Pouancé

Pouancé

47° 44′ 29″ N 1° 10′ 30″ W / 47.7413888889, -1.175

Pouancé
Château médiéval de Pouancé
Château médiéval de Pouancé
Armoiries
Détail
logo
Détail
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Segré
Canton Pouancé (chef-lieu)
Code commune 49 248
Code postal 49 420
Maire
Mandat en cours
Pierrick Esnault
2008-2014
Intercommunalité C.C. région de Pouancé-Combrée
Site web http://www.ville-pouance.fr/
Démographie
Population 3 162 hab. (2008[1])
Densité 65 hab./km²
Gentilé Pouancéen, Pouancéenne
Géographie
Coordonnées 47° 44′ 29″ Nord
       1° 10′ 30″ Ouest
/ 47.7413888889, -1.175
Altitudes mini. 48 m — maxi. 108 m
Superficie 48,97 km2

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Pouancé est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire, dans la région du Pays de la Loire. Elle comprend la ville de Pouancé en elle-même, ainsi que le bourg de Saint-Aubin. Ses habitants sont appelés les « Pouancéen(ne)s ».

Depuis le Moyen Âge, Pouancé marque une véritable frontière entre la Bretagne, et l'Anjou. Cette position stratégique lui vaut la double dénomination de « Porte de l'Anjou, et Marches de Bretagne ». Étant l’une des 32 villes closes de l'Anjou, elle a conservé une partie de son enceinte médiévale et certaines de ses portes d’accès.

Commune rurale, située aux confins de l'Anjou, au croisement de quatre départements, Pouancé est restée loin des agitations urbaines des grandes agglomérations environnantes que sont Angers, Nantes et Rennes.

Sommaire

Géographie

Situation

La commune de Pouancé est située dans la région des Pays de la Loire, à l'ouest du département du Maine-et-Loire, faisant face à trois départements (la Mayenne au Nord, l'Ille-et-Vilaine au Nord-ouest et la Loire-Atlantique à l'Ouest). La ville se situe dans le territoire du Haut-Anjou, qui marquait autrefois la limite de l'Anjou face à la Bretagne et au Maine. Elle occupe une position centrale par rapport aux préfectures des départements avoisinants, se situant à 65 km de Nantes et de Rennes, 60 km d'Angers et 48 km de Laval. Ces métropoles sont secondées par Châteaubriant, distante de 17 km, Segré, à 25 km, et Château-Gontier, à 40 km[2].

Rose des vents Eancé et Martigné-Ferchaud (département d'Ille-et-Vilaine) Saint-Erblon et Senonnes (département de la Mayenne) Chazé-Henry Rose des vents
Soudan et Villepot (département de Loire-Atlantique) N Chazé-Henry
O    Pouancé    E
S
Carbay La Prévière Armaillé

Géologie et hydrologie

Carte du territoire de la commune de Pouancé.

Le territoire de la commune est entièrement situé dans le massif armoricain, plus exactement dans la zone centre-armoricaine. La ville s’est développée sur une formation schisteuse comme en témoignent les affleurements de schistes de l'ordovicien supérieur que l’on rencontre facilement autour de la commune. Géologiquement parlant, Pouancé se situe à la confluence des synclinaux de Segré et de Renazé. On trouve d’ailleurs des carrières d’ardoises dans les communes voisines de Renazé et Congrier en Mayenne, Combrée, Noyant-la-Gravoyère, Chazé-Henry en Maine-et-Loire et Juigné-des-Moutiers en Loire-Atlantique[3]. Ce schiste ordivicien est entouré de grès armoricain, riche en minerais de fer[4].

Le Semnon, grossi par le ruisseau des Senonettes, forme la limite nord de la commune avec l’Araize, qui traverse le territoire d’ouest en est. Pouancé est traversée par la Verzée, grossie par le ruisseau de Neuville, qui forme la limite ouest, et par le ruisseau des Écrevisses. La Verzée forme au nord-est l’étang de Saint-Aubin et de Saint-Jacques, puis l’étang de Pouancé au pied du château médiéval, et enfin, l’étang de Tressé qui marque la frontière sud avec la commune de La Prévière[2]. En tout, la commune possède 66 ha d'étangs et de rivières[5] qui alimentaient deux moulins à eau[6].

Relief et paysage

Paysage des alentours de Pouancé. Entre deux lignes de crête se forme l'étang de Tressé, alimenté par la Verzée.

L'altitude moyenne de Pouancé est de 78 mètres[7], avec un maximum de 108 mètres et un minimum de 48. Le point le plus bas se situe au niveau de l'étang de Tressé, tandis que l'altitude la plus élevée se trouve le long de la D180 qui coupe la commune d'est en ouest. Le long de cette départementale, l'altitude dépasse les 100 mètres. Le château médiéval s'étend sur une altitude comprise entre 80 et 72 mètres[8], la Porte angevine à 88 mètres[9], tout comme la mairie[10]. Les étangs de Pouancé et de Saint-Aubin sont environ à 60 mètres d'altitude, l'étang de Tressé, en aval de la Verzée, se trouve un peu plus bas, à moins de 55.

Pouancé fait partie de l'unité paysagère du Segréen[11]. Celui-ci se caractérise par un paysage vallonné, aux ondulations orientées d'est en ouest. Ces lignes de relief sont soulignées par un maillage bocager de qualité. La sous-unité paysagère du Pouancéen tient en ses lignes de crêtes, dénudés ou boisés, où le bocage tend à se densifier au fur et à mesure que l'on descend dans les vallons. Les villages se tiennent et s'étagent souvent en haut de ces crêtes. C'est le cas de Pouancé même, où la ligne de crête, que longe la D775, est uniquement brisée par le passage de la Verzée au niveau de la forteresse médiévale. On parle parfois de « mélancolie bretonne » pour caractériser ce paysage[12].

Climat

Article connexe : Climat de Maine-et-Loire.

La région du Haut-Anjou est caractéristique de la « douceur angevine »[13]. Le climat du Maine-et-Loire étant un climat de transition entre le climat océanique de la côte atlantique et le climat continental de la Touraine[14], les hivers y sont doux et les étés agréables. À l'arrivée des perturbations venant de l'océan Atlantique, le Haut-Anjou est en première ligne. Le nombre de jours de précipitation y oscille entre 140 et 150 par an[13].

Relevé météorologique à Angers[15]
Mois janv fév mars avr mai juin juil août Sept Oct Nov Déc Année
Températures maximales moyennes (°C) 7,9 9,2 12,6 15,3 19 22,6 24,9 24,7 21,8 17 11,4 8,4 16,2
Températures minimales moyennes (°C) 2,1 2,2 3,9 5,6 8,9 11,8 13,6 13,4 11,3 8,4 4,6 2,8 7,4
Températures moyennes (°C) 5 5,7 8,2 10.4 13,9 16,2 19,2 19,1 16,5 12,7 8 5,6 11,8
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 62,1 50,8 51,7 44,6 54,4 41,2 43,8 44,9 52,2 59,6 64,5 63,4 633,4
Durée mensuelle d'ensoleillement (heures/mois) 70 92 141 179 201 234 248 237 191 129 89 65 1877

Réseaux de transport

Réseau routier

La D775 (ex-RN 775) à deux fois deux voies permet de dessiner l'axe AngersSegré ↔ Pouancé. Elle contourne la ville de l'est au nord-ouest. À terme, elle est sensée relier les métropoles d'Angers et de Rennes en contournant les multiples villes et villages sur la route. La RN 171) au départ de Châteaubriant en Loire-Atlantique, permet de traverser Pouancé d'ouest en est, vers Renazé et Craon en Mayenne, jusqu'à Laval. La Mayenne à Saint-Erblon pour devenir la Saint-Aignan-sur-Roë. Enfin, la La Prévière puis passe en Loire-Atlantique avec Juigné-des-Moutiers, et continue direction Ancenis[2].

Transport en commun

Deux lignes du réseau Anjou Bus passent par Pouancé. La ligne 1 du réseau « AnjouBus » fait le trajet Châteaubriant ↔ Pouancé ↔ Angers, et la ligne 10 fait le trajet Angers ↔ Pouancé ↔ Rennes. L'arrêt de bus se trouve à côté de la Mairie[16]. Le transport scolaire est également géré par Anjou Bus et le Conseil général de Maine-et-Loire. Plusieurs navettes joignent les villages et hameaux du canton aux établissements scolaires. Deux autres lignes sont à disposition pour les lycéens, vers Segré et Châteaubriant. Les arrêts scolaires se trouvent Place du Pilori dans le centre et sur l'avenue du Général du Gaulle[17],[18].

Réseau ferroviaire

Une station ferroviaire y est inauguré le 23 décembre 1877, sur la ligne de Sablé à Montoir-de-Bretagne, mais ferma en 1969, quatre ans avant la fermeture définitive de la ligne[19].

Urbanisme

Carte de la ville de Pouancé.

Évolution

La porte Angevine

La ville close de Pouancé se divise en trois enceintes distinctes. La première est le château en lui-même.

La seconde clôt le bourg : elle longe l’actuelle avenue de la Libération, revient en direction de la porte Angevine, puis descend l’arrière de la rue Saint Aubin pour revenir vers le château et clore la ville. Quatre portes permettaient l’accès à celle-ci : la porte Angevine, la porte Saint-Aubin au contrebas de la rue Saint-Aubin, la porte de la Madeleine qui assurait un passage entre l’actuelle avenue de la Libération et la place du Guesclin, et la Tour porche, qui assurait le passage entre le bourg et la basse-cour du château. Seule cette dernière et la porte Angevine sont encore visibles. La porte de la Madeleine fut abattue en 1808 et la porte Saint-Aubin en 1845[20].

Enfin, la troisième enceinte consiste en le faubourg de la Madeleine. En 1094, les moines de Marmoutier reçurent 10 livres pour construire une église et une « haie », c’est-à-dire un fossé et son talus[21]. Le passage entre l’actuelle église de la Madeleine et la place du Champ de Foire est faussement appelé aujourd’hui passage du Chemin de Ronde.

À l’intérieur des remparts, « la ville qui consiste en une seule rue » (l’actuelle Rue Saint-Aubin) « sans aucune autre petite ruelle et allée, et en une petite place dans laquelle est bâtie une halle qui l’occupe entièrement » (l’actuelle place du Guesclin)[22].

Place Du Guesclin. A gauche, une maison à pignon, et à droite, la maison dite « du Bailli ».

La ville de Pouancé est née d'un regroupement humain autour du château médiéval. Le bourg d'origine se trouvait lui à Saint-Aubin de Pouancé, dont l'église du XIIe siècle restera, jusqu'au XVIIIe siècle, l'église de la paroisse de Pouancé. Le sentiment de sécurité lié au château, ainsi que les services conférés par la présence des religieux du prieuré de la Madeleine, ont permis à Pouancé de se développer au détriment de Saint-Aubin de Pouancé. Une partie des habitants et des commerces s'implanteront dans la ville close, les autres formant le bourg de la Madeleine, autour du prieuré. La rue Saint-Aubin est alors l'unique artère de la ville close. Elle restera une artère commerçante jusqu'au milieu du XXe siècle, lui conférant une importante diversité architecturale. Cette rue débouchait plus haut sur la place des Halles (actuelle Place du Guesclin), où se tenaient les foires et les marchés de la ville.

Au XVIe siècle, la ville close fait office de centre administratif et commercial. Les marchands et commerçants les plus aisés, ainsi que les officiers (bailli, avoué…) y installent leurs demeures.

Au XIXe siècle, le visage de Pouancé change radicalement. On abat et on perce les murailles de la ville, afin de faciliter la circulation dans le bourg, et surtout l'accès à la place des Halles. Deux des trois portes médiévales sont détruites. On aménage également une série de boulevards, qui prennent place dans les anciens fossés de la forteresse. L'urbanisme se développe: sur la route d'Angers vont se construire de nombreux hôtels particuliers, dont le château de la Roirie, le château de Tressé, ainsi que l'actuel bâtiment de l'hôtel de ville.

Enfin, après la Seconde Guerre mondiale, de nombreux lotissements vont voir le jour à partir des années 1960, sans pour autant que la population n'augmente de manière significative.

Architecture

De l'architecture des origines même de Pouancé, du XIIe siècle - XVe siècle, ne subsiste que l'architecture militaire ainsi que l'église Saint-Aubin, dans le bourg du même nom.

Ré-emploi de pierre bleue dans un encadrement de fenêtre du XVIIe siècle.

Les maisons pouancéenne sont typiques de l'architecture haute-angevine. Ce style est caractérisé par l'utilisation générale du schiste, qui crée des murs sombres et en strates, et par la forme originale de la plupart des toits, uniquement couverts d'ardoises. Ceux-ci sont composés de deux parties, le rampant en haut, et le coyau en bas, qui permet de mieux évacuer l'eau. Bien que très utilisé à la période médiévale, les restes de pans de bois sont devenu très rares. On en trouve plus qu'à deux endroits, rue de Saint-Aubin.

Les plus anciennes demeures se trouve sur la place Du Guesclin, ancienne place des Halles et place commerçante de la ville. On y trouve une maison à pignon, faite de schiste, avec un toit en coyau, qui daterait probablement du XVIe siècle. Le pignon en pierre a depuis été couvert d'enduit. À la droite de celle-ci se tient la maison dite « du Bailli ». Datant de la seconde moitié du XVIe siècle, elle présente une façade à un étage couverte par un toit à croupes. Une tour d'escalier à vis, couverte d'un toit en poivrière, occupe la façade arrière[23].

Devantures en bois d'anciens commerces, rue Saint-Aubin.

Sur certaines maisons de la fin du Moyen Âge présentes à Pouancé, on retrouve l'emploi d'une pierre gris-bleutée, au grain très fin, appelée « ardoise de Juigné ». Cette spécificité se retrouve dans la plupart des demeures anciennes du Pouancéen et du Castelbriantais. Cependant, cette pierre sera de moins en moins utilisée au profit du tuffeau, puis de la brique, qui commence à faire son apparition sur les maisons du XVIIIe siècle, et se généralise au XIXe siècle. Malgré cette généralisation du tuffeau et de la brique, le gros œuvre de la plupart des bâtisses au XIXe siècle et début du XXe siècle est toujours réalisé en schiste, recouvert d'enduit[24].

Toujours au XIXe siècle, le bourg de Pouancé, devenu le cœur commercial de la ville, voit les devantures en bois se multiplier. Même si les commerces ont depuis disparu, les devantures ont été conservées avec les vitrines d'expositions, notamment rue Saint-Aubin et rue de la Porte-Angevine.

Logements

En 2008, les 1 473 logements de la commune sont à 90 % des résidences principales. Parmi elles, 1 197 sont des maisons (81,2 %) ; les appartements n'en représentent que 14,3 % (7,5 % en 1999) et les autres types de logements 4,5 %. Il y a 121 logements vacants en 2008 contre 88 en 1999. Les habitants sont majoritairement propriétaires (59,1 %) et 39,5 % sont locataires. Plus d'un tiers (36,6 %) des résidences principales datent d'avant 1949[25].

Plus de la moitié (57,4%) des ménages en 2008 ont emménagés dans leur résidence principale il y a 10 ans ou plus. Sur le total des 1 326 résidences principale, 539 (40,7%) possèdent plus de 5 pièces et seul 60 (4,5%) ne possèdent qu'une unique pièce. Le nombre moyen de pièces se situe à 4,2 en 2008 (4,6 pour les maisons, 3.0 pour les appartements). La très grande majorité des résidences (96,9%) possèdent une salle de bain disposant d'une baignoire ou d'une douche. Pour le chauffage, la plupart des résidences (46,7%) possèdent un chauffage individuel tout électrique, 36,6% possèdent un chauffage central individuel et 3,3% un chauffage central collectif. Enfin, 72,3% des résidences possèdent au moins un emplacement de stationnement[25].

Toponymie

L'étymologie du toponyme « Pouancé » viendrait du nom latin d'un homme, Potentius, dérivé de l'adjectif potens (« puissant »)[26]. D'autres auteurs le font dériver du celte pouleum (désignant une colline ou un monticule). Les premières mentions de Pouancé date de 1050 : la ville est alors nommée Poenciacum et Pautiacum. Au fil du temps, Pouancé a été successivement désignée par les noms suivants[27] :

  • 1070: Poenci
  • 1080: Castellum Poenci
  • 1090: Poenceiaco
  • 1081-1105: Pontiacum
  • 1078-1105: Poenceium
  • 1132: Poencé
  • 1180: Poentium
  • 1190-1202: Poanci
  • 1207: Pohencetum
  • 1220: Castrum Pouencé
  • 1680: Poencé
  • 1715: Poancé
  • 1720: Povencé
  • 1725: Pouancé

Histoire

Des origines au Xe siècle

Le menhir de Pierrefrite est un des rares témoignages d’une présence préhistorique humaine dans le Pouancéen. Il est situé aux confins de la frontière entre la commune d’Armaillé et de Saint-Michel-et-Chanveaux. Il a été taillé dans du schiste pourpré, et est haut de plus de 5 mètres. Un second menhir se trouvait autrefois sur la commune de Chazé-Henry, sur le site du Bas-Meilleray, près de l’Araize. Il a été détruit au XIXe siècle lors de l’aménagement d’un chemin vicinal[28].

Peu des vestiges font paraître une occupation du territoire par les celtes. Il est probable que le Haut-Anjou et Pouancé étaient recouvert de forêts qui formaient une frontière entre les Andécaves et les Namnètes[29]. Des morceaux de tuiles découvertes au fond d’un fossé, près du Bois Verzée laissent supposer l’existence d’un four tuilier. À proximité, sur le site dit « des Ajeux », se serait tenu un habitat gallo-romain[6].

Moyen Âge

Le lieu d'habitation primitif de Pouancé semble se situer au hameau de Saint-Aubin, situé à un kilomètre de la ville, datant probablement du VIIIe siècle. Au sein des murs de l'église de Saint-Aubin de Pouancé (XIIe siècle) se trouvent des restes de sarcophages de l'époque mérovingienne[30].

La place forte de Pouancé est attestée dès le XIe siècle, vers 1050 puisque Geoffroy Martel, fils de Foulque Nerra, en fait mention en parlant de Landry, son vicaire de Pouancé (Landricum Vicarium de Poenciacum). Celle-ci, pour des raisons défensives, fut construite à environ 1 km du bourg de Saint-Aubin, sur un éperon de schiste rocheux. Le premier seigneur héréditaire de Pouancé fut Hervé de Martigné, seigneur dans les années 1060. Dès 1066-1084, Pouancé devient le siège d'une seigneurie châtelaine[31].

En 1066, alors que Guillaume le Conquérant s'apprête à envahir l'Angleterre et que les neveux de Geoffroy Martel se discute la succession du comté d'Anjou, Conan II, duc de Bretagne attaque dans le but d'étendre les frontières bretonnes. Le premier obstacle sur son chemin se trouve être Pouancé, où il met le siège. Sylvestre, seigneur de la Guerche, lui céde la place sans difficulté, Hervé de Martigné s'étant rangé du côté breton. Conan poursuivit sa campagne, enlevant Segré et mettant le siège devant Château-Gontier, où il mourra empoisonné[32].

Vers 1084, le fils de Hervé de Martigné, Gautier Hai, devient seigneur de Pouancé. En 1094, il fonde le prieuré de la Magdeleine par donation aux moines de l'abbaye de Marmoutier d'un terrain en dehors de la ville[33]. Il donnera naissance au faubourg de la Magdeleine. La fille de Gautier, Emma de Pouancé, épouse, vers 1130, Guillaume Ier de la Guerche. Les seigneuries de Pouancé et de la Guerche resteront liés jusqu'à la Révolution. La seigneurie de Pouancé s'étend alors sur Pouancé, la Guerche, Martigné, et Segré.

En 1173-1174, Geoffroy Ier de Pouancé entra en conflit avec Henri II Plantagenêt. Etant également seigneur breton de par sa possession de la seigneurie de La Guerche, il rejoint la rébellion contre Henri II au côté des autres seigneurs bretons. Ceux-ci seront lourdement défaits à Dol et entament alors des actions de guérilla en prenant refuge dans les vastes forêts des Marches de Bretagne. La plupart d'entre eux voient leurs châteaux pris et détruits par les troupes d'Henri. Le château de Pouancé en réchappe, contrairement à celui de la Guerche, mais voit ses environs dévastés. Son fils, Guillaume III de la Guerche, entrera également en conflit avec les Plantagenêts en soutenant le parti du jeune duc Arthur Ier de Bretagne. Il subira également des démêlés judiciaires avec Bérangère de Navarre, veuve de Richard Cœur de Lion, avant de partir en croisade en 1218.

Au XIVe siècle la seigneurie devient une baronnie importante couvrant un vaste territoire s'étendant jusqu'à Cuillé dans le nord de la Mayenne angevine. En 1343, le sel devient un monopole d'État par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. L'Anjou fait partie des pays de « grande gabelle » et comprend seize tribunaux spéciaux ou « greniers à sel », dont celui de Pouancé.

En septembre 1379, la seigneurie de Pouancé devient propriété de Bertrand Du Guesclin[34]. Dans le contexte de la Guerre de Cent Ans, la place fut assiégée à trois reprises, par Jean IV de Bretagne en 1379, puis par Jean V en 1432, et enfin par le Duc de Somerset en 1443[34]. La ville fut ensuite prise dans les remous de la guerre entre bretons et français. Prise et ravagée par les Bretons en 1467, elle est libéré en 1468 par les troupes françaises. Elle sera utilisée par la suite comme place forte par les rois de France. En 1472, Louis XI de France y séjourne avec plus de 5 000 hommes. En 1488, Louis de la Trémoille y rassemble 12 000 hommes avant de mettre le siège sur Châteaubriant.

Sous l'Ancien Régime

Localisation de Pouancé sur une carte de l'Anjou au XVIIIe siècle.

Pendant les guerres de religion, Pouancé, bien qu'épargnée par les combats, souffrit de la famine liée au désastre de la guerre. Les habitants étant même contraints d'aller chercher des racines de fougères, de les faire sécher et de les réduire en farine pour en faire du pain[35]

Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Pouancé dépendait du Diocèse d'Angers sur le plan religieux et de la sénéchaussée d'Angers sur le plan administratif et judiciaire[36]. Les Cossé-Brissac deviennent propriétaires du château au XVIe siècle, et apportent à Pouancé un élan économique grâce à l'extraction du minerai de fer, et en modernisant les forges. La réputation des forges de Pouancé au XVIe siècle fit qu'elles reçurent commande de 5 500 boulets de 24 livres à fabriquer en deux mois pour le compte de la marine royale, commande pouvant s'étendre à un maximum de 11 500 boulets[37]. Les forges furent en activités jusqu'au XIXe siècle. La machine à vapeur de la forge de Pouancé est réputée être une des plus fortes dans la première moitié du XIXe siècle. Elle pouvait produire 80,000 kilos de fonte par mois[38]. Les bâtiments ont depuis été quasiment tous détruits[39].

Le XVIIe siècle voit le développement de la ville. En 1622, un prêtre, Nicolas Lefort, est qualifié de « principal du collège », attestant d'un établissement d'éducation[37]. En 1690, les habitants louent une maison, confiée aux sœurs hospitalières de Candé, pour recevoir les pauvres malades. Dans les années 1703-1706, Marguerite Thierry de Longeray développe l'accueil des malades par l'acquisition de plusieurs bâtiments et fait construire une école et une chapelle. L'hôpital est fondé par lettres patentes du roi en 1706[37].

Au XVIIIe siècle, la ville est au centre de la « baronnerie de Pouancé ». Plusieurs paroisses en dépendent alors : Pouancé, Armaillé, Chazé-Henry, Chatelais, Grugé-l’Hôpital, Combrée, Noëllet, Noyant-la-Gravoyère, la Chapelle-Hullin, la Prévière, Vergonne (situées sur le Maine et Loire actuel) ; Congrier, La Rouaudière, Senonnes, Saint-Erblon, et Renazé (situées sur la Mayenne actuelle)[40]. En 1773, on trouve sur la paroisse la juridiction seigneuriale composée d'un juge, un greffier, d'un procureur fiscal et de huit procureurs postulants. On trouve en outres trois notaires (dont un notaire royal et le notaire du grenier à sel) et le receveur de gabelle du grenier à sel[36].

Révolution

En 1790, à la faveur de la Révolution française, l’organisation féodale est abandonnée, et la baronnerie de Pouancé fait place au canton de Pouancé, faisant partie du département de Mayenne-et-Loire (futur Maine-et-Loire). Le canton comprend alors 5 communes : Pouancé, La Prévière, Chazé-Henry, Carbay et Armaillé[41]. Celui-ci s'étendra plus tard aux 14 communes actuelles: Armaillé, Bouillé-Ménard, Bourg-l'Évêque, Carbay, La Chapelle-Hullin, Chazé-Henry, Combrée, Grugé-l'Hôpital, Noëllet, Pouancé, La Prévière, Saint-Michel-et-Chanveaux, Le Tremblay, et Vergonnes.

Lors de la constitution du canton et l'instauration des communes, il fut décidé que Saint-Aubin de Pouancé serait intégré à Pouancé, ce qui entraina des protestations de la part des habitants de Saint-Aubin, arguant que jusqu'en 1783, « la paroisse de Saint-Aubin était la seule et unique paroisse de Pouancé » et qu'en « décembre 1789, les deux paroisses eurent également une municipalité particulière[42] ». Néanmoins, cette individualité ne connut pas de suite, et en 1795, les paroisses de Saint-Aubin de Pouancé et de La Madeleine de Pouancé furent réunies au sein de la même commune.

Bien que le Pouancéen et le Candéen deviennent des hauts lieux de la Chouannerie, la commune même ne connut pas de trouble majeur. Le 14 septembre 1799, suite aux défaites militaires de la République, qui conduisent à de nouvelles levées d'hommes et au vote de la loi des otages, 200 chefs chouans et vendéens se réunissent au château de la Jonchère, près de Pouancé, défendu par 1 200 hommes et fixent une prise d'armes générale pour le 15 octobre. Le 12 décembre 1799, les principaux généraux se réuniront une seconde fois, pour négocier: en échange de leur soumission, Napoléon Bonaparte offre aux chouans la liberté religieuse, ainsi que la suspension des levées d'hommes. La chouannerie prend fin.

Époque contemporaine

Lors de la Libération, Pouancé est la première ville libérée du Maine-et-Loire, par la 5 août 1944.

Blasonnement

Blason ville fr Pouancé (Maine-et-Loire).svg Pouancé

« Écartelé, au premier et au quatrième d'argent au pal de sinople, au deuxième et au troisième de sinople à la barre d'argent » [43].

Blason ville fr Pouancé (Maine-et-Loire)-2.png Blason actuel de Pouancé

Le blason actuel de Pouancé reprend le blasonnement de l'ancien en remplaçant l'argent par l'or. L'or et le sinople sont devenus les couleurs de Pouancé.

Logo pouancé.jpg Logo de la ville de Pouancé

Il représente son monument phare, le château médiéval, et reprend les couleurs de la ville, le vert symbolisant la terre et le jaune le soleil. Le bleu représente l'étang de Pouancé qui borde le pied des tours du château. Le logo contient également le slogan « Pouancé, Carrefour d'énergies », faisant référence à son positionnement géographique.

Administration

L'administration sous l'Ancien Régime

La baronnie de Pouancé avait pour centre administratif, juridique et fiscal la ville de Pouancé. Le territoire de la baronnie comprenait 16 communes (voir : Pouancé sous l'Ancien Régime). La justice était rendue à Pouancé par un sénéchal assisté d'un lieutenant, d'un avoué, d'un procureur fiscal et d'un greffier, tous nommés par le baron[40].

Depuis 1662, les fiefs de La Guerche-de-Bretagne et de Pouancé sont acquis par la famille de Neuville-Villeroy, qui en restera propriétaire jusqu'en 1794, date à laquelle le dernier duc de Villeroy, Gabriel-Louis, meurt sur l'échafaud[40].

L'administration depuis 1789

L'hôtel de ville de Pouancé

Pouancé est le chef-lieu d'un canton de quatorze communes, comprenant Armaillé, Bouillé-Ménard, Bourg-l'Évêque, Carbay, La Chapelle-Hullin, Chazé-Henry, Combrée, Grugé-l'Hôpital, Noëllet, La Prévière, Saint-Michel-et-Chanveaux, Le Tremblay et Vergonnes. Ce canton fait partie de l'arrondissement de Segré et de la structure de regroupement de collectivités locales du Pays du Haut-Anjou Segréen. Le canton est inclus dans la septième circonscription de Maine-et-Loire.

Le conseil municipal est composé de vingt-trois sièges, proportionnellement au nombre d'habitants. Il se compose actuellement du Maire, de 6 Adjoints, et de 2 Adjoints délégués. Quatorze commissions municipales ont été mises en place, dont treize sont ouvertes aux membres extra-municipaux [44].

Pouancé abrite plusieurs administrations et services publics sur son territoire : un bureau de poste, une brigade de gendarmerie et une caserne de sapeurs-pompiers.

Les maires de Pouancé

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1789 1791 Jean Marie Letort   ancien président du grenier à sel
1791 1792 D’Hillerin    
1792 1808 Jean Marie Letort    
1808 1813 Louis-Barthélémy Toudouze    
1813 1823 Jean-Baptiste Feuillant de La Glacière    
1823 1848 Joseph-Marthe-René-Gilbert de Préaulx    
1848 1853 Jean-Baptiste Caron    
1853 1855 Yves Jallot    
1855 1865 Victor-Auguste Leclerc    
1865 1868 Félix Rousseau    
1868 1874 Eugène Dupré    
1874 1881 Auguste Lemesle    
1881 1907 Fortuné Bellion    
1907 1941 George de Villoutreys    
1941 1944 André Bélin    
1944 1947 Louis Bessière    
1947 1965 George Loire    
1965 1977 Henri Gautreau    
1977 1995 Henri Beaumond    
1995 2008 Serge Trovaslet    
2008   Pierrick Esnault    

Tendance politique

Résultats du second tour des élections présidentielles de 2007 et 2002 :

Résultats des élections législatives de 2007 et 2002 :

Résultats des élections régionales de 2004 et 2010 :

Démographie

Évolution démographique

Dans son « Dictionnaire Historique, Géographique et Biographique de Maine-et-Loire », Célestin Port livre le compte de la population pouancéenne sous l'Ancien Régime. La population est exprimée en « feux », c'est-à-dire en foyer de famille. Pour estimer le nombre d'habitants, il faut appliquer un coefficient multiplicateur de 5.

Évolution démographique
(Source : C. Port, Dictionnaire Historique, Géographique et Biographique de Maine-et-Loire[5])
1688 1691 1700 1715 1720 1732 1744 1789
345 feux 345 feux 392 feux 492 feux 402 feux 403 feux 391 feux 350 feux


Un recensement de la population du district de Segré fut effectué en 1791. On dénombra à Pouancé 1992 habitants répartis en 389 feux. Le nombre d’individus ayant besoin d’assistance atteignait 352, ainsi que « 535 enfants de pauvres de moins de 14 ans ou hors d’état de gagner leur vie »[51].

Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[52], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans[53]. Pour Pouancé, le premier recensement a été fait en 2006[54], les suivants étant en 2011, 2016, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1e janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour Pouancé, est un recensement exhaustif[55].

En 2008, Pouancé comptait 3 162 habitants (soit une diminution de 4 % par rapport à 1999). La commune occupait le 3 208e rang au niveau national, alors qu'elle était au 2 818e en 1999, et le 36e au niveau départemental sur 363 communes. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Pouancé depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1891 avec 3 508 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 1 034 1 306 1 915 1 956 2 560 2 765 2 821 2 758 2 895
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 3 001 3 227 3 266 3 273 3 390 3 446 3 502 3 508 3 355
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 3 278 3 198 3 093 2 755 2 762 2 804 2 836 3 218 3 119
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 3 094 3 017 3 165 3 299 3 279 3 308 3 192 3 211 3 162
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[56], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[25],[57]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (32,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 47,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,3 %, 15 à 29 ans = 15,1 %, 30 à 44 ans = 18,7 %, 45 à 59 ans = 21,6 %, plus de 60 ans = 27,1 %) ;
  • 52,5 % de femmes (0 à 14 ans = 15,6 %, 15 à 29 ans = 13,3 %, 30 à 44 ans = 15,7 %, 45 à 59 ans = 18,9 %, plus de 60 ans = 36,5 %).
Pyramide des âges à Pouancé en 2007 en pourcentage[58]
Hommes Classe d'âge Femmes
1,0 
90  ans ou +
2,8 
10,6 
75 à 89 ans
17,7 
15,5 
60 à 74 ans
16,0 
21,6 
45 à 59 ans
18,9 
18,7 
30 à 44 ans
15,7 
15,1 
15 à 29 ans
13,3 
17,3 
0 à 14 ans
15,6 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2007 en pourcentage[59]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,4 
90  ans ou +
1,2 
6,3 
75 à 89 ans
9,2 
11,8 
60 à 74 ans
13,0 
19,9 
45 à 59 ans
19,4 
20,6 
30 à 44 ans
19,5 
20,3 
15 à 29 ans
19,1 
20,6 
0 à 14 ans
18,6 

Patrimoine historique et monuments remarquables

Vue du château médiéval de Pouancé et du pigeonnier seigneurial (droite).

Pouancé possède 55 sites inscrits à l'Inventaire général du patrimoine culturel[23], dont quatre sont inscrits et un classé[60] :

La commune dispose également d'une ZPPAUP créée en 2008[60]. Parmi les sites inscrits à l'Inventaire général, se trouve dix-sept maisons du XVIe au XIXe siècle, cinq fermes et trois châteaux. Le château médiéval et ses abords sont inscrit comme Site protégé en 1931.

Château médiéval de Pouancé

Article détaillé : Château médiéval de Pouancé.

Le château de Pouancé était une place forte dès le XIe siècle, puisque le comte d’Anjou Geoffroy Martel y entretient dès 1050 un « vicarius ». Le château tel qu’on peut le voir actuellement date de la fin du XIIe et du début du XIIIe siècle. De cette époque subsistent encore la Tour Saint-Antoine et la Tour de la Dame Blanche. La Tour du Moulin et la Tour Criminelle se sont écroulées respectivement en 1915 et 1935. La Grosse Tour, la seule également habitable, a été édifiée au XIVe siècle sur les base d’une tour du XIIe siècle. Enfin, la Tour Heptagonale est la plus récente et la plus insolite. Construite au XVe siècle, elle présente une salle basse à ouverture de tir en plan pentagonal pour ensuite s’élever suivant un plan heptagonal. Le XVe siècle voit également l’aménagement de nouveaux éléments de défenses comme un bastion, un moineau, et une caponnière[61].

Abandonnées depuis le milieu du XVIIIe siècle, une partie de ses murailles seront abattues pour y construire des maisons s’appuyant directement sur ses murs restants. Les douves et la cour seront comblées. Ce n’est que dans les années 1930 que les premiers chantiers de dégagement et de restaurations commenceront, amplifiés dès 1966 par les chantiers « Bois-Dormant » initiés par Louis Bessière. Ce dernier acquiert le château en 1976, puis le lègue à la commune à sa mort en 1978[62].

Le château est ouvert aux visiteurs depuis les premiers chantiers « Bois-Dormant » de mi-juin à septembre.

Panoramique intérieur du Château médiéval

Château de Tressé

Château de Tressé

Le château de Tressé à Pouancé fut commandé en 1845 à l'architecte Liberge par Joseph-Marthe, marquis de Preaulx.

Sa construction fut achevée dès 1848.

Imposant édifice, chaque façade compte 50 fenêtres encadrées de deux tourelles et un parc à l'anglaise dessiné par Jolly. Une chapelle fut également édifiée dans le parc et abrite les cercueils de :

  • Marie-Sophie de Preaulx, marquise d'Aligre (1842-1857)
  • Joseph-Hilaire, marquis de Preaulx (1813-18884)
  • Catherine Rouillé de Boissy du Coudray, marquise de Preaulx (1793-1870)
  • Marie-Joséphine de Rohan-Chabot, comtesse de Rougé, duchesse de Caylus, nièce du marquis de Preaulx (1854-1927)
  • Sophie de Gibot, marquise de Preaulx, épouse du bâtisseur (1816-1874)

La mémoire de divers membres de la famille y est aussi évoquée :

  • Joseph, marquis de Preaulx, son constructeur, inhumé dans le cimetière de Pouancé
  • Charles de Rohan-Chabot, duc de Rohan, son cousin
  • Arthur de Rougé, comte de Rougé & du Plessis-Bellière, duc de Caylus, Grand d'Espagne de 1re classe, époux de Marie-Joséphine de Rohan-Chabot

De 1921 à 1935, le domaine devient la propriété du marquis de Montault, fils de la duchesse de Caylus, puis jusqu'en 1948 d'Henri Maillard, industriel. Il devient ensuite préventorium d'enfants et sanatorium départemental en 1951 jusqu'à aujourd'hui.

Collection Bessière

La Collection Bessière est le nom donné aux objets légués par Louis Bessière à sa mort à la mairie de Pouancé. Elle comporte notamment 154 assiettes du XVIIIe au XIXe siècle, 116 Vierges à l’enfant du XVIIIe au XXe siècle, ainsi que de nombreux objets religieux, civils ou traditionnels, des tableaux, tapisseries, mobilier et costumes traditionnels[63]. Une partie de sa collection peut être aperçue dans le hall de l’actuelle mairie, et la plus grande partie est exposée lors de manifestations comme les journées européennes du patrimoine.

Économie

En 2009, selon l'Insee, Pouancé hébergeait 132 entreprises dont quinze dans l’industrie, seize dans la construction, quatre-vingt-cinq dans le commerce, le transport et les service divers et seize dans l'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale. Ces entreprises emploient en 2008 un total de 1 504 personnes[25].

Agriculture

Toutes exploitations confondues, 96 exploitations agricoles se trouvent sur le territoire de la commune en 2000, contre 121 en 1988. La surface cultivable à grandement diminué, passant de 3 872 hectares en 1988 à 3 251 en 2000. Dans cette surface, 2 775 hectares sont constitués de terres labourables, dont 840 à destination de la culture céréalière. La surface agricole utile moyenne d'une exploitation est de 34 hectares en 2000, en augmentation de 2 hectares par rapport à 1988[25].

En 2000, 51 exploitations élevaient des bovins (103 en 1988) et 49 des volailles (84 en 1988). Le nombre de têtes est passé de 5 686 à 4 743 pour les bovins, et de 18 282 à 7 015 pour les volailles durant cette période[25].

En 2008, l'agriculture employait 127 personnes sur la commune, soit 7,1 % du total d'emplois. Parmi eux, 34,6 % sont des femmes, et 24,7 % sont des salariés. 104 personnes sont considérés comme agriculteurs exploitants selon leur catégorie socioprofessionnelle. En 2000, on comptait 25,2 % d'exploitants et coexploitants âgés de plus de 55 ans, 45,8 % âgés entre 40 et 54 ans, et seul 29 % de moins de 40 ans[25].

Appellations sur le territoire

La commune possède au total une douzaine d'appellations sur le territoire[64] :

  • AOC - AOP Maine-Anjou ;
  • IGP Bœuf du Maine ; Cidre de Bretagne ou Cidre breton ; Farine de blé noir de Bretagne - Gwinizh du Breizh ;
  • IGP Maine-et-Loire blanc ; Maine-et-Loire rosé ; Maine-et-Loire rouge ;
  • IGP Volailles de Janzé ; Volailles de Loué ; Volailles du Maine ; Volailles d’Ancenis ; Œufs de Loué.

Industrie

L'industrie à Pouancé est représenté notamment par le secteur de la thermoplastie. L'entreprise la plus importante est Sotira 49, qui emploie en 2011 entre 210 et 230 salariés[65]. La société Trioplast SMS emploie quant à elle 104 salariés en 2009[66].

L'entreprise SIERA, spécialisée en confection et fabrication d'ensemble de chaudronnerie pour l'agroalimentaire, emploie 38 personnes en 2010[67].

Services

Dans le secteur de la construction, l'entreprise Construction du Haut-Anjou emploie 29 personnes en 2009[68].

Dans la vente, parmi les plus gros employeurs, l'enseigne Super U emploie 55 salariés et l'entreprise Meubles Pascal en emploie 19 en 2010[68].

Équipement

Éducation

La ville dispose de deux écoles primaires, et de deux collèges (Collège Philippe Cousteau, et Collège Sacré-Cœur), ainsi que d'une Maison familiale rurale de formation hippique. L'école primaire de l'Enfant Jésus était auparavant située dans l'enclos du Vieux Château. Le bâtiment existe toujours, et accueille maintenant un centre d'activité manuelle, le Centre du Patrimoine.

Pouancé héberge également une école de musique affiliée au réseau des Écoles de Musique du Haut-Anjou Segréen.

Santé

Côté santé, elle dispose d'un hôpital local (note de 47.93/100 au classement des hôpitaux les plus sûrs, de 80.50/100 dans la lutte contre les infections nosocomiales[69]), d'un foyer-logement pour personnes âgées d'une capacité de 66 places, et d'un foyer occupationnel pour l'accompagnement de personnes handicapées.

Culture et sport

La commune de Pouancé dispose de plusieurs équipements culturels et sportifs, dont deux salles des fêtes. L'atelier Legault, (ancienne usine textile, du nom de son propriétaire au XIXe siècle), accueille toute l'année des expositions locales et fait intervenir des artistes, des découvertes culturelles, où des travaux réalisés par des écoliers. Depuis 1998, la bibliothèque municipale Jules Mougin met à la disposition des habitants plus de 5 000 ouvrages et propose régulièrement des animations centrées sur la lecture.

Le Petit Théâtre permet de d'accueillir des troupes professionnelles et de proposer des animations théâtrales aux habitants du canton. Trois compagnies de théâtre ont leur siège à Pouancé: « Les Baladins de la Verzée », créé en 1974, « Heyoka Théâtre »[70] et la « Compagnie Patrick Cosnet »[71].

La Compagnie Patrick Cosnet gère également le Théâtre de l'Herberie dans un ancien corps de ferme à la sortie de la ville. Patrick Cosnet, ancien agriculteur et auteur de "La Casquette du Dimanche" en a fait son lieu de résidence permanent. Soucieuse d'amener la culture en milieu rural, la Compagnie Patrick Cosnet gère désormais la programmation culturelle du lieu et accueille chaque année une vingtaine de compagnies profesionnelles.

De nombreuses associations sportives (football, basket-ball, gymnastique, etc.) profitent de la présence de deux salles omnisports, et attirent la population des villages des environs. L'USAP (Union Sportive Autonome Pouancéenne), le club de foot de la ville, joue actuellement en DRS. On y trouve aussi une association et un terrain de boule de fort, la présence d'associations et d'équipements hippiques, et un aéro-club avec piste. Pour rendre le sport accessible à tous, La ferme de l'Herberie a ouvert, en septembre 2011, un centre équestre Equi-Handi.

Différentes journées d'animations et festivités se tiennent à Pouancé tout au long de l'année :

  • Tournoi de football David-Bigot en juin qui réunit plus d'une centaine d'équipes.
  • La Journée de l'Auguste, le premier week-end d'Août pour promouvoir les Arts de la Rue.
  • Animation Journées européennes du patrimoine : le troisième dimanche de septembre, avec visite gratuite du château fort et de la collection Bessière hébergée à la Mairie.
  • La Fête de l'Herberie ou Fête de l'Automne : le dernier dimanche de septembre, elle accueille de nombreux artistes tout au long de la journée (théâtre, chanson, contes) et diverses animations en lien avec les associations de proximité
  • Les Foliklores (surnommé la Folie de l'Anjou bleu) est un festival bisannuel international de musiques et de danses en Pays Segréen.

Jusqu'en 2009, s'est tenu le Festival Graine de Curieux qui se déroulait chaque année, en novembre et mettais en scène des expositions, des groupes de musique, de théâtre, et de danse. Le festival accueillit notamment le cinéaste Yves Robert qui a vécu une partie de son enfance à Pouancé[72].

Tourisme

Plage Saint-Aubin, à Pouancé

Le Syndicat d'initiative du Pouancéen anime par des événements et des randonnées à thème tout le canton de Pouancé. De nombreux circuits de randonnées permettent de découvrir les environs de la ville, ainsi que son patrimoine[73]. Pouancé possède une zone de baignade à l'étang Saint-Aubin, qui dispose d'une base de loisirs nautiques (pédalos). La municipalité gère également le camping ** « La Roche Martin », de 41 emplacements en bordure de la plage[25], ainsi qu'un Point Accueil Jeune (PAJ) labellisé pouvant accueillir 50 personnes sur 4 aires de camping séparées[74]. En lien avec le PAJ sont proposés différentes activités comme une initiation équestre à la ferme-équestre « le Refuge »[75], des initiations à la boule de fort ou à la pêche ainsi que des ateliers du patrimoine (initiation aux vitraux, à la mosaïque et au maquettisme)[76].

La ville dispose d'un hôtel-restaurant, « la Porte Angevine », d'une capacité de 19 chambres[77], ainsi qu'un ensemble de gîtes et chambres d'hôtes, « La Saulnerie » [78]. La commune a obtenu deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[79].

Jumelages

Personnalités liées à la Commune

  • Thibaud de Pouancé, évêque de Dol de 1280 à 1301 et conseiller du Roi
  • Bertrand Du Guesclin, devint propriétaire du château en septembre 1379.
  • Jean II d'Alençon, seigneur de Pouancé.
  • La famille de Cossé-Brissac, propriétaire de la baronnie de Pouancé.
  • La famille de Preaulx, à l'origine de la construction du Château de Tressé, et dont un des membres fut maire de la commune.
  • La famille de Rougé, anciens propriétaires du château de Tressé.
  • Yves Robert, cinéaste, a vécu une partie de son enfance dans la commune.
  • Louis Bessière (1915-1978), passionné de tradition et d'histoire angevine, fut le premier à prendre conscience de l'importance que le château, alors délaissé, pouvait avoir pour la commune. Il commença à le restaurer seul, puis fut aidé de jeunes dans le cadre des chantiers « Bois Dormant » qu'il créa en 1964. Son action obtint le prix des monuments historiques puis le Prix des Chefs-d'œuvre en péril. Collectionneur de céramiques, d'assiettes, de tableaux, de statuettes de la Vierge à l'Enfant, ainsi que de costumes traditionnels et d'objets retrouvés au château, il légua la totalité de sa collection, ainsi que le château, à la commune après sa mort en 1978.
  • Gabriel Loire, artiste français, surtout connu pour ses vitraux.

Culture populaire

  • Pouancé apparait sur le coffret 2 DVD de « La Caravane des Enfoirés » de 2007. Le logo des Restos du Cœur apparait en blanc sur un fond de carte routière rouge. La commune de Pouancé, ainsi que de Châteaubriant se trouvent à l'intérieur du cœur du logo.
  • Un roman de la série de la Bibliothèque Verte, « Le Revenant de la Tour Bertrande », écrit par Odette Sorensen, s'inspire de la légende de la Dame Blanche du château de Pouancé. Dans ce roman, les 4 filles du Carré d'As se rendent au château de Louancy, où le fantôme de la « Dame Grise » hante les ruines à la nuit tombée. Dans l'histoire, le château de Louancy est restauré par des équipes de jeunes garçons, tout comme le château de Pouancé à l'époque. Odette Sorensen remercie d'ailleurs « Louis Bessière, [et] les jeunes gens qui me guidèrent dans les ruines un peu différentes de celles de Louancy ».

Annexes

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Bibliographie

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article

  • Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : N-R, t. 3, Angers, H. Siraudeau et Cie, 1989, 2e éd. (ISBN 2-85672-008-0)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Henri Godivier, Histoire de Pouancé et des environs, Paris, le Livre d'histoire, 2006, 2e éd., 286 p.  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • André Neau, Sur les chemins de l'Histoire, en Pays Pouancéen, t. 1, Pouancé, 2010 
  • Alain Racineux, A travers l’histoire, au pays de Pouancé, Mayenne, 1983, 157 p. 
  • Peuplement, pouvoir et paysage sur la marche Anjou-Bretagne, Jean-Claude Meuret ; Société d'archéologie et d'histoire de la Mayenne, 1993 Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Pouancé, cité médiévale, Reflet, Patrimoine du Maine-et-Loire; Conseil Générale 49, 2001.
  • Le Pays Segréen, Patrimoine d'un territoire, Revue 303, 2009. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Autrefois chez nous, Pierre Froger, 1950.

Notes et références de l'article

  1. Populations légales 2008 de la commune : Pouancé sur le site de l'Insee
  2. a, b et c Pouancé sur geoportail.fr. Consulté le 4 octobre 2011
  3. op. cit., H. Godivier, p. 13
  4. Image du Patrimoine, les ardoisière en Pays de Loire, Inventaire général, 1988, p.6
  5. a et b Port 1989, p. 293
  6. a et b Les Cahiers du Pouancéen, N°14, Juin 2008
  7. Annuaire-mairie.fr
  8. Fiche repère du repère de nivellement
  9. [1]
  10. [2]
  11. Atlas des paysages du Maine-et-Loire, 2003, Édition le Polygraphe
  12. op. cit., Atlas des Paysages, p. 164
  13. a et b La « Douceur angevine » sur anjou-tourisme.com. Consulté le 14 septembre 2011.
  14. Le climat de Maine-et-Loire sur cg49.fr, Comité départemental météorologique. Consulté le 14 septembre 2011.
  15. Climatologie de 1947 à 2008 - Angers, France sur lameteo.org. Consulté le 14 septembre 2011.
  16. Plan des lignes sur anjoubus.fr. Consulté le 4 octobre 2011
  17. Fiches horaires: Pouancé sur [3]. Consulté le 4 octobre 2011
  18. Fiches horaires: Segré sur [4]. Consulté le 4 octobre 2011
  19. Site FNAULT Pays de la Loire, Il était une fois ... une voie (historique de Château-Gontier...), du 2 février 2010 lire en ligne (consulté le 14 décembre 2010).
  20. Les Cahiers du Pouancéen, no 10, juin 2006
  21. Peuplement, pouvoir et paysage sur la marche Anjou-Bretagne, Jean-Claude Meuret, Société d’archéologie et d’histoire de la Mayenne, 1993
  22. Extrait d’un mémoire adressé, en 1701, par Robert Gaudin à l’abbé de Villiers.
  23. a et b Pouancé sur la base Mérimée du site culture.gouv.fr
  24. Le Pays Segréen. Patrimoine d'un territoire. Publication de l'inventaire général du patrimoine culturel. Revue 303, 2009
  25. a, b, c, d, e, f, g et h Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 4 juin 2011
  26. À travers l'histoire de Pouancé, Alain Racineux, Yves Floch Mayenne, 1983, page 22
  27. Histoire de Pouancé et des environs, Henri Godivier, seconde édition 2006, Le Livre d'Histoire, page 19
  28. Les Cahiers du Pouancéen, n°8, juin 2005
  29. Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule – Le Maine-et-Loire, 1988 , Académie des Inscriptions et Belles-Lettres , ISBN:2-87754-000-6, pp.28-30
  30. Peuplement, pouvoir et paysage sur la marche Anjou-Bretagne », Jean-Claude Meuret ; société d’archéologie et d’histoire de la Mayenne, 1993
  31. Village et ville au Moyen Âge: les dynamiques morphologiques. Texte, Volume 1, 2003
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  66. TRIOPLAST SMS à Pouancé sur societe.com. Consulté le 3 novembre 2011
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  70. Site d'Heyoka Théatre
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  74. Hébergements et Restauration à Pouancé
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  76. PAJ labellisés en Maine-et-Loire: Pouancé
  77. Hôtel-Restaurant La Porte Angevine
  78. La Saulnerie, gîtes et chambres d'hôtes
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