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Jenson Button
Jenson Button lors du GP de Belgique 2011Années d'activité Depuis 2000 Date de naissance 19 janvier 1980 Lieu de naissance Frome Nationalité Britannique Qualité Pilote automobile Équipe Williams (2000)
Benetton (2001)
Renault (2002)
BAR (2003-2005)
Honda (2006-2008)
Brawn (2009)
McLaren (2010-2011)Nombre de courses 207 Pole positions 7 Podiums 41 Victoires 12 Champion du monde 2009 modifier Jenson Alexander Lyons Button MBE[1], né le 19 janvier 1980 à Frome dans le Somerset, est un pilote automobile britannique. Il court en championnat du monde de Formule 1 depuis la saison 2000 et a été sacré champion du monde en 2009 au volant d'une Brawn-Mercedes. Il court actuellement au sein de l'écurie McLaren Racing.
Jenson Button adopte un style de pilotage calme, préférant la finesse à l'agressivité, ce qui lui permet d'optimiser la gestion de ses pneumatiques et de tirer parti des conditions climatiques difficiles[2],[3].
Biographie
1988-1997 : les débuts en sports mécaniques
Jenson Button est l'unique garçon d'une famille de quatre enfants dont les parents divorcent alors qu'il n'est âgé que de sept ans. Son père, John Button, vendeur de voitures d'occasion, est un ancien pilote britannique de Rallycross des années 1970 qui a notamment affronté en compétition Franz Wurz, le père d'Alexander Wurz qui deviendra lui aussi pilote de Formule 1[4]. Jenson, confié à la garde de son père les week-ends, est alors encouragé par celui-ci à pratiquer les sports mécaniques. Il débute en minimoto puis passe au karting à l'âge de huit ans[5]. Ses premiers résultats s'avérant probants, John épuise les maigres économies familiales pour engager son fils dans de multiples compétitions locales. En 1989, il remporte le championnat British Super Prix et l'année suivante termine vice champion britannique des cadets[6].
En 1991, pour sa première saison complète en karting, Jenson remporte le titre de Champion cadet de Grande-Bretagne en réalisant un grand chelem en remportant l'ensemble des 6 courses du championnat. La même saison, il remporte également le championnat British Open en réalisant un nouveau grand chelem avec 34 victoires de catégorie[7]. En 1992, Jenson passe en catégorie Junior et triomphe en championnat TKM et au British Open. L'année suivante, il devient champion junior RAC et remporte pour la troisième fois le British Open[8]. C'est en karting que le style de pilotage coulé de Button, qui deviendra sa marque de fabrique, se forge sous les conseils de Paul Lemmens (patron de l'écurie GKS) qui lui fait remarquer que son pilotage est encore trop saccadé et manque d'efficacité[9].
A partir de 1994, Button s'engage dans des compétitions européennes tout en continuant à participer aux championnats britanniques. Il remporte ainsi deux épreuves du championnat ICA Senior d'Italie, championnat qu'il remporte en 1995, saison qui le voit pointer au rang de vice-champion du monde de Formule A en karting. En 1996, Button décroche la troisième place des Championnats du Monde et d'Amérique ainsi que la cinquième place du championnat européen en catégorie Super A. Il devient champion d'Europe en catégorie Super A en 1997[10] en remportant quatre victoires.
1998-1999 : Formule Ford puis Formule 3
Fort de son titre de champion d'Europe de karting, Jenson Button accède au sport automobile en 1998. Dès sa première saison, il remporte, au sein de l'écurie Haywood, le championnat de Grande-Bretagne de Formule Ford 1600, le Formula Ford Festival de Brands Hatch, le McLaren Autosport BRDC Award et devient vice-champion d'Europe de Formule Ford 1600[11].
Alors que ses ressources financières sont au plus mal, les 50 000 livres sterling du trophée McLaren lui permettent de passer en championnat britannique de Formule 3 dès 1999 au sein de l'écurie française Promatecme. Avec deux victoires, il termine le championnat à la troisième place finale[12]. Il se fait également remarquer par sa belle seconde place au sélectif Grand Prix de Macao de Formule 3. Grâce à ses bonnes performances en Formule 3, Button remporte en fin d'année le McLaren Young Driver Award, une récompense attribuée par un collège de spécialistes au meilleur espoir du sport automobile britannique. Cette récompense lui permet d'effectuer ses premiers tours de roue en Formule 1, sur la McLaren-Mercedes championne du monde[13] et plusieurs écuries de Formule 3000 comme SuperNova et Fortech le convient à des séances d'essais pour signer un éventuel contrat de pilote titulaire en 2000[14].
Peu de temps après, en décembre à Barcelone, il est convié à une séance d'essais par l'écurie française Prost Grand Prix. Jenson Button fait forte impression en réalisant d'entrée de jeu des chronos plus rapides que ceux des pilotes titulaires Jean Alesi et Nick Heidfeld[15]. Les prestations de Button sur la Prost attirent l'œil de l'équipe Williams, qui à son tour propose un test au jeune espoir britannique en janvier 2000. Jenson Button est initialement mis en concurrence avec Bruno Junqueira pour le poste de pilote essayeur. Finalement, il est titularisé pour la saison 2000 aux côtés de Ralf Schumacher[16]. Cette titularisation interpelle les habitués des paddocks de Formule 1 qui se montrent sceptiques face à l'engagement d'un pilote qui n'a que 20 ans et une très faible expérience du sport automobile (seulement une saison de Formule Ford, et une saison de Formule 3). Frank Williams semble néanmoins sûr de son recrutement puisqu'il fait signer à Button un contrat à long terme[17].
2000 : débuts réussis en Formule 1 chez Williams
Jenson Button apaise rapidement les craintes le concernant en montrant d'emblée d'indiscutables qualités au volant de la Williams FW22. Il marque ses premiers points dès son second départ en Formule 1 à l'occasion du Grand Prix du Brésil où il se classe sixième après s'être élancé de la neuvième place sur la grille[18]. Il entre à nouveau dans les points peu après pour son Grand Prix national où il termine cinquième après une belle qualification en troisième ligne[19]. Après un passage à vide de plusieurs courses, il retrouve le chemin des points en Autriche puis dès la course suivante en Allemagne où il se classe cinquième[20] puis quatrième[21].
Même si, sur l'ensemble de la saison, il est dominé par son coéquipier Ralf Schumacher qui inscrit un total de 24 points (grâce à 8 arrivées dans les points dont 3 podiums[22]), Button réalise des performances remarquées sur les circuits considérés comme les plus sélectifs du calendrier comme Spa-Francorchamps et Suzuka où il décroche deux nouvelles cinquièmes places[23],[24].
Pour sa première saison en Formule 1, Button se classe à la huitième place du championnat du monde[25] avec 12 points inscrits en 6 occasions et devient, à 20 ans 2 mois et 7 jours, le plus jeune pilote à marquer des points au championnat du monde de Formule 1[26]. Revenant sur son début de carrière, le pilote nuance ses performances en déclarant qu'elles n'étaient pas entièrement de son fait : il avoue en effet son manque cruel d'expérience de la Formule 1 et une préparation physique et mentale inexistante. Le fait de conduire une monoplace performante au sein d'une écurie bien aguerrie a contribué à sa réussite, d'autant plus que ses erreurs lui étaient pardonnées et mises sur le compte de sa jeunesse[27].
2001-2002 : passage difficile chez Benetton et Renault
Malgré ses bons débuts chez Williams, Button n'est pas en mesure de conserver sa place dans l'écurie britannique en 2001 en raison de la politique de Frank Williams qui a multiplié les contrats avec de nombreux pilotes en verve dans les différents championnats automobiles mondiaux. Frank Williams avait signé en effet un contrat avec Alessandro Zanardi (double champion du monde de CART) et un contrat à long terme Juan Pablo Montoya (second du championnat intercontinental de F3000 en 1997 et pilote-essayeur en Formule 1 en 1998). Au jeu des chaises musicales (Zanardi en Formule 1 en 1999 laisse sa place à Montoya en CART jusqu'en 2000 où il est appelé en F1 par Williams), Button est le grand perdant.
Toujours sous contrat avec Williams, Button est alors prêté à l'équipe Benetton, entretemps devenue propriété de Renault. Jenson Button se trouve alors confronté à la difficile mise au point de la Benetton B201 qui reçoit un inédit moteur V10 Renault Sport à angle extra large qui se révèle très complexe à mettre au point et moins puissant que ses concurrents. Button apparaît souvent dépassé par les événements et se fait largement dominer par son coéquipier Giancarlo Fisichella.
Button parvient tout de même à conserver son volant pour la saison 2002 (alors que l'équipe Benetton est rebaptisée Renault F1 Team). Bien que régulièrement dominé en vitesse pure par son nouvel équipier Jarno Trulli, il montre de belles qualités de finisseur en course, et parvient à terminer à la septième place finale du championnat. Après sa désastreuse campagne 2001, la cote de Button repart à la hausse. C'est toutefois insuffisant pour conserver son volant chez Renault, puisque la direction sportive de l'écurie française préfère le remplacer en 2003 par le pilote essayeur Fernando Alonso.
2003-2005 : l'éclosion chez British American Racing
Button trouve refuge en 2003 dans l'équipe BAR-Honda. Malgré la compétitivité moyenne de sa BAR 005, et également un gros accident lors des essais du GP de Monaco (qui l'oblige à déclarer forfait pour la course), Button parvient à transformer sa saison en succès d'estime en prenant l'ascendant sur son coéquipier Jacques Villeneuve. Avec deux quatrièmes places comme meilleur résultat (en Autriche et au Japon), il termine la saison à la 9e place du championnat.
En 2004, toujours chez BAR, il met à profit la nette progression de son écurie pour enfin se battre régulièrement pour les premières places. En Malaisie, il décroche le premier podium de sa carrière, puis à Imola, sa première pole position. Il termine le championnat à la troisième place finale, derrière les pilotes Ferrari Michael Schumacher et Rubens Barrichello, en totalisant dix podiums, son meilleur résultat jusqu'alors. Mais malgré l'excellent niveau de performance atteint par son équipe, Button agite le marché des transferts au cœur de l'été en annonçant de manière surprise en août 2004 son transfert chez Williams-BMW à compter de la saison 2005. Un contrat immédiatement dénoncé par les dirigeants de BAR, qui arguent que Button doit encore honorer une saison supplémentaire pour eux. Cette version est contestée par Button et Williams, pour lesquels il existait une clause dans le contrat liant Button à BAR-Honda permettant au Britannique de partir dès la fin 2004. C'est le début de ce que la presse spécialisée ne tarde pas à appeler le Button-gate. L'affaire est tranchée au mois d'octobre par le FIA Contract Recognition Board (ou Bureau de Reconnaissance des Contrats de la FIA), qui donne raison à BAR, et oblige Button et Williams à repousser à 2006 leurs retrouvailles.
En 2005, après un début de saison très difficile, et marqué par sa disqualification au GP de Saint-Marin, puis l'exclusion de son équipe pour deux courses en raison d'une tricherie avérée, Button se montre plus à son avantage lors de la deuxième moitié de saison, et parvient à inscrire régulièrement des points. Malgré ce qui s'apparente à une saison globalement ratée, Button exprime le désir de rester chez BAR (que Honda est sur le point de racheter), plutôt que d'honorer son contrat avec Williams (laché par BMW) signé un an plus tôt. C'est le commencement du deuxième Button-gate. Contrairement à l'année précédente, le litige se règle à l'amiable entre BAR-Honda et Williams. Williams renonce en effet à la venue de Button en échange d'une contrepartie financière.
2006-2008 : le doute chez Honda Racing F1 Team
Button débute donc la saison 2006 au sein de l'écurie désormais appelée Honda, aux côtés d'un nouveau coéquipier, le Brésilien Rubens Barrichello ancien pilote Ferrari. Des essais hivernaux très prometteurs, au cours desquels les Honda réalisent des chronos comparables à ceux des Renault et des Ferrari sont porteurs de grands espoirs pour Button, qui peut légitimement ambitionner de décrocher sa première victoire, voire de lutter pour le titre mondial. Mais malgré des premières courses correctes, ses espoirs sont rapidement douchés. Pire, Honda s'enfonce au fil des courses dans une crise sportive et technique, au cours de laquelle Button ne se montre pas sous son meilleur jour puisqu'il est de plus en plus souvent dominé par Barrichello. À partir du GP d'Allemagne, tant Honda que Button font leur retour au premier plan. Ce retour en forme se concrétise le 6 août 2006, à l'occasion du GP de Hongrie. Parti de la 14e place suite à une pénalité aux essais due à une casse moteur, Button revient rapidement aux premières places grâce à la pluie. À l'issue de la dernière salve de ravitaillement, il se hisse à la première place de l'épreuve, qu'il parvient à conserver jusqu'à l'arrivée, décrochant ainsi sa première victoire en Grand Prix.
La saison 2007, que Jenson dispute encore chez Honda, toujours au côté de Rubens Barrichello, vire à la catastrophe puisqu'il doit attendre la huitième épreuve de la saison, lors du GP de France, à Magny-Cours, pour marquer son premier point de la saison (et le premier de l'écurie), en obtenant une modeste 8e place. Il obtient son meilleur résultat de la saison en fin de saison sous la pluie lors du Grand Prix de Chine, qu'il achève en 5e position. Toujours chez Honda en 2008, il met à profit les légers progrès de son écurie (attribués en partie à l'arrivée fin 2007 de l'ingénieur Ross Brawn) pour réaliser des performances en hausse, ponctuées notamment par les 3 points de la 6e place à l'issue du Grand Prix d'Espagne. Mais le reste de la saison, il luttera en fond de grille et est parfois dominé par son équipier Rubens Barrichello.Il terminera péniblement dix-huitième avec 3 points.
2009 : la consécration chez Brawn GP
Le 5 décembre 2008, suite à l'annonce par Honda de son retrait de la Formule 1, l'avenir de Jenson Button en F1 est un temps menacé. Après avoir consenti une forte baisse de son salaire, il conserve sa place au sein de la structure de Brackley, rebaptisée Brawn GP suite à son rachat par Ross Brawn. Dès le premier Grand Prix de la saison, il décroche la pole position devant son coéquipier Rubens Barrichello et gagne le premier Grand Prix de la saison devant lui. En Malaisie, il sort vainqueur d'une course difficile disputée sous la pluie et arrêtée au 31e des 56 tours. Le 19 avril 2009, en Chine, il ne peut empêcher Sebastian Vettel de s'imposer mais termine néanmoins sur la troisième marche du podium. À Bahreïn, Barcelone et Monaco, il signe trois nouvelles victoires et peut légitimement prétendre à la couronne mondiale. En Turquie, Button laisse la pole position à Vettel mais l'accompagne en première ligne. Suite à une erreur de Vettel dans le 1er tour, Button prend la tête de l'épreuve et signe une nouvelle victoire, sa sixième de la saison en sept départs. La suite de la saison tourne, en revanche, au désavantage de Button. Il se fait dominer par Vettel, son principal rival au championnat, et Barrichello, son coéquipier qui s'offre deux victoires, à Valence et à Monza. En Italie, justement, Button s'offre la deuxième place remontant ainsi sur le podium après une diète de cinq Grands Prix. Il aborde ainsi le GP du Japon avec 15 points d'avance au championnat sur Rubens Barrichello à 3 GP du terme de la saison. Il s'y classe 8ème derrière le Brésilien Barrichello lui cédant ainsi un point. La bonne opération fut pour Vettel qui gagna la course et qui revint à 16 points du pilote anglais.
Le 18 octobre 2009, à l'issue du Grand Prix du Brésil, il est sacré champion du monde de Formule 1, en terminant cinquième de la course, alors que ses rivaux pour le titre, Rubens Barrichello (huitième) et Sebastian Vettel (quatrième), marquent un nombre insuffisant de points pour espérer le rattraper lors du dernier Grand Prix.
Depuis 2010 : passage chez McLaren
Le 18 novembre 2009, Jenson Button signe chez McLaren[28]. Lors du Grand Prix inaugural, à Bahreïn, il se classe septième alors que son coéquipier monte sur la troisième marche du podium. Le 28 mars, lors du second Grand Prix de la saison en Australie, il décroche la victoire, sa seconde consécutive à l'Albert Park. Lors du Grand Prix de Malaisie, il termine huitième de l'épreuve après être parti en fond de grille. En Chine, Button remporte sa seconde victoire de la saison et prend la tête du championnat du monde. Il abandonne à Monaco, où il avait gagné l'année précédente, à cause d'une erreur de ses mécaniciens ayant entrainé une surchauffe moteur. En Turquie, profitant de l'accrochage entre les deux Red Bull en tête, il se classe second derrière son coéquipier et remonte à la seconde place du championnat du monde. À Silverstone, parti de la 14e position, il termine au pied du podium.
La suite de la saison s'avère plus difficile avec des résultats plus faibles. L'espoir revient au Grand Prix de Belgique lorsqu'après un très bon départ, il se retrouve deuxième derrière son coéquipier. Cependant, Sebastian Vettel l'accroche alors qu'il essayait de le dépasser et Button abandonne. Lors du Grand Prix d'Italie, deux semaines plus tard, qualifié en première ligne (son meilleur résultat à ce stade de la saison), Button prend un très bon départ et se retrouve en tête au premier virage devant le poleman Fernando Alonso. Cette course-poursuite entre les deux hommes dure pendant 37 tours puis, à la faveur d'un changement de pneumatiques, Alonso passe en tête de la course, Button terminant second.
Le 6 novembre 2010, en marge du Grand Prix du Brésil, Jenson Button, accompagné de son père John, de son physiothérapeute Mike Collier et de son manager Richard Goddard, est la cible, à Sao Paulo, d'une attaque par six hommes armés de mitraillettes alors qu'il se rendait à son hôtel après avoir quitté le circuit d'Interlagos. Son chauffeur, un policier, a su se frayer un chemin dans le trafic en percutant plus de cinq voitures afin d’éviter les assaillants[29]. Lors de la dernière course de la saison, à Abou Dhabi, après avoir attendu le plus possible pour changer de pneus, il termine troisième de l'épreuve derrière son coéquipier et se classe cinquième du championnat du monde.
En 2011, à l'occasion du Grand Prix inaugural en Australie, Button, qui a écopé d'un drive-through, se classe sixième de la course. En Malaisie, il termine second derrière Sebastian Vettel. En Chine, longtemps troisième en course, il est doublé dans les derniers tours par Mark Webber et se classe quatrième. En Turquie, après une stratégie osée de gestion des pneumatiques qui ne s'avère pas payante, il termine sixième. Après quatre Grands Prix, Jenson Button pointe à la quatrième place du championnat du monde avec 47 points de retard sur Sebastian Vettel. En Espagne, après un mauvais départ qui le relègue à la dixième place dès le premier tour, il se classe troisième, de nouveau grâce à une bonne gestion de ses pneumatiques. À Monaco, il termine troisième à cause d'une mauvaise stratégie de course.
Au Canada, il pousse Vettel à la faute dans le dernier tour et s'impose après une remontée depuis la dernière place, ce qui lui permet de pointer à la deuxième place du championnat du monde, derrière Vettel. À l'occasion de son deux centième Grand Prix, en Hongrie, il décroche la onzième victoire de sa carrière après une passe d'armes avec son coéquipier Lewis Hamilton. En Belgique, il décroche une troisième place après s'être élancé de la treizième position sur la grille de départ. En Italie puis à Singapour, il finit deuxième derrière Sebastian Vettel. Il reste alors le seul pilote en dehors de Vettel à pouvoir être titré. Au Japon, il remporte sa troisième victoire de la saison, la douzième de sa carrière, mais ne peut empêcher Sebastian Vettel de conquérir le titre. À quatre Grands Prix de la fin de la saison, Jenson Button est deuxième du championnat avec 210 points, huit de plus que son poursuivant Fernando Alonso et trente-deux de plus que son coéquipier Lewis Hamilton. En Corée du Sud, il finit au pied du podium après s'être parti qualifié en troisième position. En Inde, quatrième sur la grille, il double Fernando Alonso et Mark Webber dès le départ et se classe deuxième de la course derrière Sebastian Vettel. À Abou Dabi, troisième sur la ligne de départ, il termine à la même place après une course rendue difficile par un un dysfonctionnement de son système de récupération de l'énergie cinétique.
Résultats en championnat du monde de Formule 1
À l'issue du Grand Prix automobile d'Abou Dabi 2011
- 12 saisons en championnat du monde
- 1 titre de champion du monde
- 207 départs en Grands Prix
- 12 victoires
- 778 points marqués
- 7 pole positions
- 6 meilleurs tours en course
- 41 podiums
- 56 abandons
- Débuts en Formule 1 : le 12 mars 2000 au Grand Prix d'Australie, à Melbourne (Abandon au 46e tour).
- Première pole position : le 25 avril 2004 au Grand Prix de Saint-Marin, sur le circuit Dino et Enzo Ferrari.
- Première victoire : le 6 août 2006 au Grand Prix de Hongrie, sur le Hungaroring.
Victoires en Championnat du monde de Formule 1
Notes et références
- Jenson Button promu MBE, sur formula1.com, consulté le 31 décembre 2009
- Button a su économiser ses pneus sur news.sportauto.fr, 26 mai 2009. Consulté le 1er juillet 2011
- Surprise, c'est Button ! sur lefigaro.fr, 19 avril 2011. Consulté le 1er juillet 2011
- Origine familiale de Jenson Button dans F1i magazine n°57, juillet-août 2009 p.23
- Jenson Button débute en sport mécanique à 8 ans dans F1i magazine n°57, juillet-août 2009 p.23
- Premiers titres de Button en karting sur statsf1.com, consulté le 11 juillet 2009
- Domination sans partage de Button en karting sur statsf1.com, consulté le 11 juillet 2009
- Button devient champion junior en karting sur statsf1.com, consulté le 11 juillet 2009
- Button forge son style de pilotage coulé dans F1i magazine n°57, juillet-août 2009 p.23
- Premiers titres en karting pour Button dans F1i magazine n°57, juillet-août 2009 p.23
- Débuts réussis en Formule Ford 1600 sur statsf1.com, consulté le 11 juillet 2009
- Des débuts prometteurs en sport automobile dans F1i magazine n°57, juillet-août 2009 p.23
- Débuts en Formule 1 chez McLaren dans F1i magazine n°57, juillet-août 2009 p.23
- Button testé en F3000 sur statsf1.com, consulté le 11 juillet 2009
- Test probant en Formule 1 chez Prost Grand Prix dans F1i magazine n°57, juillet-août 2009 p.23
- Titulaire en Formule 1 chez Williams dans F1i magazine n°57, juillet-août 2009 p.24
- Frank Williams fait confiance à Button dans F1i magazine n°57, juillet-août 2009 p.23
- Button inscrit son premier point en Formule 1 sur statsf1.com, consulté le 10 juillet 2009
- Button cinquième pour son GP national sur statsf1.com, consulté le 10 juillet 2009
- Button cinquième en Autriche sur statsf1.com, consulté le 10 juillet 2009
- Button quatrième en Allemagne sur statsf1.com, consulté le 10 juillet 2009
- Classement général de la saison 2000 sur statsf1.com, consulté le 10 juillet 2009
- Button cinquième à Spa sur statsf1.com, consulté le 10 juillet 2009
- Button cinquième à Suzuka sur statsf1.com, consulté le 10 juillet 2009
- Button huitième du championnat du monde 2000 sur statsf1.com, consulté le 10 juillet 2009
- Button devient le plus jeune pilote à inscrire un point en F1 sur statsf1.com, consulté le 10 juillet 2009
- Jenson Button avoue son inexpérience en 2000 dans F1i magazine n°57, juillet-août 2009 p.24
- Jenson Button signe chez McLaren, sur f1-live.com, consulté le 18 novembre 2009
- Button échappe à une attaque à main armée, sur motorsport.nextgen-auto.com, consulté le 7 novembre 2010
Annexes
Articles connexes
- Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays
- Pilotes de Formule 1 classement par année
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de meilleurs tours en course
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de podiums
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de victoires en Grand Prix
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de pole positions
Lien externe
- (en) Site officiel
Précédé par Jenson Button Suivi par Lewis Hamilton Champion du monde de Formule 1 2009 Sebastian Vettel Catégories :- Pilote automobile anglais
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- Pilote Brawn GP
- Pilote McLaren
- Pilote Renault (moteur)
- Pilote Honda (moteur)
- Pilote Mercedes (moteur)
- Champion du monde de Formule 1
- Membre de l'ordre de l'Empire britannique
- Naissance en 1980
- Naissance en Angleterre du Sud-Ouest
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