de Roumanie (3-1) semble marquer l’acte de naissance d’un nouveau groupe dont le jeune Zinedine Zidane s’affirme comme le maître à jouer. Qualifiée pour l’Euro 1996, l’équipe de France y atteint les demi-finales en confirmant la solidité à toute épreuve de son bloc défensif (quatre défenseurs et trois milieux récupérateurs) mais déçoit quelque peu par le manque d’inspiration de son secteur offensif et de ses deux créateurs (Zinedine Zidane et Youri Djorkaeff), pourtant très attendus.

Mais Jacquet s'est disposé là d’une base de travail solide en prévision de la Coupe du monde de football 1998 en France, pour laquelle les Bleus se préparent en toute quiétude, sans avoir à passer par les éliminatoires. Cette base de travail est d’autant plus solide qu’à partir de l’été 1996, grâce à l’arrêt Bosman, la plupart des joueurs de l’équipe de France partent jouer à l’étranger où ils acquièrent une stature internationale et une précieuse expérience du haut niveau.

1998-2000 : la consécration, champions du Monde puis d’Europe

Si la série de matchs préparatoires à la Coupe du Monde soulève une certaine inquiétude auprès de plusieurs observateurs, ce qui vaudra notamment au journal l'Équipe les foudres d'Aimé Jacquet a posteriori, les Bleus sont bel et bien présents au rendez-vous.

Ils se sortent avec facilité du premier tour : victoires contre l’Afrique du Sud (3-0), l’Arabie saoudite (4-0) et le Danemark (2-1) mais, privés de Zidane suspendu, butent en huitièmes contre le mur défensif du Paraguay et de son fantasque gardien de but José Luis Chilavert. La qualification arrachée en prolongation (but en or de Laurent Blanc) permet aux Bleus de retrouver l’Italie en quart de finale. Au terme de 120 minutes de très haute qualité, mais sans buts, les deux équipes jouent leur qualification aux tirs au but et c’est la France qui s’impose. En demi-finale, la France semble proche de tomber face aux surprenants Croates, mais deux buts de son latéral Lilian Thuram la qualifient pour la première finale de son histoire, face au Brésil.

Le Brésil a impressionné depuis le début de la compétition par la puissance et l’adresse des ses attaquants, mais a également laissé entrevoir de grosses carences défensives. Dominateurs et réalistes, les Français tuent le match en première période grâce à deux buts de la tête de Zidane. Réduits à dix en seconde période suite à l’expulsion de Desailly, la France subit mais inscrit en contre un troisième but libérateur par Emmanuel Petit dans les derniers instants du match (qui est d'ailleurs le 1000ème but de l'histoire de l'Équipe de France). Didier Deschamps devient le 12 juillet 1998 le premier joueur français à soulever la Coupe du monde.

La France et l'Italie avant la finale de l'Euro.

Bien que champions du monde en titre, les français doivent passer par les éliminatoires pour obtenir leur place à l'Euro 2000. Malgré quelques résultats décevants (nul en Islande 1-1, victoire arrachée à Andorre 1-0 grâce à un pénalty tardif inscrit par Frank Lebœuf, défaite à domicile contre la Russie 3-2...), les français arrachent leur qualification à l'Ukraine et à la Russie.

Les matchs amicaux de préparation à l'Euro sont plutôt rassurants : cela débute par un succès 1-0 contre la Pologne le 23 février à Saint-Denis (coup franc direct de Zidane à la 88ème minute), puis une victoire 2-0 en Écosse le 29 mars. Le 26 avril 2000, la France est menée 0-2 au bout de neuf minutes de jeu face à la Slovénie à Saint-Denis et retourne la situation en l'emportant 3-2 dans les arrêts de jeu sur un but de Trézeguet. Le 28 mai, la France gagne 2-0 en Croatie. Au début du mois de juin, les Tricolores remportent le tournoi Hassan-II en battant d'abord difficilement le Japon aux tirs aux buts (après un nul 2-2 dans le temps réglementaire où la France a été mené deux fois au score) puis en écrasant le Maroc 5-1.

La France va confirmer son statut de meilleure équipe du monde à l’occasion de l’Euro 2000. Toujours aussi solide défensivement, elle s’offre le luxe de pratiquer un football plus offensif qu’en 1998 grâce à l’éclosion d’attaquants tels que Thierry Henry, David Trezeguet, Nicolas Anelka, Robert Pirès ou encore Sylvain Wiltord. Sur le banc, Jacquet a cédé sa place à son adjoint de 1998, Roger Lemerre.

Après un premier tour parfaitement maîtrisé (victoire contre le Danemark et la République tchèque, défaite sans conséquence des remplaçants face aux Pays-Bas), la France va connaître trois rencontres à haut suspense dont elle sortira à chaque fois victorieuse. En quart de finale, elle rencontre l’Espagne qu'elle bat 2-1, en dépit d'un penalty espagnol raté par Raúl dans les arrêts de jeu. En demi-finale, elle élimine le Portugal sur le même score (2-1), grâce à un penalty transformé par Zidane dans les arrêts de jeu de la prolongation.

En finale, elle affronte l’Italie, considérée comme son équipe jumelle (de nombreux joueurs français jouent alors en championnat d'Italie) : menée 0-1 dans les arrêts de jeu, la France semble devoir se résoudre à la défaite. Mais Wiltord égalise dans les derniers instants du match et arrache les prolongations, durant lesquelles Trezeguet inscrit d’une somptueuse reprise de volée le but en or, synonyme de victoire finale des français.

Sur ce succès historique, les deux anciens que sont le capitaine Didier Deschamps et le libéro Laurent Blanc, annoncent leur retraite internationale.

2002-2008 : une transition avortée

2002 : L'échec asiatique et la fin d'une l'histoire

Championne d’Europe et du monde en titre, la France aborde la Coupe du monde 2002 en Asie ,en tant que favorite, avec confiance, malgré une préparation chaotique. Les Bleus enregistrent deux victoires, contre la Roumanie (2-1) en février 2002 puis contre l'Écosse (5-0), mais les matchs suivants sont nettement moins bien réussis : l'équipe concède un match nul (0-0) contre la Russie, puis une défaite (1-2) contre la Belgique le 18 mai (malgré une frappe sur le poteau de Wiltord, et une frappe de Micoud sauvée sur la ligne par un défenseur belge). Une victoire peu probante contre la Corée du Sud (3-2) le 26 mai, durant laquelle Zinedine Zidane se blesse et la défense montre des signes de faiblesse, ne rassure personne.

Dès le match d’ouverture, les Bleus se font surprendre par le Sénégal (0-1). Pour leur deuxième match, alors qu'une victoire paraît nécessaire pour assurer leur qualification au deuxième tour, ils ne parviennent pas à se défaire de l'Uruguay (0-0, alors qu'un but a priori valable est refusé au français Trezeguet). Par ailleurs, Thierry Henry est expulsé. Une dernière défaite face au Danemark, sur le score de 0-2 malgré le retour de Zidane, signe l'élimination de la France, qui quitte la compétition dès le premier tour sans avoir marqué le moindre but. Suite à ce cuisant échec, le sélectionneur Roger Lemerre est immédiatement limogé au profit de Jacques Santini.

L'apparente confiance excessive du groupe et les nombreuses publicités de sponsors avant le tournoi (Adidas produit un maillot avec la deuxième étoile de champion du monde, avant le début de la compétition), Orange ou Carrefour) sont mises en cause, de même que l'âge des titulaires (souvent supérieur à trente ans en défense et au milieu de terrain), qui contraste par exemple avec une équipe du Sénégal jeune et fringante.

2004 : Un Euro en demi-teinte

Qualifiés facilement (huit victoires en huit matchs) pour l’Euro 2004 disputé au Portugal, et rassurés par d’impressionnantes prestations lors de matchs amicaux (notamment une victoire 3-0 en Allemagne contre la Mannschaft en décembre 2003), les Bleus paraissent avoir retrouvé de leur superbe. Durant le reste de la préparation, l'attaque n'apparaît pas aussi inspirée qu'avant mais la France n'encaisse aucun but (victoire 2-0 en Belgique, matchs nuls et vierges contre les Pays-Bas et le Brésil, victoires 4-0 contre Andorre et 1-0 contre l'Ukraine dans les dernières minutes).

La France commence le tournoi par une victoire arrachée à l’Angleterre dans les arrêts de jeu (2-1), grâce à deux buts de Zinedine Zidane sur coup franc et pénalty, après que Fabien Barthez ait arrêté un pénalty de David Beckham qui aurait pu donner un avantage décisif à l'Angleterre. Cette victoire semble replonger les Bleus dans l’euphorie de 1998 et 2000. Face à la Croatie, les Bleus sont pourtant tenus en échec (2-2) au terme d'une prestation décevante, dont le symbole est le but égalisateur de David Trezeguet entaché d’une faute de main. Une victoire face à la Suisse (3-1) permet cependant aux Français de se qualifier pour les quarts de finale, où ils rencontrent la Grèce. Favoris face à une équipe regroupée en défense, les français réalisent un match décevant et sont battus, sur le score de 1-0. Le fait que les grecs remportent finalement la compétition n'exonèrent pas les français des critiques sur le niveau de la défense (Barthez était sur une longue série d'invincibilité en équipe de France avant l'Euro) et leur jeu laborieux (la plupart des buts français sont consécutifs à des coups de pied arrêtés et non à des actions construites).

Zinedine Zidane, Thuram, Makélélé et Lizarazu annoncent dans la foulée qu'ils arrêtent leur carrière en équipe de France. Jacques Santini est remercié et Raymond Domenech devient le nouveau sélectionneur national. De profonds changements sont apportés, tant du point de vue de l’équipe technique entourant les Bleus que sur celui du terrain.

2006 : Un retour au sommet

Après l'Euro, l’équipe de France, affaiblie par la retraite de joueurs clés, peine à retrouver un jeu efficace et cohérent. De jeunes joueurs (Abidal, Govou, Malouda) encore peu expérimentés au niveau international intègrent la sélection nationale. Vikash Dhorasoo, pressenti pour prendre la relève de Zidane au poste de meneur de jeu, s’impose sur le plan technique mais révèle des carences sur le plan physique. Robert Pirès, Ludovic Giuly et Johan Micoud subissent parallèlement une mise à l’écart par le sélectionneur.

Le 3 août 2005, alors que les Bleus multiplient les matchs nuls et sont en mauvaise posture dans les qualifications pour la Coupe du monde 2006, Zidane annonce qu’il revient sur sa retraite internationale, accompagné de Thuram et Makélélé. L’équipe de France se qualifie finalement de justesse devant la Suisse, Israël et l'Irlande. Le 1er mars 2006, à peine plus de 3 mois avant l’ouverture de la compétition, une défaite (la première sous l’ère Domenech) face à la Slovaquie rappelle que l'équipe est encore fragile.

Quelques jours avant le début de la Coupe du Monde 2006, Raymond Domenech semble avoir choisi son gardien (Barthez), sa défense (Sagnol, Thuram, Gallas, Abidal) et son milieu de terrain (Makélélé, Zidane, Vieira, Malouda). Les seuls incertitudes concernent la paire d’attaquants (Henry et Trezeguet tiennent la corde mais Wiltord, Saha, Cissé et Ribéry sont également bien placés). Les trois victoires dans les matchs de préparation (face au Mexique, au Danemark et à la Chine) permettent à l’équipe de France d’aborder la compétition avec une certaine confiance. Cissé, victime d’une double fracture à la jambe droite, est remplacé par Sidney Govou le jour du départ en Allemagne.

L’équipe de France débute pourtant mal son tournoi, en concédant deux matches nuls face à la Suisse (0-0) et face à la Corée du Sud (1-1, le but français étant marqué par Thierry Henry). Heureusement, une victoire 2-0 contre le Togo (buts de Patrick Vieira et à nouveau de Thierry Henry) permet aux Bleus de se qualifier pour les huitièmes de finale.

Les joueurs de Domenech affrontent l’Espagne, le mardi 27 juin. La veille du match, la presse espagnole insiste sur la retraite imminente de Zidane : le capitaine français avait pris sa retraite de joueur de club sous le maillot du Real Madrid peu avant la coupe du monde, il lui restait donc à prendre sa retraite internationale. Les espagnols ouvrent le score grâce à un penalty de Villa, à la demi-heure de jeu. A la 41ème minute, Franck Ribéry, auteur de son premier but international et qui devient un des phénomènes du tournoi, égalise sur une passe décisive de Vieira. A dix minutes de la fin du temps réglementaire, une tête de Vieira sur un coup franc de Zidane permet à la France de prendre l'avantage, avant que Zidane, sur contre-attaque, ne qualifie définitivement les français dans les arrêts de jeu (3-1).

Le 1er juillet, la France affronte le Brésil, champion du monde en titre. Les Bleus, menés par une exceptionnelle prestation de Zidane, dominent complètement les débats. Le but de la victoire est inscrit par Henry sur un coup franc de Zidane. Ce match est perçu par les journalistes comme le plus accompli techniquement et tactiquement depuis qu'elle est entrainée par Raymond Domenech.

En demi finale, les français rencontrent le Portugal. Alors que le jeu est relativement dominé par les portugais, Henry obtient un pénalty que Zidane se charge de transformer. Les Bleus, regroupés autour de leur charnière centrale Thuram-Gallas, sont alors acculés sur leur but, et parviennent finalement à conserver leur avantage : la France est qualifiée pour la deuxième finale de Coupe du monde de son histoire.

Le 9 juillet 2006, la finale de la coupe du Monde oppose à Berlin les joueurs français, dont la sélection reste inchangée depuis le match contre l'Espagne, à l'Italie, tombeur de l'Allemagne lors de l'autre demi-finale. Dès la 7e minute, les français obtiennent un pénalty, suite à une faute peu évidente sur Malouda, que Zidane se charge de transformer. A la 19e minute, Materazzi égalise de la tête sur un corner. Le match est heurté et aucune des deux équipes ne parvient à prendre l'avantage, malgré plusieurs occasions françaises. Lors des prolongations, Zidane a l'opportunité de marquer le but de la victoire mais Gianluigi Buffon sauve admirablement son camp. Quelques minutes plus tard, Zidane est exclu de la rencontre pour avoir frappé Materazzi d'un coup de tête, suite à une insulte proférée par le joueur italien. Les deux équipes doivent finalement se départager aux tirs au but ; Trézéguet manque le sien, contrairement à Grosso : les Bleus s'inclinent, ce qui ne les empêche pas d'être acclamés à leur retour en France par leurs supporteurs.

Zinédine Zidane met définitivement fin à sa carrière, tandis que Raymond Domenech est reconduit dans ses fonctions de sélectionneur national pour quatre années supplémentaires jusqu’à la Coupe du monde 2010. Thuram et Makélélé décident de rester malgré leur âge respectif (34 et 33 ans).

2008 : Un nouvel Euro manqué

La France aborde une période de reconstruction, à l’instar de la période post-coupe du monde 2002. Elle compte sur une nouvelle génération de joueurs talentueux comme Franck Ribéry, Jérémy Toulalan, Karim Benzema, Samir Nasri, Bakary Sagna, Lassana Diarra, Hatem Ben Arfa, etc.

Les éliminatoires de l’Euro 2008 commencent sous de bons auspices pour les Bleus grâce à deux victoires contre la Géorgie (3-0) et contre l’Italie (3-1), avant qu'ils ne s'inclinent en Écosse (0-1). Ils se rassurent face aux Îles Féroé (5-0), puis face à la Grèce (1-0) en match amical fin 2006. Début 2007, elle s'incline face à l'Argentine (0-1) en match amical au Stade de France.

Pour la reprise des qualifications à l'Euro 2008, le 24 mars 2007, l'équipe de France obtient une victoire difficile, courte mais précieuse, face à la modeste Lituanie (1-0, but d'Anelka). Quelques jours plus tard, une équipe de France très rajeunie bat l'Autriche, pays organisateur de l'Euro (avec la Suisse), 1-0 en match amical au Stade de France, grâce au premier but de Benzema dont c'est la première titularisation. En juin 2007, les qualifications se poursuivent : la France dispose de l'Ukraine à Saint-Denis (2-0, buts de Ribéry et d'Anelka puis de la Géorgie (1-0, but de Nasri) à Auxerre. En septembre, l'équipe de France parvient à décrocher le point du match nul (0-0) en Italie, dans un stade de San Siro hostile, où la Marseillaise est sifflée par les tifosi italiens.

Le 12 septembre, les Bleus reçoivent l’Écosse au Parc des Princes à Paris, où les français n'ont pas joué depuis 10 ans. Malgré la possession du ballon et de nombreuses occasions, ils s'inclinent contre toute attente (0-1) sur un tir lointain de James McFadden. Le 13 octobre, la France s'impose aux Îles Féroé 6-0, grâce à Thierry Henry, un doublé de Karim Benzema, Jérôme Rothen et Hatem Ben Arfa.

Le 17 octobre 2007, l'équipe de France bat la Lituanie grâce à un doublé tardif de Henry, qui bat le record de but marqués en équipe de France de Michel Platini. La France est assurée de sa qualification peu après, avant un dernier match nul (2-2) face à l'Ukraine le 21 novembre 2007. La France termine à la deuxième place du groupe B des éliminatoires de l'Euro 2008 derrière l'Italie. Raymond Domenech devient le premier sélectionneur de l'équipe de France à la qualifier sur le terrain deux fois de suite pour deux événements majeurs : le Mondial 2006 et l'Euro 2008.

L'équipe de France attaque la compétition par un match nul inquiétant 0-0 face à la Roumanie, puis se fait battre lourdement par les Pays-Bas (4-1, ce qui constitue la plus lourde défaite en compétition officielle de la France depuis 1968). Lors du troisième match décisif, les Bleus, handicapés par l'expulsion précoce d'Abidal, qui provoque un pénalty, s'inclinent face à l'Italie (2-0). Comme en 2002, les Bleus sont éliminés dès le premier tour.

Suite à cet échec, Lilian Thuram et Claude Makelele annoncent leur retraite internationale. Raymond Domenech, très critiqué, est maintenu dans ses fonctions par la Fédération française de football, mais est placé « sous surveillance »[2].

Depuis l'Euro 2008, des interrogations

Le staff de Raymond Domenech est renforcé par l'arrivée du champion du monde Alain Boghossian pour la campagne de qualifications pour le mondial 2010. Les Bleus héritent du groupe 7, composé de la Roumanie, la Serbie, la Lituanie, les Iles Féroé et l’Autriche.

En match de préparation, les Bleus disposent de la Suède (3-2, buts de Govou, Benzema et de Henry). Pourtant leur premier match des qualifications, en Autriche, tourne au cauchemar : la France s'incline lourdement (1-3). C'est la première fois de son histoire[réf. nécessaire] que l'équipe de France perd trois matchs officiels consécutifs. Un mois plus tard, la France affronte la Serbie et l'emporte (2-1, buts de Henry et Anelka). La performance remarquable de Yoann Gourcuff au poste de meneur de jeu en fait la révélation du match. En Octobre, les Bleus se déplace en Roumanie, où ils encaissent rapidement deux buts avant de se rebeller. Grâce à Franck Ribéry en fin de première période et au premier but international de Yoann Gourcuff, ils décrochent le point du match nul. Quelques jours plus tard, le match amical contre la Tunisie que les français remportent (3-1, doublé de Thierry Henry et un but de Karim Benzema) est marquée par une polémique sur les nombreux sifflets descendus des tribunes lors de la Marseillaise[3]. Raymond Domenech est officiellement maintenu dans ces fonctions le 15 octobre, la fédération considérant que l'équipe de France est revenue dans la bonne voie.

Après deux matchs amicaux décevants à domicile (un match nul 0-0 face à l'Uruguay et une défaite 0-2 face à l'Argentine), la France reprend les éliminatoires par une double confrontation à la Lituanie. Les bleus l'emportent à chaque fois sur le score de 1-0, grâce à des buts de Ribery. Suivent deux nouveaux matchs amicaux mitigés, les Bleus s'inclinant 1-0 face au Nigéria puis battant la Turquie 1-0, grâce à un pénalty de Benzema. Pour la reprise des qualifications, la France bat les amateurs des Iles Féroé sur la plus petite des marges (1-0) grace au premier but international d'André-Pierre Gignac).

Le 5 septembre 2009, la France est de nouveau tenue en échec par la Roumanie (1-1). Après une première heure de jeu bien maîtrisée, conclue par un but d'Henry sur corner, les Français encaissent un but contre leur camp. Deux jours plus tard, le journal Le Parisien[4] affirme que Thierry Henry, capitaine des Bleus, s'est opposé au sélectionneur devant le reste du groupe la veille du match. Cette révélation est rapidement démentie par le joueur.

5 jours plus tard, la France rencontre la Serbie, premier du groupe 7, au stade Marakana. Après un premier quart d'heure marqué par l'expulsion de Hugo Lloris, dès la 9e minute, obligeant ainsi l'équipe à jouer à 10 durant le reste de la rencontre et un Penalty encaissé à ce moment là. Les bleus parviennent à égaliser grâce à un but de Thierry Henry à la 31ème minute, son 50e sous le maillot tricolore. Mais ce match nul condamne de plus en plus l'équipe de France aux matchs de barrages.

Lieux d’entraînements et matchs à domicile

Tribune des supporters de l’Équipe de France au SDF

Lors des phases de préparation l’équipe de France s’entraîne à Clairefontaine, c'est-à-dire au Centre technique national Fernand-Sastre situé à Clairefontaine-en-Yvelines. Ce centre de formation national fut initié en 1976 lorsque Fernand Sastre était président de la Fédération française de football. Le domaine de Montjoye fut acheté en 1982 et le centre ouvrit ses portes en 1988. Le centre sera le camp de base des Bleus durant la Coupe du monde de football 1998 disputée en France.

Le centre technique national Fernand-Sastre a subi une grosse rénovation durant l'hiver 2007 qui consistait à refaire tous les lieux habités par les Bleus (chambres, réfectoire, etc.), Les bleus se sont entrainés au stade Hidalgo à Saint-Gratien (95) pour le match France-Argentine (février 2007) en raison de ces travaux.

Le centre emploie 60 personnes de manière permanente. La superficie totale est de 56 hectares dont 66 000 m² de terrains engazonnés. 302 lits sont disponibles.

Depuis la création du Stade de France, un contrat lie la Fédération et l’entreprise exploitante du stade. Au moins cinq matches officiels par an de l’équipe de France à domicile doivent se dérouler en son enceinte.

Maillots et équipementiers

L'Équipe de France possède deux jeux de maillots : un bleu pour les matchs à domicile (et parfois à l'extérieur si la couleur n'interfère pas avec celle de son adversaire) et un rouge pour les matchs à l'extérieur. Le maillot extérieur rouge n'est apparu qu'en 2008, il était blanc auparavant.

Quelle que soit la couleur du maillot, le short est soit bleu, soit blanc et les chaussettes peuvent être soit bleues, blanches ou rouges.

Les couleurs de la tenue de l'équipe font références à celle du drapeau de la France qui sont aussi les couleurs usuelles de son pays. C'est d'ailleurs de leur couleur de maillot que les joueurs de l'Équipe de France sont surnommés « Les bleus ».

Pour exemple, voici le jeu de maillot de l'Équipe de France de football à la coupe du monde 2006 :

Team colours Team colours Team colours
Team colours
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Domicile
Team colours Team colours Team colours
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Extérieur

Depuis 1972 et jusqu'à fin 2010, l'équipe de France est en contrat avec l'équipementier allemand Adidas qui lui fournit ses tenues et ses équipements. Suite à un appel d'offre qui s'est déroulé début-2008, c'est l'équipementier américain Nike qui deviendra son prochain partenaire pour la période allant du 1er janvier 2011 à 2018. Le nouvel équipementier versera 320 millions d'euros sur la période, soit une moyenne de 42,66 millions d'euros par saison (un montant 4 fois et demie supérieur à l'ancien contrat)[5], ce qui en fait l'équipe nationale la mieux payée par son équipementier et le plus gros contrat de sponsoring jamais réalisé dans le football[6].

L'effectif des Bleus

Effectif actuel

  • Groupe saison 2009/2010.

Les joueurs présentés ici sont ceux ayant été appelés au moins une fois depuis le début de la saison. Les numéros des joueurs changent en fonction de la compétition (matches amicaux et matches officiels)

Sélectionneur France Raymond Domenech
Nom Date de naissance Sélections (buts) Club
Gardiens
1 Hugo Lloris 26 décembre 1986 (22 ans) 5 (0) France Olympique lyonnais
16 Steve Mandanda 28 mars 1985 (24 ans) 11 (0) France Olympique de Marseille
23 Cédric Carrasso 30 décembre 1981 (27 ans) 0 (0) France Girondins de Bordeaux
Défenseurs
2 Bakary Sagna 14 février 1983 (26 ans) 13 (0) Angleterre Arsenal
3 Éric Abidal 11 juillet 1979 (30 ans) 43 (0) Espagne FC Barcelone
4 Julien Escudé 17 août 1979 (30 ans) 10 (0) Espagne FC Séville
5 William Gallas 17 août 1977 (32 ans) 75 (2) Angleterre Arsenal
13 Patrice Evra 15 mai 1981 (28 ans) 23 (0) Angleterre Manchester United
17 Sébastien Squillaci 11 août 1980 (29 ans) 16 (0) Espagne FC Séville
20 Rod Fanni 6 décembre 1981 (27 ans) 3 (0) France Stade rennais
- Gael Clichy 26 juillet 1985 (24 ans) 2 (0) Angleterre Arsenal
Milieux
6 Lassana Diarra 10 mars 1985 (24 ans) 23 (0) Espagne Real Madrid
7 Franck Ribéry 7 avril 1983 (26 ans) 41 (7) Allemagne Bayern de Munich
8 Yoann Gourcuff 11 juillet 1986 (23 ans) 14 (1) France Girondins de Bordeaux
14 Jérémy Toulalan 10 septembre 1983 (26 ans) 29 (0) France Olympique lyonnais
15 Florent Malouda 13 juin 1980 (29 ans) 46 (3) Angleterre Chelsea
18 Alou Diarra 15 juillet 1981 (28 ans) 21 (0) France Girondins de Bordeaux
22 Moussa Sissoko 16 août 1989 (20 ans) 0 (0) France Toulouse FC
- Abou Diaby 11 mai 1986 (23 ans) 2 (0) Angleterre Arsenal
Attaquants
9 Sydney Govou 27 juillet 1979 (30 ans) 39 (10) France Olympique lyonnais
10 Karim Benzema 19 décembre 1987 (21 ans) 25 (6) Espagne Real Madrid
11 André-Pierre Gignac 5 décembre 1985 (23 ans) 6 (1) France Toulouse FC
12 Thierry Henry 17 août 1977 (32 ans) 113 (50) Espagne FC Barcelone
19 Loïc Rémy 2 janvier 1987 (22 ans) 1 (0) France OGC Nice
21 Bafétimbi Gomis 6 août 1985 (24 ans) 4 (2) France Olympique lyonnais
39 Nicolas Anelka 14 mars 1979 (30 ans) 60 (12) Angleterre Chelsea

Principaux joueurs d’hier

Gardiens de but

 

Défenseurs

Milieux défensifs

Milieux offensifs

Attaquants

Meilleurs buteurs

Le meilleur buteur de l’équipe de France est depuis le 17 octobre 2007 Thierry Henry avec 50 buts.

' Joueur Carrière Buts
1 Thierry Henry 1997- 50
2 Michel Platini 1976-1987 41
3 David Trezeguet 1998- 34
4 Zinedine Zidane 1994-2006 31
5 Just Fontaine 1953-1960 30
- Jean-Pierre Papin 1986-1995 30
7 Youri Djorkaeff 1993-2002 28
8 Sylvain Wiltord 1999-2006 26
9 Jean Vincent 1953-1961 22
10 Jean Nicolas 1933-1938 21

Plus sélectionnés

Le plus grand nombre de sélections est détenu depuis le 23 juin 2006 par Lilian Thuram.

' Joueur Carrière Sélections
1 Lilian Thuram 1994-2008 142
2 Marcel Desailly 1993-2004 116
3 Thierry Henry depuis 1997 113
4 Zinedine Zidane 1994-2006 108
5 Patrick Vieira depuis 1997 107
6 Didier Deschamps 1989-2000 103
7 Laurent Blanc 1989-2000 97
- Bixente Lizarazu 1992-2004 97
9 Sylvain Wiltord 1999-2006 92
10 Fabien Barthez 1994-2006 87
  • Dernière mise à jour du tableau : après France-Roumanie du 05/09/2009.

Notons que les champions du monde 1998 trustent le haut du tableau puisque, parmi les joueurs entrée en EdF après cette date, seul Sylvain Wiltord a réussi à se glisser dans le top 10 et qu'aucun n'a encore atteint les 100 sélections.

Sélectionneurs

Sélectionneurs
de l’EdF depuis 1955

Résultats de la sélection nationale

  • Voir cette page pour un classement des matchs de la France par adversaire. (Catégorie associée)
  • Voir celle-ci pour un classement des matchs de la France par année.
  • Voir ici pour les matchs ayant un article qui leur est propre.

Palmarès

Équipe de France A

Voir Fédération pour le palmarès des autres équipes de France (olympiques, espoirs...)

Parcours en Coupe du monde

  • 1930 : 1er tour
  • 1934 : 1er tour
  • 1938 : Quart de finale
  • 1950 : Phase éliminatoire
  • 1954 : 1er tour
  • 1958 : Bronze medal world centered-2.svg Demi-finale, 3e
  • 1962 : Phase éliminatoire
  • 1966 : 1er tour
 
  • 1970 : Phase éliminatoire
  • 1974 : Phase éliminatoire
  • 1978 : 1er tour
  • 1982 : Demi-finale, 4e
  • 1986 : Bronze medal world centered-2.svg Demi-finale, 3e
  • 1990 : Phase éliminatoire
  • 1994 : Phase éliminatoire
  • 1998 : Gold medal world centered-2.svg Vainqueur
 

Parcours en Championnat d'Europe des Nations

  • 1960 : Demi-finale, 4e
  • 1964 : Phase éliminatoire
  • 1968 : Phase éliminatoire
  • 1972 : Phase éliminatoire
  • 1976 : Phase éliminatoire
  • 1980 : Phase éliminatoire
  • 1984 : Gold medal europe.svg Vainqueur
  • 1988 : Phase éliminatoire
 

Parcours en Coupe des Confédérations

  • 1992 : Non qualifiée
  • 1995 : Non qualifiée
  • 1997 : Non qualifiée
  • 1999 : Non inscrite
  • 2001 : Gold medal blank.svg Vainqueur
  • 2003 : Gold medal blank.svg Vainqueur
  • 2005 : Non qualifiée
  • 2009 : Non qualifiée

La France est le seul pays avec le Danemark à avoir remporté toutes les Coupes des Confédérations auxquelles elle a participé (2001 et 2003) mais le Danemark n'en a remporté qu'une seule.

Les adversaires de la France depuis 1904

Pays J G N P Bp Bc Diff Premier match Dernier match
Afrique 1 1 0 0 2 0 +2 15/06/1972 (2-0) à Maceió -
Afrique du Sud Afrique du Sud 3 2 1 0 5 1 +4 11/10/1997 (2-1) à Lens 07/10/2000 (0-0) à Johannesbourg
Albanie Albanie 2 2 0 0 6 0 +6 17/11/1990 (1-0) à Tirana 30/03/1991 (5-0) à Paris
Algérie Algérie 1 1 0 0 1 4 +3 06/10/2001 (4-1) à Saint-Denis -
Allemagne Allemagne 23 10 6 7 38 39 -1 15/03/1931 (1-0) à Colombes 12/11/2005 (0-0) à Saint-Denis
Amérique centrale 1 1 0 0 5 0 +5 11/06/1972 (5-0) à Salvador -
Andorre Andorre 3 3 0 0 7 0 +7 14/10/1998 (2-0) à Saint-Denis 28/05/2004 (4-0) à Montpellier
Angleterre Angleterre 37 9 5 23 41 129 -88 01/11/1905 (0-15) à Paris 26/03/2008 (1-0) à Saint-Denis
Arabie saoudite Arabie saoudite 1 1 0 0 4 0 +4 18/06/1998 (4-0) à Saint-Denis -
Argentine Argentine 10 2 3 5 7 10 -3 15/07/1930 (0-1) à Montevideo 11/02/2009 (0-2) à Marseille
Arménie Arménie 3 3 0 0 7 2 +5 05/06/1996 (2-0) à Villeneuve d’Ascq 08/09/1999 (3-2) à Erevan
Australie Australie 3 1 1 1 2 2 0 26/05/1994 (1-0) à Kōbe 11/11/2001 (1-1) à Melbourne
Autriche Autriche 22 11 2 9 36 39 -3 19/04/1925 (0-4) à Paris 06/09/2008 (1-3) à Vienne
Azerbaïdjan Azerbaïdjan 2 2 0 0 12 0 +12 13/12/1994 (2-0) à Trabzon 06/09/1995 (10-0) à Auxerre
Belgique Belgique 70 24 17 29 124 156 -32 01/05/1904 (3-3) à Bruxelles 18/02/2004 (2-0) à Bruxelles
Bosnie-Herzégovine Bosnie-Herzégovine 2 1 1 0 3 2 +1 18/08/2004 (1-1) à Rennes 16/08/2006 (2-1) à Sarajevo
Brésil Brésil 12 4 4 4 16 18 -2 24/06/1958 (2-5) à Stockholm 01/07/2006 (1-0) à Francfort
Bulgarie Bulgarie 20 8 4 8 33 25 +8 09/06/1932 (5-3) à Sofia 18/06/1996 (3-1) à Newcastle
Cameroun Cameroun 2 1 1 0 2 1 +1 04/10/2000 (0-0) à Saint-Denis 29/06/2003 (1-0) à Saint-Denis
Canada Canada 1 1 0 0 1 0 +1 01/06/1986 (1-0) à León -
Chili Chili 4 2 0 2 10 4 +6 19/07/1930 (0-1) à Montevideo 01/09/2001 (1-2) à Santiago
République populaire de Chine Chine 1 1 0 0 3 1 +2 07/06/2006 (3-1) à Saint-Étienne -
Chypre Chypre 8 7 1 0 27 2 +25 11/10/1980 (7-0) à Limassol 12/10/2005 (4-0) à Saint-Denis
Colombie Colombie 3 3 0 0 5 2 +3 18/06/1972 (3-2) à Salvador 03/06/2008 (1-0) à Saint-Denis
Corée du Sud Corée du Sud 3 2 1 0 9 3 +6 30/05/2001 (5-0) à Daegu 18/06/2006 (1-1) à Leipzig
Costa Rica Costa Rica 1 1 0 0 3 2 +1 09/11/2005 (3-2) à Fort-de-France -
Côte d'Ivoire Côte d’Ivoire 1 1 0 0 3 0 +3 17/08/2005 (3-0) à Montpellier -
Croatie Croatie 4 3 1 0 9 3 +6 08/07/1998 (2-1) à Saint-Denis 17/06/2004 (2-2) à Leiria
Danemark Danemark 13 6 1 6 16 36 -20 19/10/1908 (0-9) à Londres 31/05/2006 (2-0) à Lens
Écosse Écosse 15 7 0 8 20 15 +5 18/05/1930 (0-2) à Colombes 12/09/2007 (0-1) à Paris
Égypte Égypte 1 1 0 0 5 0 +5 30/04/2003 (5-0) à Saint-Denis -
Irlande Irlande 13 5 4 4 16 13 +3 08/02/1921 (1-2) à Paris 07/09/2005 (1-0) à Dublin
Équateur Équateur 1 1 0 0 2 0 +2 27/05/2008 (2-0) à Grenoble -
Espagne Espagne 29 11 6 12 35 55 -20 30/04/1922 (0-4) à Bordeaux 06/02/2008 (0-1) à Malaga
États-Unis États-Unis 2 2 0 0 9 0 +9 02/05/1979 (6-0) à East Rutherford 10/10/1979 (3-0) à Paris
Îles Féroé Îles Féroé 5 5 0 0 17 0 +17 08/09/2004 (2-0) à Torshavn 12/08/2009 (1-0) à Torshavn
FIFA World Star 1 1 0 0 5 1 +4 16/08/2000 (5-1) à Marseille -
Finlande Finlande 6 6 0 0 14 3 +11 25/09/1960 (2-1) à Helsinki 05/06/1998 (1-0) à Helsinki
Géorgie Géorgie 2 2 0 0 4 0 +4 02/09/2006 (3-0) à Tbilissi 06/06/2007 (1-0) à Auxerre
Grèce Grèce 8 6 1 1 23 7 +16 01/10/1958 (7-1) à Paris 15/11/2006 (1-0) à Saint-Denis
Hongrie Hongrie 22 8 2 12 31 47 -16 01/01/1911 (0-3) à Charentonneau 31/05/2005 (2-1) à Metz
Iran Iran 1 1 0 0 2 1 +1 11/05/1978 (2-1) à Toulouse -
Irlande du nord Irlande du Nord 10 6 3 1 23 6 +17 12/05/1951 (2-2) à Belfast 18/08/1999 (1-0) à Belfast
Islande Islande 10 7 3 0 27 6 +21 02/06/1957 (8-0) à Nantes 09/10/1999 (3-2) à Saint-Denis
Israël Israël 9 4 4 1 15 6 +9 27/01/1988 (1-1) à Tel-Aviv 30/03/2005 (1-1) à Tel-Aviv
Italie Italie 36 8 10 18 48 79 -31 15/05/1910 (2-6) à Milan 17/06/2008 (0-2) à Zurich
Japon Japon 5 4 1 0 14 4 +10 29/05/1994 (4-1) à Tokyo 20/06/2003 (2-1) à Saint-Étienne
Koweït Koweït 2 2 0 0 5 1 +4 21/06/1982 (4-1) à Valladolid 21/01/1990 (1-0) à Koweït City
Lettonie Lettonie 1 1 0 0 7 0 +7 27/05/1924 (7-0) à Saint-Ouen -
Lituanie Lituanie 4 4 0 0 5 0 +5 24/03/2007 (1-0) à Kaunas 01/04/2009 (1-0) à Saint-Denis
Luxembourg Luxembourg 14 13 0 1 64 11 +53 29/10/1911 (4-1) à Luxembourg 30/10/1985 (6-0) à Paris
Malte Malte 2 2 0 0 10 0 +10 16/10/2002 (4-0) à La Valette 29/03/2003 (6-0) à Lens
Maroc Maroc 5 3 2 0 12 6 +6 05/02/1988 (2-1) à Monaco 16/11/2007 (2-2) à Saint-Denis
Mexique Mexique 6 5 1 0 15 4 +11 13/07/1930 (4-1) à Montevideo 27/05/2006 (1-0) à Saint-Denis
Nigeria Nigeria 1 0 0 1 0 1 -1 02/06/2009 (0-1) à Saint-Étienne -
Norvège Norvège 13 6 4 3 17 13 +4 28/10/1923 (0-2) à Paris 25/02/1998 (3-3) à Marseille
Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 1 1 0 0 5 0 +5 22/06/2003 (5-0) à Saint-Denis -
Flag of Paraguay.svg Paraguay 3 2 1 0 8 3 +5 08/06/1958 (7-3) à Norrköping 31/05/2008 (0-0) à Toulouse
Pays-Bas Pays-Bas 22 8 4 10 35 51 -16 10/05/1908 (1-4) à Rotterdam 13/06/2008 (1-4) à Berne
Pays de Galles Pays de Galles 4 2 1 1 9 4 +5 25/05/1933 (1-1) à Colombes 02/06/1982 (0-1) à Toulouse
Pérou Pérou 1 0 0 1 0 1 -1 28/04/1982 (0-1) à Paris -
Pologne Pologne 15 7 5 3 26 16 +10 22/01/1939 (4-0) à Paris 17/11/2004 (0-0) à Saint-Denis
Portugal Portugal 22 16 1 5 46 27 +19 18/04/1926 (4-2) à Toulouse 05/07/2006 (1-0) à Munich
Allemagne de l'Est RDA 7 2 2 3 8 7 +1 16/11/1974 (2-2) à Paris 24/01/1990 (3-0) à Koweït City
Roumanie Roumanie 12 6 3 3 16 14 +2 12/06/1932 (3-6) à Bucarest 05/09/2009 (1-1) à Saint-Denis
Russie Russie 5 2 1 2 8 7 +1 28/07/1993 (3-1) à Caen 17/04/2002 (0-0) à Saint-Denis
Sénégal Sénégal 1 0 0 1 0 1 -1 31/05/2002 (0-1) à Séoul -
Serbie Serbie 2 1 1 0 3 2 +1 10/09/2008 (2-1) à Saint-Denis 09/09/2009 (1-1) à Belgrade
Slovaquie Slovaquie 4 2 1 1 6 2 +4 07/09/1994 (0-0) à Bratislava 22/08/2007 (1-0) à Trnava
Slovénie Slovénie 3 3 0 0 10 2 +8 12/10/2002 (5-0) à Saint-Denis 10/09/2003 (2-0) à Ljubljana
Suède Suède 17 8 5 4 25 18 +7 10/10/1935 (2-0) à Paris 20/08/2008 (3-2) à Göteborg
Suisse Suisse 36 15 9 12 62 58 +4 12/02/1905 (1-0) à Paris 13/06/2006 (0-0) à Stuttgart
Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie 20 7 4 9 29 34 -5 31/08/1920 (1-4) à Anvers 04/09/1991 (2-1) à Bratislava
République tchèque République tchèque 4 1 2 1 4 5 -1 17/08/1994 (2-2) à Bordeaux 12/02/2003 (0-2) à Saint-Denis
Flag of Togo.svg Togo 1 1 0 0 2 0 +2 23/06/2006 (2-0) à Cologne -
Tunisie Tunisie 3 2 1 0 6 2 +4 19/05/1978 (2-0) à Villeneuve d’Ascq 14/10/2008 (3-1) à Saint Denis
Turquie Turquie 4 4 0 0 12 2 +10 09/10/1996 (4-0) à Paris 05/06/2009(1-0) à Lyon
Ukraine Ukraine 5 2 3 0 5 2 +3 27/03/1999 (0-0) à Saint-Denis 21/11/2007 (2-2) à Kiev
URSS Union soviétique 12 2 6 4 13 18 -5 23/10/1955 (2-2) à Moscou 09/09/1987 (1-1) à Moscou
Flag of Uruguay.svg Uruguay 5 1 2 2 4 7 -3 01/06/1924 (1-5) à Colombes 19/11/2008 (0-0) à Saint-Denis
République fédérale socialiste de Yougoslavie Yougoslavie 25 8 7 10 38 39 -1 14/06/1926 (4-1) à Colombes 24/04/1989 (0-0) à Paris
RF Yougoslavie RF Yougoslavie 1 1 0 0 3 0 +3 20/11/2002 (3-0) à Saint-Denis -
  • Dernière mise à jour après Féroés-France le 12/08/2009

Quelques matches mémorables

Date Lieu Match Compétition / amical
1er mai 1904 Belgique Stade du Vivier d'Oie, Uccle Belgique Belgique 3-3 France France Amical
17 mars 1912 Italie Campo Torino, Turin Italie Italie 3-4 France France Amical
5 mai 1921 France Stade Pershing, Paris France France 2-1 Angleterre Angleterre Amical
15 mars 1931 France Stade Olympique, Colombes France France 1-0 Allemagne Allemagne Amical
14 mai 1931 France Stade Olympique, Colombes France France 5-2 Angleterre Angleterre Amical
10 mai 1934 Pays-Bas Stade Olympique, Amsterdam Pays-Bas Pays-Bas 4-5 France France Amical
26 mai 1945 Royaume-Uni Wembley, Londres Angleterre Angleterre 2-2 France France Amical
19 mai 1946 France Stade Olympique, Colombes France France 2-1 Angleterre Angleterre Amical
12 juin 1948 Tchécoslovaquie Stade de Letna, Prague Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie 0-4 France France Amical
3 octobre 1951 Royaume-Uni Highbury, Londres Angleterre Angleterre 2-2 France France Amical
5 octobre 1952 France Stade Olympique, Colombes France France 3-1 Allemagne RFA Amical
19 octobre 1952 Autriche Prater, Vienne Autriche Autriche 1-2 France France Amical
16 octobre 1954 République fédérale d'Allemagne Niedersachsen Stadion, Hanovre RFA Allemagne 1-3 France France Amical
17 mars 1955 Espagne Stade Santiago Bernabeu, Madrid Espagne Espagne 1-2 France France Amical
11 novembre 1956 France Stade Olympique, Colombes France France 6-3 Belgique Belgique Coupe du monde 1958, Tour préliminaire
24 juin 1958 Suède Råsunda, Solna France France 2-5 Brésil Brésil Coupe du monde 1958, Demi-finale
28 juin 1958 Suède Ullevi Stadion, Göteborg France France 6-3 Allemagne RFA Coupe du monde 1958, Match 3e place
27 mars 1963 France Parc des Princes, Paris France France 5-2 Angleterre Angleterre Euro 1964, Tour préliminaire
9 octobre 1965 France Parc des Princes, Paris France France 1-0 République fédérale socialiste de Yougoslavie Yougoslavie Coupe du monde 1966, Tour préliminaire
8 janvier 1971 Argentine La Bombonera, Buenos Aires Argentine Argentine 3-4 France France Amical
9 octobre 1976 Bulgarie (rép. populaire) Vasil Levski, Sofia Bulgarie Bulgarie 2-2 France France Coupe du monde 1978, Tour préliminaire
23 février 1977 France Parc des Princes, Paris France France 1-0 Allemagne RFA Amical
16 novembre 1977 France Parc des Princes, Paris France France 3-1 Bulgarie Bulgarie Coupe du monde 1978, Tour préliminaire
30 juin 1977 Brésil Maracana, Rio de Janeiro Brésil Brésil 2-2 France France Amical
8 février 1978 Italie San Paolo, Naples Italie Italie 2-2 France France Amical
1er avril 1978 France Parc des Princes, Paris France France 1-0 Brésil Brésil Amical
18 novembre 1981 France Parc des Princes, Paris France France 2-0 Pays-Bas Pays-Bas Coupe du monde 1982, Tour préliminaire
23 février 1982 France Parc des Princes, Paris France France 2-0 Italie Italie Amical
8 juillet 1982 Espagne Stade Sánchez Pizjuán, Séville France France 3-3 a.p.
4-5 t.a.b.
Allemagne RFA Coupe du monde 1982, Demi-finale
16 juin 1984 France Stade de la Beaujoire, Nantes France France 5-0 Belgique Belgique Euro 1984, Premier tour
19 juin 1984 France Geoffroy-Guichard, Saint-Étienne France France 3-2 République fédérale socialiste de Yougoslavie Yougoslavie Euro 1984, Premier tour
23 juin 1984 France Stade Vélodrome, Marseille France France 3-2 a.p. Portugal Portugal Euro 1984, Demi-finale
27 juin 1984 France Parc des Princes, Paris France France 2-0 Espagne Espagne Euro 1984, Finale
17 juin 1986 Mexique Stade Olympique, Mexico France France 2-0 Italie Italie Coupe du monde 1986, Huitième de finale
21 juin 1986 Mexique Stade Jalisco, Guadalajara France France 1-1 a.p.
4-3 t.a.b
Brésil Brésil Coupe du monde 1986, Quart de finale
12 octobre 1991 Espagne Stade Villamarin, Séville Espagne Espagne 1-2 France France Euro 1992, Tour préliminaire
17 novembre 1993 France Parc des Princes, Paris France France 1-2 Bulgarie Bulgarie Coupe du monde 1994, Tour préliminaire
16 février 1994 Italie Stade San Paolo, Naples Italie Italie 0-1 France France Amical
6 septembre 1995 France Stade de l'Abbé-Deschamps, Auxerre France France 10-0 Azerbaïdjan Azerbaïdjan Éliminatoires Euro 1996
11 octobre 1995 Roumanie Stade Ghencea, Bucarest Roumanie Roumanie 1-3 France France Euro 1996, Tour préliminaire
1er juin 1996 Allemagne Gottlieb-Daimler-Stadion, Stuttgart Allemagne Allemagne 0-1 France France Amical
22 juin 1996 Royaume-Uni Anfield, Liverpool Pays-Bas Pays-Bas 0-0 a.p.
4-5 t.a.b.
France France Euro 1996, Quart de finale
3 juillet 1998 France Stade de France, Paris-Saint-Denis France France 0-0 a.p.
4-3 t.a.b.
Italie Italie Coupe du monde 1998, Quart de finale
8 juillet 1998 France Stade de France, Paris-Saint-Denis France France 2-1 Croatie Croatie Coupe du monde 1998, Demi-finale
12 juillet 1998 France Stade de France, Paris-Saint-Denis Brésil Brésil 0-3 France France Coupe du monde 1998, Finale
10 février 1999 Royaume-Uni Wembley, Londres Angleterre Angleterre 0-2 France France Amical
28 juin 2000 Belgique Stade Roi-Baudouin, Bruxelles France France 2-1 a.p. Portugal Portugal Euro 2000, Demi-finale
2 juillet 2000 Pays-Bas Feyenoord Stadion, Rotterdam France France 2-1 a.p. Italie Italie Euro 2000, Finale
15 novembre 2003 Allemagne Arena Aufschalke, Gelsenkirchen Allemagne Allemagne 0-3 France France Amical
13 juin 2004 Portugal Estàdio da Luz, Lisbonne France France 2-1 Angleterre Angleterre Euro 2004, Premier tour
7 septembre 2005 Irlande Lansdowne Road, Dublin Irlande Irlande 0-1 France France Éliminatoires Coupe du monde 2006
27 juin 2006 Allemagne AWD-Arena, Hanovre Espagne Espagne 1-3 France France Coupe du monde 2006, Huitième de finale
1er juillet 2006 Allemagne Waldstadion, Francfort Brésil Brésil 0-1 France France Coupe du monde 2006, Quart de finale
9 juillet 2006 Allemagne Olympiastadion, Berlin Italie Italie 1-1 a.p.
5-3 t.a.b.
France France Coupe du monde 2006, Finale
6 septembre 2006 France Stade de France, Paris France France 3-1 Italie Italie Éliminatoires de l’Euro 2008

Notes et références

Voir aussi

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Bibliographie

  • Jean-Michel Cazal, Pierre Cazal, Michel Oreggia : L’intégrale de l’équipe de France de football, 1904-1998, Paris, First éd., 1998. (ISBN 2-87691-437-9)
  • Denis Chaumier, Les Bleus : tous les joueurs de l’équipe de France de 1904 à nos jours, Paris, Larousse, 2004. (ISBN 2-03-505420-6)
  • Gérard Ernault, Les Bleus en Argentine, Paris, Calmann-Lévy, 1978. (ISBN 2-7021-0248-4)
  • Gilles Gauthey, L’équipe de France, Paris, 1962
  • Dominique Grimault, Les Bleus : le livre officiel de l’équipe de France, Paris, Solar, 1998. (ISBN 2-263-02819-6)
  • Fabrice Jouhaud, Le livre d’or du football, 2005, Paris, Solar, 2005. (ISBN 2-263-03855-8)
  • Éric Maitrot et Karim Nedjari, L’histoire secrète des Bleus : de la gloire à la désillusion, 1993-2002, Paris, Flammarion, 2002. (ISBN 2-08-068337-3)
  • Marianne Mako, Ces hommes en bleu: 30 vies en confidence, Paris, France loisirs, 1999. (ISBN 2-7441-2429-X)
  • Alain Mercier et Cyril Pocréaux, L’aventure des bleus : les 50 plus belles histoires de l’équipe de France de football, Boulogne, Timée-éd., 2004. (ISBN 2-915586-01-2)
  • Stéphane Meunier et Philippe Tournon, Les yeux dans les Bleus. 2, Dans les coulisses des Bleus 2002, Paris, Canal + éd., 2002. (ISBN 2-226-13289-9)
  • Stéphane Meunier, Les yeux dans les Bleus, Paris, le Grand livre du mois, 1998. (ISBN 2-226-10646-4)
  • Gérard Rancinan et Grégoire Soussan, Ils ont fait les Bleus : Trezeguet, Henry, Djorkaeff, Dugarry, Zidane, Vieira, Petit, Thuram, Lebœuf, Desailly, Lizarazu, Candela, Barthez, Boulogne, Horizon illimité, 2002. (ISBN 2-84787-025-3)
  • Jean-Philippe Réthacker, L’équipe de France de football, Paris, O.D.I.L., 1976
  • Jean-Philippe Réthacker, Génération champions : équipe de France de football, Évreux ; Lausanne, Éd. Atlas, 2000-2002, 6 volumes.
  • Thierry Roland, Champions d’Europe, Paris, Hachette, 1984. (ISBN 2-85108-368-6)
  • Jacques Thibert, Les Coqs du football, Paris, Calmann-Lévy, 1972.
  • Stéphane Verger, Poèmes Bleus (hommage à nos champions du monde 1998), Paris, Le Manuscrit, 2005. (ISBN 2-7481-6170-X)
  • Stéphane Verger, Nos Bleus en 3 tomes (Les 810 joueurs de l’équipe de France), Paris, Le Manuscrit, 2006.

Témoignages et biographies

  • Marcel Desailly, Capitaine, Paris, Stock, 2002. (ISBN 2-234-05478-8)
  • Aimé Jacquet, Ma vie pour une étoile, Paris, Robert Laffont/Plon, 1999. (ISBN 2-7441-2904-6)
  • Lilian Thuram et James Burnet, 8 juillet 1998, Paris, A. Carrière, 2004. (ISBN 2-84337-241-0)
  • Christian Vella, Roger Lemerre: les Bleus au cœur, Paris, Kiron-le Félin, 2002. (ISBN 2-86645-449-9)

Divers

  • Pierre-Louis Basse, Séville 82 France-Allemagne : le match du siècle, Paris, éd. Privé, 2005. (ISBN 978-2-7103-3072-1)
  • Rodolphe Baudeau, Vianney Delourme, Cyril Toulet, Le bêtisier des bleus, 1904-2004, Paris, Hors Collection, 2004. (ISBN 2-258-06498-8)

Liens externes

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