Pouance

Pouance

Pouancé

Pouancé

Château médiéval de Pouancé
Château médiéval de Pouancé

Armoiries
Détail
logo
Détail
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Segré
Canton Pouancé (chef-lieu)
Code Insee abr. 49248
Code postal 49420
Maire
Mandat en cours
Pierrick Esnault
2008-2014
Intercommunalité C.C. région de Pouancé-Combrée
Site internet http://www.ville-pouance.fr/
Démographie
Population 3 192 hab. (2006)
Densité 65 hab./km²
Gentilé Pouancéen, Pouancéenne
Géographie
Coordonnées 47° 44′ 29″ Nord
       1° 10′ 30″ Ouest
/ 47.7413888889, -1.175
Altitudes mini. 48 m m — maxi. 108 m m
Superficie 48,97 km²

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Voir la carte administrative

Pouancé est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire. Elle comprend la ville de Pouancé en elle-même, ainsi que le bourg de Saint-Aubin.

Depuis le Moyen Âge, Pouancé marque une véritable limite entre la Bretagne, et l'Anjou. Cette position stratégique lui vaut la double dénomination de «Porte de l'Anjou, et Marches de Bretagne». Étant l’une des 32 villes closes de l'Anjou, elle a su conserver une partie de son enceinte médiévale et certaines de ses portes d’accès.

Situé aux confins de l'Anjou, à l'endroit précis où 4 départements se croisent, Pouancé est resté loin des agitations urbaines des grandes agglomérations environnantes que sont Angers, Nantes et Rennes.

« Ici, point de beautés majeures, mais l'heureuse harmonie d'un Pays méconnu, riche de beautés secrètes... Pays mesuré, accordé au voyageur qui, loin des foules cherche un visage familier de la France, un visage qui tourné vers l'avenir sait préserver le passé.  »

— Louis Bessière[1].

La commune a obtenu deux fleurs Ville fleurie.svg Ville fleurie.svg au concours des villes et villages fleuris[2].

Sommaire

Géographie

Situation

La commune de Pouancé est situé dans la région des Pays de la Loire, à l'ouest du département du Maine-et-Loire, faisant face à trois départements (la Mayenne au Nord, l'Ille-et-Vilaine au Nord-ouest et la Loire-Atlantique à l'Ouest). La ville se situe dans le territoire du Haut-Anjou, qui marquait autrefois la limite de l'Anjou face à la Bretagne et au Maine.

Pouancé occupe une position centrale par rapport aux préfectures des départements avoisinants. En effet, elle se place à 65 km de Nantes et de Rennes, 60 km d'Angers et 48 km de Laval. On peut ainsi joindre ces 4 pôles urbains dans le même laps de temps d'environ 1 heure.

Ces métropoles sont secondées par Châteaubriant, distante de quinze kilomètres, Segré, à vingt-cinq kilomètres, et Château-Gontier, à quarante kilomètres.


La commune s'étend sur 4 897 ha, dont 166 de bois[3].

Communes limitrophes

Rose des vents Villepot (département de Loire-Atlantique) Saint-Erblon et Senonnes (département de la Mayenne) Renazé (département de la Mayenne) Rose des vents
Soudan et Châteaubriant (département de Loire-Atlantique) N Chazé-Henry
O    Pouancé Pouancé    E
S
Carbay La Prévière Armaillé
Enclave: {{{enclave}}}

Hydrologie et géologie

La ville s’est développée sur une formation schisteuse comme en témoignent les affleurements de schistes du Silurien que l’on rencontre facilement autour de la commune. On trouve d’ailleurs des carrières d’ardoises dans les communes voisines de Renazé et Congrier en Mayenne, Combrée, Noyant-la-Gravoyère, Chazé-Henry en Maine et Loire et Juigné-des-Moutiers en Loire Atlantique[4]. Des gisements de minerai de fer parcourent également le territoire du Pouancéen, minerai qui sera exploité dés le XVe siècle par les forges de Pouancé.

Le Semnon, grossi par le ruisseau des Senonettes, forme la limite nord de la commune avec l’Araize, qui traverse le territoire d’ouest en est. Pouancé est traversée par la Verzée, grossie par le ruisseau de Neuville, qui forme la limite ouest, et par le ruisseau des Écrevisses. La Verzée forme au nord-est l’étang de Saint-Aubin et de Saint-Jacques, puis l’étang de Pouancé au pied du château médiéval, et enfin, l’étang de Tressé qui marque la frontière sud avec la commune de La Prévière. Deux moulins à eau exploitaient le débit de la Verzée à Pouancé[5]. En tout, la commune possède 66 ha d'étangs[3].

Climat

La région du Haut-Anjou est caractéristique de la «douceur angevine»[6]. Le climat du Maine-et-Loire étant un climat de transition entre le climat océanique de la côte atlantique et le climat continental de la Touraine[7], les hivers y sont doux et les étés agréables. À l'arrivée des perturbations venant de l'océan, le Haut-Anjou est en première ligne. Le nombre de jours de précipitation y oscille entre 140 et 150 par an[6].

Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures maximales moyennes (°C) 7,9 9,2 12,6 15,3 19 22,6 24,9 24,7 21,8 17 11,4 8,4 16,2
Températures minimales moyennes (°C) 2,1 2,2 3,9 5,6 8,9 11,8 13,6 13,4 11,3 8,4 4,6 2,8 7,4
Températures moyennes (°C) 5 5,7 8,2 10.4 13,9 16,2 19,2 19,1 16,5 12,7 8 5,6 11,8
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 62,1 50,8 51,7 44,6 54,4 41,2 43,8 44,9 52,2 59,6 64,5 63,4 633,4
Durée mensuelle d'ensoleillement (heures/mois) 70 92 141 179 201 234 248 237 191 129 89 65 1877
Source : Climatologie de 1947 à 2008 - Angers, France

Réseaux de transport

La route départementale D775 à 2x2 voies permet de dessiner l'axe Angers-Segré-Pouancé. Elle contourne la ville de l'est au nord-ouest.

La D771 (ex-RN171) au départ de Châteaubriant en Loire-Atlantique, permet de traverser Pouancé d'ouest en est, vers Renazé et Craon en Mayenne, jusqu'à Laval.

La D6 part vers le nord et entre en Mayenne à Saint-Erblon pour devenir la D11 en direction de Saint-Aignan-sur-Roë.

Enfin, la D878 se dirige vers le sud en direction de La Prévière puis passe en Loire-Atlantique avec Juigné-des-Moutiers, et continue direction Ancenis.

Une station ferroviaire y est inauguré le 23 décembre 1877, sur la ligne Angers-Segré-Châteaubriant-Saint-Nazaire, mais ferma dans la seconde moitié du XXe siècle.

Trois lignes de bus s'arrêtent à Pouancé. La ligne 1-1B du réseau Anjoubus fais le trajet Châteaubriant-Angers, la ligne 20-20E fait le trajet Angers-Rennes, et la ligne 60B fait la jonction Châteaubriant-Chazé-Henry.

Toponymie

L'étymologie de Pouancé viendrais du nom latin d'un homme, Potentius, dérivé du latin potens (puissant)[8]. D'autres le font dériver du celte pouleum (une colline, ou un monticule). Les premières mentions de Pouancé date de 1050, où la ville est nommée Poenciacum et Pautiacum. Au fil du temps, Pouancé porta successivement les noms suivants[9]:

  • 1070: Poenci
  • 1080: Castellum Poenci
  • 1090: Poenceiaco
  • 1081-1105: Pontiacum
  • 1078-1105: Poenceium
  • 1132: Poencé
  • 1180: Poentium
  • 1190-1202: Poanci
  • 1207: Pohencetum
  • 1220: Castrum Pouencé
  • 1680: Poencé
  • 1715: Poancé
  • 1720: Povencé
  • 1725: Pouancé

Histoire

Des origines au Xe siècle

Le menhir de Pierrefrite est un des rares témoignages d’une présence humaine dans le Pouancéen. Il est situé aux confins de la frontière entre la commune d’Armaillé et de Saint-Michel-et-Chanveaux. Il a été taillé dans du schiste pourpé, et est haut de plus de 5 mètres. Un second menhir se trouvait autrefois sur la commune de Chazé-Henry, sur le site du Bas-Meilleray, près de l’Araize. Il a été détruit au XIXe siècle lors de l’aménagement d’un chemin vicinal[10].

Des morceaux de tuiles découvertes au fond d’un fossé, près du Bois Verzée laissent supposer l’existence d’un four tuilier. À proximité, sur le site des Ajeux, se serait tenu un habitat gallo-romain [11].

Au Moyen Âge

Le lieu d'habitation primitif de Pouancé semble se situer au hameau de Saint Aubin, situé à un kilomètre de la ville, datant probablement du VIIIe siècle. Au sein des murs de l'église de Saint Aubin de Pouancé (XIIe siècle) se trouve des restes de sarcophages de l'époque mérovingienne[12].

Le hameau de Saint-Aubin se situait donc dans une zone très discutée, frontière entre Francs et Bretons. En 753, Pépin le Bref crée la première marche de Bretagne dans le but de protéger son territoire des incursions bretonnes. Mais dés le IXe siècle, les hostilités reprennent, et suite à la défait de Jengland, Charles le Chauve se voit contraint de signer le Traité d'Angers avec Erispoë, roi de Bretagne, et lui cède les marches de Bretagne. Une seconde marche est alors créée en 861 pour compenser la perte de la première. C'est dans celle-ci que sera inclus le territoire de Pouancé.

Le premier seigneur héréditaire de Pouancé fut Manguinoë, seigneur de 990 à 1037. C’est à lui que l’on attribue la construction de la place forte de style motte féodale[13]. Celle-ci, pour des raisons défensives, fut construite à environ 1 km du bourg de Saint-Aubin, sur un éperon de schiste rocheux. Un bourg médiéval s’y développa et à la fin du XIIe siècle, on construisit les premières tours du château fort et on fortifia le bourg. L’ensemble défensif fini par compter 15 tours et 3 enceintes cerclant la ville[14]. De part la correspondance des dates et sa réputation de bâtisseur, la construction du château est parfois attribuée à Foulque Nerra, comte d'Anjou [15]. Quoi qu'il en soit, la place forte de Pouancé est attestée dés le XIe siècle, vers 1050 puisque Geoffroy Martel, fils de Foulque Nerra, en fait mention en parlant de Landry, son vicaire de Pouancé (Landricum Vicarium de Poenciacum)[3].

En 1066, alors que Guillaume le Conquérant s'apprête à envahir l'Angleterre, Conan II, duc de Bretagne attaque l'Anjou dans le but d'étendre les frontières bretonnes. Le premier obstacle sur son chemin se trouve être Pouancé, où il met le siège. Défendu par Sylvestre, seigneur de la Guerche, celui-ci lui céda la place contre le titre de chancelier de Bretagne. Conan poursuivit sa campagne, enlevant Segré et mettant le siège devant Château-Gontier, où il mourra empoisonné [16].

Au XIVe siècle la seigneurie devient une baronnie importante couvrant un vaste territoire s'étendant jusqu'à Cuillé dans le nord de la Mayenne angevine.

En 1343, le sel devient un monopole d'État par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. L'Anjou fait partie des pays de "grande gabelle" et comprend seize tribunaux spéciaux ou « greniers à sel », dont celui de Pouancé.

Dans le contexte de la Guerre de Cent Ans, la place fut assiégée à trois reprises, par Jean IV de Bretagne en 1379, puis par Jean V en 1432, et enfin par le Duc de Somerset en 1443.

Articles détaillés : Siège de Pouancé (1432) et Siège de Pouancé (1443).

Sous l'Ancien Régime

Localisation de Pouancé sur une carte de l'Anjou au XVIIIe siècle. (Cliquez pour agrandir)

Pendant les guerres de religion, Pouancé, bien qu'épargnée par les combats, souffrit de la famine liée au désastre de la guerre. Les habitants étant même contraint d'aller chercher des racines de fougères, de les faire sécher et de les réduire en farine pour en faire du pain [17]

Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Pouancé dépendait du Diocèse d'Angers sur le plan religieux et de la sénéchaussée d'Angers sur le plan administratif et judiciaire. Les Cossé-Brissac deviennent propriétaires du château au XVIe siècle, et apportent à Pouancé un élan économique grâce à l'extraction du minerai de fer, et en modernisant les forges. La réputation des forges de Pouancé au XVIe siècle fit qu'elles reçurent commande de 5 500 boulets de 24 livres à fabriquer en deux mois, commande pouvant s'étendre à un maximum de 11 500 boulets. « Lesquels boulets seront faits à la dite forge de Pouancé de la meilleure fonte d'icelle... Tous lesquels boulets seront bien ronds, bien chappelés et bien conditionnés... »[18]. Les forges furent en activités jusqu'au XIXe siècle. La machine à vapeur de la forge de Pouancé est réputée être une des plus forte dans la première moitié du XIXe siècle. Elle pouvait produire 80,000 kilos de fonte par mois.[19]Les bâtiments ont depuis été quasiment tous détruits[20].

Au XVIIIe siècle, la ville est au centre de la « baronnerie de Pouancé ». Plusieurs paroisses en dépendent alors : Pouancé, Armaillé, Chazé-Henry, Chatelais, Grugé-l’Hôpital, Combrée, Noëllet, Noyant-la-Gravoyère, la Chapelle-Hullin, la Prévière, Vergonne (situées sur le Maine et Loire actuel) ; Congrier, La Rouaudière, Senonnes, Saint-Erblon, et Renazé (situées sur la Mayenne actuelle)[21].

Depuis la Révolution

En 1790, à la faveur de la Révolution française, l’organisation féodale est abandonnée, et la baronnerie de Pouancé fait place au canton de Pouancé, faisant partie du département de Mayenne-et-Loire (futur Maine-et-Loire). Le canton comprend alors 5 communes : Pouancé, La Prévière, Chazé-Henry, Carbay et Armaillé[22].

Celui-ci s'étendra plus tard aux 14 communes actuelles: Armaillé, Bouillé-Ménard, Bourg-l'Évêque, Carbay, La Chapelle-Hullin, Chazé-Henry, Combrée, Grugé-l'Hôpital, Noëllet, Pouancé, La Prévière, Saint-Michel-et-Chanveaux, Le Tremblay, et Vergonnes.

Lors de la constitution du canton et l'instauration des communes, il fut décidé que Saint-Aubin de Pouancé serait intégré à Pouancé, ce qui entraina des protestations de la part des habitants de Saint-Aubin, arguant que jusqu'en 1783, « la paroisse de Saint-Aubin était la seule et unique paroisse de Pouancé » et qu'en « décembre 1789, les deux paroisses eurent également une municipalité particulière[23] ».

Néanmoins, cette individualitée ne connue pas de suite, et en 1795, les paroisses de Saint-Aubin de Pouancé et de La Madeleine de Pouancé furent réunies au sein de la même commune[3].

Blasonnement

Blason ville fr Pouancé (Maine-et-Loire).svg Pouancé

Ecartelé, au premier et au quatrième d'argent au pal de sinople, au deuxième et au troisième de sinople à la barre d'argent [24].

Blason ville fr Pouancé (Maine-et-Loire)-2.png Blason actuel de Pouancé

Le blason actuel de Pouancé reprend le blasonnement de l'ancien en remplaçant l'argent par l'or. L'or et le sinople sont devenus les couleurs de Pouancé.

Logo pouancé.jpg Logo de la ville de Pouancé

Il représente son monument phare, le château médiéval, et reprend les couleurs de la ville, le vert symbolisant la terre et le jaune le soleil. Le bleu représente l'étang de Pouancé qui borde le pied des tours du château. Le logo contient également le slogan "Pouancé, Carrefour d'énergies", faisant référence à son positionnement géographique.

Administration

L'administration sous l'Ancien Régime

La baronnerie de Pouancé avait pour centre administratif, juridique et fiscale la ville de Pouancé. Le territoire de la baronnerie comprenait 16 communes (voir : Pouancé sous l'Ancien Régime).

La justice était rendu à Pouancé par un sénéchal assisté d'un lieutenant, d'un avoué, d'un procureur fiscal et d'un greffier, tous nommés par le baron[21].

Depuis 1662, les fiefs de La Guerche-de-Bretagne et de Pouancé sont acquis par la famille de Neuville-Villeroy, qui en restera propriétaire jusqu'en 1794, date à laquelle le dernier Duc de Villeroy, Gabriel-Louis, meurt sur l'échafaud[21].

L'administration depuis 1789

Les maires de Pouancé

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1907 1941 George de Villoutreys
1941 1944 André Bélin
1944 1947 Louis Bessière
1947 1965 George Loire
1965 1977 Henri Gautreau
1977 1995 Henri Beaumond
1995 2008 Serge Trovaslet
2008 Pierrick Esnault


Tendance politique

Résultats du second tour des élections présidentielles de 2007 et 2002 :

Résultats des élections législatives de 2007 et 2002 :

Résultats des élections régionales de 2004

Démographie

Évolution démographique

Dans son Dictionnaire Historique, Géographique et Biographique de Maine-et-Loire, Célestin Port livre le compte de la population pouancéenne sous l'Ancien Régime.

La population est exprimée en « feux », c'est-à-dire en foyer de famille. Pour estimer le nombre d'habitants, il faut appliquer un coefficient multiplicateur de 5.

Évolution démographique
(Source : Dictionnaire Historique, Géographique et Biographique de Maine-et-Loire)
1688 1691 1700 1715 1720 1732 1744 1789
345 feux 345 feux 392 feux 492 feux 402 feux 403 feux 391 feux 350 feux

Un recensement de la population du district de Segré fut effectué en 1791. On dénombra à Pouancé 1992 habitants répartis en 389 feux. Le nombre d’individus ayant besoin d’assistance atteignait 352, ainsi que « 535 enfants de pauvres de moins de 14 ans ou hors d’état de gagner leur vie »[30].

L'évolution de la population depuis la Révolution se décline ainsi :

Évolution démographique
(Source : INSEE[31][32] et Cassini[33])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 034 1 306 1 915 1 956 2 560 2 765 2 821 2 758 2 895
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 001 3 227 3 266 3 273 3 390 3 446 3 502 3 508 3 355
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 278 3 198 3 093 2 755 2 762 2 804 2 836 3 218 3 119
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
3 094 3 017 3 165 3 299 3 279 3 307 3 192 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Pyramide des âges

Selon les chiffres de 2006, les femmes représentent 52,4 % de la population, contre 47,6 % pour les hommes. Plus de 50 % des 15 ans et plus sont mariés.

En 2006, l'INSEE comptabilisait 1 306 ménages, les ménages d'une personne représentant 37,3 % de ceux-ci.

Pyramide des âges à Pouancé en 2006[34] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
24,1  0-19 ans  20,9
19,9  20-39 ans  17,6
29  40-59  25,1
27  60 ans et +  35,4

Logement

En 2006, les 1 451 logements de la commune étaient à 90 % des résidences principales. Les 1 306 résidences principales étaient essentiellement composées de maisons (82,9 %) ; les appartements n'en représentaient que 12,6 % (7,1 % en 1999) et les autres types de logements 4,5 %. Il y avait 119 logements vacants contre 88 en 1999. La majorité des habitants (59,6 %) était propriétaire et 39,1 % était locataire. Entre 1999 et 2006, 101 logements ont été construits ou rendus à nouveau habitables (+7,5 %). Plus d'un tiers 36,4 % des résidences principales dataient d'avant 1949[35].

Patrimoine historique et monuments remarquables

De par sa longue histoire, Pouancé possède un patrimoine riche qui en illustre les différentes périodes[36] :


La ville close

La Porte Angevine

La ville close de Pouancé se divise en trois enceintes distinctes. La première est le château en lui-même.

La seconde clos le bourg : elle longe l’actuelle Avenue de la Libération, revenait en direction de la Porte Angevine, puis descend l’arrière de la Rue Saint Aubin pour revenir vers le château et clore la ville. Quatre portes permettaient l’accès à celle-ci : la Porte Angevine, la Porte Saint-Aubin au contrebas de la Rue Saint-Aubin, la Porte de la Madeleine qui assurait un passage entre l’actuelle Avenue de la Libération et la Place du Guesclin, et la Tour Porche, qui assurait le passage entre le bourg et la basse-cour du château. Seule cette dernière et la Porte Angevine sont encore visibles. La Porte de la Madeleine fut abattu en 1808 et la Porte Saint-Aubin en 1845[37].

Enfin, la troisième enceinte consiste en le faubourg de la Madeleine. En 1094, les moines de Marmoutier reçurent 10 livres pour construire une église et une « haie », c’est-à-dire un fossé et son talus[38]. Le passage entre l’actuelle église de la Madeleine et la Place du Champ de Foire est faussement appelé aujourd’hui Passage du Chemin de Ronde.

A l’intérieur des remparts, « la ville qui consiste en une seule rue (l’actuelle Rue Saint-Aubin) sans aucune autre petite ruelle et allée, et en une petite place dans laquelle est bâtie une halle qui l’occupe entièrement (l’actuelle Place du Guesclin) »[39].

Château médiéval de Pouancé

Article détaillé : Château médiéval de Pouancé.
Vue du château médiéval de Pouancé et du colombier seigneurial (droite).

Le château de Pouancé était une place forte dés le XIe siècle, puisque le comte d’Anjou Geoffroy Martel y entretient dés 1050 un « vicarius ». Le château tel qu’on peut le voir actuellement date de la fin du XIIe et du début du XIIIe siècle. De cette époque subsiste encore la Tour Saint-Antoine et la Tour de la Dame Blanche. La Tour du Moulin et la Tour Criminelle se sont écroulées respectivement en 1915 et 1935. La Grosse Tour, la seule également habitable, a été édifiée au XIVe siècle sur les base d’une tour du XIIe siècle. Enfin, la Tour Heptagonale est la plus récente et la plus insolite. Construite au XVe siècle, elle présente une salle basse à ouverture de tir en plan pentagonale pour ensuite s’élever suivant un plan heptagonale. Le XVe siècle voit également l’aménagement de nouveaux éléments de défenses comme un bastion, un moineau, et une caponnière[40].

Abandonné depuis le milieu du XVIIIe siècle, une partie de ses murailles seront abattues pour y construire des maisons s’appuyant directement sur ses murs restants. Les douves et la cours seront comblées. Ce n’est que dans les années 1930 que les premiers chantiers de dégagements et de restaurations commenceront, amplifiés dès 1966 par les chantiers « Bois-Dormant » initiés par Louis Bessière. Ce dernier acquiert le château en 1976, puis le lègue à la commune à sa mort en 1978[41].

Le château est ouvert aux visiteurs depuis les premiers chantiers « Bois-Dormant » de mi-juin à septembre.

Panoramique intérieur du Château médiéval

Château de Tressé

Château de Tressé

Le château de Tressé à Pouancé fut commandé en 1845 à l'architecte Liberge par Joseph-Marthe, marquis de Preaulx.

Sa construction fut achevée dès 1848.

Imposant édifice, chaque façade compte 50 fenêtres encadrées de deux tourelles et un parc à l'anglaise dessiné par Jolly. Une chapelle fut également édifiée dans le parc et abrite les cercueils de :

  • Marie-Sophie de Preaulx, marquise d'Aligre (1842-1857)
  • Joseph-Hilaire, marquis de Preaulx (1813-18884)
  • Catherine Rouillé de Boissy du Coudray, marquise de Preaulx (1793-1870)
  • Marie-Joséphine de Rohan-Chabot, comtesse de Rougé, duchesse de Caylus, nièce du marquis de Preaulx (1854-1927)
  • Sophie de Gibot, marquise de Preaulx, épouse du bâtisseur (1816-1874)

La mémoire de divers membres de la famille y est aussi évoquée :

  • Joseph, marquis de Preaulx, son constructeur, inhumé dans le cimetière de Pouancé
  • Charles de Rohan-Chabot, duc de Rohan, son cousin
  • Arthur de Rougé, comte de Rougé & du Plessis-Bellière, duc de Caylus, Grand d'Espagne de 1re classe, époux de Marie-Joséphine de Rohan-Chabot

De 1921 à 1935, le domaine devient la propriété du marquis de Montault, fils de la duchesse de Caylus, puis jusqu'en 1948 d'Henri Maillard, industriel. Il devient ensuite préventorium d'enfants et sanatorium départemental en 1951 jusqu'à aujourd'hui.

Collection Bessière

La Collection Bessière est le nom donné aux objets légués par Louis Bessière à sa mort à la mairie de Pouancé. Elle comporte notamment 154 assiettes du XVIIIe au XIXe siècle, 116 vierges à l’enfants du XVIIIe au XXe siècle, ainsi que de nombreux objets religieux, civils ou traditionnels, des tableaux, tapisseries, mobilier et costume[42]. Une partie de sa collection peut être aperçue dans le hall de l’actuelle mairie, et la plus grande partie est exposée lors de manifestations comme les journées européennes du patrimoine.

Économie

Au 31 décembre 2006, Pouancé hébergeait 191 entreprises, employant un total de 1527 personnes[43]. 86 de ces entreprises n'avaient pas de salarié et 83 possédaient entre 1 et 9 salariés. Seul 22 entreprises employaient plus de 9 salariés, dont 4 plus de 50. En termes de secteur d'activité, la plupart d'entre elle était lié au secteur des services (64,9 %). Suit le secteur du commerce et des réparations (17,8 %), de la construction (9,4 %) et de l'industrie (7,9 %).

Deux entreprises industrielles emploient plus de 50 salariés, toutes deux liées au secteur thermoplastique:SOTIRA 49, qui emploie 270 salariés et Trioplast, qui en emploie 120[44]. En novembre 2008, la direction de SOTIRA 49 annonce un plan social, menaçant 80 postes[45].


Toutes exploitations confondues, 96 exploitations agricoles se trouvent sur le territoire de la commune, la plupart orientées vers l'élevage bovins[43].

Équipement

Education

La ville dispose de deux écoles primaires, et de deux collèges (Collège Philippe Cousteau, et Collège Sacré-Cœur), ainsi que d'une Maison familiale rurale de formation hippique. L'école primaire de l'Enfant Jésus était auparavant situé dans l'enclos du Vieux Château. Le bâtiment existe toujours, et accueille maintenant un centre d'activité manuelle, le Centre du Patrimoine.

Pouancé héberge également une école de musique affiliée au réseau des Écoles de Musique du Haut-Anjou Segréen.

Santé

Coté santé, elle dispose d'un hôpital local (note de 47.93/100 au classement des hôpitaux les plus sûr, de 80.50/100 dans la lutte contre les infections nosocomiales[46]), d'un foyer-logement pour personnes âgées d'une capacité de 66 places, et d'un foyer occupationnel pour l'accompagnement de personnes handicapées.

Culture et sport

La commune de Pouancé dispose de plusieurs équipements culturels et sportifs, dont deux salles des fêtes.

L'atelier Legault, (ancienne usine textile, du nom de son propriétaire au XIXe siècle), accueille toute l'année des expositions locales et fait intervenir des artistes, des découvertes culturelles, où des travaux réalisés par des écoliers.

Depuis 1998, la bibliothèque municipale Jules Mougin met à la disposition des habitants plus de 5 000 ouvrages et propose régulièrement des animations centrées sur la lecture.

Le Petit Théâtre permet de d'accueillir des troupes professionnelles et de proposer des animations théâtrales aux habitants du canton. Trois compagnies de théâtre ont leur siège à Pouancé: Les Baladins de la Verzée, créé en 1974, Heyoka Théâtre[47] et la Compagnie Patrick Cosnet[48].

De nombreuses associations sportives (football, basket-ball, gymnastique, etc.) profitent de la présence de deux salles omnisports, et attirent la population des villages des environs. L'USAP (Union Sportive Autonome Pouancéenne), le club de foot de la ville, joue actuellement en DRS. On y trouve aussi une association et un terrain de boule de fort, la présence d'associations et d'équipements hippiques, et un aéro-club avec piste.


Différentes journées d'animations et festivités se tiennent à Pouancé tout au long de l'année :

  • Tournoi de football David-Bigot en juin qui réunit plus d'une centaine d'équipes.
  • La Journée de l'Auguste, le premier week-end d'Août pour promouvoir les Arts de la Rue.
  • Animation Journées européennes du patrimoine : le troisième dimanche de septembre, avec visite gratuite du château fort et de la collection Bessière hébergée à la Mairie.
  • Festival Graine de Curieux qui se déroule chaque année, en novembre, met en scène des expositions, des groupes de musique, de théâtre, et de danse. Le festival accueilli notamment le cinéaste Yves Robert qui a vécu une partie de son enfance à Pouancé[49].
  • Les Foliklores (surnommé la Folie de l'Anjou bleu) est un festival bisannuel international de musiques et de danses en Pays Segréen.

Tourisme

Plage Saint-Aubin, à Pouancé

Le Syndicat d'initiative du Pouancéen anime par des événements et des randonnées à thème tout le canton de Pouancé.

De nombreux circuits de randonnées permettent de découvrir les environs de la ville, ainsi que son patrimoine[50].

Pouancé possède une zone de baignade à l'étang Saint Aubin, qui dispose d'une base de loisirs nautiques (pédalos).


La municipalité gère également le camping ** La Roche Martin, de 41 emplacements en bordure de la plage[43], ainsi qu'un Point Accueil Jeune (PAJ) labellisé pouvant accueillir 50 personnes sur 4 aires de camping séparées[51].

En lien avec le PAJ sont proposés différentes activités comme une initiation équestre à la ferme-équestre le Refuge[52], des initiations à la boule de fort ou à la pêche ainsi que des ateliers du patrimoine (initiation aux vitraux, à la mosaïque et au maquettisme)[53].


La ville dispose d'un hôtel-restaurant, la Porte Angevine, d'une capacité de 19 chambres[54], ainsi qu'un ensemble de gîtes et chambres d'hôtes, La Saulnerie [55].

Jumelages

Personnalités liées à la Commune

  • Thibaud de Pouancé, évèque de Dol et conseiller du Roi
  • Bertrand Du Guesclin, devint propriétaire du château en septembre 1379.
  • Jean II d'Alençon, seigneur de Pouancé.
  • Yves Robert, a vécu une partie de son enfance dans la commune.
  • Louis Bessière (1915-1978), passionné de tradition et d'histoire angevine, fut le premier à prendre conscience de l'importance que le château, alors délaissé, pouvait avoir pour la commune. Il commença à le restaurer seul, puis fut aidé de jeunes dans le cadre des chantiers « Bois Dormant » qu'il créa en 1964. Son action obtint le prix des monuments historiques puis le Prix des Chefs-d'œuvre en péril. Collectionneur de céramiques, d'assiettes, de tableaux, de statuettes de la Vierge à l'Enfant, ainsi que de costumes traditionnels et d'objets retrouvés au château, il légua la totalité de sa collection, ainsi que le château, à la commune après sa mort en 1978.
  • Gabriel Loire, artiste français, surtout connu pour ses vitraux.

Anecdotes et faits divers

  • Pouancé apparait sur le coffret 2 DVD de "La Caravane des Enfoirés" de 2007. Le logo des Restos du Coeur apparait en blanc sur un fond de carte routière rouge. La commune de Pouancé, ainsi que de Châteaubriant se trouve à l'intérieur du cœur du logo.
  • Un roman de la série de la Bibliothèque Verte, Le Revenant de la Tour Bertrande, écrit par Odette Sorensen, s'inspire de la légende de la Dame Blanche du château de Pouancé. Dans ce roman, les 4 filles du Carré d'As se rendent au château de Louancy, où le fantôme de la "Dame Grise" hante les ruines à la nuit tombé. Dans l'histoire, le château de Louancy est restauré par des équipes de jeunes garçons, tout comme le château de Pouancé à l'époque. Odette Sorensen remercie d'ailleurs « Louis Bessière, [et] les jeunes gens qui me guidèrent dans les ruines un peu différentes de celles de Louancy ».

Annexes

Bibliographie

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : source utilisée pour la rédaction de cet article

  • Dictionnaire Historique, Géographique et Biographique du Maine-et-Loire, Célestin Port, 1878. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Histoire de Pouancé et des environs, Henri Godivier, édition de 1988 (édition originale de 1906). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Autrefois chez nous, Pierre Froger, 1950.
  • A travers l’histoire, au pays de Pouancé, Alain Racineux, 1983. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Peuplement, pouvoir et paysage sur la marche Anjou-Bretagne, Jean-Claude Meuret ; société d’archéologie et d’histoire de la Mayenne, 1993 Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Sel de vie Gabelle des douleurs, Alain Racineux, 1995.
  • Que sais-je ? Histoire de l'Anjou, Jean-Louis Ormières, 1998.

Notes et références de l'article

  1. Louis Bessière , repris dans Pouancé, en flânant sur le sentier médiéval édité par la Ville de Pouancé, 1998, p.8
  2. ville-pouance.fr Site internet de la municipalité de Pouancé
  3. a , b , c  et d Dictionnaire Historique, Géographique et Biographique de Maine-et-Loire; Célestin Port; édition de 1989
  4. op. cit., H. Godivier, p. 13
  5. Les Cahiers du Pouancéen, N°14, Juin 2008
  6. a  et b Douceur angevine
  7. Comité départemental météorologique
  8. À travers l'histoire de Pouancé, Alain Racineux, Yves Floch Mayenne, 1983, page 22
  9. Histoire de Pouancé et des environs, Henri Godivier, seconde édition 2006, Le Livre d'Histoire, page 19
  10. Les Cahiers du Pouancéen, n°8, juin 2005
  11. Les Cahiers du Pouancéen, N°14, Juin 2008
  12. Peuplement, pouvoir et paysage sur la marche Anjou-Bretagne », Jean-Claude Meuret ; société d’archéologie et d’histoire de la Mayenne, 1993
  13. op. cit., A. Racineux, p. 35
  14. op. cit., A. Racineux, p. 35
  15. Que sais-je ? Histoire de l'Anjou, Jean-Louis Ormilières
  16. op. cit., A. Racineux, p. 36
  17. Recherche historique sur l'Anjou et ses monuments, Jean-François Bodin, 1823 Consultable en ligne
  18. extrait des Archives de la Chambres des Notaires de l'arrondissement de Nantes
  19. De l'état de la fabrication du fer et de l'avenir des forges en France et sur le continent de l'Europe, M. Guenyveau, 1838
  20. op. cit., H. Godivier, p. 140-142
  21. a , b  et c op. cit., A. Racineux, p. 75
  22. op. cit., A. Racineux, p. 85
  23. op. cit., H. Godivier, p. 182
  24. newgaso.fr
  25. Résultats des élections présidentielles de 2007, site du ministère de l'Intérieur
  26. Résultats des élections présidentielles de 2002, site du ministère de l'Intérieur
  27. Résultats des élections législatives de 2007, site du ministère de l'Intérieur
  28. Résultats des élections législatives de 2002, site du ministère de l'Intérieur
  29. Résultats des élections régionales de 2004, site du ministère de l'Intérieur
  30. op. cit., A. Racineux, p. 76
  31. Pouancé sur le site de l'Insee
  32. source : insee.fr (Population sans doubles comptes)
  33. Pouancé sur le site de Cassini
  34. INSEE - Enquête annuelle de recensement 2006
  35. Chiffres clés, Pouancé, INSEE
  36. Le Patrimoine des Communes de Maine-et-Loire, Flohic Edition, mai 2001
  37. Les Cahiers du Pouancéen, N°10, juin 2006
  38. Peuplement, pouvoir et paysage sur la marche Anjou-Bretagne ; Jean Claude Meuret ; Société d’Archéologie et d’Histoire de la Mayenne ; 1993
  39. Extrait d’un mémoire adressé, en 1701, par Robert Gaudin à l’abbé de Villiers.
  40. Rapport de sondage, campagne 1992, Thierry Géhan
  41. Rapport de sondage, campagne 1992, Thierry Géhan, p. 41-45
  42. Collection Louis Bessière – Pouancé, Association Patrimoine et Culture du Pouancéen
  43. a , b  et c Statistiques locales, INSEE, décembre 2008
  44. Fiche entreprise Trioplast
  45. Édition Ouest France du 5 novembre 2008
  46. icalin.sante.gouv.fr
  47. Site d'Heyoka Théatre
  48. Site de la Compagnie Patrick Cosnet
  49. Ouest-France, consulté le 2 janvier 2003
  50. ville-pouance.frRandonnées autour de Pouancé
  51. Hébergements et Restauration à Pouancé
  52. Ferme équestre Le Refuge
  53. PAJ labellisés en Maine-et-Loire: Pouancé
  54. Hôtel-Restaurant La Porte Angevine
  55. La Saulnerie, gîtes et chambres d'hôtes

Liens internes

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