- Stade rennais football club
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Infobox club sportif Stade rennais FC Généralités Nom complet Stade rennais football club Surnom(s) Les « Rouge et Noir » Autre(s) nom(s) Stade rennais (1901-1904)
Stade rennais université-club (1904-1972)Fondation 10 mars 1901 Statut professionnel depuis 1932 Couleurs Rouge et noir Stade(s) Stade de la route de Lorient
(29 778[1] places)Siège 111, route de Lorient
35039 Rennes Cedex 4Championnat actuel Ligue 1 Président Patrick Le Lay Entraîneur Frédéric Antonetti Joueur le plus capé Yves Boutet (394) Meilleur buteur Jean Grumellon (154) Site web www.staderennais.com Palmarès principal National[2] Coupe de France (2)
Trophée des champions (1)
Champion de France D2 (2)Maillots DomicileExtérieurTroisièmeActualités Pour la saison en cours, voir :
Saison 2011-2012 du Stade rennais FCDernière mise à jour : 10 juin 2011. modifier Le Stade rennais football club, couramment abrégé en Stade rennais, Stade rennais FC ou SRFC, est un club de football français fondé en 1901. Dans un premier temps club omnisports, il porte le nom de Stade rennais jusqu'à sa fusion avec le Football-club rennais en 1904, devenant alors le Stade rennais université-club. Il dispute ses premières compétitions officielles à partir de 1902 au sein du Comité de Bretagne de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques. En 1912, le club emménage sur un terrain situé au bord de la Vilaine, sur lequel est érigé l'actuel Stade de la route de Lorient.
Après avoir brillé dans les compétitions régionales, le Stade rennais se fait un nom au niveau national en atteignant la finale de la Coupe de France en 1922 et 1935. Au cours de cette période, en 1932, le club accède également au statut professionnel. Dans les années 1960, il s'affirme, sous la houlette de son entraîneur Jean Prouff, comme l'une des meilleures équipes de l'hexagone, remportant par deux fois la Coupe de France en 1965 et 1971.
Ces bons résultats demeurent sans lendemain. Après avoir pris son indépendance vis-à-vis de la structure omnisports pour prendre son nom actuel en 1972, la section football connaît une longue traversée du désert sportive, ponctuée de graves difficultés financières. En 1998, la prise de contrôle de François Pinault et de sa holding Artémis transforme le club en société anonyme sportive professionnelle, permet sa modernisation, et le stabilise en Ligue 1. Il s'installe dans le haut de classement de première division, mais ne parvient pas à ajouter de nouvelles lignes à son palmarès, malgré une nouvelle finale de Coupe de France disputée en 2009.
Sommaire
Repères historiques
Articles détaillés : Histoire du Stade rennais football club et Bilan saison par saison.Genèse du club (1901-1914)
Les origines du Stade rennais remontent à 1901, alors que la pratique du football prend peu à peu son essor à Rennes et en Bretagne[3], après s'être largement diffusé en région parisienne, en Normandie et en Nord-Picardie[4]. Le 10 mars 1901, plusieurs anciens étudiants fondent un club omnisports qui prend le nom de Stade rennais. En plus du football, ses membres pratiquent l'athlétisme[5]. Le premier match est disputé deux semaines plus tard contre le Football-club rennais, et se solde par une défaite des Stadistes six buts à zéro[6].
En avril 1902 la pratique du football s'organise en Bretagne avec la création du comité régional de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA)[7]. Le Stade rennais en est l'un des membres fondateurs, et dispute le premier championnat régional, dont le Football-club rennais est le premier lauréat[8]. Vainqueur de la seconde édition de la compétition[9], le Stade rennais fusionne le 4 mai 1904 avec le Football-club rennais pour devenir le Stade rennais université-club (SRUC)[10]. L'objectif est de contrer la concurrence de l'Union sportive servannaise, club malouin principalement composé de joueurs britanniques[3], et qui s'avère un redoutable rival[10]. Le SRUC adopte les couleurs rouges et noires rayées verticalement du Football-club rennais[11], le Stade rennais évoluant jusque-là en bleu ciel et bleu marine[6]. Stade rennais UC et US servannaise se partagent les titres régionaux jusqu'en 1914.
Le club se structure entre-temps, met en place des sections rugby à XV, cross-country et hockey[12], et engage avec le Gallois Griffith son premier entraîneur[13]. En septembre 1912, la section football quitte le terrain de la Mabilais, qu'elle utilisait jusqu'alors, pour emménager au Parc des sports du Moulin du Comte, futur Stade de la route de Lorient, du nom de la voie qui longe l'enceinte sportive[14],[15].
Affirmation sur la scène nationale (1914-1932)
Après une courte pause due aux débuts de la Première Guerre mondiale, le club participe aux compétitions organisées par l'USFSA durant le conflit, et remporte en 1916 son premier titre national en battant le CST Lyon en finale de la Coupe des Alliés, ancêtre du championnat de France[16]. Peu de temps plus tard, le club participe à la première édition de la Coupe de France de football, mais échoue en quart de finale[17].
Alors qu'il domine les compétitions régionales, toujours en compagnie de l'US servannaise, le SRUC réalise également quelques belles performances en Coupe de France. Renforcé par les arrivées de quelques internationaux, comme François Hugues, il parvient en finale de l'épreuve en 1922, après avoir éliminé en demi-finale l'Olympique de Paris pourtant donnée favorite[18]. Opposés au Red Star tenant du titre, les Rennais doivent s'incliner (0 - 2)[19].
Lors des saisons suivantes, le club connaît quelques désillusions dans cette même compétition, plusieurs décisions fédérales ayant été en sa défaveur[20],[21]. En 1929, alors que la Ligue de l'Ouest (qui a pris la suite du Comité de Bretagne de l'USFSA après la Grande guerre) réforme son championnat et augmente considérablement le nombre de rencontres à disputer, le Stade rennais refuse de s'y soumettre en quittant le giron fédéral[22]. « Hors-la-loi » pendant trois saisons, le club dispute une centaine de matchs amicaux, dont vingt-neuf contre des équipes étrangères[23].
Débuts du professionnalisme (1932-1964)
Sous l'impulsion de son président Isidore Odorico[24], le Stade rennais accède au professionnalisme dès son autorisation en 1932, et s'engage dans le premier championnat de France. Unique représentant breton à ce niveau, le club ne parvient pas à y briller, mais détient en la personne de Walter Kaiser le premier meilleur buteur de l'histoire de la première division[note 1].
Trois ans plus tard, le SRUC retrouve la finale de la Coupe de France. Privés de leurs deux buteurs Walter Kaiser et Walter Vollweiler blessés[25],[26], les Rennais doivent de nouveau s'incliner. Avec trois buts inscrits dès la première mi-temps, l'Olympique de Marseille s'impose facilement (0 - 3), et le Stade rennais repart de nouveau bredouille[27],[28]. Par la suite, la situation du club se dégrade : sportivement, il connaît une première relégation en Division 2 en 1937 ; financièrement, un déficit de 200 000 francs plombe ses comptes. Menacé, le statut professionnel du Stade rennais est sauvé grâce à une souscription publique et grâce à une subvention de la municipalité[29].
En 1939, le SRUC gagne le droit de retrouver la première division, mais la Seconde Guerre mondiale vient interrompre les compétitions. Au cours des six années que dure le conflit, le club navigue entre professionnalisme et amateurisme, participant de façon épisodique aux quelques compétitions organisées au niveau national. En 1945, alors que la Division 1 reprend ses droits, le Stade rennais y prend place, mené par François Pleyer au poste d'entraîneur-joueur[30]. Sous sa conduite, le SRUC obtient son meilleur classement depuis 1932, avec une quatrième place acquise en 1949[31].
Après trois saisons de lutte pour le maintien, Pleyer est évincé en 1952[32], et remplacé par Salvador Artigas. Un changement qui ne porte pas ses fruits, le Stade rennais étant relégué en deuxième division en fin de saison. Jusqu'en 1958, l'équipe fera l'ascenseur entre D1 et D2, enchaînant montées et descentes entre les deux niveaux. L'arrivée en 1954 de Louis Girard à la présidence enclenche cependant un vent de renouveau[33]. Sous son impulsion, le Parc des sports de la route de Lorient est rénové pour augmenter sa capacité d'accueil[34],[35]. Girard, qui souhaite faire du Stade rennais un club majeur sur la scène nationale[33], engage successivement Henri Guérin puis Antoine Cuissard au poste d'entraîneur, sans résultat malgré une demi-finale de Coupe de France atteinte en 1959[36],[37].
Double victoire en Coupe de France (1964-1972)
Articles détaillés : Saison 1964-1965 du Stade rennais UC et Saison 1970-1971 du Stade rennais UC.C'est finalement l'arrivée de Jean Prouff aux commandes de l'effectif professionnel en 1964 qui permet au Stade rennais UC de franchir un palier. Ancien joueur du club, il impose un style résolument offensif à son équipe, qui tranche avec les mentalités plus défensives de ses prédécesseurs au poste d'entraîneur[39]. Dès la première saison, ce changement porte ses fruits. En championnat, le Stade rennais égale sa meilleure performance en terminant à la quatrième place[40], obtenant le titre honorifique de meilleure attaque de Division 1[41]. Surtout, l'équipe rennaise brille en Coupe de France, au point d'atteindre la finale de l'épreuve après avoir notamment surclassé l'AS Saint-Étienne en demi-finale (3 - 0)[42],[43]. Favoris face à une jeune équipe de Sedan[44], les Rennais peinent pourtant le jour de la finale, et se retrouvent rapidement menés deux buts à zéro. Deux buts marqués par Ascensio et Rodighiero rétablissent finalement l'équilibre, et Rennes arrache le droit de rejouer le match (2 - 2 a.p.)[45],[note 2]. Le 26 mai 1965 au Parc des Princes, le Stade rennais bat finalement Sedan, après avoir été une nouvelle fois mené au score, grâce à un but de Loncle et un doublé de Rodighiero (3 - 1)[45],[46]. Premier club breton vainqueur de la Coupe de France, le Stade rennais est reçu triomphalement par la population rennaise à son retour dans la ville le 31 mai 1965[47],[48],[49].
Les années qui suivent, l'équipe ne parvient pourtant pas à confirmer sa victoire, et traverse même une mauvaise passe, aussi bien sportive que financière, à la fin de l'année 1969[50]. Entre-temps, le succès acquis en Coupe de France avait permis au Stade rennais de disputer pour la première fois une compétition continentale, mais dès le premier tour de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe, les Bretons sont éliminés par le Dukla Prague et son ballon d'or Josef Masopust (0 - 2 au match aller à Prague, 0 - 0 au match retour à Rennes)[51].En 1971, l'émergence d'une nouvelle génération de joueurs permet au Stade rennais de renouveler sa performance de 1965. Le parcours rennais est marqué par une demi-finale retour remportée à l'arrachée devant l'Olympique de Marseille, le gardien de but Marcel Aubour se montrant décisif lors de la séance de tirs au but censée désigner le finaliste de la compétition[52]. La finale de la Coupe de France, disputée au Stade olympique de Colombes le 20 juin 1971, oppose les Rennais à l'Olympique lyonnais et ses internationaux Serge Chiesa et Fleury Di Nallo. La partie, pauvre en occasions, mais globalement dominée par les Bretons, bascule peu après l'heure de jeu. Déséquilibré dans la surface, le Rennais André Guy obtient un penalty qu'il se charge lui-même de convertir en but. Vainqueur sur la plus petite des marges (1 - 0), le Stade rennais remporte sa seconde Coupe de France en l'espace de six ans[53],[54].
Années noires (1972-1998)
Après ce nouveau succès, le club subit quelques changements. Jean Prouff prend du recul en 1972 et devient directeur technique avant de quitter Rennes un an plus tard[55]. Le 23 mai 1972, la section football du SRUC prend son autonomie vis-à-vis de la structure omnisports, et prend le nom de Stade rennais football club[56].
Deux ans plus tard, et malgré le renfort de l'attaquant ivoirien Laurent Pokou[57], le Stade rennais est relégué en deuxième division. En l'espace de quelques années, le club sombre totalement. Début janvier 1978, il est au bord de la faillite[58],[59], mais l'obstination de ses dirigeants Alfred Houget et Gérard Dimier permet de lui éviter une procédure de liquidation judiciaire[60]. Placé en redressement par le tribunal de commerce de Rennes, le SRFC est dans l'obligation de licencier ses plus gros salaires[note 3], et s'astreint à une politique d'austérité. Un an plus tard, la situation financière est meilleure et le club est sauvé de la disparition[61], mais l'équipe est tombée dans l'anonymat du milieu de classement de la deuxième division.
Le début des années 1980 voit le Stade rennais remonter peu à peu la pente sous la direction de son entraîneur Pierre Garcia, et redevenir un prétendant à la montée en Division 1. Soutenu financièrement par la municipalité[62], le club parvient à ses fins dès 1983 et semble enclencher une dynamique vertueuse en attirant les internationaux Pierrick Hiard et Yannick Stopyra[63]. Mais l'embellie est de courte durée, et le Stade rennais alterne montées en D1 et descentes en D2 pendant une décennie, voyant successivement défiler Jean Vincent, Pierre Mosca, Patrick Rampillon, Raymond Keruzoré et Didier Notheaux dans le costume d'entraîneur du groupe professionnel.
En 1993, Michel Le Milinaire succède à Notheaux. Son arrivée est suivie de celle du Groupe Pinault en tant que sponsor principal en lieu et place de la société Pfizer[64]. Avec une nouvelle génération de joueurs menée notamment par Sylvain Wiltord[65], le club remonte en Division 1 et parvient à s'y maintenir, obtenant même une qualification pour la Coupe Intertoto en 1996. Pour autant, le SRFC échappe de peu à la relégation en 1998, ne se sauvant que lors du dernier match de la saison, sur un but tardif de Kaba Diawara[66].
L'ère Pinault (depuis 1998)
Suite à ce sauvetage in extremis, la holding Artémis de François Pinault décide de se porter candidat au rachat du club[67]. La municipalité, majoritaire depuis 1987 dans le capital du Stade rennais FC[68], lui cède progressivement ses parts sur une période de trois ans[67],[69]. En parallèle, le club bénéficie d'une modernisation spectaculaire de ses infrastructures, avec la rénovation complète du Stade de la route de Lorient et la création du centre d'entraînement de la Piverdière[70]. Sur le plan sportif, ces changements semblent porter rapidement leurs fruits, avec une cinquième place en 1999[71]. Un an et une saison mitigée plus tard, le club concrétise ses ambitions par des investissements massifs sur le marché des transferts, avec les recrutements à prix d'or de joueurs sud-américains qui ne justifient pas le coût de leurs transferts[72]. Dans l'impasse, le Stade rennais ne convainc pas et se bat plusieurs saisons de rang contre la relégation.
L'arrivée en 2003 de László Bölöni au poste d'entraîneur amorce un tournant. Le Stade rennais commence alors à s'appuyer sur son centre de formation[73], et notamment sur la génération qui remporte cette année-là la Coupe Gambardella[74]. Combinée aux recrutements de joueurs comme Alexander Frei, Petr Čech ou Kim Källström, la jeunesse rennaise parvient à obtenir de meilleurs résultats, jusqu'à décrocher une quatrième place synonyme de qualification pour la Coupe UEFA en 2005[75].
Sous la conduite de Bölöni, puis sous celle de Pierre Dréossi, le Stade rennais se stabilise dans le haut du classement de Ligue 1 et devient un prétendant régulier aux places européennes. Le club ne parvient cependant pas à accrocher une place en Ligue des champions qu'il est pourtant très près d'obtenir en 2007[76]. Sa progression se concrétise cependant avec les sélections de plusieurs joueurs en équipe de France. Jamais descendu en-dessous de la septième place en championnat entre 2004 et 2009[77], le Stade rennais ne parvient pourtant pas à enrichir son palmarès, et ce malgré une finale de Coupe de France, disputée, et perdue, face à l'En Avant de Guingamp en 2009[78].
Repères chiffrés
Articles détaillés : Résultats du Stade rennais en Coupe d'Europe, en Coupe de France et en Coupe de la Ligue.Le Stade rennais football club compte à son palmarès deux Coupes de France et deux Championnats de France de Division 2. Il n'a en revanche jamais été sacré champion de France ni remporté la Coupe de la Ligue.
Le Stade rennais est l'un des vingt clubs qui disputent le premier championnat de France professionnel de l'histoire en 1932-1933. Hors période de guerre, il a depuis toujours évolué en Ligue 1 ou en Ligue 2, sans descendre dans les divisions inférieures[77]. Au total, le Stade rennais a disputé cinquante-deux saisons au plus haut niveau[note 4], ce qui le place parmi les dix meilleurs clubs français sur ce critère[79].
Palmarès
Le tableau suivant liste le palmarès du Stade rennais football club, actualisé au 1er avril 2010, dans les différentes compétitions officielles au niveau national, international, régional ainsi que dans les compétitions de jeunes. Il ne prend pas en compte les compétitions saisonnières et amicales disputées par le club notamment en période estivale, ni les titres remportés par les équipes réserves du club dans les championnats amateurs.
Palmarès du Stade rennais en compétitions officielles
Compétitions nationales Compétitions internationales Compétitions de jeunes - Challenge des champions (1)[83]
- Co-vainqueur en 1971[note 6].
- Finaliste en 1965.
- Anciennes compétitions
- Coupe des Alliés (1)
- Vainqueur en 1916[note 7].
- Coupe interfédérale
- Finaliste en 1917[note 8].
- Anciennes compétitions
- Coupe Intertoto[86]
- Finaliste en 1999.
- Coupe Gambardella (3)[87]
- Vainqueur en 1973, 2003 et 2008.
- Championnat de France des 18 ans (1)
- Champion en 2007[90].
- Championnat de France des 17 ans (1)
- Champion en 2002[90].
- Championnat de France des 15 ans
- Finaliste en 1997[91].
- Anciennes compétitions
- Coupe nationale des juniors[87]
- Finaliste en 1939.
Compétitions régionales - Championnat de Bretagne (3)
- Champion en 1904, 1908, 1909[note 10].
- Anciennes compétitions
- Championnat de l'Ouest (3)
- Champion en 1919, 1920 et 1923[note 11].
- Coupe interfédérale de l'Ouest (1)
- Vainqueur en 1919[note 12].
Records et distinctions
Article détaillé : Statistiques et records du Stade rennais football club.Joueurs et entraîneurs
Joueurs les plus capés[92] Joueurs Matchs Yves Boutet 394 René Cédolin 367 Louis Cardiet 328 François Denis 324 Pierrick Hiard 323 Meilleurs buteurs[92] Joueurs Buts Jean Grumellon 154 Daniel Rodighiero 125 Khennane Mahi[note 13] 88 José Caeiro 83 Giovanni Pellegrini 79 Le joueur ayant disputé le plus grand nombre de rencontres officielles sous le maillot du Stade rennais est le défenseur Yves Boutet : il dispute 394 matchs entre 1955 et 1967[93]. Un autre défenseur, René Cédolin, détient lui le record du nombre de matchs disputés en Division 1 avec 322 rencontres[94],[note 14].
L'attaquant le plus efficace de l'histoire du club est Jean Grumellon, qui marque un total de 154 buts avec le Stade rennais de 1947 à 1952 et de 1954 à 1956[95], dont 107 buts en Division 1[94]. Il est suivi par Daniel Rodighiero, auteur de 125 buts durant la deuxième moitié des années 1960[96]. Quatre joueurs rennais obtiennent le titre de meilleur buteur du championnat de France : Walter Kaiser en 1933, Jean Grumellon en 1950, Stéphane Guivarc'h en 1997 et Alexander Frei en 2005. Olivier Monterrubio est lui sacré meilleur passeur de Ligue 1 trois saisons de suite, en 2004, 2005 et 2006[97]. Jérôme Leroy obtient lui aussi cette distinction, en 2008[98].
L'entraîneur ayant dirigé le plus de matchs du Stade rennais est Jean Prouff avec un total de 304 rencontres entre 1964 et 1972. Il devance François Pleyer, entraîneur du club entre 1945 et 1952, et qui totalise 266 matchs sur le banc de touche rennais[99].
Au terme de la saison 1960-1961, l'attaquant Khennane Mahi[note 13] est récompensé d'une « Étoile d'or » par le magazine France Football, ex-æquo avec Pierre Bernard, le désignant comme étant le meilleur joueur de la saison en Division 1. Dix ans plus tard, en 1971, l'entraîneur rennais Jean Prouff est choisi comme entraîneur français de l'année par le même magazine, ex-æquo avec Kader Firoud. Jocelyn Gourvennec est lui plébiscité conjointement par France Football et par l'UNFP comme étant le meilleur joueur de l'année en deuxième division en 1994. L'attaquant Shabani Nonda est désigné comme étant le meilleur joueur étranger de Division 1 en 1999. Enfin, le Tchèque Petr Čech reçoit l'Étoile d'or du meilleur gardien de Ligue 1 pour la saison 2003-2004[100],[101].
Championnat
La plus large victoire obtenue par le Stade rennais en Division 1 est acquise à domicile face au Cercle athlétique de Paris le 15 octobre 1933 sur le score de 8-2. À l'extérieur, le score record de 6-1 est atteint à deux reprises, le 22 août 1948 sur le terrain du FC Metz et le 17 mars 2001 sur celui de l'En Avant de Guingamp[94].
Le score de 1-9, qui constitue la plus large défaite du Stade rennais en Division 1[102], est concédée par deux fois lors de matchs à l'extérieur lors de la même année 1951, le 2 septembre contre le Lille OSC, et le 18 novembre sur la pelouse du FC Nancy[103]. Lors de rencontres à domicile, la plus grosse défaite rennaise est concédée le 18 mai 1947 face au RC Strasbourg (1-6)[104].
En 2008-2009, le Stade rennais réalise une série de dix-huit matchs de Ligue 1 consécutifs sans défaite. Cette série est la dixième meilleure de toute l'histoire du championnat, loin cependant derrière celle du FC Nantes en 1994-1995 (trente-deux matchs consécutifs sans défaite)[105]. En 2005-2006, le club établit également son record de victoires consécutives en Ligue 1, avec huit succès d'affilée, à trois unités du record détenu par les Girondins de Bordeaux (onze victoires consécutives)[106].
Transferts
C'est lors de l'été 2000 que le Stade rennais conclut les transferts les plus onéreux de son histoire. Le recrutement le plus cher est celui de l'attaquant brésilien Severino Lucas, dont l'indemnité de transfert atteint 140 millions de francs, soit plus de 21 millions d'euros, en provenance de l'Atlético Paranaense[107].
À l'inverse, la somme la plus importante perçue par le Stade rennais lors d'un transfert l'est dans le cadre du transfert de l'attaquant congolais Shabani Nonda à l'AS Monaco lors du même été 2000, avec une indemnité de transfert de 150 millions de francs, soit près de 23 millions d'euros. Deux ans auparavant, Nonda est recruté en provenance du FC Zurich contre une indemnité de transfert de 40 millions de francs (6 millions d'euros environ)[108].
Affluences
La plus grosse affluence à domicile est enregistrée le 20 août 2005 pour un match de Ligue 1 disputé contre l'Olympique de Marseille (victoire rennaise par trois buts à deux). 29 490 spectateurs garnissent alors les travées du Stade de la route de Lorient[109],[110]. Ce record fait suite à la rénovation du stade entre 1999 et 2004. Pendant près de quarante ans, entre 1965 et 2004, le record établi le 11 novembre 1965 pour un match de championnat face au FC Nantes était de 28 148 spectateurs[111].
Le 9 mai 2009, à l'occasion de la finale de la Coupe de France, le Stade rennais bat son record d'affluence tous stades confondus avec 80 056 spectateurs rassemblés au Stade de France[112],[113].
Personnalités du club
Présidents
Le président actuel du Stade rennais Patrick Le Lay est le trente-et-unième président successif du club depuis la nomination du premier président en 1902[note 15]. Entre cette date et le 23 mai 1972, lorsque la section football prend son indépendance de la structure omnisports, le président dirige l'ensemble des sections du Stade rennais puis du Stade rennais université-club. Joseph Dault, conseiller municipal à la Ville de Rennes[114] est le premier président du Stade rennais football club en 1972. Trois présidents occupent la fonction à deux reprises sur deux périodes distinctes. Ernest Folliard de 1909 à 1916 puis en 1928-1929, Jean-Raphaël Soucaret en 1987 puis entre 1988 et 1990, et enfin René Ruello dans les années 1990 puis entre 2000 et 2002.
Louis Girard est le président qui reste le plus longtemps en poste, sur une période de quinze ans entre 1954 et 1969. Sa période de présidence est marquée par une modernisation des infrastructures du club, en particulier du Parc des sports de la route de Lorient[115], et par la victoire en Coupe de France de 1965. Il démissionne en juillet 1969 alors que le Stade rennais est en proie à de gros problèmes financiers[116].
Avant la Seconde Guerre mondiale, deux dirigeants marquent l'histoire du club. En 1918, Ernest Folliard est l'un des éléments moteur de la création de la Ligue de l'Ouest de football-association (LOFA)[117], qui supplante rapidement le comité régional de l'USFSA. Il en devient le premier président[118], fonction occupée jusqu'en 1927[119]. Quelques années plus tôt, c'est également à son initiative que le club emménage au Parc des sports de la route de Lorient[15]. Ancien joueur du club[120] et mosaïste renommé[121], Isidore Odorico en devient l'un des dirigeants dès 1925[122]. Il n'accède à la présidence que huit ans plus tard, mais son influence devient rapidement telle qu'il est à l'époque considéré comme le premier dirigeant du club, sans en porter le titre[123]. Avant-gardiste[24], Odorico est avec Georges Bayrou et Emmanuel Gambardella l'un des principaux acteurs de l'instauration du professionnalisme en France en 1932[122].
Nombre de présidents du club sont hommes d'affaires ou issus du monde politique. Jean Rohou, sous la présidence duquel le club remporte la Coupe de France 1971, est ainsi entrepreneur, maire de Carhaix-Plouguer et conseiller général du Finistère[124], tandis que Frédéric de Saint-Sernin est un ancien député et conseiller de Jacques Chirac[125]. Le sponsoring joue également un rôle dans la désignation des dirigeants du club : à la fin des années 1980, Jean-Raphaël Soucaret, président-directeur général de Pfizer, principal sponsor du club, accède à la présidence[126]. Après 1998, la prise de contrôle d'Artémis influence largement la nomination des présidents du club. Pierre Blayau est un ancien président du directoire du Groupe PPR[127], Emmanuel Cueff, directeur général adjoint d'Artémis, dirige en parallèle le magazine Le Point, Frédéric de Saint-Sernin occupe le poste de directeur des relations publiques du Groupe PPR[128], alors que Patrick Le Lay, ancien président-directeur général de TF1, est un ami de François Pinault[129].
Sauf indication contraire, les périodes indiquées dans le tableau suivant commencent et se terminent respectivement en début et fin de saison.
Présidents du Stade rennais[130] Rang Nom Période 1 M. Delacour 1902-nov. 1906 2 M. Sexer nov. 1906-nov. 1909 3 Ernest Folliard nov. 1909–1916 4 M. Deleusme 1916–mars 1921 5 M. Sordet mars 1921–1923 6 M. Grimoux 1923–avr. 1928 7 Ernest Folliard (2) avr. 1928–1929 8 M. Baudet 1929–mars 1933 9 Isidore Odorico mars 1933–1938 10 M. Landgren 1938–juin 1943 11 Marcel Cormier juin–août 1943 Rang Nom Période 23 Jean-Raphaël Soucaret jan.–nov. 1987 24 Gérard Duval nov. 1987–mars 1988 25 Jean-Raphaël Soucaret (2) mars 1988–oct. 1990 26 René Ruello oct. 1990-1998 27 Pierre Blayau 1998-oct. 2000 28 René Ruello (2) oct. 2000-2002 29 Emmanuel Cueff 2002-déc. 2006 30 Frédéric de Saint-Sernin déc. 2006-2010 31 Patrick Le Lay depuis mai 2010 Entraîneurs
Article détaillé : Encadrement technique du Stade rennais football club.Depuis 1906, trente-six entraîneurs dont trente-quatre différents se succèdent à la tête du Stade rennais. Occupée de façon épisodique jusqu'en 1932, la fonction devient alors récurrente. Depuis cette date, les entraîneurs occupent leur poste en moyenne pendant près de deux ans et demi[note 16]. Les années 2000 sont celles où l'instabilité est la plus forte, puisque huit techniciens se succèdent de Paul Le Guen à Frédéric Antonetti.
L'entraîneur le plus titré avec le Stade rennais est Jean Prouff, sous la direction duquel sont gagnées les deux coupes de France remportées par le club en 1965 et 1971. En 2001, il est désigné « entraîneur du siècle » par le SRFC[131]. Les deux titres de champion de France de deuxième division remportés par le club en 1956 et 1983 le sont sous les directions respectives de Henri Guérin et Jean Vincent. Guérin, entraîneur du club entre 1955 et 1961, devient par la suite sélectionneur de l'équipe de France de football, qu'il conduit à la Coupe du monde 1966[132].
Jean Batmale est l'entraîneur ayant dirigé le Stade rennais pendant le plus grand nombre de saisons, huit au total, mais sur deux périodes distinctes. François Pleyer et Jean Prouff détiennent quant à eux le record de saisons consécutives à la tête de l'effectif professionnel, avec sept unités chacun. À l'inverse, le record de la plus courte présence est détenu par l'Écossais Philip McCloy, qui ne dirige l'équipe professionnelle que durant deux rencontres en 1933[99]. Plus récemment, Philippe Bergeroo reste en poste durant cinq mois entre juin et octobre 2002, le temps de diriger son équipe durant dix matchs de compétition[133].
Parmi les entraîneurs du club, neuf sont de nationalité étrangère. Il faut attendre 1936 pour que le club se dote de son premier entraîneur français, ses prédécesseurs étant tous britanniques ou originaires d'Europe de l'Est. Dans les années 1950, l'Espagnol Salvador Artigas est également nommé entraîneur, mais il faut attendre le début des années 2000 pour que le Bosnien Vahid Halilhodžić puis le Roumain László Bölöni rajoutent leur nom à cette liste. De 1933 à 1982, l'ensemble des entraîneurs du club ont pour point commun d'avoir disputé comme joueur des matchs pour le Stade rennais[note 17]. Cette tendance s'atténue fortement par la suite : parmi les dix derniers entraîneurs du club, seuls Christian Gourcuff[note 18] et Guy Lacombe ont le statut d'anciens joueurs du Stade rennais.
Sauf indication contraire, les périodes indiquées dans le tableau suivant commencent et se terminent respectivement en début et fin de saison.
Entraîneurs du Stade rennais[134] Rang Nom Période 1 Arthur Griffith (entr.-joueur) 1906-1909[135] 2 George Scoones (entr.-joueur) ≈1920-1922 3 Trojanek 1930–1931 4 Kalman Szekany 1932–1933 5 Philip McCloy (entr.-joueur) sep. 1933 6 Josef Schneider (entr.-joueur) sep. 1933–1936 7 Jean Batmale[note 19] 1936–1941 8 Louis Bonneville[note 20] 1941–1942 9 Jean Batmale (2) 1942–1945 10 François Pleyer (entr.-joueur) 1945–1952 11 Salvador Artigas (entr.-joueur) 1952-1955 12 Henri Guérin (entr.-joueur) 1955-1961 Rang Nom Période 13 Antoine Cuissard 1961-1965 14 Jean Prouff[note 21] 1965-1972 15 René Cédolin 1972-fév. 1975 16 Frédo Garel (intérim) fév.-mars 1975 17 Antoine Cuissard (2) mars. 1975–1976 18 Claude Dubaële 1976–jan. 1978 19 Alain Jubert jan. 1978–1979 20 Pierre Garcia 1979–1982 21 Jean Vincent 1982–1984 22 Pierre Mosca 1984–déc. 1986 23 Patrick Rampillon déc. 1986–1987 24 Raymond Keruzoré 1987–1991 Rang Nom Période 25 Didier Notheaux 1991–1993 26 Michel Le Milinaire 1993–1996 27 Yves Colleu[note 22] 1996-1997 28 Guy David 1997–1998 29 Paul Le Guen 1998-2001 30 Christian Gourcuff 2001-2002 31 Philippe Bergeroo mai-oct. 2002 32 Vahid Halilhodžić oct. 2002-2003 33 László Bölöni 2003-2006 34 Pierre Dréossi 2006-déc. 2007 35 Guy Lacombe déc. 2007-2009 36 Frédéric Antonetti depuis juin 2009 Joueurs
Article détaillé : Liste des joueurs du Stade rennais.Équipe du centenaire
En 2001, à l'occasion du centenaire du club, le quotidien Ouest-France désigne une « équipe du siècle », présentant les meilleurs joueurs des cent premières années du Stade rennais[136].
Cette équipe comporte une majorité de joueurs ayant brillé lors des deux victoires en Coupe de France de 1965 et 1971. Les deux joueurs ayant remporté les deux titres, les défenseurs Louis Cardiet et René Cédolin, en font partie. Parmi les vainqueurs de 1965, sont également présents le défenseur Yves Boutet, les milieux de terrain Marcel Loncle et André Ascensio, et l'attaquant Daniel Rodighiero. Le latéral droit Alain Cosnard, vainqueur en 1971, complète la défense. Outre Rodighiero, l'attaque est formée par deux joueurs sacrés meilleurs buteurs du championnat de France, Walter Kaiser et Jean Grumellon, ainsi que par l'Ivoirien Laurent Pokou, régulièrement désigné comme le meilleur joueur de l'histoire du club[137],[138],[139]. Enfin, le poste de gardien de but est occupé par Pierrick Hiard, international formé au club, qui y réalise l'essentiel de sa carrière sportive entre 1973 et 1991 avant d'intégrer l'encadrement technique[140].
Plusieurs remplaçants sont également désignés : le milieu de terrain Raymond Keruzoré et le gardien de but Marcel Aubour, vainqueurs de la Coupe de France en 1971 ; l'attaquant Khennane Mahi, élu meilleur joueur du championnat de France par France Football en 1961[100] ; le défenseur François Pleyer, finaliste de la Coupe de France en 1935 ; l'attaquant yougoslave Silvester Takač, auteur de quarante-trois buts en deux ans et demi dans les années 1960[141] ; le défenseur Jean-Claude Lavaud, vainqueur de la Coupe de France en 1965 ; l'attaquant Shabani Nonda, fer de lance du club à la fin des années 1990[108] ; et enfin le milieu de terrain international Patrick Delamontagne, qui débute au club en 1974 et y prend sa retraite sportive en dix-sept ans plus tard[142].
Joueurs en équipe de France
Vingt-et-un joueurs ont porté le maillot de l'équipe de France de football alors qu'ils évoluaient au Stade rennais, pour un total de 81 sélections. Le premier d'entre eux est le milieu de terrain François Hugues en 1922. Il totalise vingt-quatre sélections durant sa carrière, dont deux honorées lors de son unique saison au club[143]. Le joueur qui totalise le plus de sélections en évoluant au Stade rennais est le milieu de terrain Yann M'Vila, avec dix-sept sélections[144]. Suivent dans ce classement Jean Prouff, avec treize matchs sur un total de dix-sept capes, qui est le capitaine de l'équipe de France lors de trois de ses quatre dernières sélections, honorées alors qu'il évolue au Stade de Reims[145], et l'attaquant Jean Grumellon, dont les dix sélections sont toutes obtenues pendant sa carrière rennaise[146].
Six des vingt joueurs concernés sont sélectionnés dans les années 1920 et 1930. Huit autres le sont dans une période allant de 1958 à 1970. Il faut alors attendre trente ans pour que Robert Rico, dernier joueur sélectionné en date, trouve un successeur en la personne de Bernard Lama, qui honore sa quarante-quatrième et dernière sélection alors qu'il vient de rejoindre le Stade rennais, en septembre 2000[147]. Huit ans plus tard, Rod Fanni[148] puis Jimmy Briand[149] portent à leur tour le maillot de l'équipe de France en match officiel. Ils sont rejoints en 2010 par Yann M'Vila.
Le tableau suivant donne la liste actualisée au 15 novembre 2011 des joueurs du Stade rennais en équipe de France, le nombre de sélections et la période correspondante, ainsi que le nombre total de sélections en incluant les périodes où le joueur était dans un autre club de football. Les joueurs dont la carrière internationale est toujours en cours sont indiqués en caractères gras.
Joueurs du Stade rennais en équipe de France[150] Joueur Sélections Période Sél. (total) Jean Batmale 2 1924 6 Charles Berthelot 1 1923 1 Jimmy Briand 3 2008 4 Louis Cardiet 6 1965-1967 6 Stanislas Dombeck 1 1958 1 Rod Fanni 5 2008-2010 5 Yvon Goujon 6 1962-1963 11 Jean Grumellon 10 1949–1952 10 Henri Guérin 3 1948–1949 3 François Hugues 2 1922 24 Bernard Lama 1 2000 44 Joueur Sélections Période Sél. (total) Jean-Claude Lavaud 1 1967 1 Marcel Loncle 2 1965 2 Khennane Mahi 2 1961 2 Hervé Marc 1 1930 1 Yann M'Vila 17 2010-2011 17 Jean Prouff 13 1946–1948 17 Robert Rico 1 1970 1 Daniel Rodighiero 2 1965 2 Georges Rose 1 1934 1 Adolphe Touffait 1 1932 1 Total 81 1922-2011 D'autres joueurs fréquentent l'équipe de France avant ou après leur passage au Stade rennais. Le premier est Joseph Verlet, qui évolue au club de 1911 à 1919[151], et qui fait partie de la première équipe de France de l'histoire le 1er mai 1904 à Bruxelles[152]. Entre 1936 et 1937, le premier buteur de l'histoire de la Coupe du monde[153], Lucien Laurent, évolue lui aussi au Stade rennais[154]. Le joueur passé au club ayant obtenu le plus de capes internationales est Sylvain Wiltord, sélectionné à 92 reprises entre 1999 et 2006. Formé au club, il est sacré champion d'Europe en 2000 et est finaliste de la Coupe du monde 2006[155]. Cinq autres joueurs passés par le Stade rennais disputent plus de vingt-cinq matchs avec les Bleus : Mikaël Silvestre (40 sélections, de 2001 à 2006)[156], également formé au club ; Jocelyn Angloma (37 sélections, de 1990 à 1996)[157], dont le Stade rennais est le premier club professionnel[158] ; Yannick Stopyra (33 sélections, de 1980 à 1988)[159] ; Yoann Gourcuff (28 sélections depuis 2008)[note 23],[160], lui aussi formé au Stade rennais ; et enfin Antoine Cuissard (27 sélections, de 1946 à 1954)[161], qui rejoint ensuite le club.
Politique de recrutement
Dans son ouvrage Dictionnaire des footballeurs étrangers du championnat professionnel français (1932-1997)[note 24], Marc Barreaud traite de l'origine des joueurs évoluant dans trois clubs français entre 1945 et 1992. Dans son étude, il attribue au Stade rennais une position intermédiaire, mélange d'identité régionale forte et d'ouverture vers l'extérieur, à mi-chemin entre l'ancrage régional d'un club comme Sedan et le cosmopolitisme du Paris Saint-Germain. 32 % des joueurs évoluant au club durant cette période sont ainsi nés en région Bretagne, 44 % dans d'autres régions de France (y compris les DOM-TOM), et 24 % à l'étranger[162].
Dès les années 1920, le Stade rennais fait le choix de l'ouverture à des joueurs venus d'horizons divers. En 1921, cinq joueurs venus de clubs parisiens sont ainsi recrutés simultanément, dont les internationaux François Hugues et Maurice Gastiger[163]. Quelques années plus tard, sous l'impulsion d'Isidore Odorico, ce sont de nombreux joueurs issus de pays d'Europe de l'Est qui intègrent le club. En octobre 1929, Adolphe Touffait est chargé de se rendre à Prague pour y recruter plusieurs joueurs afin de renforcer l'équipe[22]. C'est ainsi que signe au Stade rennais le milieu de terrain Jaroslav Bouček, qui dispute par la suite les coupes du monde 1934 et 1938, cette dernière comme capitaine de l'équipe de Tchécoslovaquie[164]. D'autres joueurs, hongrois ou autrichiens suivent cet exemple. Recruté à Vienne en 1933, Franz Pleyer est naturalisé français sous le nom de François Pleyer en décembre 1936[165], et fait l'ensemble de sa carrière au club aussi bien comme joueur que comme entraîneur, recruteur ou secrétaire[166].
Pour autant, la base du Stade rennais reste longtemps régionale. Le statut de ville universitaire de Rennes y joue un rôle notable, permettant d'attirer de jeunes joueurs de tout le Grand Ouest[167], d'autant que le club est longtemps le seul de la région à avoir un statut professionnel et l'expérience de la Division 1[note 25]. Nombreux sont alors les exemples de joueurs venus à Rennes allier études et pratique du football, comme André Le Menn (étudiant en odontologie), Raymond Keruzoré (chimie) ou Philippe Redon (pharmacie)[168]. Ce pouvoir d'attraction estudiantin ne se limite cependant pas aux joueurs bretons. En 1930, c'est lors d'un match international universitaire qu'Adolphe Touffait, joueur au club et étudiant en droit[169], convainc l'attaquant allemand Walter Kaiser de venir étudier le français à Rennes, et de lui faire intégrer le Stade rennais par la même occasion[26].
La présence étrangère connaît un frein important au Stade rennais à partir de 1955, interdiction étant faite aux clubs français de recruter des joueurs étrangers[170]. En 1965, l'ensemble des joueurs de l'effectif qui remporte la Coupe de France sont ainsi de nationalité française[45]. Cette interdiction levée en 1966, comme beaucoup de clubs français, le Stade rennais recrute de nombreux joueurs yougoslaves[170] comme Silvester Takač ou Velimir Naumović, mais aussi africains, comme Laurent Pokou. À compter de l'application de l'arrêt Bosman en 1996, cette présence étrangère explose, dans la foulée de ce qui se fait ailleurs en France[171]. En 2009-2010, le Stade rennais compte ainsi dans son effectif professionnel des joueurs issus de quatre continents différents[note 26]. En parallèle, la perspective de bâtir une équipe à forte coloration régionale revient de façon récurrente sans se concrétiser réellement. Lors de sa première saison comme président du club, Louis Girard annonce en 1955 son intention de bâtir une équipe professionnelle composée essentiellement de joueurs bretons[172]. Un discours sensiblement identique est tenu en 1973, sous la présidence de Joseph Dault[173], puis à l'arrivée de François Pinault comme propriétaire du club en 1998[127],[174].
En 2000, le soutien financier du Groupe PPR se matérialise par une politique de recrutement onéreuse[107]. De nombreux joueurs sud-américains, comme Severino Lucas, Mario Turdó ou Luís Fabiano sont alors engagés, sans qu'aucun ne s'impose véritablement. Par la suite, le recrutement de joueurs étrangers devient plus sage et se porte sur des jeunes en quête d'un tremplin vers des clubs plus prestigieux. C'est le cas notamment du gardien Petr Čech[175], du milieu de terrain Kim Källström[176] ou des attaquants Alexander Frei[177] et Asamoah Gyan[178]. La présence de joueurs bretons devient quant à elle principalement le fait du centre de formation.
Effectif et encadrement technique actuels
L'entraîneur de l'équipe première du Stade rennais est Frédéric Antonetti. Il est secondé par Jean-Marie De Zerbi (entraîneur-adjoint), Christophe Revel (entraîneur des gardiens) et Nicolas Dyon (préparateur physique)[179].
L'effectif de l'équipe professionnelle du club s'établit comme suit[180].
Effectif du Stade rennais football club de la saison 2011-2012 au 9 novembre 2011 Joueurs Encadrement technique - Entraîneur(s)
- Entraîneur(s) adjoint(s)
- Préparateur(s) physique(s)
- Entraîneur(s) des gardiens
- Médecin(s)
- Légende
- P. : Poste
- Nat. : Nationalité
- : Capitaine
- : Joueur prêté par un autre club
- G : Gardien de but
- D : Défenseur
- M : Milieu de terrain
- A : Attaquant
Joueurs prêtés
- L'attaquant Frank Julienne, sous contrat avec le Stade rennais jusqu'en 2013, est prêté pour la saison 2011-2012 au Havre AC[183].
- Le gardien de but Johann Carrasso, sous contrat avec le Stade rennais jusqu'en 2014, est prêté pour la saison 2011-2012 à l'AS Monaco[184].
- L'attaquant John Verhoek, sous contrat avec le Stade rennais jusqu'en 2015, est prêté pour la saison 2011-2012 à l'ADO La Haye[185].
Structures du club
Structures sportives
Stades
Article détaillé : Stade de la route de Lorient.Durant ses premières années d'existence, le Stade rennais évolue principalement sur un terrain situé dans le quartier de la Mabilais, sur la rive sud de la Vilaine[14],[note 34]. Au fil des ans, le terrain subit plusieurs aménagements pour améliorer le confort de jeu et celui des spectateurs, mais onze ans après sa création, le club déménage pour un terrain situé un peu plus loin à l'ouest, sur l'autre rive de la Vilaine, le long de la voie qui part du centre-ville vers Lorient.
Inauguré le 15 septembre 1912, le parc des sports de la route de Lorient est spacieux, et doté d'une première tribune en bois, située côté Vilaine[15]. En plus du terrain d'honneur, il comprend également plusieurs terrains annexes permettant la tenue d'entraînements et de matchs[186]. Ne connaissant que de légères modifications pendant plusieurs dizaines d'années, le stade est une première fois rénové juste avant le début de la Seconde Guerre mondiale[187]. Il faut cependant attendre les années 1950 pour que le parc des sports connaisse une restructuration en profondeur, avec la construction de deux tribunes en béton armé, installations complétées par l'aménagement de gradins sommaires derrière les buts[34],[35]. Dans cette configuration, le stade bat ses records d'affluence, pour le porter à 28 148 spectateurs, le 11 novembre 1965 à l'occasion d'une rencontre qui oppose le Stade rennais, vainqueur sortant de la Coupe de France au FC Nantes, champion de France en titre[111].
Lors des trois décennies suivantes, le stade connaît quelques aménagements. En 1975, une tribune en béton remplace les gradins situés derrière le but côté ouest. Elle devient populairement la tribune « Mordelles », du nom d'une commune située dans cette direction le long de la route de Lorient[188]. En 1986 une rénovation est mise en œuvre, visant à reconstruire l'ensemble des tribunes du stade pour lui donner une capacité d'accueil de 33 000 places. Les travaux débutent par la construction d'une nouvelle tribune en béton côté route de Lorient, abritée par de grandes toiles soutenues par une charpente métallique[189],[190],[191]. Du fait de la relégation du club en Division 2, la rénovation du reste du stade est par la suite abandonnée.
Entre 1999 et 2004, le stade de la route de Lorient est une nouvelle fois rénové pour prendre sa forme actuelle. Tour à tour, les quatre tribunes du stade sont rénovées ou reconstruites[192], suivant les plans de l'architecte Bruno Gaudin[193], déjà auteur du stade Charléty à Paris[194]. Le nouvel ensemble est inauguré à la fin de l'été 2004[195], et donne au stade une capacité d'accueil théorique de 31 127 places[196], mais de 29 778 places en pratique[197], faisant du stade de la route de Lorient le onzième stade français sur ce critère[198]. Dans cette configuration, le record d'affluence est porté à 29 490 spectateurs lors d'un match de championnat de France disputé contre l'Olympique de Marseille le 20 août 2005[199].
Le stade de la route de Lorient est la propriété de la ville de Rennes[200], qui le loue au Stade rennais pour un montant de 1 029 582 euros par an[201]. Ce dernier a également à sa charge l'ensemble des coûts d'entretien et d'exploitation, mais réalise un chiffre d'affaires moyen de 630 000 euros lors de chaque match[202], et y gère les partenariats publicitaires depuis 1973[203].
Centre d'entraînement
Article détaillé : Centre d'entraînement Henri-Guérin.Jusqu'en 2000, l'entraînement des joueurs est réalisé sur le terrain principal ou sur les terrains annexes du parc des sports de la route de Lorient[204],[205]. Le 7 avril 1997, en même temps que la rénovation du stade, le conseil municipal de Rennes vote la création d'un centre d'entraînement dédié au Stade rennais au lieu-dit la Piverdière, dans la périphérie ouest de l'agglomération[206]. S'étalant sur une superficie de huit hectares[207], le centre est inauguré en juin 2000 par François Pinault[208]. Sept ans plus tard, après la construction d'un nouveau bâtiment de 1 000 mètres carrés, le centre devient également le siège social du club, abritant la majorité de ses services administratifs et commerciaux[209]. Comme le stade de la route de Lorient, le centre d'entraînement est la propriété de la ville de Rennes[200], qui le loue au club. Son nom officiel, centre d'entraînement Henri-Guérin, rend hommage à l'ancien joueur et entraîneur du club, devenu sélectionneur de l'équipe de France et dirigeant au sein de la Ligue de Bretagne[210].
Les installations comprennent plusieurs terrains et aires de jeu en gazon naturel et en synthétique, des bâtiments servant de lieu de vie à l'équipe professionnelle, des salles de soin, de musculation, ou encore une salle de conférence de presse[211]. Le centre d'entraînement est également utilisé pour les matchs de compétition officielle disputés par l'équipe réserve du club et par les équipes du centre de formation[212]. Il est homologué par la Fédération française de football sous le nom de stade de la Piverdière[213].
Centre de formation
Article détaillé : Centre de formation du Stade rennais football club.Le Stade rennais dispose à partir de la saison 1977-1978 d'une structure destinée à la formation des jeunes footballeurs. Son premier directeur est Loïc Kerbiriou, qui est cependant rapidement remplacé par Michel Beaulieu. Le centre de formation ne prend véritablement de l'envergure qu'à partir de 1987, date de la construction de l'école technique privée Odorico, structure dédiée à la scolarité et à l'hébergement des jeunes footballeurs[214]. L'année 1987 marque également l'arrivée à la direction du centre de Patrick Rampillon, ancien joueur et entraîneur du Stade rennais[215]. Les années 1990 voient plusieurs joueurs formés au club faire leurs débuts en équipe première, avant qu'ils n'atteignent par la suite le niveau international. C'est le cas de Sylvain Wiltord[216], Mikaël Silvestre[217], Ousmane Dabo[218] ou encore Anthony Réveillère[219].
Suite à l'arrivée à sa tête du groupe Pinault, le Stade rennais lance en 2002 une politique de formation qui vise à obtenir un effectif professionnel composé à 50 % de joueurs formés au club[220]. Le budget alloué à la formation est alors quadruplé pour atteindre quatre millions d'euros annuels, soit environ 10 % du budget du club[221],[222]. L'application de cette politique est concrétisée par l'émergence des générations qui remportent la Coupe Gambardella en 2003 puis en 2008. Parmi ces deux générations, plusieurs joueurs intègrent rapidement l'équipe première, dont trois futurs joueurs de l'équipe de France : Jimmy Briand[223], Yoann Gourcuff[224] et Yann M'Vila[225]. Conséquence directe de cette politique, le centre de formation du Stade rennais obtient la première place du classement des centres de formation français en 2006[226], 2007[227],[228], 2008[229], 2009[230], 2010[231] et 2011[232],[note 35].
Toujours dirigé par Patrick Rampillon[179], le centre de formation du Stade rennais s'appuie sur un socle associatif. En 1987 est créée l'association ETP Odorico, qui gère l'hébergement et la scolarité des jeunes joueurs[233]. En tant qu'association, elle possède un président, Pierre Rochcongar[179], a sa propre personnalité juridique, vérifie et approuve ses comptes, procède à l'acquisition de mobilier et de matériel pédagogique, et peut modifier ses statuts[234]. Ce statut associatif lui permet de récolter diverses aides, et de développer ses propres partenariats[233]. Elle reçoit ainsi régulièrement un soutien financier du Crédit mutuel de Bretagne[235],[236],[237].
Aspects juridiques et économiques
Statut juridique et légal
Organigramme
Poste Nom(s) Président Patrick Le Lay Manager général Pierre Dréossi Secrétaire général Patrick Fretel Directeur administratif et financier Olivier Tomine Directeur commercial et marketing Stéphane Pouget Directeur de la Communication Jérôme Poupard Directeur du centre de formation Patrick Rampillon Entraîneur général Frédéric Antonetti Entraîneurs adjoints Jean-Marie De Zerbi Entraîneur des gardiens Christophe Revel Entraîneurs du centre de formation Laurent Huard, Régis Le Bris, Franck Haise, Yannick Menu Préparateur physique Nicolas Dyon Préparateur physique adjoint Kévin Plantet Médecin Karl Chaory Kinésithérapeutes Frédéric Bridel, Yannick Logeais, Stéphane Logeais Coordinateur sportif Jean-François Creac'h Cadec Responsables recrutement Pierrick Hiard, Éric Guérit, Marcel Campagnac Éléments comptables
Sponsors, équipementiers et partenariats
Le sponsor actuel du club est la marque Samsic. L'équipementier du club est lui la marque Puma (dont l'actionnaire du club François Pinault possède environ 89% des parts avec PPR[réf. nécessaire]).
Depuis quelques années[Quand ?] le club soutient l'association ELA.
Rivalités et soutien
Rivalités régionales
Ces rivalités sont entretenues par la solide culture football qui s'est développée en Bretagne dès le début du XXe siècle et qui s'est matérialisée par la création de nombreux clubs partout dans la région. Avec la création de compétitions sont apparues les premières rivalités sportives.
Malgré la participation dès 1917 du club à la Coupe de France et surtout dès 1932 au premier Championnat de France professionnel, aucune rivalité d'ampleur nationale ne s'est jamais réellement développée.
Les premières années
Le Stade rennais dispute ses premières compétitions à l'échelle régionale. En 1903, il fait partie du premier Championnat de Bretagne en compagnie d'autres équipes rennaises, mais aussi vannetaises, lavalloises et nantaises. Très vite, le Stade rennais s'affirme comme l'un des meilleurs clubs bretons, et rentre en concurrence avec l'US servannaise, qui bénéficie de la présence de nombreux joueurs anglais. Entre 1904 et 1914 les deux clubs se partagent les titres de champion de Bretagne, et leurs confrontations sont souvent féroces. Cette rivalité s'arrêtera avec la Première Guerre mondiale, l'US servannaise sombrant alors dans le déclin.
Le FC Nantes
La rivalité entre le FC Nantes et le Stade rennais ne s'est pas construite entre deux équipes luttant l'une contre l'autre pour l'obtention d'un titre, mais plutôt sur le déséquilibre existant entre une équipe ayant gagné de nombreux titres sur la scène nationale entre le milieu des années 1960 et le début des années 2000, et une équipe qui a longtemps dû se résoudre à vivre dans l'ombre de son encombrant voisin.
La montée en puissance du Stade rennais consécutive à l'arrivée de François Pinault en 1998, et le déclin progressif du FC Nantes à partir de 2001 auront fini d'attiser une rivalité qui s'est bâtie entre supporters des deux camps plutôt qu'entre équipes.
Autres rivalités régionales
Les rivalités avec les autres clubs bretons sont plus ponctuelles, selon les rapports de force sportifs. Ainsi, une mini-rivalité a pu opposer le Stade rennais au Stade brestois au début des années 1990[réf. nécessaire].
Une autre rivalité est apparue à partir des années 2000 avec le FC Lorient. La montée du club en ligue 1 à cette époque a rendu les rencontres entre les deux clubs plus fréquentes, et le départ en 2001 de l'entraineur historique du club lorientais Christian Gourcuff pour celui de Rennes a renforcé la rivalité entre ces deux clubs[238].
Le club entretient aussi une rivalité avec l'En Avant de Guingamp depuis que les deux clubs ont évolués ensemble en deuxième division de 1977 à 1993, Guingamp n'ayant gagné que deux des 22 rencontres, contre quinze victoires rennaises. Les deux clubs se rencontrent régulièrement de nouveau en ligue 1 de 1995 à 2004, Guingamp s'imposant sur cette période aussi souvent que Rennes, avec cinq victoires chacun[239]. La finale de la Coupe de France de 2009 a fait réapparaitre cette rivalité sous l'expression d'une double opposition entre campagne/ville et Haute-Bretagne/Basse-Bretagne remporté par Guingamp[240].
Les supporters
Article détaillé : Supporters du Stade rennais football club.De nombreuses associations de supporters encouragent le Stade rennais :
- Le Roazhon Celtic Kop. Fondé en 1991, c'est le principal club de supporters du Stade rennais.
- La Section Roazhon Pariz. C'est une section du Roazhon Celtic Kop, elle est située à Paris.
- Les Socios. Fondé en 1992, il est composé d'inconditionnels du Stade rennais qui vont jusqu'à reverser, tous les ans, une partie de leurs bénéfices au centre de formation du club. Une section a été créée à Paris.
- Allez Rennes. Fondé en 1962, c'est le plus ancien club de supporters de la route de Lorient.
- Unvez Kelt. ("Unité celte" en breton) fondé en 2008, c'est le dernier né des groupes de supporters.
Historique du logo
Notes et références
Notes
- Robert Mercier, les deux joueurs étant crédités de quinze buts marqués. À égalité avec
- tirs au but n'est mise en place qu'à partir de 1970 lorsque deux équipes demeurent à égalité au terme de la prolongation. Auparavant, les matchs nuls occasionnaient un match à rejouer ou une désignation du vainqueur par tirage au sort L'épreuve des
- Claude Dubaële, le directeur sportif Antoine Cuissard et le joueur Gérard Tonnel. Cf Loire 1994, p. 382 À savoir l'entraîneur
- 2009 Chiffre arrêté en juin
- Coupe de la Ligue comptabilisées ici uniquement sous sa forme moderne, après 1994 Performances en
- Olympique de Marseille. Le score étant nul à l'issue du temps réglementaire, il est prévu de faire jouer une séance de tirs au but, mais le public l'ignorant, il envahit le terrain empêchant le dénouement de la rencontre. A posteriori, l'UNFP attribue le titre conjointement aux deux clubs. Le Stade rennais dispute le Challenge des champions face à l'
- Première Guerre mondiale par l'USFSA. Compétition organisée au niveau national pendant la
- Première Guerre mondiale par la Ligue de football association. Le Stade rennais, affilié à l'USFSA est autorisé à participer en vertu de l'adhésion de l'USFSA au Comité français interfédéral en janvier 1913. Cf Loire 1994, p. 62 et 63. Compétition organisée au niveau national pendant la
- Disputée par le Stade rennais FC uniquement sous le nom de Coupe UEFA.
- Union des sociétés françaises de sports athlétiques, disparu en 1919. La compétition reprend une dimension régionale restreinte à la seule Bretagne avec la dissolution de la Ligue de l'Ouest de football-association (LOFA) au profit d'une nouvelle Ligue de Bretagne de football en 1990. Éditions de la compétition organisées par le comité régional de l'
- Union des sociétés françaises de sports athlétiques, à l'initiative notamment du Stade rennais (cf Loire 1994, p. 73). La LOFA intègre non seulement des clubs bretons, mais des clubs de football de tout le Grand Ouest, moins la Normandie. La LOFA disparaît en 1990 pour laisser place en Bretagne à la Ligue de Bretagne de football. La Ligue de l'Ouest de football-association (LOFA) prend la suite du comité régional de l'
- Ligue de l'Ouest de football-association nouvellement créée et ceux restés affiliés au Comité de Bretagne de l'USFSA. Coupe disputée entre les clubs affiliés à la
- De son vrai nom Mahi Khennane, son prénom ayant toujours été utilisé pour le désigner durant sa carrière de footballeur
- Yves Boutet ayant joué pendant deux saisons en Division 2 avec le Stade rennais, et René Cédolin ayant évolué pendant toute sa carrière rennaise en Division 1.
- Loire 1994, p. 12), la loi encadrant les statuts des associations n'étant apparue que le 7 juillet de la même année. Aucun président ne semble avoir été désigné à la création du club en mars 1901 (cf.
- Soit 33 entraîneurs successifs en l'espace de 78 ans, de 1932 à 2010.
- Frédo Garel, intérimaire pendant deux rencontres en 1975. À l'exception cependant de
- Christian Gourcuff n'évolue cependant que dans les équipes du jeunes du club, et n'y fait aucune apparition chez les professionnels.
- 1936-1937 par Walter Kaiser qui reste cependant membre de l'effectif professionnel Secondé en
- Émile Scharwath qui est lui dans un rôle d'entraîneur-joueur. Cf Loire 1994, p. 203 Secondé par
- 1971-1972 par René Cédolin qui reste cependant membre de l'effectif professionnel Secondé en
- Michel Le Milinaire n'ayant plus le droit d'exercer en raison de son âge trop avancé, Yves Colleu devient entraîneur principal, mais reste conseillé par Le Milinaire
- Carrière internationale en cours, mise à jour du nombre de sélections au 30 mars 2011
- Marc Barreaud, Dictionnaire des footballeurs étrangers du championnat professionnel français (1932-1997), Paris, L'Harmattan, 1998, 319 p. (ISBN 2-7384-6608-7)
- région Bretagne, il faut attendre 1967 pour que le FC Lorient devienne le deuxième club breton à opter pour un statut professionnel (statut qui sera abandonné en 1977). Plus tard, le Stade brestois (1979), l'En Avant Guingamp (1984), le Stade briochin (1993) et le Vannes OC (2008) deviennent également professionnels. Dans le reste du Grand Ouest, le Stade Malherbe de Caen est professionnel entre 1934 et 1938 mais ne parvient pas à atteindre la Division 1, alors que le FC Nantes accède au statut professionnel en 1945 mais ne monte en D1 qu'en 1963. En
- américain Carlos Bocanegra et le milieu de terrain japonais Jun'ichi Inamoto. Outre de nombreux joueurs européens et africains, on retrouve dans l'effectif de la saison 2009-2010 le défenseur
- 2007-2008 à l'US Créteil-Lusitanos et en 2010-2011 au Paris FC Prêté en
- KRC Genk Prêté la demi-saison précédent son transfert au
- saison 2008-2009 Prêté par les Heart of Lions lors de la
- 2000 et 2003 Formé au club entre
- FC Kaiserslautern lors de la saison précédant son arrivée au Stade rennais FC. Prêté par Stuttgart au
- 2009-2010 à Clermont Foot Auvergne 63 Prêté en
- 2010-2011 à l'US Boulogne Prêté en
- Non loin du boulevard Voltaire, à l'Ouest du centre-ville. Localisation indicative :
- Direction technique nationale, ce classement est établi selon une notation évaluant plusieurs critères :
- Nombre de contrats professionnels signés
- Nombre de matchs joués avec l'équipe première par des joueurs formés au club
- Nombre de sélections dans les équipes de France
- Résultats scolaires
- Statut des éducateurs
Établi par la
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- Centre d'entraînement sur staderennais.com. Consulté le 11 janvier 2011
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- Le centre de formation du Stade rennais FC à l'honneur sur staderennais.com. Mis en ligne le 3 octobre 2006, consulté le 20 août 2010
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- La formation rennaise reste la référence sur stade-rennais-online.com. Mis en ligne le 22 juin 2007, consulté le 20 août 2010
- Le meilleur centre de formation depuis trois ans sur staderennais.com. Mis en ligne le 25 juin 2008, consulté le 20 août 2010
- Les classements 2008-2009 sur fff.fr. Mis en ligne le 29 juin 2009, consulté le 20 août 2010
- Le Stade rennais a l'art de la formation sur lfp.fr. Mis en ligne le 11 juin 2010, consulté le 20 août 2010
- Auxerre revient derrière le Stade rennais sur lfp.fr. Mis en ligne le 22 juillet 2011, consulté le 28 juillet 2011
- Benjamin Keltz, « Les astuces financières de Rampillon », Le Mensuel de Rennes no 1, mars 2009, p. 57
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- Le Crédit mutuel de Bretagne soutient financièrement le centre de formation sur staderennais.com. Mis en ligne le 19 avril 2005, consulté le 30 août 2010
- Le CMB toujours fidèle au centre de formation sur staderennais.com. Mis en ligne le 19 novembre 2008, consulté le 30 août 2010
- Le CMB toujours présent auprès du centre sur staderennais.com. Mis en ligne le 23 février 2011, consulté le 23 février 2011
- « Rennes-Guingamp: les Brestois s'en foutent », 20 Minutes, 8 mai 2009, consulté sur www.20minutes.fr le 15 juillet 2010 M. Go.,
- « Rennes - Guingamp. L'incroyable histoire commune », Le Télégramme, 7 mai 2009, consulté sur www.letelegramme.com le 1er juillet 2010 Benoit Siohan,
- « Rennes-Guingamp ? C'est le match du métro et du tracteur », Ouest-France, mercredi 6 mai 2009, consulté sur www.ouest-france.fr le 15 juillet 2010 François Simon,
Voir aussi
Bibliographie
Cette bibliographie présente quelques ouvrages de référence. Ceux utilisés pour la rédaction de cet article sont suivis du symbole .
- Ouvrages sur le Stade rennais football club
- (fr) Jean-Paul Ollivier, Stade rennais et les clubs du football breton, Solar, 1971, 224 p.
- (fr) Gérard Gautier, Sauvons le Stade rennais, Solarama, 1976
- (fr) Claude Loire, Le Stade rennais, fleuron du football breton 1901-1991, Rennes, Éditions Apogée, 1994, 488 p. (ISBN 2-909275-40-X)
- (fr) Claude Loire, Le Stade rennais, fleuron du football breton, volume II : 1991-1997, Rennes, Éditions Apogée, 1997, 104 p. (ISBN 2-84398-000-3)
- (fr) Claude Loire & Virginie Charbonneau, Stade rennais FC, 100 ans en rouge et noir, l'album du centenaire, Rennes, Éditions Apogée, 2001, 123 p. (ISBN 2843981077)
- (fr) Collectif, 100 ans en Rouge et Noir : L'Histoire du Stade rennais, Hors-série Ouest-France, septembre 2001, 64 p.
- (fr) Collectif, Stade rennais football club, un club à la une, Paris, L'Équipe, 2006, 27 p. (ISBN 2915535396)
- Ouvrages sur l'histoire du football breton
- (fr) Georges Cadiou, Les grandes heures du football breton, Ouest-France, 1982, 222 p.
- (fr) Georges Cadiou, La grande histoire du football en Bretagne, Le Faouët, Liv'Éditions, 1998, 381 p. (ISBN 2-910781-69-0)
- (fr) Georges Cadiou, Les grands noms du football breton, Saint-Cyr-sur-Loire, Éditions Alan Sutton, 2006, 320 p. (ISBN 978-2-84910-424-8)
- (fr) Jean-Paul Ollivier, L'aventure du football en Bretagne, Plomelin, Éditions Palantines, 2009, 240 p. (ISBN 978-2-35678-009-6)
- Ouvrages liés traitant en partie du Stade rennais football club
- (fr) Collectif, Dictionnaire historique des clubs de football français, Tome 2 : Mulhouse - White Rovers, Créteil, Pages de Foot, 1999, 505 p. (ISBN 978-2-913146-02-0)
- (fr) Collectif, Coupe de France, la folle épopée, Paris, L'Équipe, 2007, 434 p. (ISBN 978-2-915535-62-4)
Liens externes
- (fr) Site officiel du Stade rennais
- (fr) Catégorie Stade rennais football club de l’annuaire dmoz
Catégories :- Stade rennais FC
- Club vainqueur de la Coupe de France de football
- Club de football fondé en 1901
- Challenge des champions (1)[83]
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