- Alphonse Hippolyte Joseph Leveau
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Alphonse Hippolyte Joseph Leveau Naissance 7 août 1815
Saint-QuentinDécès 19 février 1871 (à 55 ans)
MilanNationalité Français Activité(s) Peintre Maître Léon Cogniet Mouvement artistique académique modifier Alphonse Hippolyte Joseph Leveau est un peintre français né à Saint-Quentin le 7 août 1815 et mort à Milan le 19 février 1871[n 1].
Portraitiste et peintre d’histoire, Leveau avait été élève de Léon Cogniet[n 2].
Sommaire
Éléments de biographie
Fils de Philippe Gérard Leveau (Paroisse Sainte Madeleine de la Ville l’évêque[n 3], rue de Clichy, 3 avril 1791 - Belleville, « près Paris », 30 juin 1817 et d'Adélaïde Charlotte Françoise Piot (Saint-Quentin, v. 1796 - Paris, 24 décembre 1849, Alphonse Hippolyte Joseph Leveau, grâce à quelques bons héritages, s'oriente rapidement vers la peinture.
Le 5 décembre 1842, il épouse, à Paris, Marie Margerin du Metz (née à Loos le 18 mai 1824 - Paris, 8e arrondissement, 22 janvier 1906), sœur de Pierre Alexandre Margerin du Metz (Paris, 23 juin 1820 ; Hazebrouck, 23 septembre 1897), riche propriétaire terrien. Un acte de notoriété après le décès du grand-père, Alexandre Louis Quentin Margerin du Metz[n 4] est l'occasion, en 1851, d'une rectification des patronymes familiaux jusqu'ici mal usités. On apprend ainsi, par un rajout en marge, « que le nom de du Metz ajouté à celui de ses enfants, n’est pas un nom patronimique [sic] et qu’il n’a été donné à Monsieur Margerin père depuis [de] longues années, aussi qu’à ses enfants que pour les distinguer des autres membres de la famille ; ce nom provenant d’une petite propriété lui appartenant, nommé le Metz en deux mots. [...] Et savoir aussi à leur égard que les noms et prénoms de Monsieur Leveau sont et doivent être inscrits comme suit : Alphonse Hyppolite Joseph Leveau. [...] Qui est encore à tort et par erreur [rajout en marge : si on n’a donné à M. Leveau que les seuls prénoms de Alphonse Hyppolite au lieu de ceux-ci : Alphonse Hyppolite [sic] Joseph], dans tous les actes, titres, pièces et notations... »
En 1850, Leveau peint sa belle-sœur, Mathilde[n 5], dont le fils, Ernest François Margerin du Metz (1846-1940), ingénieur agronome, s’unira à Jenny Charlotte Augustine Lecaisne, descendante par sa mère d'Honoré Fabien Foy, frère du célèbre général.
Leveau expose aux Salons de 1839 à 1869 et reçoit la mention honorable en 1861 et 1863.
C'est à Milan qu'il décède prématurément, alors qu'il y avait rejoint, avec sa famille, son gendre, tout juste nommé Consul Général de France :
« N°2162 - L’an mil huit cent soixante douze, le 11 juin, a été retranscrit l’acte suivant. Extrait du registre des actes de l’état civil du Consulat de France à Milan, du vingt février 1871, à midi, acte de décès de Leveau, Alphonse Hippolyte Joseph, artiste peintre, décédé à Milan, le 19 février courant, à une heure et demi de l’après-midi, domicilié en France, rue des petites écuries 46 ; demeurant momentanément à Milan, via San Damiano, 14, né à Saint Quentin le 8 août mil huit cent quinze, fils de feu Gérard Félix Leveau et feue Marie Adélaïde Piot, légitimes époux ; marié à Marie Margerin du Metz, domiciliée à Paris, rue des Petites Ecuries, 46 ; sur la déclaration à nous faite par M. Edouard Bouillat, consul de France à Milan, âgé de quarante deux ans, gendre du défunt, et par M. Théodore Algier, professeur, âgé de cinquante six ans, ami du défunt, et ont signé après lecture ; signé : E. Bouillat et Th. Algier, constaté par nous, chancelier au Consulat de France à Milan, remplissant par délégation les fonctions d’officier de l’état civil, signé Louis Ducessois – pour copie – le chancelier L. Ducessois suivant les législations du consulat et du ministère des affaires étrangères, / Le maire officier de l’état civil »
Toute la famille résidait alors Via San Damiano. Madame Leveau fit faire les déclarations officielles au Consulat de France et donna procuration à son ami, l’ancien préfet Balland, pour gérer ses affaires à Paris, et, notamment, faire faire le début de l’inventaire de l'appartement, en juin. Elle partit se reposer à Aix-les-Bains et ne revint qu’en novembre, pour la poursuite et la clôture de l’inventaire. Elle se rapprocha ensuite de sa fille aînée, qui habitait derrière le palais de l’Élysée, rue d’Aumale, en louant un appartement rue de Penthièvre où elle mourut en 1906.
Une descendance ministérielle et Consulaire
Le couple Margerin du Metz Leveau eurent trois enfants, deux filles et un fils dont les premières firent des mariages socialement avantageux.
- Blanche Alexandrine (Paris, 16 janvier 1844 – Paris, 8e arr., 15 mai 1900[n 6] s'était mariée à Paris, 11e arr., le 22 janvier 1862 avec Charles Louis Edouard Bouillat (Paris, 9 février 1829-1918), ministre plénipotentiaire, consul de France à Glasgow, Anvers, Milan, officier de la Légion d’honneur. Il demeurait, à son mariage, 15 rue du Helder avec ses parents, Adolphe Charles Louis Bouillat[n 7] (Paris, 23 décembre 1800 – Château de Soucy, Fontenay-les-Briis, 30 août 1882), avocat à la cour et Charlotte Louise Marguerite Malvina d’Est (1810 – Paris, 8e arr., 24 décembre 1888), propriétaires. Les parents de Blanche Alexandrine sont présents et son père n’est pas qualifié de peintre. Sont témoins : François Pierre André Théophile Balland (Saint-Etienne-de-Montluc, 27 janvier 1803 – Roujan, 15 septembre 1876, ancien Préfet de l’Hérault (10 décembre 1848 - 6 décembre 1851), chevalier de la légion d’honneur (19 février 1840), commandeur de l’ordre d’Isabelle-la-Catholique, âgé de 58 ans et demeurant au 2 rue de Grétry[n 8] ,[1] Armand Louis Pierre Bouillat (1807 – Paris, 8 mai 1881), 54 ans, propriétaire au 6 boulevard de Strasbourg, oncle de l’époux[n 9] ; Pierre Louis Josias Le Serrurier (Saint-Quentin, 1er octobre 1797 – Paris, 2e arrondissement, 21 novembre 1883, 64 ans, chef de bureau au ministère des finances, chevalier de la légion d’honneur, cousin de l’épouse demeurant au n°1 rue de la Paix[n 10] ; Pierre Alexandre Margerin du Metz, 41 ans, propriétaire à Hazebrouck, oncle de l’épouse[n 11]. Blanche Alexandrine et son époux auront deux enfants :
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- Charlotte Louise (quartier Anderston, Glasgow, 6 octobre 1862 – Paris, 28 février 1938[n 12]), mariée à Paris (8e arr.), le 2 août 1884[n 13] à Emile Jacquemin (Paris, 7 mars 1854-1922), secrétaire d’ambassade, attaché au ministère des affaires étrangères de 1884 à 1890), consul général de France à Zurich[n 14], chevalier de la légion d’honneur[n 15], fils d’Alphonse François Jacquemin (°v. 1816), propriétaire au 65 rue d’Anjou (8e arr.)[n 16] et de Marie Félicie Faguet (°v. 1825). D'où
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- Jean Charles Georges (quartier Anderston, Glasgow, 24 août 1864-1940), polytechnicien[n 17], lieutenant au 12e régiment d’artillerie, l’un des futurs administrateurs de la Société générale à partir de 1903, chargé des affaires industrielles[2], habitant à Vincennes, unit le 26 avril 1892 à Paris, 8e arr.[n 18], avec Marie-Louise Madeleine Joséphine Fourchy (Paris, 1er mars 1868)[n 19], fille d’Henry Fourchy (mort avant 1892) et Zoé Marie Céline Giroux (°v.1841). Sont témoins : Jean-Baptiste Jules Vanier[n 20], 62 ans, rentier au 107 rue du Faubourg Saint-Honoré, Simon Lucien Trône (ci-dessous), Gustave Hippolyte Rouland[n 21], trésorier payeur général, sénateur de la Seine-Inférieure (résidant à Evreux), Charles Gustave Roussigné (né le 22 avril 1835 à Paris), ancien magistrat, chevalier de la Légion d’honneur, demeurant 8 rue Bayard, respectivement oncle et cousin de l’épouse. On retrouve le couple Bouillat-Fourchy à Paris, en 1911, Boulevard de Courcelles. Le journal Le Gaulois[3] se fait l’écho de la célébration en l’église de La Madeleine :
« Le mariage de M. Georges-Charles Bouillat, lieutenant au 12e régiment d'artillerie à Vincennes, fils de M. Edouard Bouillat, ministre plénipotentiaire en retraite, avec Mlle Marie-Louise Fourchy, fille de feu M. Fourchy, ancien avocat général, a été célèbre aussi à la Madeleine, au milieu d'une nombreuse assistance, dans laquelle on remarquait le colonel Trône, du 18e d'artillerie, oncle du marié, et presque tous les officiers des 12e et 18e régiments d'artillerie. M. l'abbé Brunet, vicaire à la Madeleine, ami de M. Bouillat, a donné la bénédiction nuptiale aux nouveaux époux. Les témoins de M. Bouillat étaient le colonel Rebilt du 12e d'artillerie, et Jules Vanier, ceux de Mlle Fourchy étaient MM. Gustave Rosland, trésorier-payeur général, et Gustave Roussigné, ancien magistrat. A l'issue de la cérémonie religieuse, un lunch a été servi chez Mme Bouillat [née Fourchy, la mère], rue Pasquier »
- Jehanne Marie Leveau (Paris, 12 novembre 1847 - Lancié, ?) qui épouse, le 7 janvier 1880, à Paris, 8e arrondissement, Simon Lucien Trône (Saint-Julien-en-Jarret, 6 décembre 1836- Lancié, 1911), Polytechnicien en 1855[n 22], sous-lieutenant élève (1857), chef d’escadron d’artillerie en garnison à Briançon (1880), lieutenant colonel au 15e régiment d’artillerie (25 février 1887)[4], chevalier de la Légion d’Honneur, fils de feu Jean-Michel Trône, entrepreneur de travaux publics et Jeanne Marie Fulchiron. Jehanne Marie Leveau habitait alors 15 avenue de Messine et était déjà veuve de l’ingénieur Dominique Joseph François Trône (Saint-Julien-en-Jarret, 21 novembre 1833 – Figueras, 3 novembre 1877)[n 23], frère de Simon Lucien et également polytechnicien[n 24]. Les témoins sont Evariste Alphonse Honoré Chancel, industriel de 59 ans demeurant 40 rue de Berlin, Charles Henri Collet, ingénieur de 46 ans, demeurant 4bis rue d’Astorg, Philippe Girard Josias Leveau ci-dessous, le frère de la mariée, 26 ans, sans profession et demeurant avec sa mère, et Louis Edouard Bouillat, Consul Général de France à Anvers, officier de la Légion d’honneur, 50 ans, demeurant 9 rue d’Aguesseau (8e arr.). Trône sera témoin, en 1892, du mariage de son neveu, Georges Bouillat. Il habitait alors Saint-Mandé.
- Philippe Girard Josias Leveau (né à Paris, 3e arrondissement, le 10 mai 1852), « rentier » demeurant au 22 rue d’Armaillé (17e arr.), qui épouse le 11 mars 1899, à Paris, 17e arrondissement, Marie Françoise Agathe Joubert (née le 29 décembre 1850 à Ruffiac), fille de feus Joseph Joubert et de Marie Noël. La veuve de Leveau, Mme Margerin du Metz, également rentière, habite désormais 7 rue de Penthièvre. Le couple en profite pour reconnaître un enfant, Gabriel Francis Pierre Leveau, né le 11 février 1883 à Paris. Les témoins sont : Louis Duval, 58 ans, tapissier au 22 rue Saint-Ferdinand, Ferdinand Depresle (La Charité-sur-Loire, 19 août 1866)[n 25], artiste peintre de 33 ans demeurant au même endroit, Jacques Jumeau-Lafond, limonadier de 39 ans, demeurant au 26 avenue des Ternes, et Louis Gibert, 44 ans, rentier à Neuilly-sur-Seine.
Œuvres
- Baignade sous bois (1851), vendue à Paris le 11 juin 1942
- Portrait de Jean-Paul Bousquet (1851, Sète, musée Paul-Valéry)
- Portrait de Mathilde Marie Margerin du Metz, 1850 (collection particulière), belle-sœur de l'artiste
- Portrait de Denys Affre, archevêque de Paris, 1852 culture.gouv.fr.
- Sainte Aeliana, martyre (musée des beaux-arts de Tourcoing)
- La mort de Cordelia (Saint-Quentin, musée Lécuyer)
Bibliographie
- Stéphan Perreau, « Alphonse Hyppolyte Joseph leveau, un représentant de l'académisme bourgeois », Les Cahiers d'Histoire de l'art, n°9, Voulangis, 2011, p. 77-87.
- Émile Bellier de La Chavignerie (1821-1871), Louis Auvray (1810-1890), Continuateur, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes / ouvrage commencé par Émile Bellier de La Chavignerie ; continué par Louis Auvray, Paris, Librairie Renouard, 1882-1885, I, p. 1038.
- Emmanuel-Charles Benezit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, p. 626-627
Notes
- Voir archives Nationales de Paris, retranscription de l’acte en date du 11 juin 1872 (10e arr.). V4E 3646. La mort et le lieu de décès de l'artiste était jusqu'à aujourd'hui inconnue.
- Paris au XIXe siècle et son homonyme, Alphonse Hippolyte Leveau. Mais il s'agit en réalité des mêmes personnages. Bénézit mentionne deux peintres sous le nom de Leveau : Alphonse Leveau, portraitiste et peintre de genre à
- Le bourg de La Ville l'Évêque (ou Culture l'Évêque), domaine octroyé à l'évêque de Paris au temps du roi Dagobert, sera annexé à la Ville de Paris en 1722, et bénéficiera du développement du faubourg Saint-Honoré qui abritait alors de somptueuses demeures.
- Arch. Nat. ET/XXXIX/909.
- sénateur de 1879 à 1888 Son frère, Emilie Louis sera
- Cimetière du Père-Lachaise. Elle meurt rue d’Aguesseau. Etat civil de Paris, décès V4E 8768, n°1087. Elle est enterrée au
- Fils de Louis Edme Joseph Bouillat et de Victorine Jeanne Gerbet.
- Restauration, fut condamné à mort pour avoir dressé le drapeau tricolore sur les bords de la Bidassoa. Il se réfugia en Grande-Bretagne où il se maria et fut gracié en 1828. Il séjourna à Guernesey et retourna en France où il monta un établissement commercial qui fit faillite. Le 24 août 1830, il est nommé sous-Préfet à Semur mais destitué en 1831. Sous-préfet d’Ussel (3 juin 1831), le 12 février 1834 il est muté à la sous-préfecture de Condom, puis à Béziers (2 novembre 1838), à Saint-Quentin (9 décembre 1841). Révoqué en 1848, il est nommé le 21 décembre de la même année préfet des Pyrénées-Orientales puis, le 10 décembre 1848 de l’Hérault. Il quitte ce poste pour devenir directeur au ministère de la Police générale chargé du premier arrondissement (10 février 1852) puis membre de la commission chargée de la répression du banditisme en Corse (31 août 1852). En avril 1855 il cesse ses fonctions et obtient une pension de 2942 francs à partir de juin 1853. Balland, grand ami des Leveau, licencié ès droit, sous la
- Paris, 1818 – Paris, 1er août 1896), lectrice de la reine Hortense Il était frère d’Adolphe Charles Louis Bouillat et épousa Clémence Sophie Eléonore Parquin-Pasquier (
- Saint-Quentin, 29 novembre 1759- Saint-Quentin, 3 novembre 1832), négociant et de Marie Louise Adélaïde Margerin du Metz (25 février 1779-v.1858), fille de Pierre Alexandre François Margerin du Metz, mayeur, seigneur de Dallon et de Jeanne Louise Charlotte Dorigny. Pierre Louis Josias fut chef de bureau au ministère des Finances. Officier de la Légion d'honneur et finit sa vie aveugle. Les frères Le Serrurier furent célibataires et bienfaiteurs de la ville de Saint-Quentin. Avec son frère, il était le fils de Louis Nicolas le Serrurier (
- Beau-frère de Leveau et époux de Mathilde Massiet du Biest (voir illustration)
- Le Figaro du jeudi 3 mars 1938 : « Nous avons annoncé [le 1er mars 1938] la mort de Mme veuve Emile Jacquemin, née Bôuillat, survenue le 28 février. Les obsèques auront lieu en l'église Saint-Thomas d'Aquin, samedi 5 mars, à onze heures. De la part de M. et Mme François Jacquemin, de M. et Mme Bernard Paul-Dauphin et leurs enfants, de M. et Mme Georges Bouillat, de Mme Léon Jacquemin et de toute la famille. Cet avis tient lieu d'invitation » Avis paru dans
- 31 juillet 1884, devant Me Ernest Nottin, notaire à Paris (et. CXV). Sont notamment présent comme témoin Simon Lucien Trône, demeurant à Versailles et Philippe Gérard Leveau, 33 ans, oncle de l’épouse, propriétaire demeurant au 46 rue des petites écuries. On note également Jules Gabriel Herbette, ministre plénipotentiaire, commandeur de la Légion d’honneur, 45 ans, demeurant au 45 rue d’Aumale et Louis Guillaume Tel, propriétaire de 73 ans, demeurant au 75 rue de Seine. Contrat de mariage passé le,
- En 1890, le couple Jacquemin-Bouillat habitait au 46 rue de La Borde, dans le 8e.
- Paris, Bibl. Nat. LH/1341/56.
- Il est également témoin de la naissance de Marguerite Marie Félicie Jacquemin, en 1890. Il a 74 ans.
- 13 octobre 1884 (n°99) : « sourcils noirs, front découvert, nez aquilin, yeux gris clair, bouche moyenne, menton à fossette, visage allongé, mesure 1,70m ». Passé à la 1ère division de 1885 le 135e sur une liste de 238. Déclaré admissible dans les services publics en 1886, le 142e d’une liste de 234. Admis dans le service d’artillerie en 1886, le 99e d’une liste de 119 élèves. n°13447. Entré le
- Contrat de mariage passé devant Me Alexandre-Paul Albert Cocteau le 21 avril.
- 8e arrondissement de Paris Elle habitait 17 rue Pasquier, également dans le
- Cambrai le 9 novembre 1830), propriétaire au 109 Boulevard Sébastopol, fils de feu Antoine Louis Paulin Vanier et de Virginie Adélaïde Maximilienne Sandrain. Il se marie le 24 mai 1862 dans le 9e arrondissement à Paris avec Charlotte Malvina Bouillat (née à Paris, 1er arr, 20 novembre 1839), habitant 15 rue du Helder avec ses parents, Adoplhe Charles Louis Bouillat et Charlotte Louise Marguerite Malvina d'Est. Jean-Baptiste Jules Vanier (né à
- Fils d'un ancien sénateur et directeur de la Banque de France, Roulland est Sénateur, Administrateur du Crédit Foncier et Receveur Général des Finances.
- 2 novembre 1855, cheveux et sourcils châtain, front bas, nez ordinaire, yeux bruns, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, taille 1m78. Passé à la première division en 1856, le 153e d’une liste de 166 élèves. Déclaré admissible aux services publics en 1857, le 121e d’une liste de 144 élèves. Admis dans le service de l’artillerie en 1857 le 41e d’une liste de 69 élèves. Matricule 8221, Entré le
- Paris, 10e arrondissement, le 9 juin 1868. Trône habitait alors avec ses parents au 98 rue de l’impératrice à Lyon. Sont témoins au mariage, Simon Lucien Trône, alors capitaine d’artillerie de 31 ans, en garnison à Saint-Étienne, Laurent Joseph Trône, propriétaire de 36 ans, demeurant Villelaure, beau-frère de l’époux, Louis Henri Félix Le Serrurier, conseiller à la Cour de Cassation, 68 ans, demeurant rue de la Paix, cousin de l’épouse, Charles Louis Edouard Bouillat, consul de France en Écosse, chevalier de la Légion d’honneur, âgé de 39 ans et demeurant alors à Glasgow, beau-frère de l’épouse, qui sera également témoin du second mariage de Jehanne Marie Leveau en 1880 (comme consul à Anvers). Ils s’étaient mariés à
- 29 septembre 1852 (concours de Lyon), « cheveux et sourcils châtain, front étroit, nez moyen, yeux bruns, bouche moyenne, menton à fossette, visage large, taille 1m73 ». Passé à la première division en 1853, le 20e d’une liste de 106 élèves. Déclaré admissible aux services publics en 1854, le 18e d’une liste de 91 élèves. Admis dans le service de l’artillerie de terre en 1854 le 3e d’une liste de 50 élèves. Matricule 7770, Entré le
- Vésinet. Depresle se marie, le 6 décembre 1898 à Paris (17e arrondissement) avec Jeanne Isabelle Adélaïde de Monfaucon (née à Orense, le 17 novembre 1865), « marchande de nouveautés » au 22 rue Saint-Ferdinand. Elle était fille de feu Claude de Monfaucon et de Marie Prudence Heruy qui habite avec sa fille. Cf Arch. Paris, V4E 10191 (p. 8). Il n’y a pas de Leveau comme témoins. Cf Listes électorales de Paris et de ses environs, 1891. A cette date, il habite rue Fourcroy et est qualifié de « peintre d’annonces ». Il était le fils de Guillaume Depresle (mort avant 1898) et de Marie Héloïse Maringue, rentière au
Références
- Élisabeth Barge-Meschenmoser, L'administration préfectorale en Corrèze (1800-1848): limites et effets de la centralisation, Presses universitaires de Limoges, 2000, p. 388, 389. Cf dossier personnel, AN F/IbI/156/2.
- Chantal Ronzon-Bélot, Banquiers de la Belle Epoque, les dirigeants de la Société Générale vers 1900, Paris, Colin, 2004/3, p. 416.
- Paris, Numéro 3453.
- Lieutenant-colonel Henri Roswag, Historique du 13e régiment d’artillerie, Paris, Limoges, Henri Charles-Lavauzelle éditeur, 1891, p. 53.
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