- 1er régiment de cavalerie-cuirassiers
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1er régiment de cuirassiers
1er Régiment de Cuirassiers
insigne régimentaire du 1er régiment de cuirassiersPériode 26 octobre 1635 – 1999 Pays France Branche Armée de terre Type Régiment de Cuirassiers Rôle Cavalerie Fait partie de 1er-11e Régiment de Cuirassiers Garnison Camp de Carpiagne Ancienne dénomination
Turenne-Cavalerie
Régiment Colonel-Général cavalerie
1er régiment de cavalerie
Cuirassiers du Roi
Cuirassiers de la ReineSurnom le Régiment de Fer Devise Certum monstrat iter
Il montre le droit cheminMarche Le Régiment de Fer Inscriptions sur l’emblème Jemmapes 1792
Austerlitz 1805
Eylau 1807
Moskowa 1812
L'Avre 1918
La Marne 1918
Colmar 1945
Stuttgart 1945
AFN 1952-1962Anniversaire Saint Georges Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'AlgérieDécorations Croix de guerre 1914-1918 avec une palme et une étoile vermeil
Croix de guerre 1939-1945 avec trois palmesmodifier Le 1er Régiment de Cuirassiers est un régiment constitué au cours de la guerre de Trente Ans par le prince Bernard de Saxe-Weimar (allié de la Suède) pour lutter contre l'Autriche. Il passa au service de la France après les accords de Saint-Germain-en-Laye le 26 octobre 1635. Il se distingua pendant les guerres de la Révolution et de l'Empire notamment à Jemmapes (1792), Austerlitz (1805), Eylau (1807), à la Moskova (1812). En outre il est le plus vieux régiment de blindés dans l'armée française. Ses traditions sont aujourd'hui continuées par le groupe d'escadrons 1er cuirassiers du 1er-11e régiment de cuirassiers.
Création et différentes dénominations
- 1635 : entre au service de la France sous le nom de en l'honneur de son colonel : le colonel Trefsky
- 17 octobre 1641 : devient suite au rachat du régiment par le colonel Flextein
- 1649 : devient suite à la promotion du colonel Flextein et à la nomination de Nimitz à la tête du régiment
- 3 juin 1651 : devient Turenne-Cavalerie suite à son rachat par le maréchal de Turenne.
- 24 avril 1657 : devient le Régiment Colonel-Général cavalerie en l'honneur de son propriétaire le maréchal de Turenne qui vient d'être nommé colonel-général de la cavalerie.
- 1791 : devient le 1er Régiment de Cavalerie.
- 1801 : devient le 1er Régiment de Cavalerie-Cuirassiers.
- 1803 : devient 1er Régiment de Cuirassiers.
- 1814 : devient Cuirassiers du Roi suite à la Restauration de la monarchie.
- 1815 : redevient pour les Cent-Jours 1er Régiment de Cuirassiers.
- 1815 : devient Cuirassiers de la Reine suite à la seconde Restauration.
- 1830 : redevient 1er Régiment de Cuirassiers à l'avènement de la monarchie de Juillet.
- 1919 : dissolution
- 1940 : reformation sous le même nom
- 5 juin 1999 : fusionne avec le 11e Régiment de Cuirassiers pour former le 1er-11e Régiment de Cuirassiers. Il y est représenté par le Groupe d'Escadrons 1er Cuirassiers.
Colonels/chef de brigade
Ancien Régime
- De sa levée au 17 octobre 1641 : mestre de camp Trefsky
- 17 octobre 1641 : mestre de camp Flextein
- 1649 : mestre de camp Nimitz
- 1651 : maréchal de France vicomte de Turenne
- 1657 : mestre de camp marquis de Saint-Viance
- 1666 : mestre de camp marquis de Renty
- 1674 : mestre de camp de Musse
- 1685 : mestre de camp de Quémadeuc
- 1702 : mestre de camp Le Brun d'Inteville
- 1711 : mestre de camp comte d'Elevemont
- 1717 : mestre de camp comte de Biouli
- 1730 : mestre de camp comte d'Ons-en-Bray
- 1744 : mestre de camp marquis de Soisy
- 1748 : mestre de camp comte d'Ourches
- 1758 : mestre de camp chevalier de Persan
- 1761 : mestre de camp marquis de la Rochette
- 1763 : mestre de camp vicomte de Lhuys
- 1768 : mestre de camp marquis d'Evry
- 1780 : mestre de camp marquis de Vassan
- 1786 : mestre de camp comte de Rosambo
Révolution et Empire
- 1791 : colonel de Clermont-Tonnerre
- 1792 : colonel Deschamps de la Varenne (*)
- 1793 : chef de brigadeClaude Louis Doncourt
- 1793 : chef de brigade Jean Maillard
- 1795 :chef de brigade Jaques Severac
- 1797 : chef de brigade Jean Juignet
- 1798 : chef de brigad Margaron (**)
- 1803 : colonel baron Guiton (*)
- 1er avril 1807 : colonel baron de Berckheim (**)
- 1809 : colonel Antoine Marguerite baron Clerc
(*) Ces officiers sont devenus généraux de brigade par la suite. (**) Ces officiers sont devenus généraux de divisions par la suite.
Restauration
- 1814 : colonel Philippe-Christophe baron de la Mothe Guery
Les Cent-Jours
- 1815 : colonel comte Ordener
Seconde Restauration
- 1816 : colonel comte de Béthune
- 1820 : colonel baron de la Tour-Foissac
- 1825 : colonel de Sainte-Marie
Organigramme
1820
- Lieutenant-colonel : Jean-Pierre chevalier de Ghelers
- chef d'escadrons :
- Jean-Louis-Prudent Berger
- comte Gaston de Latour
- Major : Claude Millot
- capitaine adjudant-major :
- Alphonse d'Escrivieux
- Pierre Escars
- capitaine-trésorier : Isidore-Toussaint Tempié
- capitaine-d'habillement : François Mercier
- Lieutenant porte-étendard : Augustin Duplessis
- Aumônier : abbé Mercier
- Chirurgien-major : Jean-Pierre Sicard
- Chirurgien aide-major : Charles-Jospeph Bastide
- Capitaines : Eugène Lefebvre, De Lahoussaye, De Castéja, De Régis, Anne de Caradeuc, Alexandre de Toulongeon, Le Bouteiller et Louis Chandennier
- Lieutenants : Charles De Couryol, Félix d'Haucourt, Henri de Rony, Boudin de Vesvres, de Quiqueran, Solare de Lafontaine, Louis Johanne de Sauméry et Félix d'Estremont
- Sous-Lieutenants : Vincent Leblond, De Senarmont, Philippe Dufay, Eugène de Beaupré, Hippolyte Gérard, Ambroise Badoulleau, Louis-Joseph de Facieu, Adolphe de Maissemy, Charles Grognet, Louis de Marcellus, Alexandre de Merlemont, Jacques Martin, Alphonse de Boubers, Jean-Félix Lentz, Marin, François-Joseph Steib
Monarchie de Juillet
- 1830 : colonel comte Ordener
- 1831 : colonel Fauvart-Bastoul
- 1839 : colonel Marey
- 1841 : colonel de Franquetot de Coigny
- 1843 : colonel Reyau
Deuxième République
- 1848 : colonel O'Riordan
Second Empire
- 1851 : colonel de Cambiaire (* )
- 1857 : colonel du Barail
- 1860 : colonel de Blanchaud
- 1864 : colonel Pelletier
- 13/08/1865 - 25/08/1870: (*)
(* ) Cet officier est devenu général de brigade par la suite
Troisième République
- 1871 : colonel de Renusson d'Hauteville
- 1878 : colonel Thomas de Dancourt
- 1879 : colonel Lenfumé de Lignières
- 1879 : colonel Salvage de Clavières
- 1883 : colonel Dulac
- 1890 : colonel de Cléric
- 1891 : colonel Belbèze
- 1896 : colonel Bougon
- 1900 : colonel Dupuy
- 23/01/1912 - 08/02/1915:
- 1915 : colonel Gillois
- 11/09/1916 - 17/09/1916:
- 1917 : colonel Viry
- 1919 à 1940 : régiment dissous
Seconde Guerre mondiale
- 1940 : colonel Henri de Vernejoul
- 1940 : colonel du Chouchet
- de octobre 1943 a mai 1944 : colonel de Gonfreville
- 1944 : colonel Henri Pernot du Breuil
- 1945 : colonel Léridon
Quatrième République
- 1946 : Gardy
- 1948 : Lejeune
- 1950 : Mondain
- 1951 : Balade
- 1953 : de Bourdoncle de Saint-Salvy
- 1955 : Boussion
Cinquième République
- 1957 : de Bort
- 1959 : de Froment
- 1961 : Boully
- 1963 : Fantou
- 1964 : Bœuf
- 1966 : Loizillon
- 1968 : de Courtivron
- 1970 : Lecornu
- 1972 : Chaufour(*)
- 1974 : de Roquefeuil (Jean-Melchior)(*)
- 1976 : Pons
- 1978 : Boquet
- 1980 : Morillon(***)
- 1982 : Curé(**)
- 1984 : Ivanovsky
- 1986 : Morane(**)
- 1988 : de Vanssay(*)
- 1990 : t'Kint de Roodenbeke, Bruno(*)
- 1992 : Flichy(**)
- 1994 : Néron Bancel (*)
- 1996 : Delaunay(*)
- 1998 : Pougin de La Maisonneuve (Olivier)
(* ) Ces officiers sont devenus par la suite généraux de brigade. (* * ) Ces officiers sont devenus par la suite général de division. (***) Ces officiers sont devenus par la suite général de corps d'armée.
Historique des garnisons, combats et bataille du 1er Cuirassiers
Ancien Régime
Armée de Saxe-Cobourg
- Breitenfeld
- Lech
- 1632 : bataille de Lutzen
Trefsky Cavalerie
Flechstein Cavalerie
Colonel-Général de Cavalerie
- 1658 : les Dunes
- 1667 : campagne de Flandre
- 1672 : campagne de Hollande
- de 1675 à 1676 : campagne du Rhin
- 1677 : Cassel
- de 1688 à 1697 : Guerre de la ligue d'Augsbourg
- de 1701 à 1706 : Italie
- 1708 : bataille d'Audenarde
- 1709 : bataille de Malplaquet
- 1712 : bataille de Denain
- 1713 : Rhin
- de 1733 à 1735 : Rhin
- de 1741 à 1742 : Bohême
- 1745 : bataille de Fontenoy
- 1747 : bataille de Lauffeld
- 1759 : Minden
- 1789 : Garnison à Lille
Révolution et Empire
1er régiment de cavalerie
- 1792 : Jemmapes, Anderlecht, et Tirelemont.
- 1793 : Maestricht (février), La Roer, Neerwinden (18 mars), et Maubeuge.
- 1794 : Mouscron, Pont-a-Chin, Rousselar, et la Malines.
- 1796 : Rivoli et Tagliamento.
- 1799 : La Trebbia, La Secchia, Novi, et Genola.
- 1800 : Mozambano.
- 1801 : San-Massiano et prise de Vérone.
1er régiment de cuirassiers
- 1805 : Wertingen, Ulm, Hollabrunn, Raussnitz et Austerlitz.
- 1806 : Iéna et prise de Lubeck, Berlin.
- 1807 : Hoff et Eylau.
- 1809 : Eckmühl, prise de Ratisbonne, Essling, Wagram, Hollabrunn, et Znaïm.
- 1812 : Moskova, prise de Moscou et Winkowo.
- 1813 : La Katzbach, Leipzig, Hanau, et la défense d'Hambourg.
- 1814 : La Chaussée, Vauchamps, Bar-sur-Aube, Sézanne, et Valcourt (Haute-Marne).
- 1815 : Ligny, Genappe, et Waterloo.
Colonels tués ou blessés en commandant le 1er régiment de Cuirassiers.
- chef de brigade Margaron : Blessé le 27 thermidor 1799
- Colonel Clerc : Blessé le 30 octobre 1813 et le 30 mars 1814
- Colonel Ordener : Blessé le 18 juin 1815
Officiers tués ou blessés en servant au 1er régiment de Cuirassier sous l'Empire. (1805-1815) :
- Officiers tués : 50
- Officiers mort des suites de leurs blessures : 4
- Officiers blessés : 86
De 1815 à 1852
Second Empire
De 1871 à 1914
le 1er régiment de cuirassiers a été commandé par le Colonel Raoul Dupuy en 1896
Première Guerre mondiale
- Septembre 1914 : Fait partie de la brigade de cuirassiers de la 1re division de cavalerie faisant partie de la VIe Armée
- 1914 : L'Ourcq
- de 1915 à 1917 : Champagne
- 1918 : Picardie, Aisne, Champagne
Un "bataillon de Cuirassiers à pied" avait été constitué à l'aide de cavaliers démontés des 1er et 2e Cuirassiers.
Entre-deux-guerres
Seconde Guerre mondiale
- 1940 : reconstitué le 1er janvier 1940, comme régiment de chars de la 3e division légère mécanique, il combat en Belgique, puis pendant la Dunkerque et Loire.
- 1945 : Colmar, Stuttgart, Neckar, Danube, Bregenz
après être rentré le premier dans Karlsruhe le 4 avril 1945, le 1er Régiment de Cuirassiers enfonce la résistance allemande à l'est de la Forêt-Noire, emportant de haute lutte d'innombrables localités dont Pforzheim. Il prend l'ennemi de vitesse et l'empêche de se rétablir. Le 21 avril 1945, après de durs combats, il pénètre dans Stuttgart et atteint, le 29, la frontière autrichienne. le 1er mai, le 1er Régiment de cuirassiers s'empare de Bregenz, sur le lac de Constance.
De 1945 à nos jours
- De 1956 à 1961 : Algérie
- De 1961 à 1999 : Saint-Wendel (All : Sankt Wendel) dans la Sarre (Allemagne)
Faits d'armes inscris sur l'étendard
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes [1],[2]:
Sa cravate est décorée en outre de la croix de guerre 1914-1918 avec une palme et une étoile vermeil ainsi que la Croix de guerre 1939-1945 avec trois palmes.
Insigne du régiment
Synthèse de l'étendard du régiment, il a la forme de l'écu français ancien : D'azur semé de fleurs de lys d'or, à la tour d'argent crénelée de cinq pièces, maçonnée d'argent, ouverte et ajourée du champ (armes des La Tour d'Auvergne, famille du maréchal de Turenne), au chef de sable, à la bordure d'argent. Devise et dates d'argent. Pointes de gueules au chiffre 1 d'argent. Les dates sont celle, à droite, de 1635, date de l'admission du régiment au service de la France et à gauche de 1940, date de la reformation du régiment suite à sa dissolution de 1919, ces dates sont situé sous la devise du régiment qui est : « Certum monstrat iter » : « Il montre le droit chemin ».
Traditions du régiment
Chants
Le régiment de fer
- 1er couplet :
- Entendez vous la fanfare éclatante
- La voix du chef et le pas des coursiers,
- D'un régiment c'est la marche imposante,
- L'on aperçoit des armures d'acier.
- Sous l'uniforme il faut qu'ennui se taise,
- Le noble orgueil fait que chacun est fier.
- « On se sent vivre et le cœur bat à l'aise,
- Trois fois salut au régiment de fer ! » (bis)
- Refrain :
- Beau régiment, magnifique cohorte,
- Fiers escadrons d'où s'échappe l'éclair
- Votre aspect seul m'exalte et me transporte,
- Salut beau régiment de fer !!
- 2e couplet :
- Le régiment c'est aussi la famille,
- Centre d'amis et de cœurs généreux ;
- Poste d'honneur où le courage brille,
- Comme au beau temps des tournois et des preux.
- Chacun connaît le dévouement sublime,
- Noble devoir qui toujours nous est cher,
- « L'âme est royale et le cœur magnanime,
- On est soldat au régiment de fer ! » (bis)
- 3e couplet :
- Quand a sonné le clairon des batailles,
- Chacun répond à la voix du pays ;
- On court peut-être aux nobles funérailles,
- Mais c'est la mort sur les champs ennemis.
- Il faut alors lorsque le canon tonne,
- Voir nos soldats vrais diables de l'enfer,
- « Le plomb partout fait son œuvre et moissonne
- Mais rien n'arrête un régiment de fer ! » (bis)
- 4e couplet :
- Jusqu'à présent sur ma feuille de route,
- Dieu ne voulut apposer son visa,
- J'étais pourtant à la grande redoute,
- J'ai vu les eaux de la Bérésina.
- A Waterloo j'ai porté la cuirasse,
- Quel jour de sang, quel souvenir amer,
- « Comme un torrent, un ouragan qui passe,
- J'ai vu charger un régiment de fer ! » (bis)
- 5e couplet :
- Ainsi parlait un vieillard intrépide,
- Quand près de lui un régiment passa ;
- Du vieux soldat l'œil gris était humide,
- Ses vingt-cinq ans il se les rappela.
- Son cœur ému tressaillit d'espérance,
- Quand l'étendard passa superbe et fier ;
- « Je te salue, beau drapeau de la France,
- Trois fois salut, beau régiment de fer ! » (bis)
Décoration
Décorations du régiment
Décorée en outre de la croix de guerre 1914-1918 avec une palme et une étoile vermeil ainsi que la Croix de guerre 1939-1945 avec trois palmes.
Citations du régiment
Le 1er de Cuirassiers a reçu au cours de sa longue histoire 3 citations à l'Ordre de l'armée :
- « Les unités du 1er régiment de cuirassiers combattant à pied et les sections de mitrailleuses ont fait preuve d'une héroïque ténacité, résistant à l'infiltration allemande au nord et au sud de la Marne du 29 mai au 5 juin 1918, luttant à pied sans regarder au sacrifice pour contenir un ennemi mordant, supérieur en nombre et décidé à percer coûte que coûte »
- « Réengagées du 13 au 29 juillet 1918, elles se sont à nouveau signalées par leur entrain et leur abnégation, en particulier devant Montvoisin où la progression ennemie fut définitivement enrayée grâce à la puissance et à la précision de leur feu, à l'intelligente initiative des cadres et à la bravoure de tous les cavaliers. »
- En 1940, la 5e brigade légère mécanique (composé du 1er et du 2e régiment de cuirassiers) reçoit une citations dans ces termes :
- « Unité de nouvelle formation, instruite par des chefs éminents : le général de Lafont, le colonel du Vigier (2e R.C.), le lieutenant-colonel de Vernejoul (1er R.C.) qui surent lui communiquer leur esprit du devoir et leur foi. »
- « Après une marche à l'ennemi, longue et rapide, mettant déjà à l'épreuve l'énergie des équipages de chars, ces unités sont entrées d'emblée avec un allant magnifique dans la fournaise du combat sous les ordres de ces mêmes chefs qui les avaient instruites, luttant victorieusement contre les unités mécaniques allemandes, arrêtant leurs attaques et les contre-attaquant sans arrêt, permettant ainsi à la D.L.M., du 10 au 13 mai 1940, de remplir sa mission. »
- « Employés ensuite, du 14 au 23 mai, soit dans le cadre de grandes unités attaquées par des engins blindés, soit dans le cadre de la D.L.M., ces régiments ont affirmé la même ardeur et le même mépris du danger. »
- « La 5e Brigade (1er et 2e Cuirassiers) peut être citée en exemple de ce que peut faire une troupe instruite, disciplinée, ayant l'esprit de camaraderie, de devoir et de sacrifice. »
- La dernière citation date du 18 février 1946, a été rédigée par le général Charles de Gaulle et comporte l'attribution de la croix de guerre avec palme :
- « Magnifique Régiment de Chars, au long passé de gloire, qui n'a cessé, sous les ordres du Lieutenant-Colonel du Breuil puis du Lieutenant-Colonel Leridon, de battre l'Allemand partout où il l'a rencontré au cours des opérations de la 5e D.B. »
- « Malgré un terrain et des circonstances atmosphériques particulièrement défavorables, après avoir forcé la position de résistance ennemie à l'ouest de Belfort et s'être hardiment emparé d'Héricourt par une manœuvre audacieuse, le 17 novembre, a conquis, les 27 et 28 novembre, Ballersdorf et Dannemarie puissamment défendues par l'ennemi et réalisé à Soppe-le-Bas la jonction avec les forces françaises de Belfort. Engagé sans désemparer dans les régions d'Hachimette, Orbey, dès le 6 décembre, a été au prix de lourdes pertes, un des principaux artisans des opérations qui ont abouti à la prise de Lapoutroie, du Bonhomme, d'Orbey et de la Chapelle, faisant preuve, contre un ennemi mordant et favorisé par un terrain de montagnes particulièrement propice à la lutte anti-chars, d'un esprit de sacrifice digne des plus belles traditions de la Cavalerie. Du 15 novembre au 20 décembre a fait 2500 prisonniers et capturé ou détruit 30 canons antichars et quantité d'armes automatiques ; a perdu plus de la moitié de ses équipages. »
- « Le 27 janvier, débouchant de la région de Riquewihr et du pont de la Maison Rouge sur un terrain rendu difficile, par d'abondantes chutes de neige, s'empare de Wickerschwihr et de Holtzwihr et atteint le canal de Colmar. Le 30 janvier, s'empare de Wihr-en-Plaine et pousse hardiment en direction d'Andolsheim, débordant largement Colmar par l'est. Continuant sa progression le 1er février malgré une forte résistance ennemie, s'empare de Horbourg et d'Andolsdheim. Après un rapide mouvement de nuit, attaque Colmar par le nord ; le 2 février à l'aube, pousse sans désemparer jusqu'au cœur de la ville, qu'il conquiert de haute lutte, puis, le jour-même, s'empare des localités couvrant la ville en direction des Vosges. »
- « A pris part ensuite à toute la campagne d'Allemagne, depuis le passage du Rhin jusqu'à la cessation des hostilités. Le 4 avril, est entré un des premiers à Karlsruhe, le 5 s'est emparé de Koenigsbach et a résisté aux plus mordantes contre-attaques ennemies. Du 8 au 17 avril, a enfoncé la résistance allemande à l'est de la Forêt-Noire, emportant de haute lutte d'innombrables localités, dont Pforzheim, Dobel, Schopfloch, Nagold et Horb, gagnant de vitesse l'ennemi et l'empêchant de se rétablir. »
- « Le 21 avril, après de durs combats, a pénétré dans Stuttgart et porté ses chars au centre de la ville. Le 29 avril, a atteint le premier la frontière autrichienne et s'est emparé de Bregenz le 1er mai. »
- « Régiment de chars ayant donné l'exemple des plus belles qualités militaires, discipliné, ardent, courant au-devant des missions les plus risquées, s'en est acquitté avec un succès et une élégance qui ne se sont jamais démentis. »
Décorations de soldats servant dans ce régiment
Armes d'honneur (distinction révolutionnaire)
- Jean Brucker, maréchal des logis : Carabine d'honneur
- François Chapuy, sapeur : Carabine d'honneur
- Manuel Chardin, maréchal des logis : Sabre d'honneur
- Jean-Baptiste Chevalier, maréchal des logis : Sabre d'honneur
- Antoine Dessaignes, adjudant-sous-officier : Sabre d'honneur
- Guillaume Dogon, Cuirassier : Mousqueton d'honneur
- Philippe Lahtrec, maréchal des logis : Mousqueton d'honneur
- Jean-Nicolas Varocaux, maréchal des logis : Carabine d'honneur
- Vatrin, maréchal des logis : Carabine d'honneur
Notes et références
- ↑ Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
- ↑ Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
Apparition cinématographique
Le 1er-11e régiment de cuirassiers a participé au tournage du film Nos amis les flics et apparait au générique dans les remerciements.
Liens externes
Sources et bibliographie
- Général de brigade Philippe Peress 31, rue Hoche 49400 Saumur.
- Musée des Blindés ou Association des Amis du Musée des Blindés 1043, route de Fontevraud, 49400 Saumur.
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