Guernesey

Guernesey
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Guernsey
Guernesey
Drapeau de Guernesey Coat of arms of Guernsey.svg
Drapeau Armoiries
LocationGuernsey.png
Les îles du bailliage de Guernesey.
Administration
Statut politique Dépendance de la couronne britannique
Capitale Saint-Pierre-Port
49°27′N 02°32′W / 49.45, -2.533
Gouvernement
- Chef d'État
 - Lieutenant-gouverneur
 - Bailli
 - Premier ministre

Élisabeth II
Fabian Malbon
Geoffrey Rowland
Lyndon Trott
Géographie
Superficie 78 km2
Démographie
Population  (2007[1]) 61 811 (est,) hab.
Densité 792 hab./km2
Langue(s) Anglais, Français, Guernesiais
Économie
Monnaie Livre de Guernesey[2]
Autres
Fuseau horaire UTC +0[3]
Domaine internet .gg
Indicatif téléphonique 44-1481

Le bailliage de Guernesey (anglais: Bailiwick of Guernsey) est une dépendance de la couronne britannique dans la Manche au large des côtes françaises. En plus de l'île de Guernesey elle-même, il inclut également Aurigny, Sercq, Herm, Jéthou, Brecqhou, Burhou et d'autres petites îles. Avec Jersey, elles forment l'archipel connu sous le nom d'îles Anglo-Normandes.

Sommaire

Préhistoire

Au Paléolithique, Guernesey était reliée au continent. Pour les côtes française de l'Atlantique et de la Manche le niveau marin au Tardiglaciaire (vers - 16000) était de -130 mètres, vers - 8000 le niveau marin était de -50 mètres, le niveau 0 actuel ayant étant atteint à l'époque gallo-romaine. Peu de vestiges de la période paléolithique ont été découverts. Des niveaux archéologiques attribuables au Mésolithique ont été identifiés sur l'île de Lihou accessible à pied à partir de Guernesey à marée basse.

Le Néolithique est bien représenté sur l'île avec de nombreux mégalithes[4]. Dès le XIXe siècle, l'archéologue Frederick Corbin Luckis les étudie, fouille surtout les chambres des dolmens et effectue des sondages autour des menhirs. Son œuvre est poursuivie par son fils. Il réalise les premières restaurations. L'œuvre de Lukis conservée à Guernesey est considérable avec 12 000 pages d'archives (notes de fouilles, dessins de monuments et d'objets…).

Le Déhus

Dans le nord de l'île :

  • Tombe à galerie du Déhus : cette sépulture néolithique se trouve près de Port Bordeaux, dans la paroisse du Valle. Dans la chambre principale, une mystérieuse figure humaine gravée dans le roc, représentant un chasseur muni d'un arc et de flèches, est surnommée le « Gardien du Tombeau ».
  • Les Vardes : le plus grand tombeau mégalithique de Guernesey se trouve à L'Ancresse.
  • Les Fouaillages : on pense que ce tumulus néolithique date de 4500 avant J.-C. ; il est le seul de ce type dans toute l'Europe occidentale. Plus de 35 000 vestiges archéologiques y ont été déterrés : silex, ornements, outils et poterie.
  • Château du Valle (Vale Castle) : sur le site d'un fort de l'âge du fer, un château fut construit au XVe siècle et agrandi par la suite.

Sur la côte ouest :

  • Le Dolmen du Trépied : le Trépied présente une chambre composée de douze piliers supportant trois pierres de couverture. Elle mesure 5,5 m sur 2,1 m, et est orientée nord-est/sud-ouest. Selon les comptes rendus de procès de sorcières au XVIIe siècle[5], il aurait été un lieu de rendez-vous pour les sabbats du vendredi soir. Le Diable, déguisé en chat ou en chèvre noire, y trônait sur le dolmen tandis que ses disciples, poussant des hurlements à sa gloire, dansaient autour de lui.
  • Sépulture du Creux és Faies : cet ancien tumulus était situé sur un promontoire en face de l'îlot de Lihou, sur la côte ouest de Guernesey.

Au sud de l’île:

  • La Gran’mère du Chimquière est une stèle anthropomorphe en granite située à la porte de l’église paroissiale de Saint-Martin de la Bellouze. Elle mesure 1,65 m hors-sol et est enterrée de 0,50 m. Selon la tradition, elle porterait « bonheur et la fertilité aux jeunes mariés ».

L'âge du bronze est présent sur la côte sud où un rempart barre le promontoireau de la Corbière.

L'âge du fer et l'époque gallo-romaine ont également laissé des traces d'habitats et de sépultures.

Le Musée de Guernesey présente une petite partie du mobilier recueilli lors des travaux archéologiques.

Histoire

Lors de la migration des Bretons vers l'Armorique au VIe siècle, ceux-ci occupèrent les îles de la Manche (alors appelées îles Lenur) qui se trouvaient sur leur route. À cette époque, Guernesey était appelée Lesia. Elle fit partie du royaume de Bretagne au IXe siècle, mais fut soumise aux incursions vikings dès cette époque. En l'an 933, le roi de France donna l'Avranchin et le Cotentin (dont dépendait Lesia/Guernesey) au duc de Normandie Guillaume Longue-Epée, à charge pour lui de les conquérir.

L'île de Guernesey et les autres îles Anglo-Normandes représentent les derniers vestiges du duché médiéval de Normandie, divisé depuis 1204 entre l'Angleterre et la France. Cette année-là, le roi de France Philippe-Auguste conquit la Normandie continentale, le roi d'Angleterre Jean sans Terre conservant quant à lui, les îles de la Manche. Malgré de nombreuses tentatives françaises, Guernesey et ses voisines resteront sous le sceptre du roi d'Angleterre, régnant ici sous le titre de « duc de Normandie ».

Ces îles furent les seuls territoires dépendants de la couronne britannique occupés par l'Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale et furent le théâtre de l'Opération Ambassador.

Démographie

Signalisation bilingue en anglais et en français à Guernesey
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Les habitants sont les Guernesiais. En 2001, la population de Guernesey était recensée à 59 807 habitants.

Les Jersiais appellent les Guernesiais « ânes » ou « donkeys » selon leur langue et ces derniers les appellent en retour les « crapauds », car cet animal n'existe pas sur Guernesey.

Politique

Les États de Guernesey, nommés officiellement les « États de la Délibération », sont constitués de 59 membres, dont 45 sont députés, élus par des districts à un ou plusieurs membres tous les 4 ans, et 10 sont des douzainiers paroissiaux représentant les autorités paroissiales. Il y a 2 représentants d'Aurigny et de Sercq, qui sont des dépendances auto-gouvernantes du bailliage. Il y a également 2 membres non-votants - le procureur-général et l'avocat-général, tous deux nommés par le souverain. Les lois votées par les États s'appellent des 'Ordonnances'.

Gouvernement de Guernesey

Depuis 2004 il y a un système de gouvernement ministériel. Le système légal est dérivé des lois normandes et anglaises.

Système féodal

Sans aucun pouvoir politique ni judiciaire depuis plusieurs décennies, le système féodal de Guernesey s'est maintenu jusqu'à nos jours. Il existe officiellement 75 fiefs, à la tête desquels se trouve un « seigneur », ou une « dame ». La Couronne britannique en la personne du duc de Normandie, la reine Élisabeth II possède en fait 29 de ses fiefs, la plupart ayant appartenu à des abbayes ou à des prieurés bas-normands, avant le XVIe siècle. Ce fait, en 2004, il existait 24 seigneurs privés totalisant 46 seigneuries héritées de ce système féodal[6], si l'on excepte que deux de ces 46 seigneuries sont en indivision entre plusieurs propriétaires. Ces fiefs appartiennent à de très anciens lignages locaux ayant donné de nombreux officiers, baillis, jurats et avocats. Ces quelques familles réunissent dans leurs mains, à la suite de mariages endogames plusieurs des petits fiefs ruraux, issus des partages effectués au cours de l'histoire, selon les préceptes du droit coutumier normand, toujours en vigueur.

Comme en Angleterre et selon un système multiséculaire, les fiefs peuvent être vendus par les seigneurs à d'autres particuliers. Chaque seigneur est tenu, selon la coutume, d'en faire la foi et l'hommage au duc ou à son représentant. Cet hommage est parfois mis en scène lors des visites d'État de la reine dans les îles anglo-normandes.

Contrairement au seigneur de Sercq, les seigneurs gueurnesiais n'ont conservé que les seuls droits féodaux, mais ont perdu tous leurs droits proprement seigneuriaux depuis le XIXe siècle et dans le suivant. Les seigneurs jouèrent un rôle social jusque dans la première moitié du XXe siècle. Les cours féodales ont elles aussi pratiquement disparues, à l'exception des cours du fief Le Comte (famille Lenfestey) ou du fief de Blanchelande (au bailli de Guernesey, ex officio, à Saint-Martin). Le sénéchal d'un fief, et ses officiers étaient d'ordinaire choisis parmi les habitants du fief, comme l'exigent les coutumes féodales. Dans l'exemple du fief de Blanchelande, qui appartenait autrefois à un prieuré de l'ancienne abbaye de BlanchelandeNeufmesnil, France, Manche), la cour du fief se compose encore aujourd'hui du sénéchal, de quatre vavasseurs, et des officiers que sont le greffier et son clerc, le prévôt, un sergent et un grenetier[7]. Dans les fiefs, cette cour se tenait soit dans une salle spéciale ou salle des plaids, soit sur un banc de pierre situé sur un axe principal de la seigneurie. Certains de ces bancs ont été préservés.

La loi de 1980 intitulée Feudal dues law a définitivement éteint le caractère privé des redevances seigneurales subsistantes en les transférant au bénéfice de la Couronne. En 2002, une loi complémentaire a prévu l'abolition en 2003 du droit de « treizième » (droit de mutation) au profit des seigneurs privés, en raison de l'exemption dont bénéficient les fermes tenues en fiefs et les francs fiefs (seigneuries). Cette taxe revient désormais à la Couronne[8].

Les seigneurs et dames des plus importants fiefs guernesiais siègent traditionnellement à la Cour des Chief pleas, avec les avocats exerçant sur l'île et les connétables élus des paroisses, lors de ses séances solennelles « en corps » (ou full court) soit trois fois par an. Pour siéger, les seigneurs et dames doivent avoir rendu hommage de leur fief à la Couronne ou à son représentant, le Lieutenant-Gouverneur de Guernesey. Toutefois, même si la présence des seigneurs et dames est obligatoire à ces trois séances, ils n'opinent plus dans le débat mais répondent seulement à leur nom. Cette survivance indique toutefois que les seigneuries guernesiaises ont conservé leurs personnalités morale et légale[9].

Devenus propriétaires de plusieurs seigneuries (en anglais : manors), un certain nombre d'habitations seigneuriales ont été reconverties en hôtel de luxe (hôtel de La Barbarie, pour le fief de Blanchelande, ou le manoir de Longueville, à Saint-Sauveur), ou tout simplement vendus, ce que permet le droit coutumier. Certains seigneurs ont entretenu le domaine riche en essences botaniques rares, et l'ouvrent à la visite, comme le manoir de Sausmarez (Sausmarez Manor)[10]. Il appartient toujours à la famille de Sausmarez, l'une des plus anciennes de l'île avec celle des De Carteret.

Une situation similaire existe à Jersey.

Justice

La justice est administrée par la Cour royale ou Cour des Chief Plaids (court of Chief pleas), qui est composé de magistrats professionnels pour ses séances ordinaires autour du Bailli et des jurats, et des corps constitués pour ses trois séances « en corps » annuelles (incluant les seigneurs et dames héréditaires, et les connétables élus des paroisses).

Statut international

Les bailliages de Jersey et de Guernesey ainsi que l'île de Man sont considérés par le Conseil de l'Europe (par le Bureau des Traités et ses services juridiques) comme des territoires dont le Royaume-Uni assure les relations internationales. Ces territoires n'ont pas la personnalité juridique internationale qui leur permettrait d'être partie à des traités du Conseil de l'Europe. En revanche, lorsque le Royaume-Uni est partie à un traité du Conseil de l'Europe, il peut (en accord avec les territoires concernés) déclarer que ledit traité s'applique (ou pas) à ces territoires.

L'absence de personnalité juridique ne veut pas dire pour autant qu'ils sont assimilés au Royaume-Uni. Historiquement, le Duché de Normandie n'a jamais formellement cessé d'exister en tant qu’État, devenu indépendant du Royaume de France, alors même qu'il ne subsistait plus ensuite que sur ses dernières terres insulaires.

Bien qu'auparavant regroupés sous l'appellation « îles britanniques » (British Isles, à ne pas confondre avec British Islands), les bailliages ont acquis une autonomie plus importante avec la création des États comme ici à Guernesey, indépendant des États de Jersey.

Administration municipale

Carte des paroisses de Guernesey

L'île de Guernesey est divisée en dix cantons administratifs, appelés paroisses :

paroisse gentilé
1 Saint-Pierre-Port Villais
2 Le Valle Valais
3 Sainte-Marie-du-Câtel Câtelains
4 Saint-Samson Saint-Samsonnais
5 Saint-Martin-de-la-Bellouse Saint-Martinais
6 Saint-Sauveur Saint-Sauveurais
7 Saint-André-de-la-Pommeraye Saint-Andriais
8 Saint-Pierre-du-Bois Saint-Pierrais
9 La Forêt Forêtains
10 Torteval Tortevalais

Lihou, une île accessible à marée basse, fait partie de la paroisse de Saint-Pierre-du-Bois.

Culture

Langues

Le guernesiais, langue normande de Guernesey, est encore parlé par une minorité de la population.

Littérature

L'auteur guernesiais normannophone le plus connu est George Métivier. Il est à l'origine de la littérature dialectale normande moderne. Il a trouvé ses successeurs au XXe siècle avec les membres de la Société du Bon Baleine.

Victor Hugo

Statue de Victor Hugo à Guernesey
Victor Hugo en exil dans les îles Anglo-normandes

Victor Hugo a vécu 15 ans en exil à Guernesey.

En 1851, à la suite du coup d'État de Louis Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III, Victor Hugo est contraint à s'exiler de France. Après Bruxelles (1852), il s'installe à Jersey (1852-55), où il écrit les Châtiments, 98 poèmes qui décrivent sa colère et son indignation face au régime de Napoléon III, qu'il appelle « Napoléon le petit ». En octobre 1855, les autorités de Jersey expulsent Victor Hugo. Il quitte Jersey pour Guernesey, une île plus petite et plus sauvage que Jersey.

Pendant ses 15 ans d'exil à Guernesey, Victor Hugo a produit quelques unes de ses plus grandes œuvres : Les Contemplations, La Légende des siècles, Les Travailleurs de la mer et terminé la rédaction des Misérables.

À Guernesey, Victor Hugo s'installe rue Hauteville à Saint-Pierre-Port. En avril 1856, le succès des Contemplations lui permet d'acquérir une grande maison dans la même rue, qui donne sur la mer. Il la baptise « Hauteville House ». Il y vit avec sa femme Adèle, ses enfants adultes Charles, François-Victor et Adèle. Sa maitresse Juliette Drouet s'installe dans la même rue.

Malgré l'amnistie accordée aux proscrits républicains par Napoléon III en août 1859, Victor Hugo se refuse à regagner la France. Il publie en septembre La Légende des siècles.

En mars 1861, pour la première fois, il se rend en Belgique. Il voyagera avec Juliette Drouet tous les ans sur le continent (Belgique, Luxembourg, Ardennes, Pays-Bas, Allemagne).

La famille de Victor Hugo supporte difficilement cet exil. Sa fille Adèle tombe gravement malade dès son arrivée et montre des signes de dépression. Elle s'enfuit au Canada en 1863 et finira ses jours dans un hôpital psychiatrique. Charles s'installe à Paris en 1861 puis à Bruxelles où sa mère Adèle et son frère François-Victor viendront le rejoindre en 1865. Victor Hugo demeurera à Hauteville avec sa belle-sœur.

En 1866, il rend hommage au peuple de Guernesey dans son roman Les Travailleurs de la mer. Il écrit en dédicace :

« Je dédie ce livre au rocher d'hospitalité et de liberté, à ce coin de vieille terre normande où vit le noble petit peuple de la mer, à l'île de Guernesey, sévère et douce, mon asile actuel, mon tombeau probable. »

Victor Hugo quitte finalement Guernesey le 5 septembre 1870 pour la France, après la proclamation de la République et la formation du gouvernement provisoire. Il aura passé 19 ans en exil.

Il reviendra à Guernesey en compagnie de Juliette Drouet en 1872/73, 1875 puis une dernière fois en 1878.

Gastronomie

La gâche (prononcée 'gosh') est une espèce de brioche dense avec des raisins. On la trouve dans les boulangeries et les supermarchés. Sa fabrication peut être artisanale ou industrielle.

Emblèmes

Économie

Culture de tomates sous serre

À la différence de beaucoup de pays, Guernesey n'a pas délégué la création de sa monnaie à une banque centrale depuis 1816. En conséquence[réf. nécessaire], le gouvernement n'a pas dû employer des quantités croissantes de recettes fiscales pour rembourser des dettes à la banque centrale (ou aux autres banques), ce qui donne des taux d'imposition fiscale très faibles sur les revenus, et aucun impôt sur les plus-values, les marchandises et les services.

Les services financiers - banque, assurance, etc. - comptent pour environ 55 % des revenus totaux de l'île. Le tourisme, l'artisanat, et l'horticulture, principalement la tomate en culture sous serre et les fleurs coupées sont sur le déclin. Les faibles taxes font de Guernesey un paradis fiscal populaire. Bien que Guernesey ne fasse pas partie directement de l'Union européenne, son voisinage proche a un impact important sur la manière dont fonctionne le bailliage.

Poste

Boite aux Lettres à Guernesey

La poste a longtemps été une compétence de la Couronne depuis l'ouverture du premier bureau postal à Jersey, en 1794. Les îles Anglo-Normandes, et notamment celles du bailliage de Guernesey ont donc utilisé les timbres-poste anglais depuis la création de ces derniers en mai 1840. Il s'y est ajouté pendant l'occupation allemande de 1940 à 1945 des timbres apparemment locaux, mais en réalité émis pour le compte de la poste britannique, par les Postmasters des deux îles pour faire face à l'impossibilité de s'approvisionner en timbres en Angleterre.

Mais depuis 1969, la compétence postale a été transférée par le Royaume-Uni aux bailliages de Jersey et de Guernesey. Dès lors ceux-ci ont émis chacun leurs propres timbres. et les figurines de Guernesey ont remplacé les timbres anglais dans cette île, ainsi qu'à Aurigny, Sercq et Herm.

De nombreuses études philatéliques ont porté sur les marques postales et timbres anglais oblitérés à Jersey avant 1969, et notamment pendant l'occupation allemande de 1940 à 1945.

Transports

De Guernesey, on peut également se rendre par ferry sur les îles voisines d'Herm, Sercq et Aurigny.

Il dessert aussi les îles d'Aurigny/Alderney et de Jersey,

Célébrités

Faune, flore

Sur l'île de Guernesey certaines espèces animales comme les taupes et les crapauds sont absentes. La flore bénéficie de conditions climatiques très favorables.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Notes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Guernesey de Wikipédia en français (auteurs)

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