- Michel Le Milinaire
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Michel Le Milinaire Pas d'image ? Cliquez ici. Biographie Nationalité France Naissance 7 février 1931
à Kergrist-Moëlou (Côtes-d'Armor)Poste entraîneur Parcours professionnel * Saisons Club M. (B.) 1953-1961 Stade lavallois - (-) 1961-1964 CA Mayennais - (-) Équipes entraînées Années Équipe Stats 1965-1968 Stade lavallois, jeunes 1968-1992 Stade lavallois 1992-1993 Stade lavallois (Directeur technique) 1993-1996 Stade rennais 2006- Stade lavallois (Recruteur) * Compétitions officielles nationales et internationales.
modifier Michel Le Milinaire, né le 7 février 1931 à Kergrist-Moëlou (Côtes-d'Armor), fut l'entraîneur emblématique du Stade lavallois[1]. Instituteur puis conseiller pédagogique de l'Éducation nationale, il a été désigné comme meilleur entraîneur français des années 1980 et 1984 selon France Football., et meilleur entraîneur de D2 en 1975.
Sommaire
Biographie
Origine
Après des études primaires à l'école communale de son village natal[2] et la participation à plusieurs courses cyclistes dans sa région, il partit pour le lycée de Saint-Brieuc, où il y choisit définitivement la pratique du football. Il prend alors une licence au Stade briochin[3].
Instituteur
À la fin du lycée, en 1952, il est jeune instituteur au Maroc à l'école musulmane de Fès. Il revient en France en 1953[4] et signe une licence au Stade lavallois[5], et est élève à l'École normale d'instituteurs de Laval pendant trois mois, rue de la Maillarderie. Il effectue ensuite son service militaire au Maroc pendant 27 mois. À son retour en France, il effectue quelques remplacements en tant qu'instituteur.
Joueur amateur
C'est le début de sa carrière à Laval. Il obtient un premier poste à Bouère. Il jouera alors au Stade lavallois puis, au début des années 1960, opta pour le Club Athlétique Mayennais où il resta cinq ans comme entraîneur-joueur. Fort de cette expérience, il revient comme entraîneur des jeunes au Stade lavallois lors de la saison 1964-65.
Entraîneur
Homme malin et cultivé, instituteur public, connu pour ses positions de gauche, il prend l'équipe première sous ses ordres lors de la saison 1968-69, c'est l'année lors de laquelle le Stade lavallois dispute la finale du championnat de France amateur[6]. Lors de sa première année comme entraîneur, l'équipe remporte le titre de champion de l’Ouest[7]. C'était donc une équipe qui pouvait rivaliser avec les grands clubs amateurs sur le plan national[8].
Le Stade lavallois
Il change avec le président Henri Bisson la structure du Stade lavallois. Ils feront de ce club l'un des meilleurs de France pendant de nombreuses années, le Stade lavallois ressemblant avant en quelque sorte au modèle auxerrois. Il l'amène en Division 1 en 1976, et en Coupe UEFA en sortant vainqueur notamment de la double confrontation contre le Dynamo Kiev (1-0 à Francis Le Basser, 0-0 en URSS).
Article détaillé : Historique du parcours européen du Stade lavallois.Du statut amateur, le club est devenu professionnel en 1976. Il est nommé meilleur entraîneur du championnat de France de 1re division de l'année en 1980 et 1984.
Il hésita entre faire le choix de son métier de conseiller pédagogique de l'Éducation nationale et entraîneur professionnel de football. Il n'avait jamais caché son hostilité à une éventuelle accession de son équipe au statut professionnel, statut qui pour lui ne semblait pas compatible avec son idéologie.
En 1976, il franchit le pas, cédant aux pressions affectueuses d'Henri Bisson. Il avait alors 45 ans lorsqu'il fit connaissance avec le football de l'échelon le plus élevé. Son adaptation fut facilitée par sa forte personnalité et sa formation d'enseignant. Il assure l'amalgame entre les joueurs issus du centre de formation du club, et des footballeurs parfois mis au ban par de grands clubs de se relancer (Jacky Vergnes, Raymond Kéruzoré, Frank Lebœuf, etc..). Il réussit le tour de force permanent de conserver son équipe dans l'élite, malgré un effectif chaque année saigné par les grands clubs aux moyens bien supérieurs.
À partir de 1984, l'apparition de l'argent amène une surenchère sur les salaires et les transferts dans le football, il ne quitte pas son poste[9]. Il ne cessera de tirer la sonnette d'alarme pendant les dernières années de son club en division 1[10]. Le Stade lavallois quitte l'élite du football en 1989[11].
Le départ
Mis à l'écart de la direction de l'entraînement de l'équipe professionnelle par Jean Py[12] en 1992 (il devient directeur technique), suite au décès d'Henri Bisson et la descente en division 2. À l'évocation de son départ, Christophe Larcher écrit dans France-Football le 27 octobre 1992 : Sa trogne sympathique, sa casquette sur ses mèches blanches, son authenticité, son palmarès : beaucoup n'ont pas admis ce sacrilège, cette entaille à la mémoire.
Le Stade rennais
Il revient en Bretagne pour entraîner par la suite le Stade rennais. Il le fera monter en Ligue 1. Il termine la saison 1995-96 avec Rennes, son contrat étant en cours, puis est remplacé par Yves Colleu[13].
Le retour
Nommé « entraineur du siècle du Stade lavallois » à Laval en 2002, il réside toujours près de Laval et fait partie depuis 2007 de la cellule de recrutement du club Tango.
Références
- Fiche de l'entraîneur sur le site tangofoot
- [1] Son père est artisan, et sa mère tenait un café-tabac-épicerie.
- Blessé au genou, il interrompt le football pendant 6 mois, et continue ses études.
- Casablanca : attentat du Marché Central de Casablanca le jour de Noël 1953, causant 18 morts européens. Suite aux évènements de
- Sur les conseils d'un copain de lycée.
- PTT. Il est alors conseiller pédagogique en éducation physique, et prend le relais de Jean Barré, peu disponible pour s'occuper de l'équipe, avec son travail aux
- US Quevilly. Avec le plus grand nombre de buts marqués à égalité avec l'
- [2]
- Michel Hidalgo l'appelant comme Directeur Technique National à la Fédération français de football ou celles de Jean Bousquet en 1987 et 1989 pour rejoindre Nîmes. Malgré les sollicitations de
- Il en appellera aux collectivités locales pour soutenir le club.
- [3]
- Un industriel revendiquant sa capacité à décider en matière de football.
- Guy Roux, alors président de l'UNECATEF, avait empêché Michel Le Milinaire de continuer à entraîner Rennes car il avait dépassé la limite d'âge de 65 ans. Dépêche AFP du 3 juillet 2007.
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