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Johannesburg
Johannesburg
HéraldiqueAdministration Pays Afrique du Sud Collectivité Municipalité de Johannesburg Région Transvaal Province Gauteng Maire Amos Masondo (2006) Géographie Altitude 1 753 m Superficie 164 400 ha = 1 644 km² Démographie Population 3 888 180 hab. (2007) Localisation Johannesburg est une ville et une métropole d'Afrique du Sud, capitale de la province de Gauteng, la plus riche d'Afrique du Sud.
La municipalité de Johannesburg est une des quarante régions métropolitaines les plus grandes du monde, et est la seule ville mondiale en Afrique. Johannesburg est parfois considéré à tort comme la capitale de l'Afrique du Sud.
Située sur le gisement aurifère du Witwatersrand, Johannesburg est considérée néanmoins comme la capitale économique du pays où se situe la bourse d'Afrique du Sud. Elle est aussi le site de la cour constitutionnelle sud-africaine.
La population de la ville de Johannesburg est d'environ 710 000 habitants (plus de 1 millions avec l'agglomération). Elle est la ville la plus peuplée du pays, en prenant en compte son agglomération, et la septième plus peuplée d'Afrique. La ville est aussi connue pour avoir abrité le Sommet de la Terre 2002 ; second Sommet de la Terre dit « Sommet de Joburg » pour les associations et ONG qui y avaient un sommet parallèle à celui des États, 10 ans après le « Sommet de Rio » de 1992.
Géographie
Situation
Plus grande ville du Transvaal, Johannesburg est située depuis 1994 dans la nouvelle province du Gauteng dont elle est la capitale.
La ville est située à une cinquantaine de kilomètres au sud de Pretoria, la capitale du pays. (En fait l'Afrique du Sud compte trois capitales : Pretoria, Le Cap et Bloemfontein - capitale juridique)
Climat
Johannesburg possède un climat de type tropical tempéré par ses 1650 m d'altitude. Elle bénéficie de températures assez douces le jour (environ 28° à 30° en été et 10° à 20° en hiver) mais par contre assez froides le soir (une quinzaine de degrés en été et pouvant descendre en-dessous de zéro en hiver).
Relevé météorologique de Johannesburg mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 15 14 13 10 7 4 4 6 9 11 13 14 10 Température maximale moyenne (°C) 26 25 24 21 19 16 17 19 23 24 24 25 22 Précipitations (mm) 125 90 91 54 13 9 4 6 27 72 117 105 603 Source : South African Weather ServiceDémographie
Selon le recensement de 2001, la population de la municipalité de Johannesburg est supérieure à 3 millions d'habitants pour un territoire de 1 644 km² représentant une densité de 1 962 habitants /km²). A elle-seule, Johannesburg compte environ 710 000 habitants.
Les noirs représentent 73 % de la population de la ville suivis de 16 % de blancs, de 6 % de gens de couleur (métis) et de 4 % d'Asiatiques (Indiens compris).
A la fin de l'apartheid, dans les années 1990, les blancs s'étaient repliés sur les banlieues nord. Soweto, le township symbole, est devenu le refuge des classes moyennes noires. Les plus pauvres ont convergé vers l'inner city : Hillbrow, Berea ou Yeoville. Des milliers de familles pauvres ou de migrants africains à la recherche d'un travail s'entassent dans des taudis mais vivent tous les jours à la merci de l'expulsion. La crise du logement risque de se muer en conflit de classes.La ville compte 42 % d'habitants de moins de 24 ans et 37 % de chômeurs. Parmi ces derniers, 91 % sont noirs.
Seulement 0,7 % de la population active travaille dans les mines (contre 19 % dans le secteur des services et 18 % dans le secteur financier).
La langue la plus parlée est le nguni (34 %) suivie du sotho (26 %), de l'anglais (19 %) et de l'afrikaans (8 %).
On dénombre 7 % d'illettrés contre 29 % de diplômés du seul enseignement secondaire (high school) alors que 14 % de la population a fait des études universitaires.
La population de la ville se déclare majoritairement chrétienne (53 %) contre 24 % d'athées ou d'agnostiques, 14 % d'églises africaines diverses, 3 % de musulmans, 1 % de juifs et d'hindous.
En mai 2008, Johannesburg connaît de violentes émeutes anti immigrés dans les bidonvilles qui font plus de 50 morts, des milliers de sans-abris[1] et provoquent l'exode de plusieurs milliers de clandestins[2].
La population de toute la zone métropolitaine de Johannesburg est de 8 millions d'habitants ce qui en fait une des 35 zones métropolitaines les plus peuplées au monde.
Organisation administrative
Avant 1994, la ville de Johannesburg se divisait administrativement entre 11 autorités locales (sept blanches et quatre noires ou de couleur). Les sept administrations blanches s'autogéraient financièrement à 90 % (et dépensaient pour USD $93 par personne) alors que les quatre administrations noires s'autofinançaient à seulement 10 % (et ne dépensaient que USD $15 par personne).
La démarcation municipale de la ville de Johannesburg a été redéfinie en 1995 pour englober des quartiers noirs. Le premier conseil municipal post-apartheid fut créé en 1995. Il adopta la devise « une ville, un contribuable » pour marquer son objectif de traiter la distribution inégale des revenus et des impôts. Les revenus de quartiers traditionnellement blancs et prospères devaient subvenir aux services des quartiers les plus pauvres. La ville fut divisée en quatre arrondissements, chacun avec une autonomie territoriale et une autorité locale sous le contrôle d'un conseil central métropolitain. En plus, les circonscriptions furent modifiées pour inclure les quartiers riches comme Sandton et Randburg, et les townships voisins pauvres comme Soweto et Alexandra.
En 1999, Johannesburg nomma un manager pour la ville afin de réformer sa mauvaise situation financière. Le manager, conjointement avec le conseil municipal, élabora un plan de réforme stratégique appelé "Igoli 2002". La ville passa ainsi de la quasi-insolvabilité à un surplus de 153 million de rand (USD 23,6 million).
La ville de Johannesburg se confond aujourd'hui avec la municipalité créée en 2000.
La municipalité de Johannesburg se divise aujourd'hui en 11 régions administratives :
- Région 1 : Diepsloot, Kya Sand
- Région 2 : Midrand, Ivory Park
- Région 3 : Bryanston, Douglasdale, Fourways, Randburg, Sandton,
Strijdompark, Sunninghill, Woodmead
- Région 4 : Northcliff, Rosebank, Parktown
- Région 5 : Roodepoort, Constantia Kloof, Northgate
- Région 6 : Doornkop, Soweto, Dobsonville, Protea Glen
- Région 7 : Alexandra, Wynberg, Bruma
- Région 8 : Inner City
- Région 9 : Johannesburg South, City Deep, Aeroton, Southgate
- Région 10 : Meadowlands, Diepkloof
- Région 11 : Orange Farm, Ennerdale, Lenasia
Autrefois, la fonction de maire était surtout honorifique. Son mandat était d'une année et il était élu parmi les conseillers municipaux.
Depuis 2000, elle est devenue réellement une fonction exécutive soumise à l'élection des habitants de la ville. Depuis cette année-là, le maire de Johannesburg est Amos Masondo (ANC).
Lors des élections municipales du 1er mars 2006, l'ANC l'emporte de nouveau avec 62% des suffrages (136 sièges) contre plus d'un tiers des suffrages à l'Alliance démocratique (59 sièges).
Banlieues
Les banlieues reflètent la diversité de Johannesburg. Au nord s'étendent les quartiers très huppés et riches représentés par le centre des affaires à Sandton. Entre autres, on peut citer Melrose, Four ways, Rivonia.
Au sud-ouest, le célèbre township de Soweto (SOuth WEst TOwnship) est un héritage de l'apartheid.
Population urbaine 2001 des constituants de Johannesburg
Lors du recensement du 09/10/2001 les populations des différentes zones urbaines de la municipalité de Johannesburg étaient les suivantes :
zone urbaine population urbaine 2001 Johannesburg 894 715 Soweto 772 148 Orange Farm 163 778 Roodeport 147 308 Alexandra 139 484 Meadowlands 128 460 Randburg 123 109 Sandton 118 259 Ivory Park 103 371 Diepklof 93 638 Diepsloot 47 494 Midrand 28 500 Rabie Ridge 22 193 Tshepisong 20 271 Ebony Park 16 206 Poortjie 9 469 Mayabuye 8 864 Wheeler's Farm 7 948 Klipfontein View 3 144 Vlakfontein 821 Kempton Park 685 Total JOHANNESBURG 2 855 379 source : outil Superweb :interactive stats SA.
Histoire
Le développement de Johannesburg est lié à la découverte d'or (d'où son nom zoulou : eGoli, la cité de l'or) sur le site en 1886. La ville connaît alors une croissance extrêmement rapide, avec en particulier l'ouverture d'une bourse de valeurs (le Johannesburg Stock Exchange) dès 1887.
D'importants investissements immobiliers dans les années 1930 (immeubles Art déco), puis dans les années 1970 (gratte-ciel) ont ensuite contribué au développement de la ville.
Économie
Aujourd'hui, l'activité minière n'est plus le secteur principal de l'économie locale. L'essor des services, ainsi que la construction d'un aéroport international, a fait de Johannesburg une cité de première importance pour le commerce africain et mondial. L'agglomération de Johannesburg (Gauteng) assure 40 % du PIB de l'Afrique du Sud.
L'héritage de la période d'apartheid a maintenu une crise du logement pour les noirs, gravement touchés par le chômage. Le chômage qui, selon le gouvernement, avoisine les 40 %, exalte les rancoeurs contre les immigrés accusés de raffler les emplois, de faire baisser le coût du travail, voire de faire augmenter la délinquance. Surtout, le gouvernement de Thabo Mbeki, qui a succédé à Nelson Mandela, a sous-estimé la crise au Zimbabwe limitrophe, qui connaît la plus forte inflation du monde : en 2007, elle a atteint 100 000 % ! Ce qui a précipité trois millions de clandestins de l'autre côté de la frontière. Les écarts de revenu et les tensions raciales créent d'importants problèmes d'insécurité dans le centre-ville déserté par les blancs, et abandonné par les investisseurs. Ce centre-ville tente actuellement de se restructurer autour d'un nouveau quartier administratif et culturel à vocation touristique.
Communications et médias
Tourisme
Johannesburg est une ville dangereuse où règne l'insécurité depuis le début des années 1990. Son centre-ville qui comprend une centaine d'édifices art déco des années 30 et 40 ne se visite plus guère et il est fortement déconseillé de s'y rendre seul. Les plus importants de ces immeubles Art déco sont situés sur Main Street, sur Commissioner Street (Federal Hotel et Broadcast House) ou encore sur Loveday et Commissioner (Union Castle Building). Une dizaine d'autres immeubles art déco pourraient prochainement être démolis pour faire place à de nouveaux complexes administratifs. Il s'agit des immeubles situés sur Beyers Naudé Square (ancien DF Malan) et qui avaient abrité le Rand Water Board, la Colonial Bank et la Volkskas Bank.
Le Carlton Centre qui offrait, depuis son inauguration en 1973 un point de vue unique sur la ville, a été déserté.
Les touristes se contentent principalement de circuler ou résider dans les quartiers périphériques comme Sandton, véritable nouveau cœur financier de la ville. Le quartier de Randburg également est apprécié avec ses nombreuses villas des magnats du Rand (Randlords).
Le musée de l'apartheid et le parc à thème de Gold Reef City sont les deux principaux lieux à visiter à Johannesburg en dehors de Sandton et Randburg. Les touristes peuvent également ajouter une visite à Soweto, le township, où ils pourront visiter le Mandela House Museum ou découvrir le Hector Petersen Memorial Monument.
Le « Walter Sisulu National Botanical Gardens » est également un autre lieu agréable qui peut mériter un détour le cas échéant.
En fait, les touristes qui résident à Johannesburg ne devront pas manquer de se rendre à Pretoria, à 50 kilomètres au nord de la ville, ni de visiter, à Irène, la maison du Maréchal et ancien premier ministre Jan Smuts.
Culture
L'artiste sud-africain Guy Tillim a réalisé en 2004 une série de photographies illustrant l'abandon de la ville intitulée "Jo'burg" (2004)[3]
Criminalité
Johannesburg est l'une des villes les moins sûres du monde en temps de paix, notamment au centre ville. La ville est souvent citée dans des études pour avoir l'un des taux d'homicide le plus élevé au monde. Il y a en moyenne 17 meutres par jour. La majeure partie de la population y circulant vient des townships miséreux connus eux-aussi pour leurs forts taux de criminalité.
Les gens de classe moyenne et supérieure habitent dans des maisons protégées par de hautes clôtures, munies de barbelés, de fils électriques, et même surveillées par les compagnies de sécurité privées. La peur de se faire cambrioler est très grande. Il est impensable de laisser sa voiture à l'extérieur pour la nuit. Même dans les quartiers huppés de Sandton, Rosebank ou Melville, il est très rare de voir des gens pratiquer le jogging ou se promener en vélo, jugés trop vulnérables contre les attaques corporelles.
Dans les quartiers pauvres comme Hillbrow et les townships environnants (principalement Alexandra), la violence est importante. Les maisons de briques ne sont pas toujours protégées par des clôtures avec barbelés. Les maisons de tôle d'acier sont généralement sans protection.
Transports
Johannesburg, tout comme Los Angeles, est une ville jeune et adaptée au transport automobile privé. Elle manque ainsi d'un système commode de transports en commun. Un nombre significatif des résidents de la ville dépend des taxis ou des minibus informels de la ville.
Chemin de fer
Le système de chemin de fer urbain de Johannesburg connecte Johannesburg central à Soweto, Pretoria et à la plupart des villes satellites du long du Witwatersrand. Les chemins de fer transportent un nombre important d'ouvriers chaque jour.
Cependant, l'infrastructure de chemin de fer a été construite à la fin du 19e siècle et couvre seulement les secteurs plus vieux au sud de la ville. Dans le demi-siècle passé Johannesburg a grandi en grande partie au nord et aucun des secteurs du nord, y compris le quartier des affaires, ceux de Sandton, Midrand, Randburg, and Rosebank, ne sont désservis par le chemin de fer.
Gautrain
Article détaillé : Gautrain.Le projet du Gouvernement Provincial, le Gautrain, est conçu pour soulager le trafic sur l'autoroute N1 entre Johannesburg et Pretoria, qui enregistre un trafic journalier de 160 000 véhicules.
La construction de cette liaison ferroviaire rapide a commencé en octobre 2006 et sera achevée d'ici 2010, mais après la coupe du monde de football. Elle reliera Johannesburg à Pretoria et Sandton et l'Aéroport International de Johannesburg. Elle comportera un certain nombre de stations souterraines, ainsi que des stations aériennes. Elle passera notamment par le parc Joubert, par Rosebank, Sandton, Midrand et dans Pretoria. Ce sera le premier nouveau système ferroviaire construit en Afrique du Sud depuis 1977.
Bus et taxis
Johannesburg est desservie par une flotte d'autobus exploitée par Metrobus, une association d'entreprises de la Ville de Johannesburg. Elle possède un parc d'environ 550 bus simple ainsi que des bus à l'impériale, sillonnant 84 itinéraires différents dans la ville. Ce total inclut 200 bus modernes (150 autobus à l'impériale et 50 simples), fabriqués par Volvo et Marcopolo/Brasa en 2002. La flotte de Metrobus transporte environ 20 millions de passagers par an. Metrobus exploite aussi un certain nombre de bus ouverts-supérieurs dans la City Slicker, les utilisant pour faire des visites guidées autour de la ville.
De plus il y a un certain nombre d'opérateurs d'autobus privés, quoique le plus concentrés sur les itinéraires interurbains, ou sur des charters d'autobus pour les voyages en groupe.
Il y a à Johannesbourg des taxis-minibus, la manière la plus courante de transport pour la majorité de la population. Ces taxis sont souvent de qualité médiocre et les chauffeurs de piètres automobilistes. Cependant devant la forte demande, ils constituent le moyen de transport principal pour les moins favorisés.
Autoroutes
Le fait que Johannesburg n'ait pas été construite autour d'une rivière navigable a signifié que dès le début de l'histoire de la ville, c'est par la route que la majorité des transports des personnes et des marchandises s'effectue, à l'intérieur et à l'extérieur de la ville.
Le périphérique de Johannesburg est composé de trois autoroutes qui convergent sur la ville, formant une boucle 80-kilometres autour d'elle : la déviation N3 orientale, qui lie Johannesburg avec Durban ; la déviation N1 occidentale, qui lie Johannesburg avec Pretoria et Le Cap ; et la déviation N12 méridionale, qui lie Johannesburg avec Witbank et Kimberley.
Le périphérique de Johannesburg est fréquemment congestionné. L'échangeur du Gillooly, est prétendu être l'échange le plus fréquenté de l'hémisphère sud.
Éducation
De renommée internationale, l'université du Witwatersrand (ou Witts) implantée à Johannesburg depuis 1904 est un pôle d'enseignement supérieur non négligeable, offrant des formations médicales, scientifiques et artistiques attirant des étudiants à l'échelle régionale et nationale.
Les enseignements sont dispensés en anglais et en afrikaans à titre égal, résultat d'un long combat sous l'apartheid qui visait à livrer un enseignement en anglais au profit de l'afrikaans, langue exclusivement blanche et métisse de tradition.
L'éducation primaire et secondaires est organisée en douze années et se finalise par l'obtention d'un certificat de validation d'acquis similaire au baccalauréat. L'année scolaire va de février à novembre, et les grandes vacances sont organisées pour décembre-janvier, période estivale. La priorité de l'enseignement sud-africain est centrée sur l'apprentissage simultané des langues, des sciences ainsi que le sport. Le port de l'uniforme est obligatoire. La scolarité est payante et non mixte, offrant une qualité d'enseignement proportionnelle aux tarifs pratiqués par les écoles elles-mêmes, et un panel de choix d'écoles élitistes huppées n'ayant rien à envier aux écoles californiennes.
Johannesburg comprend aussi un large réseau de lycées et d'écoles internationales de France, Allemagne, Portugal, États-Unis, Australie, Israël et Libye.
Équipements sportifs
Le fameux stade de rugby Ellis Park se trouve à Johannesburg. La finale de la troisième coupe du monde de rugby s'y est tenue en 1995 avec la victoire des springboks sur les All Blacks.
Le président Nelson Mandela, le premier noir à ce poste en Afrique du Sud, a ainsi remis le trophée au capitaine sud-africain Francois Pienaar. Nelson Mandela qui était d'ailleurs revêtu d'un maillot de l'équipe nationale pour l'occasion avec le numéro 7 du capitaine.
Actuellement, des travaux d'agrandissement sont en cours et le stade Soccer City de Johannesburg accueillera notamment la finale de la Coupe du monde de football 2010 le dimanche 11 juillet.
Un tournoi de tennis professionel de type 250 Series a lieu tous les ans à Johannesburg.
Jumelages
Desserte
Johannesburg est reliée à toutes les villes principales du pays par voie aérienne ou par routes.
L'aéroport international OR Tambo (qui avait porté le nom de Jan Smuts de 1952 à 1995) est la porte d'entrée principale des voyageurs étrangers en Afrique du Sud. Doté d'un aérogare ultramoderne, il a vu passer par ses terminaux 9 millions de passagers par an faisant de lui le premier aéroport d'Afrique. Depuis le 27 octobre 2006, l'aéroport international de Johannesburg porte le nom d'Oliver Tambo. Cette décision, qui fait suite à une longue polémique, a été perçue par les opposants comme une remise en cause de l'argument utilisé en 1995 par le gouvernement de ne donner dorénavant que des noms de lieux géographiques aux aéroports sud-africains.
La compagnie nationale South African Airways, disposant d'une importante flotte de gros porteurs, a un réseau mondial très étendu surtout vers l'Europe, l'Extrême-Orient et l'Australie. Elle dessert aussi plusieurs villes américaines Washington et New York. Sa filiale South African Airlink dessert avec d'autres compagnies low-cost l'ensemble des villes sud-africaines.
Johannesburg est au cœur d'un réseau autoroutier très complexe qui relie la capitale -Pretoria- à 25 minutes, la seconde ville Le Cap ainsi que la capitale parlementaire Bloemfontein par la N1. Les villes côtières de l'océan Indien telles que Durban, Port Elizabeth ou East London sont desservies par la N2. Parallèlement, d'autres safaris, parcs nationaux et réserves naturelles sont situées au bout de routes secondaires à voie rapide.
Rénovation de Johannesburg
Johannesburg est en pleine rénovation depuis le début des années 2000, motivée dans sa démarche par l'organisation par l'Afrique du Sud de la Coupe du monde de football de 2010. La facette la plus visible de cette transformation est une reconquête du centre ville par les investisseurs et les plus riches. Des immeubles de bureaux, vides et délabrés, sont transformés en appartements luxueux et en lofts. L'un des symboles de ce renouveau se trouve dans le nouveau regard apporté à la tour Ponte City (très bonne adresse dans les années 1970, progressivement abandonnée aux activités illicites et au crime; dans les années 1990, il avait même été question de la transformer en prison, avant de revenir à un projet plus classique de rénovation): cette dernière tente d'attirer, après des travaux importants, une riche clientèle de blancs et de noirs (cette classe qui est en passe de reconquérir le centre-ville de Johannesburg).
La municipalité encourage un tel mouvement de ré-embourgeoisement, en misant aussi sur la sécurité. Si cette dernière n'est pas parfaite, bien au contraire, le taux de criminalité (ou le sentiment de criminalité) semble diminuer. Plus de 300 caméras de sécurité aident efficacement la police, en scrutant tout le centre ville et la plupart des points chauds. Mais cette politique a un prix: afin d'assainir le centre-ville, la ville fait évacuer par la force les immeubles délabrés de leurs habitants. Ces derniers ne peuvent pas revenir une fois expulsés, les immeubles ayant été entre-temps transformés en logements luxueux au loyer inabordable. Les populations pauvres, majoritairement noires, sont contraintes de s'exiler dans des banlieues toujours plus lointaines et tout autant délabrées.
Autres noms de Johannesburg
Johannesburg est surnommé Joburg, J'burg, The Wild City ou encore Jozi.
Son nom en langue zoulou est eGoli (ville de l'or).
En français, le nom de la ville s'écrit Johannesbourg.
Personnalités associées à la ville
- Peter Abrahams, romancier sud-africain de langue anglaise (1919-)
- Robyn Orlin la chorégraphe de danse contemporaine y est née en 1955.
- J.R Rotem Producteur Américain
- Seether Groupe musicale rock
Voir aussi
Lien interne
Lien externe
Notes et références
- ↑ Fabienne Pompey, « Les attaques xénophobes se multiplient dans les bidonvilles de Johannesburg », dans Le Monde du 05-2008, [lire en ligne]
- ↑ Afrique du Sud: des milliers d'étrangers fuient les attaques racistes dépêche AFP du 19 mai 2008
- ↑ Claire Guillot, « L'apartheid m'a fait photographe », 16-01-2009, Le Monde. Mis en ligne le 17-01-2009, consulté le 17 janvier 2009
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