- Equipe d'Italie de football
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Équipe d'Italie de football
Équipe d'Italie Généralités Confédération Couleurs Azzure Surnom Gli Azzurri, la nazionale,
la squadra azzurra (en contexte français, non usité en italien)Classement FIFA 5e (6 aout 2009)[1] Personnages Sélectionneur Marcello Lippi Record de sélections Fabio Cannavaro : 127 Meilleur buteur Luigi Riva : 35 Matchs historiques Premier match officiel 15 mai 1910
Italie 6 - 2 FrancePlus large victoire 2 août 1948
Italie 9 - 0 États-UnisPlus large défaite 6 avril 1924
Hongrie 7 - 1 ItaliePalmarès Coupe du monde Phases finales : 16
vainqueur en 1934, 1938, 1982 et en 2006.Championnat d'Europe Phases finales : 7
vainqueur en 1968Jeux olympiques médaille d'or en 1936. Maillots Actualités Pour les résultats en cours, voir :
Équipe d'Italie de football en 2009modifier L'équipe d'Italie de football est constituée d'une sélection des meilleurs joueurs italiens sous l'égide de la Fédération italienne de football.
Histoire
L'Italie a disputé six finales de Coupes du monde, remportant celles de 1934, 1938, 1982, et 2006 et perdant celles de 1970 et 1994 face au Brésil.
Elle a également remporté une fois le Championnat d'Europe des nations, en 1968. Elle possède avec l'Allemagne et la France le plus beau palmarès européen.
Elle était classée au 2e rang de la FIFA en Juillet 2008.
L'équipe d'Italie est connue en France sous le nom de Squadra Azzurra. C'est un surnom qui lui a été donné par les journalistes français lors de la Coupe du monde 1938 organisée en France. En Italie, l'équipe est appelée la Nazionale et les joueurs sont appelés gli Azzurri.
Genèse
L'équipe d'Italie débute bien tardivement sur la scène internationale. Elle dispute son premier match le 15 mai 1910 à l'Arena de Milan face à la France. Les Italiens qui jouent en blanc, l'emportent sur le score de 6-2, et font chavirer de joie tous les tifosi de la péninsule italienne. C'est le 6 janvier 1911, lors d'un match contre la Hongrie, que l'Italie va pour la première fois jouer avec un maillot bleu, la maglia azzurra, en hommage à la famille royale de Savoie.
Les années 30 et le triomphe de l'Italie de Vittorio Pozzo
N'ayant pas fait le long voyage en bateau en Uruguay en 1930, l'Italie dispute sa première coupe du monde à domicile en 1934. L'entraîneur Vittorio Pozzo s'appuie sur neuf joueurs de la Juventus dont les attaquants Giovanni Ferrari et Raimundo Orsi et le milieu Luis Monti (qui avait disputé la première coupe du monde sous les couleurs argentines). Il fait également appel au buteur de l' Inter Milan (appelé à l'époque Ambrosiana Milan) Giuseppe Meazza, qui donnera plus tard son nom au mythique stade de San Siro.
Les italiens, qui font le salut fasciste avant chaque rencontre en signe d'allégeance au régime du Duce Mussolini, écartent facilement les Etats-Unis au premier tour avant de défier l' Espagne en quart de finale à Florence. Le match, d'une extrême violence (symbolisée surtout par Monti côté italien), se solde par un match nul 1-1. Pas moins de 11 joueurs sont blessés (4 italiens et 7 espagnols !) et ne peuvent prendre part à la rencontre rejouée le lendemain. Au cours de cette deuxième manche l'Italie s'impose 1-0 dans la polémique en raison de décisions arbitrales avantageuses. La squadra bat ensuite l' Autriche de Matthias Sindelar en demi-finale (1-0) puis la Tchécoslovaquie en finale à Rome (2-1) grâce à un but décisif d'Angelo Schiavio au cours des prolongations.
Quatre ans plus tard, l'Italie est en France pour défendre son titre. Entre-temps, elle a remporté la médaille d'or aux jeux Olympiques de Berlin, confirmant sa position de favori à sa propre succession. Outre l'entraîneur Pozzo et le gardien remplaçant Masetti, Giuseppe Meazza et Giovanni Ferrari sont toujours là et forment avec l'attaquant de la Lazio Rome Silvio Piola, une ligne d'attaque redoutable. Après une entrée en matière difficile à Marseille contre la Norvège (victoire 2-1), les Italiens éliminent le pays hôte, la France (3-1 à Colombes, dont un doublé de Piola). En demi-finale, ils s'imposent 2-1 face aux brésiliens de Leonidas, puis remportent la finale à Colombes contre la Hongrie 4-2, grâce à deux doublés de Colaussi et Piola.
Le palmarès de l'Équipe d'Italie des années 1930 est donc particulièrement étoffé: deux coupes du monde (1934, 1938), un titre olympique (1936), auxquels il faut ajouter deux Coupes du Docteur Gerö (1930 et 1935). Cette compétition appelée aussi Coupe Internationale européenne opposait les nations centro-européennes. Elle peut être considérée comme l'ancêtre du Championnat d'Europe des nations.
L'après-guerre : vingt années de disette
Après une suspension des compétitions internationales pendant presque 15 ans pour cause de deuxième guerre mondiale, la Coupe du monde fait son retour en 1950, au Brésil. Cependant, l'Équipe d'Italie n'est plus à la hauteur de sa réputation et va connaître une longue période de vache maigre sur le plan international.
Elle sera éliminée dès le premier tour lors des coupes du monde 1950, 1962 et 1966.
Lors de cette dernière occasion, après avoir bien débuté le tournoi par une victoire sur le Chili 2-0, elle s'incline 0-1 face à l'URSS et subit même une humiliation en perdant contre la Corée du Nord 0-1 à Middlesbrough, pour l'une des plus grosses sensations de l'histoire de la coupe du monde.
En 1958, elle va même échouer dès les phases éliminatoires de la Coupe du monde en Suède, ce qui reste à ce jour, l'unique non-qualification des Italiens pour une coupe du monde.
L'Italie ne brille pas non plus par sa présence lors des Championnats d'Europe des nations 1960 (non inscrite) et 1964 (éliminée en huitièmes de finale).
La rivalité Rivera-Mazzola et le retour au premier plan
Le succès européen des clubs italiens dans les années soixante (deux coupes des champions chacune pour l' Inter Milan et le Milan AC) va finir par bénéficier à l'Équipe nationale.
Ce retour au premier plan va se traduire en 1968 par une victoire dans le Championnat d'Europe des nations que l'Italie organise en 1968. En finale, la squadra de l'entraîneur Ferruccio Valcareggi a besoin de deux matches à Rome pour battre la Yougoslavie 1-1 puis 2-0, buts de Riva et Anastasi.Deux ans plus tard, la squadra azzura se présente parmi les favoris à la Coupe du monde au Mexique, au même titre que le Brésil de Pelé et l'Angleterre de Bobby Charlton. Elle compte dans ses rangs quelques-uns des meilleurs joueurs européens comme le défenseur Giacinto Facchetti, les milieux Gianni Rivera et Alessandro Mazzola et les attaquants Luigi Riva ou Roberto Boninsegna.
L'entraîneur Valcareggi qui ne se résout pas à les associer, hésite constamment entre aligner le Milaniste Rivera et l'Intériste Mazzola. Après un départ poussif (un seul but marqué en trois matches du premier tour), l'Italie se réveille en battant le Mexique 4-1 en quart de finale et surtout la RFA 4-3 après prolongations en demi-finale. Ce match disputé au Stade Aztec de Mexico, au cours duquel pas moins de 5 buts sont marqués durant la prolongation, est considéré encore aujourd'hui comme le plus beau match de l'histoire de la coupe du monde. C'est Gianni Rivera, entré en jeu à la place de Mazzola, qui marque le quatrième but décisif.
En finale, L'Italie ne peut rien contre la magnifique équipe brésilienne emmenée par Pelé, Jairzinho, Tostão, Gérson et Rivelino, qui s'impose 4 buts à 1. Les Italiens ont fait un temps illusion en égalisant par Boninsegna mais se sont écroulés en seconde mi-temps. Néanmoins, cette coupe du monde mexicaine confirme bien, deux ans après la victoire de Rome, le retour au premier plan de la squadra azzura.
Pour toute cette génération de joueurs italiens (Riva, Rivera, Mazzola) comme pour l'entraîneur Valcareggi, la coupe du monde 1974 organisée en Allemagne est l'ultime occasion de briller au niveau international. Mais, après une victoire contre Haïti et un match nul contre l'Argentine, l'Italie est battue par la Pologne 2-1 lors du premier tour, et doit rentrer précipitamment à la maison.
Le sacre de la squadra de Bearzot
Si les deux premières victoires de l'Italie en Coupe du Monde sont assez logiques, celle de 1982 est plus surprenante. Enzo Bearzot a pris en main l'équipe nationale en 1975 après l'échec du Mondial allemand. Les azzuri réalisent un très honorable Mondial 78, en terminant quatrième, après avoir notamment battu l'Argentine chez elle en match de poule. En revanche, ils passent à côté de l'Europeo, le Championnat d'Europe des Nations 1980 (le second organisé à domicile). Eliminés à la différence de buts par la Belgique, ils perdent le match pour la troisième place aux tirs au but face à la Tchécoslovaquie.
Le contexte du football italien est alors considérablement alourdi en raison du scandale du Totonero (matches truqués dans le Championnat d'Italie). L'attaquant Paolo Rossi, une des révélations italiennes du Mondial 78, est même suspendu pour deux ans. Il sera de retour juste à temps pour la Coupe du monde 1982 qui doit se dérouler en Espagne. L'Italie est loin de faire partie des favoris et cette impression est confirmée par un premier tour médiocre qui se traduit par trois matches nuls contre la Pologne, le Pérou et le Cameroun.
Qualifiée miraculeusement à la différence de but aux dépens du Cameroun, la squadra azzura va se métamorphoser lors du second tour en battant l'Argentine de Maradona (2-1) et le Brésil de Zico (3-2, triplé de Rossi), avant de se défaire de la Pologne en demi-finale (2-0, deux nouveaux buts de Rossi). En finale au Stade Santiago Bernabéu, l'Italie remporte son troisième titre de champion du monde en battant la RFA, 3-1. Auteur d'un nouveau but, Paolo Rossi termine meilleur buteur de la coupe du monde avec 6 buts, et sera Ballon d'or à la fin de l'année. Pour lui comme pour Bearzot, très critiqués avant le Mondial, c'est une revanche éclatante.
Le triomphe de 1982 sera toutefois considéré par certains comme un accident heureux : l'Italie ne parvient pas à se qualifier pour l'Euro 1984 et, amenée à défendre son titre au Mexique en 1986, elle sera nettement battue par la France (2-0) en huitièmes de finale. En 1988, l'Italie est battue en demi-finale de l'euro par l'URSS (0-2). Après onze ans à la tête de la squadra, Bearzot tire sa révérence.
1990-2006: seize années de disette
Coupes du monde : les tirs au but, une épreuve fatale
Désormais dirigée par Azeglio Vicini, l'équipe d'Italie prépare « son » Mondiale, la coupe du monde 1990 organisée en Italie, avec comme objectif un quatrième titre. Deux ans plus tôt, avec une équipe jeune, elle a déjà réalisé un joli galop d'essai lors de l'Euro 88 (demi-finaliste). En 1990, avec une génération de joueurs comme Paolo Maldini, Roberto Baggio, Roberto Donadoni plus un joueur « surprise » qui saura briller le temps d'une coupe du monde, Salvatore Schillaci, l'Italie réalise un parcours quasi parfait jusqu'en demi-finale. Là, à Naples, elle s'incline face à l'Argentine de Maradona, après l'épreuve des tirs au but. La déception, terrible, ne sera pas apaisée par la troisième place décrochée quelques jours plus tard face à l'Angleterre (2-1) ni par le titre de meilleur buteur de Schillaci, avec 6 buts.
Mais cette déception sera encore plus vive en 1994 aux États-Unis. Après un premier tour une nouvelle fois hésitant (une habitude pour l'Italie lors des coupes du monde): une défaite contre l'Eire 0-1 d'entrée, victoire 1-0 contre la Norvège, nul 1-1 contre le Mexique, l'Italie d'Arrigo Sacchi se ressaisit en battant le Nigéria 2-1 après prolongations, l'Espagne 2-1 et la Bulgarie 2-0, et se fraye un chemin jusqu'en finale où elle s'incline sans perdre, une nouvelle fois aux tirs au but, face au Brésil. Cruelle ironie, c'est Roberto Baggio, un des meilleurs joueurs de l' histoire du football italien, qui manque le tir au but décisif.
La malédiction des tirs au but se répète pour la troisième fois d'affilée en 1998, en France. Battus dans cette épreuve par les Bleus (sur la route de leur premier sacre mondial), ils terminent le tournoi invaincus mais éliminés au stade des quarts de finale après avoir réalisé un parcours honorable (premiers de leur groupe après un nul 2-2 contre le Chili, des succès 3-0 et 2-1 respectivement contre le Cameroun et l'Autriche puis vainqueurs 1-0 des Norvégiens en huitièmes de finale sur un but de l'inévitable Christian Vieri).
Enfin en 2002, avec Giovanni Trapattoni, ce ne sont pas les tirs au but mais les prolongations et le but en or qui leur sont défavorables, en huitièmes de finale contre la Corée du Sud (1-2). Encore une fois, les conditions de l'élimination sont cruelles, les coréens égalisent dans les dernières minutes du temps réglementaire avant de marquer le but en or dans les dernières secondes des prolongations. Auparavant, la Squadra Azzura avait réalisé un premier tour toujours peu convaincant: victoire 2-0 contre l'Equateur, défaîte 1-2 contre la Croatie (avec deux buts italiens refusés peut-être à tort) et un nul 1-1 contre le Mexique.
Championnat d'Europe : la malédiction des dernières minutes
Cette incroyable série de malchance se vérifie également lors des Championnats d'Europe des Nations. Lors de l'Euro 96, l'Italie est éliminée au premier tour grâce à un but tchèque marqué dans les derniers instants de son match contre la Russie). La Squadra avait battu la Russie 2-1, fut battue 1-2 par la République Tchèque et fit match nul 0-0 contre les Allemands. Mais malgré une meilleure différence de buts que la République Tchèque (les deux équipes ayant 4 points), les Tchèques passèrent grâce à la primauté de la différence de buts particulière.
En revanche lors de l'Euro 2000, l'Italie, entrainée par Dino Zoff, pensait bien avoir mis fin à la malédiction en remportant enfin une épreuve de tirs au but, en demi-finale contre les Pays-Bas, et surtout en menant 1-0 en finale contre la France à quelques poignées secondes du coup de sifflet final. Mais après avoir eu plusieurs fois l'occasion de creuser l'écart et d'assurer définitivement le titre, l'Italie encaissa un but de Wiltord dans les arrêts de jeu puis un autre (en or) de Trezeguet au cours des prolongations, laissant le trophée à la France. Auparavant, la Squadra Azzura avait réalisé un beau parcours, terminant en tête du groupe B en dominant la Turquie 2-1 (avec un pénalty peu évident accordé à Inzaghi), la Belgique co-organisatrice 2-0, la Suède 2-1 puis en éliminant facilement la Roumanie 2-0 en quarts de finale d'autant que les Roumains se retrouvèrent à dix contre onze suite à l'exclusion de Gheorghe Hagi. Francesco Toldo, remplaçant de dernière minute de Gianluigi Buffon, fut exemplaire tout au long de la compétition mais il ne put rien en finale face à la reprise de volée imparable de David Trézeguet.
Pour un joueur comme Paolo Maldini, le seul joueur italien à avoir connu sur le terrain toutes ces désillusions successives, il semblait légitime de se croire maudit. L'Italie avait passé ces quinze années au plus haut niveau à toucher du doigt la récompense sans jamais pouvoir l'obtenir (si l'on excepte les titres de Champion d'Europe Espoirs décrochés en 1992, 1994, 1996, 2000 et 2004).
2004 : un Euro raté
L'Euro 2004 sera calamiteux. L'Italie commence son tournoi par un match nul et vierge face au Danemark, puis se fait rejoindre au score dans son deuxième match face à la Suède (1-1). Sa victoire contre la Bulgarie (2-1) sera inutile. En effet, le match nul (2-2) entre la Suède et le Danemark permis à ces deux équipes de se qualifier pour le tour suivant. L'Italie est éliminée sans gloire dès le premier tour alors qu'elle ne concèdera aucune défaite lors du tournoi.
Une quatrième étoile décrochée à Berlin
Finalement la squadra azzurra mettra fin à la malédiction en 2006, en ajoutant une quatrième étoile à son maillot. Le contexte rappelle un peu celui de 1982. Le football italien est dans la tourmente en raison d'un vaste scandale de matches truqués et d'arbitres achetés, qui éclaboussent quelques-uns des plus grands clubs italiens, à commencer par la Juventus.
Mais si l'équipe d'Italie est perturbée dans sa préparation par ce scandale, elle y puise également une source de motivation et une force intérieure qui seront décisives pour l'obtention du titre.
L'Italie de 2006 est dirigée par Marcello Lippi et emmenée par des joueurs en état de grâce comme le gardien Gianluigi Buffon, le défenseur Fabio Cannavaro ou le milieu Andrea Pirlo mais aussi par des joueurs que l'on n'attendait pas comme les défenseurs Fabio Grosso et Marco Materazzi.Les Transalpins terminent premiers de leur groupe, entamant leur chemin vers la victoire par un succès 2-0 contre une bonne équipe du Ghana. Ils font ensuite match nul 1-1 contre les Etats-Unis, match marqué par l'expulsion de De Rossi suite à un coup de coude et un but contre leur camp. Ils l'emportent ensuite 2-0 contre les Tchèques. Les azzurri franchissent ainsi un à un les obstacles, quelquefois difficilement comme ce huitième de finale contre l'équipe d'Australie, remporté à l'ultime minute à 10 contre 11. Materazzi se fait exclure sévèrement à la 50ème, assaut stérile des Australiens et à la dernière minute, Grosso obtient un pénalty transformé par Totti (qui vient à peine de revenir d'une blessure à la cheville qui l'a tenu écarté des terrains pendant environ cinq mois). Ils se qualifient pour les demi-finales en éliminant l'Ukraine 3-0 où ils doivent affronter l'Allemagne, dans son antre de Dortmund. À l'issue d'un match absolument superbe, ils viennent à bout du pays organisateur (2-0 après prolongations,buts inscrits dans les 2 dernières minutes par Fabio Grosso et Alessandro Del Piero). Enfin, en finale, le 9 juillet à Berlin, ils décrochent une quatrième étoile en prenant leur revanche sur l'Équipe de France après un match délicat (1-1 après prolongations, 5 tirs au but à 3), où chaque équipe a eu sa mi-temps, l'Italie ayant la possibilité de « tuer » le match au cours de la première mi-temps et subissant au cours de la seconde mi-temps et des prolongations. L'Italie va réussir une séance parfaite de tirs au but qui lui permet de décrocher sa quatrième étoile.
voir aussi équipe d'Italie de football à la coupe du monde 2006
Vers l'Euro 2008
Après un été en fête en Italie, il faut préparer les qualifications pour l'Euro 2008. Avec un nouveau sélectionneur Roberto Donadoni l'Italie connaît des débuts poussifs : un match nul contre la Lituanie puis une défaite contre la France 3-1, au Stade de France. Petit à petit, l'Italie prend confiance en elle et enchaîne les victoires et surtout réussit à se qualifier contre un redoutable adversaire direct à la qualification : l'Écosse, au cours d'un match exceptionnel qui termine avec la victoire de l'Italie 2-1 sur une tête de Christian Panucci sur un coup franc à la dernière minute.
L'Italie finira première de son groupe et va qualifier la France (qui sera 2eme du groupe) en gagnant contre l'Ecosse avec 2 buts (pour des raisons de différence de buts car la 2eme place était très disputé..)
Euro 2008
Finalement qualifiée, l'équipe d'Italie arrive peu confiante à l'Euro 2008. Elle hérite du groupe qualifié par les journalistes de « groupe de la mort », composé de la Roumanie, des Pays-Bas et de la France. Malgré une défaite lors du premier match concédée face aux Pays-Bas (0-3), l'Italie parvient à se qualifier grâce à un match nul arraché à a Roumanie (1-1) et à une victoire contre la France (2-0). Elle termine donc à la deuxième place du groupe, derrière les Pays-Bas mais devant la Roumanie et la France, synonyme de qualification pour les les quarts de finale. Elle y est opposée à une équipe d'Espagne qui a remporté ses trois matches de poule. Donnée favorite[2], l'équipe d'Espagne doit pourtant batailler jusqu'aux tirs aux buts pour s'imposer, et éliminer l'Italie.
Le retour de Lippi
Après l'Euro la fédérationa italienne décide de remercier Roberto Donadoni qui avait pour obligation d'amener l'Italie en demi-finale ce qui n'a pas été le cas. La fédération choisit de rappeler l'ancien sélectionneur qui avait gagné la Coupe du Monde 2006 : Marcello Lippi. Pour son retour, l'Italie fait un match nul 2-2 face à l'Autriche. Mais elle l'emporte face à Chypre (2-1), lors de son premier match de qualification pour la Coupe du Monde 2010. Ensuite, les champions du monde en titre enchaîneront les victoires dans ces éliminatoires, face à la Géorgie 2-0, et par deux fois contre le Monténégro (2-1 ; 2-0). Mais les transalpins enregistreront deux matches nuls, contre la Bulgarie 0-0 et face à l'Eire sur le score de 1-1. Mais les performances des italiens, malgré les résultats, ne convainquirent pas du tout les supporters et les passionnés, l'Italie jouant un football peu attractif et peu spectaculaire, loin, très loin, de ceux qui avaient remporté le titre de champion du monde en 2006...
L'Italie est qualifiée pour la coupe des confédérations 2009, grâce à son titre de champion du monde en 2006. Dans son premier match, les Italiens sont opposés aux Etats-Unis, mais, pourtant en évoluant à 11 contre 10, ils concèdent l'ouverture du score sur un pénalty d'Altidore,mais ils gagneront finalement 3-1 avec 3 buts dans la dernière demi-heure (doublé de Giuseppe Rossi et but de Daniele De Rossi). Dans son deuxième match, l'Italie s'incline contre l'Egypte contre toute attente. Ils sont surpris peut avant la mi-temps par un coup de tête d'Homos qui donne la victoire à l'Egypte (1-0). Dans son 3e match, l'Italie sombre face au Brésil (0-3) et quitte ainsi la compétition dès le 1e tour.
Palmarès
Parcours en Coupe du monde
On voit que depuis 1970, l'Italie va en finale tous les douze ans et y remporte la victoire une fois sur deux.
Parcours en Championnat d'Europe
Parcours en Coupe des Confédérations
Parcours aux Jeux Olympiques
Les équipes qui réussissent bien à l'Italie en coupe du monde
L'Italie a rencontré fréquemment quelques équipes en phase finale de coupe du monde dont certaines ne sont jamais parvenues à battre la Squadra Azzura.
Premièrement, l'Italie a toujours battu l'Autriche et à chaque fois par un but d'écart: en 1934 en demi-finale, en 1978 au second tour, en 1990 au premier tour à chaque fois par le score de 1-0 puis dernièrement en 1998 au premier tour sur le score de 2-1.
La Norvège réussit aussi bien aux Italiens qui ont battu cette équipe à trois reprises en trois rencontres: 2-1 après prolongations en huitièmes de finale en 1938, 1-0 en 1994 au premier tour puis en 1998 en huitièmes de finale sur le même score.
L'Italie a également battu deux fois la Tchécoslovaquie: 2-1 après prolongation en 1934 en finale, 2-0 au premier tour en 1990 et enfin une victoire 2-0 au premier tour en 2006 contre la République Tchèque.
Et que dire des Allemands qui ont un bilan de deux nuls et trois défaites face aux Transalpins en phase finale de coupe du monde: deux nuls 0-0 en 1962 au premier tour puis en 1978 au second tour; deux défaites en demi-finale en prongations à chaque fois: 3-4 en 1970 et 0-2 en 2006 et enfin la défaite de la RFA 1-3 en 1982 en finale lors du mondial espagnol.
Matchs mémorables
- 15-05-1910, Milan, Italie-France 6-2 - 1er match officiel
- 06-04-1924, Budapest, Hongrie 7 - 0 Italie - Plus large défaite
- 31-05-1934, Florence, Italie-Espagne 1-1 a.p. - Quart de finale Coupe du Monde 1934, 1er match
- 01-06-1934, Florence, Italie-Espagne 1-0 - Quart de finale Coupe du Monde 1934, 2e match
- 10-06-1934, Rome, Italie-Tchécoslovaquie 2-1 a.p. - Finale Coupe du Monde 1934
- 15-08-1936, Berlin, Italie-Autriche 2-1 a.p. - Finale Jeux Olympiques 1936
- 16-06-1938, Marseille, Italie-Brésil 2-1 - Demi-finale Coupe du Monde 1938
- 19-06-1938, Paris, Italie-Hongrie 4-2 - Finale Coupe du Monde 1938
- 02-06-1962, Santiago du Chili, Chili-Italie 0-3 - 1er tour Coupe du Monde 1962
- 19-07-1966, Middlesbrough, Corée du Nord-Italie 1-0 - 1er tour Coupe du Monde 1966
- 05-06-1968, Naples, Italie-URSS 0-0 a.p. (victoire de l'Italie par tirage au sort) - Demi-finale Euro 1968
- 10-06-1968, Rome, Italie-Yougoslavie 2-0 - Finale Euro 1968
- 17-06-1970, Mexico, Italie-Allemagne de l'ouest 4-3 a.p. - Demi-finale Coupe du Monde 1970
- 21-06-1970, Mexico, Brésil-Italie 4-1 - Finale Coupe du Monde 1970
- 10-06-1978, Buenos Aires, Italie-Argentine 1-0 - 1er tour Coupe du Monde 1978
- 21-06-1978, Buenos Aires, Pays-Bas-Italie 2-1 - 2e tour Coupe du Monde 1978
- 29-06-1982, Barcelone, Italie-Argentine 2-0 - 2e tour Coupe du Monde 1982
- 05-07-1982, Barcelone, Italie-Brésil 3-2 - 2e tour Coupe du Monde 1982
- 11-07-1982, Madrid, Italie-Allemagne de l'ouest 3-1 - Finale Coupe du Monde 1982
- 22-06-1988, Stuttgart, URSS-Italie 2-0 - Demi-finale Euro 1988
- 03-07-1990, Naples, Italie-Argentine 3-4 t.a.b. (1-1 a.p.) - Demi-finale Coupe du Monde 1990
- 07-07-1990, Bari, Italie-Angleterre 2-1 - Match de classement Coupe du Monde 1990
- 23-06-1994, New York, Italie-Norvège 1-0 - 1er tour Coupe du Monde 1994
- 05-07-1994, Boston, Italie-Nigeria 2-1 a.p. - Huitième de finale Coupe du Monde 1994
- 09-07-1994, Boston, Italie-Espagne 2-1 - Quart de finale Coupe du Monde 1994
- 13-07-1994, New York, Italie-Bulgarie 2-1 - Demi-finale Coupe du Monde 1994
- 17-07-1994, Los Angeles, Brésil-Italie 3-2 t.a.b (0-0 a.p.) - Finale Coupe du Monde 1994
- 08-06-1997, Lyon, Italie-Brésil 3-3 - Tournoi de France 1997
- 27-06-1998, Marseille, Italie-Norvège 1-0 - Huitième de finale Coupe du Monde 1998
- 03-07-1998, Paris, France-Italie 4-3 t.a.b. (0-0 a.p) - Quart de finale Coupe du Monde 1998
- 29-06-2000, Amsterdam, Italie-Pays-Bas 3-1 t.a.b. (0-0 a.p.) - Demi-finale Euro 2000
- 02-07-2000, Rotterdam, France-Italie 2-1 a.p. (but en or) - Finale Euro 2000
- 18-06-2002 Taejon, Corée du Sud-Italie 2-1 a.p (but en or) - Huitième de finale Coupe du Monde 2002
- 01-03-2006 Florence, Italie-Allemagne 4-1 - Match amical Préparation Coupe du Monde 2006
- 04-07-2006 Dortmund, Allemagne-Italie 0-2 a.p. - Demi-finale Coupe du Monde 2006
- 09-07-2006 Berlin, Italie-France 5-3 t.a.b (1-1 a.p.) - Finale de la Coupe du Monde 2006
- 17-11-2007 Glasgow, Écosse-Italie 1-2 - Match Qualificatif pour l'Euro 2008
- 06-02-2008 Zurich, Italie-Portugal 3-1 - Match amical Préparation Euro 2008
- 17-06-2008 Zurich, France-Italie 0-2 - 1e tour de l'Euro 2008
Principaux joueurs d'hier
Gardiens de but
Défenseurs
Milieux défensifs
Milieux offensifs
Attaquants
L'équipe d'aujourd'hui
Équipe à la Coupe des Confédérations 2009
- J. : Matchs Joués
- : Buts Marqués
- : Cartons Jaunes
- : Cartons Rouges suite à deux cartons jaunes.
- : Cartons Rouges
Sélectionneurs
- Vittorio Pozzo (1912)
- Vittorio Pozzo (1924)
- Augusto Rangone (1925-1928)
- Carlo Carcano (1928-1929)
- Vittorio Pozzo (1929-1948)
- Gipo Viani (1960)
- Giovanni Ferrari (1960-1961)
- Edmondo Fabbri (1962-1966)
- Helenio Herrera (1966-1967)
- Ferruccio Valcareggi (1967-1974)
- Fulvio Bernardini (1974-1975)
- Enzo Bearzot (1977-1986)
- Azeglio Vicini (1986-1991)
- Arrigo Sacchi (1991-1996)
- Cesare Maldini (1996-1998)
- Dino Zoff (1998-2000)
- Giovanni Trapattoni (2000-2004)
- Marcello Lippi (2004-2006)
- Roberto Donadoni (2006-2008)
- Marcello Lippi (2008-....)
Références
- ↑ Classement mondial sur fr.fifa.com, 1 juillet 2009. Consulté le 1 juillet 2009.
- ↑ France 24 | L'Espagne favorite, l'Italie y croit | France 24
Voir aussi
- Portail du football
- Portail de l’Italie
Catégorie : Équipe d'Italie de football
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