Société générale

Société générale
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Création 4 mai 1864
Dates clés 29 juillet 1987 : privatisation
Personnages clés Paulin Talabot, Eugène Schneider
Forme juridique Société anonyme
Action Euronext : GLE
Slogan « Développons ensemble l'esprit d'équipe »
Siège social Drapeau de France 29, boulevard Haussmann
75009 Paris (France)
Direction Frédéric Oudéa (président directeur général)
Actionnaires Septembre 2011 :
Salariés 7,24 %
Capital Research and Management Company 4,84 %
Groupama 4,25 %
Autodétention et autocontrôle 2,85 %
Caisse des dépôts et consignations 2,25 %
Meiji Yasuda Life Insurance 1,48 %
CNP 1,46 %
Activité Banque, assurance, finance, conseil
Filiales Crédit du Nord, Rosbank, Boursorama, ALD Automotive
Effectif 157 000
Site web www.societegenerale.com
Capitalisation 15,040 mds d'€ (7 septembre 2011)
Fonds propres (Part du groupe) 42,2 mds d'€ (2009)
Chiffre d’affaires 21,73 mds d'€ (2009)
Résultat net 3 917 millions d'€ (2010)
Code banque (BIC) SOGEFRPP
Code établissement (IBAN) 30003
ISIN FR0000130809

La Société générale est une des principales banques françaises et une des plus anciennes. Elle fait partie des trois piliers de l'industrie bancaire française non mutualiste (aussi appelés « les Trois Vieilles ») avec LCL (Crédit lyonnais) et BNP Paribas.

Sommaire

Histoire

Les origines de la banque : 1864 - 1893

La banque a été fondée par un groupe d'industriels (dont Paulin Talabot qui en fut le premier directeur) et de la famille Rothschild sous le Second Empire, le 4 mai 1864, « pour favoriser le développement du commerce et de l'industrie en France ». Le premier président de la banque est l’influent industriel Eugène Schneider (1805-1875), suivi par Guillaume Deninger, dit Denière, puis par l’Écossais Edouard Blount. La banque développe alors son réseau de manière importante en France, pour posséder un total de 32 postes en province en 1870 dont 15 à Paris[réf. nécessaire]. L’année suivante, la Société générale ouvre un bureau à Londres.

La banque commence à se constituer une clientèle de PME et de particuliers grâce à son réseau. Le siège parisien suit quant à lui les grandes entreprises. Cette même année 1871, la banque accède au marché des émissions publiques françaises. La France connaît cependant une période de marasme économique entre 1871 et 1893, entraînant la faillite de plusieurs établissements bancaires. La Société générale continue son développement et possède 148 guichets en 1889[réf. nécessaire].

Début du XXe siècle : 1894 - 1945

À partir de 1894, la banque se structure comme un grand établissement de crédit moderne. Le groupe ne se contente plus de la collecte des dépôts des entreprises et de particuliers, mais s’oriente de manière importante vers les crédits d'exploitation à court terme destinés aux industriels et négociants, mais aussi vers le placement des titres dans le grand public, les emprunts privés français et enfin les emprunts russes. Cette diversification s’accompagne d’une expansion de l’actionnariat, qui passe de 14 000 en 1895 à 122 000 en 1913, et cela grâce aux bonnes performances du groupe.

Après des années difficiles lors de la Première Guerre mondiale, la Société générale devient la première banque française dans les années 1920. Elle accroît son réseau, notamment en province, qui passe de 260 guichets périodiques en 1910, puis 864 en 1930 et enfin 1 457 en 1933 (y compris ceux de la Sogenal).

L’embellie de la fin des années 1920 sera de courte durée. Les années 1930 sont marquées par un repli des affaires que se soit en France ou à l’international. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, le réseau a diminué au niveau de 1922.

De la nationalisation à la privatisation : 1945 - 1990

À la sortie de la guerre, la Société générale est nationalisée. La banque profite de la forte croissance de l’après-guerre pour se développer en France. Dans le même temps le groupe continue son expansion internationale, en Afrique, en Italie ou encore au Mexique. À partir de 1966, les groupes bancaires n’ont plus besoin d’autorisation préalable pour ouvrir des agences, ce qui favorise le développement du groupe en France.

Un changement de réglementation en 1966-1967 permet à la Société générale de se diversifier grâce à l’atténuation de la distinction entre banque de détail et banque d’affaire, et par la création d’un marché hypothécaire. Le groupe va tirer profit de cette nouvelle réglementation, en créant de nouvelles filiales spécialisées, notamment dans le crédit-bail avec ses filiales Sogelease, Sogebail, Sofinabail…

Au cours des années 1970 et 1980, la banque adopte les nouvelles techniques et évolutions du secteur comme l’informatique, les distributeurs automatiques ou les cartes bleues, notamment avec sa filiale spécialisée SG2. Dans le même temps le groupe continue son développement international et rachète des filiales spécialisées pour compléter son offre.

Le 29 juillet 1987, la Société générale fait partie des trois grandes banques privatisées grâce à ses bonnes performances.

En 1988, une tentative d'OPA du groupe de Georges Pébereau conduit à l'affaire de la Société générale.

Les années 1990 et 2000

Le groupe va se développer autour de trois grands pôles : banque de détail, gestions d’actifs (SGAM - Société générale Asset Management) et banque de financement et d’investissement (SGSS - SG Securities Services, après la fusion avec le Crédit Agricole pour les gestions d'actifs). Ce développement va se traduire par de la croissance externe et interne.

  • 1995 : la banque prend possession des tours jumelles Chassagne et Alicante à La Défense, et en fait son nouveau siège social.
  • 1997 : la branche banque de détail est renforcée par l’acquisition du Crédit du Nord. Elle intègre également l'activité du réseau la Sogénal.
  • 1998 : la Société générale crée la « Direction de la Banque de Détail hors France métropolitaine », qui est l’un des axes stratégiques majeurs de développement du groupe.
  • 1999 : bataille pour la prise de contrôle de Paribas, qui finalement sera acquise par la Banque nationale de Paris.
Agence de la filiale bulgare Expres Bank, à Plovdiv.
  • 1999 : acquisitions réalisées à l’international, en Roumanie, en Bulgarie (Expres Bank) et à Madagascar.
  • 2001 :
  • 2006 : désignée « Banque de l'année » par Euromoney en juillet.
  • 2007 : première banque signataire du pacte PME depuis le 11 décembre 2007. La banque souhaite au travers de ce pacte, trouver de nouveaux partenaires technologiques et innovants lui permettant d'accroitre sa compétitivité et sa capacité à innover, apporter des solutions nouvelles qui prennent en compte sa responsabilité sociale, environnementale, et son obligation de sécuriser ses métiers. La crise début 2008 confirme la nécessité pour la banque de s'ouvrir vers le monde des PME innovantes.

2008-2009, années de crises

Janvier 2008 : l’affaire Kerviel

Déjà affaiblie par la crise des subprimes, Société générale annonce le 24 janvier 2008 avoir été victime d'une fraude sur le marché des contrats à terme initiée par l’un de ses opérateurs de marché, Jérôme Kerviel. Le montant des positions secrètes prises par M. Kerviel serait de 50 milliards d’euros[2]. Le débouclement des positions engendre 4,9 milliards d'euros de perte[3], soit presque l'équivalent du bénéfice net dégagé en 2006 (5,2 milliards d'euros). Si l’on impute à Jérôme Kerviel la responsabilité de la perte de 4,9 milliards enregistrée à l'issue de la liquidation de ses positions, celle-ci serait la fraude la plus élevée de tous les temps qui ait été causée par un « rogue trader », employé d'un établissement financier[4].

Suite à cette crise, la banque annonce le 17 avril 2008 le départ de Daniel Bouton du poste de président-directeur général et sa nomination au poste de président du conseil d'administration[5], Frédéric Oudéa devenant directeur général[6]. Jean-Pierre Mustier, alors responsable de la banque de financement et d'investissement (BFI) de la Société générale, quitte également ses fonctions, remplacé par un ancien dirigeant de Bear Stearns, Michel Peretié.

Le 6 février 2008, suite à cette perte de 4,9 milliards d'euros, la banque annonce qu'elle va recevoir de la part de l'administration fiscale française un milliard d'euros[7], au titre d'un trop perçu d'impôt sur les sociétés[8].

Février 2008 : le procès du Sentier II

Le 4 février 2008, débute à Paris le procès du Sentier II, un important procès pour blanchiment d'argent qui met en cause plusieurs dirigeants de l'enseigne. Le 3 juin 2008, le parquet de Paris a requis la relaxe de la Société générale et de quatre de ses dirigeants, dont le président Daniel Bouton dans l'affaire du Sentier. Le 11 décembre 2008, le tribunal correctionnel de Paris suit le réquisitoire du parquet de Paris en relaxant la Société générale et de quatre de ses dirigeants[9].

Évolution de l'action et de la note

L'action Société générale a perdu 61 % sur l'année 2008 et 20 % depuis le début de l'année 2009. Les titres concurrents BNP Paribas et Crédit agricole ont légèrement progressé en 2009.

Sa dette long terme Senior a été abaissée à la note A+ par Standard & Poor's le 7 mai 2009, Aa3 par Moody's le 14 septembre 2011 et A+ par Fitch le 11 mai 2009[10].

AIG

Fin 2008, l'assureur American International Group (AIG) réussit à rendre 12 milliards de dollars qu'il devait à la Société générale, qui lui avait acheté des produits dérivés[11]. Le groupe AIG a pu payer grâce à un renflouement de la Réserve fédérale américaine, à la suite duquel l'État américain est devenu propriétaire à 80% du groupe[11].

Prêt de l’État français

Le 12 décembre 2008, la Société générale bénéficie d’un emprunt de l'État d’un montant de 1,7 milliard d'euros. Elle bénéficie d’un emprunt d’un montant similaire le 28 mai 2009. Au total, l’État a prêté une vingtaine de milliards d'euros à six grands réseaux bancaires français pour les aider à reconstituer leurs fonds propres après la crise financière. Le 4 novembre 2009, la Société générale rembourse l’intégralité du montant de cet emprunt, soit 3,4 milliard d'euros, plus les intérêts[12],[13].

Bonus 2008

Daniel Bouton et Frédéric Oudéa ont annoncé mi-janvier 2009 avoir renoncé à leur bonus pour 2008, au même titre que l'ensemble des dirigeants des grandes banques françaises, à la demande de l'État qui s'était porté au secours du secteur bancaire[14].

Stock-options 2009

Les plans de distribution d'actions gratuites de janvier et mars 2009 ont bénéficié à 4 800 collaborateurs du groupe, en France et à l'étranger. 20 % seulement de ces actions (627 000 sur 3 090 000) sont soumises à des conditions de performance (progression du cours de l'action et dividendes).

Une attribution de stock-options à quatre dirigeants de la Société générale a été projetée en mars 2009. Ces stock-options concernent Frédéric Oudéa, directeur général, Daniel Bouton, président de la banque, qui devaient recevoir respectivement 150 000 et 70 000 titres, Didier Alix et Séverin Cabannes, directeurs généraux délégués, 50 000 titres[15].

Le prix d'exercice étant fixé à 24 euros, proche des bas niveaux actuels du cours de l'action, ce procédé permettrait aux quatre dirigeants d'empocher la différence éventuelle entre ce chiffre et la valeur du titre dans trois ans, délai fixé par la Société générale pour leur exercice.

Cette attribution a suscité l'indignation du président Nicolas Sarkozy et de l'ensemble du monde politique. Les dirigeants de la Société générale ont dû renoncer temporairement à convertir leurs stock-options. Les dirigeants n'ont pas renoncé à recevoir ces stock-options mais seulement à les convertir en actions tant que la banque bénéficiera de l'appui de l'État, qui lui a déjà prêté 1,7 milliard d'euros et lui permet de bénéficier de la Société de financement de l'économie française (SFEF) pour emprunter sur les marchés. Ils pourront les convertir en actions lorsque la banque n'aura plus besoin du soutien de l'État[14].

Les pertes de SGAM-AI

Lundi 27 avril 2009, le quotidien Libération publie un dossier sur des pertes de 5 milliards d’euros qu'aurait subi SGAM-AI, un département de la filiale de gestion d’actifs de la banque, Société générale Asset Management (SGAM)[16]. (Voir Affaire de la SGAM-AI)

En 2009, le SGAM fusionne avec CAAM dans une coentreprise (CAAM : 75 %, SGAM : 25 %). Cette fusion signifie que toutes les activités nécessaires au bon fonctionnement du groupe Société générale et de ses filiales devront être reproduites ou achetées à l'extérieur.

2010, année de rebond ?

Après deux années de crise liées tout d’abord à la révélation de la fraude Kerviel, puis à l’éclatement de la crise financière mondiale, la banque semble avoir tourné la page en 2010.

Le procès Kerviel

Le procès de Jérôme Kerviel s’est ouvert le 8 juin 2010, au Palais de Justice de Paris, pour se clôturer le 25 juin. Société générale était partie civile du procès. L’ancien trader de la Société générale était représenté par maître Olivier Metzner, tandis que la banque était représentée par maîtres Jean Veil, Jean Reinhart et François Martineau.

Ce procès a suscité un engouement médiatique important, avec notamment un record de demandes d’accréditations de journalistes[17].

Après plus de deux semaines de débats très techniques et beaucoup tournés autour de la personnalité de Jérôme Kerviel, le procureur de la République a requis cinq ans d’emprisonnement dont trois ans ferme contre l’ancien trader, qui plaidait la relaxe[18].

Le jugement du procès a été rendu le 5 octobre 2010, à 11h00. Jérôme Kerviel a été reconnu coupable des trois chefs d'accusation requis à son encontre : abus de confiance, introduction frauduleuse de données dans un système informatique et faux et usage de faux. Jugé seul responsable de la perte record subie début 2008 par Société Générale, il a été condamné à cinq ans de prison dont trois ferme, ainsi qu'à verser des dommages et intérêts de 4,9 milliards d'euros à la banque[19].

Jérôme Kerviel a immédiatement interjeté appel d'un "jugement déraisonnable" selon son avocat, maître Metzner[20]. Cet appel étant suspensif, il est présumé innocent jusqu'à la tenue du procès en appel, qui aura lieu du 4 au 28 juin 2012[21].

Le montant considérable des dommages et intérêts a suscité une grande vague d’émotions dans l’opinion publique et sur Internet. La condamnation d'un homme seul à rembourser une telle somme a suscité incompréhension et colère parmi les internautes[22]. La banque a annoncé avoir renoncé à demander l’intégralité des dommages et intérêts à Jérôme Kerviel[23].

Un plan de transformation en cours

Côté activités, Société générale semble vouloir tourner la page et se transformer en profondeur en 2010. Le 15 juin, la banque présente aux investisseurs son programme Ambition SG 2015, dont l’objectif est de délivrer « une croissance à moindre risque » à l’horizon 2015, en tirant les leçons de la crise[24].

Des résultats financiers positifs

En 2010, les résultats financiers de l’entreprise se redressent. Au premier semestre, la banque présente un résultat net part du Groupe de 2,15 milliards d’euros[25].

Ces bons résultats sont présentés peu de temps après la publication des résultats des stress tests de résistance de 91 banques européennes, qui confirment notamment la solidité financière des quatre grandes banques françaises dont Société générale[26].

Une nouvelle campagne de communication

Mi-mars 2011, la Société Générale dévoile sa nouvelle campagne de communication, qui s'articule autour d'une nouvelle signature : « Développons ensemble l'esprit d'équipe[27] ». Cette campagne s’inscrit dans son programme de transformation du Groupe, Ambition SG 2015, qui a comme objectif de mettre la relation client au centre[28]. C'est l'agence parisienne Fred & Farid Group qui a développé la campagne, qui se décline notamment en presse et en télévision.

Cette nouvelle signature vient remplacer « On est là pour vous aider », qui précédait d'autres signatures comme « Si on en parlait ? » ou « Conjuguons nos talents ».

2011, la Société Générale au cœur de la crise financière

La Société Générale est déclarée en faillite par différents journaux suite à une erreur de traduction, s'ensuivent une chute du cours de la société ainsi que de la spéculation à la baisse. Malgré les nombreux plans d'aide de l'Europe et de la France, le caractère baissier - influencé par la spéculation mais aussi la suspicion des investisseurs - reste dominant au niveau de l'action Société Générale.

Présentation du Groupe

Société générale est une banque universelle. Le Groupe se compose de trois grands piliers, soutenus par deux métiers[29].

Les métiers

Les trois piliers de Société générale, au cœur du développement du modèle de banque relationnelle, sont :

  • Les réseaux de détail en France (Société générale, Crédit du Nord et Boursorama)
  • Les réseaux de détail à l'international (BHFM)
  • La banque de financement et d’investissement (SG CIB) qui gère d’un côté la Banque de financement et les Fixed Income, le financement structuré, la dette, le forex, et de l'autre côté les Equity et les activités de conseil.

En soutien au développement de ses trois piliers, les deux autres lignes métiers du Groupe sont :

  • Services Financiers Spécialisés & Assurances
  • Banque Privée, Gestion d’actifs et Services aux investisseurs

Mécénat et parrainage

Le Groupe pratique une politique de soutien actif et le plus souvent très discret qui s'inscrit dans la durée[30]. Si le parrainage du rugby est connu[31], d'autres le sont moins, tels celui de la musique, de l'art contemporain[32], du handisport (en tant que partenaire officiel de la fédération française de handisport) ou de la solidarité, de l'insertion professionnelle et de l'enfance défavorisée[33].

Direction de l’entreprise

  • Frédéric Oudéa - Président-directeur général (revenus 2009 : 1 116 577 €)[34]
  • Séverin Cabannes - Directeur général délégué (revenus 2009 : 405 909 €)[34]
  • Jean-François Sammarcelli - Directeur général délégué et Directeur des Réseaux de Banque de détail en France
  • Bernardo Sanchez Incera - Directeur général délégué

Comité exécutif

Membre du comité exécutif[35]

  • Frédéric Oudéa - Président-directeur général
  • Séverin Cabannes - Directeur général délégué
  • Jean-François Sammarcelli - Directeur général délégué et Directeur des Réseaux de Banque de détail en France
  • Bernardo Sanchez Incera - Directeur général délégué
  • Caroline Guillaumin - Directrice de la communication du Groupe
  • Didier Hauguel - Directeur des services financiers spécialisés
  • Anne Marion-Bouchacourt - Directrice des ressources humaines du Groupe
  • Jean-Louis Mattei - Directeur de la Banque de détail hors France métropolitaine du groupe
  • Françoise Mercadal-Delasalles - Directrice des ressources du Groupe
  • Benoît Ottenwaelter - Directeur des risques du Groupe
  • Michel Péretié - Directeur de la banque de financement et d'investissement
  • Jacques Ripoll - Directeur des gestions d’actifs et services aux investisseurs
  • Patrick Suet - Secrétaire général et Responsable de la conformité du Groupe
  • Didier Valet - Directeur financier du Groupe

Comité de Direction Groupe

Membre du comité de Direction du Groupe[36]:

  • Frédéric Oudéa - Président-directeur général
  • Séverin Cabannes - Directeur général délégué
  • Jean-François Sammarcelli - Directeur général délégué et Directeur des Réseaux de Banque de détail en France
  • Bernardo Sanchez Incera - Directeur général délégué
  • Thierry Aulagnon - Directeur des Relations Clients et Banque d'Investissement
  • Philippe Aymerich - Directeur délégué des risques
  • Véronique de la Bachelerie - Directeur financier des activités de banque de détail en France
  • Albert Boclé - Directeur commercial et marketing de la banque de détail en France
  • Henri Bonnet - Président du directoire de la Komercni Banka
  • François Boucher - Responsable des Ressources des réseaux de Banque de détail en France
  • Serge Cailly - Directeur Délégué du Réseau Société Générale en France
  • Yannick Chagnon - Directeur des paiements domestiques et internationaux
  • Bernard David - Directeur délégué de la banque de détail hors France métropolitaine
  • Mohamed El Dib - Pdg de NSGB Bank (Egypte)
  • Dan Fields - Responsable mondial du Trading, Société Générale Corporate & Investment Banking
  • Ian Fisher - Représentant Groupe pour le Royaume-Uni
  • Olivier Garnier - Chef Economiste du groupe Société Générale
  • Vladimir Golubkov - Directeur Général de Rosbank (Russie)
  • Donato Gonzalez-Sanchez - Responsable des activités de Banque de Financement et d’Investissement en Espagne et au Portugal, Représentant du groupe Société Générale pour la région
  • Laurent Goutard - Directeur délégué de la Banque de détail en France de Société Générale et Directeur du Réseau Société Générale en France
  • Caroline Guillaumin - Directrice de la communication du Groupe
  • Sofiene Haj Taieb - Responsable mondial Solutions Cross-Asset, Société Générale Corporate & Investment Banking
  • Didier Hauguel - Directeur des services financiers spécialisés
  • Philippe Heim - Directeur de la stratégie du Groupe
  • Edouard-Malo Henry - Inspecteur général
  • Christophe Hioco - Chief Operating Officer (COO) de Société Générale Corporate and Investment Banking
  • Xavier Jacquemain - Directeur délégué des Ressources Humaines du Groupe et Directeur des Ressources Humaines des directions fonctionnelles
  • Arnaud Jacquemin - Directeur financier délégué du Groupe
  • Diony Lebot - Directrice générale de SG Amériques
  • Anne Marion-Bouchacourt - Directrice des ressources humaines du Groupe
  • Jean-Louis Mattei - Directeur de la Banque de détail hors France métropolitaine du groupe
  • Françoise Mercadal-Delasalles - Directrice des ressources du Groupe
  • Inès Mercereau - Président Directeur général de Boursorama
  • Christophe Mianné - Directeur des activités de marchés, banque de financement et d'investissement
  • Hikaru Ogata - Responsable de la Région Asie-Pacifique de Société Générale Corporate & Investment Banking
  • Benoît Ottenwaelter - Directeur des risques du Groupe
  • Craig Overlander - Directeur général adjoint, Société Générale Corporate & Investment Banking Amériques
  • Pierre Palmieri - Directeur adjoint, Global Finance, Société Générale Corporate & Investment Banking
  • Jean-Luc Parer - Directeur des activités de financements, banque de financement et d'investissement
  • Michel Péretié - Directeur de la banque de financement et d'investissement
  • Philippe Perret - Président Directeur Général de SOGECAP et Directeur de la ligne métier Assurances
  • Bruno Prigent - Directeur du Métier Titres (SGSS)
  • Guy Poupet - Président Directeur général de la BRD
  • Sylvie Rémond - Directeur adjoint des risques
  • Patrick Renouvin - Directeur délégué de la banque de détail hors France métropolitaine, en charge des ressources
  • Jacques Ripoll - Directeur des gestions d’actifs et services aux investisseurs
  • Christian Schricke - Conseiller du Président-Directeur général et Secrétaire du Conseil d'Administration. Participe aux Comité exécutif pour les sujets de sa compétence.
  • Gianluca Soma - Directeur Général d’ALD International et responsable de la ligne métier Location Longue Durée et Gestion de Flottes de Véhicules
  • Marc Stern - Président de SG Global Investment Management and Services aux États-Unis et CEO de TCW
  • Patrick Suet - Secrétaire général et Responsable de la conformité du Groupe
  • Vincent Taupin - Directeur général du Crédit du Nord
  • Catherine Thery - Directeur de la coordination du contrôle interne
  • Daniel Truchi - Directeur de la gestion privée
  • Didier Valet - Directeur financier du Groupe
  • Didier Alix, conseiller du président-directeur général, est invité à participer aux réunions du Comité de direction générale[37].

Conseil d'administration

Membres du conseil d'administration[38] :

Données financières et boursières

Données financières

Données financières en millions d'euros
Années 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Produit net bancaire 14 573 15 637 16 390 19 170 22 417 21 923 21 866 21 730
Résultat brut d’exploitation 4 000 5 069 5 328 7 014 8 714 7 618 6 338 5 964
Résultat net part groupe 1 397 2 492 3 281 4 446 5 221 947 2 010 678

La Société générale répond aux exigences de conformité au standard financier MSI 20000.

Données boursières

  • Actions cotées à la Bourse de Paris
  • Membre de l'indice CAC 40
  • 6e capitalisation boursière française
  • Code valeur ISIN = FR0000130809
  • Valeur nominale au 31 décembre 2009 = 49,00 euros
  • Nombre d'action au 31 décembre 2009 : 739 806 265 titres
  • Capitalisation au 31 décembre 2009 : 36,2 Md€
  • Nombre de transactions quotidiennes : --- titres
  • Transaction courante

Responsabilité sociale

La Société générale a pris en compte sa responsabilité sociale et environnementale mais ne semble néanmoins pas certifiée respectant la norme ISO 14001[39].

Le salaire de son dirigeant représente 520 fois le salaire médian français[40], ce qui ne lui permet pas l'obtention de l'agrément "entreprise solidaire[41]".

La Société générale dans le monde

  • Drapeau du Luxembourg SGBT Luxembourg (Société générale Bank & Trust Luxembourg) : établissement bancaire de droit luxembourgeois, filiale à 100% de la Société générale. Implantée depuis 1893 au Grand-duché (plus ancienne implantation bancaire étrangère au Luxembourg), SGBT Luxembourg a accompagné dès son origine le développement de l'industrie luxembourgeoise et a contribué ainsi à l'émergence de la place financière du Grand-duché.
Le bâtiment historique de la Komerční banka, filiale tchèque de la Société générale, à Ostrava.
  • Drapeau de l'Égypte National Societe Generale Bank : créée en 1978, c'est l'un des principaux groupes financiers en Égypte. Elle a été créée à partir de 2 banques :
    • La Société générale : 3e banque de France et l'un des principaux acteurs du marché européen ;
    • National Bank of Egypt: La NBE est l'une des principales banques en Égypte.
  • Drapeau de la République tchèque Komerční banka : avec 364 agences en 2005, 1,5 million de clients et 7400 employés, la Komerční banka est la première banque pour les entreprises et la seconde pour les particuliers en République tchèque. La Société générale a repris 60% de la banque en 2001 pour 1,186 milliard €, en devenant ainsi actionnaire majoritaire. Le groupe opère également en Slovaquie sous le nom KB-Bratislava.
  • Drapeau de la Croatie SG Splitska Banka : rachetée en 2006 à Bank Austria Creditanstalt pour 1 milliard d’euros, la banque possède 9% de part de marché en Croatie avec 119 agences et 1 500 employés. C’est le 4e réseau du pays.
  • Drapeau : Roumanie BRD : fondée en 1923, la BRD est la seconde banque de Roumanie en termes de dépôts. Elle possède 930 agences pour 2,5 millions de clients et 9 000 employés. C’est en 1998 que la Société générale entre à son capital pour y monter jusqu’à près de 60,00% en 2009.
  • Drapeau de la Grèce Geniki Bank : la Société générale entre au capital de la General Bank of Greece en 2004 en reprenant la participation d’un fonds de pension de l’armée grecque. Renommé Geniki Bank, le groupe possède 132 agences pour environ 2 % de parts de marché début 2006.
  • Drapeau de la Géorgie Bank Republic : en septembre 2006, la SG rachète 60% du capital de cette banque qui possède 21 agences autour de Tbilissi et 74 000 clients. Bank Republic représente 11% des dépôts, 8% des crédits et 30% des cartes de crédit.
  • Drapeau de la Slovénie SKB : c'est la quatrième banque de Slovénie avec ses 56 agences.
  • Burkina Faso SGBB * [7] (Société générale de Banques au Burkina) : filiale à 44,2% de la Société générale suite au rachat en mai 1998 de la BFCI-B (Banque pour le financement du commerce et des investissements au Burkina). Elle est classée troisième établissement bancaire du Burkina Faso.
  • Drapeau : Cameroun SGBC (Société générale de banques au Cameroun)
  • Drapeau : Bénin SGBBE (Société générale de banques au Bénin)
  • Drapeau de la Russie ZAO Bank Sossiété jénéral vostok / Банк Сосьете женераль восток : filiale russe à 100% de la Société générale, spécialisée dans tout le spectre des opérations bancaires depuis 1993.
  • Drapeau de la Russie Rusfinance : filiale russe à 100% de la Société générale, spécialisée dans le crédit à la consommation.
  • Drapeau de la Russie Rosbank: filiale russe dont la Société générale contrôle 64,7% du capital[42]. Rosbank avec 600 agences a le premier réseau à capitaux privé de banque de détail en Russie et compte environ 3 millions de clients particuliers, 60 000 PME et 7 000 grandes entreprises et couvre l'ensemble du territoire avec une présence dans 90% des villes de plus de 500 000 habitants.
  • Drapeau du Liban SGBL (Société générale de banque au Liban) : filiale libanaise de la Société générale depuis 1969 (à 25% puis à 50% en 1991), aujourd'hui la Société Générale s'est partiellement désengagée et ne possède plus que 19% de la SGBL. Elle compte près de 43 agences réparties sur l'ensemble du territoire libanais en 2011[43].
  • Drapeau : Moldavie Mobiasbanca : cinquième banque moldave en termes d'actifs. La Société générale a fait l'acquisition de 70,57% de son capital en janvier 2007 pour 18,4 M €.
  • Drapeau de l'Algérie Société générale Algérie : installée depuis 2000, c'est la première banque grand public française à s'installer (ou se réinstaller) en Algérie. Elle possède un réseau de 39 agences. En 2003, 29% de son capital était détenu par El Khalifa Bank.
  • Drapeau : Tunisie UIB [8] (Union internationale de banques) : Créée en 1964, l’UIB a été privatisée en novembre 2002 avec le rachat d'une partie de son capital par le Groupe Société générale. Son objectif est d’appliquer le modèle de rentabilité Société générale en améliorant durablement les outils, les méthodes de travail et la qualité de service.

Récompenses

Le 18 octobre 2011, la Société Générale a été Élue Service Client de l'Année 2012 dans la catégorie Banque[48].

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Beau linge et argent sale, Jean-Pierre Thiollet, p. 111, Anagramme éd., 2002
  2. [Communiqué de la SG du 27 janvier 2008, page 4]
  3. Informations LCI du 24 janvier 2008
  4. (en)Rogue traders, Financial Times, 24 janvier 2008. Consulté le 28 janvier
  5. Dissociation des fonctions de président et de directeur général, Communiqué interne Société générale, 17 avril 2008
  6. . Ce mouvement est effectif le 12 mai 2008Société générale - Daniel Bouton n'est officiellement plus DG
  7. Société générale : Bercy va rembourser 1 MdE d'impôts
  8. Lorsqu'un évènement exceptionnel survient avant la clôture définitive de l'exercice précédent, une société doit, par obligation légale, l'imputer sur cet exercice, en l'occurrence, 2007.
  9. http://www.20minutes.fr/article/567253/Économie-Daniel-Bouton-et-la-Societe-Generale-relaxes-dans-l-affaire-Sentier-II.php
  10. Notations de la Société générale
  11. a et b A.I.G. Lists Firms It Paid With Taxpayer Money, New York Times, publié le 15 mars 2009.
  12. http://www.lepoint.fr/archives/article.php/383181
  13. .http://www.lepoint.fr/archives/article.php/393169
  14. a et b Les dirigeants de la Société générale renoncent temporairement à convertir leurs stock-options, Le Monde, 20 mars 2009
  15. L'attribution de stock-options à des dirigeants de la Société générale provoque une polémique, Le Monde, 20 mars 2009
  16. Le nouveau fiasco à 5 milliards de la Société générale, Libération, 27 avril 2009
  17. Bloomberg BusinessWeek
  18. Quatre ans ferme requis contre Jérôme Kerviel
  19. Le jugement intégral en pdf
  20. "Le Point : Me Metzner : "C'est déraisonnable pour la justice et la vérité""
  21. "L'Express, L'ancien trader Jérôme Kerviel sera rejugé du 4 au 28 juin 2012"
  22. "RTLinfo.be, Des internautes prennent fait et cause pour Kerviel, victime du système"
  23. " La Société Générale n'obligera pas Kerviel à s'endetter sur 177.000 ans "
  24. La Société générale veut rebondir
  25. Communiqué de presse, résultats T2 2010
  26. SocGen : Tier One à 10% au stress test, Le Figaro
  27. La Société Générale développe l'esprit d'équipe - Nouvelle campagne institutionnelle
  28. Développons ensemble l'esprit d'équipe
  29. [1] Site SG-Stratégie de groupe
  30. [2]
  31. [3]
  32. [4]
  33. [5]
  34. a et b http://www.edubourse.com/remuneration/societe-generale.php
  35. Organigramme du CE Site officiel
  36. [6] Site officiel
  37. http://www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/Comite_direction_FR_OCTOBRE_2010_ter.pdf
  38. Composition du CA sur le site officiel.
  39. socgen
  40. Chiffre référencé par la SARL de presse Transnationale & Compagnie
  41. au sens de l'article L.443-3-1 du code du travail
  42. Site officiel de Rosbank
  43. Présentation de la SGBL. Consulté le 27 juin 2011
  44. Njegoskij|org :: la Société générale prend le contrôle de Podgoricka Banka a.d
  45. Njegoskij|org :: Diplomatic clippings on the acquisition of Podgoricka Banka a.d. (en)
  46. Njegoskij|org :: Official report on the privatization of Podgoricka Banka a.d. (en)
  47. Njegoskij|org :: Podgoricka Banka will not suffer from the "Société générale affair" in France (en)
  48. Palmarès ESCDA 2012

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