- EEPF
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Polynésie française
Polynésie française
Pōrīnetia Farāni (ty)Drapeau Armoiries Administration Statut politique Collectivité territoriale d'outre-mer française Capitale Papeete
Gouvernement
- Président de la République
- Haut-commissaire de la Rép.
- Président
Nicolas Sarkozy
Adolphe Colrat
Oscar TemaruGéographie Superficie 4 167 km² [1] Démographie Population (2007) 259 706 hab. Densité 65 hab./km² Langue(s) officielle : français,
régionale : Reo mā’ohi (tahitien, marquisien, paumotu, mangarévien...)Économie PIB (2003)
· PIB/hab.3,8 milliards de $US
17 500 $US (PPA)Monnaie Franc CFP (XPF) Autres Fuseau horaire UTC -10 Domaine internet .pf Indicatif téléphonique +689 Hymne La Marseillaise et Ia Ora ’O Tahiti Nui [2] Devise {{{devise}}} La Polynésie française est un ensemble de 5 archipels français, situé dans le sud de l'Océan Pacifique, à environ 6 000 km à l’est de l’Australie. Elle comprend l'archipel de la Société avec les îles du Vent et les îles Sous-le-Vent, l'archipel des Tuamotu, l'archipel des Gambier, l'archipel des Australes et celui des Marquises, ainsi que les immenses espaces maritimes adjacents[3]. Son code postal commence par 987.
Sommaire
Histoire
Peuplement des cinq archipels polynésiens
Article détaillé : Peuplement de l'Océanie.Il y a 5 000 ans (3 000 av. J.-C.), des habitants du littoral de la Chine du Sud, cultivateurs de millet et de riz, commencent à traverser le détroit pour s'installer à Taïwan. Vers 2 000 avant J.-C., des migrations ont lieu de Taïwan vers les Philippines. De nouvelles migrations commencent bientôt des Philippines vers Célèbes et Timor et de là, les autres îles de l'archipel indonésien. Vers 1 500 av. J.-C., un autre mouvement mène des Philippines en Nouvelle-Guinée et au-delà, les îles du Pacifique. Les Austronésiens sont sans doute les premiers navigateurs de l'histoire de l'humanité.
Rencontre avec les Européens à la recherche de la Terre Australe de 1521 à 1767
Le 24 janvier 1521, le Portugais Fernand de Magellan découvre Puka Puka dans les Tuamotu. En 1595, les Espagnols Álvaro de Mendaña et Pedro Fernández de Quirós découvrent les Marquises. Le 4 février 1606, Quirós découvre le groupe Actéon, puis le 10 février 1606 Hao. En 1616, les Néerlandais Jacob Le Maire et Willem Schouten sont à Takaroa, Takapoto, Ahe et Rangiroa. Puis plus aucun contact avec les Européens pendant un siècle.
Le 2 juin 1722, le Néerlandais Jakob Roggeveen découvre Makatea et, le 6 juin 1722, Bora Bora. Charles de Brosses nomme Polynésie les îles des Terres australes en 1756. Le 5 juin 1606, le Britannique John Byron est à Napuka et Tepoto. Le Britannique Samuel Wallis découvre Tahiti en 1767, suivi par le Français Louis Antoine de Bougainville en 1768. Puis le Britannique James Cook en 1769 explore l'archipel de la Société puis découvre Rurutu. Il revient en 1773, 1774 et 1777. Parallèlement l'Espagnol Domingo de Boenechea arrive à Tahiti en 1772, puis revient en 1774 pour installer une mission permanente. Cette mission échoue comme le raconte Máximo Rodríguez, et tous repartent en 1775.
L'ascension des Pomare de Tahiti de 1767 à 1842
De 1743 à 1880, la famille royale Pomare profite habilement de la présence des Européens pour étendre son pouvoir.
Territoire outre-mer français de 1880 à aujourd'hui
La Polynésie française est annexée et colonisée par la France durant le XIXe siècle, suite à la signature du traité de protectorat entre le fils de la reine de Tahiti Pomare IV et la France en 1842. Le 29 juin 1880, le dernier souverain tahitien, Pomare V, fait don de ses territoires à la France. Ceux-ci deviennent alors les « Établissements français de l’Océanie », nom qu'ils portent jusqu’en 1958.
Géographie
Article détaillé : Géographie de la Polynésie française.Article détaillé : Liste des îles de Polynésie française.Ce territoire comprend plusieurs groupes d’îles et d’atolls dont la plus importante et la plus peuplée est Tahiti.
Les îles de Polynésie sont issues de l’activité volcanique de "points chauds" situés à l’intersection de failles sismiques. Ces îles suivent ensuite le mouvement de la plaque océanienne (qui se déplace vers le nord ouest), le "point chaud" restant, lui, fixe. En conséquence, les cratères que l’on peut encore deviner ne sont que des vestiges de l’activité volcanique et ne sont pas des volcans éteints. Ces massifs volcaniques s’enfoncent progressivement dans le manteau terrestre, jusqu’à disparaître de la surface (la seule trace visible en est alors le récif corallien, dont la croissance continue compense l’affaissement du support : les îles sont alors appelées atolls, par opposition aux îles hautes qui, elles, sont montagneuses). Il s’agit là toutefois d’un modèle qui, s’il décrit très bien la géologie des îles de la Société (avec une île très jeune - Tahiti - située au sud-est de l’Archipel, dont les planaires sont encore visibles, et des îles plus anciennes, tels Raiatea ou Bora Bora - situées au nord-ouest) ne peut rendre compte à lui seul de la situation des autres archipels polynésiens.
Nombre d'atolls, à la surface émergée très réduite, sont inhabités, ou seulement utilisés pour la pêche et la culture perlière.
Les très nombreux atolls des Tuamotu rendent la navigation dangereuse dans la région, et sont célèbres pour leurs échouages. Leur lagon est alimenté en eau océanique par quelques passes (des ruptures de la barrière corallienne), et les profonds cratères offrent des eaux très froides et limpides contrastant avec les eaux chaudes des faibles fonds des plateaux lagunaires, qui abritent une faune et une flore marines riches. Par contre, sur les parties émergées, le manque ou parfois l’absence totale d’eau douce ne permet qu'une flore terrestre très pauvre, et ces atolls souvent très désolés ne sont peuplés que de crustacés et servent de refuges aux oiseaux.
À Tahiti, la plus grande île, les vestiges des deux volcans continuent à culminer à des hauteurs respectables (2 241 m pour l’Orohena, le plus haut mont de Polynésie française) autour de larges vallées et plaines alluvionnaires fertiles et sur les flancs desquelles se sont formés par endroits des massifs coralliens. Les côtes, protégées par les massifs coralliens sont faiblement érodées par la mer en raison d’un très faible marnage, et offrent de longues plages basaltiques. Tahiti et les autres îles du Vent voisines sont situées, de façon unique au monde, sur un point océanique où l’effet de marée causé par la lune est quasiment nul sauf en début d'austral (pleine lune de la Toussaint).
Ce fait unique donne des plages très accessibles à toute heure, mais des ports difficiles d’accès (à condition de franchir les passes océaniques peu profondes et dangereuses à cause de la houle), il permet par contre la culture des perles en eaux peu profondes sur les atolls polynésiens grâce à la pureté des eaux que traverse un faible mais régulier courant océanique. Il permet aussi l’installation de villages lacustres dans les lagons aux eaux limpides. Le très court et très abrupt plateau donne à la houle océanique une puissance qui donne de remarquables rouleaux près des plages, ce qui en fait un paradis pour les surfeurs.
En revanche aux Marquises dont la formation géologique est plus récente, les structures volcaniques sont faiblement érodées et offrent un paysage montagneux abrupt, constellé de vallées étroites aboutissant à des plages courtes aux eaux profondes. Les Marquises ne possèdent pas de barrière de corail.
Leur paysage offre, vu de la mer, une allure de cathédrales surgies de l’eau, d’où s’écoulent des cascades alimentant de très courtes rivières saumâtres traversant les plages, la côte étant parsemée de petites criques cernées par une forêt d’arbres tropicaux. La richesse de ces îles a été prisée depuis l’antiquité, et les Marquises recèlent des sites archéologiques témoignant de la colonisation et des cultures polynésiennes parmi les plus anciennes.
Politique et institutions
Statut
La Polynésie française est un pays d’outre-mer, actuellement régie par la loi organique n° 2004-192 modifiée. Elle bénéficie d'une large autonomie politique.
Néanmoins il ne s’agit pas d’une libre association d’États comme peuvent l’être les anciennes dépendances néo-zélandaises. En tant que collectivité d’outre-mer française C.O.M., l'administration des fonctions régaliennes (défense, police, justice, trésor) est assurée par l'État représenté sur le territoire par un Haut-Commissariat de La République. La langue française reste obligatoire dans ces services, cependant dans la justice, les lois et les arrêts peuvent être rendus en reo maohi avec une traduction française. D'ailleurs l’enseignement des langues natives polynésiennes (tahitien, mangarevien, tuamote, marquisien) est organisé dans l'ensemble des cycles scolaires et universitaires.
Sur le plan éducatif, l'archipel est administré par un vice-rectorat mais de nombreuses compétences ont été transférées au ministère de l'éducation polynésien et ses deux grands services la D.E.P. (Direction des enseignements primaires) et la D.E.S. (Direction des enseignements secondaires).
Politique
Article détaillé : Politique de la Polynésie française.La France a mené 46 essais nucléaires atmosphériques en Polynésie entre 1966 et 1974, suivis de plus de 150 essais souterrains[4].
Subdivisions
Article détaillé : Communes de la Polynésie française.La Polynésie française est composée de 5 subdivisions administratives (listées ici du Nord-Est au Sud-Ouest) :
- La subdivision des îles Marquises au Nord-Est de la Polynésie Française (les plus proches au Sud d’Hawaii et à l’Est de Kiribati), comprend deux groupes d’îles distincts :
- La subdivision des Tuamotu-Gambier, la plus grande des cinq, composée en fait de deux archipels :
- l’archipel des Tuamotu, aussi appelé Paumotu ou îles Dangereuses, aux 84 îles, récifs et atolls de faible profondeur s’étendant du Nord-Ouest (près de Kiribati) au centre et à l’Est de la Polynésie française. L’archipel, immense et faiblement peuplé, se compose de plusieurs groupes d’atolls (certains presque totalement immergés en faible profondeur) et îlots :
- les îles du Roi Georges au Nord-Ouest des Tuamotu (dont les atolls de Ahe, Manihi, Takaroa, Takapoto),
- les îles Palliser au Sud des précédentes, composées de larges atolls (dont l’atoll de Rangiroa, l’île principale des Tuamotu, le second atoll au monde par sa taille et le plus grand de Polynésie, où est également produit le Vin de Tahiti, et les atolls de Mataiva, Tikehau, Arutua, Apataki, Kaukura, Toau, Aratika, Kauehi),
- les îles Raevski, au centre des Tuamotu (dont l’atoll de Fakarava, le second plus grand atoll de Polynésie française, les atolls voisins de Raraka, Faaite, Tahanea, Motutunga, Katiu, Makemo, Marutea Nord, Raroia, Takume, et l’île d’Anaa plus au Sud[réf. nécessaire][5]),
- les îles du Désappointement, au Nord-Est des Tuamotu (dont les petits atolls de Tepoto, Napuka, et Puka-Puka),
- un groupe d’atolls et d’îlots épars au centre des Tuamotu (dont les atolls de Marokau-Ravahere, Hao, Amanu, et l’île de Vahitahi et ses voisines), et plus au Nord-Est un chapelet d’îles (Fangatau, Fakahina, Tatakoto, Pukarua, Reao, ces dernières étant parfois comptées parmi les îles du Désappointement),
- les îles du Duc de Gloucester, de petite taille et quasiment inhabitées, au Sud-Sud-Ouest des Tuamotu (dont l’île d’Hereheretue), administrées depuis Hao.
- un groupe d’îlots et d’atolls au Sud-Est des Tuamotu (dont les atolls de Moruroa et Fangataufa en cours de rétrocession par l’État français à l’administration civile polynésienne, ainsi que les atolls de Marutea Sud et les îles du groupe Actéon), administrés depuis les îles Gambier ;
- les îles Gambier au Sud-Est (les plus proches des îles Pitcairn britanniques), dont la plus grande île est Mangareva (qui est le siège de la commune de Rikitea, le chef-lieu des Tuamotu-Gambier), les trois autres grandes îles étant Aukena, Akamaru et Taravai, toutes cernées par le même récif corallien d’où émergent une dizaine d’îlots.
- l’archipel des Tuamotu, aussi appelé Paumotu ou îles Dangereuses, aux 84 îles, récifs et atolls de faible profondeur s’étendant du Nord-Ouest (près de Kiribati) au centre et à l’Est de la Polynésie française. L’archipel, immense et faiblement peuplé, se compose de plusieurs groupes d’atolls (certains presque totalement immergés en faible profondeur) et îlots :
- L’archipel de la Société, à l’Ouest de la Polynésie française, est le plus peuplé et divisé administrativement en deux :
- La subdivision des îles Sous-le-Vent, la partie Ouest-Nord-Ouest de l’archipel, dont les îles les plus connues sont :
- La subdivision des îles du Vent, la partie Est-Sud-Est de l’archipel, dont les îles les plus connues sont :
- Tahiti, la plus grande île et la plus peuplée de toute la Polynésie française, formée par deux volcans reliés par l'isthme de Taravao. Le Mont Orohena culmine sur la partie Nord-Ouest Tahiti Nui, « la grande Tahiti », qui est le siège de la commune de Papeete, chef-lieu des îles du Vent et capitale de la Polynésie française (la partie Sud-Est de l’île est Tahiti Iti, « la petite Tahiti ») ;
- l’île proche de Moorea, aussi appelée « l’île sœur », formée par le volcan du Mont Toheia et cernée d’une barrière de corail ;
- mais aussi les îlots de Maiao et Mehetia et l'atoll de Tetiaroa.
- La subdivision des îles Australes, dans le tiers Sud de la Polynésie française, composées en fait de deux archipels :
- les îles Tubuaï se formant au Sud-Ouest (du nom de sa plus grande île Tubuaï et de sa commune chef-lieu est Tubuai comprenant aussi les communes Mataura associée à celles de Taahueia et Mahu, et formant un chapelet s’étendant de l’île Maria à l’île Raivavae via les îles de Rimatara et Rurutu), à l’Est de la partie principale (australe) des îles Cook ;
- les îles de Bass, dont fait partie l’île de Rapa ou Rapa Iti « petite Rapa » (à ne pas confondre avec l’île de Pâques aussi appelée Rapa Nui « grande Rapa » très isolée et située bien plus loin à l’Est vers le Chili) et les îles Marotiri (les plus méridionales de toutes les îles de la Polynésie française, et les plus isolées).
Population
La Polynésie française possède l’un des taux de criminalité le plus bas de France (35,73‰ en 2006)[6].
La couverture médicale est généralement bonne sur les îles les plus importantes mais limitée dans les régions plus lointaines ou moins peuplées. Les personnes ayant besoin de soins urgents ou souffrant de maladies graves sont souvent transférées à Tahiti pour y être soignées (on y trouve deux hôpitaux et plusieurs cliniques privées).
Démographie
Article détaillé : Démographie de la Polynésie française.La Polynésie Française comptait 259 706 habitants au 20 août 2007[7], ce qui représente moins de 0,5% de la population de la France, mais 10% de la France d'outre-mer et 1 tiers de la population des collectivités d'outre-mer.
On peut distinguer trois communautés ethniques principales [8]:
- les Polynésiens : 78%;
- les Européens : 12%;
- les Asiatiques (pour la plupart Chinois): 10%.
Économie
Article détaillé : Économie de la Polynésie française.La Polynésie française possède une économie moyennement développée, dépendante de l’importation de biens, du tourisme et de dotations financières de la part de la France, notamment la DGDE. Les complexes touristiques sont très présents et souvent plus qu’à moitié vides sur les îles les plus importantes.
La culture des perles pour la bijouterie est également très développée.
Télécommunications
Article détaillé : Communications en Polynésie française.Du fait de sa faible population et de l'isolement géographique des archipels polynésiens, les entreprises en charge des télécommunications sont toutes historiquement publiques et en situation de monopole. En radiophonie et télévision, il existe un marché concurrentiel, et un second opérateur de téléphonie mobile doit faire son apparition en 2009. Par contre pour la téléphonie fixe et l'accès à internet aucune concurrence n'est envisagée.
Transports
Bien que les routes les plus importantes soient goudronnées et bien entretenues, beaucoup de routes secondaires n’ont pas ces avantages. Le trafic routier est particulièrement dense à Tahiti.
- L’aéroport principal de la Polynésie française est l’aéroport international Tahiti Faa’a.
- La compagnie aérienne de Polynésie française est Air Tahiti Nui.
- Le port de Papeete est le plus important des ports de Polynésie française.
Article détaillé : Transports en Polynésie française.Tourisme
Article détaillé : Tourisme en Polynésie française.Culture
Article détaillé : Musique polynésienne.Des manifestations culturelles sont régulièrement organisées afin d'entretenir la vivacité de la culture maohi et parfois la faire évoluer. Les principales manifestations ont lieu lors des fêtes du 14 juillet, le Heiva, où ont lieu des concours de danse, de chant et de musique traditionnelle. Des compétitions sportives ont également lieu, comme la Hawaiki nui va'a en octobre, une importante course de pirogue polynésienne, ou des concours de porteurs d'oranges du plateau de Taravao, des lancers de javelots, le soulevé de pierres ou des concours de hana de cocos (débourrer). Des foires sont organisées afin d'assurer la commercialisation et faire connaître l'artisanat local : tatouages, sculptures marquisiennes, confection de pareo ou de tifaifai, etc. Des reconstitutions de cérémonies religieuses "traditionnelles" sont parfois organisées.
Fêtes et jours fériés Date Nom français Nom local Remarques 1er janvier Jour de l’an Fête civile légale française. 5 mars Fête de l'Évangile Fête religieuse et fête légale en Polynésie française, commémorant l’arrivée des premiers missionnaires protestants de la London Missionary Society en Polynésie française (le 5 mars 1797). Variable Vendredi Saint Fête religieuse chrétienne, deux jours avant Pâques (non appliquée légalement dans une grande partie de la métropole). Variable Lundi de Pâques Fête religieuse chrétienne, le lendemain de Pâques, et fête légale française. 1er mai Fête du Travail Fête civile légale française (et internationale) pour le respect du droit des travailleurs. 8 mai Fête de la victoire de 1945. Fête civile légale française. Le 8 mai 1945 revêt une importance particulière en Polynésie. Les établissements français de l’Océanie s’étaient en effet rangés très tôt du côté de la France libre. De nombreux Polynésiens se sont ainsi couverts de gloire durant les combats de la Seconde Guerre mondiale. Variable Jeudi de l’Ascension Fête religieuse chrétienne, fixée selon la date de Pâques, et fête légale française. Variable Lundi de Pentecôte Fête religieuse chrétienne, fixée selon la date de Pâques, et fête légale française. 29 juin Fête de l’autonomie Fête civile en Polynésie française. Célébration de l’autonomie. 14 juillet Fête nationale Fête civile légale française, fête nationale. Célébration de la Fête de la Fédération le 14 juillet 1790. 15 août Assomption Fête religieuse catholique, et fête légale française. 1er novembre Toussaint Fête religieuse chrétienne, et fête légale française. 11 novembre Armistice 1918 Fête civile légale française. Célébration de l’armistice du 11 novembre 1918 entre la France et l’Allemagne, marquant la fin de la Première Guerre mondiale. 25 décembre Jour de Noël Fête religieuse chrétienne, et fête légale française. Religions
Le christianisme occupe une place centrale dans la société polynésienne contemporaine. En 1951, le recensement mentionnait cinq Églises et indiquait qu’un quart de la population était catholique, un peu plus de la moitié protestante (54,81%), les Églises restantes – adventistes, Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours et Communauté du Christ, appelée localement « sanito », ne rassemblant à elles trois que 6,41% des habitants de Polynésie française. En 1971, date du dernier recensement incluant l’appartenance religieuse, l’Église catholique avait nettement progressé (34,5%), l’Église évangélique de Polynésie française (EEPF, protestante historique - 50,5%) un peu décliné. Au cours des années 1980 de nouvelles Églises se sont développées – pentecôtistes notamment – tandis que les Églises adventiste et, surtout, l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, progressent de manière très significative, aux dépens le plus souvent de l’EEPF. Les dernières indications disponibles, publiées en 2006, montrent que désormais près d’un Polynésien sur cinq n’appartient ni à l’Église catholique ni à l’EEPF (rebaptisée Église protestante ma’ohi en 2004).
L'Église protestante ma’ohi (EPM): L’EPM rassemble environ 38% de la population polynésienne. Elle est l’héritière des premières missions protestantes en Océanie, qui ont introduit le christianisme à Tahiti. Le 5 mars 1797, date à laquelle les missionnaires du navire le Duff affrété par la London Missionary Society ont débarqué dans la baie de Matavai, est inscrite depuis 1978 sur le calendrier des fêtes officielles polynésiennes et commémorée chaque année par l’EPM.
L'Église catholique : L’Église catholique représente elle aussi autour de 38% de la population. Les missions catholiques se sont implantées à partir de 1834 dans les archipels qui forment aujourd’hui la Polynésie française : aux îles Gambier (frères de la Congrégation des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie, dite de Picpus) avec la conversion du roi Maputeoa en 1836, aux îles Marquises (la première mission est fondée en 1839 sur l’île de Nuku Hiva), puis à Tahiti. Depuis la fin des années 1970, le Renouveau charismatique occupe une place importante dans la vie de l’Église catholique en Polynésie française : au moins un quart des fidèles.
L'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours : 6,5% de la population. Premières missions mormones à partir de 1844, dans les îles Tuamotu et aux îles Australes (Tubuai). Elle a connu une forte croissance au cours des années 1980.
La Communauté du Christ, appelée localement « sanito » : 3,6% de la population.
L’Église adventiste (5,8%) : En Polynésie française, les adventistes sont surnommés « petania » (« Pitcairn » en tahitien), en référence aux habitants de l’île de Pitcairn qui ont été les premiers adventistes en Océanie, dès 1886, et au voilier Pitcairn dont l’escale en décembre 1890 à Tahiti marqua le début de la mission adventiste dans les îles de la Société.
Autres Églises : Les pentecôtistes depuis 1962 (d’abord dans la communauté chinoise de Tahiti, puis à partir des années 1980 dans l’ensemble de la population – 1,5%).
Autres religions : Religion bahaïsme, bouddhisme (chinois traditionnel et zen) et judaïsme (une synagogue à Tahiti) & très peu de Musulman.
Les témoins de Jéhovah (2%) sont présents depuis le début des années 1960.
Source : Y. Fer et G. Malogne-Fer, chapitre « French Polynesia » in Manfred Ernst (dir.), Globalization and the Re-Shaping of Christianity in Oceania, Suva (Fidji), PTC, 2006.
Tatouage
Article détaillé : Tatouage en Polynésie.Au XVIIIe siècle, les premiers explorateurs européens rapportent leur découverte du tatouage polynésien, marque essentielle de la place du Polynésien dans la société. Progressivement les missionnaires chrétiens vont arriver à proscrire cette pratique. Mais pendant la seconde moitié du XXe siècle, le tatouage polynésien redevient populaire auprès des jeunes Polynésiens, en quête d’un retour aux valeurs culturelles et traditionnelles.
Codes
La Polynésie française a pour codes :
- F-OH, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs
- NT, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports,
- PF, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2,
- .pf, selon la liste des Internet TLD (Top level domain),
- PYF, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3,
- XCFP, le franc pacifique n'étant pas une devise évoluant avec la bourse, il est fixe par rapport à l'euro : 1euro vaut 119.3317 franc pacifique; mais n'ayant pas de centimes en polynesie, on arrondit souvent à 120.
Galerie
Vue de la baie de Cook sur Moorea
Le mont Otemanu à Bora-Bora
Plage de sable noir à Tahiti
Vue du lagon intérieur de Fakarava
Plage d'Avea à Huahine
Présidence de la Polynésie française à Papeete
Vue aérienne de Mangareva
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des prénoms d'origine tahitienne
- Liste des mammifères en Polynésie française
Liens externes
- (fr) Site officiel Présidence de la Polynésie française
- (fr) L'assemblée de la Polynésie française
- (fr) Site officiel Haut-Commissariat de la République en Polynésie française
- (fr) Institut Statistique de Polynésie française
- (fr) Site officiel de la santé en Polynésie française
- (fr) Université de Polynesie Française
- (fr) Base de données Nadeaud de la flore de Polynésie française
- (fr) ICA - Site consacré au patrimoine audiovisuel de Polynésie avec de nombreuses videos, sons et images
- (fr) Faufa'a Tupuna, le wiki consacré au patrimoine culturel polynésien
- (fr) ABCDaire polynésien
- (fr) Synthèse : biodiversité et conservation outre-mer (UICN, 2008)
- (fr) Patrimoine naturel et culturel de la Polynésie française
- (fr) Index botanique des plantes et fleurs de Polynésie française
Notes et références
- ↑ Les cinq archipels de Polynésie française sont au centre d'une zone économique exclusive de plus de 2 500 000 km².
- ↑ Adopté comme hymne par l'Assemblée de Polynésie française.
- ↑ Cette énumération résulte de l'article premier de la loi organique n°2004-192 du 27 février 2004 portant statut d'autonomie de la Polynésie française.
- ↑ Paul Benkimoun,« Les essais nucléaires polynésiens responsables de cancers thyroïdiens » dans Le Monde du 03/08/2006, [lire en ligne]
- ↑ Le terme d'îles Raevski correspond pour certains[Qui ?] aux seules trois îles inhabitées de Hiti, Tepoto et Tuanake.
- ↑ « Le taux de criminalité (c'est à dire le nombre de faits constatés pour 1000 habitants) s'établit à 35,73 (39,63 en 2005) soit un chiffre en nette diminution comparable à celui de l'année 2000 (Moyenne nationale : 62,35). », Haut-commissariat de la Polynésie française, Ouverture de la conférence de presse « Sécurité intérieure », 2 février 2007, [lire en ligne]
- ↑ Recensement de la population de 2007 : Population légale au 20 août 2007 [lire en ligne]
- ↑ Voir page 80 in Landfalls of Paradise: Cruising Guide to the Pacific Islands, Earl R. Hinz & Jim Howard, University of Hawaii Press, 2006
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