Fernando Alonso Díaz

Fernando Alonso Díaz

Fernando Alonso

Fernando Alonso Diaz
Fernando Alonso en avril 2005
Fernando Alonso en avril 2005
Années d'activité depuis 2001
Surnom Nando, el Toro de Asturias, Nano
Date de naissance 29 juillet 1981 (1981-07-29) (28 ans)
Lieu de naissance Oviedo, (Espagne)
Date de décès
Lieu de décès
Nationalité Drapeau de l'Espagne Espagne
Qualité Pilote automobile
Équipe Renault
Nombre de courses 137
Pole positions 18
Podiums 53
Victoires 21
Champion du monde 2005 et 2006

Fernando Alonso Díaz (29 juillet 1981 à Oviedo) est un pilote automobile espagnol. Il réside à Mont-sur-Rolle en Suisse et à Oviedo en Espagne.

Managé par Flavio Briatore depuis fin 2000, il a effectué ses débuts en Formule 1 lors de la saison 2001 au sein de la petite écurie italienne Scuderia Minardi. Il a ensuite rejoint l'écurie française Renault F1 Team, dirigée par Briatore, d'abord en tant que pilote essayeur en 2002 puis en tant que pilote titulaire en 2003. Révélation de l'année 2003 grâce à son succès au Grand Prix de Hongrie qui a fait de lui le plus jeune vainqueur de l'histoire de la Formule 1 (record de précocité récemment battu par Sebastian Vettel), il progresse dans la hiérarchie en même temps que son écurie jusqu'à décrocher le titre de champion du monde des pilotes en 2005 avant de récidiver dès la saison suivante, devenant ainsi le plus jeune champion du monde (record de précocité battu par Lewis Hamilton lors de la saison 2008) et le plus jeune double champion du monde de l'histoire de son sport. Fin 2005, au lendemain de son premier titre mondial, il crée la sensation en annonçant son départ pour l'écurie McLaren-Mercedes à compter de 2007. Malgré une belle saison ponctuée de plusieurs succès, son année chez McLaren est surtout marquée par sa rivalité avec son jeune coéquipier Lewis Hamilton et ses relations orageuses avec son directeur Ron Dennis, ce qui l'amène à revenir chez Renault en 2008. Après deux saisons chez Renault, il signe chez Ferrari avec qui il courra à partir de 2010.

Affectueusement surnommé le Taureau des Asturies par les médias et par ses supporters, Alonso a contribué à populariser la Formule 1 en Espagne au point que l'on parle depuis 2003 d'une Alonsomania.

Sommaire

Biographie

Les débuts

La monoplace de Formule 3000 de Fernando Alonso

Bien qu'il soit issu d'un milieu relativement modeste, Fernando est initié dès le plus jeune âge aux joies du karting, grâce à son père, passionné de sport automobile. Il remporte quatre fois le championnat d'Espagne de karting en catégorie junior, en 1993, (il a alors 12 ans), en 1994, 1995 et 1996. En 1996, il remporte également la Coupe du Monde Junior. Il gagne les championnats Inter-A d'Espagne et d'Italie en 1997. Il est sacré vice-champion d'Europe Inter-A en 1998.

En 1999, Fernando Alonso accède à la monoplace dans le championnat de Formule Nissan (officiellement dénommé Euro Open MoviStar by Nissan), une série en cours d'internationalisation, mais encore essentiellement centrée sur l'Espagne. Alonso pilote alors pour l'écurie de l'ancien pilote de Formule 1 espagnol (vu chez Minardi) Adrian Campos ; qui deviendra son manager. Pour sa toute première saison en monoplace, Fernando Alonso remporte le titre. Cela lui vaut de décrocher en fin d'année un premier test en Formule 1 sur le circuit de Jerez, au volant d'une Minardi. Malgré des conditions météorologiques piégeuses, Alonso se montre d'entrée de jeu très à l'aise et fait forte impression[1].

En 2000, Alonso accède au championnat international de Formule 3000, au sein de l'écurie Astromega. Dans une discipline où les essais privés sont très limités, l'inexpérience du jeune Espagnol ne lui permet pas de jouer le titre. Mais au fil de la saison, il multiplie les coups d'éclat, comme à Barcelone, où il fait le spectacle dans le cœur du peloton, ou comme sur le sélectif tracé de Spa-Francorchamps, où il décroche la victoire. Les prestations d'Alonso en F3000 n'échappent pas à Flavio Briatore (alors directeur sportif de l'écurie Benetton, récemment rachetée par Renault), qui s'empresse de le prendre sous son aile en lui faisant signer un contrat de management à long terme[1].

Premiers pas en Formule 1

Trop jeune et inexpérimenté pour être intégré dès 2001 à l'écurie Benetton-Renault, Alonso est « placé » par Briatore dans l'équipe Minardi. Il est le troisième plus jeune pilote de l'histoire à débuter en Formule 1 lorsqu'il effectue ses débuts au Grand Prix d'Australie 2001. Si le manque de compétitivité des monoplaces italiennes condamne Alonso à se battre en fond de grille, il n'en réalise pas moins de belles performances compte tenu du matériel dont il dispose. Sa saison est ainsi un succès d'estime qui confirme son potentiel. Pour 2002, Briatore estime toutefois qu'une deuxième saison en fond de grille ne serait pas très formatrice, et il préfère le retirer des grilles de départ pour en faire le pilote-essayeur de Renault, dans l'ombre des titulaires Jarno Trulli et Jenson Button. Au printemps 2002, Renault accepte que Alonso réalise également un test pour le compte de l'écurie britannique Jaguar Racing (où il réalise de meilleurs chronos que le titulaire Pedro de la Rosa et que les pilotes d'essais habituels de Jaguar que sont James Courtney et André Lotterer)[2]. Pour les ingénieurs de Renault, les performances d'Alonso et son travail dans la mise au point sont suffisamment probants pour qu'en juillet 2002, son écurie annonce sa titularisation à compter de la saison 2003 en remplacement de Jenson Button[3].

Titularisation chez Renault

Fernando Alonso, lors du Grand Prix des États-Unis 2004

Dès le début de la saison 2003, Fernando Alonso s'affirme comme l'un des pilotes les plus rapides du plateau. Au Grand Prix de Malaisie, deuxième manche de la saison, il monte sur son premier podium après avoir décroché la pole-position, devenant ainsi le plus jeune poleman de l'histoire de la F1 devant Rubens Barrichello[4]. Puis, en Hongrie, il remporte son premier Grand Prix et bat le record de précocité de Bruce McLaren qui datait de 1959[5]( ce record est desormais detenu par Sebastian Vettel depuis Monza 2008). Il termine la saison à la sixième place du classement général, avec 55 points.

Très attendu en 2004, d'autant plus que les Renault ne cessent de progresser, Alonso déçoit un peu et semble plafonner, comme le prouvent ses performances, inférieures à celles de Jarno Trulli sur la première partie de saison (c'est d'ailleurs le pilote italien qui remporte à Monaco la seule victoire de l'année d'une Renault). Mais sur la seconde moitié de saison, tandis que les performances des Renault sont en chute libre et que Jarno Trulli perd pied (ce qui lui vaudra d'être limogé et remplacé par Jacques Villeneuve pour les dernières manches), Alonso rentre régulièrement dans les points et assure la quatrième place au classement final.

En 2005, sur la lancée d'une fructueuse campagne d'essais hivernaux, Alonso et Renault s'annoncent comme de crédibles candidats au titre mondial. Grâce à un début de saison presque parfait (au cours duquel il enchaîne les victoires et prend en interne un net ascendant sur son équipier Giancarlo Fisichella), Alonso peut gérer sa deuxième partie de saison, et contrôler le retour de Kimi Räikkönen, son principal concurrent au volant de la McLaren-Mercedes. Au Brésil, avant-dernière manche de la saison, il décroche ainsi le titre mondial, devenant à 24 ans le plus jeune champion du monde de l'histoire de la Formule 1 (record battu trois ans plus tard par Lewis Hamilton)[6]. Il contribue également à la première place de son écurie au championnat du monde des constructeurs.

Alonso devant Schumacher, le duel de la saison 2006.

La célébration des titres mondiaux d'Alonso et de Renault prend un tour inattendu au mois de décembre 2005 lorsque le pilote espagnol annonce qu'il quittera l'écurie française à l'issue de la saison suivante pour s'en aller rejoindre McLaren-Mercedes en 2007[7]. Ce choix intervient à un moment où de nombreuses incertitudes entourent l'implication en Formule 1 de Renault qui vient de nommer à sa tête un nouveau président, Carlos Ghosn, surnommé « cost killer » et réputé pour sa défiance à l'égard du sport automobile[8]. Il trahit également les doutes d'Alonso quant à la possibilité pour Renault de rester au sommet de la hiérarchie et de continuer à battre McLaren. Ron Dennis, le directeur de McLaren, révélera que les premiers contacts avec l'Espagnol avaient eu lieu sur le podium du Grand Prix du Brésil où Alonso, bien que fraîchement titré au volant de sa Renault, s'était montré admiratif du niveau de performance des McLaren qui avaient réalisé le doublé par l'intermédiaire de Juan Pablo Montoya et Kimi Raikkonen[9].

Toujours chez Renault en 2006, Alonso prend rapidement la tête du championnat du monde, avec six victoires lors de la première moitié de saison. Il montre en cela que l'annonce prématurée de sa future arrivée chez McLaren pour la saison 2007 ne perturbe pas sa collaboration avec Renault. Mais le retour en forme de la Scuderia Ferrari et de Michael Schumacher au début de l'été annonce une fin de championnat serrée. Alonso est de surcroît trahi deux fois par sa mécanique (écrou de roue en Hongrie, moteur cassé en Italie) alors que Renault avait montré une certaine fiabilité en début de saison, où Fernando avait accumulé 12 arrivées dans les points. Le championnat bascule lors de l'avant-dernière manche au Japon lorsque Schumacher, alors en tête de la course, est à son tour victime d'une casse moteur et doit céder la victoire à l'Espagnol, qui prend un net avantage au championnat. En finissant deuxième du dernier Grand Prix au Brésil, il assure son deuxième titre mondial consécutif en Formule 1.

Saison agitée avec McLaren

L'équipe McLaren que rejoint Alonso début 2007 ne ressemble pas à celle pour laquelle il avait signé fin 2005. Après avoir dominé la deuxième moitié de saison 2005, l'écurie anglo-allemande a en effet connu une saison 2006 très moyenne, sa première sans victoire depuis 10 ans.

Les premiers essais hivernaux tendent néanmoins à démontrer que les flèches d'argent ont retrouvé leur superbe puisqu'elles s'affirment avec les Ferrari comme les voitures les plus performantes du plateau. A cette vitesse s'ajoute une fiabilité qui faisait défaut à l'équipe depuis des années. Confirmation dès la deuxième course de la saison, le GP de Malaisie, que Fernando remporte devant son coéquipier, le jeune débutant britannique Lewis Hamilton. C'est le premier doublé de l'écurie McLaren depuis 2005. Un deuxième doublé (dans le même ordre) intervient à Monaco et semble entériner l'ascendant que Alonso et McLaren prennent sur Ferrari dans le championnat du monde. Mais ce succès est obscurci par les déclarations de Lewis Hamilton, qui laisse entendre aux médias qu'il n'a pas été en mesure de contester la victoire à Alonso en raison d'une stratégie volontairement désavantageuse que lui aurait imposé l'équipe[10]. C'est le point de départ d'une rivalité interne qui empoisonnera l'ambiance interne de McLaren jusqu'à la fin de la saison.

Lors des deux manches suivantes, au Canada et aux Etats-Unis, la victoire revient à Hamilton (qui s'empare de la tête du championnat du monde) et c'est cette fois au tour d'Alonso de se plaindre à demi-mot du traitement que lui réserve son équipe, qu'il estime tournée en priorité vers Hamilton[11]. Fin juillet, Alonso renoue avec la victoire lors du Grand Prix d'Europe disputé sous la pluie du Nurburgring et se relance au championnat, mais son attitude très fraîche à l'égard de son directeur Ron Dennis à sa descente de voiture trahit les tensions internes qui agitent l'écurie McLaren[12]. Par ailleurs, l'ambiance au sein de l'équipe de Woking est fortement troublée par l'affaire d'espionnage industriel dans laquelle est impliqué l'ingénieur Mike Coughlan, designer en chef de l'équipe.

La tension, qui était palpable entre les deux pilotes McLaren depuis plusieurs semaines, se transforme en véritable guerre ouverte à l'occasion du GP de Hongrie. Lors des qualifications, alors qu'il quitte les stands pour s’élancer pour son dernier tour, le double champion du monde retarde (volontairement ?) son départ de quelques secondes, bloquant ainsi son propre coéquipier et l'empêchant d'effectuer un dernier tour chronométré, tandis que lui-même s'en va cueillir la pole position. La FIA juge ce comportement antisportif et ne manque pas de sanctionner Alonso en le rétrogradant en sixième position sur la grille de départ.

La rivalité interne à l'écurie McLaren et l'affaire d'espionnage se rejoignent début septembre lorsque le président de la fédération Max Mosley annonce qu'il dispose de nouvelles preuves de nature à démontrer l'implication de l'ensemble de l'écurie McLaren (et non plus du seul Mike Coughlan) dans l'affaire d'espionnage et que ces preuves lui ont été fournies par le pilote essayeur McLaren Pedro de la Rosa ainsi que par Fernando Alonso, lesquels révèlent leur implication dans le scandale tout en obtenant une immunité de la part du pouvoir sportif pour avoir accepté de collaborer à l'enquête[13]. Malgré une atmosphère interne plus sulfureuse que jamais, Alonso remporte le Grand Prix d'Italie quelques jours plus tard. Au coude à coude avec Hamilton dans la lutte pour le titre, Alonso perd gros lors du Grand Prix du Japon, disputé sur le circuit du Mont Fuji sous une pluie battante. Il est, pour la première fois de la saison, contraint à l'abandon — suite à un accident — et voit son coéquipier et rival Lewis Hamilton remporter sa quatrième victoire de la saison et prendre le large au classement du championnat du monde. En Chine, lieu du sacre annoncé d'Hamilton, il reprend espoir en terminant 2e et en profitant de l'abandon d'Hamilton pour revenir à seulement quatre points de son coéquipier avant la manche finale, au Brésil. Mais au Brésil, s'il parvient, grâce à la fébrilité et aux ennuis mécaniques de Lewis Hamilton, à revenir à la hauteur de ce dernier au classement, il ne peut empêcher, faute d'une voiture suffisamment rapide, le Finlandais Kimi Räikkönen de le déborder et de remporter le titre de champion du monde. Il se classe finalement troisième du championnat du monde, à égalité de points avec Hamilton (ce dernier étant mieux classé au bénéfice d'un plus grand nombre de deuxièmes places).

La dégradation des rapports entre Alonso et McLaren ayant atteint un point de non retour, les deux parties, d'un commun accord, mettent un terme au contrat les unissant à l'issue de la première des trois années prévues[14]. Plusieurs écuries se montrent intéressées par le double champion du monde espagnol (notamment Red Bull et Toyota), mais comme pressenti de longue date, son retour chez Renault est officialisé le 10 décembre 2007.

Retour chez Renault

Fernando Alonso après sa victoire au Japon

Le 10 décembre 2007, l'écurie Renault annonce l'arrivée de Fernando Alonso qui fait son retour au bercail après l'avoir quitté un an auparavant. Il sera accompagné du débutant Nelsinho Piquet. Fernando Alonso espère pouvoir gagner à nouveau avec Renault, mais dès l'intersaison, il émet de nombreuses réserves sur le niveau de l'écurie française. Et malgré une 4e place en ouverture de saison, après la première moitié du championnat, il n'est jamais monté sur le podium, n'a marqué que 13 points au classement général, et ne pointe qu'à la 8e place au championnat, à 35 longueurs du leader, Hamilton. En deuxième moitié de saison, il marque plus de points, et deux victoires, à Singapour et au Japon, redonnent un peu de couleur à sa saison. Après une seconde place à Interlagos, il termine finalement 5e du championnat avec 61 points, tout en étant le pilote ayant marqué le plus de points depuis la Belgique (43).

Alonso en Allemagne

La saison 2009 s'annonce encore plus difficile. Les temps en essais privés d'inter-saison sont bons, mais pourtant plusieurs écuries cachaient leur jeu, comme l'écurie Red Bull Racing, sans compter l'arrivée de Brawn Grand Prix, épouvantail du début de saison. La R29 n'est finalement pas au niveau, comme les autres grands constructeurs (Ferrari, Mclaren-Mercedes, BMW). Fernando Alonso, comme au début de la saison 2008, doit se contenter à chaque Grand Prix de marquer au plus quelques points. Il signera son premier podium de la saison en finissant 3e à Singapour.

Alonso chez Ferrari

Après des mois de rumeurs, le 30 septembre 2009, Ferrari officialise son arrivée pour la saison 2010 en remplacement de Kimi Räikkönen pour une durée de 3 ans[15].

Polémiques et incidents ayant émaillé la carrière de Fernando Alonso

  • Grand Prix d’Europe 2003 — En fin de course, Coulthard revient sur Fernando Alonso. L’Ecossais sur le point de déborder le pilote Renault se fait piéger par un freinage anticipé du pilote espagnol et sort de la piste avant d'abandonner. Les relevés télémétriques de Renault demandés par la FIA, ne révèleront cependant rien du suspect ou d'anormal. L'espagnol était en proie à des problèmes de frein sur cette fin de grand prix. (source: Renault)
  • Grand Prix de Hongrie 2006 — Lors des essais libres, Alonso en piste revient sur le pilote d’essais de Red Bull, Robert Doornbos. Alonso estimant être gêné, le dépasse avant de freiner brutalement devant lui, manquant de créer un accident. La FIA prend position et décide de retirer deux secondes à son meilleur temps des qualifications ; 1 seconde de pénalité pour comportement anti-sportif et 1 seconde supplémentaire pour dépassement sous drapeau jaune.
  • Grand Prix de Hongrie 2007 — Meilleur temps provisoire lors de la dernière partie des qualifications, Fernando Alonso tarde à redémarrer après avoir chaussé son dernier train de pneus. Cela empêche son coéquipier Lewis Hamilton, coincé derrière lui, de boucler un ultime tour rapide. Alonso se défendra d'avoir volontairement gêné son coéquipier, expliquant n'avoir fait qu'obéir à son équipe, Ron Dennis lui-même prenant sa défense. La FIA lui retirera sa pole position en le sanctionnant de cinq places sur la grille pour comportement anti-sportif, tandis que son écurie sera privée des points marqués au championnat des constructeurs. La vérité est difficile à savoir : en effet, Alonso ne pouvait pas connaître le temps restant dans la séance, lui-même n'ayant franchi la ligne de départ/arrivée qu'à quelques secondes de la fin. De plus, Ron Dennis se serait servi d'Alonso pour « punir » Lewis Hamilton qui avait désobéi à un ordre direct du patron de McLaren.
  • Championnat du monde de Formule 1 2007 — La saison est perturbée par une affaire d'espionnage : l'écurie McLaren est accusée d'avoir utilisé des données techniques confidentielles appartenant à la Scuderia Ferrari. A l'issue d'une procédure de plusieurs semaines, la FIA prouvera que plusieurs membres de l'équipe McLaren, dont Fernando Alonso, avaient utilisé les données de Ferrari tout en ayant connaissance de leur provenance frauduleuse. Ayant collaboré sous pression à l'enquête de la FIA , Alonso ne sera pas sanctionné, à l'inverse de son écurie , pénalisée de 100 millions de dollars et déclassée du championnat des constructeurs.
  • Grand Prix de Singapour 2008 — Alonso est le premier pilote à ravitailler, au 12e tour, et se retrouve alors en queue de peloton. Peu après, son coéquipier Nelsinho Piquet sort de la piste et contraint la voiture de sécurité à intervenir. Alonso refait alors son retard grâce à cette neutralisation et double ses concurrents qui entrent au stand : cette stratégie lui permet de remporter l'épreuve. Un an plus tard, une enquête de la FIA[16] démontre que Flavio Briatore, Pat Symonds et Nelsinho Piquet avaient planifié le crash de la monoplace pour provoquer la sortie de la voiture de sécurité et favoriser la victoire d'Alonso[17]. Alonso est totalement blanchi puisqu'il n'y a aucune preuve qu'il ait été au courant de la manoeuvre de tricherie[18].

Vie privée

Il entretient une relation avec la chanteuse Raquel del Rosario (El Sueño de Morfeo) depuis novembre 2005, avec laquelle il se serait marié le 25 novembre 2006 en toute discrétion date à laquelle il a effectué un voyage aux Maldives.[réf. souhaitée]

Il parle espagnol, anglais, italien et français.

Montant de son salaire mensuel : 1 625 000 €.[réf. souhaitée]

Hobbies

Il envisageait plus jeune une carrière de footballeur. Il est supporter du Real Madrid. Il est aussi féru de Cyclisme au point de vouloir monter une équipe pour 2011 pour faire courir ses amis Alberto Contador et Carlos Sastre avec qui il roule régulièrement en hiver lors de sa préparation.

Il aime la magie, le sport à la télé, cinéma, informatique.

Statistiques en Formule 1

Fernando Alonso de retour chez Renault F1, au volant de la Renault R28 début 2008.

(Après le Grand Prix automobile de Singapour 2009)

  • Nombre de saisons en F1 : 8
  • Participations en F1 : 137
  • Départs en Grands Prix : 136
  • Victoires : 21
  • Points marqués : 577
  • Pole positions : 18
  • Départ en première ligne : 30
  • Deuxième place en Grand Prix : 19
  • Troisième place en Grand Prix : 13
  • Meilleurs tours : 14
  • Podiums : 54
  • Hat tricks (Victoire/Pole position/Meilleur tour) : 3
  • Abandons : 28

Résultats en championnat du monde de Formule 1

Saison Écurie Châssis Moteur Pneus GP disputés Pole positions Victoires Meilleurs tours Podiums Dans les points Abandons Points inscrits Classement
2001 Minardi PS01 European V10 Michelin 17 0 0 0 0 0 9 0 23e
2003 Renault R23
R23B
Renault V10 Michelin 16 2 1 1 4 11 5 55 6e
2004 Renault R24 Renault V10 Michelin 18 1 0 0 4 12 5 59 4e
2005 Renault R25 Renault V10 Michelin 19 6 7 2 15 16 2 133 Champion
2006 Renault R26 Renault V8 Michelin 18 6 7 5 14 16 2 134 Champion
2007 McLaren MP4/22 Mercedes V8 Bridgestone 17 2 4 3 12 16 1 109 3e
2008 Renault R28 Renault V8 Bridgestone 18 0 2 0 3 12 2 61 5e
2009 Renault R29 Renault V8 Bridgestone 14 1 0 2 1 8 2 26 8e

Victoires en championnat du monde de Formule 1

(Mise à jour après le Grand Prix d'Espagne 2009)

# Année Manche Date Grand Prix Circuit Écurie Voiture
1
2003
13/16
24 août 2003
Hongrie
Hungaroring
Renault
R23
2
2005
02/19
20 mars 2005
Malaisie
Sepang
Renault
R25
3
2005
03/19
3 avril 2005
Bahreïn
Sakhir
Renault
R25
4
2005
04/19
24 avril 2005
Saint-Marin
Imola
Renault
R25
5
2005
07/19
29 mai 2005
Europe
Nürburgring
Renault
R25
6
2005
10/19
3 juillet 2005
France
Magny-Cours
Renault
R25
7
2005
12/19
24 juillet 2005
Allemagne
Hockenheim
Renault
R25
8
2005
19/19
16 octobre 2005
Chine
Shanghai
Renault
R25
9
2006
01/18
19 mars 2006
Bahreïn
Sakhir
Renault
R26
10
2006
03/18
2 avril 2006
Australie
Melbourne
Renault
R26
11
2006
06/18
14 mai 2006
Espagne
Catalogne
Renault
R26
12
2006
07/18
28 mai 2006
Monaco
Monaco
Renault
R26
13
2006
08/18
11 juin 2006
Grande-Bretagne
Silverstone
Renault
R26
14
2006
09/18
25 juin 2006
Canada
Montréal
Renault
R26
15
2006
17/18
8 octobre 2006
Japon
Suzuka
Renault
R26
16
2007
02/17
8 avril 2007
Malaisie
Sepang
McLaren-Mercedes
MP4-22
17
2007
05/17
27 mai 2007
Monaco
Monaco
McLaren-Mercedes
MP4-22
18
2007
10/17
22 juillet 2007
Europe
Nurburgring
McLaren-Mercedes
MP4-22
19
2007
13/17
9 septembre 2007
Italie
Monza
McLaren-Mercedes
MP4-22
20
2008
15/18
28 septembre 2008
Singapour
Singapour
Renault
R28
21
2008
16/18
12 octobre 2008
Japon
Mont Fuji
Renault
R28

Résultats par Grands Prix

(Mise à jour après le Grand Prix de Singapour 2009)

Grand Prix Nombre Poles M. Tour Podiums Hat-Tricks Victoires Années vict. Abandons Totaux
Allemagne 6 0 0 2 0 1 2005 0 25 pts
Australie 8 0 1 4 0 1 2006 0 41 pts
Autriche 2 0 0 0 0 0 - 2 0 pt
Bahreïn 6 1 0 2 0 2 2005, 2006 0 28 pts
Belgique 6 0 0 2 0 0 - 3 19 pts
Brésil 7 1 0 5 0 0 - 1 39 pts
Canada 7 1 2 1 0 1 2006 4 17 pts
Chine 6 2 1 3 0 1 2005 0 36 pts
Espagne 8 1 0 4 0 1 2006 1 41 pts
États-Unis 6 0 0 1 0 0 - 4 12 pts
Europe 8 1 1 3 0 2 2005, 2007 1 40 pts
France 7 2 0 3 0 1 2005 1 29 pts
Grande-Bretagne 8 2 1 3 1 1 2006 1 29 pts
Hongrie 7 1 0 2 0 1 2003 3 26 pts
Italie 8 1 1 2 1 1 2007 2 28 pts
Japon 7 0 1 3 0 2 2006, 2008 2 30 pts
Malaisie 8 2 1 4 0 2 2005, 2007 0 37 pts
Monaco 8 2 1 2 1 2 2006, 2007 2 31 pts
Saint-Marin 5 0 1 2 0 1 2005 1 26 pts
Singapour 2 0 1 2 0 1 2008 0 16 pts
Turquie 5 0 0 3 0 0 - 0 25 pts

Résultats dans d'autres disciplines

Année Discipline Classement
1988 Championnat des Asturies de karting Enfant 1er
1989 Championnat de Galice de karting Enfant 1er
Championnat des Asturies de karting Enfant 1er
1990 Championnat du Pays basque de karting Enfant 1er
Championnat des Asturies de karting Enfant 1er
1991 Championnat d'Espagne de karting Cadet 1e
1993 Championnat d'Espagne de karting Junior 1er
1994 Championnat d'Espagne de karting Junior 1er
1995 Championnat d'Espagne de karting Junior 1er
Coupe du monde de karting Junior 2e
1996 Championnat d'Espagne de karting Junior 1er
Coupe du monde de karting Junior 1er
1997 Championnat d'Italie de karting Inter-A 1er
Championnat d'Espagne de karting Inter-A 1er
1998 Championnat d'Espagne de karting Inter-A 1er
Championnat d'Europe de karting Inter-A 1er
1999 Euro Open by Nissan 1er

Notes et références

  1. a  et b (fr) Fernando Alonso, au nom du père lalibre.be, 27 septembre 2005
  2. (en) Alonso impresses in Jaguar test bbc.co.ok, 30 mai 2002
  3. (en) Alonso takes Button's drive bbc.co.ok, 20 juillet 2002
  4. (en) Alonso the first Spaniard to ever take pole formula1.com, 22 mars 2003
  5. (en) Alonso takes historic win formula1.com, 24 août 2003
  6. (en) Alonso wraps up title in Brazil formula1.com, 25 septembre 2005
  7. (en) Alonso to join McLaren en 2007 timesonline.co.uk, 19 décembre 2005
  8. (fr) Alonso ou le souffle du changement radio-canada.ca, 22 décembre 2005
  9. (en) Alonso switch - money or powerplant businessf1forum.com, 5 décembre 2006
  10. (en) Alonso: Hamilton remarks led to confusion autosport.com, 8 juin 2007
  11. (en) Alonso not totally comfortable at McLaren autosport.com, 12 juin 2007
  12. (fr) Seul contre tous, Alonso remporte le Nurburgring liberation.fr, 23 juillet 2007
  13. (fr)Espionnage: Alonso était au courant radio-canada.ca, 7 septembre 2007
  14. (fr) Alonso quitte McLaren tsr.ch, 2 novembre 2007
  15. Alonso signe chez Ferrari, sur ferrari.com, consulté le 30/09/2009
  16. F1 : soupçonné de tricherie, Renault risque gros de Frédéric Roullier sur lemonde.fr
  17. Délibéré du Conseil Mondial du Sport Automobile - gpupdate.net, consulté le 21 septembre 2009
  18. (en) FIA, communiqué de presse : sanctions prononcées dans l'affaire Renault-Singapour 2008 - FIA, 21 septembre 2009

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