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Les Mathes
Le centre-ville des MathesAdministration Pays France Région Poitou-Charentes Département Charente-Maritime Arrondissement Rochefort Canton La Tremblade Code commune 17225 Code postal 17570 Maire
Mandat en coursRobert Jono
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Royan Atlantique Démographie Population 1 698 hab. (2008) Densité 49 hab./km² Gentilé Mathérons Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 40 m Superficie 34,38 km2 Les Mathes est une commune française, située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes. Ses habitants sont appelés les Mathérons et les Mathérones.
La commune se compose de deux noyaux urbains, d'architecture et de fonction différentes : d'une part, le bourg des Mathes, village traditionnel saintongeais regroupé autour de son église romane, d'autre part, la station balnéaire de La Palmyre, située à proximité de la baie de Bonne Anse.
L'une des attractions majeures de la ville est son parc zoologique, qui attire chaque année près de 800 000 visiteurs. Premier parc zoologique privé de France, c'est également l'un des plus renommés d'Europe[1].
La commune des Mathes fait partie de la Communauté d'agglomération Royan Atlantique de Royan qui regroupe 31 communes et près de 72 136 habitants.
Sommaire
Géographie
Articles connexes : Géographie de la Charente-Maritime et Géologie de la Charente-Maritime.La commune des Mathes se situe dans le sud-ouest du département de la Charente-Maritime, dans l'ancienne province de la Saintonge. Longtemps simple village tourné vers les activités maraîchères et forestières, la création d'un complexe balnéaire à proximité de la baie de Bonne Anse, dans les années 1960-1970, a métamorphosé la commune. Originellement conçue comme un simple prolongement du village, la station balnéaire de La Palmyre est devenue un centre urbain à part entière avec ses propres infrastructures, centres commerciaux, galeries marchandes et annexes des principaux services publics. C'est également le poumon économique de la cité, grâce à son parc zoologique de réputation internationale[2], son Club Med[3] et son port de plaisance.
La commune est située dans la partie occidentale de la presqu'île d'Arvert, au cœur d'une forêt domaniale de 8000 hectares, la forêt de la Coubre, qui forme une vaste pinède[2]. Le sol y est constitué d'un plateau calcaire entouré de terres argileuses dans sa partie septentrionale, là où s'étendait autrefois un étang nommé Le Barbareu, tandis qu'au sud, il est de nature sablonneuse. Le littoral, qui s'étend le long de l'océan Atlantique, à proximité de l'embouchure de la Gironde, est constitué de vastes étendues dunaires, prolongées par une baie formant une sorte de lagon, la baie de Bonne Anse. Deux plages se situent sur le littoral communal : l'une, la plage de La Palmyre, protégée des courants par la baie de Bonne Anse, est propice à la baignade, tandis que la plage de la Côte-Sauvage, que la ville partage avec la commune de La Tremblade, est plus adaptée aux sports nautiques, en particulier le surf. Située face à l'île d'Oléron, et orientée plein ouest, elle est en proie à de forts courants[2] et à des phénomènes de baïnes. Il n'est pas rare d'y voir des vagues spectaculaires.
Localisation
La commune se situe sur le littoral Atlantique, à environ 10 kilomètres au nord-ouest de la ville de Royan, 60 kilomètres au sud de la préfecture du département, La Rochelle, et une centaine de kilomètres au nord de la ville de Bordeaux.
Communes limitrophes
Le phare de la Coubre marque la limite avec la commune de La Tremblade.
Axes de communication
La D25, qui constitue le prolongement de la rocade de Royan, traverse la commune dans sa partie méridionale : c'est la principale voie d'accès vers le quartier de La Palmyre. Atteignant également le promontoire sur lequel se trouve le phare de la Coubre, elle remonte ensuite vers le nord, en direction de Ronce-les-Bains, station balnéaire attenante à la ville de La Tremblade.
Une voie rapide, la D141, permet de relier le quartier de La Palmyre à la ville d'Arvert, située au nord de la commune, via le village des Mathes. Traversant la pinède et bordant l'hippodrome de Royan-La Palmyre, elle est également appelée avenue des Mathes. Une route touristique, que l'on atteint depuis le centre-bourg des Mathes, conduit au village de Saint-Augustin, et au-delà, à la ville de Saint-Palais-sur-Mer. Elle ménage de beaux points de vue sur les marais d'Étaules et de Saint-Augustin et les villages pittoresques qui y sont implantés.
La commune n'est pas desservie par le chemin de fer. La gare SNCF la plus proche se trouve à Royan. Celle-ci accueille des TER et des trains Intercités : des bus de la compagnie Cara'bus partent régulièrement de la gare vers les communes avoisinantes, dont Les Mathes.
De même, les aéroports les plus proches sont ceux de La Rochelle-Île de Ré[4], lequel se situe à 70 kilomètres au nord, et celui de Bordeaux-Mérignac[5], à environ 100 kilomètres au sud-est. L'Aéroport de Rochefort-Saint-Agnant, à 30 kilomètres au nord, accueille des vols charters, en particulier en provenance des Îles Britanniques ou du nord de l'Europe. Enfin, l'agglomération royannaise est équipée d'un aérodrome, mais celui-ci n'accueille aucune liaison commerciale.
Hydrographie
La commune est bordée dans sa partie septentrionale par les anciens marais d'Arvert et d'Étaules, sillonnés de nombreux chenaux, et dans sa partie méridionale et occidentale par l'océan Atlantique.
Climat
Article connexe : Climat de la Charente-Maritime.Le climat est de type océanique aquitain : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît, soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec 2 250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne[6].
Les relevés de la station météorologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de déterminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de cette période, la température la plus froide est relevée le 15 février 1956 : -13,6 °C.
Un pic de température (dépassé seulement au cours de la canicule de 2003) est atteint le 8 juillet 1982 avec près de 39 °C à l'ombre.
Si 1953 est considérée comme l'année la plus sèche, 2000 est au contraire la plus pluvieuse[7].La Charente-Maritime est le département français le plus durement touché par la tempête Martin du 27 décembre 1999. Les records nationaux de vents enregistrés sont atteints avec 198 km/h sur l'île d'Oléron et 194 km/h à Royan.
D'importants dégâts matériels sont relevés dans la commune (chute d'arbres, toitures arrachées, réseaux électriques et téléphoniques endommagés, infrastructures routières coupées).
Un an après le passage de la tempête Klaus (janvier 2009), la commune est sévèrement touchée par la tempête Xynthia (février 2010). Des rafales de vent atteignant les 137 km/h balaient la région royannaise
Données générales
Ville Ensoleillement
(h/an)Pluie
(mm/an)Neige
(j/an)Orage
(j/an)Brouillard
(j/an)Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40 Les Mathes[8] 2250 755 4 13 26 Paris 1 630 642 15 19 13 Nice 2 668 767 1 31 1 Strasbourg 1 633 610 30 29 65 Brest 1 492 1 109 9 11 74 Données climatiques à La Rochelle mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 3,4 2,8 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2 Température moyenne (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7 Température maximale moyenne (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18,0 12,6 9,2 16,1 Ensoleillement (h) 84 111,0 174,0 212,0 239,0 272,0 305,0 277,0 218,0 167,0 107,0 85,0 2 250,0 Précipitations (mm) 82,5 66,1 57,0 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3 Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de La Rochelle de 1961 à 1990[9].Toponymie
Du saintongeais motte, indiquant des terres marécageuses, et se rapportant probablement au fait que le village médiéval était bâti sur une île au milieu du vaste étang de Barbareu, asséché depuis[10].
Jusqu'au milieu du XIXe siècle, le village porta le nom de « Les Mattes » avant de devenir Les Mathes.
Histoire
Article connexe : Histoire de la Charente-Maritime.Les origines
Le village est mentionné pour la première fois en 1043, dans une charte indiquant l'appartenance de l'église saint-Cyr et Sainte-Julitte à l'abbaye de Vaux. À cette époque, le village était une île, située dans l'ancien étang de Barbareu, lequel avait lui-même succédé au golfe d'Arvert, qui s'ouvrait encore sur l'océan au début de notre ère. Le village est rattaché à la paroisse d'Arvert au milieu du XIIIe siècle, avant de devenir une paroisse autonome en 1671.
Une lutte contre les éléments
Le XVIIe siècle fut une époque de grands travaux, afin de maîtriser un littoral devenu particulièrement dangereux du fait de déboisements inconsidérés : les massifs forestiers étant la seule protection contre le déplacement des dunes, prêtes à ensevelir les habitations du fait de l'action du vent. Malgré ces précautions, un village situé au nord de La Palmyre, connu sous le nom de Notre-Dame de Buze, est entièrement enseveli par les sables[11]. S'il n'en reste guère de vestiges, mis à part quelques pierres de l'église et quelques débris au milieu de la forêt, les chroniques de l'époque nous apprennent que cette ancienne localité comportait une église et une léproserie. Les fonts baptismaux de l'église de Notre-Dame-de-Buze sont maintenant situés dans l'église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte des Mathes.
La Révolution
Pendant la Révolution, les terres de la baronnie d'Arvert, de laquelle dépend la paroisse, sont vendues comme biens nationaux, avant de revenir à leur ancien propriétaire, le marquis de Conflans, au moment de la restauration. Durant le Premier Empire, en 1811, deux platanes sont plantés symboliquement, afin de célébrer la naissance du « Roi de Rome ». Toujours debout, ils devinrent des monuments naturels classés le 20 septembre 1932[12]. La seconde partie du XIXe siècle verra également la plantation d'un vaste massif forestier constitué pour l'essentiel de pins maritimes : la forêt de La Coubre. Tout comme pour le massif forestier des Landes de Gascogne (qui s'étend depuis Le Verdon-sur-Mer, de l'autre côté de l'estuaire de la Gironde, jusqu'au sud de la Gascogne, dans l'actuel département des Landes), l'objectif était de fixer les dunes du littoral. La plantation de cette forêt de presque 10 000 hectares permit le développement de l'industrie du gemmage, qui fut prédominante jusque vers la décennie 1950-1960.
Le développement du tourisme
Dans les années 1930, on commence à bâtir des villas balnéaires pour des personnalités attirées par le climat privilégié et les vertus de l'air marin. Ainsi, en 1930, un prince russe en exil fait bâtir la villa russe, d'inspiration slave, puis en 1935, c'est la villa le sextant qui est bâtie par l'architecte Le Corbusier[13].
La naissance de La Palmyre
La Palmyre verra le jour en 1960 par Léon Nicolle, Maire des Mathes, qui est conçue comme une station balnéaire indépendante du village primitif : elle est représentative de l'architecture moderniste, tout comme plusieurs villes de la région. En 1966, Claude Caillé fonde le zoo de La Palmyre, appelé à devenir l'un des plus réputés d'Europe, et qui assure une partie de la prospérité de la commune.
En 1976, un violent incendie se déclara à proximité de La Palmyre, obligeant à évacuer en urgence les 800 animaux que comptait alors le zoo. Par miracle, les flammes s'arrêtèrent à quelques mètres de celui-ci, mais des centaines d'hectares de forêt furent réduits en cendres. Afin d'éviter que ce sinistre n'attise la convoitise de promoteurs immobiliers, le conservatoire du littoral décida en 1978 d'acquérir plusieurs parcelles du massif forestier de La Coubre, notamment la forêt des Combots d'Ansoine, qui se situe à l'entrée de La Palmyre[14].
En 1999, la tempête Martin qui balaya la région causa de nouveaux dégâts dans la commune, notamment du fait des nombreuses chutes d'arbres. D'après l'ONF, ce sont l'équivalent de dix années de récoltes qui auraient disparu durant cette tempête[15].Jumelages
Administration
Articles connexes : Administration de la Charente-Maritime et Histoire des maires de France.Administration municipale
De 1789 à 1799, en vertu de la loi du 14 décembre 1789, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune âgés d'au moins 25 ans, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt équivalent au moins à dix journées de travail.
De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799) revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après les lois organiques 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus au suffrage censitaire pour six ans.
Du 3 juillet 1848 à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.
De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855. Après 1871, les maires sont de nouveau élus, sauf dans les chefs-lieux (de départements, d'arrondissements ou de cantons).
Ce n'est que le 28 mars 1882, qu'une loi sur l’organisation municipale (encore en vigueur) est votée, et qui régit le principe de l'élection du maire et des adjoints par le conseil municipal, quelle que soit l'importance de la commune (sauf pour Paris). La loi du 5 avril 1884 fixe le mandat à quatre ans, durée portée le 10 avril 1929 à six ans[16]. De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 19 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[17]).
Liste des Maires
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité depuis 1998 Robert Jono Toutes les données ne sont pas encore connues. Canton
Les Mathes sont une des six communes formant le canton de La Tremblade, dont le conseiller général est actuellement Jean-Pierre Tallieu.
Intercommunalité
Les Mathes font partie, comme 30 autres communes de la région royannaise, de la communauté d'agglomération Royan Atlantique.
Démographie
Pyramide des âges
Économie
Article connexe : Économie de la Charente-Maritime.Les principaux secteurs économiques sont le tourisme, l'aide aux particuliers ou aux entreprises, ainsi que le commerce. L'aide aux particuliers représente 40,7 % des emplois de la commune, le commerce, 25,9 %.
Les autres secteurs d'activité sont la construction (7,9 %) , l'industrie agro-alimentaire (5,1 %) ou l'immobilier (3,2%)[22].Une Zone d'activité, la ZA du Néré, est implantée au nord du village des Mathes[23]. Au total, ce sont près de 216 entreprises qui sont présentes sur l'ensemble du territoire communal.
L'une des entreprises les plus prospères de la commune est le zoo de La Palmyre, qui représente 9 millions d'euros de chiffre d'affaires à lui seul[24].
Le taux de chômage, qui culminait encore à 18 % en 1999, est descendu à 15,6 % en 2004[25], ce qui correspond approximativement à la moyenne départementale.
Le taux d'activité des personnes entre 20 et 59 ans est de 84 %, soit un peu plus que la moyenne nationale (82,2 %)[25].D'une manière générale, la population est relativement aisée, avec une moyenne de 17 053 € par an et par ménage. Le taux de personnes propriétaires[25] de leur logement est de 68,1 %
Culture
Article connexe : Culture en Charente-Maritime.Équipements culturels
La commune dispose d'une bibliothèque, laquelle est située à l’espace multi-loisirs des Mathes, qui regroupe également plusieurs associations. Deux galeries d'art sont situées au centre de La Palmyre : on y expose principalement des œuvres d'artistes contemporains[26].
Langue saintongeaise
Article détaillé : Saintongeais.La commune est située dans l'aire linguistique du saintongeais, un dialecte faisant partie de la famille des langues d’oïl, branche des langues romanes, qui comprend également le français, l’angevin le picard et le poitevin avec lequel il est souvent regroupé dans un domaine plus vaste, le poitevin-saintongeais.
Le saintongeais (saintonjhais) est la langue vernaculaire parlée dans les anciennes provinces d'Aunis, Saintonge et Angoumois. On l’appelle aussi le charentais ou encore le patois charentais. Les locuteurs sont dits patoisants. Le saintongeais a fortement influencé l’acadien et en conséquence, par ricochet, le cadien ; quant au québécois, il a été influencé par les parlers tels que le normand, le francien et le saintongeais.
La langue saintongeaise présente de nombreux traits communs avec des langues telles que le cadien ou l'acadien, ce qui s'explique par les origines saintongeaises d'une partie des émigrants vers la Nouvelle-France au XVIIe siècle.
Gastronomie
La gastronomie saintongeaise est principalement axée sur trois types de produits : les produits de la terre, les produits de la mer et les produits de la vigne.
Les préparations à base de viande de porc occupent une place prépondérante dans la cuisine régionale : ainsi des gratons ou des grillons, sortes de rillettes à base de viandes rissolées et confites dans leur graisse, du gigorit (ou gigourit), un civet mêlant sang, gorge, foie et oignons, ou de la sauce de pire, à base de fressure, d'oignons et de vin blanc de pays[27].
La cuisine saintongeaise intègre tout naturellement de nombreuses recettes à base de « cagouilles », le nom local de l'escargot petit-gris. Animal tutélaire de la Saintonge, il est notamment cuisiné « à la charentaise », c'est-à-dire cuit dans un court-bouillon agrémenté de vin blanc, d'ail et de mie de pain.
Parmi les autres spécialités locales, il convient de noter également les pibales (alevins d'anguille pêchés dans la Gironde, spécialité des villes de Mortagne et de Blaye), les huîtres du bassin de Marennes-Oléron, les sardines de Royan, les « thyeusses de gueurnouilles » (cuisses de grenouilles) ou encore la « sanglette », une galette préparée à base de sang de poulet et d'oignons cuits.
Les desserts traditionnels sont issus de la cuisine paysanne : millas (gâteau à la farine de maïs, qu'on retrouve dans une grande partie du Sud-Ouest de la France), galette charentaise, au beurre de Charentes-Poitou, ou encore « merveilles » (beignets).
Les vignes de la région servent à la confection d'eaux-de-vie réputées, telles que le pineau des Charentes et plus encore, le cognac. La commune des Mathes est ainsi intégralement située dans la zone de production des « bois ordinaires ».
Patrimoine communal
Zoo de la Palmyre
Article détaillé : Zoo de la Palmyre.Ce parc zoologique privé, l'un des plus renommés d'Europe, a été créé en 1966 par le Rochefortais Claude Caillé. S'étendant sur 14 hectares aménagés en jardin paysager dans un site naturel, il offre au visiteur l'opportunité d'observer plus de 1600 animaux en tous genres, répartis en 130 espèces, tout au long d'un parcours de plus de 4 km.
Église Saint-Cyr et Sainte-Julitte
Article détaillé : Cyr de Tarse.Article détaillé : Église Saint-Cyr et Sainte-Julitte des Mathes.L'église doit son nom à saint Cyr et à sa mère sainte Julitte, deux martyrs chrétiens du IVe siècle.
Cette église, citée pour la première fois dans une charte datée de 1043, dépendait autrefois de l'abbaye de Vaux-sur-Mer[28]. De style roman, elle a été largement remaniée au cours des siècles. Du fait de l'accroissement de la population au XVIIe siècle, une première campagne de travaux a lieu à partir de 1671, mais c'est au XIXe siècle que l'édifice prendra son allure actuelle. La flèche, d'inspiration néo-romane, est édifiée en 1869 par l'architecte Bonnet, originaire de Saint-Jean d'Angély[29]. Elle surmonte un porche donnant accès à la nef, de plan très simple et comportant trois travées. Deux petites chapelles, ajoutées vers 1880, tiennent lieu de transept. L'abside, très sobre, est percée de trois baies, comportant des vitraux datant de la fin du XIXe siècle. Elle est voûtée en lambris de sapin rouge, suite à des travaux effectués en 1973. La cloche de l'église est la seule partie de l'édifice à être classée monument historique, ce pour avoir sonné la révolte en 1789[29].
Église Notre-Dame de La Palmyre
Article détaillé : Église Notre-Dame de La Palmyre.L'église Notre-Dame est un édifice assez insolite, dont la principale particularité est d'être construit en plein air. Elle forme une simple halle de quatre travées, composée d'une charpente en pin maritime supportée par des piliers en grès.
Une ouverture pratiquée dans la toiture, au-dessus du maître-autel, assure son éclairage. Une sacristie est aménagée dans un angle du chœur.
L'ensemble, assez discret, est lové au creux des dunes, au milieu de la pinède.
Phare de La Coubre
Article détaillé : Phare de La Coubre.Il domine la baie de Bonne Anse, située un peu au nord de La Palmyre. Cet édifice de 64 mètres de haut est un des plus célèbres phares du littoral charentais. Construit en 1904, il succède à plusieurs édifices mis en service depuis 1830. Le plus important fut une tour de 57 mètres de haut, édifiée en 1895, mais qui, minée par les violents courants qui balaient la Côte Sauvage, finit par devenir dangereux dès le début des années 1900, ce qui explique l'érection du phare actuel. L'ancien phare finit par s'effondrer totalement en 1907, et il n'en reste plus guère de vestiges. Le phare actuel, qui se situait à plus de 2 kilomètres des côtes à l'origine, n'en est plus qu'à 250 mètres aujourd'hui, du fait du recul constant de la côte à cet endroit. Présentant des fissures, il est aujourd'hui fermé à la visite, et son avenir paraît incertain.
La villa Russe
Elle fut construite en 1930 pour le prince russe en exil Molostov, en reproduisant les caractéristiques de l'architecture traditionnelle russe. Basée sur un plan ovale, elle se compose de deux niveaux desservis par un double escalier intérieur, rendant plus facile l'accès aux différentes pièces, réparties autour du salon et de la cuisine, qui se situent à l'étage. Elle fait actuellement l'œuvre de travaux et de remise en état de sa toiture en ardoise.
La baie de Bonne-Anse
Article détaillé : baie de Bonne Anse.Cette baie naturelle formant une sorte de lagon est un des lieux emblématiques de la côte de beauté. Elle s'est formée il y a à peine plus de cent ans, et est en constante évolution, du fait des violents courants qui caractérisent cette portion de littoral, non loin de la Côte Sauvage. Elle forme une vaste étendue sablonneuse en arc de cercle, abritant de nombreuses espèces d'oiseaux migrateurs. La Baie de Bonne Anse est un lieu privilégié, tant pour les touristes que pour les pêcheurs de coquillages à marée basse, et les véliplanchistes à marée haute.
Le port de plaisance se situe à proximité. Celui-ci dispose d'un bassin à flots d'un mètre d'eau à marée basse, et est doté de deux cales de mise à l'eau.
Le Parc d'attraction Lunapark
Le parc d'attraction Lunapark fut fondé en 1988[30]. Malgré des débuts difficiles, c'est aujourd'hui le plus important parc d'attraction de la région royannaise. Les attractions proposées sont conçues pour divertir le plus grand nombre, et vont du palais du rire au méga-slide, un toboggan géant, en passant par l'inévitable manoir hanté, le wind-surf ou le simulateur 3D.
Équipements et services
Transports urbains
La commune est desservie par la compagnie de bus Cara'bus le réseau de la communauté d'agglomération Royan Atlantique
Éducation
La commune possède une école primaire publique, localisée dans le centre-bourg du village des Mathes. Un service de bus permet aux enfants scolarisés dans un établissement d'enseignement secondaire de rejoindre le collège de La Tremblade, situé à environ 10 kilomètres du centre-bourg des Mathes, ou les collèges et lycées de Royan.
Santé
Deux médecins généralistes exercent actuellement dans la commune : l'un aux Mathes, l'autre à La Palmyre[31]. Une pharmacie est présente à La Palmyre. Des infirmières assurent des permanences tant aux Mathes (avenue de la Palmyre) qu'à La Palmyre (place d'Aquitaine). Le centre hospitalier le plus proche se trouve à Royan.
Sports
De par sa situation géographique, il est possible de pratiquer de nombreux sports nautiques à La Palmyre : la ville est connue pour ses spots de surf, répartis principalement sur la portion de littoral appelée la « Côte Sauvage », à proximité du phare de la Coubre. Le principal est le spot de La Palmyre-La Coubre, au nord du quartier du même nom.
De même, une école de voile[32] propose des stages d'initiation ou de perfectionnement, ainsi que des promenades en kayak dans la baie de Bonne Anse.
Plus de 40 kilomètres de pistes cyclables sillonnent la commune, offrant des possibilités de randonnée à travers la forêt domaniale de la Coubre.
La commune est également équipée de l'hippodrome de la Côte de Beauté, situé à mi-chemin entre La Palmyre et le bourg des Mathes.
Galerie
Vie locale
Cultes
- Les offices catholiques sont célébrés à l'église Saint-Cyr-et-Sainte Julitte des Mathes le dimanche à 11 heures 15 et à l'église Notre-Dame de la Palmyre le dimanche à 10 heures. Des offices anglicans ont également lieu en saison, le dimanche à 9 heures 45 à l'église Saint-Cyr-et-Sainte Julitte et à 11 heures 30 à Notre-Dame de La Palmyre.
- Le culte protestant est quant à lui célébré au temple de La Tremblade, le dimanche à 10 heures[33].
L'ancien temple protestant de la commune était situé dans le centre-bourg des Mathes. Édifié en 1891, il formait un vaisseau unique de deux travées précédé d'une façade d'une grande sobriété, sur laquelle était gravé le verset biblique « la vérité vous affranchira » (Jean, 8,32). Désaffecté dès 1955, il fut démoli en 2006. En 2011, le fronton et le verset biblique du temple fut reconstitué[34].
Voir aussi
Notes et références
- Site officiel du zoo de la Palmyre
- (fr)Sources Bernezac.com La Palmyre, La Palmyre-Les Mathes sur Bernezac. Consulté le 20 février 2010
- Club Med La Palmyre
- Aéroport de La Rochelle-Île de Ré
- Aéroport de Bordeaux-Mérignac
- Données Météo France.
- Relevés Météo-France de 1946 à 2000, sur le site Bernezac.com
- l'Internaute, INSEE et Lameteo.org Données de la station de La Rochelle, sources
- (fr) Climatologie mensuelle à La Rochelle sur infoclimat.fr. Consulté le 22 octobre 2009
- Jacques Duguet, Noms de lieux des Charentes, éd. Bonneton, 1995, 232 p. (ISBN 2862531855) [lire en ligne]
- in La Tremblade et la presqu'île d'arvert, par Henri Moreau et Michel Chaigne, éditions Alan Sutton, 1998
- parution au Journal Officiel du 2 avril 1933, p. 3409-3412
- in Le Patrimoine des communes de la Charente-Maritime, tome II, Flohic éditions
- Sources : Conservatoire du littoral
- Bernezac.com : la forêt de la Coubre
- La décentralisation, site de l'Assemblée nationale
- (fr) nombre des membres du conseil municipal des communes, Legifrance
- Données Cassini.
- Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 27 février 2009]
- Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'INSEE
- INSEE : pyramide des âges, recensement 1999
- Données économiques
- Sources : mairie des Mathes
- Données économiques des Mathes
- (fr)L'encyclopédie des villes de France sur L'internaute. Consulté le 20 février 2010
- Galeries d'art
- Charente-Maritime, encyclopédie Bonneton, p. 106-107
- ce qu'atteste le cartulaire de Vaux
- in La Tremblade et la presqu'île d'arvert, par Henri Moreau et Michel Chaigne, éditions Alan Sutton, 1998
- Parc d'attraction Luna Park
- Services pratiques
- Palmyr Alantic Voile
- Cultes
- Restes du Temple
Liens externes
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