- École supérieure d'électricité
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École supérieure d'électricité Nom original École supérieure d’électricité Informations Fondation 1894 Fondateur Arsène d'Arsonval Type École d’ingénieurs (établissement privé) Localisation Coordonnées Ville Gif-sur-Yvette Pays France Campus Campus du plateau de Saclay, Metz, Rennes Direction Directeur Alain Bravo Chiffres clés Enseignants 133 enseignants chercheurs[1] Étudiants 2 000[1] Doctorants 243[1] Diplômés/an 460 diplômes d"ingénieurs[1] Divers Affiliation CGE, CDEFI, System@tic Paris-Région, G16+, TIME, UniverSud Paris, « Elles Bougent » Site web www.supelec.fr/ modifier L’École supérieure d’électricité, plus communément appelée Supélec, est une grande école d’ingénieurs française privée associative, avec une mission de service public. Elle est généraliste, bien qu’orientée vers les sciences de l’énergie et de l’information.
Au XXIe siècle, elle forme environ 460 ingénieurs par an, et assure également des missions de formation continue. Supélec est un membre actif de la conférence des grandes écoles (CGE).
En 2009, Supélec est en phase de rapprochement avec l’École centrale Paris. Comme les Écoles centrales, Supélec fait partie du réseau international Top Industrial Managers for Europe (TIME).
En janvier 2007, Supélec décide de participer à un Pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES), de nature académique, créé dans le Sud de l’Île-de-France : UniverSud Paris, avec pour objectif à long terme la construction d’une grande université à visibilité internationale renforcée. Ce PRES réunit d’ores et déjà environ 50 000 étudiants, 155 laboratoires de recherche dont 130 associés à des organismes de recherche, notamment les CNRS et INSERM. Les membres fondateurs de UniverSud Paris sont les universités d'Évry-Val d'Essonne, Paris-Sud 11, Versailles Saint-Quentin en Yvelines (UVSQ), l'Ecole Centrale, SUPELEC et l’ENS de Cachan. Parmi les grandes écoles du territoire sud francilien associées à UniverSud Paris, on peut citer HEC Paris, l'École polytechnique, AgroParisTech, et SupOptique.
Supélec fait partie du projet du campus du plateau de Saclay.
Depuis septembre 2007, Supélec est une grande école habilitée à délivrer le diplôme national de docteur. Elle a délivré, à ce titre, soixante-trois diplômes de docteur en 2009.
Elle a également délivré, en 2009, 80 diplômes de master Recherche et soixante diplômes de mastères spécialisés.
Sommaire
L’école
Histoire et localisation
L’École supérieure d’électricité a été fondée en 1894 par la Société internationale des électriciens, actuellement Société des électriciens et des électroniciens (SEE). Il s’agissait alors de former les ingénieurs pour l’industrie électrique en plein développement[2].
Elle ne devient l’Association Supélec qu’en 1987. Les quatre membres fondateurs de cette association sont la Société des électriciens et des électroniciens (SEE), la Fédération des industries électriques, électroniques et de communication (FIEEC), le groupe Électricité de France (EDF) ainsi que la Société des ingénieurs Supélec (renommée Amicale des ingénieurs Supélec en 1995).
Elle est actuellement dirigée par Alain Bravo (X-Télécom), créateur de SFR et de Siris (9Telecom).
L’école était installée rue de Staël à sa création, dans le 15e arrondissement de Paris. Elle déménagera ensuite à Malakoff, près de la porte de Vanves (locaux aujourd'hui occupés par l'Unité de formation et de recherche de droit de l'université Paris Descartes), puis, en 1975, à Gif-sur-Yvette, sur le plateau de Moulon, à la limite Sud du plateau de Saclay, près d’Orsay. Ce campus a été inauguré par le président de la République d’alors, Valéry Giscard d'Estaing.
Depuis, l’école a ouvert deux campus supplémentaires, à Rennes en 1972, puis à Metz en 1985. Tous les bâtiments principaux des campus de Supélec partagent la même architecture typique : grands bâtiments à rayures horizontales blanches et noires.
Supélec est donc installée sur trois sites : Gif-sur-Yvette, Metz et Rennes. Chaque campus accueille à la fois les bâtiments d’enseignement et les résidences des élèves. La très grande majorité des élèves vivent sur les campus, d’où une vie associative particulièrement riche.
Régulièrement, l’école accueille des personnalités qui viennent faire des conférences sur la recherche et plus généralement les grands thèmes de société. Ainsi le candidat Nicolas Sarkozy est-il venu annoncer à Supélec son programme pour l’enseignement supérieur et la recherche le 18 janvier 2007[3]. Il y est revenu en tant que président de la République pour présenter ses vœux au monde de l'éducation et de la recherche le 11 janvier 2010[4].
Anciens directeurs de l’école
- Éleuthère Mascart (1894) : normalien, physicien. Élu membre et secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences. Élu membre étranger de la Royal Society britannique. Élu membre de la Société d’Agriculture. Vice-président de l’Institution of Electrical Engineers. Professeur au Collège de France. Prix Bordin en 1866. Grand prix de l’Académie des sciences en 1874.
- Paul Janet (1895-1937) : normalien. Membre de l’Académie des Sciences.
- Robert Gilet de Valbreuze (1937-1949)
- Pierre Besson (1949–1958) : polytechnicien (X 1920N-Ponts-Supélec), ingénieur au Service des Phares et Balises, ing. au Service central de l'Électricité, directeur des Télécommunications et de la Signalisation au ministère de l'Air (1939-1942), chef du Service central de l'Électricité au ministère de l'Industrie et du Commerce (1944-1946), directeur de Supélec (1949-1958), président de la Société des radioélectriciens, ingénieur général des Ponts et Chaussées au ministère de l'Industrie, président du Comité technique de l'électricité, officier de la Légion d'honneur (1901-1990).
- Philippe Olmer (1961-1967)
- André Maréchal (1967-1969) : normalien. Membre de l’Académie des Sciences.
- André Blanc-Lapierre (1969-1978) : normalien. Physicien émérite. Membre de l’Académie des Sciences.
- Jean-Loup Delcroix (1978-1989) : normalien. Physicien.
- Bernard Picinbono (1990-1995) : physicien. Membre de l’Académie des Sciences. Président de SupOptique.
- Jean-Jacques Duby (1995-2004) : normalien. Mathématicien. Ancien directeur scientifique d’IBM Europe. Président de l’ENS Cachan.
Statut
L’École supérieure d’électricité est une association loi de 1901 avec une mission de service public. Le premier poste de recette est représenté par les contrats de recherche (25 %). Les subventions de l’État, avec qui elle signe des contrats quadriennaux, représentent respectivement 23 % pour le Ministère de l’Économie et des Finances et 22 % des recettes en 2009 pour le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Les frais de scolarité représentent 5 % des recettes totales[1].
Missions de l’école
Modalités d’admission en cycle Ingénieur
Le recrutement des élèves-ingénieurs se fait principalement sur concours après les classes préparatoires aux grandes écoles. La voie d’accès principale est le concours Centrale-Supélec (filière de classes préparatoires MP, PSI, PC, PT, TSI), mais une partie des étudiants est issue de l’université et vient de DUT, de licences ou de masters scientifiques. L’exigence d’un très bon dossier et la réussite à un test en sciences est nécessaire à ces « admis sur titres » pour intégrer l’école.
À l’admission, les effectifs (données 2007) se décomposent ainsi :
- 130 élèves (dont 2 étrangers) issus des classes préparatoires filière MP (Maths-Physique) ;
- 92 élèves (dont 2 étrangers) issus des classes préparatoires filière PC (Physique-Chimie) ;
- 91 élèves (dont 1 étranger) issus des classes préparatoires filière PSI (Physique-Sciences de l’Ingénieur) ;
- 3 élèves issus des classes préparatoires filière TSI (technologies et sciences pour l’ingénieur) ;
- 12 élèves issus des classes préparatoires filière PT (physique et technologie).
Formation initiale
Supélec est habilitée par le ministre de l’enseignement supérieur, sur avis de la Commission des titres d'ingénieur, à délivrer à ses étudiants un titre d’ingénieur diplômé au terme d’une formation de trois années[5].
Les deux premières années sont organisées en huit séquences de huit semaines. Durant ces huit séquences, l’étudiant acquiert diverses connaissances dans les domaines des sciences de l’information et de l’énergie électrique ainsi que des connaissances lui permettant de se préparer à la vie en entreprise (en national ou en international). Une partie du temps est aussi réservée au sport, à l’étude de langues étrangères vivantes et à l’élargissement de ses horizons grâce à des cours dit électifs portant sur des sujets variés.
- Exemples de matières du tronc commun des deux premières années :
- Mathématiques appliquées (probabilités, statistiques, analyse statistique des signaux aléatoires…)
- Physique théorique (physique électronique des solides, physique quantique…)
- Télécommunications (signaux et systèmes, électronique HF…)
- Énergie (électrotechnique…)
- Informatique (génie logiciel, architecture des systèmes informatiques…)
- Économie, droit (micro-économie, droit de l’entreprise, gestion de projet…)
- Les électifs sont très variés et vont de la physique nucléaire jusqu’à la finance en passant par le management ou la négociation de contrats.
Formation par apprentissage
Depuis septembre 2008, Supélec a ouvert une nouvelle filière par apprentissage pour les étudiants admis sur dossier qui en font la demande. Elle n’existe pour le moment que sur le campus de Gif-sur-Yvette.
Le diplôme décerné à l’issue des trois ans de formation par apprentissage est identique à celui obtenu après avoir suivi la formation initiale.
Le rythme d'alternance est de 5 semaines de cours / 3 semaines d’entreprise. Les quatre premières semaines sont consacrées aux cours, la cinquième étant une semaine d'examens synchronisée sur la formation initiale (cette dernière se déroulant sur 7 semaines de cours puis une d'examens).
Hors périodes scolaires, y compris en juillet et en août, l’étudiant est 100 % en entreprise. En tant que salarié, il peut, durant les périodes d'entreprise, prendre des congés dans les mêmes conditions que les autres employés de son entreprise. Au titre d'apprenti, il a également droit à une semaine supplémentaire spécifique de congés d'examens, pouvant être posée si nécessaire en entreprise dans le mois précédant les épreuves.
La formation par apprentissage reprend l’intégralité des enseignements de tronc commun de la formation initiale, le volume horaire des cours suivis étant identique. Une partie des études de laboratoire est remplacée par l’expérience que l’étudiant acquiert en entreprise.
Les examens imposés aux apprentis sont communs en tous points aux examens de la filière initiale. Ils se déroulent simultanément dans le temps et dans l'espace et les sujets, conditions d'examen et critères de validation sont identiques.
Le groupe d’apprentis est actuellement composé de 27 élèves, parmi lesquels 5 pour la promotion 2011, 14 pour celle de 2012 et 8 pour celle de 2013.
Troisième année
La troisième année est plus particulière. Elle peut se dérouler à l’étranger pour les étudiants souhaitant acquérir un double diplôme grâce aux nombreux partenariats avec des universités étrangères.
Ceux qui choisissent de terminer leur scolarité à Supélec sélectionneront une option parmi les quatorze proposées correspondant à un des quatre grands domaines de l’École (automatique et traitement du signal, énergie, informatique et communications et électronique).
Qu’ils soient en formation initiale ou en formation par alternance, les étudiants suivent une troisième année identique jusqu’à la fin du mois de mars.
À partir du début du mois d’avril :
- les étudiants en formation initiale réalisent un stage de fin d’études d’une durée de cinq mois ;
- les étudiants en formation par alternance retournent en entreprise pendant six mois ou jusqu’à la fin de leur contrat d’apprentissage.
Par ailleurs, l’école a noué de nombreux partenariats qui permettent en troisième année de faire :
- son option de troisième année à l’École centrale Paris
- un double diplôme ou un master à l’étranger (40 % des étudiants)
- un double diplôme à l’École nationale supérieure d'arts et métiers (ENSAM)
- un double diplôme à l’École nationale supérieure du pétrole et des moteurs (ENSPM)
- un double diplôme à l’Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN)
- un double diplôme à l’École supérieure de commerce de Paris — Europe (ESCP Europe)
- en parallèle le master Assurance et Gestion des Risques à Dauphine
- en parallèle un master Recherche.
- en parallèle le master Administration des Entreprises (MAE) à Institut d'administration des entreprises de Rennes — Institut de gestion de Rennes (IGR-IAE Rennes).
Il s’y ajoute la possibilité d’être recruté au sein du corps de l’armement par concours sur épreuves (constitué d’une épreuve écrite de synthèse de documents et d’un entretien oral) ou sur titre (sélection sur dossier puis entretien avec le jury).
Quel que soit le campus (Gif, Rennes, Metz), le diplôme décerné est le même ; les étudiants sont d’ailleurs souvent appelés à changer de campus en troisième année afin d’y poursuivre l’option qui les intéresse. La cérémonie de remise des diplômes a lieu courant septembre.
Formation continue
Supélec propose un catalogue de formation continue, parmi lesquelles on peut citer plusieurs mastères spécialisés (formation d’un an).
- Mastère spécialisé en logistique des grands systèmes : management des systèmes et des services sur leurs cycles de vie, traitant du Soutien Logistique Intégré (en partenariat avec Thales Université)
- Mastère spécialisé en management et ingénierie des systèmes (en partenariat avec Ligeron)
- Mastère spécialisé en réseaux informatiques et télécommunications
- Mastère spécialisé en sécurité des systèmes d’information (mastère co-réalisé avec l’ENST Bretagne)
- Mastère spécialisé en business consulting (mastère co-réalisé avec l’ESCP-EAP)
- Mastère spécialisé en chargé d’affaires en technologies de l’information (mastère co-réalisé avec l’ESC Rennes)
- Mastère spécialisé d’ingénieur d’affaires pour les nouveaux marchés de l’énergie (en partenariat avec le CEGOS)
Recherche
Supélec pratique la recherche amont et industrielle, notamment dans le cadre de la formation des élèves (projet de fin d’études effectué pour le compte d’une entreprise).
L’École a obtenu en 2007, en commun avec l’École centrale Paris, le label Carnot, un mode de financement de la recherche qui favorise les partenariats avec les entreprises, pour le groupement C3S (Centrale-Supélec sciences des systèmes).
Supélec est très investie dans le domaine de la recherche, elle est l’une des trois seules écoles en France avec l’ENS Ulm et l’École polytechnique à faire partie de deux réseaux thématiques de recherche avancée [6].
La recherche est organisée en :
- cinq entités propres : automatique (Gif et Rennes), électrotechnique et électronique industrielle (Gif), signaux et systèmes électroniques (Gif et Metz), télécommunications (Gif, Metz, Rennes), systèmes d’information distribués (Gif, Metz, Rennes) ;
- trois unités en association avec le CNRS : Laboratoire de génie électrique de Paris, à Gif, Laboratoire des signaux et systèmes à Gif, Laboratoire matériaux optiques, photonique et systèmes à Metz, Laboratoire d'Économie expérimentale à Gif;
- une unité fédérative, le Département de recherche en électromagnétisme ;
- un laboratoire international conjoint, le Laboratoire franco-singapourien de recherche en électromagnétisme et radars à Gif;
- une chaire d’enseignement et de recherche dans le domaine de la radio flexible, financée par Alcatel-Lucent à Gif
- deux unités externes associées à Supélec par convention : le Laboratoire de physique des gaz et des plasmas à Gif et le Centre lorrain d'optique et d'électronique des solides à Metz.
Partenariats
Dans le but de favoriser les carrières dans la banque, l’assurance, la finance ou le conseil, Supélec a également mis en place des partenariats avec de prestigieuses formations complémentaires : master assurance et gestion des risques avec l’université Paris-Dauphine[7], double diplôme avec l’ESCP Europe[8], dispense d’examen écrit pour intégrer l’Institut d'études politiques de Paris[9].
Pour mettre en place sa politique d’ouverture internationale, Supélec entretient des relations suivies avec les départements d’Electrical Engineering and Computer Science des plus grands établissements de formation et de recherche. Des collaborations bilatérales existent avec une soixantaine d’universités d’Amérique du Nord et d’Amérique latine, d’Asie, d’Australie et d’Europe. Supélec est membre du réseau TIME qui regroupe 37 établissements parmi les plus prestigieux dans la plupart des pays d’Europe. Les collaborations et les échanges entre institutions bénéficient du soutien de l’Union européenne dans le cadre du contrat institutionnel Socrates-Erasmus ou de programmes de coopérations bilatérales.
Rapprochement avec Centrale Paris
L’École centrale Paris et Supélec ont signé un accord cadre en 2005.
Déjà partenaires dans le concours commun Centrale Supélec pour le recrutement des élèves à la sortie des classes préparatoires, les deux institutions appartiennent au réseau Top Industrial Managers for Europe (TIME) qui regroupe les meilleures universités techniques européennes et se rapprochent depuis 2005 : accord tripartie avec l’ESCP Europe, partenariat sur la recherche, mutualisation des options de 3e année.
De plus en décembre 2008, les deux écoles annoncent que leur partenariat devient une alliance stratégique[10]. Le sujet du Groupe Centrale n'est nullement évoqué et donc de facto exclu de l'alliance stratégique.
Ce rapprochement se concrétise sous plusieurs formes :
- l'organisation d'un forum entreprise commun, le forum Centrale-Supélec[11], dont la deuxième édition se tiendra le 13 décembre 2011 au Palais des Congrès de Paris.
- la création de double-diplôme commun aux deux écoles :
- Avec l'ESCP Europe[12]
- Avec l'Université Paris-Sud 11[13]
Échanges d’étudiants
La composante principale de l’action internationale de Supélec concerne les échanges d’étudiants. Ces échanges intéressent d’une part les élèves français effectuant une partie de leurs études à l’étranger (leur troisième année), d’autre part les étudiants d’origine étrangère venant étudier à l’école. Pour faciliter ces échanges, Supélec a adopté le système de crédits ECTS préconisé par l’Union européenne. Ce système permet de calibrer chaque cours en lui affectant un nombre de crédits correspondant au volume de travail qu’il exige. De plus, il propose un système de notation commun et donc transparent et utilisable par l’ensemble des partenaires.
L’action internationale de Supélec se traduit également par la présence dans les laboratoires et services de l’École d’un nombre important de chercheurs, de professeurs et de doctorants étrangers.
Les élèves français peuvent effectuer un ou plusieurs stages à l’étranger, en entreprise ou dans un laboratoire universitaire, que ce soit le stage d’été en fin de première ou de deuxième année, le travail de fin d’études à l’issue de la dernière année, ou encore un stage long (un an) entre la deuxième et la troisième année. Les élèves entrés en première année ont également la possibilité d’effectuer la troisième année d’études à l’étranger dans près de 90 universités étrangères (dont le MIT, Columbia, Berkeley, Cambridge, Oxford, l’Imperial College et l'University College London à Londres et KTH à Stockholm). Selon l’institution d’accueil ou le choix de l’élève, ce séjour peut conduire à l’obtention d’un double diplôme (diplôme d’ingénieur Supélec et diplôme étranger : master américain, australien, canadien, japonais, singapourien, ou diplôme d’ingénieur en Europe). Dans ce cas la durée de la scolarité est allongée de six à douze mois.
Des accords particuliers entre Supélec et l’établissement messin du Georgia Institute of Technology (Georgia Tech Lorraine) permettent aux élèves effectuant leur troisième année sur le campus de Metz de suivre, en même temps que l’enseignement de Supélec, l’enseignement du master américain et d’obtenir ainsi les deux diplômes dans des conditions privilégiées.
De même, les élèves effectuant leur troisième année sur le campus de Rennes ont la possibilité de s’inscrire au master professionnel « veille stratégique, culture et management japonais » du Centre franco-japonais de management de l’université Rennes I.
Vie associative
Une école d’ingénieurs ne serait rien sans les associations étudiantes qui l’animent. Voici celles qui ont le plus de visibilité au sein des différents campus :
- Campus de Gif : l’Association des élèves de Supélec campus de Gif sur Yvette (AESG) ;
- Campus de Metz : l’Association des élèves de Supélec à Metz (AESM) ;
- Campus de Rennes : le Bureau des élèves du campus de Rennes.
Parmi les associations étudiantes présentes dans un des différents campus, on peut notamment signaler :
- Junior Supélec Stratégie (J2S), junior-entreprise lauréate du Prix d'Excellence 2010 qui récompense la meilleure Junior-Entreprise[14], permet aux étudiants de mettre en pratique leurs connaissances théoriques au service des entreprises ;
- Le Forum Supélec, qui organise chaque année le Forum entreprise de l'école (le Forum 2010 a été le premier organisé conjointement avec Centrale Paris) ;
- Le Court-Circuit, journal étudiant présent à Paris depuis 1949, puis à Issy et à Gif. Il assure l'information des élèves sur les grands événements de la vie étudiante, notamment l'intégration et la campagne BDE.
- Supélec Rézo, Supélec Rézo Rennes et Supélec Rézo Metz, qui fournissent une connexion internet aux élèves et gèrent le réseau informatique des résidences des différents campus ;
- Le Bureau des Sports, qui organise chaque année le Tournoi OmniSport de Supélec (TOSS), plus grand rassemblement sportif étudiant d'Île de France[15], et son homologue rennais qui organise le Challenge Armoricain de Supélec (CAS) ;
- La Sono Supélec qui assure la sonorisation et l'éclairage des différents événements sur les campus de Supélec, mais également d'écoles voisines ;
- Le BarcoTrip, club de Video-Jockey ;
- Le Cercle Europe Supélec, qui organise, entre autres, des échanges culturels avec des universités européennes (antenne du réseau BEST) ;
- Espérance en béton, dont le but principal est de lutter contre la désaffection des sciences dans les banlieues défavorisées. Elle organise chaque année le forum scientifique Bouge la Science en accueillant sur le campus 300 collégiens d'établissement alentour;
- Africa Unite, dont le but est l'organisation et la participation, chaque année, à une mission humanitaire dans un centre pour jeunes du Burkina-Faso ;
- COMET, l'association de robotique de Metz qui participe chaque année à la coupe de France de robotique (ancienne coupe E=M6) en partenariat avec les Arts et Métiers ParisTech ;
Parmi les clubs étudiants présents dans un des différents campus, on peut notamment signaler :
- SMS (Supélec Media System), sur le campus de Gif, est le club chargé de filmer les événements de la vie de l'école (cette fonction est assurée par TPS à Metz et le SPLIT sur le campus de Rennes) ;
- Le SUMO est le club de robotique du campus de Gif. Il participe chaque année à la coupe de France de robotique (ancienne coupe E=M6).
- Le BdA (Bureau des Arts) organise des événements artistiques pour les étudiants tels que la semaine du Printemps des Arts.
- Soleils, un club à vocation humanitaire présent sur le campus de Rennes.
Enfin, quelques événements étudiants ayant le plus d'importance sont cités ci-dessous :
- Le Gala de Supélec en octobre, qui rassemble chaque année des milliers d'étudiants sur le campus de Gif ;
- Le Fest-Noz du campus de Rennes, qui perpétue les traditions bretonnes ;
- Les campagnes BdE des différents campus, à la manière de toute autre Grande École;
- La Remise des Diplômes ayant lieu chaque année sur le campus de Gif.
Anciens élèves célèbres
Voir la catégorie : Élève de l'École supérieure d'électricité.Entre parenthèses figurent les années de sortie de l’école (numéros des promotions) :
Hommes politiques et hommes de lettres
- Yvon Coudé du Foresto (1920), ancien ministre de l’Agriculture
- Roger Houdet (1921), ancien ministre de l’Agriculture
- Jean-Marie Louvel (1924), ancien ministre de l’Industrie
- Fred Orain (1929), producteur de cinéma
- Pierre Schaeffer (1933), écrivain et compositeur français
- Pierre Boulle (1933), écrivain, scénariste (La Planète des singes, Le Pont de la rivière Kwaï)
- Christian Beullac (1949), ancien ministre du Travail puis ministre de l’Éducation nationale
- Philippe Morillon (1964), général de Corps d’Armée (4 étoiles), Commandant des forces armées de l’ONU en ex-Yougoslavie (FORPRONU), député européen
- Jean Pisani-Ferry (1973), économiste, essayiste, professeur à l’École polytechnique et à Dauphine
- Thierry Breton (1979), ancien ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie (2005 - 2007), ancien P.-D.G. de France Télécom
- Patrick Achi (1981), ministre des infrastructures économiques de la République de Côte d'Ivoire
- Guillaume Piketty (1988), directeur adjoint de Sciences Po, docteur en histoire
Personnalités
- Louis Charles Breguet, constructeur d’avion, l’un des fondateurs d’Air France
- Ernest Mercier (1905), industriel français, directeur de la Compagnie française du pétrole (CFP) (ancêtre de Total)
- Étienne de Lassus Saint Geniès (1910), industriel français, ancien président de la Thomson, de la Compagnie des Lampes, vice-président d’Alsthom
- Louis Leprince-Ringuet (1924), membre de l’Institut, spécialiste du nucléaire et particules cosmiques
- Anatole Abragam (1947), physicien, professeur au Collège de France, ancien président de la Société française de physique, membre étranger de l’Académie des sciences des États-Unis, membre étranger de la Royal Society
- Jean-Luc Lagardère (1951), industriel, fondateur du groupe Largardère, actionnaire d’EADS.
- Khalilou Sall (1952), directeur des chemins de fer de Guinée, directeur des chemins de fer du Sénégal, P.-D.G. et fondateur d'ORGATEC
- Bernard Dufau (1964), administrateur de France Telecom, ancien PDG d’IBM France
- Bernard Vergnes (1968), ancien président de Microsoft Europe
- Loïc Caradec (1970), navigateur, disparu en mer lors de la Route du Rhum (1986).
- Robert Mahler (1972), président Alstom France
- Jean-Philippe Collin (1980), ancien directeur général de Peugeot, directeur des achats de Sanofi-Aventis
- Michel Mayer (1981), PDG de Freescale
- Philippe Carli (1985), ancien PDG Siemens France, directeur général du groupe Amaury
- Guillaume Multrier (1994), homme d’affaires, directeur général d’Aegis Media Expert, fondateur de Bananalotto
- Nicolas Le Forestier (1996), champion du monde de ski nautique
Industriels et hommes d’affaires
- Léo Trouilhet, président-fondateur de l’entreprise Calor (première production industrialisée de fers à repasser)
- André Danzin (1945), ancien vice-PDG de Thomson-CSF
- Cheikh Boubakar Fal (1951), PDG et fondateur de la compagnie aérienne Air Afrique
- André Coustère (1961), contrôleur général honoraire d’EDF
- André Merlin (1967), ancien PDG de RTE, filiale d’EDF
- Jean-Paul Aimetti (1967), ancien directeur général de BVA et de SOFRES
- Hubert Tardieu (1967) vice-président exécutif « Conseil & Intégration de Systèmes » d'Atos Origin.
- Christiane Schwartz (1969), directrice de l’innovation pour le groupe France Télécom, administratrice de l’INRIA
- Étienne Franzi (1969), président de l’AS Monaco Football Club, président de la Compagnie monégasque de banque
- Jean-Louis Détry (1969), président du conseil de surveillance de Léon de Bruxelles, repreneur d’entreprises
- Julien Roitman (1970), directeur général d’IBM Europe
- Rolant Natalini (1971), ancien président de Nexans (Alcatel Câble) France
- Dominique Vernay (1972), directeur technique de Thales, président du pôle mondial de compétitivité System@tic (Plateau de Saclay), administrateur de l’INRIA
- Olivier Colcombet (1973), président du directoire de VVF Vacances et Santoline
- Michel Augonnet (1973) executive vice-président d'AREVA T&D Systems BU
- François Djindjian (1974), directeur général adjoint d’Osiatis
- Pierre Bornard (1975), P.-D.G. de Powernext, membre du directoire de RTE
- Patrick Mestrallet (1975), PDG de la Compagnie bancaire de l’Afrique occidentale (CBAO), frère de Gérard Mestrallet
- Daniel Le Gal (1975), co-fondateur et président du conseil d’administration de Gemplus
- Jean-Pierre Giannini (1976), directeur adjoint « armes nucléaires » du CEA
- Joël Karecki (1976), président de Philips France
- Vincent Besson (1977), directeur de la stratégie du groupe PSA
- Jean-François Wets (1977), directeur des systèmes d’information de l’AFP
- Hervé Yahi (1979), PDG de Mandriva, (ex-PDG de Virtools, ex-vice-président de Bull SI&S)
- Bertrand Cambou (1979), PDG de Spansion
- Laurent Schwartz (1980), cofondateur et D.G. d'Alten
- René Montaz-Rosset (1980), DG de GDF Grande-Bretagne
- Simon Azoulay (1980), PDG du groupe Alten
- Pierre-Yves Chaltiel (1980), senior vice-président et directeur général de Thales des zones Europe, Asie centrale et Amérique latine
- Jean-Marc Patouillaud (1981), président de Partech International
- Jean-Luc Figuereo (1981), directeur général adjoint d’INEO Suez
- Christophe Pagezy (1981), vice-président exécutif de Gemalto
- Pierre Ringue (1981), PDG du groupe Apem
- Camille Rizko (1981), PDG de Doremi Labs, Inc
- Laurent Fonnet (1982), ancien directeur général TF6-Série Club
- Jean Lassignardie (1982), directeur exécutif « Services & Finance » de Cap Gemini, ancien PDG LixxBail (filiale de LCL)
- Alain Bénichou(1983), PDG d'IBM France, nommé le 12 janvier 2010
- Patrick Starck (1983), ancien PDG de Hewlett Packard France
- Alexander Wynaendts (1984), président du directoire d'Aegon
- Jean-Luc Barlet (1984), membre du directoire de Mazars
- François Bonifacio (1984), vice-PDG de HP Services France
- Christine Landrevot (1984), présidente de Motorola France et Belgique
- Luc François (1985), membre du comité exécutif de Morgan Stanley, ancien dirigeant de la Société générale
- Loïc Le Guisquet (1985), président de Oracle Corporation France
- Olivier Campenon (1986) vice-président (zone Europe, Asie, Afrique) de British Telecom
- Jean-Michel Dy (1986), directeur général de Société générale Private Banking
- Antoine Veyrat (1988), directeur général de l’Olympique de Marseille
- Pascal Mathieu (1990), directeur général de la Bourse Gilbert Dupont
- Nicolas Wertans (1991), dirigeant de Peugeot Citroën, ancien président du directoire de BMW France
- Jean-Manuel Jenn (1991), président d’InfoPrint Solutions France
- Olivier Amet (1993), président d’Eiffel (filiale de Eiffage)
- Cedric Foray (1996), vice président et co-fondateur de Greenwich-Consulting
- Grégory Gosset (1998), directeur général de Tele2 Mobile
Scientifiques et professeurs
- Serge Bernstein (1901), mathématicien
- Henri Chrétien (1902), astronome, inventeur du cinémascope, co-fondateur de l’École supérieure d'optique et professeur à la Faculté des sciences de Paris
- René Barthélemy (1910), pionnier de la télévision
- Marius Lavet (1911), inventeur du moteur pas à pas
- René Leduc (1921), pionnier du statoréacteur
- Pierre Besson (1926, X-Ponts-Supélec), directeur de Supélec (1949-1958)
- Fernand Nouvion (1927), réalisateur de l’électrification de la SNCF
- Pierre Bézier (1931), mathématicien, physicien, ancien élève de l’École Nationale Supérieures d’Arts et Métiers
- Maurice Parodi (1930), inventeur, mathématicien, physicien
- Maurice Lebourg (1933), inventeur
- Claude Remond (1945), à l’origine de la norme NF C 15-100 (norme de référence pour l’électricien français)
- Michel Rambaut (1954), physicien nucléaire
- Jack Robert (1957), ancien président de l’université Paris XI
- Michel Voos (1962), professeur à l’ENS Ulm, vice-président du département de physique de l’École polytechnique
- Jean Klein (1962), directeur général de l’EFREI, professeur émérite de physique de l’Université Paris VII
- Léon Rozentalis (1963), fondateur de Supinfo
- Gérard Huet (1964), informaticien émérite, membre de l’Académie des sciences
- Pierre Boullier (1967), docteur et chercheur en informatique
- Alain Guédon (1973), directeur des applications de la recherche et des relations industrielles de l’Institut Pasteur
- Patrick Tabeling (1974), professeur de microfluidique à l’ESPCI ParisTech
- Jean-Daniel Boissonnat (1976), directeur de recherche à l’INRIA, pionnier de la géométrie algorithmique, chevalier de l'ordre national du Mérite en 2006
- Michel Ciazynski (1976), directeur général de l’ISEP (Institut supérieur d’électronique de Paris)
- Jean-Frédéric Clerc (1977), pionnier des écrans plats à cristaux liquides, prix de l’Ingénieur de l’année 2005 pour son œuvre
Notes et références
- Chiffres clés 2009
- Discours prononcé par monsieur Alain Bravo lors de la passation de pouvoir du 13 octobre 2004
- Sarkozy à Saclay le 19/01/07, sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Les voeux de Sarkozy au monde de l’éducation - Politique - Actualités de l'éducation - FRANCE 2 - France 2
- Arrêté du 16 janvier 2009 fixant la liste des écoles habilitées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé
- Lancement du Réseau Thématique de Recherche avancée (RTRA)
- http://www.challenges.fr/business/20070614.CHAP1011771/une_flambe_dont_il_faut_profiter.html (Archive, Wikiwix, que faire ?) Challenges no 84, 14 juin 2007, p. 76
- École Centrale Paris Supelec
- proposition de budget 2007 de la FNSP
- l’École centrale paris et Supélec annoncent leur alliance stratégique, site internet de Supélec
- Forum Centrale-Supélec.
- http://www.supelec.fr/428_p_14208/juillet-2006.html
- http://www.ecp.fr/fr/document/presse/cp_ecp_101109.pdf
- (fr)Présentation du Prix d'Excellence de la Confédération Nationale des Junior-Entreprises
- http://www.cge-news.com/main.php?p=106
Bibliographie
- 1894-1994, Cent ans d’histoire de l’École supérieure d’électricité G. Ramunni et M. Savio. (ISBN 2-910176-02-9)
- Discours d’investiture d’Alain Bravo.[PDF]
Liens externes
Catégories :- Établissement privé français d'enseignement supérieur
- École d'ingénieurs en Île-de-France
- École d'ingénieurs en France
- Organisme fondé en 1894
- Association ou organisme fondé sous la Troisième République
- Études supérieures dans l'Essonne
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- Études supérieures à Rennes
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