Canal Plus numérique

Canal Plus numérique

Canal+

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Canal+.svg

Création 4 novembre 1984 à 8h00
Slogan « Canal+ et tellement plus encore ! »
Langue Français
Pays d'origine France France
Statut Généraliste nationale privée
Ancien nom Canal 4 (Projet 1983)
Canal Plus (1984)
Siège social 1 place du Spectacle

92130 Issy-les-Moulineaux
Tél : (33) (0)1 71 35 35 35

Site Web www.canalplus.fr
Diffusion
Numérique TNT Chaîne n° 4 payante
(plages en clair gratuite)
Satellite CanalSat : Chaîne n° 4

Canalsat Caraibes : Chaîne n° 2
FRANSAT : Chaîne n° 4

Câble Numericable : Chaîne n° 4
ADSL Alice : Chaîne n° 4

Bbox: Chaine N°4
DartyBox TV : Chaîne n° 4
Freebox TV : Chaîne n° 4
Orange TV : Chaîne n° 4
SFR : Chaîne n° 4
et chaîne n°40

Canal+ est une chaîne de télévision semi-généraliste française privée à péage axée sur le cinéma et le sport. Toute première chaîne privée à péage en France, elle appartient au groupe Canal+ (Filiale du Groupe Vivendi).

Sommaire

Histoire de la chaîne

Le siège de Canal +, à Issy-les-Moulineaux

Naissance de la première chaîne cryptée

Le 9 juin 1982, le président de la République française François Mitterrand annonce lors d'une conférence de presse : « Une quatrième chaîne de télévision sera incessamment mise en œuvre. Elle se tournera davantage vers des retransmissions et aussi des problèmes de Culture. Cette chaîne ne nécessitera aucune charge supplémentaire. »

En juin 1981, Pierre Nicolay est nommé Président du Groupe Havas. En juillet 1981, il désigne Léo Scheer comme Directeur du Développement et Directeur de Cabinet du Président et le charge de définir un plan stratégique dans le domaine audiovisuel pour le groupe. En août 1981, un rapport est présenté lequel prévoit d'accompager la CLT et le Gouvernement Luxembourgeois dans leurs projets européen de télévision par satellite puis de créer une chaîne à péage à partir réseau hertzien historique (TF1 en 819 lignes noir et blanc) qui va être abandonné par TDF. Ce plan prévoit également pour Havas, d'augmenter sa participation dans Pathé (passer de 10 % à 50 %) pour consolider les investissements dans le cinéma. Le plan est adopté par la Présidence. L'équipe dirigée par Léo Scheer ( Jacques Driencourt, Antoine Lefébure, Marie Castaing, rejoints par Sylvain Anichini et Marc Friedman) va développer ce projet durant une année. Cela comprend l'élaboration du plan d'affaires, définition d'une grille de programmes basée sur la diffusion de films récents, négociation avec le BLIC et les industries du cinéma, avec TDF la reprise technique du réseau, avec le SJTI, le cadre juridique de la concession de service public, expertise technique du décodeur et adaptation de la logistique, inspirée des chaînes hertziennes américaines à péage basées à Los Angeles. Lorsqu'André Rousselet est nommé président, Léo Scheer et Jacques Driencourt présentent au comité de direction d'Havas, en novembre 1982, le projet appelé "Canal 4", qui suite à une erreur d'impression, deviendra "Canal+". Le comité de direction est partagé, nombreux sont ceux qui s'inquiètent devant l'ampleur de l'investissement, en particulier Marc Tessier qui vient d'être nommé Directeur Financier. Toutefois, après une courte période d'hésitation, André Rousselet décide de mobiliser les moyens du groupe Havas pour faire aboutir ce projet. La phase de mise au point opérationnelle durera deux années supplémentaires au cours desquelles certains membres du gouvernement tenteront de réorienter le projet vers une télévision culturelle (Jack Lang en particulier), en désignant des personnalités comme Alain de Sédouy ou Michel Dahan pour participer à l'équipe de conception de la chaîne. Les projets développés jusque là n'ayant donné aucun gage de réussite André Rousselet nomme alors Pierre Lescure à la tête du projet de programmes. Lui et son équipe, Alain de Greef, René Bonnell, puis Albert Mathieu et Charles Biétry, élaborent un projet qui du point de vue du programme, de son impact sur le financement du cinéma et du sport et de son potentiel commercial peut être enfin lancé. Cependant, André Rousselet qui a la confiance du Président de la République, doit lutter pour parvenir à garder le contrôle du projet de l'entreprise, contre les pressions politiques.

L’ère Rousselet

Le 4 novembre 1984, André Rousselet, ancien directeur de cabinet du président de la République, devenu président de Canal+, ouvre l'antenne à 8h du matin, en appuyant sur un bouton en régie, permettant à ses 186 000 premiers abonnés "fondateurs" de découvrir la première chaîne à péage française privée, douze ans après la création de la troisième chaîne.

Au contraire de HBO qui rediffuse jusqu'à 50 fois ses films dans l'année, Canal+ singularise ses programmes par la multi-diffusion limitée à six fois des films récents du cinéma international, la présence de sports peu diffusés ailleurs (boxe, basket-ball, Golf...) et la prédominance du football qui deviendra son deuxième pôle d'attraction.

Fraîchement accueillie par ses trois concurrentes publiques, la chaîne connaît des débuts difficiles, notamment en raison d'une erreur marketing : le choix d'orienter la commercialisation vers les foyers les plus favorisés vivant dans les grandes villes au lieu d'un public bien plus large et populaire. De plus, la chaîne doit exploiter une antenne de réception spécifique (VHF), l'introduction du standard SECAM amélioré (identification couleurs par ligne au lieu des trames) et exploiter la nouvelle connectique Péritélévision (introduite en 1980 sur les téléviseurs commercialisés). Ajouté à ces problèmes, le piratage de son décodeur « Discret 11 », s'étend considérablement (plus ou moins favorisé par des techniciens de Thomson et Philips).
En 1985, l'annonce de la création de deux nouvelles chaînes privées gratuites, La Cinq et TV6, incite les téléspectateurs à l'attentisme et freine sérieusement les abonnements. Fin 1985, le déficit est de 330 millions de francs pour un chiffre d'affaires de 558 millions. Les abonnements redécollent alors grâce au renforcement des plages « en clair » que la chaîne a ménagées dans ses programmes cryptés comme de véritables vitrines financées par la publicité pour donner un avant-goût de la chaîne aux téléspectateurs et les inciter à s'abonner.

Cette période de forte croissance marque le tournant de l'axe "populaire" et moins "parisien" de la chaîne alors que les études marketing visaient les "CSP+" (Catégorie socio-professionnelle supérieure, les cadres, professions libérales) et les grandes villes, avec toute une série d'émissions et rendez-vous "accrocheurs" parmi lesquels :

  • "Top 50" présenté par Marc Toesca dès le 6 novembre 1984
  • "Coluche 1 Faux" 1/4 h d'humour animé par Coluche à partir du 7 octobre 1985
  • "Surtout l'après-midi" rendez-vous musical quotidien de, et par Antoine de Caunes à partir du 6 novembre 1984.
  • "La Maxitête", jeu d'argent animé par l'ex-cocogirl Sophie Favier, consistant à reconnaître les visages et voix de plusieurs célébrités associées en un seul visage composite à compter du le 2 septembre 1985
  • "Tout s'achète", jeu d'argent animé par Fabrice (de RTL) et son acolyte "Fifi", consistant à proposer des billets de banques aux passants contre un objet, une action ou leurs vêtements, dès le 2 septembre 1985
  • "Les Affaires sont les Affaires", animé par Georges Beller et Sophie Garrel ou Gérard Hernandez avec Sophie Michaud, jeu consistant un quizz puis à échanger un cadeau proposé avec des boîtes au contenu surprise. Diffusé à partir du 2 septembre 1985

On retrouve également à l'antenne dès son lancement le 4 novembre 1984, Patrick Poivre d'Arvor (entretiens), Christophe Dechavanne (chroniques), Alain Chabat (météo humoristique et parodies) et Michel Denisot (émission matinale "7/9")[1]. Le premier film diffusé à l'antenne le matin du 4 novembre 1984 est "L'As des as" avec Jean-Paul Belmondo en vedette.

Durant cette période qui n'a rien à envier aux pratiques des concurrentes commerciales TF1 et La Cinq, Canal+ engrange un volume insuffisant d'abonnés. La chaîne inaugure des programmes encore jamais vus en France tels que la diffusion à partir août 1985 d'un film pornographique chaque premier samedi du mois. Toutefois avec Alain de Greef, ami de Pierre Lescure directeur de la production des débuts qui devient ensuite directeur des programmes, la création ultérieure d'émissions comme Direct (9 octobre 1985), Nulle part ailleurs (31 août 1987), la chaîne se trouve un ton et une identité faits d'irrévérence avec Coluche 1 faux puis Les Nuls (Objectif Nuls, 2 février 1987). En janvier 1987, Canal+ crée sa filiale de production, Canal+ Productions, laquelle deviendra StudioCanal, l'un des premiers catalogues de films du monde ; en octobre de la même année, Canal+ lance Canal+ Magazine (rebaptisé ultérieurement « PLUS+ »), le mensuel imprimé des millions d'abonnés de la chaîne.

Le 19 décembre 1989, Canal+ peut se targuer d'avoir plus de 3 millions d'abonnés et de dégager un bénéfice de 774 millions de Francs (118 million d'euros) pour un chiffre d'affaire de 5,3 milliards de francs (808 millions d'euros). La chaîne quitte la rue Olivier de Serres dans le 15e arrondissement de Paris et investit dans un nouveau siège sur les bords de Seine dessiné par Richard Meier, dans lequel sont regroupés les services techniques, financiers et les plateaux où sont tournées les émissions.


L’ère Lescure

Groupe Vivendi

En février 1994, suite à une modification du pacte d'actionnaires, André Rousselet est poussé vers la sortie et démissionne. Il publie dans Le Monde du 17 février un cinglant papier titré « Édouard m'a tuer » (en référence à l’affaire Omar Raddad), dans lequel il dénonce le complot fomenté selon lui par le Premier ministre Édouard Balladur pour prendre le contrôle de la chaîne par le biais de la Compagnie générale des eaux (qui deviendra quelques années plus tard Vivendi). À la rentrée 1994, Jean-Luc Delarue quitte la chaîne, marquant la fin d'une époque, alors qu'elle s'apprête à fêter son dixième anniversaire. Antoine de Caunes, quant à lui, la quitte à la rentrée 1995.

L'ellipse (voir logo ci-dessus) de Canal+, véritable identité (visuelle) connue et reconnue de tous imaginée par Étienne Robial en 1984, passe à la trappe en novembre 1994 lorsque Robial épure son logo en cartouche noir écrit en blanc, et le décline dès 1995 sous forme de multiplex pour le satellite : Canal+ Bleu et Canal+ Jaune. En 1998, Canal+ Vert (plutôt orientée sport) fait son apparition.

En septembre 1999, Vivendi détient 49 % de Canal+ mais surtout 75 % des voix au conseil d'administration. Jean-Marie Messier, le PDG de Vivendi, est seul maître à bord d’un groupe qui perd de l'argent depuis 1997 (alors que la chaîne Canal+ France reste très largement rentable). Nulle part ailleurs, l'émission phare de la chaîne, est « déclarée médiatiquement » en perte de vitesse suite au départ de Philippe Gildas en 1998 mais son audience est la plus forte de son histoire lors de la dernière année de Gildas et des deux années où Guillaume Durand lui succède. Le coût de la grille a explosé depuis que TPS s'est attaqué aux fondamentaux de la chaîne : le football et le cinéma et toutes les filiales européennes sont déficitaires. En 1999, alors que la chaîne française reste largement rentable, le groupe Canal+/CanalSatellite annonce une perte nette de 892 millions de francs toutes activités confondues.

Le 11 décembre 2000, Canal+, Vivendi et Universal fusionnent dans un nouvel ensemble, Vivendi Universal (VU), qui les propulse au 2e rang mondial avec à sa tête Jean-Marie Messier. La fusion a pour but d'alimenter les réseaux détenus par Vivendi (SFR, Cegetel, Canal+ SA) avec les contenus musicaux et les films d'Universal. Canal+ SA est la seule entité à rester en dehors de la fusion, puisqu'une règle stipule qu'aucun groupe industriel ne peut détenir plus de 49 % du capital d’une chaîne de télévision française. Toutes les autres composantes du groupe Canal+ (CanalSatellite, MultiThématiques, StudioCanal) sont fusionnées y compris Canal+ Distribution qui détient le précieux fichier des abonnés. Le 21 décembre 2000, Michel Denisot remplace Alain de Greef à la direction générale des programmes, l'image se dégrade, le taux de désabonnement en France n'a jamais été aussi élevé, surtout en raison de l'explosion de l'offre concurrente : TPS, Canalsat et AB-sat. Canal+ ne détient alors plus le « monopole de fait » de la télévision payante institué en 1984. Suite à la fusion, Jean-Marie Messier met en place un plan d’économies drastique. En France, Canal+ doit réaliser 400 millions d'euros d'économies sur deux ans et un plan social prévoit 217 licenciements dans le groupe. Ce plan social permet à quelques journalistes de Canal+ de venir remplacer la vingtaine de jeunes journalistes virés de la chaîne d'information de Pierre Lescure, i-télévision (future i>Télé, lancée fin 1999. Les tensions qui règnent avec Vivendi entraînent le départ de Denis Olivennes le 12 avril 2002, puis le limogeage de Pierre Lescure du poste de président du directoire, le 16 du même mois.

L’ère Couture

La chaîne interrompt ses programmes pour retransmettre une assemblée générale des salariés. Quelques jours plus tard, Jean-Marie Messier est obligé de se rendre au CSA sous les huées des salariés de Canal+ France pour rassurer le conseil sur les engagements pris deux ans plus tôt au nom de Canal+ SA à l'époque de la fusion avec Universal.

Xavier Couture, ancien numéro 3 de TF1, prend la succession de Pierre Lescure pour quelques mois. Après avoir vécu 18 ans dans l’illusion de faire partie d’une grande famille, les salariés de Canal+ découvrent que leur société, mise en difficulté par le groupe dont elle fait partie, est soumise aux mêmes lois que toutes les autres et craignent alors un possible rachat par le groupe TF1, Lagardère et la fin de leur singularité. Pour calmer le jeu, Dominique Farrugia a été nommé Président de Canal+ SA comme garant du fameux « esprit Canal » des débuts. Hélène, la speakerine anti-potiche, et l'éphémère Hypershow font leur apparition.


Le plan de convergence de Jean-Marie Messier a échoué forçant les actionnaires à demander son départ de Vivendi Universal début juillet 2002. Il est remplacé par Jean-René Fourtou qui met immédiatement en place un plan visant à rendre à la chaîne cryptée « son visage d'avant 1997 » : Canal+ Distribution (qui exploite le fichier d'abonnés), Canal+ Régie (publicité), CanalSatellite, MultiThématiques, i>télévision, la plate-forme outre-mer et internationale MediaOverseas, Pathé Sport (qui deviendra Sport+), StudioCanal et le reste de participation dans le capital de l'espagnol Sogecable (ex-Sociedad de Televisión Canal Plus) qui opère Canal+ España et le bouquet CanalSatélite Digital, retournent dans le giron de Canal+ afin de récupérer les actifs rentables du groupe.

« Canal+ Group », détenu à 100 % par VU, subsiste, abritant tous les actifs non repris par Canal+ et destinés à la cession : vente de Tele+ et D+ à Sky (les deux marques disparaîtront), vente de Canal+ Scandinavie (la marque sera conservée pour la chaîne premium - ainsi que le logo - et pour le bouquet satellite), vente des parts dans Sogecable à un grand groupe de presse espagnol, vente de Canal+ Belgique - première déclinaison locale du concept premium en Europe - puis de Canal+ Nederland qui deviendront BeTV (Wallonie) et Prime (Flandres) en Belgique et Film 1 / Sport 1 aux Pays-Bas...

En février 2003, Jean-René Fourtou démet Xavier Couture de ses fonctions.


L’ère Méheut

Le gestionnaire Bertrand Méheut qui vient de l'industrie pharmaceutique, le remplace. Le siège mythique de la grande époque de Canal+ sur le quai André Citroën est revendu, le groupe s'installe à Issy-les-Moulineaux.

Le groupe Canal+ va alors subir un nouveau plan social avec 305 postes supprimés et 138 autres externalisés[2],[3],[4] qui touche tous les services (sauf la création, les commerciaux et les relations clientèle)[5]. Lors du mouvement de grève consécutif à l'annonce du plan social, le journal de la mi-journée du 14 février 2003 de Canal+ est remplacé par une édition réduite, présentée par Priscilia de Selve et réalisée par les équipes d'i>Télé[6], avec un exceptionnel retard de trois quarts d'heure.

À la rentrée 2003, la chaîne crée de nouveaux programmes pour sa grille « en clair », comme Merci pour l'info animé par Emmanuel Chain, venu de M6, qui n'atteindra pas les scores de la grande époque de NPA. Seul ancien du « Canal historique », Michel Denisot restera à l'antenne après une période « d'épuration » des cadres.


La bonne surprise vient de 20H10 pétantes, le show people de Stéphane Bern reconduit en 2004 et en 2005/2006 le vendredi et le samedi. Grâce à cette émission et au Grand journal de Michel Denisot, la case en clair autrefois occupée par Nulle part ailleurs renaît en quelque sorte, à la rentrée 2004 et sur le même plateau de la cultissime émission de Philippe Gildas. Ce plateau est encore dans l'ancien siège de la chaîne Quai André Citroën. Une nouvelle émission intitulée La Kaz, qui ne dure qu'un an malgré son relatif succès, axée sur les ados et les jeunes adultes et présentée par Yannick Zicot, passe des animes phares du japon comme GTO mais aussi Daria, South Park, Les Simpson et Delta State. Quant aux équipes des Guignols et de Groland, leurs émissions sont réalisées à La Plaine Saint-Denis.

Canal+ fête plus sereinement ses 20 ans et annonce être désormais financièrement hors de danger.

Fin 2005, coup de théâtre dans le PAF. La fusion entre le Groupe Canal+ (opérateur de Canal Satellite devenu CanalSat) et de son concurrent direct TPS, pourtant toujours démenti par Patrick Le Lay, le patron de TF1, est finalement annoncé. Présentée comme inévitable par les deux groupes car la plupart des autres pays européens n'ont qu'un seul bouquet satellite, comme ce fut le cas en Espagne entre CanalSatélite Digital et Via Digital qui donnèrent naissance à Digital+, on observe toutefois que TF1 se maintient et se renforce dans plusieurs chaînes du groupe AB et son bouquet ABsat quelques mois avant que France Télécom ne se lance également dans l'offre TV payante (Orange TV) par satellite et DSL.


De nombreux départs et arrivées rythment la rentrée 2006 : entre autres, départs des journalistes Harry Roselmack et Marie Drucker (respectivement pour TF1 et France 3), des animateurs Karl Zero et Stéphane Bern, arrivées de Laurence Ferrari et de Thierry Ardisson. La grille des programmes subit ainsi de nombreux changements.

De juin à novembre 2006, Jamel Debbouze présente une émission de découvreur de talents humoristiques, Jamel Comedy Club. Karl Zero remercié par la chaîne, voit son vrai journal remplacé le dimanche midi par une autre émission politique, Dimanche+, présentée par Laurence Ferrari et précédée de l'Effet papillon, présenté par le journaliste de Canal+/i-télé Victor Robert.

Stéphane Bern arrête Vendredi et Samedi pétantes et quitte Canal+ pour France 2, le créneau du vendredi étant repris par le Grand Journal de Michel Denisot, celui de Samedi par Thierry Ardisson (à partir de novembre 2006, précédemment le Jamel Comedy Club) et son émission Salut les Terriens.


Lors de la saison 2008, la tranche du matin[7], l'émission de la mi-journée[8], celle de l'avant-soirée[9], celle du samedi[10] et du dimanche[11] ont ainsi enregistré un record d'audience historique. En octobre 2008, Rodolphe Belmer, directeur général délégué du groupe Canal+, souligne que les trois cases en clair (matin, midi et soir) sont « désormais rentables puisque [Canal+ a] doublé les recettes publicitaires »[12].

Concernant sa réussite marketing, à partir de 2005, Canal+ a connu une croissance de l'audience, en partie structurelle. Spécificité technique : depuis sa création en 1984, la chaîne Canal+ s'est vu contrainte d'exploiter l'ancien réseau et sites d'émetteurs de TF1[13] (alors en noir et blanc 819 lignes jusqu'au 19 juillet 1983). Pour ce motif technique, la gamme des fréquences le plus souvent utilisée par la chaîne payante a été la VHF au lieu de l'UHF exploitée par toutes les autres chaînes nationales. Ainsi, depuis le milieu des années 1980, les millions de foyers non abonnés à Canal+ n'ont pas jugé utile de s'équiper d'une antenne VHF pour uniquement recevoir ses programmes en clair. Il faut souligner que l'acquisition et l'installation d'un tel équipement VHF représente un coût pouvant aller de 45 à 350 euros par foyer (antenne + coupleur + installation). Le déficit national du taux de pénétration de la chaîne payante a toutefois été considérablement modifié avec l'arrivée de la TNT.

Depuis 2005, en étant diffusée par le nouveau réseau d'émetteurs TNT lequel exploite quasi exclusivement la gamme UHF, la question de l'antenne spécifique VHF (souvent baptisée "antenne Canal+") a été progressivement résolu. Dés lors, pour chaque nouveau foyer équipé en réception TNT, la chaîne rattrape son retard en termes de taux de pénétration. Ainsi, "mécaniquement", alors que l'audience des chaînes nationales analogiques en clair a tendance à décroître, celle de Canal+ connaît une croissance régulière, conforme à la progression du taux d'équipement TNT.

En 2008, après l'acquisition-fusion de TPS avec Canalsat, avec l'émergence de l'offre télévisuelle du concurrent Orange (groupe France Télécom) et les ambitions du groupe TF1 pour se développer sur la télévision numérique terrestre mais également le succès des différents services de Vidéo à la demande, le groupe Canal+ entend se préparer à une compétition plus intense.

Après avoir acquis la plupart des droits de retransmission des rencontres de football, le groupe Canal+ tente de verrouiller la reprise d'extraits des compétitions au titre du « droit à l'information »[14]). Afin de réduire considérablement voire de supprimer cette tolérance, le groupe Canal+ souhaite qu'une nouvelle réglementation française lui procure une exclusivité totale des images. Jusqu'alors, toutes les chaînes de télévision en France ont le droit de diffuser en différé et dans le cadre d'éditions d'information, quelques secondes des moments forts de ces rencontres de football (buts, incidents de jeu, coups francs...).

Le 2 juin 2009, après un long et patient travail relationnel, Laurence Haïm diffuse une interview exclusive (pour la France) du président américain Barack Obama. Cet entretien enregistré la veille est diffusé sur Canal+ puis i-Télé[15].

Le 31 aout 2009, pour sa rentrée 2009-2010, Canal+ met en place un nouvel habillage.

Contexte stratégique et situation spécifique

Privilèges et statut spécial entre 1983 et 1996

Canal+ a bénéficié d'une réglementation et d'un statut totalement inédits et spécifiques. Le 6 décembre 1983, l'État français offre à l'opérateur Havas plusieurs privilèges ; la mesure la plus controversée concerne la concession de service public l'autorisant à exploiter la diffusion hertzienne terrestre (ce qui est unique au monde pour une chaîne à péage)[16].
Depuis son lancement, la chaîne payante apparaît "embrouillée" aux non abonnés (l'image et le son sont perturbés pour restreindre l'accès aux abonnés via le décodeur). Toutefois, une réglementation spécifique prévoit de laisser une partie de l'antenne accessible à tous (en "clair") pour permettre la promotion commerciale et attirer de nouveaux abonnés. Les "fenêtres en clair" quotidiennes vont être non seulement rallongées mais l'État français autorise également la publicité durant ces tranches horaires (Décret du 14 mars 1986). La nouvelle loi audiovisuelle du 30 septembre 1986 maintient le statut juridique de Canal+. Toutefois, cette loi interdit alors le renouvellement de cette concession. Pourtant, la loi du 1er février 1994 a modifié ces clauses avec notamment une disposition favorable au maintien de la concession de Canal+. Il faut attendre, le 6 décembre 1995 pour que le CSA négocie une convention avec la chaîne et la reconduction de son autorisation.
Depuis lors, Canal+ est soumis au régime de droit commun. En revanche, la réglementation concernant le volume horaire et la publicité pour ses "plages en clair" reste en vigueur alors que ces dispositions avaient été conçues en 1983, pour aider la chaîne à son essor et à une période où sa situation commerciale et financière était en péril (de 1984 à 1986)[17].

Anecdote : un logo discutable

Le tout premier logo de Canal Plus est composé d'un cercle et d'une croix. Ce premier sigle lors du lancement, présente une forte ressemblance avec la croix celtique, laquelle est alors utilisée par divers mouvements d'extrême droite. Le logo est donc très rapidement retouché et redessiné, en décalant la croix (vers la droite) et en ovalisant le cercle, devenant la fameuse ellipse. Le fait que cette ressemblance ait été volontairement recherchée par un dessinateur sympathisant d'extrême droite est une légende urbaine récurrente qui court dans ces milieux. En réalité, dans l'ouvrage "La télé, 10 ans d'histoires secrètes" écrit par deux journalistes du quotidien Libération, on apprendra que le logo est né d'une erreur d'impression et de transcription, partant de la lettre C et du chiffre 4. Le nom de code du dossier était alors Canal 4 (canal national N°4, après ceux de TF1, Antenne 2 et FR3). Le chiffre mal imprimé aurait ainsi donné à André Rousselet, l'idée du titre définitif de la chaîne.

Vers l'Europe et la diffusion par satellite

Le premier développement de Canal+ concerne la participation à la plateforme de télédiffusion par satellite franco-allemande (TDF 1, Kopernicus, TVsat) devant exploiter la nouvelle norme TV européenne analogique D2 Mac. Devant diffuser aux côtés de la future chaîne culturelle franco-allemande (La Sept future Arte), une chaîne de sport, une chaîne éducative "jeunesse" et une chaîne musicale, Canal+ débutera ses diffusions satellitaires à compter de l'été 1990. Toutefois, cette plateforme de télédiffusion sera concurrencée par le satellite luxembougeois de la société SES Astra.

La chaîne investit alors dans la création de chaînes premium en Europe et sur le bassin méditerranéen en lançant Canal+ TVCF, en Belgique francophone, 27 septembre 1989 puis Canal+ België et Canal+ Nederland (Pays-Bas), Canal Horizons (devenue Canal+ Horizons) sur le continent africain le 18 avril 1990, Canal+ España (Espagne) 14 septembre 1990, Canal+ Polska (Pologne) le 1er mars 1995, Tele+ en Italie (30 août 1997) et Canal+ Scandinavia (30 août 1997) pour le Danemark, la Suède, la Finlande et la Norvège ((1er septembre 1997).

Avec sa filiale MultiThématiques, la chaîne crée aussi des chaînes thématiques sur le câble français, ainsi qu’à l’international (en Espagne, Belgique, Allemagne et Italie) en déclinant localement les programmes Planète, Cinécinémas, Canal Jimmy...

Après l'échec des satellites TDF 1 et TDF 2 en D2 Mac, la chaîne va lancer le bouquet par satellite CanalSatellite d'abord en analogique dès (14 novembre 1997)] couvrant la France uniquement puis le (27 avril 1996) en numérique avec la reprise des chaînes développées pour le câble par MultiThématiques. Canal+ va ensuite promouvoir ce modèle de bouquet en Europe en lançant CanalSatélite (Espagne) qui deviendra CanalSatélite Digital lors de son passage au numérique, Le Bouquet (Wallonie), Cyfra+ (Pologne), D+ (Italie), CanalSatelliet Digitaal (Pays-Bas), Canal Digital (Scandinavie).

À partir de 1998, Pierre Lescure demande à son ami « historique » Christian Dutoit de concevoir et lancer la première chaîne d'information du groupe Canal+ : i-télévision devenue i-télé, dont les premières émissions auront lieu lors du 15e anniversaire de Canal+, le (4 novembre 1999).

Canal+ forme alors l'un des plus grands et des plus puissants groupes audiovisuels européens, le Groupe Canal+.

Progression d'audience : taux de pénétration TNT

Jusqu'à l'arrivée de la TNT, de très nombreux foyers français captaient difficilement voire pas du tout, les signaux de Canal+ en clair. Ainsi, à partir du 31 mars 2005 et le lancement de la Télévision numérique terrestre gratuite, soit avant l'introduction de la chaîne dans l'offre payante de la TNT en 2006, Canal+ a diffusé quotidiennement les plages de programmes non cryptées (numérique en clair). Dès lors, la chaîne payante a pu combler le retard de son « taux de pénétration » national (foyers pouvant réellement visualiser ses programmes notamment en clair) selon une problématique de parc d'équipement d'antennes VHF.

Mouvements sociaux

Alors que la chaîne a déjà connu deux importants mouvements en juin 2001 puis en mars 2003 en raison de plans sociaux, Canal+ connaît de nouveaux différends entre les représentants du personnel et sa direction à la fin de l'année 2008, portant principalement sur la revalorisation des salaires. Le 6 décembre 2008, sur fond de crise internationale mais également d'excellents résultats bénéficiaires de Canal+, les négociations salariales sont rompues[18]. L'un des syndicats évoque des tensions salariales aiguës au sein du groupe, jamais aussi importantes depuis plusieurs années. La grève pourrait être l'une des actions organisées par les syndicats.

Logos et slogans

Historique des slogans

  • 1983 : « Canal+, La télévision des Nouvelles Images »
  • 1984-1986 : « Canal+, c’est plus. » (uniquement dans "La Maxitête")
  • (1992) : « Canal+, la télé pas comme les autres »
  • (1997-2003) : « Canal+, demandez plus à la télé ! »
  • « Canal+ : un canal, des Canal, pour ceux qui veulent encore plus de Canal+. » (Canal+ Le Bouquet)
  • (1995-1998) : « Au moins pendant que vous regardez Canal Plus, vous n’êtes pas devant la télé »
  • (2007-2008) : « Canal Plus, et tellement plus encore »

Voix-off : Patrick Kuban

Organisation

Dirigeants

Président-directeur généraux 
Directeurs généraux du groupe Canal+
Directeurs généraux des programmes 

Capital[19]

Le capital de Canal+ Groupe est détenu à 100 % par Vivendi Universal (fin 2005). Le capital social de Canal+ SA est de 95 017 326 euros détenu à 48,48% par Canal+ Groupe, à 6,17% par Amber Master Fund, à 5,05% par le groupe Pathé, à 4,92% par le Credit Suisse First Boston, à 4.32 % par Edmond de Rothschild, à 1,87% par Richelieu Finance, à 1,08% par Caisse des Dépôts et Consignations, le reste est flottant...

Particularités

À sa création, Canal+ bouleverse plusieurs habitudes de la télévision française :

  • Première chaîne à péage accessible par le réseau hertzien terrestre ;
  • Offre de films récents du box-office
  • Diffusion en direct des matches de la Ligue 1 puis de la ligue des champions de football ;
  • Diffusion de films pornographiques.
  • Multidiffusion des programmes et en particulier, des séances cinéma ;
  • Émissions impertinentes baptisé « l'esprit Canal », avec un ton décalé déjà amorcé par les soirées Les Enfants du Rock sur Antenne 2 ;

L'impertinence fut la marque de fabrique de la chaîne pendant ses dix premières années, avec Antoine de Caunes, le quatuor Les Nuls ou Les Guignols de l'info ; ainsi que celles de présentateurs de télévision alors débutants : Jean-Luc Delarue déjà connu sur TV6 en 1986, Isabelle Giordano, Pierre Sled, Marc-Olivier Fogiel, etc.

  • Absence de speakerines remplacées par des bandes-annonces ;
  • habillage épuré et noir à une époque où l'écran noir est la hantise des chaînes, avec un logo en 2D (la fameuse ellipse de Canal+), à une époque où la 3D est à la mode[réf. souhaitée] ;
  • Avancées technologiques (diffusion par satellite, D2 Mac, 16/9, remastérisation de films anciens...

Toutefois, à après la disparition de la ligne historique (direction artistique, programmation, habillage...) et à partir de son intégration au groupe Vivendi, la rentabilité de la chaîne semble passer avant l'originalité et la créativité qui l'ont caractérisée. Avec l'arrivée de Jean-René Fourtou à la tête de VU et de Bertrand Méheut à celle de Canal+, les budgets programmation de la chaîne reviennent en priorité au cinéma et aux sports, dont les droits de diffusion augmentent fortement à partir des années 1990 (la chaîne acquiert la majeure partie des droits de la Ligue 1 pour plus de 600 millons d'euros).

En parallèle, à partir de la rentrée 2009, Canal+ opte pour un nouvel habillage, plus en phase avec son époque[20], la chaîne ayant exploité les directives d'Étienne Robial, depuis le milieu des années 1980.

Décodeurs et contrôles d'accès

L'accès aux programmes payants de la chaîne Canal+ est réservé aux détenteurs d'un décodeur TV et d'une clé ou carte (à puce) d'abonnement contenant des droits d'accès actifs. Depuis 1984, la chaîne a exploité une série de mode de contrôle d'accès :

  • Le plus ancien Discret 11 a été exploité en réception terrestre, satellite et câble à partir de novembre 1984. Il a nécessité d'entrer chaque mois, une série de chiffres (code mensuel) sur le clavier numérique intégré. Largement piraté, il sera abandonné à partir de 1995.
  • Son successeur le Syster est également réservé à la télédiffusion analogique. Il est basé sur le système Nagravision ainsi qu'un traitement du son monophonique (inversion de spectre de 12,8 kHz) via le décodeur Syster dont l'utilisation s'arrêtera avec la fin de la diffusion analogique en novembre 2011 pour être remplacé par un récepteur TNT intégrant des circuits DVB MPEG-4.

En novembre 1991, le récepteur satellite analogique à la norme D2 Mac Decsat est commercialisé. Il est le premier appareil adapté au format d'image 16/9 et compatible avec les signaux Haute Définition (HD Mac).

  • En avril 1996, le terminal de réception satellite et câble Mediasat est commercialisé. Cet appareil fabriqué par les marques Thomson, Sagem, Philips, Nokia et Pioneer est toutefois incompatible avec les émissions 16/9 (commutation automatique du format) et la TVHD.

Depuis 2004, le terminal de réception numérique Pilotime intègre un disque dur permettant d'enregistrer jusqu'à quarante heures de programmes. En 2005, cette dernière génération d'appareil propose en plus la réception d'un son en Dolby Digital 5.1. Cet appareil est dépourvu de la compatibilité TVHD. A partir de 2005, avec le lancement de la TNT, Canal+ lance une déclinaison du Syster (TNT+) et du Mediasat adaptée à ce mode de télédiffusion. En 2006, Canal+ propose son Mediasat Max lequel intègre des circuits TVHD et la possibilité d'ajouter un disque dur externe pour enregistrer les émissions.

  • Depuis mars 2008, la technologie Merlin est exploitée en numérique (évolution du système Mediaguard) pour les récepteurs Mediasat
  • Le 4 novembre 2008, pour ses 24 ans, Canal+ lance deux innovations :
    • le Cube Canal+. Ce récepteur numérique satellite intègre un dispositif spécifique permettant en le connectant à Internet de visualiser des émissions en avant-première (séries, téléfilms) par rapport à la programmation de la chaîne payante.
    • la Clé Canal+. Cette clé USB annoncée comme le plus petit décodeur TV du monde intègre un récepteur (démodulateur) DVB-T et le système de contrôle d'accès à brancher sur un ordinateur (PC).
  • Le 4 mai 2009, le diffuseur Canal+ annonce lancer dès juillet 2009, le label CanalReady visant officiellement à simplifier le choix du public pour un équipement TV garantissant une parfaite compatibilité avec ses émissions payantes (chaînes numériques de Canal+ et Canalsat). Toutefois, ce label est controversé car il impose certaines limites (enregistrement des émissions) et des surcoûts (options payantes supplémentaires)[21].

Programmation

Canal+ France diffuse essentiellement des films récents en exclusivité et tous les matches de football de Ligue 1 dont elle a acheté, pour 600 millions d'euros, l'exclusivité des droits de diffusion en 2004. Mais la chaîne est semi-généraliste et programme donc également des séries, des magazines (90 minutes), des flashs d'information, des émissions pour la jeunesse (Ça cartoon) et de nombreuses émissions de divertissement dans ses plages en clair le midi et en access prime-time.

  • Émissions diffusées sur Canal+
  • Chronologie des émissions diffusées sur Canal+

Séries

Voici une liste de séries emblématiques qui sont ou ont été diffusées sur Canal + :


  • Les "créations originales" Canal + :
    • L'oeil du cyclone une émission d'art alternatif consacrée aux nouvelles images
    • SCALP (2008), série sur l'univers de la bourse dans les années 1990.
    • La Commune (2007), série sur un quartier français sensible, "la Commune".
    • Engrenages - Série policière en région parisienne
    • XIII (2008)

Sports

Animateurs

Animateurs actuels

Anciens animateurs

Déclinaisons

En France Métropolitaine

Canal+ Le bouquet

Canal+ est déclinée sur les bouquets satellitaires CanalSat et Canal+ Le Bouquet (anciennement Canal+ Numérique) sous la forme de cinq chaînes :

  • Canal+ Cinéma (anciennement Canal+ Bleu).
  • Canal+ Sport (anciennement Canal+ Vert).
  • Canal+ Décalé (anciennement Canal+ Jaune, puis Canal+ Confort).
  • Canal+ Hi-Tech (anciennement Canal+ 16/9).
  • Canal+ Family (nouvelle chaîne lancée par Canal+ le 20/10/07)

Seul Canal+ Cinema et Canal+ Sport sont diffusés sur la TNT Fin 2005, la chaîne métropolitaine Canal+, diffusée en analogique et en numérique (satellite, ADSL et TNT) comptait 5,06 Millions d'abonnés en France métropolitaine.

En France DOM-TOM

Dans les DOM-TOM, Canal+ est déclinée aux Antilles, en Nouvelle-Calédonie, en Guyane, en Polynésie française et à la Réunion. CanalSat est également présent aux Caraïbes (Antilles et Guyane) en Nouvelle-Calédonie et à la Réunion. Ces déclinaisons sont opérées par Canal Overseas, filiale à 100 % de Canal+ Groupe.

En Europe

Dans le monde

Articles connexes

Lien externe

Notes et références

  1. (fr) « Canal+ : Historique », sur le site de la chaîne Canal+, octobre 2008
  2. (fr) « L'annonce du "plan social" à Canal » Télé Satellite, mars 2003
  3. (fr) « A Canal, c'est la fin du grand bluff » Stratégie, 7 février 2003
  4. (fr) [pdf] « De la restructuration de l’entreprise à la restructuration des relations professionnelles : le cas de Canal Plus » par Claude Didry, directeur de recherche au CNRS
  5. (fr) Guy Dutheil « Canal+ réfléchit à sa nouvelle grille sur fond de plan social » Le Monde, 13 mars 2003
  6. (fr) « Dépôt légal de Canal+ - Le 12:30 du 14 mars 2003 », sur le site officiel de l'Institut National de l'Audiovisuel, 14 février 2003
  7. (fr) Julien Lalande, « Audiences Canal : beaux scores pour la matinale et le foot » sur Ozap.com, 22 octobre 2008
  8. (fr) « Bruce Toussaint démarre fort dans "L'Edition Spéciale" », sur le blog de Jean-Marc Morandini, 3 septembre 2008
  9. (fr) « Record d'audience absolu pour "Le Grand Journal" », sur le blog de Jean-Marc Morandini, 14 octobre 2008
  10. (fr) « Record d'audience pour "salut les terriens" sur Canal+ », sur le blog de Jean-Marc Morandini, 20 octobre 2008
  11. (fr) « Canal+: record d'audience pour "Canal Football Club" », sur le blog de Jean-Marc Morandini, 17 novembre 2008
  12. (fr) Julien Lalande, « Canal+ : "La fenêtre en clair est devenue rentable" » sur Ozap.com, 17 octobre 2008
  13. (fr) « Télé notre Histoire : la fin du 819 lignes », sur le site www.telesatellite.com, 8 mars 2006
  14. (fr) « Canal+ protège ses droits du foot », sur le site du quotidien Le Figaro, 16 octobre 2008
  15. (fr) Renaud Revel « Laurence Haïm décroche Obama », sur le site médias de L'Express, 2 juin 2009
  16. (fr) « Canal+ : vingt ans, l'âge des défis » sur le site Les Echos, 4 novembre 2004
  17. (fr) « Secteur privé de la télévision » sur le site fr.jurispedia.org, 6 juin 2008
  18. (fr) Selon l'AFP « Les négociations salariales au sein de Canal+ ont été rompues », sur le site de Télé Satellite, 6 décembre 2008
  19. Données boursiéres du officiel de la bourse de Paris(NYSE Euronext
  20. http://www.ozap.com/actu/canal-nouvel-habillage-septembre-2009/283492
  21. (fr) « « Canal Ready » La jungle des logos » sur le site de Que-Choisir, 4 mai 2009
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