- Monistrol-sur-Loire
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Pour les articles homonymes, voir Monistrol (homonymie).
Monistrol-sur-Loire
Le pont suspendu de Confolent sous le Viaduc du Lignon (RN 88)Administration Pays France Région Auvergne Département Haute-Loire Arrondissement Yssingeaux Canton Canton de Monistrol-sur-Loire Code commune 43137 Code postal 43120 Maire
Mandat en coursRobert Valour (PS)
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Les Marches du Velay Site web http://www.monistrol-sur-loire.com Démographie Population 8 656 hab. (2008) Densité 179 hab./km² Aire urbaine 11 926 hab. () Gentilé Monistrolien(nes) Géographie Coordonnées Altitudes mini. 434 m — maxi. 874 m Superficie 48,25 km2 Monistrol-sur-Loire (en latin Monasteriolum, Monastrolium[1], et en occitan Monistròl[2]) est la seconde ville du Velay, en pays d'Oc, et la deuxième agglomération du département de la Haute-Loire.
Située sur l'axe de Lyon à Toulouse par le Massif central, dominant la vallée de la Loire, elle appartient à la communauté de communes Les Marches du Velay. Elle a connu une forte expansion depuis les dernières décennies du XXe siècle.
Ses habitants sont appelés Monistroliens et Monistroliennes.
Sommaire
Géographie
- Situation de Monistrol
Au rebord oriental du Massif central, sur les contreforts granitiques de la chaîne des Boutières[3], la région monistrolienne est une région de forêts résineuses coupées de vallées parfois encaissées. Le plateau, à plus de 700 mètres d'altitude, ne bénéficie pas de l'axe des gorges de la Loire trop encaissées[4].
Monistrol appartient dès l'origine au pays du Velay, correspondant grossièrement à la haute vallée de la Loire.
- Site de Monistrol
« Monistrol s'impose d'abord par son site, une langue de granit entre deux ravins : on parle d'un ermite et de ses combats contre le diable Bilhard, métamorphosé en un rocher que l'on voit encore dans les gorges sauvages auxquelles il a laissé son nom. »
— Dr Jacques Boncompain[5]
Le site primitif de Monistrol correspond à la confluence des ruisseaux de Saint-Marcellin et de Piat, où s'est implanté le premier château, « Château Vieux ». Ce château s'est déplacé sur autre éperon plus à l'est, au pied duquel s'est développé la ville se développe. Cité close dotée d'un mur de ville, dont quelques vestiges subsistent, Monistrol comprend aussi des faubourgs industriels à l'est, le long de la route royale de Lyon à Toulouse nouvellement percée (XVIIIe siècle), et au sud, comme au Monteil. Le développement des dernières décennies est pavillonnaire et s'oriente vers l'est (quartier du Mazel et zone de Chavanon) et surtout vers le sud (quartiers du Kersonnier et du Pêcher). La référence à la Loire est une nécessité administrative (la distinction avec Monistrol-d'Allier) et n'implique pas une quelconque influence du fleuve sur le site de la ville.
- Rôle de l'agglomération stéphanoise
La ville bénéficie de sa place sur la route royale de Lyon à Toulouse, qui permet l'ouverture d'un bureau de poste dès 1755. Améliorée dans la perspective d'un désenclavement global du Velay, la route devenue nationale 88 est finalement aménagée progressivement en voie rapide à la fin du XXe siècle. Désormais à 20 minutes de Saint-Étienne[6], Monistrol est le point de départ de migrations pendulaires vers le bassin stéphanois. La gare de Bas-Monistrol place la ville à une quarantaine de minutes de Saint-Étienne-Chateaucreux. La gare, ouverte en 1863, est située sur la commune de Bas-en-Basset pour des raisons de pente. Cf. Marcel Romeyer, Monistrol de l'ère nouvelle, Monistrol, Court imp., rééd. 1991.</ref>.
- Identité de Monistrol
La région de Monistrol a toujours constitué une interface entre Velay et Forez, et a ainsi bénéficié d'influences contraires. La frontière nord de l'Occitanie est située au nord de la commune[7] et les toits à génoise, caractéristiques des régions méridionales, sont nombreux dans la vieille ville[8]. A l'opposé, le château abrite le seul plafond à la fougère, spécialité forézienne et lyonnaise, connu en Velay au XVIe siècle. L'influence du Lyonnais et du Forez s'est surtout manifestée par l'activité économique. Le développement proto-industriel du XIXe siècle (passementerie, métallurgie, etc.) tient à la proximité de Saint-Étienne et de Lyon[9]. Bien que le département de la Haute-Loire soit rattaché à la région Auvergne, la ville appartient à la zone d'influence de Saint-Étienne et tire sa prospérité de l'aire urbaine stéphanoise. L'expansion démographique résulte d'un phénomène de périurbanisation en provenance de la région Rhône-Alpes. La région monistrolienne se définit dès lors comme la Marche-du-Velay.
Histoire
Monistrol-l'Évêque Les armes de Monistrol (à droite) déclinent celles du Velay (à gauche) avec quelques différences : les engrelures disparaissent, l'épée est en pal mais non soutenue. A travers les symboles de la crosse et de l'épée, elles rappellent le double pouvoir, spirituel et temporel, du seigneur de Monistrol. La devise de la cité est reprise de celle du comte-évêque, Ad utrumque paratus, qui signifie "prêt pour les deux", nouveau renvoi au double pouvoir du comte-évêque du Velay. Sous l'Ancien Régime, la ville est parfois appelée Monistrol-l'Évêque. La Révolution la rebaptise Monistrol-en-Velay puis Monistrol-sur-Loire, appellation qui s'est imposée sous la Monarchie de Juillet.
L'antique Monastrolium, déformation du mot savant Monasteriolum, petit monastère, se développe dès le haut Moyen Âge. La ville abrite depuis le IXe siècle[10] les reliques de saint Marcellin, pseudo-évangélisateur du Velay oriental[11], qui attirent de nombreux pèlerins. Seigneurs de la cité après la Huitième Croisade (1270), les évêques du Puy font du château leur résidence d'été[12]. En 1309, Monistrol, dotée d'un chapitre de chanoines par l'évêque Bernard de Castanet, est la deuxième ville du diocèse. Ses consuls, administrateurs municipaux, siègent régulièrement aux États du Velay.
Pendant les Guerres de Religion, la ville d'Antoine de Sénecterre résiste aux assauts huguenots, avant d'être occupée par les troupes du gouverneur ligueur Saint-Vidal (1590). L'évêque Jacques de Serres ne peut rentrer dans ses droits, après arrêt du Parlement de Paris, que sur ordre exprès d'Henri IV, en 1597.
Les siècles classiques (XVIIe-XVIIIe) font figure d'âge d'or pour Monistrol. Humaniste, amoureux des lieux, l'évêque Armand de Béthune, neveu de Sully, enrichit alors le château et le parc adjacent, et attire des artistes comme le sculpteur Pierre Vaneau. Le chantier est poursuivi par ses successeurs comme Geoffroy-Maurice de Conflans ou Marie-Joseph de Galard. A la même époque, la ville se modernise et s'étend, de nouveaux axes sont tracés, hôpital et école sont reconstruits.
Loyale sous la Révolution, elle voit cependant la sous-préfecture lui échapper. L'industrie, en particulier textile et métallurgique, se développe largement au XIXe siècle. Après un long déclin, la population double dans les dernières décennies du XXe siècle.
Economie[13]
La proximité de deux foyers industriels, Lyon[14] et surtout Saint-Étienne, a déterminé le développement précoce de l'industrie sur les plateaux du Velay, sans doute dès la fin du XVIIIe siècle. Le textile et la métallurgie, spécialisations dominantes, sont en effet des secteurs caractéristiques de la première industrialisation.
Tout au long du XIXe siècle, l'activité industrielle s'est implantée dans les gros bourgs du nord-est de la Haute-Loire, comme Sainte-Sigolène ou Saint-Didier-en-Velay. Il est difficile de distinguer la part de l'initiative locale et des donneurs d'ordre extérieurs, lyonnais et stéphanois, mais il est certain que la proximité a joué un rôle décisif, notamment pour les débouchés commerciaux.
À Monistrol, le tissage, la passementerie et la rubannerie étaient très répandus. Il s'agissait d'une activité essentiellement masculine, pratiquée sur de hauts métiers à tisser[15]. Selon Yves Lequin[16], les produits étaient ensuite revendus à Lyon, centre de cette activité. L'industrie mécanique est quant à elle liée à Saint-Étienne. Elles se pratiquait dans des entreprises locales (Martouret, Clémenson) ou dans des filiales d'entreprises stéphanoises (Limouzin). Au début du XXe siècle, la boulonnerie, la coutellerie et l'industrie du cycle dominaient. La polyactivité des ouvriers, qui conservaient une activité agricole, s'est maintenue très tardivement. Contrairement à la région stéphanoise, on ne peut pas parler de formation d'un prolétariat en Velay. Les comportements politiques témoignent d'ailleurs de la faible implantation du communisme en Haute-Loire, région très marquée par le catholicisme social et le syndicalisme chrétien.
Cette industrie traditionnelle s'est maintenue jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle, avant de décliner progressivement[17], favorisant ainsi l'exode rural et un lent déclin démographique[18]. Une étape importante a été la fermeture des usines Martouret, principal employeur de Monistrol, à la fin des années 1980. Cependant, aujourd'hui encore, des entreprises de mécanique de précision, en particulier de décolletage (Lisi, Deville), et de rubannerie spécialisée (le leader mondial a son siège sur la commune), sont implantées sur la commune.
Dans la seconde moitié du XXe siècle, le renouveau industriel[19] est principalement le fait de la plasturgie. En 1955, Abel Barbier fonde à Sainte-Sigolène la première usine de plastiques. Cette commune proche de Monistrol est aujourd'hui le cœur d'un véritable système productif local, deuxième producteur de plastique français après Oyonnax. La plasturgie s'est implantée plus tardivement à Monistrol et elle est aujourd'hui critiquée pour son impact environnemental. Les Établissements Barbier n'en demeurent pas moins le principal employeur de la commune.
On ne peut parler à Monistrol, contrairement à Sainte-Sigolène, de mono-industrie. Le secteur des services domine en effet à Monistrol[20] : commerce, éducation, banque et assurances, etc. L'importance de ces activités tertiaires est liée au développement démographique de la région, qui a imposé Monistrol comme capitale de la Marche-du-Velay. D'autre part, près du tiers des actifs monistroliens travaille dans la région stéphanoise avec la périurbanisation[21].
L'image de la montagne-atelier s'estompe ainsi progressivement.
Démographie et urbanisme
Après un déclin continu dans la première moitié du XXe siècle, la population monistrolienne connaît une forte expansion depuis 30 ans[22]. Le nombre d'habitants a progressé de plus de 41 % entre 1982 et 1999[23]. L'évolution démographique repose essentiellement sur l'attractivité migratoire, avec 1 020 habitants supplémentaires durant la période intercensitaire. Un autre fait marquant est la surreprésentation des 0-19 ans (28,7 % à Monistrol contre 24,6 % au niveau national) et des familles (ménages de 4 personnes et plus) dans la population.
Plusieurs étapes jalonnent ce développement : la construction par le maire Joannès Laval du Domaine de La Rivoire (1972)[24], l'aménagement en voie rapide de la RN 88, qui place la ville à 20 minutes de Saint-Étienne, et l'ouverture en 1994 du Lycée Léonard-de-Vinci, unique lycée public de l'arrondissement. Cette croissance s'est accélérée sous la mandature de Guy Granger. Elle n'est pas sans nécessiter la création de nouveaux équipements, comme les écoles ou crèches ; surtout elle pose aujourd'hui des problèmes aigus de circulation dans le centre[25], réduit et contraint par les dénivellations. Une des solutions a été la déconcentration des activités commerciales dans des zones périphériques (zonage fonctionnel). L'expansion urbaine s'effectue principalement sur le mode pavillonnaire[26]. La périurbanisation a profondément modifié l'aspect d'une commune autrefois rurale et industrielle. Aux fermes, aux quartiers d'artisanat et d'industrie ont succédé les lotissements. Certains n'hésitent pas à parler de mitage.
Données politiques et administratives
Vie municipale
M. Robert Valour, professeur des écoles[29] et ancien secrétaire de la section locale du Parti socialiste (PS), a succédé en 2008 à M. Guy Granger, conseiller général UMP et maire depuis 1989.
La liste conduite par ce dernier (« Monistrol, l'avenir en Marche »[30]), concurrencée par une liste dissidente menée par M. Bernard Boyer (DVD), ancien adjoint au maire (« Monistrol autrement »[31]), a été défaite par la liste « Monistrol pour tous »[32], regroupant d'anciens membres de l'union des sensibilités de gauche et d'anciens co-listiers de M. Joannès Laval (RPR). En 2011, le scrutin cantonal semble toutefois amorcer un rapprochement des deux forces de l'opposition municipale[33].
Les maires depuis 1971 Période Identité Parti Profession depuis 2008 M. Robert Valour DVG puis PS[34] professeur des écoles 1989 - 2008 M. Guy Granger RPR puis UMP* professeur en classes préparatoires, conseiller général 1988 - 1989 M. Yves Néron-Bancel DVD* ingénieur 1983 - 1988 M. Joannès Laval RPR* expert-comptable 1971 - 1983 M. Georges Boscher DVD* agent d'assurances *Classifications de la Préfecture de la Haute-Loire Liste des maires avant 1971Liste des maires de la Révolution à 1971 Période Identité Étiquette Qualité 1959 1971 Jean Vialatte républicain national secrétaire de la coopérative agricole 1946 1959 Jean Guillaumond gauche indépendante retraité des chemins de fer 1944 1946 Camille Pernel hôtelier-restaurateur 1940 1944 André Néron-Bancel officier 1939 1940 Édouard Néron Fédération républicaine 1931 1939 André Néron-Bancel officier 1925 1931 Émile Néron-Bancel 1923 1925 Édouard Néron Fédération républicaine 1919 1923 Pierre Franc liquoriste-distillateur 1896 1919 Édouard Néron Fédération républicaine 1892 1896 Émile Néron-Bancel 1882 1892 Alphonse Néron 1871 1882 Hippolyte de Chabron poète 1865 1871 Alphonse Néron 1858 1865 Joseph Godegrand-Monnier 1848 1858 Joseph-Jacques, vicomte du Chayla 1848 1848 Claude de Veyrines 1847 1848 Hippolyte de Chabron poète 1838 1847 Bertrand de Chabron 1831 1838 Claude de Veyrines docteur en médecine 1830 1831 Dubois juge de paix 1829 1830 Bertrand de Chabron 1824 1829 Jean-André Quioc notaire royal 1810 1824 Jean-Baptiste, comte de Charbonnel 1800 1810 Basile Manaud bourgeois 1798 1800 Jean-Antoine Douspis "président de l'administration municipale" 1795 1798 Granouillet-Larouveure "président du directoire" 1793 1795 Vital Ollier "président du district", ancien curé 1793 1793 Jean-Baptiste Soleliac 1792 1793 Jean-Mathieu Joubert 1790 1792 Joseph-André-Simon Le More de La Gardette Monistrol était auparavant dirigée par des consuls Vie intercommunale et cantonale
La commune est le siège de la Communauté de communes Les Marches du Velay, présidée par le Dr Louis Simonnet, maire des Les Villettes (SE), et appartient au Pays de la Jeune Loire et de ses rivières, qui regroupe le nord-est de la Haute-Loire.
Monistrol est également le chef-lieu du canton de Monistrol-sur-Loire, jadis fief du député M. Jean Proriol, maire de Beauzac (RI puis UDF-PR), remplacé en 1992 par M. Guy Granger (RPR puis UMP). Le maire de La Chapelle-d'Aurec, M. François Berger (NC[35]), lui succède en 2011[36], au terme du duel l'ayant opposé à M. Robert Valour.
Autres circonscriptions
Jadis chef-lieu du District de Monistrol sous la Révolution, la ville n'est plus chef-lieu de l'arrondissement du nord-est de la Haute-Loire depuis 1800.
Monistrol relève du Tribunal d'instance, du Tribunal de grande instance, du Tribunal de commerce et du Conseil de prud'hommes du Puy, ainsi que du Tribunal administratif de Clermont-Ferrand. Il appartient à la première circonscription de la Haute-Loire pour l'élection des députés.
Jumelage
Monistrol est jumelée avec Monistrol de Montserrat (Espagne), en Catalogne, depuis 1994.
Établissements scolaires
Avec l'ouverture du Lycée Léonard-de-Vinci en 1994, qui s'ajoute au Lycée Notre-Dame-du-Château, Monistrol est devenu un important centre scolaire, qui accueille plus de 4100 élèves[37], de la maternelle à bac +2.
Établissements scolaires de Monistrol Établissements Publics Privés sous contrat avec l'État Maternelles • Prévescal
• Kersonnier Albert-JacquardPrimaires • Prévescal
• Kersonnier Albert-JacquardCollèges • Collège du Monteil
[40]Lycées • Lycée Léonard-de-Vinci
(général et technologique)
[42]• Lycée Notre-Dame-du-Château
(général et technologique)
• Lycée professionnel privé
(industriel et tertiaire)
[43]Post-baccalauréat • BTS commercialisation de produits
(Léonard-de-Vinci)• BTS assistant technique d'ingénieur
(Notre-Dame-du-Château)Parmi les anciens élèves célèbres des établissements scolaires de Monistrol, il faut mentionner la figure d'Hubert Beuve-Méry, pensionnaire au lycée Notre-Dame-du-Château au début des années 1920 et futur fondateur du quotidien Le Monde à la Libération (1944)[44], ou celle du député Jean Proriol.
Vie culturelle et associative
Depuis 2003, une saison culturelle dédiée au spectacle vivant sous toutes ses formes est organisée par l'Office municipal de la culture, en partenariat avec la Comédie de Saint-Étienne. Des expositions et lectures, en particulier pour le jeune public, ont régulièrement lieu à la médiathèque municipale. Chaque année, les salons du Château des Évêques abritent les célèbres GastrÔleries, "fêtes du vin et du mangement", le PrinTemps de lire et les expositions d'été sur un thème historique. Parmi les associations qui agissent dans le secteur culturel, on citera notamment la Société d'histoire de Monistrol et l'Association des Amis du Château.
La presse locale comprend un seul quotidien, La Tribune - Le Progrès (édition stéphanoise du Progrès de Lyon), et trois hebdomadaires, La Gazette de la Haute-Loire, le Renouveau (proche de l'évêché) et L'Éveil hebdo (proche de la majorité départementale). Le quotidien départemental du soir, L'Éveil de la Haute-Loire, n'est pas diffusé à Monistrol.
Plus de 40 sports, de la natation à l'aïkido, peuvent être pratiqués dans les associations de la commune, regroupées au sein de l'Office municipal des sports (OMS), qui organise chaque année la Fête du sport (près de 4 000 participants en 2008).
L'Union sportive monistrolienne (USM), l'Amicale des pêcheurs de Monistrol-Gournier et la Société de chasse sont les plus vieilles associations de la commune.
Comme pour les autres enfants, adolescents et adultes, diverses structures associatives offrent une prise en charge aux personnes qui vivent une situation de handicap (renseignements en mairie).
Transports
Desserte routière
La commune est desservie par la N88 (Lyon-Toulouse via Saint-Étienne), aménagée en voie rapide sur ce tronçon. Les échangeurs suivants sont implantés dans la commune :
- 38 D 12 : Monistrol-Beauvoir, Monistrol-Caseneuve ;
- 39 D 44 : Monistrol-Centre, Sainte-Sigolène ;
- 40 D 12 - D 47 (double demi-échangeur) : Monistrol-Le Pêcher, Monistrol-Les Moletons, Bas-en-Basset.
Desserte ferroviaire
Voir les articles détaillés Gare de Bas-Monistrol et Halte de Pont-de-Lignon.La commune est située sur la ligne de Saint-Étienne-Châteaucreux au Puy. La gare de l'agglomération monistrolienne, située sur la commune voisine de Bas-en-Basset, porte le nom de Gare de Bas-Monistrol[45].
Elle est desservie par 20 TER quotidiens, vers les directions de :
- Saint-Étienne-Châteaucreux (correspondances TGV Sud-Est) ;
- Lyon-Part-Dieu (correspondances TGV Sud-Est) ;
- Lyon-Perrache (correspondances TGV Sud-Est) ;
- Le Puy (correspondances TER Auvergne).
Certains écarts du sud de la commune de Monistrol (Pont-de-Lignon, Chazelles, etc.), sont toutefois desservis par la halte de Pont-de-Lignon, située sur la commune voisine de Beauzac.
Desserte par les transports en commun
La ville est desservie par le réseau des Transports interurbains de voyageurs du conseil général de Haute-Loire[46] :
- ligne 27[47] : Tiranges - Saint-Pal-de-Chalencon - Monistrol ;
- ligne 28[48] : Saint-Étienne - Monistrol - Bas-en-Basset - Beauzac ;
- ligne 30[49] : Le Puy-en-Velay - Yssingeaux - Saint-Étienne.
Monuments et sites
La ville et le Château
- Dominant la vieille ville et le ruisseau de Piat, le Château des Évêques-du-Puy est le principal monument de la commune. Construit du XIIIe siècle au XVIIIe siècle, il sert de résidence aux évêques du Puy jusqu'à la Révolution. Il abrite aujourd'hui l'Office de tourisme, l'association de Amis du Château et la Société d'histoire de Monistrol avec des salles d'exposition. De son parc classique, qui comprenait autrefois un vaste parc avec un jardin botanique, un temple et des statues, ne subsistent aujourd'hui que les allées.
- La Collégiale Saint-Marcellin, au centre de la vieille ville, remonte au moins au XIIe siècle et servit d'église paroissiale jusqu'en 1309, date à laquelle elle fut érigée en collégiale par Bernard de Castanet pour honorer les cendres de saint Marcellin[50] qui y avaient été transférées vers 890. De l’église romane bâtie au milieu du XIIe siècle, il reste aujourd’hui la nef de quatre travées et le chœur, doté d’une coupole octogonale sur trompes et de deux chapelles latérales[51]. En 1805-1806, l’église fut reconstruite sous sa forme actuelle et, abstraction faite des bas-côtés du chœur et de la partie centrale de la façade occidentale[52], tous les murs extérieurs de l’édifice visible aujourd’hui datent de l’Empire. Telle quelle, la collégiale est connue surtout, outre pour son chœur roman, pour son clocher classique de 1657 surmontant la coupole de ce chœur[53], ainsi que pour le remarquable reliquaire doré de saint Marcellin, patron de la commune, réalisé au Moyen-Âge. Les vitraux[54] sont l'œuvre du maître lyonnais Barrelon (XIXe siècle). Le mobilier comprend également des peintures (Saint François stigmatisé secouru par les anges[55] et l’Immaculée Conception[56]), des sculptures (un Christ en croix[57] et une Vierge à l’enfant[58], datant tous deux de la fin du XVIIIe siècle), des devants d’autel en marbre, etc. En 1984 et dans les années qui ont suivi, l’église fut soumise à une importante rénovation intérieure, tendant à mettre en évidence l’opposition entre la partie centrale romane et l’enveloppe de style classique. En 2010-2011, les travaux de restauration[59] doivent permettre la restitution de la partie romane de la façade occidentale[60], et la réouverture de la porte monumentale romane[61].
- D'autres monuments rappellent l'ancienne emprise des évêques sur la ville, comme le couvent des Ursulines[62], dont l'austère façade classique abrite le rétable en bois doré de La Mort de Saint-Joseph, chef d'œuvre du sculpteur Vaneau (XVIIe siècle)[63], le couvent des Sœurs de Saint-Joseph[64], ou l'ancien couvent des Capucins[65], jadis petit séminaire de Monistrol[66], abritant aujourd'hui un lycée[67].
- Le Donjon, ancien corps de garde de la porte de l'Arbret[68], est un des derniers vestiges du mur de ville, chargé de protéger certains quartiers comme celui du Château, aujourd'hui très dégradé. Malgré tout, de nombreux efforts sont entrepris pour mettre en valeur ce patrimoine : Monistrol a ainsi obtenu sa deuxième fleur au concours des villes et villages fleuris, et un parcours-découverte[69] a été aménagé.
Dans la commune
Le ruisseau du Piat s'écoule dans les Gorges de Bilhard, théâtre d'une légende confrontant un ermite au diable Billard, avant de se jeter dans la Loire. Le fleuve traverse une partie de la commune dans des Gorges très encaissées.
Plusieurs châteaux sont situés dans les villages de la commune : château du Chambon, ruiné (reste la tour), château du Flachat (possession des Béget, des Charbonnel, enfin de la famille Néron-Bancel depuis le XIXe siècle), château de Martinas (familles Bayle puis Néron-Bancel), château de Foletier (famille Jourda de Vaux), qui abrite chaque été un festival de piano, château du Betz (famille de Charbonnel) et château de Paulin, ruiné.
Personnalités
- Antoine de Sénecterre (+1561-1593), évêque du Puy, restaure le Château et protège la ville durant les Guerres de religion.
- Le pasteur Jean Chassanion (1531-1598), né à Monistrol et mort à Genève, est l'auteur d'œuvres apologétiques inspirées des écrits de Calvin et d'une Histoire des Albigeois[70].
- Armand II de Béthune (1635-1703), neveu de Sully, est nommé en 1661 évêque du Puy. Amoureux des lieux, il donne au Château et à son parc leur visage classique au fil d'incessants travaux. Honnête homme, il s'entoure de l'architecte Coppin et de l'érudit Théodore de Champigny (auteur de l'Histoire de l'église angélique de Notre-Dame du Puy), tous deux ermites dans les Gorges de Bilhard, et fait appel à des artistes de talent.
- Pierre Vaneau (1653-1694). Sculpteur né à Montpellier, il s'installe dans la cité à l'invitation de l'évêque et y réalise La Mort de Saint-Joseph, rétable en bois doré de la Chapelle des Ursulines[71].
- Le maréchal de Jourda de Vaux (1703- 1787), vainqueur et gouverneur de la Corse, fréquente l'école de Monistrol et le château de Foletier, une des demeures familiales
- L'historien érudit Augustin Simon Irailh (1717-1794), auteur de Querelles littéraires, est brièvement chanoine au chapitre de la Collégiale Saint-Marcellin.
- Marie-Joseph de Galard de Terraube (1774-1802) est le dernier seigneur de Monistrol. Homme de cour, fidèle à Louis XVI, il refuse la Constitution civile du clergé et se réfugie dans la cité avant d'émigrer.
- Le conventionnel Bonet de Treyches (1757-1828) est juge de paix à Monistrol avant de devenir directeur de l'Opéra de Paris.
- Armand de Charbonnel (1802-1891), né à Monistrol, est le premier évêque de Toronto (Canada), puis grand prédicateur capucin.
- Les poètes monistroliens Hippolyte de Chabron (1806-1883) et Eugène David (1876-1956), auteur des Fleurs vellaves et stéphanoises, soulignent la beauté discrète d'une cité classique devenue industrielle. En revanche, le chansonnier Rémi Doutre (XIXe siècle) ne fait que peu de références à sa ville de naissance.
- Emmanuel de Chabron (1806-1889), général issu d'une des plus vieilles familles monistroliennes, s'illustre lors de la prise de Constantine et la guerre de Crimée.
- L'homme politique Édouard Néron (1867-1945), est membre d'une longue lignée de notables monistroliens, bienfaiteurs de la ville, la famille Néron-Bancel. Maire à la Belle Époque, il parvient à devenir député puis sénateur de la Haute-Loire sous l'étiquette de la Fédération républicaine.
- Le journaliste Hubert Beuve-Méry, futur directeur du Monde, fut élève du lycée Notre-Dame-du-Château peu après la Première Guerre mondiale.
- Le footballeur Yvan Bourgis est né à Monistrol.
Orientations bibliographiques
Monographies
- François Boulet, L’État d’esprit en Haute-Loire, 1940-1944 : des refuges aux maquis, Le Puy-en-Velay, éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 2003
- Ahmed Chafchafi, Le Velay septentrional, morphogenèse et morphostructure, Saint-Étienne, Presses universitaires, coll. des études foréziennes, 1997
- Gilles Charreyron, Politique et Religion. Protestants et catholiques de la Haute-Loire, Clermont-Ferrand, Presses de l'Université Blaise-Pascal, coll. Études sur le Massif central, 1990
- André Crémillieux, Philippe Moret, Auguste Rivet et Pierre Burger, Voyage au pays des béates, Clermont-Ferrand, éd. de Borée, 2003
- Mauricette Fournier, Les Dynamiques industrielles d’une moyenne montagne : innovations, initiatives en Auvergne et Velay, Clermont-Ferrand, Publications de la Faculté des lettres, 1998
- Christophe Granier, Jean de Hédouville, Sylviane Hugon (éd.), Atlas pratique de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, Cartographie & Décision, 1996
- Yves Lequin, Les Ouvriers de la région lyonnaise (2 vol.), Lyon, Presses universitaires, 1977
- Christian Lauranson-Rosaz, L'Auvergne et ses marges (Velay, Gévaudan) du VIIIe siècle au XIe siècle. La fin du monde antique ?, Le Puy-en-Velay, éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 1987, réédition 2007
- René Lebeau (dir.), Atlas et Géographie de la région lyonnaise, Paris, Flammarion, coll. Portrait de la France moderne, 1970
- Pierre Mazataud, Géopolitique d'une région : l'Auvergne, Nonette, Créer éd., 1987
- Jean Merley, L'Industrie en Haute-Loire de la fin de la Monarchie de Juillet aux débuts de la Troisième République, Lyon, éd. du Centre d'histoire économique et sociale de la région lyonnaise, 1972
- Jean Merley, La Haute-Loire, de la fin de l'Ancien Régime aux débuts de la Troisième République (2 vol.), Le Puy-en-Velay, éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 1974
- Philippe Moret (éd.), Monistrol d'antan, Monistrol, Court imp., 1988
- Auguste Rivet, La Vie politique dans le département de la Haute-Loire de 1815 à 1974, Le Puy-en-Velay éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 1978
- Auguste Rivet (dir.), Politique nationale et Politique locale en Haute-Loire, XIXe siècle-XXe siècle, Le Puy-en-Velay, éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 2004
- Marcel Romeyer, Monistrol de l'ère nouvelle, Monistrol, Court imp., rééd. 1994
- Louis Simmonet, Le Peuplement dans l'Antiquité en Velay. Occupation des sols et économie, Le Puy-en-Velay, éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 1984
Périodiques
- "Pays de la Jeune Loire et de ses rivières", INSEE Auvergne électronique, Clermont-Ferrand, novembre 2006
- Chroniques Monistroliennes, Monistrol (revue annuelle de la Société d'histoire de Monistrol, B.P. 49, 43120 Monistrol-sur-Loire)
- Bulletin de la Société académique du Puy-en-Velay et de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, Soc. académique (annuel)
- Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, Ass. des Cahiers de la Haute-Loire (annuels)
- Le Zircon. Bulletin du Groupe géologique de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, G.G.H.L. (annuel)
Voir aussi
Articles connexes
- Haute-Loire
- Velay
- District de Monistrol
- Communauté de communes Les Marches du Velay
- Château des Évêques-du-Puy
- Gorges de Bilhard
- Route nationale 88
- Gare de Bas-Monistrol et Halte de Pont-de-Lignon
- Communes de la Haute-Loire
- Canton de Monistrol-sur-Loire
- périurbanisation, rurbanisation et étalement urbain
Liens externes
- (fr) Mairie de Monistrol en Haute-Loire
- (fr) Office de tourisme de Monistrol et de La Chapelle-d'Aurec (comprend une photothèque et une liste de liens)
- (fr) Site de la Société d'histoire de Monistrol
Notes
- XIIIe siècle a amené une série de formes dans lesquelles la tonique reste o, se diphtongue en -ue, eu (réduit à u), ou passe à -au : Monistrol (Haute-Loire), Monestrol (Aude, Haute-Garonne), Menétrol (Puy-de-Dôme), Menétréol (Cher), Menetréols (Indre), Menetreuil (Saône-et-Loire), Menestruel (Ain), Menetreux (Côte-d'Or), Menetru (Jura), Menestreau (Loiret, Nièvre) et Menétreau (Cher, Nièvre) » (« Les noms de lieux d'origine ecclésiastique », Revue d'histoire de l'Église de France, 1929, vol. 15, n°66, pp. 31-49). Sur l'origine du nom, Géraud Lavergne indique que « monasteriolum désigne à l'époque carolingienne un cœnobiolum, un petit monastère, l'obédience d'une abbaye plus importante. Ce nom n'est pas moins répandu en toponymie que monasterium. La forme du latin vulgaire, monisteriolum, dans lequel l'accent a été avancé sur l' o ouvert du suffixe, est commune à la France du Midi, du Centre et de l'Est. On la trouve fixée dans Ménestérol (Dordogne), autrefois Monesterol. L'affaiblissement de la semitonique en e et l'élision du second e atone au
- Tèrras occitanas de Velai e Vivarés Selon les vers d'A. Boncompain de 1934, cf. site
- On parle pour désigner ce granite hercynien, très érodé et aisé à la taille, de « granite du Velay » (généralement ocre à Monistrol). Cf. Jean-Noël Borget, in Haute-Loire, Paris, Gallimard, « Guides Gallimard », pp. 16-17, et Régis Thomas, in op. cit., pp. 50-51.
- Bas, qui date de l'ère tertiaire. Un projet pour rendre la fleuve navigable jusqu'au Chambon de Monistrol, en 1701, n'aboutit jamais malgré les efforts de Pierre de La Gardette (A. Desaunais, P. Simond, « Roanne et la haute Loire navigable », Les Études rhodaniennes, 1935-11, pp. 39-52). Malgré le bassin sédimentaire d'effondrement de
- in Haute-Loire, Paris, Gallimard, « Guides Gallimard », 1998, rééd. 2002, p. 166
- Source : calculateur ViaMichelin.fr
- vivaro-alpin, dialecte de transition entre le Francoprovençal du Forez et les parlers occitans plus méridionaux. Ainsi, « vie » se dit via à Monistrol et vida au Puy. Cf. Jean-Baptiste Martin, in Haute-Loire, Paris, Gallimard, « Guides Gallimard », 1998, rééd. 2002, p. 36. Le patois du nord-est du Velay, à la différence de celui du bassin ponot, se rattache à l'occitan
- Cf. aussi les remarques de Christian Lauranson-Rosaz (voir infra) sur les influences méridionales dans la culture vellave du haut Moyen Âge.
- Renaissance (XVIe siècle). Cette attraction remonte probablement au moins au dynamisme commercial lyonnais de la
- lectionnaire de l'Église du Puy (1420), l'évêque du Puy Norbert « dut composer avec le vicomte [de Polignac, qui avait contesté son investiture par le roi] et lui abandonner la cité de Saint-Paulien d'où il transporta à Monistrol les reliques de saint Marcellin » (Christian Lauranson-Rosaz, L'Auvergne et ses marges (Velay, Gévaudan) du VIIIe au XIe siècle. La fin du monde antique ?, Le Puy-en-Velay, éd. des Cahiers de la Haute-Loire, 1987, rééd. 2007, p. 270, n. 18). La chronologie des événements demeure difficile à établir ; la texte indique que le prédécesseur de Norbert est mort en 877 mais, selon Robert-Henri Bautier (Recueil des actes de Louis II le Bègue, Louis III et Carloman II, rois de France (877-884), Paris, Impr. nat., 1978, introd., p. LXXIV), les événements sont plus tardifs et coïncident avec le retour de Narbonne du roi (881 ou 884), où il est intervenu dans l'élection épiscopale de Théotard. La personnalité même de Norbert fait problème, la tradition l'identifiant au frère du comte de Poitiers alors que Robert-Henri Bautier (Ibid.) l'assimile au notaire-chancelier de Carloman et au frère de Guillaume le Pieux. Dans cette perspective, le transfert des reliques daterait de la fin du IXe. Si l'on suit un texte tardif, la translatio sancti Georgii, issue d'un
- premier évêque d'Embrun (v. 354), dont une partie des reliques servent à fonder l'abbaye de Chanteuges, à faible distance de Saint-Paulien. À Monistrol sont également conservées des reliques des saints catalans Abdon et Sennen, ainsi que celle du cisalpin Claudien. Pour Christian Lauranson-Rosaz, ces éléments, cette onomastique et cette invocation de personnages prestigieux « sont autant de révélateurs d'un esprit et d'une culture dont les sources sont délibérément recherchées dans le Sud » (op. cit., p. 246). Marcellin, à qui est dédiée l'église de Monistrol, est traditionnellement qualifié d'évêque du Puy mais, pour Christian Lauranson-Rosaz (op. cit., p. 228, n. 384), il pourrait s'agir du
- Voir à ce sujet l'article de Georges Paul, « Monistrol-sur-Loire et les évêques du Puy », Bulletin [...] de la Société académique du Puy et de la Haute-Loire, 1935, t. XX, pp. 59-87 [Recension : « Chronique d'histoire régionale », Revue d'histoire de l'Église de France, 1936-97, vol. 22, p. 542].
- Sur ce sujet, voir Mauricette Fournier, op. cit., et l'article ancien de Philippe Arbos, « L'industrie dans le Velay du Nord-Est », Annales de géographie, 1935, vol. 44, n° 250, pp. 416-420.
- Abel Chatelain, « Les migrations temporaires anciennes à Lyon et dans les pays environnants », Revue de géographie jointe au Bulletin de la Société de géographie de Lyon et de la région lyonnaise, 1949, 24-1, pp. 37-50.
- Philippe Moret in Haute-Loire, Paris, Gallimard, coll. « Guides Gallimard », 1998, rééd. 2002, p. 33
- Cf. le premier tome de sa thèse pionnière d'histoire sociale, Les Ouvriers de la région lyonnaise, Lyon, Presses universitaires, 1977
- Le cas de l'industrie du cyle a été étudié par les géographes André Vant et Jacqueline Dupuis (« L'industrie stéphanoise du cycle ou la fin d'un système industriel localisé », Revue de géographie de Lyon, 1993, 68-1, pp. 5-16).
- Certaines traces subsistent cependant, comme la surreprésentation des entreprises industrielles de petite taille (10 à 49 salariés), ou, si l'on suit Philippe Moret (Ibid.), un certain esprit d'entreprise.
- Philippe Moret, Ibid.
- Selon l'INSEE, la sphère d'activité "résidentielle" regroupe 48 % des emplois, la sphère d'activité "industrielle" 39 % (33 % au niveau national). Le secteur agricole est très marginal.
- 32 % au recensement de 1999 selon l'INSEE
- Jean-Charles Edouard, « La population des villes du Massif central : 1990-1999 », Revue de géographie alpine, 2001, 89-1, pp. 57-73.
- Donée INSEE Auvergne électronique
- Communauté de communes Les Marches du Velay, décembre 2006, p. 31 — disponible en ligne). « C’est sur un domaine privé appartenant à l’ancien maire de Monistrol, Joannès Laval, que les lotissements du domaine de la Rivoire basse se sont constitués à partir de 1972. On compte aujourd’hui environ 300 maisons individuelles » (Cf. Noël Jouenne, Une certaine jeunesse. Incivilités et sentiment d’insécurité en milieu rural périurbain, Étude commandée par la
- disponible en ligne). « […] Dans cette commune […] règne une vie mouvementée durant le temps scolaire, au niveau des élèves, des enseignants et du trafic routier intense et saturé aux heures de pointe », notait Noël Jouenne en 2006 (Noël Jouenne, op. cit., p. 28 —
- disponible en ligne). À propos du Domaine de La Rivoire, Noël Jouenne analyse ainsi : « conçue aux débuts des années 1970 sur le principe des nouveaux villages, cette aire de lotissements comprend aujourd’hui environ 300 habitations, dont certaines sont d’anciens HLM en accès à la propriété […]. Cet ensemble est construit en dehors des voies d’accès principales, de sorte que la traversée n’est généralement effectuée que par des riverains. Le haut du domaine est plus ancien et constitué d’un habitat recherché, avec des parements en pierres, des haies de séparation sans murets, et une volonté affichée d’un rapprochement avec la nature » (Noël Jouenne, op. cit., pp. 30-31 —
- http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- Le Renouveau de la Haute-Loire Source : article de l'hebdomadaire
- Monistrol, l'avenir en Marche, constitué en association. Voir le site de
- Monistrol autrement, constitué en association n'entretenant « aucun lien avec quelle qu'organisation politique que ce soit » et se plaçant « résolument dans une perspective de développement dynamique et durable de Monistrol-sur-Loire ». Voir le site de
- Monistrol pour tous, constitué en association regroupant notamment l'ancienne association « Monistrol ensemble », union des sensibilités de gauche à Monistrol-sur-Loire. Voir le blog de
- lettre commune adressée au docteur Roche et à M. Laurent Wauquiez, à la tête de la « majorité départementale », les deux associations « Monistrol autrement » et « Monistrol, l'avenir en Marche » annoncent leur soutien à un candidat unique, qui se révèle être M. François Berger, maire de La Chapelle-d'Aurec (1983-1995 et 2008-) et fils de feu Pierre Berger, secrétaire de la mairie de Monistrol de 1947 à 1978 (cf. Lionel Ciochetto, « François Berger, l'outsider tranquille », La Gazette de la Haute-Loire, n°550, 31 mars-6 avril 2011). Par une
- élections cantonales de 2011 (cf. article). Étiquette portée à l'occasion de sa candidature aux
- article). Sa suppléante est la monistrolienne Elisabeth Maître-Duplain. Nuance M-NC selon la classification préfectorale (cf.
- article Cf.
- Donnée ville de Monistrol, 2008.
- Site Internet de Notre-Dame-du-Château des Évêques-du-Puy|Château
- Site Internet Notre-Dame-du-Château des Évêques-du-Puy|Château
- Site Internet Collège du Monteil
- Site Internet Collège Notre-Dame-du-Château des Évêques-du-Puy|Château
- Site Internet Lycée Léonard de Vinci|Léonard-de-Vinci
- Site Internet Lycée Notre-Dame-du-Château des Évêques-du-Puy|Château
- Certains travaux soulignent aujourd'hui l'influence de cette période dans la culture du journaliste. Ainsi pour Jacques Thibau, « L’homme qui fonde Le Monde est un enfant de l’Église, recueilli par elle, élevé par elle, lancé par elle dans le monde » (« Le Monde ». Histoire d’un journal, un journal dans l’Histoire, Paris, Simoën, 1978)
- gare au centre-ville. Aucune liaison régulière par transports en commun ne relie la
- site du conseil général Horaires sur le
- Ligne assurée par le transporteur VHL EST.
- Ligne assurée par le transporteur VOYAGES GOUNON.
- Ligne assurée par le transporteur AUTOCARS DRIOT-MASSON.
- Sur l'identification de Marcellin, cf. supra.
- déambulatoire et autres piliers en effet furent démolis en 1777, sur demande des chanoines, et l'abside et les nefs latérales en 1793, à l'occasion de la déchristianisation. Sous la Révolution, l'église perdit son statut de collégiale et fut transformée en halle. Le
- Qui doit être prochainement restituée dans sa forme romane, notamment par la réouverture de baies romanes et du portail monumental (cf. infra).
- bulbeux,supprimé au début du XXe siècle, fut rétabli en dans les années 1980 à l'occasion de travaux de restauration. Le dôme
- abside en 1864, ceux des bas-côtés de la nef en 1869, et ceux de la façade en 1871. Les vitraux ont été créés en trois étapes : ceux de l’
- Gerard Seghers. Copie de 1845 par Juiton d’un tableau de
- Murillo Copie de 1849 par Cartelier de la célèbre toile du peintre espagnol
- Coupole du chœur.
- Collatéral sud.
- Jacques Varennes architecte. Cf. Bulletin municipal n°32, mai 2011.
- Empire. Outre la rénovation des murs
- Jusqu'alors masquée par le portail du XVIIe siècle, très dégradé.
- 1634 par l'évêque du Puy Just de Serres, les Ursulines sont encore présentes aujourd'hui dans ces murs. Installées à Monistrol en
- Classé en 1953 (voir infra).
- Sur les Sœurs de Saint-Joseph, voir Patricia Byrne, « Sisters of St. Joseph: The Americanization of a French Tradition », U.S. Catholic Historian, vol. 5, no. 3/4, Catholic University of America Press.
- évêque du Puy Just de Serres, dans la cadre du mouvement de Réforme catholique. Les bâtiments, composites, ne font pas à ce jour l'objet d'une protection au titre des monuments historiques. Établis à Monistrol en 1627 à la demande de l'
- 1825 à la Séparation des Églises et de l'État en 1905. L'édifice de la place Néron abrita ensuite la mairie, avant son transfert dans les bâtiments de la nouvelle école du Prévescal, et la justice de paix. De
- site du LPP). Lycée professionnel privé, fondé en 1954 par l'abbé Pierre Cellier, sous le nom d'École technique privée — et surnommée pour cette raison la Tech—, pour répondre aux besoins des chefs d'entreprise de la région (cf.
- Acheté par la ville de Monistrol dans les années 1980, à l'instigation de la Société d'histoire, le Donjon a fait l'objet d'une campagne de restauration dans les années 2000.
- site de l'Office de tourisme). Monistrol au fil du temps (cf.
- Mentions modestes in Frank Lestringant, « 1492 et la connaissance », Histoire, économie et société, 1993, vol. 12, n° 12-3, pp. 355-363.
- Louis XIV. Voir à ce sujet l'article de Geneviève Bresc-Gautier (« Le musée imaginaire de Pierre Vaneau, sculpteur du Puy (1653-1694) », Revue de l'art, 1990-97, pp. 59-83), qui retrace les sources de Vaneau, perçu comme emblématique de la sculpture provinciale française sous
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