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Saint-Molf
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Arrondissement de Saint-Nazaire Canton Canton de Guérande Code commune 44183 Code postal 44350 Maire
Mandat en coursVéronique Cardine
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Cap Atlantique Site web Site officiel Démographie Population 2 179 hab. (2008) Densité 95 hab./km² Gentilé Mendulphins, Mendulphines Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 30 m Superficie 22,82 km2 Saint-Molf est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.
Cette petite commune rurale est située entre la côte Atlantique et le parc naturel de Brière.
Elle possède de nombreux marais salants, moins connus que ceux de Guérande.
Sommaire
Géographie
La superficie de la commune est de 22,82 km2 (2 282 ha).
Situation
Saint-Molf est située dans la presqu'île de Guérande, à 8 km au nord de Guérande, 9 km au nord-est de La Turballe et 20 km au sud de La Roche-Bernard.
Les communes limitrophes sont Assérac, Herbignac, Guérande, La Turballe et Mesquer.
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Saint-Molf est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Saint-Nazaire et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).
Géographie humaine
- Utilisation des sols
Sur les 2282 hectares de la commune, on trouve :
- 301 hectares de bois ;
- 315 hectares de zones humides ;
- 1235 hectares de terres agricoles avec 16 exploitants ;
- 140 hectares de marais salants avec 14 paludiers.
Cette répartition entre terres agricoles et marais salants reflète la double tradition de la commune : celle des paludiers et celle des landais (cultivateurs ou éleveurs). Les surfaces cultivées n’ont guère changé, mais le nombre d’exploitants agricoles a fortement diminué, comme partout en France, tandis que le nombre de paludiers est en augmentation depuis quelques années, du fait de la remise en exploitation de marais abandonnés.
Toponymie
Un moine irlandais du nom de Maidulf (Maildulphus en latin) dut s’exiler dans le sud-ouest de l’Angleterre où il fonda le monastère de Malmesbury en 638 ; il mourut en 676. Par la suite, le souvenir de ce saint homme fut apporté par les émigrants bretons de Grande-Bretagne, fuyant les Saxons. Ils s’établirent dans le village où, depuis le Ve siècle, on honorait déjà saint Germain ; ils lui donnèrent le nom du saint homme et son patronage supplanta celui du saint auxerrois. Mais Maidulf, trop difficile à prononcer, fut progressivement transformé en Molf, prononcé « Mô » par la population et latinisé en Medulphus par l’Église. Il est peu probable que saint Molf ait été canonisé. Cependant, en 1775, l’abbé Macé, alors recteur de Saint-Molf fit venir d’Angleterre un fragment d’un os du bras du saint moine à titre de relique et conservé comme telle dans le reliquaire actuel.
Histoire
- Préhistoire
On trouve des traces de l’âge de pierre (4000 à 3000 av. J.-C.) à la Butte-aux-Cerfs, près du hameau de Trebrezan, qui fut certainement le centre d’un atelier rudimentaire de flèches, d’hameçons et de poignards de silex.
À l’âge des métaux (1800 av. J.-C.), les environs du Petit Traict devinrent la «zone industrielle» de la Presqu’île :
- âge du bronze à Trebrezan et à Quifistre où ont été découverts des coins et des haches de ce métal,
- âge du fer au lieu-dit Les Forges, noyau primitif du village, situé alors près de la première chapelle Saint-Germain.
Les centres industriels de Saint-Molf, buttes des Carpadoux et de Kervenel, Butte-aux-Cerfs et butte du Binguet sont-ils celtes ou gaulois ? Les archéologues n’ont pas encore tranché.
- Antiquité
Des voies romaines sillonnent la commune :
- une petite voie romaine Saint-Lyphard–Piriac avec un embranchement vers Merquel et un autre vers Clis ;
- une grande voie dallée, véritable artère du pays, reliant la Vilaine à la Loire par Assérac et Guérande, passant par Trebrezan, Montpignac, La Motte, Malabri et Kerguenec[1].
Le village de Saint-Molf a été construit autour de l'église Saint Germain, évêque d'Auxerre, évangélisateur de la région entre 430 et 448. La tradition en fait le fondateur de l'église et de la paroisse, ce qui est cohérent avec les usages de l'époque.
- Moyen Âge
Après la migration bretonne dans la région, la paroisse prend le nom de Saint Molf, qui est attesté au IXe siècle). Au XIe siècle, une nouvelle église est construite sous le vocable de Saint Maidulphe ou Mendulphe (devenu Saint Molf) et l'ancienne église Saint Germain devient une chapelle annexe entourée du cimetière.
- Période moderne
Comme ses voisines de l'arrière pays nazairien, Saint-Molf s'est trouvée prise à la fin de la Seconde Guerre mondiale dans la Poche de Saint-Nazaire ce qui lui valut une prolongation de l'Occupation allemande de 9 mois de plus que le reste de la région (d'août 1944 au 11 mai 1945)
Emblèmes
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de Loire-Atlantique.Blasonnement Un autre blasonnement est donné sur le site de la mairie :
Écartelé, au 1 de sable à 5 points équipolés d’azur chargé chacun d’un besant d’argent posé en base, aux 2 et 3 de sinople plain, au 4 de sable à la charrue d’or, à la barre d’hermine brochant sur le tout.
Devise
La devise de Saint-Molf : In Terra Veritas.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1958 1975 Camille Berthe 1975 1983 Camille Bertho 1983 2001 Michel Bertho mars 2001 2008 Daniel Guihard mars 2008 Véronique Cardine Divers gauche Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, Saint-Molf comptait 2 179 habitants (soit une augmentation de 45 % par rapport à 1999). La commune occupait le 4 608e rang au niveau national, alors qu'elle était au 5 980e en 1999, et le 134e au niveau départemental sur 221 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Molf depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saint-Molf, cela correspond à 2008, 2013, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, etc.) sont des estimations[2],[N 1].
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,9 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,3 % contre 48,4 % au niveau national et 48,5 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 50,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 26,1 %, 15 à 29 ans = 15,5 %, 30 à 44 ans = 25,2 %, 45 à 59 ans = 19,4 %, plus de 60 ans = 13,8 %) ;
- 49,7 % de femmes (0 à 14 ans = 24,5 %, 15 à 29 ans = 15,6 %, 30 à 44 ans = 25,9 %, 45 à 59 ans = 18,3 %, plus de 60 ans = 15,8 %).
Lieux et monuments
- Moulins à vents
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de la Loire-Atlantique
- La Baule - Presqu'île de Guérande
Liens externes
Notes et références
Notes
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Par convention, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de présenter :
Références
- D’après le livre de P. Mercieret Y. Moreau Dans la boucle du Mès, Mesquer, Quimiac, Saint-Molf, épuisé.
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 1er mai 2011
- Saint-Molf 1836 sur Archinoë portail d'indexation collaborative. Consulté le 1er mai 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 27 juillet 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur insee.fr. Consulté le 1er mai 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 27 juillet 2010
- Évolution et structure de la population sur insee.fr. Consulté le 27 juillet 2010
- Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique en 2007 sur insee.fr. Consulté le 1er mai 2011
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