- Etaules (Charente-Maritime)
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Étaules (Charente-Maritime)
Pour les articles homonymes, voir Étaules.Étaules Administration Pays France Région Poitou-Charentes Département Charente-Maritime Arrondissement Rochefort Canton La Tremblade Code Insee abr. 17155 Code postal 17750 Maire
Mandat en coursVincent Barraud
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Royan Atlantique Site internet http://www.mairie-etaules.fr/ Démographie Population 2 090 hab. (2006) Densité 181 hab./km² Gentilé Étaulais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 28 m Superficie 11,55 km² Étaules est une commune française, située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes. Ses habitants sont appelés les Étaulais et les Étaulaises.
Le village, un peu en retrait de la côte atlantique et entouré de forets (150 hectares), sert de refuge aux estivants recherchant un peu de calme non loin des plages (la population grimpe jusqu'à 6000 habitants l'été)[1]. Son activité principale reste l'ostréiculture, très présente le long de la Seudre.
Géographie
Localisation
Étaules est au coeur de la presqu'île d'Arvert. La commune est située sur l'axe routier N.O / S.E reliant La Tremblade à Saujon (D 14). L'estuaire de la Seudre longeant la commune au nord-est, deux solutions sont possibles pour rejoindre Rochefort (24 km), La Rochelle (48 km), Poitiers (145 km) ou Paris (433 km) : passer par le viaduc sur la Seudre entre La Tremblade et Marennes ou passer par le pont sur la Seudre à l'Éguille.
Lieux-dits, hameaux et écarts
L'habitat ancien est très dispersés en maines (hameaux) qui sont aujourd'hui liés entre eux par un habitat récent (lotissements). Les anciens hameaux sont : le Maine Simon, le Maine Bord, le Maine Bouyer, le Maine Planty, le Maine Giraud, les Grandes Roches, Chassagne, L'Île d'Étaules et la Passe.
Communes limitrophes
Nom de la commune (distance de centre à centre, à vol d'oiseau)
Arvert (2,6 km), Chaillevette (3,9 km), Les Mathes (4,3 km), Saint-Augustin (5,7 km) et Nieulle-sur-Seudre (sur l'autre rive de la Seudre, 9,2 km à vol d'oiseau mais 23 km par la route)
Relief
Géologie
La commune d'une superficie de 1155 hectares s'étend sur un plateau calcaire datant du crétacé. On retrouve par endroit des formations superficielles d'argile à silex ou de limon favorisant le développement des bois. Un risque sismique léger concerne la commune qui est située non loin de la faille d'Oléron. Le 7 septembre 1972 le séisme d'Oléron d'une magnitude de 5.7 a produit quelques dégâts dans la région et a pu être ressenti jusqu'en région parisienne. Le dernier séisme ressenti en date, toujours sur cette faille, d'une magnitude de 4.7, a eu lieu le 18 avril 2005[2].
Hydrographie
La commune est bordée au nord-est par la Seudre, fleuve qui prend la forme d'un estuaire entouré de marais (zone ostréicole). Au sud-ouest s'étend le marais de Saint-Augustin, ancien golfe de l'Océan Atlantique recouvert d'alluvions marines.
Climat
Le climat est de type océanique : la pluviométrie est élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. L'ensoleillement de la Charente-Maritime est le meilleur du littoral atlantique[3].
Données générales
Ville Ensoleillement (h/an) Pluie (mm/an) Neige (j/an) Orage (j/an) Brouillard (j/an) Paris 1 797 642 15 19 13 Nice 2 694 767 1 31 1 Strasbourg 1 637 610 30 29 65 Brest 1 749 1 114 9 11 74 Étaules[4] 2250 755 4 13 26 Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40 Cyclone de décembre 1999
La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par le cyclone Martin du 27 décembre 1999. Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 km/h sur l'île d'Oléron (à 13 km d'Étaules) et 194 km/h à Royan (à 12 km). Les bois d'Étaules, les ports ostréicoles ainsi que de nombreuses toitures et hangars sur la commune ont subi d'importants dégâts.
Toponymie
Étaules viendrait du latin stabula , à l'origine une étable et, par extension, un relais de poste[5].
Histoire
Néolithique
La commune d'Étaules est occupée par l'Homme depuis très longtemps comme en témoignent les quelques tumuli et dolmens, comme celui de la Grosse Borne, à mi-chemin entre Étaules et Chaillevette.
Age du Fer
On a retrouvé les traces d'un centre d'exploitation du sel à l'âge du fer dans l'ancienne île de Brèze, maintenant entourée de marais[6]. On y voit aujourd'hui des amas de barquettes d'argile cassées en bordure de l'ancien rivage. Ces barquettes étaient utilisées par les Gaulois pour récolter le sel après assèchement de la saumure[7].
Moyen-Age
La première mention connue d'Étaules apparait en 1228 dans une charte sous le nom de Maine d'Étaules.
Guerres de Religion
En 1534, Calvin tient des discours à Angoulême et à Poitiers que de jeunes moines saintongeais entendent. La Réforme sera bientôt prêchée dans toute la presqu'île d'Arvert et vers 1550, la majorité de la population est protestante. En 1546 puis en 1553, ce sont en tout trois moines qui sont condamnés au bûcher pour avoir prêché la réforme à Arvert[8].
En 1598, l'Édit de Nantes est promulgué. On cherche cependant par tous les moyens à convertir les Protestants. En 1644, les cultes protestants sont interdits à Arvert[9]. (il n'y a pas encore à cette époque de temple à Étaules). En 1681, des soldats de la monarchie, les Dragons, arrivent dans la région pour accélérer les conversions. C'est dans ce contexte qu'Étaules va devenir un centre d'abjuration.
La révocation de l'Édit de Nantes, en 1685 va accélérer l'exode des protestants de la presqu'île, malgré l'interdiction qui leur est faite de quitter la France. Des passeurs sont arrêtés et les fugitifs envoyés aux galères.
Le 21 février 1687, trois barques surchargés de fugitifs partant de Mornac, Chaillevette et La Tremblade sont immobilisées par des soldats sur la Seudre[10].
Malgré ces arrestations, la presqu'île se vide de sa population. Ceux qui restent vont créer une église clandestine qu'ils appelleront Église du désert. Des assemblées clandestines sont organisées dans les dunes, les bois ou dans des granges. Jean-Louis Gibert, pasteur du Désert, aménage ainsi des granges en "Maisons d’oraison" à partir de 1751. On en trouve deux à proximité d'Étaules : à Avallon[11] (lieu dit de la commune d'Arvert proche du bourg d'Étaules) et à Chaillevette. En 1754, le pasteur, condamné à mort, s'exilera en Amérique[12],[13].
Révolution
En 1790, la commune d'Étaules est créée dans le département de la Charente-Inférieure[14], mais ne comprend pas les marais salants le long de la Seudre, partagés entre Arvert et Chaillevette[15]. Le Maine Simon, le fief de la bataille,le Maine Bord, les ports d’Orivol et des Roches ne deviendront étaulais que sous la mandature de Charles Hervé en 1948, au détriment de la commune d'Arvert.
XIXe siècle
En 1801, la commune intègre l'arrondissement de Marennes, jusqu'en 1926 où Marennes est détrônée par Rochefort[16].
Dans les années 1820, une terrible épidémie fait disparaitre les huîtres plates originelles (ostrea edulis) du bassin de Marennes-Oléron. Elles seront remplacées par des huîtres creuses “portugaises” (gryphea angulata).
XXe siècle
Une nouvelle épidémie décime les huîtres à la fin des années 1960 : les huîtres “japonaises” (crassostrea gigas) sont alors introduites par les ostréiculteurs, c'est l'huître actuelle de Marennes-Oléron.
Administration
Municipalité
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1790 François Chevalier l’Etang 1813 1816 Pierre Jérémie Chevalier 1816 1821 Jean François Godet 1821 1832 Pierre Jérémie Chevalier 1832 1840 Etienne Philéas Godet 1840 1852 Jean Jacques Gabiou 1852 1853 Léon Alfred Chevalier 1853 1855 Pierre Jacques Guérin 1855 1865 Léon Alfred Chevalier 1865 1870 Noé Gâtineau 1870 1870 Adolphe Pierre François Courtin 1870 1871 Jules Lemet Président de la com. Admin. 1871 1875 Adolphe Pierre François Courtin 1875 1881 Léon Auloubet 1881 1900 Hippolyte Cholous 1900 1904 Gustave Mariocheau 1904 1910 Stanislas Sorignet 1910 1935 Emile Lestrille 1935 1936 Jules Pourteau 1936 1945 Edouard Cartron 1945 1971 Charles Hervé 1971 1977 Emilien Rouffineau 1977 1983 Rémy Laugier 1983 1995 Jeanine Chambaudry 1995 3ième mandat en cours Vincent Barraud PRG Canton
Intercommunalité
Étaules fait partie, comme 30 autres communes du pourtour royannais, de la Communauté d'agglomération Royan Atlantique. Le maire actuel, Vincent Barraud, en est le vice-président en charge de la culture, du patrimoine et des nouvelles technologies de communication.
Budget et fiscalité
- Taxe d'habitation : 11,84% (en 2006)[17]
- Taxe foncière : 22,23% (propriétés bâties)
- Taxe professionnelle : 12,80% (intercommunalité)
Urbanisme
- Résidences principales : 77,3% (en 2004)
- Maisons : 95,4%
- Appartements : 3,8%
- Propriétaires : 77%
- Locataires : 19,5%
- Résidences construites avant 1949 : 26,4%
- Résidences construites après 1999 : 16,4%
- Nombre de pièces par résidence : 1 (0,4%), 2 (4,6%), 3 (17,3%), 4 ou + (77,7%)[18]
À noter que la commune dispose de 8 logements HLM[19], soit 1,2 % du parc en 1999 (8,6% pour le département). En outre, en 1999, 5,9 % des logements étaient vacants. (6 % dans le département.)[20]
Jumelage et coopération
Démographie
Article détaillé : Démographie de la Charente-Maritime.Évolution démographique
Pyramide des âges
Économie
Taux de chômage
- en 2004 : 14,4%[24]
Secteur Primaire
- Ostréiculture : Huîtres de Marennes-Oléron.
- Viticulture : Pineau des Charentes, vin rosé du Pays Charentais.
- Élevage laitier.
Secteur Secondaire
Secteur Tertiaire
- Artisanat : carreleurs, menuiseries, plombiers, maçons, électriciens, peintres, coiffeurs, garages de réparations et vente de véhicules, vente de matériel informatique....
- Commerces : supérettes, boulangeries, Pâtisserie, charcuterie, boucherie, pizzéria, fleuriste, immobilier, assurances, Librairie-presse-loto, cadeaux-bureau de tabac, cave, sellerie...
- Tourisme : camping municipal, café-restaurant, Pizzéria, village de vacances Cap de France, chambres d'hôtes, locations....
- Poste.
Culture et patrimoine
Culture
- Musée ostréicole au syndicat d'initiative, ouvert en juillet et août.
Patrimoine civil
Mairie
La Mairie-Écoles fut achevée en 1903. Elle comprenait, outre la mairie, une école pour 80 filles, une pour 96 garçons et un logement de fonction pour les maîtres.
La Granderie
Le logis de la Granderie fut bâti au XVIIIe siècle. Le corps de logis, bâtiment bas au toit de tuiles, est entouré de deux pavillons recouverts d'ardoises, ouvrant chacun sur une aile en retour[25].
Le domaine appartenait à la famille Des Brosses, puis, par alliance, à la famille Gabiou (trois générations de maires d'Etaules). Cette famille est également connue pour avoir inventé l'ostréiculture moderne sur le domaine maritime alors qu'auparavant les huîtres sauvages étaient affinées dans les marais salants.
L'ensemble des bâtiments furent légués en 1892 à la paroisse protestante qui en fit un presbytère (le temple étant à côté) jusqu'en 1935.
La Granderie servit de refuge en 1940 à de nombreuses personnes originaires de l'est de la France et fuyant devant l'invasion allemande. Le domaine fut ensuite réquisitionné par l'armée allemande, qui fit détruire le porche à l'entrée pour permettre aux charriots d'approvisionnement de passer. Durant toute la guerre, les bâtiments subirent plusieurs bombardements.
Ce n'est qu'en 1952 que le logis commença à être restauré grâce aux dommages de guerre finançant un chantier de travail de jeunes français et allemands. La Granderie va ainsi devenir un centre de vacances d'été puis une Maison Familiale de Vacances.
En 1975, en coopération avec l'association France terre d'asile, la Granderie fut un centre d'accueil et d'intégration pour des réfugiés du sud-est asiatique.
Aujourd'hui, la Granderie est la propriété de la Fondation du Protestantisme Français et est gérée par l'association locale la Salicorne.
Maison de retraite Darcy Brun
Le domaine, appelé Maine-de-Vaulx, date de la fin du XVIIe siècle[26]. La porte à chambranle moulurée du logis est datée quant à elle de 1789. Le bâtiment fut la propriété de nombreuses familles bourgeoises, depuis la famille De Vaulx jusqu'au docteur Darcy au XIXe siècle.
En 1898, Jean Pierre Édouard Darcy lègua l'ensemble de ses biens des communes d’Arvert, d’Étaules et de Saint-Palais-sur-Mer à l’Institution des Diaconesses de Reuilly (soeurs protestantes), à charge à la communauté de fonder dans sa propriété du Maine-de-Vaulx “un asile pour vieillards protestants de l’un ou l’autre sexe”.
La grande guerre passa et ce n'est qu'en 1920 que Soeur Meyer décida des premiers aménagements.
Les logis furent restaurés après la seconde guerre mondiale, et, dans les années 50, la biscuiterie Brun fera un don important qui permettra réellement à la Maison de Retraite de fonctionner pleinement. Chose étonnante, ce don fut accompagné de deux clauses qui furent acceptées : la première, que la maison s’appelle Darcy-Brun; la seconde, d’accepter dans ses murs des résidents catholiques.
Aujourd'hui la maison de retraite privée à but non lucratif accueille 80 résidents au sein d'un parc de 4 hectares.
Les Quéreux
Un quéreux est un terme saintongeais (patouê saintonjhouê)[27] qui désigne une petite cour entourée de maisons au centre de laquelle on retrouve en général un puits collectif. Chaque maison a normalement un escalier extérieur permettant d'atteindre l'unique étage. On en trouve deux donnant sur la rue de la gare, et deux autres rue de Maugrezat et rue du Maine Simon. Les murs des puits sont faits en calcaire et forment des margelles basses. Chaque puits est surmonté d'un portique en pierres de taille avec une poutre transversale généralement en bois[28].
Patrimoine religieux
Église Notre-Dame d'Étaules
Peu avant l'an mil, l'église primitive s'élevait au dessus des marais sur un ilot nommé le paradis. En effet, des marins en perdition au large de la Coubre réussirent à trouver abri au fond du Golfe de Barbareu, sur les rives d'une île qu'ils appelleront l'île de Paradis. En remerciement, la chapelle Notre-Dame de Paradis (ou Notre-Dame de l'Isle) y fut édifiée.
Dans l'espoir d'accéder justement au paradis, de nombreux haut personnages vinrent s'y faire enterrer et le prieuré qui dépendait de Cluny devint un lieu de pèlerinage. Des fouilles sur les décombres de l'ancienne église ont prouvé l'existence de ces tombes.
L'église fut endommagée par les Huguenots pendant les guerres de religion, puis dévastée par un incendie au XVIIIe siècle. En 1722, Jacques Easme de la Croix décide de reconstruire une église au centre d'Étaules, après avoir obtenu la permission et les subventions du Roi Louis XV. Des pierres prises dans les ruines de l'ancienne église entreront dans la construction de l'église actuelle, qui fut achevée le 23 novembre 1723.
Le 1er avril 1855, l'église est rebaptisée Notre-Dame de la Nativité. En 1878 l'église fut agrandie, et en 1882 des vitraux furent installés.
En 1945 l'église fut fortement endommagée par les bombardements et dut subir de nombreuses réparations. Les vitraux actuels sont alors mis en place et sont l'œuvre du maître verrier Dagrand.
- A voir à l'intérieur : Chaire en chêne sculptée et tableau de l'Annonciation (1957-58, Huile sur Toile, Louis Berthommé Saint-André)
Temple
Temple classique construit entre 1859 et 1864 par Léon Jossier, architecte parisien également auteur des temples de Chaillevette, Saint-Sulpice-de-Royan et Exoudun (79)[29]. Près de la moitié des habitants de la commune étaient à cette époque de confession protestante. On peut voir au dessus de la porte d'entrée une bible ouverte sculptée sur laquelle on peut lire « si le fils vous affranchit, vous serez véritablement libre ». L'édifice a été restauré en 1882 et 1885 puis en 1905. La toiture a été détruite par des obus allemands en 1945 et restaurée la même année[30].
Patrimoine environnemental
Marais ostréicoles de la Seudre
Ce marais salé le long de la Seudre est le lieu d'affinage des huîtres de Marennes-Oléron. La commune compte 25 établissements ostréicoles répartis sur près de 100 hectares de claires (bassin d'affinage des huîtres). Étaules compte trois ports ostréicoles représentant 90 appontements, avec, d'amont en aval :
Marais de Saint-Augustin
Ce marais doux, au centre de la presqu'île, s'étend sur 1586 hectares, dont 850 hectares sur le commune d'Étaules. Il y a environ 1000 ans, cet endroit était occupé par la mer (Golfe de Barbareu). Au fil des siècles, l'assainissement et le drainage se sont déroulés grâce aux creusement de canaux. En 1966, la station de pompage située à Chalézac fut créé sur un canal datant de François 1er. Cette station permet d'évacuer jusqu'à 6 000 litres d'eau par seconde et est couplée à une écluse ne fonctionnant que dans un sens et empêchant l'eau salée de remonter dans le marais. Ces grands espaces sont aujourd'hui occupés par l'agriculture (céréales, vignes) ainsi que par l'élevage. Le marais a été classé en Zone de Protection Spécialisée par Natura 2000[32]. On y trouve notamment une faune riche mais souvent menacée : cistudes (tortues d’eau douce menacées de disparition en Europe), lucanes (cerf-volant) et loutres.
Aux alentours
- Village de Mornac-sur-Seudre, un des Plus Beaux Villages de France. (à 5 km)
- Forêt de la Coubre (Phare, Côte Sauvage). (à 6 km)
- Zoo de la Palmyre. (à 7 km)
- Château de la Gataudière. (à 9 km)
- Royan. (à 12 km)
- Île d'Oléron.(à 13 km)
Équipements ou Services
Transports urbains
- Deux lignes de bus assurées par la société Aunis-Saintonge : Étaules/Saint-Augustin/Royan et Étaules/Chaillevette/Breuillet/Royan[33].
- Proxibus : service cantonal de transport à la demande, lignes vers Royan, Rochefort et Marennes. Mis en place par le CCAS de La Tremblade[34].
- Transport à la demande de l’Agglomération Royan Atlantique : lignes vers Royan et La Tremblade. (renseignements à la Mairie)
Éducation
- École maternelle (3 classes)
- École élémentaire (4 classes, 5 à la rentrée 2008)[35]
- Cantine scolaire[36]
- Centre de loisirs
- Bibliothèque municipale, 25 rue Charles Hervé.
- Bibliobus
Sports
- Stade
- Salle omnisports
- Tennis
- Deux boulodromes : Place du Champ de foire et Chemin de sable
- Skate-park
- Randonnées VTT 14 juillet et 15 août
- Clubs : Avenir Cycliste Étaulais, club VTT : "Les ragondins de la Presqu'île", Football Presqu'île d'Arvert, Tennis Club Étaulais,
Santé
- Médecins, infirmières, kinésithérapeute, dentiste, podologue-pédicure.
- Pharmacie
- Maison de retraite
Vie locale
Cultes
- Église Catholique de la presqu'île d'Arvert. (messe certains dimanches à 10h00)[37]
- Église Protestante[38].
Marchés
- Tous les jeudis matin.
Associations
- Système d'échange local (SEL) : Nacre et Sel[39].
- Foyer-Rural[40] : 12 ateliers : Badminton, Broderie, Danses Folk, Encadrement et Cartonnage, Gymnastique d'entretien, Informatique, jeux et réflexion, Peinture, Peinture sur porcelaine, Pétanque, Ping-pong, Théâtre.
- Office du tourisme
- L'arbre vert : échanges avec Tenkodogo (Burkina Faso).
- Association des parents et amis des écoles d'Etaules.
- Etaules Economie : Commerçants et Artisans.
- Association Communale de Chasse Agrée (ACCA).
- Club de l'âge d'Or.
- Europe 92 : club d'anglais.
- Association Nationale des Usagers de la Route : ANUAR[41].
- Collectif caritatif du canton de La Tremblade.
- Lutte contre le cancer.
- Notre Dame de l'Isle.
- Secours catholique.
....
Personnalités liées à la commune
- Dominique Rocheteau, ancien footballeur français natif de la commune.
Notes et références
- ↑ Source Musée du patrimoine du Pays Royannais.
- ↑ Séisme d'Oléron sur le site du CEA.
- ↑ Données Météo France.
- ↑ Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
- ↑ Jean-Marie Cassagne et Stéphane Seguin, Origine Des Noms De Villes Et Villages De Charente-Maritime, J.-M. Bordessoules, 1999.
- ↑ Sites à sel de la région de Rochefort
- ↑ Source Musée du patrimoine du Pays Royannais.
- ↑ Protestantisme en pays royannais.
- ↑ Mémoire protestante.
- ↑ Révocation de l'Édit de Nantes.
- ↑ Maison d'oraison d'Avallon.
- ↑ Résistance protestante.
- ↑ Les frères Gibert.
- ↑ Nom donné à la Charente-Maritime avant 1941.
- ↑ Les ports d'Étaules, Claude Goulevant.
- ↑ Sources : Cassini.
- ↑ Site officiel de la direction générale des Impôts
- ↑ Données INSEE 2004.
- ↑ Données INSEE, 1999
- ↑ Données INSEE, 1999
- ↑ Données Cassini.
- ↑ Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 27 février 2009]
- ↑ Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'INSEE
- ↑ Données INSEE, 2004
- ↑ Histoire de la Granderie.
- ↑ Il était une fois Darcy, d’André Tiercet.
- ↑ Glossaire des odonymes français et dialectaux (termes servant à désigner les voies publiques), par Frédéric Wronecki et Valérie Habracken
- ↑ Source Musée du patrimoine du Pays Royannais.
- ↑ Architectes des Temples.
- ↑ Histoire du temple d'Étaules par Claude Goulevant, 1990.
- ↑ Données Ifremer et Ports du Pays Royannais
- ↑ Zone Natura 2000 de la Presqu'île d'Arvert
- ↑ Horaires des bus.
- ↑ Proxibus.
- ↑ Académie de Poitiers
- ↑ Menus du mois de la cantine.
- ↑ Horaires des messes
- ↑ Horaires des cultes, format pdf.
- ↑ Site internet de Nacre et Sel
- ↑ Site internet du Foyer-rural
- ↑ Site internet de l'ANUAR17
Pour approfondir
Bibliographie
- Bernard Tastet, Chaillevette et les côtes de Saintonge, Édition du Croît-vif, Paris, 1998.
- Guy Binot, Histoire de Royan et de la presqu'île d'Arvert, Édition du Croît-vif, Paris, 1994.
- Guy Estève, Histoire presque naturelle de la presqu'île d'Arvert, Auto-édition, 2004.
Articles connexes
Liens externes
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