- Jean Prouff
-
Jean Prouff
Jean Prouff en 1935 Biographie Nationalité France Naissance 12 septembre 1919
à Peillac (Morbihan)Décès 12 février 2008 (à 88 ans)
à Trébeurden (Côtes-d'Armor)Période pro. 1938-1954 Poste Milieu de terrain Parcours junior Saisons Club 1933-1936 Stade rennais UC 1936-1938 Saint-Pierre de Nantes Parcours professionnel * Saisons Club M. (B.) 1938-1939 SC Fives ? (?) 1941 Saint-Pierre de Nantes 1941-1942 Stade rennais UC 19 (5)[1] 1942-1943 SC Fives ? (?) 1943-1944 EF Rennes-Bretagne 30 (15)[2] 1944-1948 Stade rennais UC 115 (28)[1] 1948-1950 Stade de Reims 48 (16)[3] 1950 FC Rouen 15 (2)[3] 1950-1952 Stade rennais UC 57 (12)[1] 1952-1953 SM Caen ? (?) 1953-1954 AS Aix-en-Provence 31 (5)[3] Sélections en équipe nationale ** Années Équipe M. (B.) 1946-1949 France 17 (1)[4] Équipes entraînées Années Équipe Stats 1952-1953 SM Caen 1953-1954 AS Aix-en-Provence 1955-1956 EA Guingamp 1956-1958 US Boulogne 1958-1959 Red Star 1960 Pologne olympique 1960 Gabon 1961 RES Philippeville 1961-1963 Standard de Liège 1963-1964 Stade de Reims 1964-1972 Stade rennais UC 1973-1976 US Berné * Compétitions officielles nationales et internationales.
** Matchs officiels.
Dernière mise à jour : 11 mars 2010modifier
Jean Prouff, né le 12 septembre 1919 à Peillac (Morbihan)[1] et mort le 12 février 2008 à Trébeurden (Côtes-d'Armor)[5], est un joueur et entraîneur de football français.Solide athlète, il réalise une bonne partie de sa carrière au Stade rennais, qui lui permet d'accéder au statut d'international en 1946. Vainqueur d'un titre de champion de France avec le Stade de Reims en 1949, il choisit rapidement de devenir entraîneur. Après avoir écumé de nombreux clubs de l'hexagone, il tente sa chance à l'étranger où il cumule les expériences. En 1964, il se fixe au Stade rennais, avec lequel il remporte deux fois la Coupe de France, en 1965 et 1971. Ce double succès lui vaut en 2001 d'être désigné « entraîneur du siècle » par le club breton, qui fête alors son centenaire.
Sommaire
Biographie
Carrière de joueur
Fils d'un directeur de service des chèques postaux, Jean Prouff vit au rythme des déplacements de sa famille durant sa jeunesse. Son père, après avoir exercé en Guinée, retourne en Bretagne peu après la Première Guerre mondiale. Après avoir vécu dans le Morbihan, la famille Prouff s'installe à Rennes où Jean commence à pratiquer le football[6]. En 1933, il prend sa première licence au Stade rennais UC, et pratique, en plus du football, l'athlétisme et le rugby à XV.
Rapidement, le jeune Jean Prouff fait parler de lui. Le 5 mai 1935, en lever de rideau de la finale de la Coupe de France (que le Stade rennais perd contre l'Olympique de Marseille trois buts à zéro), lui et ses coéquipiers des juniors du SRUC battent leurs homologues du Red Star en finale de la Coupe de France des Espoirs (5 - 1)[7]. En 1936, Jean Prouff doit pourtant quitter Rennes, son père ayant été muté à Nantes. Il rejoint alors la Saint-Pierre de Nantes, où il continue de faire forte impression[8].
En 1938, malgré les réticences de ses parents[9], Jean Prouff finit par passer professionnel en rejoignant le SC Fives dans l'agglomération lilloise, et fait ses débuts en première division. Très vite, la guerre éclate et Prouff s'empresse de passer sous les drapeaux pour rejoindre une unité du génie basée à Arras, où évolue l'une des meilleures équipes de football militaire[10]. Fait prisonnier quelques jours dans l'Est de la France en 1940, Prouff parvient à s'évader et parcourt les quatre cent kilomètres qui séparent Épinal de Paris à pied[10].
Jean Prouff reprend alors brièvement la pratique du football avec la Saint-Pierre[11], puis retrouve le club de ses débuts, le Stade rennais UC, où il joue pour la saison 1941-1942[12]. À l'issue de la saison, il doit pourtant repartir à Fives, la fédération réaffectant les joueurs dans les clubs qui étaient les leurs en septembre 1939[13]. Un an plus tard, Prouff revient à Rennes, la fédération décidant une nouvelle fois de la répartition des joueurs entre les différentes équipes fédérales nouvellement créées[14]. Il intègre ainsi l'équipe fédérale Rennes-Bretagne, continuant de s'affirmer comme l'un des piliers de l'effectif.
À l'été 1944, dans une ville de Rennes libérée par les Alliés, Prouff retrouve finalement le SRUC sous sa forme classique. Dans ces circonstances, il est convoqué pour la première fois avec l'équipe de France de football pour un match non-officiel à disputer face à une équipe de l'Armée britannique. Privé de moyen de locomotion, Prouff décide de rallier Paris à bicyclette, et y parvient en l'espace de deux jours. Arrivé sur place, il trouve même le moyen de s'échauffer devant ses coéquipiers médusés (voir encadré)[10]. Excellent athlète, puisqu'il fut également champion de Bretagne du 800 mètres en 1945 et un très bon rugbyman[5], il n'oublie pas alors d'assurer sa reconversion en obtenant son professorat d'éducation physique et sportive[6].
Alors que le championnat de première division reprend ses droits en 1945, Prouff continue sa carrière sous les couleurs rennaises. L'équipe, alors dirigée par François Pleyer, fait bonne figure en Division 1, sans toutefois faire partie des postulants au titre. Polyvalent, il évolue principalement au milieu de terrain, mais n'hésite pas à apporter le surnombre en attaque dès que possible[15],[16]. Ses qualités lui valent de retrouver le maillot bleu de l'équipe de France en 1946, de façon officielle cette fois. Au printemps, il honore ainsi ses quatre premières sélections. Le 19 mai 1946, à Colombes, il inscrit même le premier but de la victoire française sur l'Angleterre, d'un centre-tir lobé[17],[18]. Modeste, Prouff reconnaîtra après le match avoir complètement manqué son centre[19]. Au total, entre 1946 et 1949, il disputera dix-sept matchs pour le compte de l'équipe de France, les trois derniers en tant que capitaine[4]. L'élimination des Bleus en qualifications pour la Coupe du monde 1950 face à la Yougoslavie viendra mettre un terme à sa carrière internationale.
Auparavant, Jean Prouff avait quitté le giron du Stade rennais pour évoluer sous le maillot du Stade de Reims, en 1948. Les trois mille francs du coût de son transfert sont un record pour l'époque[10]. Aux côtés des Albert Batteux, Robert Jonquet et autres Roger Marche, Prouff débloque son palmarès en remportant le titre de champion de France en 1949. L'année suivante, l'équipe rémoise remportera également la Coupe de France, mais Prouff est alors déjà parti sous d'autres cieux, rejoignant pour six mois le FC Rouen, puis retournant au Stade rennais au cours de l'été 1950. Entouré d'une nouvelle génération de joueurs emmenée par le buteur Jean Grumellon, il reste deux nouvelles saisons en Bretagne, puis quitte le club en même temps que François Pleyer, remercié par ses dirigeants[20].
Carrière d'entraîneur
En 1952, le Stade Malherbe caennais propose à Prouff un poste d'entraîneur-joueur que le morbihannais accepte, faisant ainsi, à 33 ans, le premier pas vers une reconversion[10]. Le club bas-normand évolue alors en Championnat de France amateur. Après une unique saison à ce niveau, couronnée d'une troisième place et surtout par l'élimination du Stade de Reims en trente-deuxième de finale de Coupe de France, Prouff retrouve le professionnalisme en devenant entraîneur-joueur de l'AS Aix-en-Provence, en D2. Sous sa conduite, les néo-professionnels aixois obtiennent une bonne douzième place[21]. Continuant son tour de France, et n'endossant plus qu'occasionnellement le costume de joueur[3], Prouff dirige ensuite l'En Avant de Guingamp, l'US Boulogne et le Red Star.
L'année 1960 marque un tournant, puisqu'il prend alors la tête de l'équipe de Pologne qui prépare le tournoi olympique de Rome. Reversée dans le groupe C de la compétition, son équipe ne parviendra pas à se qualifier pour les demi-finales. Pire, Jean Prouff fera une grosse chute dans les escaliers du stade olympique, et restera deux jours dans le coma[10]. Cela ne freine pas son envie d'entraîner hors de France, puisqu'il multiplie alors les expériences, au Gabon, en Algérie française à Philippeville, et enfin au Standard de Liège. En Belgique, ses talents d'entraîneur s'affirment : avec le Standard, il parvient en demi-finale de la Coupe d'Europe des clubs champions en éliminant notamment les Glasgow Rangers. Le Real Madrid de Di Stéfano et Puskás barre alors la route de la finale aux Belges, qui s'inclinent largement (0 - 4, 0 - 2)[22]. Second du championnat belge derrière Anderlecht pour sa première saison, Prouff découvre chez le club rival un système de jeu qui le séduit : jusqu'alors adepte du WM et du marquage individuel, il devient désormais un partisan du 4-2-4 et de la défense de zone[23]. La saison 1962-1963 permettra au Standard de reconquérir son titre de champion, mais Prouff doit céder sa place en cours d'année. Malade, il est remplacé par Auguste Jordan[24]. À la fin de l'année 1963, il refait surface et prend en main son ancien club du Stade de Reims. Albert Batteux parti l'été précédent, l'équipe rémoise a entre-temps été reprise par Camille Cottin, mais se traîne dans les profondeurs du classement. L'opération sauvetage ne fonctionne pas, et Reims, pourtant champion de France deux ans plus tôt, est relégué en Division 2[10].
À l'aube de la saison 1964-1965, le Stade rennais UC se cherche un nouvel entraîneur, pour remplacer Antoine Cuissard, remercié. Le club pense d'abord à Lucien Troupel, mais celui-ci décline l'offre[10]. Les dirigeants rennais se tournent alors vers Jean Prouff, qui accepte immédiatement de revenir dans son club de cœur[25]. D'entrée, le technicien impose sa patte : le Stade rennais jouera comme Anderlecht[23]! À la recherche d'un avant-centre pour compléter son effectif, Prouff jette également son dévolu sur le jeune Daniel Rodighiero, côtoyé quelques années plus tôt au Red Star[25]. Après une période de tâtonnement, la mécanique rennaise se met en place, et développe un football chatoyant, basé sur l'offensive[26]. Quatrièmes à l'issue du championnat, les Rennais terminent meilleure attaque[27], et s'offrent surtout un superbe parcours en Coupe de France. Symbole de ce goût de l'offensive, la demi-finale que les Rennais disputent au Parc des Princes contre l'AS Saint-Étienne : auteurs de quarante-cinq minutes de rêve, les joueurs de Prouff rejoignent la mi-temps sur le score de trois buts à zéro. Leur entraîneur leur demandant de poursuivre leurs efforts offensifs, les Rennais continuent de pousser en seconde mi-temps, s'attachant les faveurs du public parisien[28]. Le brillant parcours rennais se conclut sur une victoire acquise en finale devant l'UA Sedan-Torcy, à l'issue de deux manches très disputées (2 - 2 a.p., 3 - 1)[29],[30].
Les années suivantes sont plus compliquées, le Stade rennais ne parvenant pas à confirmer son nouveau statut, notamment en championnat. La victoire en Coupe de France permet à Prouff de retrouver le goût de la Coupe d'Europe, mais l'aventure en Coupe des coupes tourne court, le Dukla Prague de Josef Masopust dominant assez aisément l'équipe rennaise (0 - 2, 0 - 0). Quatre ans plus tard, en 1969, les choses vont de mal en pis, puisque le club en difficulté financière l'est aussi sur le plan sportif[31]. Fragilisé dans son rôle d'entraîneur, Prouff reste fidèle à ses principes de jeu malgré une défense en plein naufrage, et la rumeur commence à évoquer un limogeage[32]. L'arrivée de Marcel Aubour dans les buts et le redressement financier du club parviendront finalement à sauver la situation. La saison suivante, Aubour est l'une des pièces-maîtresses de l'équipe que Prouff emmène à la victoire en Coupe de France. Moins performante qu'en 1965 en championnat, l'équipe rennaise peine aussi en coupe, mais parvient malgré tout à atteindre les demi-finales. Face à l'Olympique de Marseille, Prouff fait valoir ses qualités de stratège. Quelques jours avant le match aller, alors que les Rennais se déplacent au Stade Vélodrome pour un match de championnat qui n'a que peu d'intérêt pour eux, l'entraîneur brouille les pistes en modifiant largement son équipe, alignant plusieurs remplaçants et changeant quelques joueurs de poste[33]. Rennes s'incline alors lourdement (0 - 5), mais fait mieux que résister lors de la première demi-finale, conservant toutes ses chances pour le retour (0 - 1). Au Stade de la route de Lorient, les joueurs de Jean Prouff vont ainsi remonter leur handicap et finir par se qualifier à l'issue de la séance des tirs au but, bien aidés par un Aubour en état de grâce[34]. En finale, au Stade olympique de Colombes, Rennes battra l'Olympique lyonnais au terme d'un match pauvre en occasions mais globalement dominé par les joueurs bretons (1 - 0). Une nouvelle fois qualifié pour la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe, Prouff y retrouve les Glasgow Rangers, déjà croisés avec le Standard de Liège neuf ans plus tôt. Cette fois, la confrontation tourne à l'avantage des Écossais, dont le jeu défensif bloque les offensives rennaises à l'aller (1 - 1). Prouff, taxé d'arrogance par la presse écossaise pour avoir critiqué le jeu des Rangers[35], ne parvient pas à retourner la situation au retour (0 - 1).
À l'été 1972, Prouff est finalement prié par ses dirigeants de laisser la main à son ancien capitaine René Cédolin, qui prend seul la tête du Stade rennais en tant qu'entraîneur. Le Morbihannais devient alors directeur technique du club, un rôle qu'il n'occupera que l'espace d'une saison[10]. En 1973, il quitte Rennes pour rejoindre l'US Berné, tout juste promu en Division 3. Sous ses ordres, les Bernéens se maintiennent trois saisons de rang à ce niveau. Par la suite, Prouff délaisse le costume d'entraîneur pour endosser celui de conseiller technique. Il revient ainsi en Afrique, exerçant quelque temps au Gabon et en Côte d'Ivoire[10], avant de retourner en Bretagne pour chapeauter l'entraîneur Robert Dewilder au Stade quimpérois. Surtout, il devient le mentor de Raymond Keruzoré qu'il a fait passer professionnel au Stade rennais. Après sa carrière de joueur, Keruzoré, fortement influencé par Prouff, devient entraîneur[36]. Il deviendra son conseiller dans les années 1980 jusqu'au début des années 1990, le suivant aussi bien à Guingamp qu'à Brest et enfin au Stade rennais, que Keruzoré entraîne de 1987 à 1991.
Désigné comme entraîneur du siècle du Stade rennais lors du centenaire du club en 2001[37], Jean Prouff s'éteint sept ans plus tard, le 12 février 2008, à l'âge de 88 ans.
Honneurs et palmarès
En tant que joueur
- 1935 : Vainqueur de la Coupe de France des Espoirs avec le Stade rennais
- 1949 : Champion de France avec le Stade de Reims
- 17 sélections en équipe de France de football (trois fois capitaine), 1 but
En tant qu'entraîneur
- 1962 : Demi-finaliste de la Coupe d'Europe des clubs champions avec le Standard de Liège
- 1963 : Champion de Belgique avec le Standard de Liège
- 1965 : Vainqueur de la Coupe de France avec le Stade rennais
- 1971 : Vainqueur de la Coupe de France avec le Stade rennais
- 1971 : Vainqueur du Challenge des champions avec le Stade rennais
Distinctions
- 1971 : Désigné entraîneur français de l’année par le magazine France Football
- 2001 : Désigné entraîneur du siècle par le Stade rennais
Annexes
Lien externe
- Fiche de Jean Prouff sur fff.fr. Consulté le 11 mars 2010
Vidéographie
- Hubert Budor, Jean Prouff - En rouge et noir, Aber Images et TV Rennes 35, 1999 (26 min)
Notes et références
- Claude Loire, Le Stade rennais, fleuron du football breton 1901-1991, Éditions Apogée, 1994, p. 471
- Claude Loire, op. cit., p. 211 et 212
- Fiche de Jean Prouff sur footballdatabase.eu. Consulté le 11 mars 2010
- Fiche de Jean Prouff sur fff.fr. Consulté le 11 mars 2010
- Jean Prouff, le footballeur-athlète » sur ouest-france.fr. Mis en ligne le 14 février 2008, consulté le 12 mars 2010 Jérôme Bergot, «
- Georges Cadiou, La Grande Histoire du football en Bretagne, Liv'Éditions, 1998, p. 68
- Claude Loire et Virginie Charbonneau, 100 ans en rouge et noir, l'album officiel du centenaire, Éditions Apogée, 2001, p. 69
- L'histoire complète du club de la Saint-Pierre de Nantes : années 1935 à 1938 sur saintpierredenantes.fr. Consulté le 12 mars 2010
- Georges Cadiou, op. cit., p. 69
- Ouest-France, 2001, p. 26 Collectif, 100 ans en Rouge et Noir, Hors-série
- L'histoire complète du club de la Saint-Pierre de Nantes : années 1938 à 1942 sur saintpierredenantes.fr. Consulté le 12 mars 2010
- Claude Loire, op. cit., p. 204
- Claude Loire, op. cit., p. 209
- Claude Loire, op. cit., p. 212
- Jean-Paul Ollivier, Stade rennais, et les clubs du football breton, Solar, 1971, p. 163
- Éditions Larousse, 2004, p. 248 Denis Chaumier, Les Bleus,
- Résumé de France - Angleterre du 19 mai 1946 sur ina.fr. Consulté le 12 mars 2010 [vidéo]
- Feuille de match de France - Angleterre du 19 mai 1946 sur fff.fr. Consulté le 12 mars 2010
- Georges Cadiou, op. cit., p. 70
- Claude Loire, op. cit., p. 258
- Historique de l'AS Aix sur footballenfrance.fr. Consulté le 12 mars 2010
- (en) James M. Ross, « Champions' Cup 1961-62 » sur rsssf.com. Mis en ligne le 27 juin 2007, consulté le 12 mars 2010
- Jean-Paul Ollivier, op. cit., p. 94
- Décès de l'ancien entraineur du Standard Jean Prouff sur 7sur7.be. Mis en ligne le 14 février 2008, consulté le 12 mars 2010
- Interview de Prouff, entraîneur du Stade rennais sur ina.fr. Consulté le 12 mars 2010 [vidéo]
- Georges Cadiou, op. cit., p. 144
- Classement des meilleures attaques du championnat de D1 1964-1965 sur lfp.fr. Consulté le 13 mars 2010
- L'Équipe, 2007, p. 100 Collectif, Coupe de France, la folle épopée,
- Feuilles de match de la finale de la Coupe de France 1964-1965 sur fff.fr. Consulté le 13 mars 2010
- Résumé de la deuxième finale de la Coupe de France 1964-1965 sur ina.fr. Consulté le 13 mars 2010 [vidéo]
- Jean-Paul Ollivier, op. cit., p. 37 et 38
- Jean-Paul Ollivier, op. cit., p. 39
- Collectif, 100 ans en Rouge et Noir, Hors-série Ouest-France, 2001, p. 38
- Résumé de la demi-finale retour de la Coupe de France 1970-1971 Rennes - Marseille sur ina.fr [vidéo]
- Collectif, 100 ans en Rouge et Noir, Hors-série Ouest-France, 2001, p. 48
- Hommage à Jean Prouff : témoignage de Raymond Keruzoré sur staderennais.com. Mis en ligne le 15 février 2008, consulté le 13 mars 2010 [vidéo]
- Claude Loire et Virginie Charbonneau, op. cit., p. 123
Catégories :- Footballeur international français
- Joueur du SC Fives
- Joueur du Stade de Reims
- Joueur du Stade rennais
- Joueur du SM Caen
- Joueur du Football Club de Rouen
- Joueur de l'AS Aixoise
- Entraîneur français de football
- Entraîneur du SM Caen
- Entraîneur de l'En Avant de Guingamp
- Entraîneur du Standard de Liège
- Entraîneur de l'US Boulogne
- Entraîneur du Red Star
- Sélectionneur de l'équipe du Gabon de football
- Entraîneur du Stade de Reims
- Entraîneur du Stade rennais
- Personnalité bretonne
- Naissance dans le Morbihan
- Naissance en 1919
- Décès en 2008
- Entraîneur de l'AS Aixoise
Wikimedia Foundation. 2010.