X 4900

X 4900 (SNCF)
L'automoteur X 4907 rénové TER Haute-Normandie en Gare de Trouville-Deauville le 24 mars 2005.
Identification
Exploitant(s) :		SNCF Basse-Normandie, Haute-Normandie
Désignation :		X 4901/2 à X 4925/6
Surnom :		EAD ou caravelles
Motorisation :		Diesel
Composition :		3 caisses (M+R+M)
Couplage :		UM 3 entre eux et avec X 4300 à X 4790
Construction :		13 autorails
Constructeur(s) :		ANF 1975 - 1977
Effectif :		13 au (12/07/2011)
caractéristiques techniques rames
Type	Rame d'origine	Rame modernisée
Longueur: Masse:	62,230 m ? t	64,230 m 103,8 t
Caractéristiques techniques
Écartement :		standard
Carburant :		gazole
Moteur thermique :		1 Saurer S1 DHR
Puissance :		2 X 330 à 1550	kW tr/mn
Puissance continue :		590	kW
Transmission :		Hydraulique Voith T 420 R
Capacité en carburant :		2 X 800	L
Largeur : Hauteur :		2,888 3,740	m m
Empattement :		15,200	m
Empattement du bogie : Diamètre des roues :		2,500 Ø860	m
Places assises :		141	pl.
Vitesse maximale :		140	km/h
[1],[2],[3],[4]

Les X 4900 constituent une petite série de 13 engins de la SNCF formant chacun un élément automoteur tricaisse de la famille des Caravelles dérivé des EAD mais avec deux motrices encadrant une remorque.

Description

• Ils sont dérivés des automoteurs X 4630 avec qui ils partagent les mêmes moteurs Saurer de 330 kW ainsi qu'une boîte de vitesse hydraulique. Les automoteurs X 4900 possèdent une puissance plus importante que les autres Caravelles en raison de la présence de deux motrices encadrant une remorque intermédiaire, cela leur permet de circuler à une vitesse maximale de 140 km/h. L'esthétique de la série différa des autres Caravelles du fait de leur peinture bleue (bleu anglais 208), blanche (blanc grisâtre TGV 708) et grise (gris argent 806) à leur livraison. L'intérieur des 4900 est soigné et la SNCF abandonna les banquettes au profit de sièges individuels.

Services effectués

• Les 6 premiers engins de la série furent affectés au dépôt de Marseille-Blancarde, en remplacement des autorails X 2400 et X 2800 sur la relation Marseille - Briançon. En 1975, des essais d'un X 4900 a eu lieu sur Grenoble - Veynes. Leur puissance supérieure a été très appréciée sur les services voyageurs sur les lignes à fort profil des Alpes du sud dont la relation Marseille - Briançon, mais ils ont aussi circulé durant un été sur la relation Marseille - Grenoble via Veynes sur la ligne des Alpes. Les 7 autres engins de la série ont été affectés au dépôt de Sotteville-lès-Rouen.

• Le 13/07/1975, ont eu lieu les cérémonies de la commémoration du centenaire de la ligne Veynes - Briançon avec la circulation d'un train spécial Veynes - Briançon - Veynes, tracté par la locomotive à vapeur 141 R 1187 (série 141R) et avec le baptême "Ville de Veynes" de l'autorail triple X 4901/2, 1er de la série X 4900, (voir l'édition des Hautes-Alpes du journal Le Dauphiné-Libéré du 14/07/1975, et revue La Vie du Rail n° 1509 de 1975).

• Les X 4900 en Normandie circulent souvent couplées aux automoteurs X 4500 et X 4750 autour de Caen, Rouen et Le Mans et jusqu'à Rennes et Tours. Le reste de la série rejoint ses consœurs à Sotteville après l'arrivée des BB 67400 au service TER. Malgré l'arrivée en Normandie des X 72500 et surtout des X 73500, les 4900 ne s'en sont pas vu retirés des services et continuent de rouler en complément des nouveaux automoteurs, en particulier sur Rouen - Dieppe. Les X 76500 livrés en 2004 circuleront entre Caen et Rouen aux côtés des 4900[1].

• Les trois éléments appartenant à la Basse-Normandie reçurent au début des années 2000 une révision générale à la suite de laquelle ils conservèrent leur livrée d'origine, les automoteurs appartenant à la Haute-Normandie reçurent quant à eux, la livrée TER et les nouvelles cabines des X 4630 rénovés (voir photos). Grâce à leur fiabilité, les X 4900 sont appelés à continuer de servir les deux régions, contrairement aux X 4300, X 4500 et autres EAD qui sont mis en retraite [2].

Lignes desservies

L'automoteur X 4923 rénové TER Haute-Normandie en Gare de Dieppe le 11 octobre 2005.

• Valence - Grenoble (ligne Valence - Moirans)
• Valence - Die - Veynes - Gap - Briançon
• Grenoble - Veynes (ligne des Alpes)
• Marseille - Sisteron - Veynes - Gap - Briançon
• Marseille - Sisteron - Veynes - Clelles - Grenoble
• Marseille - Miramas - Cavaillon - Avignon
• Marseille - Toulon - Cannes - Nice
• Caen - Argentan - Alençon - Le Mans - Tours
• Caen - Rouen
• Rouen - Serqueux - Amiens
• Rouen - Paris-Saint-Lazare
• Rouen - Dieppe
• Rouen - Le Havre
• Rouen - Elboeuf-Saint-Aubin
• Argentan - Dreux
• Argentan - Granville
• Nancy - Contrexeville - Culmont-Chalindrey

(liste non exhaustive)

Dépôts titulaires

• Marseille-Blancarde : les 6 premiers exemplaires y ont été receptionnés de mai à août 1975, puis transfert à Sotteville-lès-Rouen de juin à septembre 1988. Les engins marseillais ont été les seuls à être dotés de chasse-pierres.
• Sotteville-lès-Rouen : les 7 exemplaires suivants y ont été receptionnés de décembre 1976 à janvier 1977, puis regroupement à Sotteville-lès-Rouen des 13 engins, seul dépôt titulaire depuis septembre 1988, puis 13 d'entre eux furent modernisés, et ils sont tous toujours en service en 2011.

Effectifs

Liste des effectifs 2011 de la série X4900.

Modélisme

• Cet autorail a été reproduit en HO par la firme Jouef, dans sa livrée d'origine.

Sources

Notes et références

Bibliographie

• Jacques Defrance, "Le matériel moteur de la SNCF", N.M. La Vie du Rail, 1969 et réédition 1978 
• Denis Redoutey, "Le matériel moteur de la SNCF", La Vie du Rail, 2007 (ISBN 978-2-915034-65-3) 
• Revue : "Le Train", avec article d'Olivier Constant, "Encyclopédie du matériel moteur SNCF" tome 4, les autorails des années 1950 à nos jours (2).
• Revue : "Le Train" avec n° hors-série sur "Les autorails unifiés de la SNCF", tome 5, spécial 21, 1/2000.
• Revue : "Rail Passion" avec n° hors-série sur "Les Caravelles, une invincible armada", juillet 2009.

Voir aussi

Articles connexes

• Matériel moteur de la SNCF
• Élément automoteur double
• Ligne Lyon-Perrache - Marseille-Saint-Charles (via Grenoble)
• Ligne Veynes - Briançon

• Portail du chemin de fer