- Ecole superieure en France
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École supérieure en France
Les écoles supérieures sont des établissements d'enseignement supérieur qui assurent la formation dans les domaines professionnels qui ne relèvent ni des universités et de leurs facultés, ni de la formation permanente ou en alternance[1]. La dénomination de ces établissements est en général celle d'"école supérieure", ou aussi d'"institut", cette dernière correspondant en général à des formations post-universitaires.
La principale différence entre les écoles et les universités résident dans leurs domaines d'enseignement: les universités ayant traditionnellement vocation à former aux professions de l'enseignant et de la recherche (facultés de sciences, des lettres et sciences humaines et de sciences économiques), ainsi qu'aux professions de santé (facultés de médecine, de pharmacie, d'odontologie, .) et judiciaires (facultés de droit), tandis que les écoles supérieures assurent des formations de base à tous les autres secteurs professionnels.
Une autre différence est le nombre d'étudiants. En effet, tandis que les universités admettent tous les titulaires d'un baccalauréat, la plupart des écoles supérieures recrutent le plus souvent par concours ou par un examen d'aptitude en fonction du nombre d'élèves qu'elles doivent former.
Les écoles ont toujours un diplôme qui leur est propre, souvent reconnu par l'État, ainsi qu'une association d'anciens élèves avec un annuaire de ses diplômés.
La plupart des écoles supérieures ont été crées par l'État, d'autres par des municipalités (École de dessin de la ville de Paris, École de chimie de Lyon, Beaux-Arts de Toulouse) ou par leurs chambre de commerce (ESC). Les plus nombreuses sont dues à des initiatives privées.
Admission
Les écoles supérieures recrutent après le baccalauréat, et aussi sur la base d'acquis professionnels (CNAM, EN). La scolarité peut durer d'un à cinq ans. Elles préparent à tous types de diplômes ou certificats, diplômes d'établissement ou diplômes nationaux (BTS, licence professionnelle, master), le cas échéant en convention avec des universités.
Certaines de ces écoles, appelées "grandes écoles", recrutent leurs élèves par concours national sur la base d'un examen reposant sur un programme de très haut niveau qui doit être préparé préalablement pendant deux ans dans une classe préparatoire aux grandes écoles.
Domaines d'enseignement
Il existe des écoles supérieures dans de très nombreux domaines: sciences et techniques, agriculture, arts et architecture, commerce, gestion, informatique, sciences sociales, journalisme et communication, tourisme et hôtellerie, paramédecine.
Durée des études
Beaucoup de ces écoles supérieures assurent des formations longues (Titre IV chapitre II du Code de l'éducation), comme les écoles d'ingénieurs, militaires, de commerce ou de gestion, d'art, d'architecture, etc. Elles comportent, à un point de vue souvent différent de celui de l'université, une activité de recherche fondamentale ou appliquée.
D'autres écoles assurent des formations courtes ou très spécialisées.
D'autres encore, appelées longtemps écoles spéciales ou écoles d'application, assurent une formation post-universitaire, comme les écoles formant aux professions judiciaires.
Sociologie du recrutement
Les grandes écoles présentent de nombreuses différences avec l'université: en particulier le fait d'être restées de petites tailles en termes d'effectif étudiant et d'être moins portées vers la recherche universitaire que les universités. En dépit des efforts d'ouverture sociale que certaines d'entre elles accomplissent, les élèves issues de milieux favorisés y demeurent très nettement sur-représentés[2]. Les études portant sur l'évolution de leur ouverture sociale[3]constatent une interruption de la démocratisation de l'accès aux grandes écoles à partir des années 1980, alors que l'université continuait, en parallèle, à se démocratiser[4] et une absence presque totale de démocratisation depuis 1950 pour les plus prestigieuses d'entre elles[5].
Histoire des écoles supérieures
Avant la Révolution française
C'est sans doute avec la création du Collège royal, afin de permettre la fondation d'un certain nombre de chaires dont l'Université ne voulait pas, qu'il faut faire commencer l'histoire des grandes écoles, ou plutôt l'histoire d'une rivalité entre écoles et universités. Ensuite, les écoles spéciales militaires, qui seront appelées plus tard grandes écoles, ont été créées au milieu du XVIIIe siècle pour fournir le personnel technique de haut niveau (les ingénieurs) dont l’État avait besoin: L'ancêtre de l'école normale supérieure, de son côté, a été créée peu avant le concours de agrégation, sous le nom de séminaire philologique, au Collège Louis le Grand, pour former rapidement le personnel enseignant capable de prendre la relève des jésuites[6] qui au moment de leur expulsion en 1763 tenaient environ 120 collèges.
Création des premiers concours scientifiques pour l'entrée dans les corps techniques militaires (Génie, Artillerie, Marine). Création d'écoles de formation des officiers techniques et des ingénieurs de l'État. École des ingénieurs-constructeurs des vaisseaux royaux (ENSTA) 1741, École royale des ponts et chaussées 1747, École royale du génie de Mézières 1748, École des mines de Paris 1783). Création d'écoles royales militaires pour nobles boursiers préparant l'entrée dans les corps techniques militaires. L'École d'Arts et Métiers est fondée en 1780 par le Duc de La Rochefoucauld.
Article connexe : Liste des plus anciennes écoles d'ingénieurs en France.La Ière République et l'Empire
Certains des grands acteurs de la Révolution française tels Napoléon Bonaparte (école de Brienne), Condorcet, Lazare Carnot (école du génie de Mézières) en sont issus. Ce dernier avec Gaspard Monge, un mathématicien, a créé en 1794 l'École polytechnique, presqu'en même temps qu'était créée l'École normale (future École normale supérieure de la rue d'Ulm) par Lakanal. Dans la même logique, les anciennes facultés de médecine et de droit seront rétablies comme des école de droit et École de médecine, indépendantes de l'université.
En 1794 : Création de trois grandes écoles :
- l'École centrale des travaux publics (rebaptisée l'École polytechnique en 1795),
- l'École normale (devenue École normale supérieure en 1845 et installée rue d'Ulm en 1847).
- le Conservatoire national des arts et métiers
Antoine-François Fourcroy, dans son Rapport fait à la Convention sur l’organisation des écoles destinées aux divers services publics du 30 vendémiaire an IV, définit la doctrine de l’École spéciale qui pour Thuillier[7] vaudra aussi pour tous les projets d’ENA jusqu’en 1945 : « il est nécessaire que les sujets admis dans ces écoles y soient dans un nombre correspondant au besoin du service, qu’ils se consacrent dés leur entrée dans cette carrière à servir l’État ».
La loi qui organise les écoles de services publics du 30 vendémiaire an IV en fixe la liste suivante:
- École polytechnique
- Conservatoire national des arts et métiers
- École d'artillerie
- École des ingénieurs militaires
- École des ponts et chaussées
- École nationale supérieure des mines de Paris
- École des géographes
- Écoles de marine (école navale)
- École des ingénieurs de vaisseaux (qui deviendra l'École nationale supérieure du génie maritime, puis sera incorporée dans l'(ENSTA)
- Écoles de navigation (anciennes écoles de mathématiques et d'hydrographie pour la marine de l'état et écoles d'hydrographie destinées à la marine du commerce, aujourd'hui Ecoles nationales de la marine marchande)
La loi Daunou sur l'organisation de l'instruction publique du 3 brumaire de l'an IV établit, outre les écoles primaires et les écoles centrales, des écoles spéciales destinées à l'étude de:
- l'astronomie
- la géométrie et la mécanique
- l'histoire naturelle
- la médecine
- l'art vétérinaire
- l'économie rurale
- les antiquités
- les sciences politiques
- la peinture, la sculpture et l'architecture
- la musique
ainsi que des écoles pour les sourds-muets et pour les aveugles-nés.
Seules les écoles de santé et les écoles d'économie rurale vétérinaire seront créées. Une École spéciale des langues orientales est également créée[réf. nécessaire].
L'École polytechnique organise le recrutement par concours et la formation préalable des ingénieurs de l'État, en amont des écoles d'applications (École des ponts et chaussées, École des mines, École du génie et de l'artillerie de Metz, École de la marine, École du génie maritime, École spéciale de géographie et de topographie).
L'École normale forme les professeurs des écoles centrales.
- La loi générale sur l'instruction publique du 11 floréal de l'an X crée les lycées, maintient les écoles spéciales existantes et institue :
- dix écoles de droit,
- trois nouvelles écoles de médecine,
- quatre écoles d'histoire naturelle, de physique et de chimie,
- deux écoles spéciales pour les arts mécaniques et chimiques,
- une école de mathématiques transcendantes,
- une école spéciale de géographie, d'histoire et d'économie publique,
- une quatrième école des arts du dessin.
Elle crée également :
- l'École Spéciale Militaire de saint Cyr, implantée en premier lieu dans le château de Fontainebleau, sous la protection directe de l'Empereur qui tenait à garder un œil particulier sur les futurs officiers de l'Empire. Cette Grande École prestigieuse sera ensuite déplacée à Saint Cyr, dans les bâtiments construits pour l'ancien collège de filles créé par Madame de Maintenon.
La loi di 10 mai 1806, relative à la formation d'une Université impériale et le décret du 17 mars 1808 fixant son organisation remettent en cause le développement des écoles spéciales au profit de la mise en place d'un système universitaire centralisé organisé selon les trois grades des anciennes universités (baccalauréat, licence, doctorat), déjà rétabli dans les écoles de droit. Les écoles de droit et de médecine sont transformées en facultés alors que les écoles de services publics restent en dehors de l'Université.
Article connexe : Grande école.Restauration
- 1816 : Création de l'École des Mines de St-Étienne
- 1818 : Création du concours d'entrée à l'École normale, différencié pour la section des lettres et pour la section des sciences
- 1819 : Création de l'École spéciale de commerce et d'industrie de Paris, aujourd'hui ESCP Europe, notamment par Vital Roux et Jean-Baptiste Say
- Création de l'École navale.
- 1821 : Création de l'École nationale des chartes
- 1824 : Création de l'École royale des eaux et forêts (dite École forestière)
- 1826 : Création de l'Institution royale agronomique de Grignon
- 1829 : Création de l'École centrale des arts et manufactures, qui deviendra l'École centrale Paris ultérieurement, pour former des ingénieurs civils.
- 1833 : Loi Guizot, création des écoles primaires supérieures, à la sortie desquelles (à l'âge de 16-17 ans) les Écoles d'arts et métiers, l'École supérieure de physique et chimie industrielles de Paris (ESPCI),
- 1843 : Création de l'École des Mines d'Alès
Second Empire
- 1854 : Création de l'École des arts industriels et des mines de Lille qui deviendra l'École centrale de Lille ultérieurement
- 1857 : Création de l'École centrale lyonnaise pour l'Industrie et le Commerce en 1857 (École centrale de Lyon),
- Création de nouveaux corps d'ingénieurs de l'État et d'écoles associées.
- Création de nouveaux corps d'enseignants et d'écoles normales supérieures.
- Création d'écoles de commerce à Lyon et dans les villes portuaires (Marseille, Bordeaux, Rouen).
- Loi Falloux 1850.
- Le baccalauréat est rendu obligatoire pour l'inscription au concours d'entrée de l'X.
- 1865 : Création de l'École centrale d'architecture
- 1866 : Le lycée Saint-Louis crée différentes divisions préparant à l'École polytechnique, l'École normale supérieure (sciences), l'École centrale, l'École forestière et St Cyr, auxquelles s'adjoint en 1885 une préparation au concours d'entrée de l'École navale.
- Ouvertures des écoles de formation des ingénieurs de l'État (Mines, Ponts, 1851) aux élèves externes (diplômes d'ingénieur civil), création de nouveaux concours d'entrée.
Troisième République
- 1871 : Création de l'École libre des sciences politiques.
- 1875 : Loi sur l'enseignement supérieur libre. Création des Classes préparatoires littéraires (classe de rhétorique supérieure)
- 1878 : Création de l'École Supérieure de Télégraphie, qui deviendra l'École Supérieure des Postes & Télégraphes puis l'École nationale supérieure des télécommunications (ENST).
- 1880-1882 : Création des écoles normales supérieures de l'enseignement primaire de Fontenay-aux-Roses pour les jeunes filles (1880) puis de Saint-Cloud pour les garçons (1882. Ces deux écoles ont fusionnées, puis se sont séparées sur des critères disciplinaires, et sont actuellement domiciliées à Lyon. Depuis 1966, leur statut est aligné sur celui de l'ENS de la rue d'Ulm. Ce sont l'École normale supérieure de Lyon (sciences) et l’École normale supérieure lettres et sciences humaines (Fontenay-Saint-Cloud) (dite ENS lettres et sciences humaines).
- 1881 : Création de l'école des Hautes études commerciales (HEC), comme école de commerce "supérieure", par la Chambre de commerce de Paris. Conflits avec les écoles et les autres Chambres de commerce, qui suivront finalement le modèle d'HEC.
- 1882 : Création de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris et de l'École du Louvre.
- 1886 : Création d'une année préparatoire à HEC par la Chambre de commerce de Paris
- 1890 : Création d'un concours commun d'admission aux écoles d'agronomie
- 1891 : Création à Paris de le l'ESTP, (Ecole Spéciale des Travaux Publics du Bâtiment et de l'Industrie) par Léon Eyrolles.
- 1894 : Création de l'École supérieure d'électricité
- 1896 : Loi Liard, création d'instituts d'enseignement supérieur technique au sein des universités (principalement à Grenoble et Nancy).
- Création d'écoles de commerce dans la plupart des grandes villes, par les Chambres de commerce et d'industrie, mais aussi par des municipalités (Grenoble, Nantes).
- 1900 : Création de l'École Supérieure de Commerce de Nantes, aujourd'hui Audencia
- 1903 : réunion de l'École normale supérieure à l'Université de Paris.
- 1905 : Réforme des concours scientifiques, introduction de la physique
- 1905 : Création de l'École Spéciale de Mécanique et d'Electricité (ESME Sudria) par Joachim Sudria
- 1906 : Création de "HEC Nord", l'École des hautes études commerciales du Nord (EDHEC - aujourd'hui implantée à Lille, Nice, Paris et Londres).
- 1907 : Création du titre d'ingénieur arts et métiers, le brevet des Arts et Métiers est équivalent au bac, les diplômés des Arts et Métiers peuvent intégrer l'École centrale ou l'École supérieure d'électricité après un an de Mathématiques spéciales. Création des classes de mathématiques spéciales préparatoires (Mathématiques supérieures). Création des classes d'hypokhâgnes. Création de l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC), par les Jésuites de l'école Sainte-Geneviève
- 1919 : Loi Astier sur l'enseignement technique
- 1919 : Création de l'École des Mines de Nancy. L'École des Mines inventera, en 1957, le concept "d'ingénieur généraliste", sous la houlette de Bertrand Schwarz.
- 1920 : Le concours remplace l'examen pour l'entrée à HEC et progressivement dans d'autres écoles supérieures de commerce
- 1922 : Création de l'institut de statistique de l'université de Paris (ISUP) par le mathématicien Émile Borel. Il s'agit de la plus ancienne école de statistique en France.
- 1923 : Création du titre d'ingénieur-docteur.
- 1934 : Loi sur les titres d'ingénieurs et création de la Commission des titres d'ingénieur
IVe et Ve République
- École nationale d'administration,
- École nationale de la météorologie,
- École nationale de la santé publique,
- École nationale des travaux publics de l'État,
- École nationale de l'aviation civile
Création des Instituts d’études politiques (IEP) à partir du modèle de l'École libre des sciences politiques, qui est nationalisée et devient l'Institut d'études politiques de Paris.
Transformations des instituts universitaires en école nationale supérieure d'ingénieurs, création du concours commun des ENSI. Élévation du nombre d'année d'enseignement dans les Écoles nationales d'arts et métier (cursus en 4 ans après un baccalauréat technologique). La durée de la formation dans les écoles d'ingénieurs et de commerce se généralise à 3 ans (après les deux années de classes préparatoires).
Développement d'écoles supérieures d'enseignement technique post-bac
- Institut national des sciences appliquées (INSA),
- Groupe des écoles nationales d’ingénieurs (ENI),
- Université de technologie : UTC, UTT, UTBM.
Concours commun Supélec-SupOptique (1957), concours commun Centrale Paris-Centrale Lyon (1963) puis concours Centrale-Supélec.
- 1965 : Création du CELSA (Centre d'études littéraires et scientifiques appliquées devenue par la suite École des Hautes Études en Sciences de l'Information et de la Communication) au statut particulier car autonome mais intégrée à la Sorbonne.
- 1968 : Création du statut d'institut national polytechnique
- 1970 : Création de l'École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA) par regroupement de 4 écoles d'application de l'X :
- École nationale supérieure du génie maritime (fusion de 3 écoles en 1960: (École d'application du génie maritime, École des ingénieurs de l'artillerie navale (1910)),
- École d'application de l'artillerie navale (1910),
- École nationale supérieure des poudres (1900),
- École nationale supérieure de l'armement (1936),
- École des ingénieurs hydrographes de la marine) et création du concours commun Mines-Ponts.
- 1996, les classes préparatoires commerciales passent à deux ans.
- 1974 : Les Écoles nationales d'arts et métiers, (transformées en ENSAM en 1963, et Arts et métiers ParisTech aujourd'hui), passent au cursus en 3 ans, après 2 ans de préparation.
Généralisation des concours communs.
- 2000, la scolarité des Instituts d’études politiques universitaires passe de 2 à 4 ans.
Panorama des écoles supérieures en France
Le système français d'enseignement supérieur, formé des classes préparatoires et les grandes écoles et dont la scolarité est sanctionnée par un diplôme d'établissement demeura pendant très longtemps sans équivalence reconnue dans le système des grades universitaires nationaux. Ce n'est qu'en 1999, à l'occasion de la création du grade de master, que l'ensemble des titulaires d'un diplôme d'ingénieur, ou d'un diplôme de fin d'études d'un IEP et de certaines écoles de commerce, se voient décerner un diplôme valant comme grade universitaire.
Un certain nombre d'écoles supérieures, celles qui préparent aux grands corps de l'État,[réf. nécessaire] sont traditionnellement considérées comme les grandes écoles.
Article connexe : Grandes écoles.Sciences et techniques de l'ingénieur
Article détaillé : Formations d'ingénieurs en France.Plus de 88 écoles supérieures scientifiques recrutent majoritairement sur un des concours préparés au sein des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) scientifiques (MP, PC, PSI, PT, TSI, BCPST, TB):
- Les 2 écoles du concours ESPCI ParisTech/École Polytechnique
- Les 3 écoles normales supérieures (rue d'Ulm à Paris, Lyon sciences, Cachan)
- Les 35 écoles du Groupe Concours Polytechniques (exceptée CPE Lyon recrutant majoritairement hors CPGE)
- Les 9 écoles du concours Centrale-Supélec
- Les 8 écoles du concours commun Mines-Ponts
- Les 8 écoles du concours e3a:
- Arts et métiers ParisTech
- École nationale supérieure des arts et industries textiles
- École nationale supérieure de céramique industrielle
- École supérieure d'ingénieurs en génie électrique
- École supérieure des technologies industrielles avancées
- École spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l'industrie
- Institut français de mécanique avancée
- École nationale supérieure des technologies et industries du bois
- les 5 écoles nationales supérieures agronomiques
- École nationale supérieure de génie industriel
- École de l'air
- École des ingénieurs de la ville de Paris
- École navale
- École nationale d'assurances (Conservatoire national des arts et métiers)
- École nationale du génie de l'eau et de l'environnement de Strasbourg
- École nationale d'ingénieurs des travaux agricoles de Bordeaux
- École nationale d'ingénieurs des travaux agricoles de Clermont-Ferrand
- École nationale d'ingénieurs des techniques des industries agro-alimentaires
- École nationale de la météorologie
- École nationale de la statistique et de l'administration économique
- École nationale de la statistique et de l'analyse de l'information
- École nationale des sciences géographiques
- École nationale supérieure des industries agricoles et alimentaires
- École nationale supérieure des ingénieurs Sud Alsace
- École nationale des travaux publics de l'État
- École spéciale militaire de Saint-Cyr
- Institut de Statistique de l'Université de Paris (ISUP)
- Télécom SudParis (Télécom & Management SudParis)
- Centre des études supérieures industrielles (Télécom & Management SudParis)
D'autres écoles recrutent directement après le baccalauréat telles que les Écoles Nationales d'Ingénieurs (ENI), les Instituts Nationaux de Sciences Appliquées (INSA), et les Universités de Technologie.
Enfin, mentionnons le Conservatoire national des arts et métiers, grand établissement d'enseignement supérieur et de recherche, membre de la Conférence des grandes écoles, qui délivre le titre d'ingénieur.
51,5 % des ingénieurs diplômés en 2003 étaient issus des classes préparatoires aux grandes écoles (61% en 1993) (sources: [2])
L'article Écoles d'ingénieurs en France donne la liste de l'ensemble des écoles d'ingénieurs quel que soit leur mode de recrutement.
Lettres
Quatre écoles supérieures recrutent sur un des concours préparés au sein des classes préparatoires aux grandes écoles littéraires :
- École normale supérieure (rue d'Ulm — Paris)
- École normale supérieure lettres et sciences humaines à Lyon (Fontenay-Saint-Cloud)
- École spéciale militaire de Saint-Cyr (option lettres)
- École nationale des chartes
Management, commerce et économie
Article détaillé : École supérieure de commerce.Elle recrutent majoritairement sur un des concours soit préparés au sein des classes préparatoires aux grandes écoles économiques et commerciales (voies scientifique, économique, technologique), soit accessibles aux bacheliers.[réf. nécessaire]
- Audencia Nantes
- Bordeaux école de management — Bordeaux Management School
- Centre d’enseignement et de recherche appliqués au management Business School (Nice - Sophia Antipolis)
- École des hautes études commerciales du nord (EDHEC - Lille)
- École de management de Lyon
- École supérieure de commerce d'Amiens
- École supérieure de commerce de Clermont
- École supérieure de commerce de Dijon
- École supérieure de commerce de La Rochelle
- École supérieure de commerce de Lille
- École supérieure de commerce de Reims
- École supérieure de commerce de Rennes
- École supérieure de commerce de Rouen
- École supérieure de commerce de Toulouse
- École supérieure de commerce de Paris — Europe (ESCP Europe) (Paris, Londres, Berlin, Madrid et Turin)
- École supérieure de commerce et de management de Tours-Poitiers
- École supérieure pour le développement économique et social École supérieure de commerce et de management (Lyon)
- École supérieure des sciences commerciales d'Angers (ESSCA - Paris et Angers)
- École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC - Cergy Pontoise)
- Euromed Marseille École de Management
- Grenoble École de management
- École supérieure de commerce de Troyes
- École des hautes études commerciales (HEC - Jouy-en-Josas)
- ICN Business School
- Institut d'économie scientifique et de gestion (IESEG - Paris et Lille)
- École de Management de Normandie (Caen, Deauville et Le Havre)
- Ecole de Management Strasbourg (EM Strasbourg - Strasbourg)
- Institut supérieur du commerce de Paris
- Institut des hautes études économiques et commerciales, (INSEEC - Paris et Bordeaux)
- Télécom École de Management (Évry)
- École de design Nantes Atlantique (EDNA - Nantes)
Actuellement, la majorité des élèves des écoles supérieures de commerce sont admis par un concours parallèle (réservé aux titulaires d'un BTS, d'un DUT ou d'une licence ), 35% des élèves étant issus des classes préparatoires.[réf. nécessaire]
Spécifiquement pour les sciences économiques, l’École nationale de la statistique et de l'administration économique recrute à partir des CPGE scientifiques, et forme des économistes.
Écoles d'administration publique civile ou militaire
École d'administration de la France d'Outre-Mer, commissariat à la marine, ..
Article détaillé : Écoles d'administration.Écoles de sciences politiques
Les instituts d'études politique, qui servaient à l'origine de préparation aux écoles supérieures d'administration, sont des grand établissement liés à des Universités, sauf l'Institut d'études politiques de Paris.
Articles détaillés : institut d'études politiques et instituts d'études politiques.Instituts universitaires
Les textes réglementaires réservent le terme école supérieure aux établissements d'enseignement supérieurs qui ne sont pas des composantes des universités.
Article détaillé : Institut universitaire de technologie.Institut d'administration des entreprises (IAE)
Article détaillé : Institut d'administration des entreprises.Écoles militaires d'application
Article détaillé : Écoles militaires.Écoles des professions de santé
Article connexe : Faculté de médecine.Article connexe : École dentaire.Écoles des professions juridiques
Comprends la formation des avocats, des magistrats, des notaires, etc.
Article connexe : Faculté de droit.Article connexe : Professions juridiques.Écoles supérieures d'art
Écoles d'arts graphiques, décoratifs ou d'arts appliqués
Article détaillé : Écoles d'art en France.Écoles d'architecture
- École de Chaillot (Paris, fr)
- École spéciale d'architecture (Paris, fr)
- École nationale supérieure des arts et industries de Strasbourg INSA de Strasbourg
- École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Bordeaux
- École nationale supérieure d'architecture de Bretagne
- École nationale supérieure d'architecture de Clermont-Ferrand
- École nationale supérieure d'architecture de Grenoble
- École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille
- École nationale supérieure d'architecture de Lyon
- École d'architecture de la ville et des territoires à Marne-la-Vallée
- École nationale supérieure d'architecture de Marseille
- École nationale supérieure d'architecture de Montpellier
- École nationale supérieure d'architecture de Nancy
- École nationale supérieure d'architecture de Nantes
- École nationale supérieure d'architecture de Normandie
- École nationale supérieure d'architecture de Paris-Belleville
- École nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette
- École nationale supérieure d'architecture de Paris-Malaquais
- École nationale supérieure d'architecture de Paris-Val de Seine
- École nationale supérieure d'architecture de Saint-Étienne
- École nationale supérieure d'architecture de Strasbourg
- École nationale supérieure d'architecture de Toulouse
- École nationale supérieure d’architecture de Versailles
Écoles de musique et de danse
Autres écoles
Pour une liste des établissements d'enseignement supérieur en France, voir l'article études supérieures en France.
Relation des écoles supérieures avec les centres de recherche et développement et les entreprises
Dans un bassin d'emploi territorial, les relations entre les grandes écoles ou les universités, les centres de recherche et développement, et les entreprises peuvent être organisées dans le cadre de Pôle de compétitivité (France), par des projets d'intelligence économique territoriale.
Notes et références
- ↑ "L'enseignement supérieur (...) Niveaux d'enseignement. Les formations longues. Il existe en France deux grands types d'établissements permettant de suivre des études supérieures longues : les universités et les écoles spécialisées. Les universités. Les universités françaises sont des établissements publics. (...) Les écoles supérieures. Les écoles supérieures sont des établissements sélectifs publics ou privés dont l'enseignement prépare à des pratiques professionnelles spécialisées, par exemple dans les domaines des sciences de l'ingénieur, de l'architecture, du commerce et de la gestion, ou encore de la traduction, de l'interprétariat, du journalisme. (...) " Site du Ministère de l'Éducation nationale français
- ↑ 67,1 % des chefs de famille d'élèves de grandes écoles sont cadres supérieurs, alors qu'ils ne sont que 15,7% dans la population totale, cf.Origine sociale des élèves : ce qu'il en est exactement - Conférence des Grandes Écoles, juin 2005
- ↑ Diversité sociale dans les classes préparatoires aux grandes écoles : mettre fin à une forme de « délit d'initié », rapports d'information auprès du Sénat [1]
- ↑ « Les inégalités sociales d'accès aux grandes écoles », Valérie Albouy et Thomas Waneck, Revue « Économie et Statistiques » n° 361, 2003
- ↑ compte tenu de leur importance respective dans la société française, les jeunes d'origine populaire vers 1950-1955 avaient 24 fois moins de chances que les autres d'être dans l'une de ces quatre grandes écoles [ENA, ENS, HEC, École polytechnique]. Aujourd'hui ils en ont 23 fois moins (...). Pour le dire en une phrase, l'inégalité de présence et, sans doute, d'accès à l'université s'est beaucoup réduite, l'inégalité d'accès aux grandes écoles prestigieuses est restée stable ou a décru légèrement. in « Le recrutement social de l'élite scolaire en France. Évolution des inégalités de 1950 à 1990 », Michel Euriat, Claude Thélot, Revue française de sociologie, 1995.
- ↑ Pour Léon et Roche [2005, p.34] « l’expulsion [des jésuites] est le fait d’une coalition formée par l’Université, les parlements et les jansénistes »
- ↑ Thuillier, 1983, p.30
Bibliographie
- Yves-Marie Abraham, « Du souci scolaire au sérieux managérial, ou comment devenir un HEC », Revue française de sociologie, no 48-1, janvier-mars 2007, p. 37-66.
- Jacques Attali, 1998, Pour un modèle européen d’enseignement supérieur (Lire en ligne)
- Olivier Basso, Philippe-Pierre Dornier, Jean-Paul Mounier, Tu seras patron mon fils ! Les grandes écoles de commerce face au modèle américain, Paris, Village Mondial, 2004.
- Michel Bauer et Bénédicte Bertin-mourot, Les 200 en France et en Allemagne. Deux modèles de détection, sélection, formation des dirigeants de grandes entreprises, Paris, CNRS/Heidrick and Struggles, 1992.
- Denys Cuche, “La fabrication des ‘Gadz’arts’. Esprit de corps et inculcation culturelle chez les ingénieurs Arts et Métiers, Ethnologie française, 1988, XVIII, 1. p. 42–54
- André Grelon, « Le développement des écoles de commerce en France (1800-1914) et les relations avec les formations d’ingénieurs », in Monique de Saint Martin, Mihai Dinu Gheorghiu (dir.), Les Écoles de gestion et la formation des élites, Paris, MSH, 1997, p. 15–33.
- Gilles Lazuech, « La question de la formation des « managers » dans les écoles de commerce et d’ingénieurs en France depuis le début des années 80 », in Monique de Saint Martin, Mihai Dinu Gheorghiu (dir.), Les écoles de gestion et la formation des élites, Paris, MSH, 1997, p. 203–222.
- Gilles Lazuech, L’exception française. Le modèle des grandes écoles à l’épreuve de la mondialisation, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 1999.
- Henri Le More, « L’invention du cadre commercial : 1881-1914 », Sociologie du travail, no 4, 1982, p. 443–450.
- Leon A., Roche P., Histoire de l’enseignement en France, Puf
- Philippe Maffre, Les Origines de l’enseignement commercial supérieur en France au XIXe siècle, Paris, université Paris-I, thèse de doctorat, 1983.
- Marc Meuleau, Les HEC et l’introduction du management en France, Paris, Université Paris X- Nanterre, thèse d’État, 1992.
- Marc Nouschi, HEC. Histoire et pouvoir d’une grande école, Paris, Robert Laffont, 1988.
- Monique de Saint Martin, Mihai Dinu Gheorghiu (dir.), Les écoles de gestion et la formation des élites, Paris, MSH, 1997.
Voir aussi
Articles connexes
- Études supérieures en France
- Enseignement supérieur en France
- Classe préparatoire aux grandes écoles
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