Jòusé Garibaldi

Jòusé Garibaldi

Giuseppe Garibaldi

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Giuseppe Garibaldi
Garibaldi en 1866
Garibaldi en 1866

Naissance 4 juillet 1807
Nice
Décès 2 juin 1882 (à 75 ans)
Caprera
Nationalité Italie Italie
Profession(s) Militaire et homme politique

Giuseppe Garibaldi, né [1] le 4 juillet 1807 à Nice et mort à Caprera (royaume d'Italie) le 2 juin 1882, était un général et un homme politique italien. Il est considéré comme un personnage fondamental du Risorgimento italien pour avoir personnellement conduit et combattu dans un grand nombre de campagnes militaires qui ont permis la constitution de l'Italie unifiée. Il est surnommé le « Héros des Deux Mondes » en raison des entreprises militaires qu'il a réalisées aussi bien en Amérique du Sud qu'en Europe.

Sommaire

Les grandes étapes

Les années de jeunesse

Ses parents, originaires de Chiavari dans la région de Gênes, se sont installés à Nice. Mais, dès l'âge de 7 ans, en 1814, il devient sujet de Victor-Emmanuel Ier, puisque Nice revient à la Maison de Savoie du fait du premier article du traité de Paris. Giuseppe et les siens acquièrent la nationalité française du fait du traité du 24 mars 1860 (article 6 a contrario).

Son père Domenico est capitaine de la marine marchande[2], ses frères marchands ou commerçants, sa mère Rosa Raimondi est originaire de Loano[3]. Son frère ainé se prénomme Angelo, après Giuseppe naissent deux autres fils, Michele et Felice[4] et deux filles mortes en bas âge.

Ses parents auraient souhaité que Giuseppe devienne avocat, médecin ou prêtre mais l'enfant n'aime pas les études et privilégie les activités physiques et la vie en mer étant, comme il aimera à le dire, «plus ami des amusements que des études». Son père s'oppose à sa vocation maritime, il tente de fuir par la mer vers Gênes avec quelques compagnons mais il est arrêté et reconduit à sa maison[5]. L'enseignement d'italien et d'histoire antique qu'il reçoit de son précepteur, le signor Arena[6], un ancien combattant des campagnes napoléonienne créera chez le jeune Giuseppe une véritable fascination pour la Rome antique.

Il convainc son père de le laisser suivre la carrière maritime et à quinze ans, il s'engage comme mousse et s'embarque sur la Costanza commandée par Angelo Pesante de Sanremo[7]. Son premier voyage le conduit à Odessa en mer Noire et jusqu'à Taganrog en mer d'Azov, deux anciennes colonies génoises.

C'est à 18 ans, en 1825, qu'il découvre Rome où il se rend avec son père et une cargaison de vin destinée aux pèlerins venus au jubilé du pape Léon XII. Ce voyage à Rome est pour lui une révélation, mais aussi une déception : la Rome des papes, exsangue, corrompue est bien différente de celle qu'il imaginait[8].

Sur les mers d'Europe

En 1827 il appareille de Nice à bord de la Cortese pour la mer Noire, mais le bâtiment est assailli par des corsaires Turcs qui pillent le bateau, volant jusqu'aux vêtements des marins. Le voyage se poursuit et, en août 1828, il débarque à Constantinople où il reste jusqu'à fin 1832, en partie, en raison de la guerre turco-russe[9]. Il s'intègre dans la communauté italienne et gagne sa vie en enseignant l'italien, le français et les mathématiques.

En février 1832 il reçoit la patente de capitaine de seconde classe et se réembarque sur la Clorinda pour la mer Noire. Après treize mois de navigation, il rentre à Nice et dès mars 1833, repart pour Constantinople. À l'équipage, s'ajoutent treize passagers français adeptes de Henri de Saint-Simon qui vont en exil dans la capitale ottomane. Leur chef est Émile Barrault, un professeur de rhétorique qui expose les idées saint-simoniennes à l'équipage[10]. Garibaldi, âgé de 26 ans, sera très influencé par ces paroles bien que Anita Garibaldi a émis l'hypothèse que ces idées ne lui étaient pas nouvelles depuis ses séjours dans l'empire Ottoman, lieu choisi par beaucoup d'exilés politiques d'Europe et parcouru par des frémissements d'autonomie et de liberté, certaines provinces comme l'Égypte ont acquis leur autonomie en 1805 grâce à Méhémet Ali, pendant que d'autres, comme la Grèce, ambitionnent une totale indépendance. Tout ceci contribue à le convaincre que le monde est parcouru d'un grand frémissement de liberté.

Le bateau débarque les Français à Constantinople et poursuit pour Taganrog. Dans une auberge, au cours d'une discussion, Giambattista Cuneo surnommé le Credente (le croyant) lui expose les idées mazziniennes.

Pour Garibaldi les thèses de Giuseppe Mazzini semblent être la directe conséquence des idées de Barrault pour la lutte de l'unité de l'Italie, moment initial de la rédemption de tous les peuples opprimés. Ce voyage change la vie de Garibaldi ; dans ses mémoires, concernant cet événement, il écrit : « Colomb n'éprouva sans doute pas de plus grande satisfaction, en découvrant l'Amérique, que celle que je ressentis moi, en rencontrant ceux dont la préoccupation était la rédemption de la patrie »[11].

L'engagement politique

L'homme du Risorgimento

De marin à bandit

L'histoire veut que Giuseppe Garibaldi ait rencontré Giuseppe Mazzini en 1833 à Marseille[12] et qu'il se soit inscrit à Jeune Italie (Giovine Italia), une association politique secrète dont l'objectif est de transformer l'Italie en une république démocratique unitaire. Poussé par l'action politique, il s'enrôle dans la marine du royaume de Sardaigne pour mener une propagande révolutionnaire[13]. Comme marin, il prend pour nom de bataille Cléombrote, un héros de Sparte [14].

Avec son ami Edoardo Mutru, il cherche à faire du prosélytisme pour leur cause, s'exposant avec légèreté. Ils sont signalés à la police qui les surveille et ils sont mutés sur la frégate Comte de Geneys prête au départ pour le Brésil.

En février 1834, il est chargé par Mazzini de provoquer un soulèvement à l'arsenal de Gênes, elle doit s'accompagner d'une insurrection populaire dans le Piémont le 11 février 1834. Garibaldi descend à terre pour se mettre en contact avec les mazziniens; mais l'échec de la révolte en Savoie et la mise en alerte de l'armée et de la police provoque l'échec de l'opération. Garibaldi ne retourne pas à bord du Comte de Geneys et est considéré comme déserteur. Reconnu comme un chef de la conspiration, il est condamné à la peine de mort ignominieuse par contumace en tant qu'ennemi de la patrie et de l'état[15].

Garibaldi devient ainsi un « bandit » : il se réfugie d'abord à Nice puis franchit la frontière pour rejoindre Marseille, hôte de son ami Giuseppe Pares. Pour éviter d'être suspecté, il prend le nom de Joseph Pane et en juillet, il s'embarque pour la mer Noire et en mars 1835, on le retrouve en Tunisie. Garibaldi reste en contact avec l'association mazzinienne par l'intermédiaire de Luigi Cannessa et en juin 1835 il est initié à la Jeune Europe, prenant comme nom de bataille Borrel en souvenir de Joseph Borrel[16], martyr de la cause révolutionnaire.

En décembre 1835, Garibaldi décide de partir pour l'Amérique du Sud, il s'embarque pour Rio de Janeiro au Brésil, avec l'intention de diffuser les idéaux mazziniens. Le 8 septembre 1835, il part de Marseille sur le brigantin Nautonnier. Après une période d'activité commerciale, Garibaldi devient en 1838 commandant en chef des forces navales de la République du Rio Grande do Sul.

L’exil en Amérique du Sud

Articles connexes : Guerre des Farrapos et Histoire du Brésil.
Monument en l'honneur de Giuseppe et Anita Garibaldi, place Garibaldi, à Porto Alegre, Rio Grande do Sul, Brésil.

Entre décembre 1835 et 1848 Garibaldi passe une longue période d'exil en Amérique du Sud, d'abord à Rio de Janeiro, accueilli par la petite communauté d'italiens adhérant au mouvement jeune Italie[17]. En Amérique du Sud, il trouve ce qu'il recherche dans sa quête de la liberté institutionnelle. Il soutient tous ceux qui veulent lutter pour l'indépendance avec la même ardeur que s'il s'agissait de sa patrie. Grâce à son ami Giuseppe Stefano Grondona, il devient président de la cellule de Jeune Italie sur le continent américain . Il adhère aussi à la loge maçonnique Asilo di Vertud.

Le 4 mai 1837 il obtient une lettre de marque du gouvernement du Rio Grande do Sul[18], rebelle à l'autorité de l'Empire du Brésil, et il défie un empire avec son bateau de pêche baptisé Mazzini. Au cours de l'action séparatiste Bento Gonçalves da Silva qui conduit à la République Riograndense, il repousse, le 11 avril 1838, un bataillon de l'armée impériale brésilienne (bataille de Galpon de Xarqueada) et il prend part au côté du général Davi Canabarro à la prise du port de Laguna, capitale de la province de Santa Caterina, (25 juillet 1839) ce qui facilite la création de la République Catarinense ou République Juliana. Le 15 novembre, l'armée impériale reconquiert la ville et les républicains reparaissent sur les hauteurs où se déroulent des batailles avec plus ou moins de succès. En particulier, Garibaldi est impliqué pour la première fois dans un combat exclusivement terrestre, à proximité de Forquillas : il attaque avec ses marins et oblige ses ennemis à se retirer.

Garibaldi entre dans le corps des révolutionnaires de La joven Europa. Durant cette période, il a pour maîtresses Manuela de Paula Ferreira, nièce de Bento Gonçalves da Silva, et Ana Maria de Jesus Ribeiro.

En 1841 il part en Uruguay où la guerre fait rage entre le président uruguayen Manuel Oribe qui a été renversé mais est soutenu par le gouvernement de Buenos Aires de Juan Manuel de Rosas et le nouveau gouvernement présidé par le général Fructuoso Rivera installé à Montevideo et qui compte sur l'appui du Brésil, des flottes françaises et anglaises et des argentins « unitaires » (Partido Unitario, de tendance libérale). Déclarée en décembre 1838, la guerre nommée Grande dure de 1839 à 1851.

Installé à Montevideo, en plus de son activité révolutionnaire, Garibaldi donne des cours de mathématiques et il est membre de la loge maçonnique « Les Amies de la Patrie ».

Montevideo se trouve assiégée par les forces du président Manuel Oribe, appuyées par des troupes de la Confederación Argentina. Au río de la Plata, la flotte de la Confédération, qui opère sous le commandement de l'amiral Guillermo Brown, essaie de bloquer le port de Montevideo qui est défendu par la flotte du gouvernement de Montevideo sous le commandement du commodore Juan Coe. En 1842 le gouvernement de Montevideo désigne Garibaldi comme remplaçant de Coe. Le 16 août 1842 une bataille navale a lieu sur le fleuve Paraná près de la localité Costa Brava, Coe dirige la flotte. Les vaisseaux commandés par Garibaldi sont battus par les forces de Brown dont les moyens en navire et en hommes sont supérieurs. Après avoir subi de fortes pertes, Garibaldi incendie ses vaisseaux pour éviter qu'ils ne tombent aux mains de Brown; et en débarquant à terre, il réussit à se mettre à l'abri avec l'équipage survivant.

Il épouse en 1842 Ana Maria de Jesus Ribeiro qu'il a rencontré en 1839 et dont il aura quatre enfants (Rosita, Menotti, Teresita et Ricciotti) dont un meurt lors d'une épidémie de variole.

Garibaldi dirige de nouveau une escadrille , à la tête de laquelle il réussit à empêcher que les vaisseaux de Brown occupent l'Isla de Ratas, dans la baie de Montevideo (que l'on nomme de ce fait Isla Libertad- Île Liberté-), parvenant ainsi à contrecarrer la tentative de la flotte rosista de bloquer Montevideo. De retour à Montevideo, en 1843 alors qu'Oribe fait le siège de Montevideo qui durera jusqu'en 1851, Garibaldi organise et prend la tête de mercenaire appelée la La Legión Italiana (Légion Italienne), qui se met au service du gouvernement de Montevideo dénommé le Gobierno de la Defensa (Gouvernement de la Défense). Parmi les actions militaires auxquelles Garibaldi a participé à la tête de la Légion Italienne, celle du 17 novembre 1843 tient son nom, Combate de Tres Cruces, du lieu où se sont produit les combats, dans les environs de Montevideo.

C'est au cours de la défense de Montevideo que la légion italienne qu'il commande endosse la chemise rouge, vêtement à l'origine destiné aux ouvriers des abattoirs argentins. Cette chemise rouge est un élément essentiel du mythe garibaldien, mais il faut aussi mentionner le chapeau de gaúcho et le poncho de la pampa.

En avril 1845, Garibaldi embarque sur une nouvelle flottille d'une vingtaine de vaisseaux et avec environ 900 hommes, il débarque pour occuper et piller Colonia del Sacramento comptant sur la protection des escadres françaises et anglaises[19]. En septembre il occupe l'île isla Martín García (enclave argentine en Uruguay -río de la Plata), défendue par dix soldats de la Confédération, et la ville de Gualeguaychú qu'il pille [20] et en octobre il occupe la ville de Salto. Le 8 février 1846, sur le territoire de Salto, à proximité de la rivière San Antonio, affluent du Río Uruguay, Garibaldi et sa Légion Italienne livrent la bataille de San Antonio contre des forces supérieures de la Confédération, auxquelles ils infligent de nombreuses pertes mais ils parviennent à se retirer après avoir perdu approximativement le tiers de leurs effectifs. [21]

Il rentre en Italie peu après le début de la première guerre d'indépendance italienne.

La première guerre d’indépendance italienne

Lorsque la révolution éclate en Italie en 1848, Garibaldi, dont la réputation a précédé la venue, offre son épée au roi de Sardaigne et identifie désormais son destin à celui de l'Italie. Il devient alors le héros des guerres du Risorgimento contre l'Autriche pour débarrasser le sol italien de la présence étrangère en Lombardie-Vénétie (guerres contre l'Autriche, 1848, 1849, 1859, épopée de la République romaine et l'artisan de l'unification italienne, des Alpes à la Sicile.

Garibaldi débarque à Nice avec Anita, ses 3 enfants et ses compagnons. Il se rend le 5 juillet à Roverbella à proximité de Mantoue, pour se proposer comme volontaire auprès du roi Charles-Albert qui, prévenu par ses conseillers de sa participation à l'insurrection de Gênes, le reçoit sans enthousiasme[22]. Il participe cependant comme volontaire au service du gouvernement provisoire de Milan[23]. Avec la légion qu'il a organisée, il obtient deux petits succès tactiques sur les Autrichiens de Constantin d'Aspre qui dispose du IIe corps d'armée composé de 20 000 hommes à Luino et Morazzone (5 aout). Garibaldi réussit à rejoindre la Suisse par un sentier le 27 août. D’Aspre reste impressionné au point de faire son éloge au cours d'une réunion avec un représentant sarde à Parme: « l'homme qui aurait puissamment servi votre cause, vous ne l'avez pas reconnu: c'est Garibaldi ». Jugement répété dans deux rapports à Radetzky dans lesquels il reconnait son « initiative et énergie » et que lui même communique à Vienne. C'est à cette époque que date l'appréciation flatteuse de la littérature militaire autrichienne à l'égard de Garibaldi qui le qualifie de chef de bande (Bandenfuehrer).

La République romaine

Le 12 décembre, Giuseppe Garibaldi entre dans Rome avec sa légion de volontaires. Après la défaite piémontaise de Novare (22-23 mars 1849) et l'abandon de Milan, Garibaldi participe aux combats pour la défense de la république romaine menacée par les troupes françaises et napolitaines qui défendent les intérêts du pape Pie IX.

La fuite de Rome et la mort d’Anita

Pendant la République romaine, Garibaldi a été le général le plus important et brillant de l'armée romaine, formée d'Italiens de toute la péninsule et aussi d'étrangers, Suisses principalement. Le 8 février 1849, la République romaine est proclamée, Le pouvoir exécutif est exercé par un triumvirat avec Mazzini, Carlo Armellini et Aurelio Saffi. Garibaldi, qui a été nommé général de brigade de la République romaine, est vainqueur des Français le 30 avril. Il anime la résistance du 3 juin au 3 juillet. Face aux troupes françaises bien entraînées et équipées, il résiste un mois dans une bataille de tranchées alors qu'il est plutôt habitué à des actions de guérillas. Il montre ainsi une fois de plus son génie.
Avec la fin de la République romaine, Garibaldi quitte la cité, avec 1 500 hommes, avec l'intention de rejoindre Venise où la République de Saint-Marc résiste encore aux Autrichiens[24]. Poursuivi par les troupes du feld-maréchal Constantin d'Aspre, il se réfugie à Saint-Marin le 31 juillet. Le 2 août 1849, la ville de Cesenatico ravitaille Garibaldi et lui fournit 13 bateaux de pêche pour qu'il puisse, avec ses hommes, rejoindre Venise par la mer.

Le 3 août, il est obligé d'accoster dans les marais de Comacchio (delta du Pô), pour y déposer, dans une petite maison de pêcheur, son épouse Anita, gravement malade et qui y meurt le 4 août[25].

De nouveau l’exil

Garibaldi réussit à échapper à ses poursuivants en rejoignant la Ligurie dans le royaume de Sardaigne. Mais découragé et blessé dans son orgueil, il s'embarque d'abord pour la Tunisie, puis Tanger. Après quelques mois,il se rend à New York[26] (juillet 1850 - mars 1851) où il travaille dans l'usine de chandelle d'Antonio Meucci, connu pour avoir inventé le téléphone avant Alexandre Graham Bell, il repart pour le Pérou pour s'engager comme capitaine dans la marine et parcourir le monde : Lima, la Chine, Manille, l'Australie[27]

Garibaldi quitte New York pour la dernière fois en 1853. On peut trouver une statue de lui au Washington Square Park dans le centre de New York.

Le 21 mars 1854, Garibaldi, capitaine du bateau à voile Commonwealth, appareille de Baltimore avec le drapeau américain. Il navigue dans l'embouchure de la Tyne dans le nord-est de Angleterre sa cargaison dans le South Shields. Garibaldi, qui est déjà un personnage populaire à Tyneside, est accueilli avec enthousiasme par les autorités locales. Le Newcastle Courant rapporte qu'il refuse une invitation à dîner avec des dignitaires de la région de Newcastle. En souvenir de son séjour, une épée gravée payée par une souscription, est offerte à Garibaldi, son petit-fils Giuseppe Garibaldi l’emmènera en Afrique du Sud avec lui un demi-siècle plus tard, lorsqu’il entrera au service de la British Army pendant la Seconde Guerre des Boers. Garibaldi séjourne un mois à Tyneside et repart en avril 1854.[28]

De retour en Italie, il achète la moitié de l'île de Caprera (île de l'archipel sarde de la Madeline) pour le prix de 35 000 lires. Il construit une ferme avec une trentaine d'amis[29] et il fait le paysan, le forgeron et l'éleveur, possédant des oliviers, un vignoble[30].

Les Mille de Garibaldi : l’expédition de Sicile

En 1858-1859, Garibaldi est chargé par Cavour, qu'il a rencontré pour la première fois en 1857, de constituer des troupes (5 000 hommes) qui deviendront par la suite le corps des Chasseurs des Alpes avec le grade de major-général. Il participe à la seconde guerre d'indépendance réalisant une brillante campagne en Lombardie septentrionale. Après avoir battu l'armée autrichienne à la bataille de San Fermo, il occupe la ville de Côme.

À la fin de 1859, il est en Romagne pour tenter sans succès une invasion des Marches et de l'Ombrie afin de les unir à la ligue de l'Italie centrale. L'opération est prématurée et improvisée, Napoléon III n'y étant pas favorable, il est bloqué par le général Manfredo Fanti.

En mars 1860, il est élu député de Nice. Le 15 avril, Nice devient française. Garibaldi démissionne de son mandat ne pouvant se faire à l'idée du « troc de Nice ».

Article détaillé : Expédition des Mille.

D'avril à mai 1860, il réunit des volontaires et fixe les grandes lignes stratégiques et le soutien logistique nécessaire à l'invasion du royaume des Deux-Siciles, le nombre de volontaires est proche du millier, ce qui a donné son nom de légende à l'entreprise.

L'embarquement des troupes a lieu les 5 et 6 mai à Gênes, à Quarto, et le voyage commence dans le désordre avec la perte des péniches chargées de munitions et de vivres. Le 11 mai, l'escadre arrive en Sicile et débarque à Marsala[31], bénéficiant de la protection de deux navires britanniques à l'entrée du port.

L'entrée de Garibaldi à Messine

Sur la grande île, les combats tournent à l'avantage des garibaldiens aidés de nouveaux volontaires venus de Sicile et du Piémont : ils remportent sur les troupes de François II la victoire de Calatafimi le 15 mai 1860, s'emparent de Palerme le 27 mai et viennent à bout d'une contre-offensive napolitaine aux abords du détroit de Messine, à Milazzo, le 20 juillet. Garibaldi, mais surtout son lieutenant Nino Bixio, se rendent coupable d'un massacre à Bronte.
Depuis mai, Garibaldi s'est proclamé dictateur (au sens romain du terme) et, en juin, abolit le pouvoir du roi de Naples sur la Sicile. Dès lors, Garibaldi poursuit sa conquête sur le continent et marche sur Naples[32] qu'il prend le 7 septembre 1860. Cavour organise une expédition pour empêcher la consolidation du pouvoir de Garibaldi, il craint qu'il forme une république. Les troupes piémontaises battent l'armée pontificale à Castelfidardo. Garibaldi affronte et vainc les 20 000 soldats de l'armée des Bourbon à Volturno. Près de Teano, Garibaldi rencontre Victor-Emmanuel le 26 octobre et salue le roi d'Italie ce qui lui apporte la caution de l'Italie républicaine. Le 9 novembre, il se retire à Caprera. Des plébiscites ratifient le rattachement du royaume des Deux-Siciles au Piémont.

Le 14 mars 1861, le royaume d'Italie est proclamé. Garibaldi est le véritable artisan de cette unification.

Pour Rome libre

Au cours de son existence, Garibaldi tente à chaque occasion de libérer Rome du pouvoir temporel, en chassant si possible le pape. Il est un féroce anti-clérical:« Si naissait une société du démon qui combatte les despotes et les prêtres, je m'engagerais dans ses rangs »[33]

La haine envers le pape et le clergé et particulièrement contre Pie IX est illustré par le nom que Garibaldi donne à son âne Pionono, et par le fait qu'il parle du pontife en utilisant l'expression « un mètre cube de fumier ».

La première tentative de la république romaine de 1849 est associée à la mort de sa femme Anita. L'expédition des Mille a pour objectif, non pas Naples mais Rome mais il est empêché par les considérations politiques du gouvernement sarde.

Garibaldi a obtenu un succès et sur sa lancée, en 1862, il organise une nouvelle expédition: il s'embarque à Caprera, rejoint Palerme où il est accueilli par une population en liesse. Il traverse sans problème la Sicile enrôlant des volontaires et il franchit le détroit depuis Giardini-Naxos où il a passé la nuit chez la famille Carrozza.

Napoléon III, l'unique allié du nouveau royaume d'Italie, a mis Rome sous sa protection et la tentative est vouée à l'échec. Il met cependant dans l'embarras le gouvernement italien qui décide d'arrêter Garibaldi en Calabre en envoyant contre lui l'armée régulière.

Garibaldi, compte probablement sur son prestige et cherche à éviter l'affrontement en passant par une voie au cœur de la montage de l'Aspromonte. Il est intercepté, les bersagliers ouvrent le feu et les chemises rouges ripostent. Garibaldi s'interpose, criant aux siens de ne pas tirer, il est blessé à la hanche et au pied gauche[34],[35]. Il tombe et l'affrontement cesse, le général est arrêté. Le 2 septembre, Garibaldi est conduit à La Spezia et enfermé dans la prison de Varignano. Le 20 novembre, Garibaldi est transporté à Pise où il est ausculté par le professeur Paolo Tassinari et le 23 le professeur Ferdinando Zannetti l'opère pour extraire la balle de fusil.

Lincoln, Garibaldi et la guerre de sécession

Au printemps 1861, le colonel Candido Augusto Vecchi, à la demande de Garibaldi, écrit au journaliste américain Theodore Tuckermann exprimant la sympathie de Garibaldi pour l'Union. L'ambassadeur américain à Turin, P.H. Marsh, tâte le terrain pour une participation du héros à la guerre de sécession américaine en qualité de commandant de division.

Garibaldi ne veut pas s'impliquer, officiellement, il veut une résolution décisive pour l'émancipation des esclaves et le commandement suprême mais en fait il fonde ses espoirs sur une initiative imminente de Victor-Emmanuel concernant Rome ou la Vénétie. Avec ces préambules, les négociations cessent, à l'automne 1862, Canisius, consul américain à Vienne, reprend des contacts, cependant Garibaldi, blessé au cours des combat d'Aspromonte, se trouve détenu dans le hameau de Varignano (commune de Portovenere): en cas d'accord, cela aurait posé un problème diplomatique délicat.

Seward, secrétaire d'état de Lincoln, intervient pour mettre fin à la proposition[36].

Troisième guerre d’indépendance

Garibaldi
Photo de Luigi Montabone

Au début de la troisième guerre d'indépendance (1866), le corps de volontaires dénommé Corps des volontaires italiens est réorganisé encore une fois sous le commandement de Garibaldi. Encore une fois, la mission est la même quel celle menée autour des lacs lombards en 1848 et 1849: agir dans une zone d'opération secondaire, les Pré-Alpes entre Brescia et le Trentin, à l'ouest du lac de Garde, avec l'objectif stratégique de couper la route entre le Tyrol et la forteresse autrichienne de Vérone ce qui laisse la seule voie du Tarvisio pour approvisionner ses propres armées et forteresses entre Mantoue et Udine. L'action stratégique principale est confiée aux deux grandes armées en plaine, confiées à Alfonso La Marmora et à Enrico Cialdini.

Garibaldi contourne Brescia puis passe à l'offensive à Ponte Caffaro le 25 juin 1866, le 3 juillet à Monte Suello il contraint les Autrichiens au repli mais il est blessé à la cuisse par un coup maladroit parti d'un de ses volontaires[37]. Avec la victoire de la bataille de Bezzecca et Cimego le 21 juillet, s'ouvre la route vers Riva del Garda et donc l'imminente occupation de de Trento empêchée par la signature de l'armistice de Cormons le 12 août 1866. En cette occasion, il reçoit la nouvelle de l'armistice et l'ordre d'abandonner le territoire occupé, il répond télégraphiquement « j'obéis" [38]», expression qui devient par la suite la devise du risorgimento italien et le symbole de la discipline de Garibaldi.

En 1867, Garibaldi est candidat de gauche et anticlérical aux législatives. Il est arrêté et assigné à résidence sur son île de Caprera (acquise en 1855) en septembre, dont il s'évade dès octobre 1867 pour reprendre son combat contre les troupes françaises et pontificales.

Il organise une nouvelle expédition sur Rome (la troisième), qui part cette fois de Terni, à la frontière avec les États pontificaux: il prend la place-forte de Monterotondo mais il ne réussit pas à susciter la révolution dans Rome et il est battu de manière décisive par les troupes du pape et les renforts dotés des nouveaux fusils (Chassepot) envoyés par Napoléon III lors de la bataille de Mentana le 3 novembre 1867[39].

Il faudra attendre la défaite de l'Empire français et la capitulation de Napoléon III du 2 septembre 1870 pour que Rome soit conquise par les troupes italiennes le 20 septembre 1870[40]. Le 2 octobre 1870, Rome est rattachée à l'Italie suite à un plébiscite. Le rêve italien de Garibaldi est réalisé, mais les motifs de combat existent toujours et en particulier la défense de la République.

Les batailles de France

Article détaillé : Bataille de Dijon (1870).
Garibaldi photographié par Nadar en 1870

Pendant la guerre franco-allemande de 1870-1871, les comités de Défense nationale, sous l'impulsion de Gambetta, font appel à Garibaldi. En 1870, il met son épée au service de la France lors de la guerre franco-allemande. Les 25 et 26 novembre, avec ses deux fils, Ricciotti et Menotti, à la tête de 10 000 tirailleurs français de l’armée des Vosges, il remporte une victoire à Dijon.

En février 1871, Garibaldi est élu, sans avoir été candidat, à l'Assemblée nationale française comme député de la Côte-d'Or, de Paris, d'Alger et de Nice. À Paris, il arrive en quatrième position derrière Louis Blanc, Gambetta et Victor Hugo. Il décline pourtant ses mandats, blessé par l'accueil de la nouvelle majorité monarchiste de la Chambre, ce qui entraîne la démission de Victor Hugo[41] de son propre mandat en signe de soutien[32]. Le 10 mars, le corps des volontaires garibaldiens est dissous. Le 15, il retourne à Caprera. Le 24, les insurgés de la Commune de Paris font appel à Garibaldi pour prendre leur tête, mais le vieil héros décline la proposition[42].

Garibaldi accepte une pension de l'État italien en 1876.

Sa mort

En 1880, Garibaldi épouse Francesca Armosino, une piémontaise d'origine humble et sa compagne depuis 14 ans avec qui il a trois enfants dont Rosita morte en bas âge.

Sa dernière campagne est politique et concerne le droit de vote pour lequel il engage son immense prestige.

Il meurt à Caprera le 2 juin 1882, avec le regard intentionnellement tourné vers Nice. Dans son testament, dont une copie est exposée dans la maison-musée sur l'île de Caprera, Garibaldi demande expressément la crémation alors que la famille pressée par Francesco Crispi le fait embaumer. Actuellement la dépouille repose à Caprera dans un sépulcre fermé par une importante pierre de grès blanc.

L'athée Garibaldi, dans son testament, a inséré un texte pour éviter une quelconque tentative de conversion à la religion.

Testament symbolique de Garibaldi : « Je lègue : mon amour pour la Liberté et la Vérité ; ma haine du mensonge et de la tyrannie ».

Garibaldi et l’unification italienne

Camillo Benso, comte de Cavour (Francesco Hayez, 1864)

Le personnage de Garibaldi est absolument central dans le mouvement du Risorgimento et il a été l'objet d'un très grand nombre d'analyses historiques, politiques et critiques.

La popularité de Garibaldi, sa capacité à soulever les foules et ses victoires militaires ont contribué de manière déterminante à l'unification de l'Etat italien. Nombreuses furent, aussi, les défaites, parmi lesquels particulièrement sensibles celles d'Aspromonte et Mentana qui le firent s'opposer une partie importante de l'opinion publique qui au cours des autres épisodes l'avait grandement aimé.

Garibaldi et Cavour

Garibaldi n'eut jamais de bon rapport avec Camillo Cavour, il n'avait pas confiance dans le pragmatisme et la realpolitik de Cavour, et il éprouvait aussi un ressentiment personnel contre celui-ci pour avoir cédé sa ville natale de Nice à la France en 1860.

Entre les deux hommes, il y a trop de différences d'origine et de parcours, Garibaldi, bien que se ralliant à la monarchie, est un républicain de sensibilité populaire, tandis que Cavour est un homme d'État monarchiste[43]. Garibaldi est un de ces pions, par exemple en écrivant à l'ambassadeur sarde en France, Cavour promet à l'empereur qu'il fera arrêter Garibaldi. Mais, en réalité, il ne s'oppose pas sérieusement au départ de l'expédition des Mille, au contraire, il finance peut-être et permet à plusieurs officiers de l'armée sarde de rejoindre Garibaldi en Sicile. Enfin, il envoie des troupes qui permettent la défaite définitive de François II.

Garibaldi et Mazzini

Les rapports entre Garibaldi et Mazzini sont assez controversés, après un début où Garibaldi adopte les idées de Mazzini, il s'en éloigne à un âge plus mature. Ils sont côte à côte lors des évènements de la première guerre d'indépendance et de la république romaine, puis leurs rapports s'enveniment lors de l'expédition des Mille, Garibaldi œuvrant trop en faveur de la monarchie. Garibaldi reprochera à Mazzini l'exécution d'entreprises mal préparées qui conduisent trop souvent à l'échec et à la mort de leurs auteurs.

À la mort du fondateur de Jeune Italie, en 1872, Garibaldi oublie ses désaccords et se fait représenter aux funérailles par le drapeau des Mille honorant un rapport controversé mais fondamental pour sa formation politique.

Carrière maçonnique

Garibaldi fut initié à la franc-maçonnerie en 1844 dans la loge « Asilo de la Vertud », de Montevideo, Uruguay. En 1861, le Grand Orient italien de Turin lui décerna le titre honorifique de « Premier franc-maçon d'Italie »[44]. Titulaire du 33ème degré du Rite écossais ancien et accepté, il joua également un rôle important dans l'unification des Rites maçonniques égyptiens en 1881[45].

Les enfants de Garibaldi

Garibaldi et sa première femme Anita Garibaldi, morte en 1849 vers Ravenne ont 4 enfants :

  • Menotti Garibaldi
  • Ricciotti Garibaldi
  • Rosa Garibaldi, surnommée Rosita, morte de la variole à l'âge de 2 ans à Montevideo
  • Teresa Garibaldi (1845-1903), surnommée Teresita, femme du général garibaldien Stefano Canzio.

Il n'a pas d'enfant avec Giuseppina Raimondi qu'il épouse à Fino Mornasco le 16 janvier 1860.

Avec sa domestique Battistina Ravello, Garibaldi a :

  • Anita Garibaldi qui meurt à 16 ans de méningite

Il a trois enfants avec sa troisième femme Francesca Armosino :

  • Clelia Garibaldi
  • Rosita, morte en bas âge
  • Manlio Garibaldi (23 avril 1873)

Monuments à Garibaldi

Une grande partie des villes italiennes disposent d'une statue de Garibaldi presque toutes orientées vers Rome, ville qu'il ne réussit jamais à conquérir. La statue présente sur l'île de Caprera est orientée vers Nice, sa ville natale.

Notes et références

  1. Ville du Royaume de Piémont-Sardaigne, annexée par la France en 1793.
  2. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 30
  3. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 25
  4. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 28
  5. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 36
  6. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 35
  7. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 48
  8. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 52
  9. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 57
  10. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 63
  11. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 60
  12. à Londres pour certains historiens ainsi que l'article italien qui indique en outre que Mazzini « est en exil protégé par la franc-maçonnerie anglaise », sans que sa présence soit attestée.
  13. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 68.
  14. Alfonso Scirocco, Garibaldi: Citizen of the World, page 19
  15. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 74
  16. Joseph Borel, Tisserand de Lyon est fusillé après avoir été arrêté pour avoir tenté d'occuper les Échelles, le 3 février 1834.
  17. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 82
  18. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 89
  19. Garibaldi, dans ses « Mémoires », affirme que le pillage se produisit en raison de « la difficulté de maintenir une discipline qui empêcha les désordres, les soldats anglo-français malgré les ordres fermes de leurs supérieurs, ne cessèrent de voler. Les nôtres, pour la plupart, suivirent le même exemple bien que nos officiers avaient fait leur possible pour l'éviter. L'arrêt du désordre occasionné était difficile, la ville de Colonia étant bien fournie en provisions et particulièrement en spiritueux ce qui augmentaient les appétits des pilleurs »
  20. « Durant deux jours les légionnaires pillèrent les maisons des familles et surtout celles ayant un commerce» cit. de Saldías, A. Historia de la Confederación Argentina. Buenos Aires: Eudeba, 1968
  21. Terme "Garibaldi" dans Petriella, D. y S. Sosa Matello. Diccionario biográfico ítalo-argentino. Buenos Aires: Asociación Dante Alighieri, 1976.
  22. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 149
  23. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 152
  24. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 183
  25. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 186
  26. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 190
  27. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 196
  28. Ships, Strikes and Keelmen: Glimpses of North-Eastern Social History - David Bell, 2001 ISBN 1901237265
  29. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 217
  30. Leggendo qua e là, «La Settimana Enigmistica», 2007, 3924, ISSN 1125-5226
  31. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 259
  32. a  et b Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 408
  33. Giuseppe Garibaldi, Memorie, BUR
  34. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 316
  35. Cette blessure est célébrée par une balade populaire sur une marche des bersagliers
  36. Font: Herbert Mitgang, historien et éditorialiste du New York Times, qui a reconstitué les faits avec précisions
  37. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 345
  38. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 348
  39. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 371-373
  40. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 382
  41. Discours de Victor Hugo à l'assemblée contre l'invalidation de Garibaldi le 8 mars 1871
  42. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 410
  43. Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, page 210
  44. (it) Garibaldi massone
  45. Jean-Louis de Biasi,Les rites maçonniques égyptiens, philosophie et morale,EDIMAF,2001,pp. 16-19

Voir aussi

Ouvrages

  • Memorie, publié par A. Dumas; première version de L. E. Tettoni, Milan, 1860.
  • Le memorie, dans sa rédaction définitive de 1872, Bologne-Rocca S. Casciano, 1932.
  • I mille, Turin, 1874.
  • Clelia : il governo del monaco, Roma nel secolo 19., roman politico-historique, Milan, 1870.
  • Cantoni il volontario, romanzo storico, Milano, 1909, qui a pour protagoniste le garibaldien de Forlì Achille Cantoni, héroïquement tombé à Mentana
  • Elisabetta d'Ungheria: dramma storico in cinque atti, Rome, 1879.

Publications

Liens internes

Liens externes

Bibliographie

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  • Alfonso Scirocco, Garibaldi : citoyen du monde (traduit de l'italien par Jérôme Nicolas). – Paris : Éditions Payot & Rivages, coll. « Biographie Payot », 2005. – 551 p.-[4] p. de pl., 23 cm. – (ISBN 2-228-90019-2). – Titre original : Garibaldi.
  • Hubert Heyriès, Garibaldi: le mythe de la révolution romantique, Toulouse, éditions Privat, coll. "Entre légendes et histoire", Toulouse, 2002, (ISBN 2-7089-0805-7)
  • Jacques Godechot, Histoire de l'Italie moderne, Le Risorgimento 1170-1870, Hachette, 1971
  • G. Procacci, Histoire des Italiens, Fayard, 1970
  • Sergio Romano, Histoire de l'Italie du Risorgimento à nos jours, Le Seuil, 1977
  • Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, Fayard, 1982 (ISBN 2-213-01147-8)
  • Antonio Fappani, La Campagna garibaldina del 1866 in Valle Sabbia e nelle Giudicarie, Brescia 1970.
  • Jérôme Grévy, Garibaldi, Paris, Presses de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, 2001, 379 p.
  • Giuseppe Garibaldi, Mémoires d'un Chemise rouge, Paris, Editions du Sextant, 2008, 448 p.

Sources

  • (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Giuseppe Garibaldi ».
  • (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Giuseppe Garibaldi ». pour le paragraphe « L’exil en Amérique du Sud »
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