Équipe de France de football

Équipe de France de football
Page d'aide sur l'homonymie Cet article traite de l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voir Équipe de France de football féminin.
Drapeau : France Équipe de France
Logo de l'équipe de France de football.png
Généralités
Confédération UEFA
Emblème Le coq gaulois
Couleurs Bleu, blanc, rouge
Surnom Les Bleus, les Tricolores
Stade principal Stade de France
Classement FIFA en diminution 15e (19 octobre 2011)[1]
Personnalités
Sélectionneur Drapeau : France Laurent Blanc
Record de sélections Lilian Thuram (142)
Meilleur buteur Thierry Henry (51)
Rencontres officielles historiques
Premier match Belgique Drapeau de Belgique 3 - 3 Drapeau de France France
(1er mai 1904)
Plus large victoire France Drapeau de France 10 - 0 Drapeau d'Azerbaïdjan Azerbaïdjan
(6 septembre 1995)
Plus large défaite Danemark Drapeau du Danemark 17 - 1 Drapeau de France France
(22 octobre 1908)
Palmarès
Coupe du monde Phases finales : 13
médaille d'or , Coupe du Monde Vainqueur en 1998
Championnat d'Europe Phases finales : 7
médaille d'or , Europe médaille d'or , Europe Vainqueur en 1984 et 2000
Jeux olympiques médaille d'or , Jeux olympiques Médaille d'or en 1984
Maillots
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Domicile
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Extérieur
Actualités
Pour la compétition en cours, voir :
Campagne 2010-2012 de l'équipe de France de football

L'équipe de France de football, créée en 1904, est l'équipe nationale qui représente la France en football masculin. Elle est constituée par une sélection de joueurs français dirigée sous l'égide de la Fédération française de football (FFF).

Avec comme meilleur résultat sa troisième place à l'issue de la Coupe du monde 1958, le palmarès de l'équipe de France reste vierge jusqu'aux années 1980. Victorieuse à domicile du championnat d'Europe des nations en 1984, elle remporte le titre olympique à Los Angeles la même année et la Coupe intercontinentale des nations en 1985. L'équipe atteint son sommet à la fin du XXe siècle. Pays hôte de la Coupe de monde 1998, la France gagne la compétition en battant le Brésil en finale (3-0) le 12 juillet 1998 au Stade de France. Avec une formation à l'ossature identique, elle remporte dans la foulée l'Euro 2000 grâce à sa victoire sur l'Italie en finale (2-1, but en or), le 2 juillet 2000 à Rotterdam, premier et unique doublé Mondial-Euro réalisé dans ce sens[Note 1]. Les Bleus s'adjugent encore deux coupes des Confédérations en 2001 et 2003. Enfin, ils atteignent la finale de la Coupe du monde 2006 en Allemagne, qu'ils perdent aux tirs au but face à l'Italie.

La France est la première sélection à avoir remporté toutes les compétitions internationales : Coupe du monde (1998), Jeux olympiques (1984), coupe des Confédérations (2001, 2003) et son championnat continental (1984, 2000).

Depuis 1904, l'équipe de France a été marquée par plusieurs générations de footballeurs talentueux. Celles-ci ont obtenu leurs meilleurs résultats emmenées par les joueurs emblématiques qu'ont été Raymond Kopa de 1952 à 1962, l'actuel président de l'UEFA Michel Platini de 1976 à 1987 et Zinedine Zidane entre 1994 et 2006. Par ailleurs, Didier Deschamps a été le capitaine des Bleus lors des victoires en Coupe du Monde 1998 et à l'Euro 2000.

Le coq gaulois est le symbole de l'équipe et les couleurs bleu, blanc et rouge sont celles du pays. Le maillot de l'équipe de France arbore une étoile au-dessus du coq depuis la victoire en Coupe du monde en 1998.
Les joueurs de l'équipe de France sont appelés les Bleus parce que leur uniforme officiel est bleu.

L'équipe de France participe à sa 13e phase finale de la Coupe du monde (sur 19 éditions) en disputant le Mondial 2010 en Afrique du Sud dont elle est éliminée au premier tour avec deux défaites et un match nul. Après cette compétition, Laurent Blanc succède à Raymond Domenech au poste de sélectionneur[2].

Sommaire

Les Bleus de 1904 à aujourd'hui

Genèse

L'équipe de France USFSA des JO de 1900.

Dès la fin du XIXe siècle, des rencontres impliquant des sélections françaises sont organisées, notamment sous l'égide de l'union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA). En 1895, une « sélection de Paris », composée principalement de joueurs britanniques résidant à Paris, affronte notamment une sélection de clubs anglais.

La sélection française USFSA dispute entre 1900 et 1904 cinq matches internationaux face à la Belgique, battue 6-2, et l'Angleterre amateurs, qui domine les Français à quatre reprises. Lors du tournoi de football des Jeux olympiques d'été de 1900, la sélection USFSA, constituée des joueurs du Club français, obtient la médaille d'argent. Ces matches ne sont cependant pas pris en compte dans les statistiques officielles.

La création de l'équipe de France de football est liée à la fondation de la Fédération internationale de football association (FIFA) en 1904. L'équipe de France de football démarre son histoire officielle le 1er mai 1904 à Bruxelles, par un match nul face à la Belgique 3-3[3],[4]. Le premier buteur français se nomme Louis Mesnier et le premier capitaine Fernand Canelle. La France dispute cette année-là un second match non officiel face à l'Union Saint-Gilloise le 27 mai 1904. En 1905, la France dispute son premier match à domicile face à la Suisse et remporte à cette occasion la première victoire de son histoire[4].

Les années qui suivent sont peu glorieuses. L'Angleterre vient infliger à l'équipe de France la plus lourde défaite de son histoire à domicile sur le score de 15-0[5].

Le match France-Suisse en 1905 au Parc des Princes, est le deuxième match de l'histoire de l'équipe de France.

Exclue de la FIFA le 7 juin 1908 mais membre fondateur du Comité international olympique (CIO), l'USFSA est encore en charge des sélections olympiques de l'été 1908. Malgré cette position affaiblie, elle délègue deux équipes de France A et B pour représenter la France à Londres. Le règlement autorise alors cette double sélection, mais la France est la seule à utiliser cette étrange possibilité. De plus, de nombreux forfaits sont enregistrés dans les rangs des joueurs de l'USFSA, et nombre des 44 joueurs français sélectionnés arrivent le matin même du match sur le lieu de compétition après un long voyage en train et bateau. C'est une véritable pantalonnade : l'équipe française subit deux cinglants revers contre le Danemark à trois jours d’intervalle (0-9 puis 1-17) lors des jeux olympiques de Londres. Ces deux rencontres olympiques sont rétroactivement comptabilisées comme matchs officiels de l'équipe de France A (matchs n°11 et 12)[6],[7].

À partir du match contre la Belgique du 9 mai 1908, c'est le Comité français interfédéral (CFI) qui procède aux sélections en tant que seule fédération reconnue par la FIFA.

« Il y a en ce moment tellement d'équipes de France qu'on ne sait vraiment plus à laquelle décerner le titre mirifique de « onze national ». Équipe de France USFSA, équipe de France CFI, équipe de France FSAPF, équipe de France indépendants - j'en oublie peut-être - rencontrent des amateurs, des professionnels, des semi-amateurs, des semi-professionnels, sans jamais combattre entre elles. Comment diable choisir la meilleure, la nec plus ultra, la Nationale ! »

Le Matin du 23 mai 1909[8]

En 1912, le CFI ne parvient pas à se mettre d'accord avec l'USFSA pour présenter une équipe de France aux jeux olympiques de Stockholm. Un accord est cherché jusqu'au dernier moment, en vain. En juin, la France est contrainte de déclarer forfait. Malgré ces conflits entre les différentes fédérations qui coexistent dans l'hexagone, qui rendent impossible la sélection des onze meilleurs joueurs du pays, quelques belles performances sont à signaler comme la victoire face à l'Italie à Turin en 1912, grâce à un triplé d'Eugène Maës (3-4)[9].

La Première Guerre mondiale interrompt les activités de l'équipe de France et cause la mort de 17 de ses internationaux[10].

La création de la fédération française de football (FFF) en 1919 permet à l'équipe de France de se structurer. L'USFSA rejoint finalement la FFF en 1921, ce qui permet aux Bleus d'être désormais l'équipe de France et non plus seulement une sélection de joueurs évoluant dans telle ou telle fédération. La première victoire face aux Anglais (2-1) le 5 mai 1921[11] marque les débuts réels d'une équipe de France sélectionnant désormais les meilleurs joueurs du pays.

En 1923, l'équipe de France connaît pourtant une année noire avec six défaites en six matchs, dont une sévère défaite (8-1) à Amsterdam face aux Pays-Bas. Afin de stopper l'hémorragie en vue des Jeux olympiques d'été de 1924 que la France organise, l'entraîneur britannique Charles Griffiths est engagé[12]. Malgré des débuts prometteurs avec une victoire face à la Belgique le 13 janvier 1924, la France s'incline ensuite face à la Suisse au mois de mars. Griffiths est vivement critiqué pour sélectionner des joueurs évoluant en province[13]. Cette année-là pourtant, la finale de coupe de France est remportée pour la première fois par un club de la province : l'Olympique de Marseille face à un autre club provincial, le FC Cette. Pour préparer le tournoi olympique, la France se mesure à l'Angleterre et au club anglais de West Ham. Après une défaite face au onze anglais, la victoire sur les hammers redonne de l'allant aux Français[14].

Suite au tirage au sort du tournoi de football des JO, la France est exemptée du tour préliminaire et débute la compétition directement en huitièmes de finale[15]. Le 27 mai 1924, les Tricolores battent la Lettonie largement (7-0) et se qualifient pour les quarts de finale[16]. Ils y affrontent l'Uruguay, l'un des favoris du tournoi. Les Français s'inclinent cinq but à un et sont éliminés[16].

Années 1930

En juillet 1930, la France participe à la première Coupe du monde. En phase de poule, Lucien Laurent inscrit le tout premier but de l'histoire de la Coupe du monde face au Mexique que les Bleus battent 4-1[17]. Mais les deux défaites (0-1) face à l'Argentine (finaliste des JO de 1928) et au Chili l'empêchent de passer le premier tour.

En 1931, l'Allemagne s'incline face aux Bleus à Colombes[18], avant que l'Angleterre ne sombre le 14 mai lors d'une rencontre que les joueurs de l'équipe de France, survoltés, remportent 5-2[19]. En juin 1932, l'équipe de France effectue une tournée dans les Balkans. Elle est défaite par la Yougoslavie le 5 juin mais remporte une victoire contre la Bulgarie quatre jours plus tard avec un quadruplé de Jean Sécember[20]. Enfin, l'équipe de France s'incline 6 à 3 face à la Roumanie le 12 juin[21]. L'équipe de France gagne également en Hollande sur le score de 5-4 en 1934 avec une équipe composée de seulement trois joueurs évoluant en Division 1 (Mattler, Liétaer et Alcazar) et huit autres joueurs qui évoluent en Division 2 Nord[22].

Pourtant joueurs de Division 2, Thépot, Mairesse, Aston, Nicolas, Rio, Verriest et Keller sont sélectionnés pour la Coupe du monde de football 1934 en Italie. Lors de cette Coupe du monde, la France est opposée au premier tour à l'Autriche, qui fait partie des favoris[23]. Le 27 mai 1934, la France s'incline seulement trois buts à deux après prolongation[24]. À leur retour à Paris, le 30 mai 1934, les joueurs français sont accueillis en héros par une foule de 4 000 personnes venues leur rendre hommage[25],[26].

En 1938, la France organise pour la première fois la coupe du monde. Les Bleus de Mattler battent facilement la Belgique 3 à 1 avec un doublé de Jean Nicolas[27]. Lors du quart de finale, 58 455 spectateurs, un record, viennent encourager à Colombes la France qui rencontre l'Italie[28], mais les Bleus doivent s'incliner trois à un devant les futurs vainqueurs de l'épreuve.

À la veille de la seconde guerre mondiale, l'équipe de France connait une période faste. Sur les treize matchs disputés de 1938 à 1939, elle gagne huit fois pour deux matchs nuls et trois défaites contre l'Italie à deux reprises et l'Angleterre. Les bleus se découvrent un jeune gardien de talent, Julien Darui, et un attaquant dribbleur et passeur exceptionnel, Larbi Ben Barek. Le 28 janvier 1940, la France bat le Portugal 3 à 2 pour le 46e match du capitaine Étienne Mattler qui devient recordman de sélections, c'est le dernier match de la sélection avant la défaite militaire contre l'Allemagne et l'occupation.

Génération dorée (années 1950)

Raymond Kopa, ballon d'or 1958, sacré meilleur joueur de la Coupe du monde 1958

Organisée autour des survivants de l'avant-guerre, notamment Darui et Ben Barek, l'équipe de France intègre très vite une nouvelle génération talentueuse, Baratte, Marche, Cuissard, Prouff. Cette équipe obtient une victoire de prestige 0-4 en Tchécoslovaquie en 1948, mais rate de peu la qualification au mondial brésilien de 1950, éliminée par la Yougoslavie, au terme d'un match d'appui disputé à Florence (défaite 3-2 a. p.).

Les Bleus signent cependant quelques brillants résultats comme un match nul 2-2 en 1951 contre l'Angleterre à Highbury. Il s'en faut de très peu que l'équipe de France des Vignal, Jonquet, Baratte et Flamion soit la première équipe du continent à battre les Anglais sur leurs terres, performance que les Hongrois réalisent deux ans plus tard.

La génération dorée des Fontaine, Kopa, Piantoni, Vincent, Penverne, Wisnieski, Jonquet et Cisowski s'inscrit directement dans la suite de cette équipe de 1951. La France devient alors l'une des toutes meilleures équipes nationales, même si elle rate sa Coupe du monde en 1954[29],[30].

À la coupe du monde 1958 disputée en Suède, l'équipe de France réalise un beau parcours en atteignant la troisième place du tournoi. Just Fontaine marque 13 des 23 buts de l'équipe française, en laquelle personne ne croit[31]. Suite à des victoires 7-3 contre le Paraguay, 2-3 contre la Yougoslavie et 2-1 contre l'Écosse, la France sort première de son groupe[32]. En quarts de finale, les Bleus ne font qu'une bouchée de l'Irlande du Nord (4-0)[32]. En demi-finale, disputée le 24 juin à Stockholm, la France affronte le Brésil du jeune Pelé. Alors qu'elle tient tête aux brésiliens, l'équipe de France perd son capitaine et défenseur central Jonquet, blessé. Les Français s'inclinent finalement 2-5[32]. Ils terminent sur le podium grâce à un dernier succès 6-3 sur la République fédérale d'Allemagne, marqué notamment par un quadruplé de Fontaine. La France termine meilleure attaque de la compétition[33].

Après la Coupe du monde, la France prend part en octobre 1958 aux huitièmes de finale de la nouvelle « coupe d'Europe des nations ». Elle élimine la Grèce puis se défait de l'Autriche en quart de finale. La France est choisie pour organiser la phase finale qui regroupe les quatre dernières équipes encore en lice. La France est privée de plusieurs titulaires de la coupe du monde 1958 : Kopa, Piantoni, Fontaine, Remetter et Raymond Kaelbel[34]. Le 6 juillet 1960, la France affronte la Yougoslavie dans un Parc des Princes dégarni (26 370 spectateurs)[35]. Alors qu'elle mène quatre buts à deux à quinze minutes de la fin[35], elle s'incline cinq buts à quatre. Le 9 juillet 1960, la France dispute à Marseille la petite finale face à la Tchécoslovaquie. Dans un stade Vélodrome vide (9 438 spectateurs)[36], la France s'incline deux buts à zéro.

Après l'Euro, la France bat la Finlande dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde 1962 puis concède un match nul en Pologne avant de s'incliner lourdement en Suisse (6-2). Suite à cette défaite, deux des trois membres du comité de sélection, Alex Thépot et Jean Gautheroux, démissionnent, laissant Georges Verriest seul décideur[37].

Désillusions (années 1960)

Article détaillé : France à la Coupe du monde 1966.

La France connaît nombre de désillusions au cours des années 1960. Elle ne parvient pas à se qualifier pour la Coupe du monde de football de 1962. Placée dans le groupe 2 des éliminatoires, elle termine à égalité de points avec la Bulgarie à la première place. Un match de barrage est disputé à Milan en Italie. La France s'incline 1-0, sur un but contre son camp d'André Lerond[38].

Après avoir éliminé successivement l'Angleterre puis la Bulgarie, l'équipe de France échoue au stade des quarts de finale de l'Euro 1964, battue par la Hongrie.

Qualifiée pour la Coupe du monde 1966, la France tombe dans un groupe relevé et ne parvient pas à franchir le premier tour. Après un match nul contre le Mexique, les Français s'inclinent face à l'Uruguay et l'Angleterre, future championne du monde.

L'Euro 1968 s'avère également décevant : la France, pourtant victorieuse de son groupe comprenant la Belgique, la Pologne et le Luxembourg, est arrêtée en quarts de finale par la Yougoslavie avec une défaite 5-1 à Belgrade[39].

La France touche le fond quand elle est défaite à domicile 1-0 par les amateurs norvégiens le 6 novembre 1968 en match qualificatif pour la Coupe du monde 1970[40] et qu'elle sombre 5-0 face à l'Angleterre le 12 mars 1969 à Wembley[41]. La France ne se qualifie ni aux coupes du monde de 1970 et 1974, ni au championnat d'Europe de 1972. Lors des éliminatoires du championnat d'Europe de 1976, les Français terminent troisièmes de leur groupe de qualification, derrière la Belgique et la RDA.

Les « quatre glorieuses »

Argentine-France lors de la coupe du monde 1978.

Sous la houlette de Georges Boulogne, la France du football se reconstruit en mettant en place une politique centrée sur la formation dont l'équipe de France profite par ricochet. Stefan Kovacs poursuit sur cette voie en donnant leur chance à de très nombreux jeunes joueurs. Les résultats ne sont pas vraiment encore au rendez-vous, mais la mentalité, le physique et l'approche tactique des joueurs français changent.

Le réveil de l'équipe de France sonne en 1977 avec la qualification pour le Mondial argentin au terme d'une victoire décisive 3-1 contre la Bulgarie, obtenue par la génération montante du football français dont les leaders sont Platini, Rocheteau, Trésor, Bossis, Bathenay ou encore Six[42]. L'équipe de France obtient de bons résultats durant les matchs de préparation[42].

En Argentine, les Français payent leur manque d'expérience du plus haut niveau par une élimination dès le premier tour. Tombés dans un groupe particulièrement relevé, les Français font pourtant bonne figure en ne concédant que de courtes défaites face à deux des favoris de la compétition, que sont l'Italie (1-2 malgré l'ouverture du score par Bernard Lacombe dès la première minute de jeu)[43] et l'Argentine (1-2 dont un penalty litigieux sifflé à l'encontre de Marius Trésor)[44]. Pour l'honneur, les Français viennent facilement à bout de la Hongrie (3-1) grâce à Lopez, Berdoll et Rocheteau, dans leur dernier match.

En s'appuyant sur la génération exceptionnelle des Platini, Rocheteau, Bossis, Giresse ou encore Tigana, les Bleus signent ensuite quatre épopées fabuleuses entre 1982 et 1986, avec une quatrième place à la Coupe du monde 1982, une victoire à l'Euro 1984 et à la Coupe intercontinentale des nations 1985, puis une troisième place à la Coupe du monde 1986.

Mondial 1982 : une quatrième place inattendue

L'année 1982 démarre sous les meilleures auspices. En effet, la France bat l'Italie 2-0 le 23 février à Paris. Les Bleus n'avaient plus battu les Italiens depuis 1920. Par la suite, les matchs de préparation sont bien moins probants : défaite contre le Pérou, nul contre la Bulgarie et le Pays de Galles à chaque fois à domicile. Les Français débarquent au Mondial espagnol en plein doute.

La compétition ne peut pas plus mal commencer avec une cuisante défaite face à l'Angleterre 1-3, dont un but de Bryan Robson dès 27 secondes après l'engagement[45]. La France redresse la tête grâce à une victoire 4-1 contre le Koweït puis arrache sa qualification pour le deuxième tour en faisant match nul contre la Tchécoslovaquie 1-1[46].

Au deuxième tour, les Français se défont sans grande difficulté de l'Autriche puis de l'Irlande du Nord et accèdent aux demi-finales. C'est à l'occasion du match contre l'Irlande du Nord que Michel Hidalgo associe pour la première fois quatre joueurs à vocation offensive (Tigana, Genghini, Giresse et Platini) au milieu de terrain. Le « carré magique » est né[47].

Disputée à Séville, la demi-finale des Français contre la RFA est rentrée dans la légende du football. Qualité du jeu pratiqué, intensité, émotion, tout a contribué à rendre ce match légendaire. Les deux équipes se quittent sur le score 1-1 à l'issue du temps réglementaire après un dernier tir de Manuel Amoros sur la barre transversale à la 88e minute. Les Français, survoltés par l'agression commise par le gardien allemand Harald Schumacher sur Patrick Battiston[48], inscrivent deux buts coup sur coup à l'entame des prolongations par l'intermédiaire de Marius Trésor et Alain Giresse. Continuant à jouer l'offensive et un football spectaculaire, les Français se font rejoindre au score en l'espace de quelques minutes[49]. Ils ne peuvent éviter de jouer la qualification pour la finale sur la première séance de tirs au but de l'histoire de la Coupe du monde dont ils sortent perdants.

En l'absence des principaux titulaires, la France perd également le match pour la troisième place contre la Pologne (2-3)[50].

Euro 1984 : le premier sacre européen

Deux ans plus tard, la France aborde avec le statut de favorite le Championnat d’Europe de football 1984 qu'elle dispute à domicile. Avec une génération arrivée au sommet de son art, et le renfort de l'accrocheur Luis Fernandez au sein du « carré magique », la France va répondre aux attentes. Après une entame délicate contre le Danemark bien qu'elle gagne 1-0, la France écrase ensuite la Belgique 5-0 puis vient à bout de la Yougoslavie 3-2 grâce à deux triplés de Michel Platini[51].

En demi-finale, la France affronte le Portugal à Marseille. Menée d'un but à cinq minutes de la fin des prolongations, les Bleus égalisent, avant de prendre l'avantage dans les derniers instants du match sur une frappe de Platini, consécutive à un rush héroïque de Jean Tigana.

En finale contre l'Espagne, un coup franc de Platini qui surprend le malheureux portier espagnol Luis Arconada débloque un match jusque là verrouillé[52]. Grâce à l'estocade portée en fin de match par Bruno Bellone, l'équipe de France de football remporte le premier titre majeur de son histoire[53].

Elle se porte enfin au sommet du monde en battant l'Uruguay, détentrice de la Copa America, 2-0 à Paris en 1985 pour le compte de la Coupe intercontinentale des nations.

Mondial 1986 : l'exploit sur le podium

France-Italie en huitième de finale.

Pour la Coupe du monde 1986, la France fait à nouveau figure de favorite. Mais amoindris par les blessures récurrentes de leurs deux meneurs de jeu Platini et Giresse, les Bleus emmenés par Henri Michel peinent à retrouver l'état de grâce de 1984. La France se sort sans grande difficulté mais sans panache d'un premier tour largement à sa portée contre le Canada, l'URSS et la Hongrie avant d'affronter l'Italie en huitième de finale[54]. La France l'emporte 2-0 au terme d'un match remarquablement maîtrisé grâce à des buts de Platini et Stopyra sur deux passes décisives de Rocheteau[54]. La France sort victorieuse de ce duel au sommet entre les champions du monde et les champions d'Europe en titre.

En quart de finale, la France retrouve sur sa route le Brésil. Pour beaucoup, c'est un match entre les deux équipes qui pratiquent le plus beau football[55]. À cette époque, les Français sont d'ailleurs souvent surnommés les « Brésiliens de l'Europe » en hommage à leur jeu spectaculaire et systématiquement tourné vers l'offensive. Le match tient toutes ses promesses, à tel point que Pelé le qualifie de « match du siècle ». Dominateurs, les Brésiliens ouvrent rapidement la marque par Careca, avant que Platini ne ramène les deux équipes à égalité en reprenant un centre de Rocheteau. La prolongation spectaculaire au cours de laquelle les deux équipes se procurent chacune de franches occasions ne change pas le score, et les Bleus se qualifient à l'issue de l'épreuve des tirs au but et de la tentative réussie de Luis Fernandez[56].

Demi-finale France-Allemagne.

En demi-finale, la France retrouve la RFA pour ce qui est considéré comme la « revanche de Séville » quatre ans plus tôt. Mais de revanche, il n'y en aura pas. Comme si elle avait tout donné contre le Brésil, la France, en panne d'imagination, privée de Rocheteau, blessé, qui avait distillé quatre passes décisives dans les trois matches précédents et sans doute diminuée physiquement par sa victoire aux tirs au but sur les Cariocas, bute sur la rigueur et le réalisme des Allemands, qui s'imposent sans grande difficulté (2-0), ceux-ci ayant joué contre le Maroc et le Mexique, qui sont des adversaires bien moins réputés que l'Italie et le Brésil. Les Français se consolent avec la troisième place, acquise par les « coiffeurs », aux dépens de la Belgique dans la « petite finale » (4-2 ap), leur meilleur résultat depuis la Coupe du monde 1958.

Transition délicate (1986-1996)

L'épopée de la Coupe du monde mexicaine marque la fin d'une génération d'exception. Dès la fin de la compétition les cadres que sont Rocheteau, Bossis et Giresse annoncent leur retraite internationale[57]. Un an plus tard, et alors que les éliminatoires pour l'Euro 1988 sont déjà bien mal engagés pour l'équipe de France, Platini met lui un terme définitif à sa carrière[57].

Le 11 juin 1988, en présence du président de la République François Mitterrand, la fédération française de football inaugure le Centre technique national Fernand-Sastre également connu sous le nom d'institut national du football de Clairefontaine. Ce centre qui à couté 104 millions de francs[58] forme des jeunes footballeurs et accueille les joueurs de l'équipe de France avant les matchs internationaux.

La transition est trop brusque, et la nouvelle génération échoue successivement à se qualifier pour l'Euro 88 et le Mondial italien de 1990[57]. Le match nul contre la sélection chypriote du 22 octobre 1988 propulse Claude Bez, l'influent président des Girondins de Bordeaux, au poste de superintendant de l'équipe de France, un poste spécialement crée pour lui. Claude Bez désigne alors Michel Platini à la tête de la sélection en novembre 1988[57]. Si l'arrivée d'un nouveau sélectionneur emblématique comme Michel Platini n'empêche pas l'absence au Mondial italien, elle suscite pourtant de nombreux espoirs[59].

La copie parfaite rendue par l'équipe de France dans les éliminatoires de l'Euro 92 avec huit victoires en huit rencontres, ce qui laisse augurer un retour aux succès des années 1980 à défaut d'un retour au beau jeu[60]. En effet, voyant sa marge de manœuvre limitée par la faiblesse des individualités dont il dispose, le sélectionneur Platini a construit une équipe à vocation très défensive, sans véritable milieu créateur, et qui compte sur les deux grands joueurs français de l'époque Éric Cantona et Jean-Pierre Papin pour faire la différence en attaque. Alors que l'équipe de France a remporté tous ces matchs de qualification, les matchs de préparation à l'Euro 1992 sont bien moins convaincants.

En conséquence peut-être, lors de l'Euro 1992 en Suède, la France est incapable de confirmer son parcours des éliminatoires et tombe sans gloire dès le premier tour, après deux matchs nuls contre la Suède (1-1) et l'Angleterre (0-0), et une défaite 1-2 contre le Danemark, futur vainqueur du tournoi[60].

Dans les mois qui suivent, l'équipe de France, forte d'un effectif à la qualité en hausse, semble retrouver des couleurs mais il faut tout de même attendre le 14 octobre pour que la France gagne un match en 1992 avec un succès 2-0 contre l'Autriche en qualifications. Mais lors des éliminatoires de la Coupe du monde 1994, les Bleus, s'effondrent dans la dernière ligne droite, alors qu'il leur suffit pour se qualifier d'une victoire face aux modestes joueurs israéliens ou d'un nul contre la Bulgarie lors de leurs deux derniers matchs, ils concèdent coup sur coup deux cuisantes défaites à domicile à l'automne 1993, d'abord sur le score de 2-3 contre Israël, puis 1-2 contre la Bulgarie, avec à chaque fois un but encaissé à la dernière minute[61]. Les Français manquent une qualification qui leur semblait promise.

Apothéose (1996-2000)

Un Euro synonyme de reconquête (1996)

Au lendemain de la débâcle de l'automne 1993, le nouveau sélectionneur national Aimé Jacquet doit tout reconstruire. S'il peut s'appuyer sur un secteur défensif de qualité, il va tâtonner durant près de deux années pour trouver une bonne animation offensive. Les éliminatoires pour l'Euro 1996 sont laborieux et laissent craindre une nouvelle déconvenue.

En effet, l'équipe de France multiplie les matchs nuls 0-0 contre ses adversaires pour la qualification. Sur les cinq premiers matchs éliminatoires, elle ne compte que 7 points (4 nuls et une seule victoire contre l'Azerbaïdjan). Mais ils font un retour presque fracassant en prenant 13 points sur les 5 matchs suivants. Le symbole de ce retour est le match contre l'Azerbaïdjan que les Bleus battent 10-0. Cette rencontre reste à ce jour la plus large victoire des Bleus. Ils réalisent à l'automne 1995 une spectaculaire et décisive victoire à l'extérieur contre la redoutable équipe de Roumanie par 3 buts à 1[62].

Qualifiée pour l'Euro 1996, l'équipe de France y atteint les demi-finales en confirmant la solidité à toute épreuve de son bloc défensif composé de quatre défenseurs et trois milieux récupérateurs mais déçoit quelque peu par le manque d'inspiration de son secteur offensif et de ses deux créateurs Zinedine Zidane et Youri Djorkaeff pourtant très attendus. Victorieux aux penalties contre les Pays-Bas en quart de finale, les Bleus tombent en demi-finale contre la République tchèque suite à une nouvelle séance de tirs au but[63].

À partir de l'été 1996, grâce à l'arrêt Bosman, la plupart des joueurs de l'équipe de France partent jouer à l'étranger où ils acquièrent une stature internationale et une précieuse expérience du haut niveau.

Champions du Monde puis d’Europe (1998-2000)

Si la série de matchs préparatoires à la Coupe du Monde soulève une certaine inquiétude auprès de plusieurs observateurs, ce qui vaudra notamment au journal l'Équipe les foudres d'Aimé Jacquet a posteriori, les Bleus sont bel et bien présents au rendez-vous. Ils se sortent avec facilité du premier tour : victoires contre l'Afrique du Sud (3-0), l'Arabie saoudite (4-0) et le Danemark (2-1) mais, privés de Zidane suspendu, butent en huitièmes contre le mur défensif du Paraguay et de son fantasque gardien de but José Luis Chilavert. La qualification arrachée en prolongation (but en or de Laurent Blanc) permet aux Bleus de retrouver l'Italie en quart de finale. Au terme de cent-vingt minutes intenses mais sans but, les deux équipes jouent leur qualification aux tirs au but et la France s'impose suite à un penalty raté de Luigi Di Biagio. En demi-finale, la France semble proche de tomber après un but encaissé en début de seconde mi-temps face aux surprenants Croates, mais deux buts du latéral français Lilian Thuram la qualifient pour la première finale de son histoire, face au Brésil.

Le Brésil impressionne depuis le début de la compétition par la puissance et l'adresse de ses attaquants, mais laisse également entrevoir de grosses carences défensives. Dominateurs et réalistes, les Français prennent l'avantage en première période grâce à deux buts de la tête de Zidane sur corner. Réduits à dix en seconde période suite à l'expulsion de Desailly, la France subit mais inscrit en contre un troisième but libérateur par Emmanuel Petit dans les derniers instants du match, qui est d'ailleurs le 1000e but de l'histoire de l'Équipe de France[64]. Didier Deschamps devient le 12 juillet 1998 le premier joueur français à soulever la Coupe du monde.

Les Français enchainent ensuite avec les éliminatoires pour obtenir leur place à l'Euro 2000. Malgré quelques résultats décevants, les Français arrachent leur qualification. Les matchs amicaux de préparation à l'Euro sont plutôt rassurants. Au début du mois de juin, les Tricolores remportent le tournoi Hassan II en battant d'abord difficilement le Japon aux tirs aux buts puis en écrasant le Maroc 5-1.

La France et l'Italie avant la finale de l'Euro.

La France va confirmer son statut de meilleure équipe du monde à l'occasion de l'Euro 2000. Toujours aussi solide défensivement, elle propose un football plus offensif qu'en 1998 grâce à l'éclosion d'attaquants tels que Thierry Henry, David Trezeguet, Nicolas Anelka, Robert Pires ou encore Sylvain Wiltord. Sur le banc, Jacquet a cédé sa place à son adjoint de 1998, Roger Lemerre. Après un premier tour parfaitement maîtrisé (victoire contre le Danemark et la République tchèque, défaite sans conséquence des remplaçants face aux Pays-Bas), la France va connaître trois rencontres à haut suspense dont elle sort à chaque fois victorieuse. En quart de finale, elle rencontre l'Espagne qu'elle bat 2-1, Raúl ratant un pénalty dans les arrêts de jeu. En demi-finale, elle élimine le Portugal sur le même score (2-1), grâce au but en or, un penalty transformé par Zidane à la 117e minute.

En finale, elle affronte l'Italie considérée comme son équipe jumelle car de nombreux joueurs français jouent alors en championnat d'Italie. Menée 0-1 dans les arrêts de jeu, la France égalise à la 93e minute sur un but de Wiltord et arrache les prolongations, durant lesquelles Trezeguet, sur un centre de Pires, inscrit d'une reprise de volée puissante le but en or synonyme de victoire finale des Français[65]. Sur ce succès historique, les deux anciens que sont le capitaine Didier Deschamps et le libéro Laurent Blanc, annoncent leur retraite internationale.

Échecs (2002-2004)

Championne d'Europe et du monde en titre, la France aborde la Coupe du monde 2002 en Asie en tant que favorite et avec confiance malgré une préparation chaotique. Zinedine Zidane se blesse lors d'une victoire contre la Corée du Sud lors d'un match où la défense montre des signes de faiblesse.

Lors du match d'ouverture de la compétition, les Bleus se font surprendre par le Sénégal (0-1). Leur deuxième match se conclut sur un match nul 0-0 alors qu'une victoire contre l'Uruguay semble nécessaire. Une dernière défaite face au Danemark sur le score de 0-2 signe l'élimination de la France qui quitte la compétition dès le premier tour sans avoir marqué le moindre but. Suite à ce cuisant échec, le sélectionneur Roger Lemerre est immédiatement limogé au profit de Jacques Santini.

Qualifiés pour l'Euro 2004 disputé au Portugal grâce à huit victoires en huit matchs, et rassurés par d'impressionnantes prestations lors de matchs amicaux et notamment une victoire 3-0 en Allemagne contre la Mannschaft en novembre 2003, les Bleus paraissent avoir retrouvé de leur superbe. Durant le reste de la préparation, l'attaque n'apparaît pas aussi inspirée qu'avant mais la France n'encaisse aucun but.

La France commence le tournoi par une victoire arrachée à l'Angleterre dans les arrêts de jeu (2-1) grâce à deux buts de Zinedine Zidane sur coup franc et penalty, après qu'un penalty de David Beckham soit arrêté par Fabien Barthez[66]. Face à la Croatie, les Bleus sont pourtant tenus en échec (2-2) au terme d'une prestation décevante dont le symbole est le but égalisateur de David Trezeguet entaché d'une faute de main. Une victoire face à la Suisse (3-1) permet cependant aux Français de se qualifier pour les quarts de finale où ils rencontrent la Grèce. Favoris face à une équipe regroupée en défense, les Français sont battus sur le score de 1-0. Les Grecs remportent finalement la compétition. Le niveau de la défense et le jeu laborieux des Français sont critiqués.

Zidane, Thuram, Makélélé et Lizarazu annoncent dans la foulée qu'ils arrêtent leur carrière en équipe de France. Jacques Santini est remercié et Raymond Domenech devient le nouveau sélectionneur national. De profonds changements sont apportés, tant du point de vue de l'équipe technique entourant les Bleus que sur celui du terrain, avec la création du Conseil de gestion de l'Équipe de France destiné à soutenir le sélectionneur.

Retour au sommet (2006)

Après l'Euro, l'équipe de France, affaiblie par la retraite de joueurs clés, peine à retrouver un jeu efficace et cohérent. De jeunes joueurs (Abidal, Govou, Malouda) encore peu expérimentés au niveau international intègrent la sélection nationale. Le 3 août 2005, Zidane annonce qu'il revient sur sa retraite internationale, accompagné de Thuram et Makélélé. L'équipe de France se qualifie finalement de justesse devant la Suisse, Israël et l'Irlande.

L'équipe de France débute pourtant mal son tournoi, en concédant deux matches nuls face à la Suisse (0-0) et face à la Corée du Sud (1-1). Heureusement, une victoire 2-0 contre le Togo permet aux Bleus de se qualifier pour les huitièmes de finale. Les joueurs de Domenech affrontent l'Espagne, et se qualifie après un ultime but de Zidane dans les arrêts de jeu (3-1)[67],[68]. La France affronte le Brésil, champion du monde en titre, en quart de finale. Les Bleus, menés par une exceptionnelle prestation de Zidane, dominent la rencontre. Le but de la victoire est inscrit par Henry sur un coup franc de Zidane. En demi-finale, les Français rencontrent le Portugal. Alors que le jeu est relativement dominé par les Portugais, Henry obtient un penalty que Zidane se charge de transformer[69], la France est qualifiée pour la deuxième finale de Coupe du monde de son histoire.

Le 9 juillet 2006, la finale de la Coupe du Monde oppose à Berlin les joueurs français à l'Italie, tombeur de l'Allemagne lors de l'autre demi-finale. Dès la 7e minute, les Français obtiennent un penalty que Zidane réussit d'une Panenka. À la 19e minute, Materazzi égalise de la tête sur un coup de pied de coin. Pendant les prolongations, Zidane est exclu de la rencontre pour avoir frappé Materazzi d'un coup de tête[70]. Les deux équipes doivent finalement se départager aux tirs au but. Trézéguet manque le sien et Grosso offre à l'Italie une nouvelle victoire en Coupe du monde.

Zinedine Zidane et Fabien Barthez mettent définitivement fin à leur carrière, tandis que Raymond Domenech est logiquement reconduit dans ses fonctions de sélectionneur national pour quatre années supplémentaires jusqu'à la Coupe du monde 2010.

Échecs en phases finales (2008-2010)

L'équipe de France lors du match contre les Pays-Bas à l'Euro 2008.

La France aborde une période de reconstruction, à l'instar de la période post-coupe du monde 2002. Les éliminatoires de l’Euro 2008 commencent sous de bons auspices pour les Bleus grâce à deux victoires contre la Géorgie puis contre l'Italie alors championne du monde. Le 17 octobre 2007, l'équipe de France bat la Lituanie grâce à un doublé tardif de Henry qui bat à cette occasion le record de buts marqués en équipe de France de Michel Platini. La France termine à la deuxième place du groupe B des éliminatoires de l'Euro 2008 derrière l'Italie.

De 2008 à 2010 , l'équipe de France va connaitre en 2 ans un parcours chaotique sur le plan sportif et en dehors du terrain qui se soldera par une véritable implosion du football français après le mondial 2010, adoubé d'une crise d'image de la France et de sa société à travers le reste du monde.

L'équipe de France attaque la compétition par un match nul inquiétant 0-0 face à la Roumanie, puis se fait battre par les Pays-Bas 4-1 ce qui constitue la plus lourde défaite en compétition officielle de la France depuis 1968. Lors du troisième match décisif, les Bleus, handicapés par l'expulsion précoce d'Abidal qui provoque un penalty et la sortie de Ribéry peu après, s'inclinent face à l'Italie (2-0). Comme en 2002, les Bleus sont éliminés dès le premier tour. Raymond Domenech, très critiqué, est maintenu dans ses fonctions par la Fédération française de football, mais est placé « sous surveillance » via le Club France 2010, héritier du Conseil de gestion de l'Équipe de France créé en 2005[71].

À l'orée de la campagne de qualifications pour le mondial 2010, le staff de Raymond Domenech est renforcé par le recrutement de l'ancien champion du monde Alain Boghossian. Les Bleus héritent du groupe 7, composé de la Roumanie, la Serbie, la Lituanie, les Iles Féroé et l'Autriche.

Uruguay-France au Green Point Stadium à la Coupe du monde 2010.

La France termine deuxième de son groupe derrière la Serbie et doit disputer deux matchs de barrages pour se qualifier à la coupe du monde 2010. Tête de série grâce à son rang au classement mondial de la FIFA, l'équipe de France affronte la République d'Irlande et se qualifie sur un but de William Gallas après une main de Thierry Henry qui crée la polémique[72],[73].

Le 4 décembre 2009, le tirage au sort place les Bleus dans le groupe A, en compagnie de l'Afrique du Sud (pays organisateur), le Mexique et l'Uruguay. Malgré un tirage a priori favorable, l'équipe de France va vivre l'une des pires coupes du monde de son histoire. Le match nul 0-0 contre l'Uruguay et la défaite 0-2 contre le Mexique enlèvent quasiment tout espoir de qualification. L'ambiance devient alors délétère, avec l'exclusion de Nicolas Anelka qui a insulté le sélectionneur Raymond Domenech lors de la mi-temps du match contre le Mexique[74],[75], un doigt d'honneur de William Gallas à David Astorga, journaliste de TF1[75], qui s'approchait de lui pour recueillir sa réaction à la fin de ce match perdu, de multiples rumeurs d'incidents, des joueurs qui refusent de s'entraîner[74] et la démission du directeur général délégué de la FFF Jean-Louis Valentin[76]. Finalement, la France perd 2 à 1 face à l'Afrique du Sud, le 22 juin 2010 à Bloemfontein, et quitte la compétition à l'issue du premier tour, à la dernière place de son groupe, avec un bilan identique à celui de l'Euro 2008 : deux défaites, un match nul et un but marqué[77]. Suite à cet échec, Thierry Henry met fin à sa carrière internationale avec 123 sélections et 51 buts.

L'ère Laurent Blanc (2010-)

Le contrat de sélectionneur de Raymond Domenech est rompu unilatéralement par la FFF après la Coupe du monde en Afrique du Sud. Son successeur, désigné par la Fédération française de football, est Laurent Blanc[78].

L'équipe de France débute cette nouvelle période par une défaite en match amical face à la Norvège le 11 août 2010 (2-1). Laurent Blanc avait annoncé qu'il ne sélectionnerait aucun des 23 joueurs présents en Afrique du Sud[79], puis les Bleus commencent les matchs éliminatoires pour l'Euro 2012 le 3 septembre[80]. Durant ces matches Laurent Blanc offre leur première sélection à bon nombre de joueurs (Blaise Matuidi, Jérémy Menez, Adil Rami, Dimitri Payet, Yann M'Vila, Guillaume Hoarau, Yohan Cabaye, Stéphane Ruffier, Aly Cissokho, Kevin Gameiro, Mamadou Sakho et Charles N'Zogbia), confirme des joueurs avec peu de sélections (Moussa Sissoko, Loïc Rémy, Jimmy Briand, Anthony Réveillère, Abou Diaby, Gaël Clichy et Mathieu Valbuena), rappelle des joueurs non sélectionnés pour le mondial 2010 par Domenech (Samir Nasri, Hatem Ben Arfa, Karim Benzema et Philippe Mexes) et intègre de jeunes joueurs au groupe sans les faire jouer comme Benoît Trémoulinas. Certains donneront satisfaction, d'autres laisseront un souvenir mitigé.

Ses adversaires pour les éliminatoires de l'Euro 2012, qui se déroulera en Pologne et en Ukraine du 9 juin au 1er juillet 2012, sont la Biélorussie (défaite à domicile : 0-1 puis match nul en Biélorussie 1-1), la Bosnie-Herzégovine (victoire à l'extérieur : 2-0 puis match nul à domicile 1-1), la Roumanie (victoire à domicile : 2-0), le Luxembourg (victoire à domicile et à l'extérieur sur le même score : 2-0) et l'Albanie(2-1 à l'extérieur et victoire à domicile 3-0). Suite à ces résultats, les Français se qualifient pour l'Euro au dépent de la Bosnie, deuxième à un point.

Les Français gagnent même contre l'Angleterre 2-1 et le Brésil 1-0 entre temps.

Lors d'une tournée de matchs amicaux organisée au printemps 2011, les Français battent l'Ukraine 4-1 et la Pologne 1-0.

Depuis le 7 septembre 2010, l'équipe de France n'a perdu aucun match et totalise ainsi un résultat de 16 matchs consécutifs sans défaite.

Résultats de la sélection nationale

Palmarès

Palmarès de l'équipe de France de football A[81]
Compétitions internationales Compétitions continentales Trophées divers
  • Nelson Mandela Inauguration Challenge Cup (1)
    • Vainqueur en 2000[84].
  • Challenge Evance-Coppée (1)
    • Vainqueur en 1904.

Parcours

Parcours de l'équipe de France de football en compétitions internationales

Coupe du monde Championnat d'Europe des Nations (Euro) Coupe des Confédérations
1930 : 1er tour
1934 : Huitièmes de finale
1938 : Quart de finale
1950 : Phase éliminatoire
1954 : 1er tour
1958 : Demi-finale, 3e 1960 : Demi-finale, 4e
1962 : Phase éliminatoire 1964 : Quart de finale
1966 : 1er tour 1968 : Quart de finale
1970 : Phase éliminatoire 1972 : Phase éliminatoire
1974 : Phase éliminatoire 1976 : Phase éliminatoire
1978 : 1er tour 1980 : Phase éliminatoire
1982 : Demi-finale, 4e 1984 : Vainqueur
1986 : Demi-finale, 3e 1988 : Phase éliminatoire
1990 : Phase éliminatoire 1992 : 1er tour 1992 : Non qualifiée
1994 : Phase éliminatoire 1995 : Non qualifiée
1996 : Demi-finale 1997 : Non qualifiée
1998 : Vainqueur 1999 : Non inscrite
2000 : Vainqueur 2001 : Vainqueur
2002 : 1er tour 2003 : Vainqueur
2004 : Quart de finale 2005 : Non qualifiée
2006 : Finale 2008 : 1er tour 2009 : Non qualifiée
2010 : 1er tour 2012 : Qualifié
2014 : Qualifications en cours 2016 : Qualifiée d'office en tant que pays organisateur

Parcours de l'équipe de France de football en Coupe du Monde

Année Parcours en qualif. Pts J G N P BP BC Dif. Parcours en phase finale Rang FIFA J G N P BP BC Dif.
1930 Invité - - - - - - - - 1er tour 7e/13 3 1 0 2 4 3 +1
1934 2e sur 3 2 1 1 0 0 6 1 +5 1e tour 9e/16 1 0 0 1 2 3 -1
1938 Organisateur - - - - - - - - Quarts de finale 6e/15 2 1 0 1 4 4 +10
1950 1er sur 2/Barrages/Repêchages[85] 2 3 0 2 1 4 5 -1 Forfait - - - - - - - -
1958 1er sur 3 7 4 3 1 0 19 4 +15 Demi-finales (3e) 3e/16 6 4 0 2 20 18 +2
1962 1er sur 3/Barrage[86] 6 4 3 0 1 1 0 3 +7 Non qualifié - - - - - - - -
1966 1er sur 4 10 6 5 0 1 9 2 +7 1er tour - 3 0 1 2 2 5 -3
1970 2e sur 3 4 4 2 0 2 6 4 +2 Non qualifié - - - - - - - -
1974 3e sur 3 3 4 1 1 2 3 5 -2 Non qualifié - - - - - - - -
1978 1er sur 3 5 4 2 1 1 7 4 +2 1er tour 12e/16 3 1 0 2 5 5 0
1982 2e sur 5 10 8 5 0 3 20 8 +12 Demi-finales (4e) 4e/24 7 3 2 2 16 12 +4
1986 1er sur 5 11 8 5 1 2 15 4 +11 Demi-finales (3e) 3e/24 3 4 2 1 12 6 +6
1990 3e sur 5 8 8 3 3 2 10 7 +3 Non qualifié - - - - - - - -
1994 3e sur 6 13 8 6 1 3 17 10 +7 Non qualifié - - - - - - - -
1998 Organisateur - - - - - - - - Vainqueur 1er/32 7 6 1 0 16 3 +13
2002 Qualifié d’office - - - - - - - - 1er tour - 3 0 1 2 0 3 -3
2006 1er sur 6 20 10 5 5 0 14 2 +12 Finale 2e/32 7 4 3 0 9 2 +7
2010 2e sur 6/Barrages 21 12 7 4 1 20 10 +9 1er tour 29e/32 3 0 1 2 1 4 -3
Bilan - - 86 48 19 19 150 69 +81 - - 48 24 11 17 91 68 +23

En gras : meilleures performances de l'équipe de France.

Parcours de l'équipe de France de football en Championnat d'Europe des Nations

Année Parcours en qualif. Pts J G N P BP BC Dif. Parcours en phase finale J G N P BP BC Dif.
1960 Quarts de finale - 4 3 1 0 17 6 +11 Demi-finales (3e) 2 0 0 2 4 7 -3
1964 Quarts de finale - 6 3 1 2 11 9 +2 Non qualifié - - - - - - -
1968 Quarts de finale - 8 4 2 2 16 11 +5 Non qualifié - - - - - - -
1972 3e sur 4 7 4 6 3 1 11 7 +3 Non qualifié - - - - - - -
1976 3e sur 4 5 6 1 3 2 7 6 +1 Non qualifié - - - - - - -
1980 2e sur 4 9 6 4 1 1 13 7 +6 Non qualifié - - - - - - -
1984 Organisateur - - - - - - - - Vainqueur 5 5 0 0 14 4 +12
1988 3e sur 5 6 8 1 4 3 4 7 -3 Non qualifié - - - - - - -
1992 1er sur 5 16 8 8 0 0 20 4 +16 1er tour 3 0 1 2 2 3 -1
1996 2e sur 6 20 10 5 5 0 22 2 +20 Demi-finales 5 2 3 0 5 2 +3
2000 1er sur 6 21 10 6 3 1 17 10 +7 Vainqueur 6 5 0 1 13 7 +6
2004 1er sur 5 24 8 8 0 0 29 2 +27 Quarts de finale 3 0 1 3 1 6 -5
2008 2e sur 7 26 12 8 2 2 25 5 +20 1er tour 3 0 1 2 1 4 -3
2012 1er sur 6 21 10 7 2 1 15 4 +11 Qualifié - - - - - - -
Bilan - - 100 63 28 15 207 80 +126 - 27 12 6 10 40 33 +7

En gras : meilleures performances de l'équipe de France.

Distinctions

Lauréate du Prix Emmanuel Rocodanachi de l'Académie des sports en 1984 et en 1998, comme Meilleure équipe nationale de l'année.

Statistiques de l'équipe de France

La plus large victoire de l'équipe de France est obtenue contre l'Azerbaïdjan le 6 septembre 1995 à Auxerre sur le score de 10-0. À l'extérieur, la victoire la plus large est acquise contre Chypre 0-7 le 11 octobre 1980 à Limassol. La plus large défaite est concédée contre le Danemark 17-1 le 22 octobre 1908 à Londres. À domicile, la défaite la plus large 0-15 a lieu le 1er novembre 1906 à Paris contre l'équipe d'Angleterre des amateurs[87].

Nombre de participations en phase finale d'une Coupe du monde : 13 sur 19.

Nombre de participations en phase finale d'un Championnat d'Europe : 7 sur 13[Note 2].

Nombre de participations en phase finale de la Coupe des confédérations : 2 sur 8.

La France est le seul pays avec le Danemark à avoir remporté toutes les Coupes des Confédérations auxquelles elle a participé (2001 et 2003) mais le Danemark n'en a remporté qu'une seule. Elle est également la seule nation européenne à avoir remporté toutes les compétitions internationales majeures à savoir la Coupe du monde (1998), le Championnat d'Europe (1984 et 2000), les Jeux olympiques (1984), la Coupe des confédérations (2001 et 2003) et la Coupe intercontinentale des nations (1985).

Le joueur le plus sélectionné en équipe de France est Lilian Thuram avec 142 sélections de 1994 à 2008. À l'opposé, Franck Jurietti détient le record de la plus courte apparition sous le maillot tricolore avec 5 secondes passées sur le terrain pour son unique sélection.

Le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France est Thierry Henry avec 51 buts[88]. Il devance Michel Platini de dix unités et David Trezeguet de dix-sept.

Infrastructures

Clairefontaine

Clairefontaine.

Lors des phases de préparation l'équipe de France s’entraîne à Clairefontaine, c'est-à-dire au Centre technique national Fernand-Sastre situé à Clairefontaine-en-Yvelines. Ce centre de formation national est inauguré en 1976 par Fernand Sastre alors président de la Fédération française de football[89]. Le domaine de Montjoye est acheté en 1982 et le centre ouvre ses portes en 1988[89]. Le centre est le camp de base des Bleus durant la Coupe du monde de football 1998 disputée en France. Le centre technique national Fernand-Sastre subit une grosse rénovation durant l'hiver 2007 qui consiste à refaire tous les lieux habités par les Bleus (chambres, réfectoire, etc.). Il y a actuellement 302 lits disponibles[89].

Le centre emploie 60 personnes de manière permanente[89]. La superficie totale est de 56 hectares dont 66 000 m² de terrains engazonnés.

Parc des Princes

Article détaillé : Parc des Princes.
Parc des Princes.

Entre le 12 février 1905 et le 11 juin 1997, le Parc des Princes a accueilli 127 matchs officiels de l'équipe de France A. La première version du Parc reçoit six matchs officiels des Bleus, la deuxième en accueille 47 et la version actuelle 74. Le 28 avril 1920, le match de l'équipe de France contre la Belgique établit un record d'affluence avec 20 000 spectateurs présents dans le Parc des Princes[90].

En 1984, la France remporte le championnat d'Europe à domicile suite à une dernière victoire 2-0 sur l'Espagne devant 47 368 spectateurs.

L'équipe de France quitte le Parc des Princes pour le stade de France après la construction de ce dernier pour la Coupe du monde 1998.

Le 12 septembre 2007, alors que le stade de France est occupé par la Coupe du monde de Rugby, l'équipe de France de football revient au Parc pour y disputer, un match contre l'Écosse en match qualificatif pour l'Euro 2008.

Stade de France

Article détaillé : Stade de France.
Vue extérieure du stade de France.
Tribune des supporters de l'Équipe de France au SDF.

Construit à l'occasion de la Coupe du monde de football de 1998, le Stade de France est inauguré le 28 janvier 1998 lors du match de football entre la France et l'Espagne. Zinedine Zidane est le premier joueur de l'équipe de France a marquer dans le stade avec le but décisif contre l'Espagne[91]. La France remporte dans ce stade sa première et seule Coupe du monde.

Les 80 051 spectateurs assistant au match disputé entre la France et l'Ukraine à l'occasion des qualifications pour la Coupe du monde 2010, constituent l'affluence record d'un match de l'équipe de France à domicile et la deuxième meilleure affluence du stade de France pour un match de football après la Coupe de France 2009 entre Guingamp et Rennes.

Depuis la création du Stade de France, un contrat lie la Fédération et l'entreprise exploitante du stade. Au moins cinq matches officiels par an de l'équipe de France à domicile doivent se dérouler en son enceinte.

Stades hors de Paris

L'équipe de France de football joue régulièrement dans des stades hors de Paris. Début 2010, vingt-deux stades en dehors de la capitale ont accueilli au moins un match des Bleus[92]. Le stade le plus visité est le stade Vélodrome de Marseille avec treize rencontres[92]. Le stade de la Beaujoire à Nantes et le stade Gerland à Lyon suivent avec huit rencontres chacun[92]. Les Bleus sont invaincus au stade Félix-Bollaert de Lens où ils ont joué huit fois également. L'équipe de France a joué à six reprises dans les villes de Toulouse et St Etienne[92]. Le premier match international de l'équipe de France, joué hors de la région parisienne, est une rencontre disputée le 25 janvier 1914, au stade Victor-Boucquey (Lille) contre la Belgique, qui s'est conclu par une victoire française sur le score de 4-3[92].

Style de jeu

À ses débuts en 1904, l'équipe de France évolue en 2-3-5 (2 défenseurs, 3 milieux de terrain et 5 attaquants). Dans les années 1930, sous l'impulsion de Kimpton, la France adopte le WM. La France évolue dans les années 1980 avec un milieu à 4, qualifié de carré magique. Sous la direction d'Aimé Jacquet, la France évolue en 4-3-2-1. Son successeur, Roger Lemerre opte pour une tactique plus offensive avec un 4-2-3-1. Lors de ses débuts de sélectionneur, Raymond Domenech adopte un 3-5-2 qui est vite abandonné, faute de résultats. Il essaye alors un 4-4-2 avec deux milieux offensifs excentrés. En 2005, avec le retour de Zidane, la France repasse en 4-2-3-1. Lors de l'Euro 2008, Domenech opte pour un 4-4-2. Le sélectionneur utilise toujours un système avec deux milieux défensifs très critiqué[93]. Lors des matchs de préparation à la Coupe du monde 2010, Raymond Domenech choisit de faire évoluer son équipe en 4-3-3, c'est-à-dire avec trois attaquants.

Personnalités historiques de l'équipe de France

Joueurs emblématiques

Classement des joueurs
français du XXe siècle[94].
Rang Joueur
1 Michel Platini
2 Zinedine Zidane
3 Raymond Kopa
4 Laurent Blanc
5 Just Fontaine
6 Marius Tresor
7 Alain Giresse
8 Jean-Pierre Papin
9 Didier Deschamps
10 Eric Cantona
11 Manuel Amoros
12 Larbi Ben Barek
- Robert Jonquet
14 Marcel Desailly
15 Maxime Bossis
16 Roger Piantoni
17 Jean Baratte, Fabien Barthez,
Julien Darui, Bernard Lama,
Roger Marche et Joseph Ujlaki
23 Patrick Battiston, David Ginola,
Thierry Henry, Etienne Mattler
et Jean Tigana
Joueurs les plus sélectionnés
Joueur Carrière Sélections
Lilian Thuram 1994-2008 142
Thierry Henry 1997-2010 123
Marcel Desailly 1993-2004 116
Zinedine Zidane 1994-2006 108
Patrick Vieira 1997-2009 107
Didier Deschamps 1989-2000 103
Laurent Blanc 1989-2000 97
Bixente Lizarazu 1992-2004 97
Sylvain Wiltord 1999-2006 92
Fabien Barthez 1994-2006 87
Meilleurs buteurs
Joueur Carrière Buts
Thierry Henry 1997-2010 51
Michel Platini 1976-1987 41
David Trezeguet 1998-2008 34
Zinedine Zidane 1994-2006 31
Just Fontaine 1953-1960 30
Jean-Pierre Papin 1986-1995 30
Youri Djorkaeff 1993-2002 28
Sylvain Wiltord 1999-2006 26
Jean Vincent 1953-1961 22
Jean Nicolas 1933-1938 21
Dernière mise à jour : après France-Afrique du Sud du 22/06/2010.

Avant 1950

En attaque, Jean Nicolas est le buteur de l'équipe. Il fait toujours partie des meilleurs buteurs de l'équipe de France avec 21 buts marqués en 25 matchs[95]. Il partage la place à la pointe de l'attaque avec Roger Courtois.

Gardien de l'équipe de France de 1939 à 1951, Julien Darui est considéré comme l'un des plus grands joueurs français à ce poste[96]. Il est l'un des premiers à commander sa défense et réalise des dégagements offensifs en demi-volée[96]. Il est remplacé par René Vignal puis par François Remetter[97], qui participe à la coupe du monde 1958 avec Claude Abbes[98].

Génération de la Coupe du monde 1958

En 1958, l'équipe de France atteint pour la première fois le stade des demi-finales d'une coupe du monde et termine finalement à la troisième place. L'équipe du capitaine Jonquet peut notamment compter sur une attaque de très grand talent constituée de Kopa, Fontaine, Piantoni, Vincent et Wisnieski[99]

Raymond Kopa, le meneur de jeu du Real Madrid, le plus grand club européen du moment, réalise une grande compétition avec les Bleus[100]. Meilleur joueur de la coupe du monde, Kopa reçoit le ballon d'or cette même année. En 1962, Kopa quitte l'équipe de France après 45 sélections et 18 buts, suite à une dispute avec le sélectionneur Georges Verriest[100].

Le buteur Just Fontaine marque de son empreinte la Coupe du monde. Titulaire suite à la blessure de René Bliard, Fontaine réussit dès le premier match un triplé contre le Paraguay[101], puis marque au moins un but à chaque rencontre jusqu'à en inscrire quatre contre l'Allemagne[102]. Il termine meilleur buteur de la compétition avec treize buts, ce qui constitue le record en la matière. En janvier 1961, il se blesse gravement et doit arrêter sa carrière[101], après 30 buts en 21 sélections[101].

L'attaquant gaucher du Stade de Reims Roger Piantoni est également un homme fort de cette équipe. Auteur d'un but dès sa première sélection en 1952 à Dublin, il marque cinq des neuf buts français de l'année 1956[103]. Suite à une agression en 1959 qui lui brise le genou, il lutte pour retrouver son niveau[103]. Il marque son dernier but pour les Bleus lors de sa dernière sélection contre la Finlande en 1961[103].

Lui aussi joueur du Stade de Reims, Jean Vincent occupe le côté gauche de l'attaque. Connu pour sa rapidité, il est l'auteur de 22 buts en 46 matchs avec les Bleus.

Capitaine lors de la Coupe du monde 1958, Robert Jonquet participe à 58 rencontres de l'équipe de France au poste de défenseur central[104]. Le joueur du Stade de Reims, connu pour son autorité, se blesse lors de la demi-finale de la compétition mais reste sur le terrain[104]. Vice-recordman des sélections à cette époque, le défenseur tire sa révérence après l'échec du championnat d'Europe 1960[104].

Arrière gauche aux côtés de Jonquet dans les années 1950, Roger Marche est capitaine de l'équipe à 41 reprises[105]. Avec 63 sélections, il détient le record en la matière pendant vingt-sept ans, avant que Marius Trésor s'en empare[105]. Il marque son seul but en équipe de France lors de sa dernière sélection en 1959 contre l'Espagne[105].

Génération des années 1980 et le « carré magique »

Dans les années 1980, les quatre milieux de terrain Jean Tigana, Alain Giresse, Michel Platini et Bernard Genghini (remplacé par la suite par Luis Fernandez) forment le « carré magique » de l'équipe de France.

Michel Platini est le plus connu des joueurs de cette génération. Spécialiste des coups franc, il est régulièrement décisif[106]. Il en marque sur coup de pied arrêté dès sa première sélection contre la Tchécoslovaquie, et un nouveau pour offrir la qualification pour la Coupe du monde 1978[106]. Il est à cinquante reprises capitaine de l'équipe de France qu'il emmène vers les sommets[106]. Meilleur buteur de l'équipe de France jusqu'en 2007 avec ses 41 buts en équipe de France, il forme avec Giresse un duo historique[106]. Aux championnats d'Europe 1984, à domicile, il est au sommet de sa carrière et inscrit neuf buts dans la compétition[106]. L'équipe de France remporte son premier trophée. Le triple ballon d'Or inscrit son dernier but avec les Bleus à la Coupe du monde 1986 lors du quart de finale contre le Brésil[106].

Alain Giresse est un joueur atypique. Petit de taille, il excelle grâce à sa technique, sa vivacité et sa vision du jeu[107]. Deuxième meneur de jeu après Michel Platini, il est reconnu deuxième meilleur joueur de la Coupe du monde 1982 après Paolo Rossi[107]. Il met fin à sa carrière après la Coupe du monde 1986 après avoir marqué 6 fois en 47 apparitions sous le maillot bleu[107].

Jean Tigana commence sa carrière avec les Bleus en 1980 à l'âge de 25 ans[108]. Joueur frêle, il récupère un grand nombre de ballons[108]. Il joue un match à la Coupe du monde 1982 avant de retrouver le banc mais devient titulaire pour l'Euro 1984. Il offre à Platini le but décisif de la qualification pour la finale en prolongations suite à une accélération sur le côté droit[108]. Il participe également à la Coupe du monde 1986 lors de laquelle il inscrit son seul but international[108]. Il revient en 1988 après la nomination de Platini comme sélectionneur de l'équipe mais se retire après sa 52e sélection à l'occasion d'un match contre la Yougoslavie perdu 3-2[108].

Le dernier joueur du « carré magique » est Luis Fernandez. Il est appelé après la Coupe du monde 1982 alors qu'il joue pour le Paris Saint-Germain[109]. Il participe lui aussi à la victoire à l'Euro 1984. À la Coupe du monde 1986, il marque le but égalisateur contre l'URSS puis rentre dans l'histoire en inscrivant le penalty décisif lors du quart de finale contre le Brésil[109].

Vainqueurs de la Coupe du monde 1998

Didier Deschamps commence sa carrière en 1989 alors qu'il est capitaine du Football Club de Nantes[110]. Il participe aux échecs à l'Euro 1992 et lors des qualifications à la Coupe du monde 1994. Jacquet en fait un joueur clef du milieu de terrain et le nomme capitaine de l'équipe[110]. Il bat en 1999 le record de sélections qu'il porte à 103 en 2000[110]. Il prend sa retraite après le succès aux championnats d'Europe 2000. Cinquante cinq fois capitaine, Deschamps lève le trophée de la Coupe du monde et celui de l'Euro[110].

Laurent Blanc commence sa carrière internationale dès le début des années 1990[111]. Il joue le match contre la Bulgarie en 1993. Rappelé par Aimé Jacquet, il est le pilier de la défense centrale[111]. Trentenaire, il est auteur du but décisif en huitièmes de finale de la Coupe du monde 1998 contre le Paraguay[111],[112]. Il est expulsé en demi-finale. Il quitte l'équipe de France après un nouveau succès à l'Euro 2000 comme Didier Deschamps.

Zinedine Zidane réalise ses débuts avec l'équipe de France en 1994. Il entre à la 63e minute et permet aux Bleus d'arracher un match nul contre la République tchèque 2-2 en inscrivant un doublé[113],[114]. Il s'installe comme titulaire l'année suivante. Aimé Jacquet lui fait dès lors confiance[113]. La France se hisse jusqu'en demi-finale de l'Euro 1996. Meneur de jeu de l'équipe de France lors de la finale de la victoire en Coupe du monde 1998, il inscrit deux buts pendant le match de la tête sur coup de pied de coin[64]. Il remporte également le championnat d'Europe 2000. Lors de la Coupe du monde 2006, Zidane marque une nouvelle fois la compétition. Décisif à plusieurs reprises dans la compétition, il ouvre la marque d'une panenka lors de la finale puis est expulsé pour un coup de tête sur Marco Materazzi. Il prend suite à cette finale sa retraite internationale.

Le plus grand nombre de matchs en équipe de France est détenu depuis le 23 juin 2006 par Lilian Thuram. Il compte 142 sélections avec les Bleus. Pourtant défenseur central de formation, Thuram évolue sur le côté droit de la défense en équipe de France[115]. Il commence avec les Bleus en même temps que Zidane et est de toutes les compétitions internationales. Thuram est le héros français de la demi-finale de la Coupe du monde 1998 en marquant deux buts[116],[117]. Puissant et solide défenseur, il s'investit dans le collectif jusqu'en 2008[115].

Aligné lors de la finale de la Coupe du monde avec Frank Lebœuf, remplaçant de Blanc, Marcel Desailly est un joueur cadre de l'équipe victorieuse. Gardien de but le plus capé de l'histoire de l'équipe de France, Fabien Barthez fait ses débuts avec les Bleus en 1994, une année après sa victoire en Ligue des Champions avec l'Olympique de Marseille[118]. Remplaçant de Bernard Lama alors titulaire indiscutable, il gagne sa place dans les buts de l'équipe juste avant la Coupe du monde 1998[118]. Décisif lors du quart de finale de la compétition contre l'Italie, il reste un symbole du succès avec le baiser de Laurent Blanc sur son crâne et sa sortie sur Ronaldo[118].

Christophe Dugarry, auteur du premier but français de la Coupe du monde, ou Emmanuel Petit auteur du dernier de la compétition et du 1000e des Bleus, font partie de l'aventure. Bixente Lizarazu arrière gauche de l'équipe de France, participe à tous les matchs de la compétition. Youri Djorkaeff est un cadre de l'équipe. Le duo de jeunes attaquants monégasques composé Thierry Henry et David Trezeguet commence à faire parler de lui.

Les gardiens remplaçants sont Lionel Charbonnier et Bernard Lama. Les défenseurs Vincent Candela et Alain Boghossian, les milieux Christian Karembeu, Robert Pires, Patrick Vieira, Bernard Diomède et l'auxerrois Stéphane Guivarc'h font également partie du groupe victorieux.

Capitaines de l'équipe de France

Effectif actuel

Effectif[119] et encadrement[120] de l'équipe de France au 9 novembre 2011
Joueurs Encadrement technique
P. Nom Date de naissance Sél. But(s) Depuis Club
1 G Lloris, HugoHugo Lloris Capitaine &0000000000009090.0000009 090 26 décembre 1986 (24 ans) 29 0 2008 Drapeau : France Olympique lyonnais
16 G Mandanda, SteveSteve Mandanda &0000000000009728.0000009 728 28 mars 1985 (26 ans) 14 0 2008 Drapeau : France Olympique de Marseille
23 G Carrasso, CédricCédric Carrasso &0000000000010912.00000010 912 30 décembre 1981 (29 ans) 1 0 2011 Drapeau : France Girondins de Bordeaux
2 D Debuchy, MathieuMathieu Debuchy &0000000000009606.0000009 606 28 juillet 1985 (26 ans) 2 0 2011 Drapeau : France Lille OSC
4 D Rami, AdilAdil Rami &0000000000009454.0000009 454 27 décembre 1985 (25 ans) 15 0 2010 Drapeau : Espagne FC Valence
5 D Sakho, MamadouMamadou Sakho &0000000000007945.0000007 945 13 février 1990 (21 ans) 4 0 2011 Drapeau : France Paris Saint-Germain
9 D Koscielny, LaurentLaurent Koscielny &0000000000009562.0000009 562 10 septembre 1985 (26 ans) 1 0 2011 Drapeau : Angleterre Arsenal
10 D Mathieu, JérémyJérémy Mathieu &0000000000010244.00000010 244 29 octobre 1983 (28 ans) 1 0 2011 Drapeau : Espagne FC Valence
13 D Réveillère, AnthonyAnthony Réveillère &0000000000011693.00000011 693 10 novembre 1979 (32 ans) 15 1 2003 Drapeau : France Olympique lyonnais
22 D Abidal, ÉricÉric Abidal &0000000000011753.00000011 753 11 septembre 1979 (32 ans) 59 0 2004 Drapeau : Espagne FC Barcelone
6 M Cabaye, YohanYohan Cabaye &0000000000009436.0000009 436 14 janvier 1986 (25 ans) 8 0 2010 Drapeau : Angleterre Newcastle United
7 M Ribéry, FranckFranck Ribéry &0000000000010449.00000010 449 7 avril 1983 (28 ans) 55 7 2006 Drapeau : Allemagne Bayern Munich
12 M Martin, MarvinMarvin Martin &0000000000008710.0000008 710 10 janvier 1988 (23 ans) 8 2 2011 Drapeau : France FC Sochaux
15 M Malouda, FlorentFlorent Malouda &0000000000011477.00000011 477 13 juin 1980 (31 ans) 72 7 2004 Drapeau : Angleterre Chelsea FC
17 M M'Vila, YannYann M'Vila &0000000000007809.0000007 809 29 juin 1990 (21 ans) 16 1 2010 Drapeau : France Stade rennais
18 M Diarra, AlouAlou Diarra &0000000000011080.00000011 080 15 juillet 1981 (30 ans) 37 0 2004 Drapeau : France Olympique de Marseille
- M Gonalons, MaximeMaxime Gonalons &0000000000008285.0000008 285 10 mars 1989 (22 ans) 1 0 2011 Drapeau : France Olympique lyonnais
9 A Benzema, KarimKarim Benzema &0000000000008732.0000008 732 19 décembre 1987 (23 ans) 41 13 2007 Drapeau : Espagne Real Madrid CF
14 A Ménez, JérémyJérémy Ménez &0000000000008958.0000008 958 7 mai 1987 (24 ans) 8 0 2010 Drapeau : France Paris Saint-Germain
20 A Gameiro, KévinKévin Gameiro &0000000000008956.0000008 956 9 mai 1987 (24 ans) 8 1 2010 Drapeau : France Paris Saint-Germain
21 A Rémy, LoïcLoïc Rémy &0000000000009083.0000009 083 2 janvier 1987 (24 ans) 16 4 2009 Drapeau : France Olympique de Marseille
9 A Giroud, OlivierOlivier Giroud &0000000000009177.0000009 177 30 septembre 1986 (25 ans) 1 0 2011 Drapeau : France Montpellier HSC
Sélectionneur
Sélectionneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Drapeau de France Philippe Lambert
Entraîneur(s) des gardiens
  • Drapeau de France Franck Raviot
Kinésithérapeute
  • Drapeau de France Alain Soultanian
  • Drapeau de France François Darras
  • Drapeau de France Jacques Thébault
Médecin(s)
  • Drapeau de France Fabrice Bryand

Coordinateur sportif


Légende

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Sélectionneurs

Aimé Jacquet, champion du monde en tant que sélectionneur.

Comité de sélection, manager et tacticien

De 1904 à 1908, le comité de sélection de l’USFSA convoque les joueurs, Robert Guérin étant le premier manager de l'équipe de France de 1904 à 1906. Il est remplacé par un duo composé d'André Espir et André Billy qui restent en poste deux années également. De 1908 à 1914, c'est le comité de sélection du CFI qui convoque les joueurs, et Henri Chailloux devient manager.

En 1919, avec la formation de la FFFA, le principe du comité de sélection est reconduit. Ce dernier se compose d’Achille Duchenne, Gabriel Jardin, Eugène Plagnes et Maurice Wuillaume à partir du 13 novembre 1919 avec Gaston Barreau comme manager technique en match. Jean Rigal rejoint le comité de sélection en 1926. En 1930, Gaston Barreau, Jean Rigal, Maurice Delanche et Jacques Caudron forment le comité de sélection, Gaston Barreau ayant toujours en charge la gestion de l’équipe en match. Il est secondé par un entraîneur, le plus souvent anglais, mais qui doit se contenter d’un rôle secondaire, tel que George Kimpton en poste en mai 1934 pendant le mondial italien. Gaston Barreau reste le manager de l’équipe de France de 1919 à 1955, et est même présent dans le staff des Bleus jusqu’à son décès, en 1958.

Barreau est nommé sélectionneur unique le 24 février 1936, c’est la fin de l’époque du comité de sélection. Il reste en poste jusqu'en novembre 1945, il est alors suppléé par Gabriel Hanot alors que Helenio Herrera est préparateur physique. Le 22 août 1949, un trio composé de Gaston Barreau, Paul Nicolas et Jean Rigal prend la tête des Bleus jusqu'en 4 juin 1950. En septembre 1950, Gaston Barreau redevient sélectionneur unique et Paul Baron est nommé tacticien de l'équipe, remplacé par Pierre Pibarot de 1951 au 11 novembre 1954. Albert Batteux prend les commandes de l'équipe de France le 17 mars 1955 et y reste jusqu'au 5 mai 1962, participant à la Coupe du monde 1958. Les joueurs sont alors toujours sélectionnées par un comité de sélection dans lequel entre Georges Verriest et Jean Gautheroux au début des années 1960 en remplacement de Paul Nicolas et Gaston Barreau[121].

Sélectionneur unique

Sélectionneurs de l'équipe de France
Période Nom
4 oct. 1964 - 20 juil. 1966 Henri Guérin
28 sept. 1966 - 26 nov. 1966 José Arribas et Jean Snella
22 mars 1967 - 3 juin 1967 Just Fontaine
17 sept. 1967 - 2 mars 1969 Louis Dugauguez
mars 1969 - 26 mai 1973 Georges Boulogne
8 sept. 1973 - 15 nov. 1975 Stefan Kovacs Drapeau : Roumanie
27 mars 1976 - 27 juin 1984 Michel Hidalgo
13 oct. 1984 - 22 oct. 1988 Henri Michel
1er nov. 1988 - 2 juil. 1992 Michel Platini
26 août 1992 - 17 nov. 1993 Gérard Houllier
17 déc. 1993 - 12 juil. 1998 Aimé Jacquet
27 juil. 1998 - 5 juil. 2002 Roger Lemerre
19 juil. 2002 - 30 juin 2004 Jacques Santini
12 juil. 2004 - 22 juin 2010[122] Raymond Domenech
2 juil. 2010[122] - Laurent Blanc

Adjoint de Georges Verriest, Henri Guérin devient sélectionneur unique des Bleus en 1962. Il se qualifie avec l'équipe pour la Coupe du monde 1966. Lucien Jasseron et Robert Domergue sont nommés adjoints de Guérin, créant des divergences dans l'encadrement de l'équipe[123]. Henri Guérin est remplacé par le nantais José Arribas et le stéphanois Jean Snella nommés le 28 septembre 1966, qui ne restent que deux mois[123].

Il faut à nouveau trouver un sélectionneur. Jean Doumeng propose alors l'ancien buteur de l'équipe de France Just Fontaine[124]. Officiellement sélectionneur dès le 22 mars 1967, Fontaine révolutionne l'organisation de la sélection en choisissant ses joueurs lui-même en fonction de sa tactique[125]. La fédération choisit de la remercier en juin 1967 et Louis Dugauguez est nommé sélectionneur de l'équipe de France le 17 septembre 1967[125]. Malgré une première victoire retentissante sur la Pologne pour son premier match, il est rapidement critiqué par les défenseurs de Fontaine[126]. Après l'échec lors des éliminatoires de la Coupe du monde 1970 au Mexique, il décide de laisser vacant le poste de sélectionneur le 2 mars 1969[127].

Lorsqu'il entre en poste en remplacement de Dugauguez au printemps 1969, Georges Boulogne ne peut plus voir son équipe se qualifier pour la Coupe du monde et décide de mener une politique de jeunes[128]. Parmi ceux-ci, Serge Chiesa devient l'attaquant vedette de l'équipe. Sa blessure prive la France d'un atout important[129]. Les Bleus tombent contre l'URSS et Georges Boulogne démissionne le 26 mai 1973.

Aspects socio-économiques

Relation avec les médias

Dès son premier match en 1904, la presse suit les performances de l'équipe de France. Pour le deuxième match de son histoire en 1905, le sélectionneur Robert Guérin convoque les joueurs en publiant une annonce dans le journal L'Auto[130].

Le premier match télévisé de l'équipe de France est RFA-France à Hanovre le 16 octobre 1954 par l'ORTF[131].

En juin 1987, TF1 signe un contrat d'exclusivité pour les droits de retransmissions de l'équipe de France avec la FFF jusqu'en 1992[132]. Ce contrat est depuis renouvelé régulièrement.

Pour la Coupe du monde 2006, le diffuseur des matchs de l'équipe de France est TF1. Pour la demi-finale de la compétition contre le Portugal, Médiamétrie enregistre une audience de 22,2 millions de téléspectateurs soit le record de la télévision depuis la création de Médiamétrie en 1989[133]. La finale réunit en moyenne 22,1 millions de téléspectateurs avec un pic à 25 millions[133]. Les six autres rencontres du Mondial des Bleus retransmises sur TF1 suivent dans le classement des meilleures audiences de 2006 toutes chaînes et émissions confondues[133].

Revenus

Les revenus de l'équipe de France viennent principalement des droits télévisuels. À la fin de l'année 2009, TF1 renouvèle son contrat avec les Bleus pour diffuser les matchs de l'équipe entre 2010 et 2014[134]. La chaîne paie 45 millions d'euros annuellement pour pouvoir diffuser les matchs des Bleus sur le territoire français, contre 55 millions entre 2006 et 2010[134].

Les sponsors de l'équipe de France s'affichent sur les maillots contre rémunérations. Les recettes des matchs à domicile sont une autre source de revenus. La fédération française de football (FFF) a un contrat avec le Consortium Stade de France, principal actionnaire du stade, et doit lui verser une part des recettes[135].

Enfin, les primes gagnées lors de compétitions internationales et principalement lors des Coupe du monde et des championnats d'Europe. L'actuel équipementier de l'équipe de France, Adidas, paie 10 millions d'euros annuellement pour commercialiser les maillots des Bleus. Le prochain équipement de l'équipe, Nike, s'est engagé à payer 42 millions d'euros par an soit quatre fois plus[136]. Adidas, TF1, Carrefour, Crédit agricole et Suez sont les principaux sponsors de l'équipe de France et paient chacun 2,5 millions d'euros par an. Coca-Cola, Nutella, RTL, SFR et Citroën sont des sponsors secondaires, leur nom est associé à l'équipe de France[136]. Ces derniers doivent s'acquiter de 800 000 euros chacun par an[136]. Dix autres entreprises sponsorisent les Bleus pour 250 000 euros[136].

La FFF offre une prime aux joueurs et staff de l'équipe de France pour chaque match disputé.

Soutien et image

Symboles

Emblême sur le maillot de l'équipe de France


En 1994, la FFF imagine une mascotte pour l'équipe de France en vue de la Coupe du monde 1994 : Jules un coq coiffé d'un béret rouge et vêtu du maillot bleu de l'équipe de France. Sa queue est composée d'une plume bleue, suivie d'une plume blanche, qui est elle-même suivie d'une plume rouge. Non qualifiée pour la Coupe du monde 1994, la mascotte est mise en sommeil avant d'être remis en avant lors de la Coupe du monde de football de 1998. Cette mascotte est souvent confondue avec Footix, la mascotte de la Coupe du monde 1998.

Après sa victoire lors de la Coupe du monde 1998, la France appose au dessus du coq gaulois une étoile dorée symbolisant le titre de champion du monde. Cette étoile est portée pour la première fois le 5 septembre 1998 à l'occasion du match Islande-France dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2000.

Maillots et équipementiers

Maillots bleus de l'équipe de France.

L'équipe de France possède deux jeux de maillots : un bleu pour les matchs à domicile[Note 3] et un, classiquement blanc, pour les matchs à l'extérieur. Quelle que soit la couleur du maillot, le short est soit bleu soit blanc, et les chaussettes peuvent être soit bleues, blanches ou rouges. La tenue la plus utilisée est un maillot bleu avec un short blanc et des chausettes rouges.

Les couleurs de la tenue de l'équipe font références à celle du drapeau de la France. C'est d'ailleurs d'après la couleur de leur maillot que les joueurs de l'Équipe de France sont surnommés « les Bleus » ou « les Tricolores ».

Depuis 1972 et jusqu'à fin 2010, l'équipe de France est en contrat avec l'équipementier allemand Adidas qui lui fournit ses tenues et ses équipements. Suite à un appel d'offre qui s'est déroulé début-2008, c'est l'équipementier américain Nike qui deviendra son prochain partenaire pour la période allant du 1er janvier 2011 à 2018. Le nouvel équipementier versera 320 millions d'euros sur la période, soit une moyenne de 42,66 millions d'euros par saison (un montant 4 fois et demi supérieur à l'ancien contrat)[137], ce qui en fait l'équipe nationale la mieux payée par son équipementier et le plus gros contrat de sponsoring jamais réalisé dans le football[138].

Premier jeu de maillot de l'équipe de France[139]
Couleurs de l’équipe
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1904
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1909-1914
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1984
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2000
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2011

Supporteurs

Les supporteurs français entonnent pour la première fois La Marseillaise le 17 mars 1935 lors du match France-Allemagne en riposte aux Allemands chantant le Deutschland über alles[140].

Le 16 décembre 1997, le club officiel des supporteurs est créé à l'initiative de la fédération française de football[141] pour soutenir les Bleus lors de la Coupe du monde 1998. Le Club des Supporteurs de l'Equipe de France (C.S.E.F.) cesse ses activités en 2005 afin de permettre à la F.F.F. de faire des économies alors que ses comptes sont dans le rouge[142]. Des "sections" du C.S.E.F. ont pris le relais depuis 2005. Il en existe à ce jour une douzaine qui ont pour la plupart une implantation régionale (Dunkerque, Tourcoing, Normandie, Picardie, Nancy, Bretagne, Ile de France, Antibes, Var...). Seule l'association "Irrésistibles Français" revendique une présence au niveau national avec plus de 55 départements représentés. C'est également le groupe de supporteurs le plus actif dans les tribunes des Bleus[143].

En 2011, 8 de ces associations se rassemblent au sein de la Fédération des Associations Nationales de Supporteurs des Bleus (F.A.N.S. des Bleus) afin de simplifier les rapports avec la Fédération Française de Football. Les associations de supporteurs de l’Équipe de France ne reçoivent aucune aide de la part de la Fédération Française de Football[144].

Après la victoire en Coupe du monde 1998, on parle d'un « effet Coupe du monde »[145]. Cet effet n'est pas qu'économique, le moral des Français augmente après la victoire même si cette hausse n'est pas durable[146]. De plus, on observe que les femmes s'intéressent plus au football lors des grands évènements de l'équipe de France comme la Coupe du monde[147]. Les supporteurs français chantent La Marseillaise, l'hymne de la France, avant chaque rencontre et parfois pendant le match. Le 6 octobre 2001, l'équipe de France joue au stade de France contre l'Algérie. Pourtant à domicile, l'hymne de l'équipe de France est sifflé et le match doit être interrompu après l'envahissement de la pelouse par des dizaines de supporteurs algériens[148].

Les supporteurs de l'équipe de France sifflent parfois leur équipe quand ces derniers observent une qualité de jeu très en deçà de leurs espérance, jusqu'à encourager l'équipe adverse avec des « Olé » comme lors des matchs amicaux contre l'Argentine[149] et l'Espagne[150] respectivement en 2008 et 2010. À domicile, entre 2000 et 2006 les supporteurs de l'équipe de France déroulèrent un maillot géant sur la tribune Nord.

Rivalités

Au niveau européen

Les principaux rivaux sont tout d'abord les proches voisins de la France, l'Allemagne, l'Angleterre, la Belgique, la Suisse et l'Italie.

La première victoire contre l'Angleterre le 5 mai 1921 est assimilée à un évènement historique, alors qu'elle coïncide avec le centenaire de la mort de Napoléon Bonaparte[151].

Dans les années 1980, la France entretient une forte rivalité avec la République fédérale d'Allemagne, suite à leur duel en demi-finale de la Coupe du monde 1982. Opposition de style de jeu, le match est notamment marqué par l'agression de Harald Schumacher sur Patrick Battiston, évacué inconscient du terrain dix minutes après son entrée en jeu. Alors que les Français mènent trois buts à un en prolongation, ils encaissent deux buts et s'inclinent finalement aux tirs au but. Quatre ans plus tard, les deux équipes se retrouvent au même stade. Alors que les Français sont donnés favoris de la compétition, ils sont éliminés par des Allemands plus physiques et mieux organisés, sans contestation possible (2-0).

La Belgique est l'équipe avec laquelle la France a disputé le plus de rencontres internationales de football dans son histoire avec 70 rencontres.

L'Italie domine la France jusqu'aux années 1980, la France a alors battu une seule fois les joueurs italiens en 1920. En 1986, la France bat l'Italie en huitième de final de la Coupe du monde. En 1998, en quart de finale de la Coupe du monde, les deux équipes s'affrontent de nouveau et les Bleus gagnent la partie après une séance de tirs aux buts. Deux ans plus tard, les deux équipes se retrouvent en finale de l'Euro. La France, dominée dans le temps réglementaire, égalise à quelques instants de la fin de la rencontre. Les Bleus s'imposent ensuite en mort subite sur une volée de David Trezeguet. Les joueurs transalpins prennent leur revanche en finale de la Coupe du monde 2006. La France ouvre la marque sur une panenka de Zinedine Zidane avant que la squadra azzurra égalise. L'Italie remporte le match aux tirs au but et gagne sa quatrième Coupe du monde.

Au niveau mondial

La France et le Brésil ont disputé des duels mémorables. En 1958, pour leur première confrontation officielle, le Brésil élimine la France en demi-finale de coupe du monde sur le score de 5-2, grâce à un triplé du jeune Pelé. Il s'agit du dernier match officiel remporté par la Seleção contre les Bleus. En 1986, les Français éliminent les Brésiliens en quart de finale de la coupe du monde, aux tirs au but, à l'issue d'un match inoubliable. En 1998, les deux équipes se rencontrent en finale à Paris, que les Français remportent largement (3-0), grâce à un doublé de Zidane. Enfin, en 2006, les Bleus du même Zidane, éliminent les champions du monde brésiliens en quart de finale (1-0), et achèveront la compétition en tant que finaliste pour la deuxième fois de leur histoire. En février 2011 ils battent de nouveau le Brésil sur le score de 1-0,grâce a un but de Karim Benzema.

L'équipe de France dans la culture populaire

En 1978, lorsque l'équipe de France retrouve la Coupe du monde, la Fédération française de football demande à Jacques Monty de composer la « chanson officielle de l'équipe de France », elle s'appelle Allez les Bleus et se vend à plus de 180 000 exemplaires.
Par la suite, à chaque participation à la Coupe du Monde, des chansons de soutien aux bleus sont enregistrés. En 1982, Dalida chante Allez la France et Denise Fabre Olé la France, chanson qui reçoit l'agrément de la FFF. En 1986, un groupe d'artistes chante Viva les Bleus, chanson vendue à 100 000 exemplaires.

En 1998, l'hymne officiel est chanté par Carlos et s'intitule Allez la France, allez les Bleus, il est complétement éclipsé par la reprise d’I will survive par le Hermes House Band, chanson fétiche de l'équipe de France, qui devient la chanson de l'été 1998. Cependant, c'est Gloria Gaynor qui profite de l'occasion pour revenir sur le devant de la scène.

Pour la Coupe du monde 2002, la Fédération fait appel à Johnny Hallyday, le single Tous ensemble, écrit par Catherine Lara, se vend à 530 000 exemplaires.

Lors de la Coupe du monde 2006, l'animateur Sébastien Cauet interprète une parodie de la chanson Madan de Martin Solveig, intitulée Zidane y va marquer. La chanson se classe immédiatement en tête des ventes.

A l'occasion de l'Euro 2008, Grand Corps Malade sort un single de soutien à l'équipe de France On vit ensemble, on vibre ensemble.

En dehors de ces chansons de soutien, Bartone en 2005 fait référence à l'équipe de France avec le single France-Allemagne 82.

Pendant la Coupe du monde 1998, un documentaire intitulé Les Yeux dans les Bleus est tourné dans les vestiaires de l'équipe de France. Deux autres documentaires sortent après le succès du premier volet, Les Yeux dans les Bleus 2 en 2001 sur l'équipe de France pendant l'Euro 2000 et Les Yeux dans les Bleus 3 une année plus tard sur l'équipe de France durant la Coupe du monde 2002.

En 1999, Sony réalise le jeu vidéo This is football qui sort en France sous le nom de Le Monde des Bleus comme jeu officiel de l'équipe de France. Ce jeu vidéo tire son titre du surnom de l'équipe et est suivi par Le Monde des Bleus 2, Le Monde des Bleus 2002, Le Monde des Bleus 2003, Le Monde des Bleus 2004 et le Le Monde des Bleus 2005.

Remplaçant pendant la Coupe du monde 2006, Vikash Dhorasoo réalise un film qui raconte son expérience dans la groupe en tant que remplaçant. Le film se nomme The Substitute.

Autres sélections

Équipe A'

Article détaillé : Équipe de France de football A'.

L'équipe de France A' (originellement dénommée « équipe de France B ») correspond à l'équipe réserve de l'équipe de France. À ce titre, elle rassemble une sélection de joueurs français proches du niveau international, et ne peut pas disputer de compétition internationale officielle. Ce n'est pas une sélection permanente ; elle répond à une demande spécifique du sélectionneur de l'équipe de France.

L'équipe dispute son premier match en 1922 contre le Luxembourg. Jusqu'en 1967, elle affronte régulièrement des sélections nationales A et B. Peu utilisée par la suite, l'équipe est remise en place, sous le nom « équipe de France A' », par le sélectionneur Michel Platini en 1988. Elle dispute vingt-trois rencontres en treize ans, avant d'être remise en sommeil.

En 2007 et 2008, Raymond Domenech convoque de nouveau l'équipe de France A' à trois reprises.

Équipes de jeunes

L'équipe de France espoirs est créée en 1952, dans le but de rassembler les meilleurs joueurs français de moins de 21 ans. Les Bleuets remportent le championnat d'Europe en 1988. Depuis 1992, ils représentent la France aux jeux olympiques, dont ils atteignent les quarts de finale en 1996.

Les espoirs sont actuellement entraînés par Erick Mombaerts, les moins de 20 ans par Francis Smerecki, les moins de 19 par Philippe Bergeroo, les moins de 18 par Pierre Mankowski, les moins de 17 par Patrick Gonfalone et les moins de 16 par Jean-Claude Giuntini.

Équipe féminine

L'équipe de France féminine est créée dans les années 1920. Sa meilleure performance est une 4ème place lors de la Coupe du Monde 2011 en Allemagne. Appelées les Bleues, les joueuses ont participé aux deux dernières Coupes du monde, pour une élimination au premier tour et une élimination en demi-finale. Sandrine Soubeyrand détient le record de sélections avec 166 matchs et Marinette Pichon le meilleur buteur avec 81 buts marqués.

Bruno Bini est l'actuel sélectionneur de l'équipe.

Notes et références

Notes

  1. L'Allemagne (1972-1974) et l'Espagne (2008-2010) ont réalisé le doublé dans l'autre sens.
  2. La France a atteint les quarts de finale en 1964 et en 1968 mais à cette époque, les phases finales ne débutaient qu'à partir des demi-finales
  3. Parfois à l'extérieur si la couleur n'interfère pas avec celle de son adversaire.

Références

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  2. interview de Jean-Pierre Escalettes sur le site officiel de la FFF, consulté le 18/06/10
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  4. a et b Les Bleus : le livre officiel de l’équipe de France, op. cit., p. 11
  5. Les Bleus : le livre officiel de l’équipe de France, op. cit., p. 12
  6. L’intégrale de l’équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p.  23 et 24
  7. (de) (en) (fr) France: Full "A" internationals (1904-1910), IFFHS. Consulté le 27 mars 2010
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  9. Jean-Philippe Réthacker, L’équipe de France de football, op. cit., p. 14
  10. « Faits intéressants et curieux à propos des internationaux et joueurs nationaux (1901-1910) » sur iffhs. de
  11. Les Bleus : le livre officiel de l'équipe de France, op. cit., p. 14
  12. Thierry Terret, Les paris des Jeux olympiques de 1924, Atlantica, 2008, page 448.
  13. Thierry Terret, Les paris des Jeux olympiques de 1924, op.cit. , page 449.
  14. Thierry Terret, Les paris des Jeux olympiques de 1924, op.cit. , page 450.
  15. Thierry Terret, Les paris des Jeux olympiques de 1924, op.cit. , page 453.
  16. a et b Les Bleus : le livre officiel de l’équipe de France, op. cit., p. 16
  17. Les Bleus : le livre officiel de l'équipe de France, op. cit., p. 23
  18. L'intégrale de l'équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p.  76
  19. L'intégrale de l'équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p.  77
  20. L'intégrale de l'équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p.  81 et 82
  21. L'intégrale de l’équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p.  82
  22. L'intégrale de l'équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p.  89
  23. Jean-Jacques Vierne, « L'heure des professionnels a enfin sonné » in France Football, n°2907, mardi 25 décembre 2001, page 18.
  24. Les Bleus : le livre officiel de l'équipe de France, op. cit., p. 24
  25. « Autriche-France : 3-2 a. p. » in France Football, n°2907, mardi 25 décembre 2001, page 23.
  26. Coll., La grande histoire de la Coupe du monde, Éditions L'Équipe, 2009, page 13.
  27. Les Bleus : le livre officiel de l’équipe de France, op. cit., p. 28 et 29
  28. Coll., 100 ans de football en France, Éditions Atlas, 1989, p. 156.
  29. Les Bleus : le livre officiel de l'équipe de France, op. cit., p. 32
  30. L'aventure des bleus : les 50 plus belles histoires de l'équipe de France de football, , op. cit., p.  24 et 25
  31. Pascal Ferré, « Le bon compte de l'affable Fontaine. » in France Football, mardi 25 décembre 2001, n°2907, p. 30.
  32. a, b et c Les Bleus : le livre officiel de l'équipe de France, op. cit., p. 40 et 41
  33. Les Bleus : le livre officiel de l’équipe de France, op. cit., p. 45
  34. Coll., 50 ans d'Euro - Une histoire française, Éditions L'Équipe, 2008, pages 16-18.
  35. a et b Coll., 50 ans d'Euro - Une histoire française, Éditions L'Équipe, 2008, pages 18.
  36. Coll., 50 ans d'Euro - Une histoire française, Éditions L'Équipe, 2008, pages 19.
  37. Coll., 50 ans d'Euro - Une histoire française, Éditions L'Équipe, 2008, pages 15.
  38. L'intégrale de l'équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p. 181-182
  39. L’intégrale de l’équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p. 208-209
  40. L'intégrale de l'équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p. 210-211
  41. L'intégrale de l'équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p. 213
  42. a et b Les Bleus : le livre officiel de l’équipe de France, op. cit., p. 66 et 67, « 16 novembre 1977 : le Parc retrouve ses princes ».
  43. Les Bleus : le livre officiel de l'équipe de France, op. cit., p. 68 et 69, « Coupe du monde 1978 : tête d'or et semelles de plomb ».
  44. Les Bleus : le livre officiel de l’équipe de France, op. cit., p. 68, 70 et 71, « Coupe du monde 1978 : faux pas sur un tango ».
  45. L'intégrale de l'équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p. 270
  46. L’intégrale de l’équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p. 271-272
  47. L'intégrale de l'équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p. 272-273
  48. L'aventure des bleus : les 50 plus belles histoires de l'équipe de France de football, op. cit., p. 64 et 65
  49. L'intégrale de l'équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p. 274
  50. L'intégrale de l'équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p. 275
  51. L'aventure des bleus : les 50 plus belles histoires de l'équipe de France de football, op. cit., p. 96 et 97
  52. L'aventure des bleus : les 50 plus belles histoires de l'équipe de France de football, op. cit., p. 66 et 67
  53. Les Bleus : le livre officiel de l'équipe de France, op. cit., p. 94 et 95, « France-Espagne : les oreilles et la queue ! ».
  54. a et b Les Bleus : le livre officiel de l’équipe de France, op. cit., p. 98 et 99, « Coupe du monde 86 : Platini marque contre son camp ».
  55. Thierry Roland, La fabuleuse histoire de la Coupe du monde, Minerva, 2002, p. 309 à 312. (ISBN 2-8307-0676-5).
  56. L'aventure des bleus : les 50 plus belles histoires de l'équipe de France de football, op. cit., p. 82 et 83
  57. a, b, c et d Les Bleus : le livre officiel de l'équipe de France, op. cit., p. 102 et 103, « Michel part, où sont passés nos Bleus ? ».
  58. Thierry Hubac, 1904-2004. Un siècle en Bleu, Mango Sport, 2004, page 88.
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  60. a et b Les Bleus : le livre officiel de l'équipe de France, op. cit., p. 108 et 109, « La déception suèdoise : Platini quitte la scène ».
  61. Les Bleus : le livre officiel de l'équipe de France, op. cit., p. 112 et 113, « 17 novembre 1993 : apocalypse now ».
  62. L'intégrale de l'équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p. 351-352
  63. L'intégrale de l'équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p. 359 à 361
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  85. Première ex-aequo de son groupe avec la Yougoslavie, la France dispute contre cette dernière un match de barrage sur terrain neutre (à Florence), qu'elle perd 3-2 ; elle est finalement repêchée, accepte puis refuse l’invitation.
  86. Première ex-aequo de son groupe avec la Bulgarie, la France dispute contre cette dernière un match d’appui à Milan, qu’elle perd 1-0.
  87. Equipe de France : Records - Les matches, sur fff.fr, 8 septembre 2005
  88. Buteurs Equipe de France sur http://sports.nouvelobs.com. Consulté le 2 avril 2010
  89. a, b, c et d Le Centre Technique National Fernand-Sastre à Clairefontaine sur http://www.fff.fr. Mis en ligne le 28 novembre 2008, consulté le 21 mars 2010
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  91. L’aventure des bleus : les 50 plus belles histoires de l’équipe de France de football, op. cit., p. 114 et 115
  92. a, b, c, d et e Antonio Mesa, « 80ème match des Bleus en Province » sur http://www.fff.fr. Mis en ligne le 15 janvier 2010, consulté le 21 mars 2010
  93. Matthieu Deprieck, « Pourquoi l'équipe de France de foot ne marque-t-elle pas plus ? » sur http://www.lexpress.fr, 5 septembre 2009. Consulté le 27 mars 2010
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  95. Les Bleus : tous les joueurs de l’équipe de France de 1904 à nos jours, p. 224 et 225
  96. a et b Les Bleus : tous les joueurs de l’équipe de France de 1904 à nos jours, p. 88 et 89
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  99. Les Bleus : tous les joueurs de l’équipe de France de 1904 à nos jours, p. 310 et 311
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Voir aussi

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Bibliographie

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article

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  • Jean-Philippe Réthacker, L’équipe de France de football, Paris, O.D.I.L., 1976 Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jean-Philippe Réthacker, Génération champions : équipe de France de football, Évreux ; Lausanne, Éd. Atlas, 2000-2002, 6 volumes.
  • Thierry Roland, Champions d’Europe, Paris, Hachette, 1984. (ISBN 2-85108-368-6)
  • Jacques Thibert, Les Coqs du football, Paris, Calmann-Lévy, 1972.
  • Stéphane Verger, Poèmes Bleus (hommage à nos champions du monde 1998), Paris, Le Manuscrit, 2005. (ISBN 2-7481-6170-X)
  • Stéphane Verger, Nos Bleus en 3 tomes (Les 810 joueurs de l’équipe de France), Paris, Le Manuscrit, 2006.

Témoignages et biographies

Divers

Filmographie

  • La Véritable Histoire des Bleus, film documentaire de Stéphane Benamou, France, 2010, 108'

Liens externes


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